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Question 1 : A) FAUX B) VRAI C) VRAI D) FAUX

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Texte intégral

(1)

CONCOURS DE RECRUTEMENT D’ELEVES PILOTE DE LIGNE

ANNEE 2013

EPREUVE DE MATHEMATIQUES

Partie I

Question 1 : A) FAUX B) VRAI C) VRAI D) FAUX

Explication 1 :E(0) +E(0) =2IetE(0×0) =I. Donc A) est faux. De mêmeE(02) =Iet2E(0) =2I. Donc D) est faux.

Pour tous réelstets,

E(t)E(s) =

I+tA+ t2

2A2 I+sA+s2 2A2

=I+ (t+s)A+ t2

2 +ts+s2 2

A2(car pourk>3, Ak=0)

=I+ (t+s)A+(t+s)2

2 A2=E(t+s).

Dons B) est vrai puis[E(t)]n=E(t)×. . .×E(t) =E(t+. . .+t) =E(nt)et donc C) est vrai.

Question 2 : A) FAUX B) FAUX C) FAUX D) FAUX

Explication 2 : Pour tout réelt,E(t)E(−t) =E(t+ (−t)) = E(0) =I= E(−t)E(t). Donc, pour tout réelt, la matrice E(t)est inversible et a pour inverseE(−t). Donc A) est faux.

E(0) =Iest inversible d’inverseI6= −I= −E(0)et donc B) est faux.

L’inverse deE(1)estE(−1) =I−A+1

2A2. D’autre part,E(1/1) =I+A+1

2A2. Cette matrice n’est pasE(−1)car sinon

−A=ApuisA=0 ce qui n’est pas. Donc, C) est faux.

On prendA=

0 1 0 0 0 1 0 0 0

.Aest nilpotente d’indice3maisE(1) =

1 1 1/2 0 1 1 0 0 1

n’est pas symétrique. Donc D) est faux.

Question 3 :

A) FAUX

B) FAUX

C) FAUX

D) VRAI

(2)

Explication 3 :E(0) +E(0) =2I 6=I=E(0+0). Donc A) est faux. Par suite, les raisons données en B) et C) sont de mauvaises raisons et donc B) et C) sont faux.

Montrons que I, A, A2

est libre. Soit(α, β, γ)∈R3 tel queαI+βA+γA2=0. On multiplie les deux membres de cette égalité parA2 et on obtientαA2=0 et doncα=0 car A2 6=0. Il reste βA+γA2=0. Après multiplication par A, il resteβA2=0et doncβ=0. Il resteγA2=0 et doncγ=0.

Ainsi, la famille I, A, A2

est libre. Montrons que l’applicationt7→E(t)est injective. Pour tous réelstet s

E(t) =E(t)⇒I+tA+t2

2 A2=I+sA+ s2 2 A2

⇒t=set t2 2 = s2

2 (car I, A, A2

est libre)

⇒t=s.

Donc D) est vrai.

Question 4 : A) FAUX B) FAUX C) VRAI D) VRAI

Explication 4 :(x, y)∈F⇔

2x−6y=0

x−3y=0 ⇔x=3yet (x, y)∈G⇔

3x−6y=0

x−2y=0 ⇔x=2y.

Fest la droite vectorielle engendrée paru= (3, 1)etG est la droite vectorielle engendrée parv= (2, 1). Donc C) est vrai.

G6={0}et donc A) est faux.uet vne sont pas colinéaires et donc B) est faux.

Deux droites vectorielles distinctes deR2sont supplémentaires dansR2et donc D) est vrai.

Question 5 : A) VRAI B) FAUX C) VRAI D) FAUX

Explication 5 :P−1est la matrice de la base canonique à la base(u, v). Donc,P−1=

3 2 1 1

puisP= 1 1

1 −2

−1 3

= 1 −2

−1 3

. D’autre part,

D=Mat(u,v)(f) =P(u,v)→(e

1,e2)Mat(e1,e2)(f)P(e

1,e2)⇒(u,v)=PAP−1. Puisquef(u) =2uet que f(v) =v,D=diag(2, 1)puis, pour n∈N,

An=P−1DnP=

3 2 1 1

2n 0 0 1n

1 −2

−1 3

=

3×2n 2 2n 1

1 −2

−1 3

=

3×2n−2 −6×2n+6 2n−1 −2×2n+3

=

3×2n−2 −3×2n+1+6 2n−1 −2n+1+3

. Donc C) est vrai et D) est faux.

Question 6 :

A) FAUX

B) FAUX

C) VRAI

D) FAUX

(3)

Explication 6 :Soitn∈N. L’inégalité de Taylorà l’ordrenpourt>0 est

g(t) −

Xn

k=0

g(k)(0) k!

6 tn+1

(n+1)!sup{g(n+1)(x), x∈[0, t]}, et pourt60

g(t) −

Xn

k=0

g(k)(0) k!

6 tn+1

(n+1)!sup{g(n+1)(x), x∈[t, 0}.

Donc A) et B) sont faux. En appliquant la formule de Taylor à l’ordrenpour t>0, on obtient

g(t) −

Xn

k=0

tk k!

6 tn+1g(t) (n+1)!, et pourt60

g(t) −

Xn

k=0

tk k!

6 tn+1

(n+1)! 6tn+1e−t (n+1)!. C) et D) sont faux. De plus, pour toutn∈Net toutt∈R,

g(t) −

Xn

k=0

tk k!

6 tn+1e|t|

(n+1)!.

Un théorème de croissances comparées permet d’affirmer que pour tout réelt, lim

n→+∞

tn+1e|t|

(n+1)! et donc pour tout réelt, et= lim

n→+∞

Xn

k=0

tk k!.

Question 7 : A) FAUX B) VRAI C) VRAI D) FAUX

Explication 7 :D’après la question 5, pour tout réeltet tout entier natureln,

En(t) = Xn

k=0

tk k!

3×2k−2 −3×2k+1+6 2k−1 −2k+1+3

=





 3

Xn

k=0

(2t)k k! −2

Xn

k=0

tk k! −6

Xn

k=0

(2t)k k! +6

Xn

k=0

tk k!

Xn

k=0

(2t)k k! −

Xn

k=0

tk k! −2

Xn

k=0

(2t)k k! +3

Xn

k=0

tk k!





Quandntend vers+∞, on obtient E(t) =

3g(2t) −2g(t) −6g(2t) +6g(t) g(2t) −g(t) −2g(2t) +3g(t)

=g(2t)

3 −6 1 −2

+g(t)

−2 6

−1 3

. Donc A) et D) sont vrais et B) et C) sont faux

Question 8 :

A) FAUX

B) VRAI

C) FAUX

D) FAUX

(4)

Explication 8 :Q2=

3 −6 1 −2

3 −6 1 −2

=

3 −6 1 −2

=Q6=IetR2=

−2 6

−1 3

−2 6

−1 3

=

−2 6

−1 3

= R6=I.

Doncqetrsont des projections distinctes de Idet A) est faux.

QR=

3 −6 1 −2

−2 6

−1 3

=0 etRQ=

−2 6

−1 3

3 −6 1 −2

=0.

Doncq◦r=r◦q=0puis Imr⊂Kerq. B) est vrai.

L’image deqest engendrée par les colonnes de Qet donc Imq=Vect(u) =F. De même, Im(r) =Vect(v) =G. Puisque Imr⊂Kerqet que Kerq est de dimension1, on a Kerq=Imr=Get de même Kerr=Imq=F.

qest la projection surFparallèlement àG etr est la projection surG parallèlement àF. C) est vrai et D) est faux.

Partie II

Question 9 : A) FAUX B) FAUX C) FAUX D) VRAI

Explication 9 :Si a=0, fa(t) =1tend vers1 quand t tend vers0 par valeurs supérieures et si a > 0, fa(t) =ealnt tend vers0 quandt tend vers0 par valeurs supérieures car alnt tend vers−∞. Donc A), B) et C) sont faux et D) est vrai.

Question 10 : A) FAUX B) FAUX C) VRAI D) FAUX

Explication 10 :Pour tout réela>0, la fonctionfaest de classeC1sur]0,+∞[et pour tout réelt > 0,fa(t) =ata−1. C) est vrai et A), B) et D) sont faux.

Question 11 : A) FAUX B) FAUX C) FAUX D) VRAI

Explication 11 :Sia>1,fa =afa−1a une limite réelle en0d’après la question 9. Comme d’autre part,faest continue sur[0,+∞[et de classeC1sur]0,+∞[, un théorème classique d’analyse montre quefa est de classeC1sur[0,+∞[. Donc A), B) et C) sont faux (pour C),f1 tend vers1quand xtend vers0) et D) est vrai.

Question 12 : A) FAUX B) FAUX C) FAUX D) FAUX

Explication 12 : Pour tous réels positifs a et b, ha,b(t) tend vers fea(0)fb(1) quand t tend vers 0 et vers fa(1)feb(0) quand ttend vers1. Donc A) et B) sont faux. Pour tout couple(a, b)de réels positifs, on peut définir le prolongement par continuitéhga,b deha,b à[0, 1].

(5)

ha,b, n’étant pas définie sur[0, 1], ne peut être de classe C1 sur [0, 1]. Donc C) et D) sont faux. Néanmoins, sia >1 et b>1,hga,best de classeC1sur[0, 1]en tant que produit de fonctions de classeC1sur[0, 1]. Sia < 1, puisquehga,b∼fa(t) quandttend vers0et quefan’est pas dérivable en0, la fonctionhga,bn’est pas de classeC1sur[0, 1]. De même sib < 1, la fonctionhga,b n’est pas de classeC1sur[0, 1].

Question 13 : A) FAUX B) VRAI C) FAUX D) VRAI

Explication 13 :ha,b est continue sur]0, 1[ et prolongeante par continuité en0et en 1et donc I(a, b)existe. Donc A) est faux et B) est vrai.

En posantu=1−t, on obtient I(a, b) =

Z1 0

fa(t)fb(1−t)dt= Z0

1

fa(1−u)fb(u) (−du) = Z1

0

fb(u)fa(1−u)du=I(b, a).

Donc C) est faux et D) est vrai.

Question 14 : A) VRAI B) FAUX C) FAUX D) FAUX

Explication 14 : Soient a et b deux réels positifs. Puisque a+1 > 1 et b+1 > 1, les fonctions t 7→ fa+1(t) et t7→−bb+1(1−t)

b+1 sont de classeC1sur le segment[0, 1]. On peut donc effectuer une intégration par parties et on obtient I(a+1, b) =

Z1 0

fa+1(t)fb(1−t)dt

=

fa+1(t)×−fb+1(1−t) b+1

1 0

+ Z1

0

(a+1)fa(t)fb+1(1−t)

b+1 dt= a+1 b+1

Z1 0

fa(t)fb+1dt

= a+1

b+1I(a, b+1) (fa+1(0) =0cara+1 > 0...),

et donc(b+1)I(a+1, b) = (a+1)I(a, b+1). A) est vrai et B), C) et D) sont faux.

Question 15 : A) FAUX B) VRAI C) FAUX D) FAUX

Explication 15 :Pour a>0,I(a, 0) = Z1

0

tadt= 1

a+1. A) est faux et B) est vrai.

Soitn>1.

I(a, n) =I(n, a) = n

a+1I(n−1, a+1) = n

a+1×n−1

a+2×. . .× 1

a+nI(0, a+n) = n!

(a+1)(a+2). . .(a+n)(a+n+1). Donc C) et D) sont faux.

(6)

Question 16 : A) VRAI B) FAUX C) FAUX D) FAUX

Explication 16 :DoncI(p, q) = p!

(q+1). . .(q+p+1) = p!q!

1 . . . q(q+1). . .(q+p+1) = p!q!

(p+q+1)!. A) est vrai et B), C) et D) sont faux.

Question 17 : A) FAUX B) FAUX C) VRAI D) VRAI

Explication 17 :Soientpet qdeux entiers naturels. On poset=sin2θet donc dt=2sinθcosθet cos2θ=1−t. On obtient

J(p, q) = Zπ/2

0

sin2θp

cos2θq

sinθcosθ dθ= Z1

0

tp(1−t)qdt 2 = 1

2I(p, q), et donc

J(p, q) = p!q!

2(p+q+1)!. A), B) et D) sont faux et C) est vrai.

Question 18 : A) FAUX B) FAUX C) VRAI D) FAUX

Explication 18 :Soitα > 0. Pour tout réelx, fα(x)existe⇔1−α

x > 0⇔ x−α

x > 0⇔x > αoux < 0.

L’ensemble de définition degα est donc] −∞, 0[∪]α,+∞[. C) est vrai et A), B) et D) sont faux.

Question 19 : A) FAUX B) VRAI C) FAUX D) VRAI

Explication 19 : Soit x > α. D’après le théorème des accroissements finis, il existe un réel c ∈]x−α, x[ tel que lnx−ln(x−α) =|x− (x−α)|×1

c = α c. Ceci montre que inf

y[x−α,x]

|x− (x−α)|

y 6lnx−ln(x−α)6 sup

y[x−α,x]

|x− (x−α)|

y donc A) est faux et B) est vrai. On en déduit plus simplement que

(7)

α

x 6lnx−ln(x−α)6 α x−α. Comme− (lnx−ln(x−α)) =ln

1−α x

= gα(x)

x , on a encore

gα(x) = −x(lnx−ln(x−α)), et donc cela fournit aussi− αx

x−α 6gα(x)6−α. C) est faux et D) est vrai.

Question 20 : A) FAUX B) FAUX C) VRAI D) FAUX

Explication 20 :gα est dérivable sur]α,+∞[et pourx > α,

gα(x) =ln(x−α) −lnx+x 1

x−α− 1 x

=ln(x−α) −lnx+x−α+α

x−α −1=ln(x−α) −lnx+ α x−α, puis

gα′′(x) = 1 x−α− 1

x− α

(x−α)2 = x(x−α) − (x−α)2−αx

x(x−α)2 = − α2

x(x−α)2 < 0.

La fonctiongα est donc strictement décroissante sur]α,+∞[.

Puisque d’autre part, lim

x→+∞gα(x) = lim

x→+∞ln 1−α

x

+ α

x−α =0, la fonction gα est strictement positive sur]α,+∞[.

Finalement, la fonctiongα est strictement croissante sur]α,+∞[. C) est vrai et A), B) et D) sont faux.

Question 21 : A) VRAI B) FAUX C) FAUX D) VRAI

Explication 21 :L’encadrement D) de la question 19 et le théorème des gendarmes montrent quegαtend vers−αquand x tend vers+∞. En particulier, Cα admet une asymptote horizontale d’équationy = −α. D’autre part, quand x tend versαpar valeurs supérieures,gα(x)tend vers−∞et doncCα admet une asymptote verticale d’équation x=α. A) et D) sont vrais et B) et C) sont faux.

Question 22 : A) FAUX B) VRAI C) FAUX D) VRAI

Explication 22 :Pour n > α,yn=enln(1−αn) =egα(n). Donc A) est faux.

La suite(gα(n))n>α est croissante car la fonctiongα est croissante sur]α,+∞[et donc la suite(yn)est croissante car la fonction exponentielle est croissante surR. Donc B) est vrai et C) est faux.

Enfin, la suitegn(α)converge vers−αd’après la question 21 et donc la suite(yn)converge verse−α par continuité de la fonction exponentielle surRet donc en particulier en −α. D) est vrai.

(8)

Question 23 : A) VRAI B) FAUX C) VRAI D) FAUX

Explication 23 :A) est vrai carx>0. En posantt= u

n, on obtient Fn(x) =

Z1 0

(1−t)n(nu)xndt=nx+1 Z1

0

tx(1−t)n dt=nx+1I(x, n).

Donc C) est vrai et B) et D) sont faux.

Question 24 : A) FAUX B) VRAI C) FAUX D) FAUX

Explication 24 :Soientxun réel positif ou nul etnun entier naturel non nul.

Soit u ∈]0, n[. Puisque gu est croissante sur ]u,+∞[ et que u < n < n+1, on a gu(n) 6 gu(n+1) ou encore nln

1−u n

6(n+1)ln

1− u n+1

ou enfin

ln

1− u n

n

6ln 1− u

n+1 n+1!

.

Par croissance de la fonction exponentielle surR, on en déduit que pour toutude l’intervalle]0, n[,

1−u n

n

6

1− u n+1

n+1

puis que pour toutude l’intervalle]0, n[

1− u

n n

ux6

1− u n+1

n+1

ux.

Cette inégalité reste valable pouru=0et u=npar continuité en0et en n. Par croissance de l’intégrale, on a alors Zn

0

1−u

n n

uxdu6 Zn

0

1− u

n+1 n+1

uxdu.

C) et D) sont faux.

Question 25 : A) FAUX B) VRAI C) FAUX D) FAUX

Explication 25 :Soientxun réel positif ou nul etnun entier naturel non nul. D’après la question précédente,

Fn+1(x) = Zn+1

0

1− u

n+1 n+1

uxdu= Zn

0

1− u

n+1 n+1

uxdu+ Zn+1

n

1− u

n+1 n+1

uxdu

>

Zn 0

1− u

n n

uxdu+0=Fn(x).

Ainsi, pour tout réelx>0, la suite(Fn(x))n>1est strictement croissante. B) est vrai et A), C) et D) sont faux.

(9)

Question 26 : A) VRAI B) FAUX C) FAUX D) VRAI

Explication 26 :Soientxun réel positif etnun entier naturel non nul. Puisque la fonctiongu est croissante sur]u,+∞[, pour toutude]0, n[, on agu(n)6 lim

t→+∞gu(t). Or, quandttend vers+∞, gu(t) =tln

1−u t

∼t×

−u t

= −u.

Par suite, pour toutu∈]0, n[, gu(n)6−u. A) est vrai et B) est faux. On en déduit que pour toutu∈]0, n[

1− u

n n

ux=egn(u)ux6e−uux.

Cette inégalité reste valable pouru=0etu=npar continuité en0et enn. En intégrant, on obtientFn(x)6 Zn

0

e−uuxdu.

D) est vrai et C) est faux.

Question 27 : A) FAUX B) VRAI C FAUX d) FAUX

Explication 27 :Soitxun réel positif ou nul. D’après un théorème de croissances comparées, lim

u→+∞ux+2e−u=0. Donc il existe un réelU > 0tel que pour toutu>U,ux+2e−u61 ou encoree−u6 1

ux+2. B) est vrai et A) est faux.

Soit alorsnun entier supérieur ou égal àU.

Fn(x)6 Zn

0

e−uuxdu= ZU

0

e−uuxdu+ Zn

U

e−uuxdu 6

ZU 0

e−uuxdu+ Zn

U

ux ux+2 du 6

ZU 0

e−uuxdu+ Zn

U

1 u2 du=

ZU 0

e−uuxdu− 1 n+ 1

U 6

ZU 0

e−uuxdu+ 1 U.

L’inégalité de C) n’est vraie qu’à partir d’un certain rang. C) et D) sont faux.

Question 28 : A) VRAI B) FAUX C) FAUX D) FAUX

Explication 28 :Soitxun réel positif. D’après la question précédente, il existe un réelU > 0et un entier natureln0 tel que, pour toutn>n0

Fn(x)6 ZU

0

e−uuxdu+ 1 U. Mais alors, pour toutn∈N,

(10)

Fn(x)6Max

F1(x), F2(x), . . . , Fn0(x), ZU

0

e−uuxdu+ 1 U

.

Ainsi, la suite(Fn(x))n>1est majorée. Comme d’autre part, la suite(Fn(x))n>1 est croissante d’après la question 25, on en déduit que la suite(Fn(x))n>1est convergente. A) est vrai et B), C) et D) sont faux.

Question 29 : A) FAUX B) VRAI C) FAUX D) VRAI

Explication 29 :A) est faux d’après la question précédente. Une intégration par parties fournit

Fn(x+1) = Zn

0

1− u

n n

uxdu=

− n n+1

1− u

n n+1

ux+1 n

0

+n(x+1) n+1

Zn 0

1− u

n n+1

uxdu

= n(x+1) n+1

Zn 0

1− u

n n

1−u n

uxdu

= n(x+1) n+1

Zn 0

1− u

n n

uxdu− 1 n

Zn 0

1−u

n n

ux+1du

= n(x+1) n+1

Fn(x) − 1

nFn(x+1)

Par suite

1+ x+1 n+1

Fn(x+1) = n(x+1)

n+1 Fn(x)et donc

∀n>1, ∀x>0, Fn(x+1) = n(x+1) x+n+2Fn(x) B) est vrai. Quandntend vers+∞, on obtient

∀x>0, F(x+1) = (x+1)F(x).

Donc C) est faux. Ensuite,Fn(0) = Zn

0

1− u

n n

du=

− n n+1

1−u

n

n+1n 0

= n

n+1. Quand n tend vers +∞, on obtientF(0) =1. Mais alors, pourk>1,

F(k) =kF(k−1) =k×(k−1)×. . .×2×1×F(0) =k!, et donc D) est vrai.

Partie III

Question 30 : A) FAUX B) VRAI C) VRAI D) FAUX

Explication 30 :SurI, (E)est équivalente à : y+ x−2

(x−1)2y=0. La fonction x7→ x−2

(x−1)2 est continue surIet donc l’ensemble des solutions de(E)surIest une droite vectorielle. A) est faux et B) est vrai.

Soitf une fonction dérivable surI

(11)

fsolution de(E)⇔∀x∈I, f(x) + x−2

(x−1)2f(x) =0⇔∀x∈I, f(x) + 1

x−1− 1 (x−1)2

f(x) =0

⇔∀x∈I, eln|x−1|+x11f(x) +

1

x−1 − 1 (x−1)2

eln|x−1|+x11f(x) =0

⇔∀x∈I,

(1−x)e11xf

(x) =0⇔∃K∈R/∀x∈I, (1−x)e11xf(x) =K

⇔∃K∈R/∀x∈I, (1−x)e11xf(x) =Ke11x 1−x. Donc C) est vrai et D) est faux.

Question 31 : A) FAUX B) FAUX C) VRAI D) FAUX

Explication 31 :Quandxtend vers0,

f(x) = 1

1−xe11x = 1+x+x2+x3+o x3 e1+x+x

2+x3+o(x3)

=e 1+x+x2+x3+o x3 ex+x

2+x3+o(x3)

=e 1+x+x2+x3+o x3

1+ x+x2+x3 + 1

2 x+x22

+1

6(x)3+o x3

=e 1+x+x2+x3+o x3

1+x+3

2x2+13

6 x3+o x3

=e

1+2x+7

2x2+34

6 x3+o x3 Donc, A) et B) sont faux. D’autre part,

g(x) = 1

1−xe11x = 1+x+x2+x3+o x3

e−1−x−x2−x3+o(x3)

=e−1 1+x+x2+x3+o x3

e−x−x2−x3+o(x3)

=e−1 1+x+x2+x3+o x3

1+ −x−x2−x3 + 1

2 −x−x22

+1

6(−x)3+o x3

=e−1 1+x+x2+x3+o x3

1−x−1 2x2− 1

6x3+o x3

=e−1

1−1 2x2−2

3x3+o x3 Donc C) est vrai et D) est faux.

Question 32 : A) VRAI B) FAUX C) FAUX D) VRAI

Explication 32 :Pour n=0, on a pour tout réelxdeI: f(0)(x) = 1

1−xe11x =P0 1

1−x

e11x avecP0(X) =X.

(12)

Soitn>0. Supposons qu’il existe un polynômePn tel que pour tout réelxdeI,f(n)(x) =Pn

1 1−x

e11x. Alors

f(n+1)(x) = f(n)

(x) = 1 (1−x)2Pn

1 1−x

e11x + 1 (1−x)2Pn

1 1−x

e11x

= 1

(1−x)2

Pn 1

1−x

+Pn 1

1−x

e11x

=Pn+1

1 1−x

e11x

avecPn+1=X2(Pn(X) +Pn(X)). Donc C) est faux et D) est vrai.

Ensuite,P1(X) =X2(P0(X) +P0(X)) =X2(X+1) =X3+X2(donc B) est faux.

Puis P2(X) = X2(X3+X2+3X2+2X) = X5+4X4+2X3 et P3(X) = X2(X5+4X4+2X3+5X4+16X3+6X2) = X7+9X6+18X5+6X4et A) est vrai.

Question 33 : A) FAUX B) VRAI C) FAUX D) FAUX

Explication 33 :Puisque fest solution de(E)surI, pour toutxdeIon a (1−x)2f(x) = (2−x)f(x).

En dérivantnfois cette égalité (n>1), la formule de Leibnizpermet décrire (y compris quandn=1) (1−x)2f(n+1)(x) +2n(x−1)f(n)(x) + n(n−1)

2 2fn−1)(x) = (2−x)f(n)(x) −nf(n−1)(x).

Après simplification pare11x, on obtient pour toutxdeI, (1−x)2Pn+1

1 1−x

+ ((2n+1)x−2n−2)Pn 1

1−x

+n2Pn−1 1

1−x

=0.

Ensuite,X= 1

1−x ⇔x=1− 1

X,Xdécrivant]0,+∞[ et on a pour toutX > 0, 1

X2Pn+1(X) +

(2n+1)

1− 1 X

−2n−2

Pn(X) +n2Pn−1(X) =0 et donc

Pn+1(X) = (2n+1)X+X2

Pn(X) −n2X2Pn−1(X).

Cette égalité est vraie pour une infinité de valeurs de Xet donc pour toutX, et ceci pour toutn>1. B) est vrai et A), C) et D) sont faux.

Question 34 : A) VRAI B) FAUX C) VRAI D) FAUX

Explication 34 :an = f(n)(0) = Pn(1)e1 =ePn(1). Quand X= 0 dans l’égalité de la question précédente, on obtient pour tout entier naturelnnon nul,

an+1=ePn+1(1) = (2n+2)ePn(1) −n2ePn−1(1) =2(n+1)an−n2an−1.

Par suite, A) est vrai et B) est faux. De plus, a0 = f(0) = e puis a1 = f(0) = P1(1)e1 = 2e d’après la question 32.

Ensuite,

(13)

a2=4a1−a0=7e, a3=6a2−4a1=34eeta4=8a3−9a2=209.

La formule deTaylor-Youngà l’ordre4 fournit alors quandxtend vers0 f(x) =a0+ a1

1!x+a2

2!x2+ a3

3!x3+ a4

4!x4+o x4

=e

1+2x+ 7

2x2+ 34

6 x2+209

24 x4+o x4 . Donc C) est vrai et D) est faux.

Question 35 : A) FAUX B) VRAI C) VRAI D) FAUX

Explication 35 :Sp(0) = Xp

k=0

k!

(k!)2 = Xp

k=0

1

k! =up. Ensuite, pourpentier naturel non nul Sp(1) =

Xp

k=0

(k+1)!

(k!)2 = Xp

k=0

k+1 k! =

Xp

k=0

k k! +

Xp

k=0

1 k! =

Xp

k=1

1 (k−1)! +

Xp

k=0

1 k! =

p−1X

k=0

1 k!+

Xp

k=0

1

k! =up−1+up.

A) est faux et B) est vrai. Puisque up tend vers e d’après la question 6 de la partie I, les suites (Sp(0)) et (Sp(1)) convergent respectivement verseet2e. C) est vrai et D) est faux.

Question 36 : A) VRAI B) FAUX C) VRAI D) FAUX

Explication 36 :

Sp(n+1) − (2n+2)Sp(n) +n2Sp(n−1) = Xp

k=0

(n+1+k)!

(k!)2 − (2n+2) Xp

k=0

(n+k)!

(k!)2 +n2 Xp

k=0

(n−1+k)!

(k!)2

= Xp

k=0

(n−1+k)![(n+1+k)(n+k) − (2n+2)(n+k) +n2] (k!)2

= Xp

k=0

(n−1+k)![(1−2+1)n2+ (2k+1−2−2k)n+k2−k]

(k!)2

= Xp

k=0

(n−1+k)![−n−k+k2]

(k!)2 = −

Xp

k=0

(n+k)!

(k!)2 + Xp

k=0

(n−1+k)!k2 (k!)2

= −Sp(n) + Xp

k=1

(n+ (k−1))!

((k−1)!)2 = −Sp(n) +

p−1X

k=0

(n+k)!

(k!)2

=Sp−1(n) −Sp(n) = −(n+p)!

(p!)2 . Donc A) est vrai et B) est faux.

Montrons par récurrence que pour toutn>0, lim

p→+∞Sp(n) =an.

•D’après les questions 35 et 34, lim

p→+∞Sp(0) =e=a0et lim

p→+∞Sp(1) =2e=a1.

•Soitn>1. Supposons que lim

p→+∞Sp(n−1) =an−1et lim

p→+∞Sp(n) =an.

Puisque Sp(n+1) = (2n+2)Sp(n) −n2Sp(n−1) +Sp−1(n) −Sp(n), quand p tend vers +∞, Sp(n+1) tend vers (2n+2)an−n2an−1+an−an=an+1d’après la question 34.

(14)

Le résultat est démontré par récurrence.

(n+k)!

(k!)2 = (n+k)!

n!k! ×n!

k! =n!

n+k n

1

k! et donc an= lim

p→+∞Sp(n) = lim

p→+∞n!

Xp

k=0

n+k n

1 k!. C) est vrai et D) est faux.

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