Eglise Evangélique Au Maroc
Cent ans de présence protestante au Maroc
Casablanca : Le Temple il y a 70 ans
1908 - 2008
Jalons Historiques
- 23 décembre 1907 : premier service religieux protestant dans la « chapelle anglaise » à Casablanca.
- Mai 1908 : premiers cultes protestants par le pasteur Louis Kreyts, toujours dans cette même chapelle.
- 1911-1912 : les pasteurs Jacques Pannier et Cook-Jalabert assureront le service de la communauté naissante. Ils viennent de Oran.
- 1913 : premier culte à Tanger.
- 1914 : les protestants sont assez nombreux et commencent les démarches pour acquérir un terrain à Casablanca
- 1914 : premier culte à Oujda.
-1918 : attribution des terrains de Fès et Casablanca. La période de construction peut commencer.
Epoque où l’on posait les premières pierres
Le temps des commencements
La période de Construction
- 1919 : le Temple de Casablanca est achevé et inauguré le 4 Décembre 1919. A Rabat des cultes réguliers ont commencé dans une salle du Consulat d’Angleterre.
- 1920 : premier culte à Kénitra dont le temple sera construit en 1926.
Le Temple de Marrakech, aujourd’hui détruit - 21 Juin 1920 : début des cultes à Marrakech. Le terrain pour la construction du Temple sera donné en 1924
- 1923 : Premier Temple à Rabat qui n’est qu’un
« pavillon en bois construit sur un terrain domanial ». Lorsque le Temple actuel sera construit, le pavillon en bois sera transporté à Kénitra.
" En France, les diverses nuances du protestantisme ont formé chacune, des Unions d'Associations réunies sous l'égide de la Fédération Protestante de France. Mais les Eglises du type colonial ignorent en général ce compartimentage des Eglises métropolitaines en ce sens qu'elles groupent indistinctement tous les protestants français ou de langue française, quelle que soit leur Eglise d'origine. Seules quelques rares sectes se sont constituées en organismes à part. » (Ch. Serfas)
La période de consolidation de l’EREFAM
- 1924 : Organisation du culte protestant à El-Jadida, Meknès, Fès, Oujda
- 1924 : un statut officiel spécifique est donné à l’EREFAM à part Tanger qui, à cause du statut particulier de la région, a attendu 1926 pour avoir un statut légal.
- 1927 : le culte est célébré régulièrement dans 10 localités. La population protestante est évaluée à 450 familles. On commence les construction des Temples de Rabat, Meknès, Fès ainsi que des presbytères.
- 1935 : L’Eglise compte 3000 membres
Entre 1920 et 1926, à Fez et sa région il y a 29 services funèbres, 19 baptêmes , 8 mariages et 3 confirmations.
Culte de confirmation à Rabat
Parla suite, jusqu’à l’indépendance du pays (1956) , des pasteurs civils viendront compléter le travail des pasturs-aumôniers militaires. Le nombre des protestants croîtra, les activités des diverses paroisses se multiplieront, les œuvres sociales se développeront.
Le temps du métissage…
Du temps des doutes à celui de la reconstruction
Peu après l’indépendance, l’Eglise Réformée Evangélique de France Au Maroc devient l’Eglise Evangélique Au Maroc. Le nombre de ses membres commencera à décroître au rythme des départs du pays jusque dans les années 1990. Il n’y a à ce moment là plus que deux pasteurs pour tout le Maroc. Le culte n’est célébré tous les dimanches qu’à Rabat et Casablanca. Plusieurs temples sont soit vendus, soit rendus à l’Etat marocain, propriétaire des terrains (El Jadida, Kourigba, Safi, Marrakech, Meknès…)
- 1986 : Un audit réalisé par l’Eglise Réformée de France préconise la diminution, puis l’arrêt progressif des activités de l’EEAM. Il suggérait de réduire le nombre des pasteurs à un seul qui visiterait les protestants de plus en plus disséminés et assurerait un culte de temps en temps dans chaque ville.
- 1988-2008 : arrivée des étudiants africains de plus en plus nombreux, d’expatriés, de retraités redonnant vie à l’Eglise devenue une Eglise multi culturelle
Du temps des doutes à celui de la reconstruction
Peu après l’indépendance, l’Eglise Réformée Evangélique de France Au Maroc devient l’Eglise Evangélique Au Maroc. Le nombre de ses membres commencera à décroître au rythme des départs du pays jusque dans les années 1990. Il n’y a à ce moment là plus que deux pasteurs pour tout le Maroc. Le culte n’est célébré tous les dimanches qu’à Rabat et Casablanca. Plusieurs temples sont soit vendus, soit rendus à l’Etat marocain, propriétaire des terrains (El Jadida, Kourigba, Safi, Marrakech, Meknès…)
- 1986 : Un audit réalisé par l’Eglise Réformée de France préconise la diminution, puis l’arrêt progressif des activités de l’EEAM. Il suggérait de réduire le nombre des pasteurs à un seul qui visiterait les protestants de plus en plus disséminés et assurerait un culte de temps en temps dans chaque ville.
- 1988-2008 : arrivée des étudiants africains de plus en plus nombreux, d’expatriés, de retraités redonnant vie à l’Eglise devenue une Eglise multi culturelle
- 2004 : entrée de l’EEAM dans la Cevaa, (Communauté d’Eglises en Mission) . L’Eglise se positionne comme une Eglise en Afrique tout en gardant ses liens avec les autres Eglises d’Afrique du Nord et d’Europe dans le cadre de la CEEEFE (Communauté des Eglises Evangéliques d’Expression Françaises de l’Extérieur).
Aujourd’hui, il y a 6 pasteurs, et l’Eglise assure des cultes réguliers à Tanger, Oujda, Fès, Meknès, Kenitra, Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir et Ifrane qui jouit d’un statut particulier.
Aujourd’hui
L’Avenir
Les défis pour l’avenir sont nombreux. Située à la croisée des chemins entre Nord et Sud, Orient et Occident, l’EEAM a conscience de sa situation stratégique.
- Accueil et accompagnement des étudiants subsahariens
- Accueil des réfugiés et migrants - Dialogue islamo-chrétien
- Organisation du culte dans d’une Eglise à la sensibilité de plus en plus africaine.
Siège Social :
EEAM – 33 rue d’Azilal – Casablanca Tel 00212 22 30 21 51
Mail : eeam@menara.ma
Le Temple de Rabat