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MANNEPORFE Photo Vincent - Étretat

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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LA M A N N E P O R F E Photo Vincent - Étretat

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ÉTRETAT

à travers les siècles

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RENÉ T O N N E T O T

É T R E T A T

PRÉFACE

de M. EUGÈNE DELAHOUTRE

Président du S y n d i c a t d ' I n i t i a t i v e

d'Etretat

L. D U R A N D ET FILS - FÉCAMP

1962

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Soyez félicité, Cher Monsieur Tonnetot, pour les louables efforts que vous avez entrepris dans le but de retracer, à l'usage de vos lecteurs, la vie de notre chère cité à travers les âges.

Vous remontez à l'Antiquité, et même plus loin encore. Ainsi le panorama qui se déroule sous nos yeux, avec ses diverses séquences — les unes plaisantes, les autres sombres ou tristes — d'où l'humour, parfois, n'est pas exclu, est-il le fruit d'une compi- lation dont il faut reconnaître le mérite.

Usant de méthodes toutes personnelles, vous nous offrez par ailleurs un véritable cours d'Histoire de France, tandis qu'alternant les genres, vous faites succéder le vers à la prose et la prose au vers. Et s'il vous arrive de mêler la fiction à la réalité, nul ne saurait vous en tenir rigueur.

Pour ce qui est de l'histoire contemporaine d'Etretat, vous l'écrivez en témoin dont la verte vieillesse a pu accumuler bien des souvenirs. Vous décrivez ses heures douloureuses en acteur qui a connu le prix, celui de sa propre liberté, dont il faut parfois payer l'attachement à la petite comme à la grande Patrie et la défense de ses intérêts.

Je souhaite de tout cœur que cet ouvrage, par une large diffusion, fasse de plus en plus — et de mieux en mieux — connaître et aimer notre belle Station.

Eugène DELAHOUTRE,

Président du Syndicat d'Initiative d'Etretat.

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Glanes précédant les faits...

« Les falaises d'Etretat sont les plus beaux et les plus fiers monuments de l'architecture de la mer. »

ONÉSIME RECLUS

« Etretat, nid de verdure entre deux falaises escarpées et découpées en décor d'opéra-comique, pleine de villas fleuries et boisées. »

M LECOMTE DE NOUY

« La Porte d'Aval : un éléphant plon- geant sa trompe dans la mer. »

« La Manneporte : un portail gothique pouvant laisser passer un navire toutes voiles dehors ».

GUY DE MAUPASSANT

« Etretat : Bains de mer, belles falaises ».

Dictionnaire LAROUSSE

« Etretat. L'une des plus célèbres stations balnéaires des Côtes Normandes. Situa- tion pittoresque au débouché de deux riantes et profondes vallées que dominent de hautes falaises à pic. »

Dictionnaire TROUSSET

« Etretat : Hautes falaises pittoresques.

Grottes. »

Dictionnaire QUILLET

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« Etretat. On y remarque des rochers à pic et percés à jour qui s'élèvent comme des pyramides au milieu de la mer. »

Dictionnaire BOUILLET

« Parmi les lieux célèbres qu'on visite dans l'ancienne Normandie, il n'en est assurément qu'un bien petit nombre qui puisse le disputer à Etretat. »

ABBÉ COCHET

« Si j'avais à montrer la mer à un ami pour la première fois, ce serait Etretat que je choisirais. »

ALPHONSE KARR

« César et Marc Antoine ont parcouru ces rives. Guillaume y prépara ses galères et Mathilde l'Empress pour séjour adopta le champ de Villierville en forêt d'Etre- tat. »

D AUBÉ

« Etretat eut un passé des plus mou- vementés. »

LECHEVALIER

VICTOR HUGO dit qu'en passant à Etretat, il admira notre plage encadrée par ses falaises.

Et il se souvenait de notre station lorsqu'il écrivit les « Voix intérieures » :

« A DES OISEAUX ENVOLÉS. »

« Revenez donc, hélas ! Revenez dans mon ombre Si vous ne voulez pas que je sois triste et sombre, Pareil, dans l'abandon où vous m'avez laissé, Au pêcheur d'Etretat, d'un long hiver lassé, Qui médite appuyé sur son coude, et s'ennuie De voir à sa fenêtre un ciel rayé de pluie. »

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A MES INDULGENTS LECTEURS

Ne serait-ce pas une prétention de ma part que d'écrire sur l'histoire d'Etretat, après tant d'auteurs érudits qui piochèrent, des heures et des heures, notre vie, dans les diverses archives du passé. Ils ont glorifié les beautés dont la nature capricieuse a bien voulu nous gratifier. Ils ont amassé une documentation irréfutable sur les étapes fournies par la progression des ans.

Et c'est moi qui vais oser y ajouter ce qu'ils ont à peine effleuré.

Je veux parler des peines, des soucis, des malheurs subis au cours des occupations militaires d'adversaires avides du bien d'autrui.

Pour ceci, il me faudra remonter aux temps presque préhisto- riques jusqu'à nos jours.

Bien entendu, pour certains détails locaux, les historio- graphes de notre chère petite patrie me prêteront leur plume ; j'y ajouterai ce qu'ils n'ont pas dit. Comme les faits de date et d'histoire sont souvent arides, je me suis avisé de les édulcorer en faisant suivre mes récits de citations poétiques qui permettront d'adoucir le fiel de certaines rancœurs d'occupés.

Cette forme d'histoire locale n'est pas de mon invention.

J'imiterai en cela un auteur du XVIII siècle qui fixa son thème sur l'Olympe et les déités en fonctions. Cet auteur : C.-A.

Demoustier, eut, à l'époque, un franc succès. Je n'en demande pas tant.

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Comme l'Olympe n'est pas Etretat, quoique ses dieux s'y soient peut-être intéressés, j'emprunterai simplement les vers d'un ancien propriétaire de notre station balnéaire, le Docteur Aubé, qui a dit :

Ma Muse à moi n'est pas la déesse timide Qu'invoquait feu Virgile au seuil de l'Enéïde.

Eprise des beautés de ce charmant pays, Elle veut à grands traits en brosser le croquis ; César et Marc-Antoine ont parcouru ces rives, Guillaume y prépara ses galères de Dives, Et Malthilde l'Empress, pour séjour, adopta Le Champ de Villierville en forêt d'Etretat.

(1) L'actuel hameau d'Epivent.

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Sachons qu'Etretat, et même son emplacement ici-bas, n'étaient pas encore fixés. Il aurait d'ailleurs été impossible de les situer. La gestation, cette force immuable de la nature en ses atomes, arriva d'abord sous forme végétale d'humus, puis animale, en puissance gigantesque. Cette oeuvre, dont l'humain sera compris dans les millénaires à venir, n'avait pas encore à ce moment le besoin d'exister. Or, la gestation dut poindre ainsi :

CETTE GESTATION

D'abord, interrogeons le mystère des âges, Encor bien infécond pour concevoir des plages.

La Terre se cendrait et sortait du néant, L'Etna prêtait ses feux au Cyclope géant Qui forgeait la laideur dans la morne étendue ; Chose informe, sans nom, chose livide et nue.

Et voici que, parmi la désolation, Naissait l'embryon de la gestation.

Le Temps était venu, porteur de sa clepsydre, Pour adoucir les lieux où ne rampait que l'Hydre.

Par degrés, il calma le spasme et sa fureur Et créa l'Idéal (1) sur un limon d'horreur.

(1) Cet Idéal est la supposition d'une future plage. Etretat, peut-être ?

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LA NATURE ENFANTE

Nous avons vu que le chaos adoucissait ses angles. La nature va connaître le terme de sa gestation par un enfantement mira- culeux. Nous allons savoir où se situera la perle des plages : la nôtre. Pour imaginer une transfiguration préhistorique où les témoignages font défaut, on est obligé d'entrer dans le domaine de la fiction. Il arrive parfois que de celle-ci sortent des étincelles permettant d'y trouver la vraisemblance.

Admettons que dans l'ensemble on découvre quelques points admissibles.

LA TRANSFIGURATION Les cycles ont vieilli, le ciel daigne sourire, Les dieux veulent créer et, du céleste Empire,

Ils proposent ensemble un geste solennel Qui fera de la Terre un habitat réel.

Jupiter, sceptre en main, prompt, ne veut qu'on s'attarde Sachant que vers l'Olympe un œil hâtif regarde.

Or, le premier des dieux, de sa tonnante voix, Dit à l'informe en rut : « Va ! féconde et conçois ! » Les foudres de ce maître embrasèrent la nue,

Conjuguant leurs efforts puisés à la cornue ; Et pendant que les feux harcelaient l'horizon, La mer démente, et telle, à son diapason, Projetait ses embruns sous des nuages bistres.

La vague torturait le bloc des rocs sinistres, Le gypse dut céder, la colline oscilla, Le sol se déroba, l'ensemble s'effondra.

Après un long fracas rempli de turbulence, L'infernal laissa place à l'imposant silence.

Zéphire, souriant, balaya les écrans

D'où, sous de noirs manteaux, rugissaient les Titans.

Phébus y fit passer son lumineux quadrige,

Laissant voir, dès sa suite, un merveilleux prodige.

Ce prodige ? Une baie aux charmes inconnus Qu'embrasait un ciel d'or en rayons continus.

De l'ensemble serein riche de magnificence,

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Surgissaient, en relief et double quintessence, Deux somptueux joyaux : « Les Portes d'Etretat ! » Le roi des dieux, troublé devant ce résultat

Admirait les décors nés de l'indescriptible.

Soudain, qu'aperçut-il de son trône inflexible ? Un humain monstrueux vêtu des poils de l'aurochs.

Cet étrange animal se juchait sur les rocs D'où, tremblante, perçait une voix gutturale, Elle exprimait ainsi la stupeur générale.

Enfin, silence aidant, il se tut médusé, Et le Zeus de l'Olympe eut un rire amusé. (1)

Cet homme préhistorique, maintenant âgé d'au-moins 20.000 ans, à la vue de nos falaises, éprouva le même sentiment d'admi- ration que celui de nos visiteurs, désirables et indésirables, de tous les temps, s'arrêtant au rivage.

Et ceci n'est pas une fiction.

(1) Bien entendu tout cela n'est qu'un récit fantaisiste. Nous sommes trop respectueux des croyances religieuses pour prétendre opposer,

au Dieu créateur et à la Bible, l'Olympe et sa mythologie.

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Après de multiples siècles, l'être effaré que nous avons vu, juché sur son roc, a fait souche. Sa descendance s'est humanisée et nous entrerons dans les cycles de l'Histoire. Ce sera donc la poigne du plus fort qui se fera sentir pour assujettir et créer un agglomérat sur nos rives.

Pour obtenir un nom, nous attendrons l'œuvre des invasions militaires qui enfanteront dans les territoires des assemblées d'hommes appelées à s'installer de façon définitive. Etretat ne pouvait y échapper. Nous étions à ce moment d'une race au- tochtone dénommée Calète. De celle-ci, le très primitif ancêtre fut peut-être le fondateur des familles cauchoises d'appellation Calète. Donc, de cet ensemble d'envahisseurs et de Cauchois vivant à forme fixe, devait surgir un nom d'habitat. Les histo- riographes se sont efforcés d'expliquer les différents sens d'étymologie de notre Etretat actuelle. R. Lindon, dans son ouvrage sur notre Cité, en a relevé rien que sept avec leur origine.

Comme ce travail d'érudition n'est pas mon but, je laisserai les appellations gauloises de côté pour ne commencer que par les Romains qui, en conquérant notre rivage, lui donnèrent le nom de Stratæ-Talus qui signifiait « Le bout de la voie ». Je me servirai ensuite dans mes récits de la dernière étymologie qui fut Estretat, pour devenir ce qu'elle est maintenant depuis le dix-huitième siècle.

Revenons à nos très vieux ancêtres, fondateurs des familles cauchoises. Ils paraissaient vivre très paisiblement de la chasse

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et de la pêche, quand survinrent les premiers conquérants. Il s'agissait des Celtes, dont on relève plusieurs sectes dans l'en- semble des Gaules. Les Celtes furent à leur tour obligés de s'incliner devant les Gaulois Kymris, batailleurs et tant soit peu despotes. Ils assujettirent les vaincus : Celtes et Calètes, à la pratique de leur religion, prêchée par prêtres et prêtresses des doctrines du druidisme. Il est bien entendu que tout ceci se passait quelques siècles avant le début de l'ère chrétienne. Les coutumes gaéliques se fondirent dans les croyances religieuses des occupants Kymris. Sans aucune affirmation, je pense que notre baie, abritant les pêcheurs de l'agglomération, devait avoir déjà un premier nom, celui d'Estrutart.

Le culte druidique généralisé, les habitants du village se rendaient dans la forêt voisine de Villierville (1) l'actuel Epivent, où les druides, ceints d'une serge blanche, célébraient leurs offices païens autour d'un dolmen. L'un de ces autels a été retrouvé dans le val de Pierrefiques, envahi par l'humus des épais taillis.

Une des pierres, venant de la partie supérieure horizontale du dolmen, est visible dans le soubassement de la croix placée près du Monument-Souvenir des Combattants. On y a accolé une autre pierre sur laquelle est gravée une croix à losanges, prove- nant d'un tombeau carlovingien.

Mais revenons au culte célébré par les Kymris et leurs assujettis Calètes. Comme la chrétienté n'existait pas encore, les sectes gauloises invoquaient leurs dieux. Les Kymris faisaient passer le leur qu'ils nommaient Teutatès, c'est-à-dire le repré- sentant des paternités.

Pour celui-ci, la prière autour de l'autel consistait, malgré la fierté naturelle des Gaulois, en une sollicitation de ce genre :

Sois bon, ô Teutatès, que le mal exaspère.

Si le culte envers toi s'endort et s'alanguit, Alertons notre race en nos fils, vaillant père,

Sous le signe du gui.

(Les prêtresses en robe blanche, telles des vestales, jetaient du gui sur le dolmen).

D'autres rites suivaient, notamment des sacrifices de béliers sur la pierre siliceuse de l'autel.

(1) Cette forêt a été ainsi nommée à l'époque gallo-romaine. Elle s'englobait dans celle de Fécamp et Valmont.

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Les prières changeaient selon les temps. C'est ainsi que sous l'occupation romaine, qui ordonnait l'asservissement à ses dieux, elles prirent un ton agressif.

Figurons-nous assister en cachette à la célébration du culte dans les forêts de Villierville. Je dis en cachette, car les Romains employaient la répression, comme ils le firent plus tard à l'égard

des Chrétiens qui se refusaient à reconnaître leurs dieux.

Je dis donc que nous voyons nos aïeux aller furtivement implorer, non seulement Teutatès, mais les autres dieux vengeurs dont Tarann (tonnerre), Hésus (le guerrier) et Belen (l'énergie).

Regardons-les, ces braves aïeux, jugulés par les Romains, venir en silence se recueillir, gui sacré en main, autour de leur autel. Le plus ancien druide (Saronide) exalte les fidèles par des prières belliqueuses. C'était d'ailleurs le propre de l'ensemble des peuplades gauloises asservies, mais, pour leur orgueil racial, in-

vaincues.

Le Saronide est à l'autel, entouré d'eubages et de prêtresses.

Ils sont tous en robe blanche. Il leur arrivait avant l'emprise des Romains de sacrifier des prisonniers tenus en esclavage. Les dieux gaulois ayant été identifiés par Rome en les muant dans les siens, les sacrifices d'esclaves n'étaient plus possibles, aussi sacrifiera- t-on simplement un jeune taureau blanc. L'assistance a revêtu ses beaux atours et porte uniformément la saie.

Le Saronide est allé dans la forêt, avec ses aides, cueillir avec la faucille rituelle le gui sacré à disposer sur l'autel. Nous sommes à la sixième nuit de la nouvelle lune, après le solstice d'hiver. L'instant est solennel et il faut agir sans donner l'éveil à l'occupant militaire qui ne tolère, sous peine de mort, que ses dieux.

Entendons enfin ce que le druide dira à son entourage : LE DRUIDE (Saronide)

Frères, la voix d'Hésus, notre dieu tutélaire, Fait retentir l'écho de sa juste colère.

Vos muscles affaiblis, vos bras sans javelots Rassurent l'ennemi dans l'ardeur des complots. (1)

(1) Les édits des Empereurs Romains, notamment Claude et Néron, faisaient torturer, au même titre que les premiers Chrétiens, les résistants à leurs dieux.

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LES GUERRIERS (ensemble)

Hésus, dieu des Gaulois, Hésus, dieu de la guerre, Veuille a p p a r a î t r e , dieu s a u v e u r .

Viens p r o p a g e r la force, ô, virile c l a m e u r ; Rends à tes fils aimés l e u r f o r c e légendaire.

Prélude a u x c o m b a t s p é r i l l e u x Q u i f e r o n t c o u r b e r l'orgueilleux.

Des h a c h e s et q u e l q u e s javelots é c h a p p é s à la surveillance des o c c u p a n t s s o n t levés a u b o u t des b r a s e n signe d ' a c q u i e s c e m e n t .

L'EUBAGE (prêtre assistant d u Saronide) Q u e T a r a n n , le v e n g e u r , r a s s e m b l e ses nuées, Q u e sa f u r e u r t o n n a n t e , a u plus s o m b r e des cieux,

C o u v r e de son éclat les v o i x p r o s t i t u é e s Des faibles e n ces lieux.

Et voici, à son t o u r , la prêtresse, gui e n m a i n : LA PRÊTRESSE, f a r o u c h e

J'ai vu le signe, a u x c i e u x , des f u t u r e s r e v a n c h e s . Oui, j'ai v u q u e sur n o u s le dieu Belen se p e n c h e .

Donc, s a c h e z qu'il v o u s dit D ' ê t r e hostile a u x édits !

L'EuBAGE, a n i m a n t le c o u r a g e , la m a i n s u r le d o l m e n . P o u r q u o i n ' a v e z - v o u s plus l ' h o r r e u r d ' u n e tutelle, Q u a n d de justes r a n c œ u r s a v i v e n t t o u t rebelle ? Nos frères q u ' o n t f a u c h é s le c r i m e et la prison,

Vaincus, m o i n s p a r le fer q u e p a r la t r a h i s o n , Ont, c e p e n d a n t , gravi les m u r s d ' u n Capitole.

Là, nos aînés o n t vu, quel g l o r i e u x s y m b o l e ! L'aigle se d é r o b e r a u glaive d e B r e n n u s

Et la v i c t o i r e fuir d e v a n t Labiénus.

Près de n o s c h e r s d o l m e n s , n o s prêtres, tel Tyrtée, O n t c h a n t é ce passé des Gaules respectées.

D ' u n f e r rouge, ce b r e n n , a u x h a l t e s des c o m b a t s , C o u v r i t d ' u n coq a r d e n t les f r o n t s r o m a i n s bien bas.

En vain, R o m e c a c h a d ' u n e c o u c h e d'argile Ces s t i g m a t e s d u feu. L ' e m p r e i n t e indélébile

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Resta, dans leur histoire, un rappel à l'orgueil Parmi les lauriers fanés dans la sombreur des deuils.

Ah ! Guerriers, votre haine en face des outrages N'a pas comme autrefois l'image des orages.

L'ASSISTANCE, levant ses armes Sus ! Sus ! à l'ennemi.

LE SARONIDE Bien ! que ce taureau blanc

Soit offert à nos dieux en dédiant son sang.

Le sacrifice a alors lieu. Le sang est recueilli dans une grande jarre. L'assistance passe devant l'autel pour le boire encore fumant. Une branche de gui est jetée sur le dolmen par chacun, en prêtant serment aux dieux de leur obéir. Voilà comment nos aïeux Calètes observaient leurs rites qui formaient en quelque sorte le déroulement d'une communion, toutefois un peu belli- queuse.

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