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Situation économique et sanitaire avec la pandémie de coronavirus dans l Océan Indien au 5 mars 2021 (n 50) Madagascar

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Situation économique et sanitaire avec la pandémie de coronavirus dans l’Océan Indien au 5 mars 2021 (n°50)

Madagascar

Reprise des vols de rapatriement vers l’extérieur

Mardi 2 mars 2021

Alors que la Covid-19 regagne du terrain à La Réunion et en France métropolitaine, trois vols de rapatriement à destination de l’île sœur en partance d’Antananarivo ont été annoncés par l’ambassade de France à Madagascar pour ce mois de mars. Le premier aura lieu le lundi 8 mars, le deuxième est fixé le vendredi 19 mars et le troisième est indiqué pour le 31 mars. Ils seront tous opérés par la compagnie aérienne malgache, Air Madagascar, sous certaines conditions sanitaires et sous réserve de l’autorisation de l’Aviation civile de Madagascar.

Les conditions d’éligibilité pour ces vols, sur le plan administratif, sont strictes et leur application serait

particulièrement surveillée par le préfet de La Réunion, Jacques Billant, selon des sources concordantes. Il faudra être en effet ressortissants français, conjoints français, étudiants ayant un justificatif d’inscription aux études ou citoyens ayant un justificatif de résidence principale à La Réunion pour pouvoir en profiter. Les ressortissants des autres pays, titulaires de passeport valide, d’un titre de séjour ou de visa long séjour à La Réunion ou à Mayotte peuvent également prendre ces vols.

Sur le plan sanitaire, le respect des critères s’annonce être strict. Test PCR négatif réalisé 72h avant le vol, justificatif du

« motif impérieux du déplacement », un formulaire de l’Agence régionale de Santé (ARS) de La Réunion seront exigées. Les passagers seront soumis à une septaine de précaution et à un test 7 jours après son arrivée à destination.

L’ambassade de France à Madagascar, précise dans un communiqué relatif à l’organisation de ces vols de rapatriement que « la compagnie française poursuivra ses vols de retour spéciaux vers la France, dans toute la mesure du possible à raison d’un vol par semaine, sous réserve de l’autorisation expresse des autorités malgaches. Les appareils qui arrivent à vide continueront en effet d’être soumis à une autorisation préalable systématique au coup par coup ».

Il y a deux semaines, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées pour réclamer la fermeture de l’aéroport de Saint-Denis face au rebond épidémique du coronavirus sur l’île. Pour l’instant, le préfet de ce département d’outre-mer de la France n’a pas donné une suite favorable à la requête de ces citoyens mécontents.

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Ile de la Réunion

Couvre-feu avancé à 18 heures : ce qu’en pensent les Réunionnais

3 mars 2021

Le couperet est tombé hier en fin d’après-midi, le préfet a confirmé ce que révélait Clicanoo quelques heures auparavant : dès vendredi, le couvre-feu est avancé à 18 heures pour l’ensemble de l’île. Cette mesure permettrait d’éviter une nouvelle dégradation de la situation sanitaire pendant les vacances scolaires. Forcément, ça fait causer, au marché du Chaudron ce matin, les avis sur la question divergent.

Chaleur de plomb ce matin au marché du Chaudron, ce n’est pas la foule des grands jours mais quand on tend un peu l’oreille, le couvre-feu est au centre des conversations. Beaucoup de Réunionnais s’y attendaient, cependant, la mesure est diversement accueillie.

Pour la plupart des forains, un couvre-feu à 18 heures, cela ne change pas beaucoup la donne. « Je travaille beaucoup et souvent dès l’aube donc à 18 heures, je suis rentrée et je me repose » explique une commerçante. Même son de cloche quelques étals plus loin « à 18 heures, je suis dans mon champ, agriculteur c’est un travail prenant, on va rarement boire des verres ou au restaurant donc 22 heures, 18 heures, c’est du pareil au même » explique un maraîcher.

C’est plutôt côté clients que les avis sont différents. Le fameux « donc ça veut dire le Covid ne circule pas la journée, il ne faut faire attention que la nuit ? » un brin provocant revient souvent. Des Réunionnais qui trouvent la mesure injustifiée et qui pensent que ce n’est que de la poudre aux yeux.

Certains s’inquiètent des répercussions que cela pourrait avoir au sein de la population, la semaine dernière, après que le préfet ait étendu le couvre-feu à 22 heures à l’ensemble de l’île, quelques échauffourées ont éclaté ici et là. Les auteurs : des jeunes opposés au couvre-feu.

Certaines personnes restent cependant persuadées que cela pourrait freiner la propagation du virus, « mieux vaut prévenir que guérir » souffle un père de famille qui fait ses emplettes avec ses trois enfants. C’est justement dans cette optique que les autorités sanitaires ont abaissé l’horaire du couvre-feu.

À l’approche des vacances scolaires, le préfet a frappé fort car en novembre dernier, en quatre semaines, l’effet vacances avait produit un doublement du taux d’incidence. C’est cela que veulent éviter les autorités, surtout qu’en novembre, le virus sud-africain, plus contagieux que la souche originale, ne circulait pas sur notre île.

Jacques Billant a affirmé avoir conscience des conséquences de la mesure sur le quotidien des Réunionnais « nous sacrifierons le mois de mars pour retrouver au plus vite, des jours plus heureux et plus libres. Nous devons tenir ensemble” a-t-il dit. Une mesure drastique qui représente la dernière étape avant le confinement généralisé

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Évacuations sanitaires vers la métropole : le premier vol dès ce jeudi soir

3 mars 2021

Hier, la directrice de l’Agence régionale de santé et le préfet ont annoncé le transfert de quatre patients Covid+ de La Réunion vers la métropole.

“Une première mondiale” a insisté Jacques Billant. Martine Ladoucette a rappelé les contraintes d’une telle opération

“cette opération ne va pas de soi ni sur un plan technique ni sur un plan médical pour les personnes transférées”, la directrice de l’ARS a également rappelé “cette opération doit être conçue comme incontournable, en cas de besoin absolu et comme un ultime recours qu’il nous convient de pouvoir éviter le plus possible”.

Le premier vol sanitaire vers l’hexagone aura lieu dès jeudi soir, il sera assuré par la compagnie Air Austral. Le

communiqué ci-dessous. Dans un contexte de crise épidémique liée à la Covid 19, la compagnie Air Austral se tient aux côtés de l’Etat et mobilise ses équipes pour rechercher toutes les solutions et apporter en solidarité sa contribution.

Sous le contrôle de la DSAC OI, l’ARS et de SAMU, la compagnie s’est positionnée afin d’étudier la faisabilité technique, opérationnelle et réglementaire, d’effectuer au moyen de ses Boeings 787-8 des vols dédiés exclusivement à des évacuations sanitaires Long courrier et ce afin d’aider au désengorgement des services de santé de l’île de La Réunion et de Mayotte.

Après obtention des agréments techniques et réglementaires requis pour une telle opération, encore inédite, Air Austral se voit aujourd’hui confier les vols d’Evacuation Sanitaires (EVASAN), opérés dans le cadre d’affrètements.

Une opération complexe qui nécessite un savoir-faire spécifique que la compagnie a développé en collaboration avec les autorités sanitaires et l’Aviation Civile, s’agissant d’une part, de la mise en place opérationnelle et réglementaire de l’installation des civières et du matériel médical, et d’autre part, de l’élaboration des protocoles, qui seront appliqués à bord, de protection des équipages, du personnel soignant et des patients présents à bord de l’appareil.

La compagnie est ainsi prête à effectuer un premier vol programmé, à ce stade, pour le jeudi 4 mars dans la

soirée, permettant le transport de 4 civières entre La Réunion et l’Aéroport de Paris CDG. Air Austral a d’ores et déjà permis le transport de l’équipe dédiée composée de 15 personnes (secouristes et personnel de santé), ainsi que 800kgs de matériel médical, arrivés sur l’île de la Réunion ce mercredi 3 mars 2021.

Covid : Le Préfet appelle à sacrifier le mois de mars

Jacques Billant a annoncé ce mardi un abaissement du couvre-feu à 18 heures à partir de la fin de la semaine. Cette décision intervient alors que la situation sanitaire se stabilise mais que les autorités craignent un nouvel emballement de l'épidémie de Coronavirus pendant les vacances scolaires.

3 mars 2021

Le Préfet de La Réunion a pris de nouvelles mesures restrictives comme chaque semaine depuis un mois alors que la circulation du Coronavirus a repris de façon active à la rentrée scolaire début 2021. Mais alors que la situation semble se stabiliser, les autorités craignent une nouvelle flambée de l'épidémie pendant les vacances scolaires après avoir obtenu des projections réalisées au niveau national.

Jacques Billant a donc décidé de mettre en place un couvre-feu de 18 heures à 5 heures du matin à partir de ce vendredi 5 mars pour une durée de deux à trois semaines.

Le taux d'incidence s'est stabilisé pour la deuxième semaine d'affilée autour de 100 cas pour 100.000 habitants. Il s'agit là du seuil du couvre-feu à 22 heures. Mais le Préfet a annoncé mardi vouloir changer de stratégie : "Nous ne pouvons exclure une dégradation de la situation sanitaire, il faut tout faire pour l'éviter. Nous avons décidé de faire évoluer

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notre dispositif de gestion de crise."

C'est donc pour éviter que les vacances scolaires ne provoquent une augmentation exponentielle des nouveaux cas de Coronavirus que le couvre-feu a été abaissé. D'autant plus que le variant sud-africain, devenu majoritaire à La Réunion, est réputé plus contagieux. Jacques Billant appelle donc à sacrifier le mois de mars pour empêcher une saturation hospitalière et une flambée épidémique. "Ces nouvelles restrictions n'auront pas, je l'espère, à se poursuivre au-delà des 2 à 3 semaines. Nous sacrifierons ainsi le mois de mars, pour retrouver au plus vite des jours plus heureux et plus libres. Nous devons donc tenir et tenir ensemble."

Refus des motifs impérieux : Sébastien LECORNU présente ses excuses L

e député Jean-Hugues RATENON a, hier, interpellé le ministre des Outre-mer sur l’application des motifs impérieux et "l’excès de zèle de l’administration" de les refuser.

3 mars 2021

Dans l’hémicycle du palais Bourbon, Jean-Hugues Ratenon a, hier, pris la parole pour demander la révision des motifs impérieux des déplacements des Ultramarins vers les départements et territoires d’Outre-mer.

"Les refus des motifs impérieux ne répondent pas au principe élémentaire d’humanité mais plus grave nous devons demander pour organiser notre vie privée", a lancé le député Insoumis. L’élu a pris l’exemple d’un Réunionnais empêché de rentrer pour l’enterrement de sa grand-mère.

Des instructions ont été données "pour faire preuve de discernement dans l’application de ces motifs impérieux", lui a répondu le ministre des Outre-mer. "S’il y a eu des cas qui n’ont été pas correctement appliqués je présente mes excuses à nos concitoyens. Je pense qu’il faut le dire aussi simplement que cela sans chercher la polémique", a ajouté Sébastien Lecornu.

La saturation des hôpitaux est proche et l'inquiétude des populations est grande

4 mars 2021

La députée Karine Lebon interpelle Olivier Véran

Monsieur le Premier ministre, depuis le début de l'épidémie de covid-19, la solidarité sanitaire a parfaitement fonctionné entre La Réunion et Mayotte. Pour le seul mois de février, près de soixante malades mahorais ont été transférés dans les hôpitaux réunionnais. Le dispositif d'évacuation atteint toutefois ses limites du fait de la circulation très active du variant sud-africain à Mayotte, où le confinement est d'ailleurs total depuis plusieurs semaines, mais aussi en raison d'une dégradation sensible du taux d'incidence à la Réunion où le préfet vient à l'instant de durcir le couvre- feu.

Désormais, les hôpitaux réunionnais sont eux aussi sous tension. Le taux d’occupation des services de réanimation atteint 90 % : toutes les capacités sont mobilisées et les 122 lits sont insuffisants malgré la déprogrammation des interventions non urgentes et la fermeture des blocs opératoires. La situation est critique et les timides débuts de la campagne de vaccination dans les territoires d’outremer ne compensent pas la faiblesse du nombre de lits de réanimation, dont le taux pour 10 000 habitants est deux à trois fois inférieur à la moyenne nationale.

La saturation est si proche et l’inquiétude des populations si grande qu’un véritable pont aérien sanitaire entre La Réunion et l’Hexagone est programmé. Inédites, ces évacuations sanitaires ne seraient pas sans risques pour les malades qui devront supporter onze longues heures de vol. Nous sommes nombreux à demander que cette nouvelle épreuve soit épargnée aux malades et à leurs familles grâce au renforcement des moyens humains et matériels sur place. Autrement dit, il nous faudrait augmenter les renforts des équipes sanitaires, dont certains sont déjà arrivés, et les compléter par des structures hospitalières de crise comme les navires-hôpitaux ou les ESCRIM – éléments de sécurité civile rapide d’intervention médicale.

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Ile Maurice

Covid-19 : un nouveau cas importé détecté aujourd’hui

3 mars 2021

Un nouveau cas – importé – de Covid-19 a été détecté dans un centre de quarantaine en ce mercredi 3 mars.

Selon un communiqué émis par le ministère de la Santé, il s’agit d’une femme de 30 ans, en provenance de France.

L’état de santé de la patiente, qui a été admis dans un centre de traitement, est jugé stable.

Maurice a enregistré à ce jour 620 cas de Covid-19, pour 10 décès. Le nombre de cas actifs est actuellement de 21 alors que 1,483 personnes sont en ce moment en quarantaine.

Ouverture des frontières : pas avant juillet ?

1er mars 2020

Il faudra encore prendre son mal en patience. En tout cas, en ce qui concerne la réouverture des frontières. Lors d’une conférence de presse, hier au Prime Minister’s Office (PMO), le docteur Zouberr Joomaye a précisé qu’il faudra attendre que 60 % de la population aient été vaccinés pour atteindre ce que l’on appelle l’immunité collective. Il espère que cet objectif sera atteint d’ici juillet 2021. Ce qui laisse à penser que la réouverture des frontières pourrait alors être envisagée.

En attendant, dès demain, la campagne nationale de vaccination débute. «Notre objectif est de vacciner 11 000 personnes par jour. Mais il faut que l’engouement soit là. Le Conseil des ministres a décidé d’élargir cette campagne de vaccination non seulement aux personnes âgées de 60 ans et plus mais aussi aux personnes souffrant de maladies

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chroniques comme le diabète, les troubles respiratoires, le cancer ou encore l’insuffisance rénale, entre autres» a déclaré Zouberr Joomaye.

Ce dernier avoue que certaines personnes ont ressenti quelques effets indésirables après s’être fait vacciner. Comme de la fièvre, des douleurs ou de la diarrhée. «Mais le plus important est que grâce au vaccin, la transmission au sein de la population ne sera pas d’actualité. Aussi, je vous demande d’aider ceux qui opèrent dans le secteur touristique. En vous faisant vacciner, vous montrez votre solidarité envers eux.» En ce qui concerne la quarantaine et ceux déjà vaccinés à l’étranger, le protocole reste le même pour l’instant. «Nous allons travaillé sur de nouveaux protocoles mais seulement une fois que notre objectif sera atteint. Ceux qui sont déjà vaccinés sauront quelles sont les mesures sanitaires qu’ils devront respecter.»

De son côté, le docteur Catherine Gaud a fait l’éloge du vaccin AstraZeneca qui, selon des études, commence à faire ses preuves. «Le vaccin est gratuit à Maurice. Donc, nous espérons que la population se fera vacciner. Certes, il n’est pas obligatoire, mais recommandé. Et on espère que la crainte que les personnes avaient au début s’estompe car plus de 200 millions de personnes dans le monde se sont déjà fait vacciner.»

Qui plus est, Zouberr Joomaye a demandé aux personnalités de l’île, aux sportifs, aux «influenceurs», notamment, d’encourager les Mauriciens à se faire vacciner. Et les ministres donneront-ils l’exemple ? «Ce n’est qu’une question de temps…»

Covid-19 à Maurice : un objectif de 11 000 personnes vaccinées par jour

L’objectif est de vacciner 60% de la population

Lors d’une conférence de presse, samedi 27 février, Dr Catherine Gaud et du Dr Zouberr Joomaye, membres du Comité National de Communication sur la Covid-19 ont parlé de la vaccination à l’île Maurice. Pour lutter contre la propagation de la maladie, l’objectif est de vacciner 60% de la population d’ici à juillet, soit 11 000 personnes par jour, a précisé Dr Z. Joomaye.

Defimédia.info rappelle que la campagne a commencé le 26 janvier dernier sur l’archipel. Elle va continuer avec la vaccination des personnes de plus de 60 ans et celles souffrant de maladies chroniques, lundi 1er mars. La seconde dose doit être injectée entre 28 jours et trois mois après la première.

Effets secondaires ?

Dr Zouberr Joomaye a indiqué que les effets secondaires du vaccin contre le coronavirus sont communs à d’autres vaccins. "Il n’y a pas eu d’effets indésirables importants à Maurice", a-t-il rassuré en précisant que le gouvernement met les moyens en place mais la participation de la population est aussi très utile. Il a aussi rassuré que ce vaccin est efficace et l’immunité collective brisera la chaîne de transmission.

Selon le Dr Catherine Gaud, le vaccin AstraZeneca est aussi efficace pour limiter la transmission et contre les formes graves et aucune réaction allergique grave n’a été constatée. Elle a aussi expliqué qu’il n’y a aucun risque d’attraper la Covid-19 à travers le vaccin, puisqu’on n’injecte pas le virus, mais une partie de son code génétique. "La seule contre- indication est d’avoir fait une allergie sévère à un vaccin", a-t-elle confié.

Ils ont encouragé la population

"Nous lançons un appel à la population de se faire vacciner pour soi et pour les autres, car il y a toujours un risque", a prévenu Dr Zouberr Joomaye. Effectivement, il a raconté s’être isolé après avoir été en contact avec quelqu’un qui est passé au travers du filet. "Le vaccin n’est pas obligatoire mais il est fortement recommandé", a-t-il exhorté.

Le médecin a, par ailleurs, lancé un appel aux personnes qui ont de l’influence comme les leaders politiques, les religieux et les journalistes, de se faire vacciner s’ils sont éligibles. Il a confié qu’il n’y a pas d’inquiétude en matière d’approvisionnement et de ressources.

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Ile de Mayotte

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mars 2021

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Le plan de relance européen « REACT European Union » arrive à Mayotte avec une enveloppe de 134 millions d’euros

Il s’appelle REACT European Union, c’est le nom du plan de relance mis en place par l’UE en fin d’année dernière pour accompagner et relancer les économies des pays de l’union. Ce plan était en partie financé par Bruxelles par un emprunt, le premier du genre pour l’institution. Mayotte n’est pas en reste puisque le département est doté d’une enveloppe de 134 millions d’euros. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin.

Le principe de ces fonds, c’est qu’ils doivent servir à relancer l’économie et être dépensés par les lauréats avant fin 2022. Ce sont donc des projets dont les bénéfices sont visibles rapidement. La Préfecture de Mayotte, qui est l’autorité de gestion des fonds européens sur l’île, lance donc le premier appel d’offre du plan de relance à destination des entreprises.

Celles qui seront retenues pourront espérer voir leur projet financé jusqu’à 70% : « un financement très important, d’habitude on se situe plutôt aux alentours de 30% », précise Maxime Ahrweiller du Secrétariat Général des Affaires Régionales (SGAR) de Mayotte. L’appel à projets est ouvert jusqu’à la fin de l’année 2021, « il s’arrêtera avant si nous avons épuisé la dotation ». La spécialiste des financements européen le souligne « si les projets sont nombreux et de qualité, nous augmenterons l’enveloppe ».

Les entreprises peuvent donc dès à présent déposer leur dossier à condition que ceux-ci répondent aux critères d’éligibilité. Le budget du projet doit être supérieur à 100 000€, le secteur d’activité importe peu pour autant que le projet permette de contribuer « à l’augmentation quantitative et qualitative de services et produits ». Les financements seront accordés à des projets dans le domaine de l’économie numérique ou encore permettant de développer l’offre de soins. Les entreprises ayant pour ambition de produire des biens et des services de base sur le département sont également appelés à concourir. De plus, les projets permettant de réduire les impacts environnementaux des activités sont également dans le scope de l’appel à projet. Il est vrai qu’à Mayotte il y a sur ce point des marges de progrès très significatives.

Au-delà de cet appel à projet destiné aux entreprises, les 134 millions seront aussi destinés à équiper les établissements scolaires en outil numérique et multimédia, c’est un besoin pour développer les compétences des plus jeunes d’entre nous mais aussi en période de crise sanitaire, être équipé est le moyen de garder le lien et de créer les conditions de la continuité pédagogique.

Le plan de relance européen permettra aussi de financer les investissements du port dans le cadre du projet gazier et de financer des projets de formation spécifique pour améliorer la compétitivité des entreprises. Si Mayotte est retenu pour devenir la base arrière du projet gazier, les sommes permettront de mettre en place les formations pour les soudeurs puisque l’on sait qu’une partie de l’assemblage des éléments de futur pipeline se feront à terre directement depuis la base arrière avant d’être acheminés depuis le port vers les plateformes. Ainsi, tout se prépare pour pouvoir répondre présent le jour où Mayotte sera officiellement sélectionné.

Le retour à Mayotte de Maxime Arhweiller sur le pilotage des fonds européens est une excellente nouvelle pour le département, c’est sous son impulsion que le premier PO a pu voir son taux de consommation monter en flèche.

Comme elle l’explique, le travail partenarial entre les porteurs de projet et les services du SGAR est permanent, il permet à l’autorité de gestion de connaître les besoins de financement des acteurs du département pour orienter les appels à projet et créer les conditions de dépenser les fonds.

En plus du plan de relance, les porteurs de projet sont encore sur les lignes du premier programme opérationnel 2014- 2020 et pourront aussi émarger sur le programme opérationnel 2021-2027. Il y a de l’argent à Mayotte pour peu d’avoir des idées, des capacités pour rédiger et suivre un dossier européen et un bon directeur financier car les fonds européens interviennent en remboursement de dépenses déjà effectuées.

Pour cet appel à projet du plan de relance destiné aux entreprises, toutes les informations sont disponibles sur le site internet de « l’Europe s’engage à Mayotte » : http://www.europe-a-mayotte.fr (rubrique « j’ai un projet » ; sous rubrique « bénéficier des fonds ») ou en retrait à la Préfecture de Mayotte (Secrétariat Général pour les Affaires Régionales, Pôle Affaires Européennes, BP 676 – 97 600 Mamoudzou, aux horaires d’ouverture au public : du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30 et de 14h à 15h45). L’appel à projet est disponible derrière le lien suivant : leurope-sengage- a-mayotte@mayotte.gouv.fr.

Anne Constance Onghéna pour France Mayotte Matin

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Union des Comores

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Seychelles

Alors que les Seychelles assouplissent les règles liées au COVID-19 : les restaurants peuvent rouvrir et le couvre-feu est assoupli

1er mars 2021

Dr. Gedeon a déclaré que les restaurants et les restaurants-minute n'accepteraient pas les clients sans rendez-vous et que les gens devront réserver à l'avance.

Les restaurants aux Seychelles pourront rouvrir selon les directives strictes de l'autorité de la santé publique, tandis que le couvre-feu sera repoussé de deux heures pour 22 heures, a déclaré lundi le commissaire à la santé publique.

Les salles de sport et les spas pourront également rouvrir, mais uniquement pour les clients qui prennent rendez-vous à l'avance. Les magasins fermeront toujours à 18 h, mais peuvent désormais rester ouverts jusqu'à 18 h le week-end au lieu de fermer à 15 h comme c'était le cas auparavant.

Malgré les directives assouplies, les écoles resteront fermées au moins jusqu'au milieu ou à la fin du mois. Les casinos, les bars autonomes et les discothèques resteront également fermés pour le moment. Les événements sportifs, les événements publics, les rassemblements de groupe à l'intérieur comme à l'extérieur et les services religieux à l'exception des funérailles ne sont toujours pas autorisés.

L'assouplissement de certaines restrictions intervient à un moment où 35% de la population adulte a pris les deux doses de vaccin COVID-19, mais les responsables ont déclaré que les restrictions ne pouvaient pas être complètement supprimées car le taux d'infection était encore trop élevé. « Les restaurants et les magasins d'alimentation peuvent rouvrir une fois qu'ils ont été réévalués. Il existe déjà des critères établis et partagés par le biais de la SCCI (chambres de commerce et d'industrie des Seychelles) avec lesquelles nous avons travaillé en étroite collaboration », a expliqué le commissaire à la santé, Jude Gedeon, peu après une réunion du comité COVID-19 présidée par le président Wavel Ramkalawan.

Dr. Gedeon a ajouté que les restaurants suivent le même processus que celui utilisé pour les magasins de vente au détail.

Ces établissements n'auront le feu vert pour rouvrir qu'après que les agents de santé publique auront effectué des visites sur place et approuvé ces établissements. Selon Dr. Gedeon, les restaurants et restaurants-minute n'accepteront pas les clients sans rendez-vous. « Vous devrez faire une réservation à l'avance. Les bars du restaurant peuvent rester ouverts mais ne seront utilisés que pour les clients utilisant le restaurant », a expliqué Dr. Gedeon.

Les salles de sport et fitness rouvriront également, mais seul un certain nombre de personnes pourront les utiliser à un moment donné. Seuls les membres seront autorisés à les utiliser et les gens devront appeler avant et réserver pour un créneau. Les spas et instituts de beauté peuvent également rouvrir, mais uniquement sur rendez-vous.

Dr. Gedeon a déclaré que l'autorité sanitaire travaillait en étroite collaboration avec le ministère de l'Éducation pour planifier la réouverture des écoles. Certaines écoles postsecondaires devraient ouvrir d'ici la mi-mars. « Ils peuvent proposer leur calendrier de réouverture scolaire, mais nous savons que certains secteurs font leur pré-planification. Pour ce qui est du primaire et du secondaire, le ministère travaille sur leurs plans de réouverture mais ce sera probablement vers la fin du mois de mars », a expliqué Dr. Gedeon.

Le commissaire à la santé publique a ajouté que les lignes directrices et les procédures opérationnelles permanentes déjà en place seront respectées. Dr. Gedeon a ajouté que le ministère faisait également un exercice pour connaître la

couverture des vaccinations parmi le personnel scolaire, et a déclaré que l'objectif était de faire vacciner au moins 70 pour cent du personnel.

À ce jour, 2 188 cas de COVID-19 ont été enregistrés aux Seychelles - 115 îles de l'océan Indien occidental ; 2365 ont récupéré depuis, 312 sont des cas actifs et 11 personnes sont décédées du virus.

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Un nouveau service de fret appartenant à une Seychelloise débutera le 6 mars

3 mars 2021

EAST (Euro African Star Transport) Services cargo est la propriété de la Seychelloise Carol Nalletamby. Mme. Nalletamby, a vécu en Europe. (EAST Services)

Une nouvelle société appartenant à une Seychelloise, EAST Services, transportera des marchandises à destination et en provenance des Seychelles à partir du 6 mars, a annoncé la société.

La première cargaison sera acheminée vers la nation insulaire depuis Istanbul, en Turquie, mais EAST Services peut transporter des marchandises dans le monde entier.

EAST (Euro African Star Transport) Services cargo appartient à une Seychelloise Carol Nalletamby.

En Europe, Mme. Nalletamby dirigeait une société d'import / export qui importait des produits aux Seychelles depuis plus de trois ans. Le premier vol, un Airbus A330 passager et cargo, atterrira sur l'île principale de Mahé samedi matin.

"Cet avion particulier est sur une période d'essai de six semaines pour vérifier son adéquation aux besoins de fret et aux exportations de poisson des Seychelles, après quoi une décision sur la taille de l'avion appropriée sera prise pour une période à plus long terme", a expliqué Mme. Nalletamby.

Selon Mme. Nalletamby, l'avion a été affrété auprès d'une compagnie aérienne bien connue, conformément à la demande d'EAST Cargo pour répondre aux besoins du marché des Seychelles. "L'avion peut transporter jusqu'à 35 tonnes de fret dans la soute et le pont principal combinés. EAST cargo s'attend à un tonnage entrant de 24 tonnes et un tonnage sortant estimé à 16 tonnes", a-t-elle expliqué.

C'est une bonne nouvelle pour les Seychelles, car le COVID-19 a nui à la livraison de fret, le nombre de vols vers l'archipel de 115 îles de l'océan Indien occidental ayant considérablement diminué.

L'année dernière, une autre société locale, Seychelles International Airways, a annoncé qu'elle commencerait ses opérations long-courriers avec un premier vol vers la nation insulaire le 10 septembre pour les passagers et le cargo.

Le premier vol qui devait être opéré par un Airbus A340-600, devait transporter 30 tonnes de fret. Malheureusement, cette entreprise ne s'est pas concrétisée.

Mme. Nalletamby, qui vivait en Europe, est revenue dans les îles il y a cinq mois pour participer au lancement de la Seychelles International Airways (SIA), dont elle est actionnaire.

Jean Claude Hoaureau de Fishtech a déclaré que les nouveaux services offriront aux entreprises exportant du poisson plus d'options, car c'était un défi. "Les tarifs proposés par la société seront le facteur décisif, car pour le moment, le fret aérien est très cher. Si la nouvelle société nous propose un tarif compétitif, nous pourrons travailler avec. Pour le moment, Air Seychelles n'offre pas de fret vers l’extérieur », a déclaré M. Hoareau à la SNA mercredi.

M. Hoareau a ajouté que pour une entreprise qui exporte du poisson, faire des bénéfices revient à exporter plus d'une tonne, car tout ce qui se trouve en dessous entraînera des pertes.

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Afrique et Océan Indien

Afrique(s) contrastée(s) contre Covid-19

CONSTAT. Plus impactée économiquement que sanitairement, l’Afrique doit construire son intégration avec une représentativité politique sujette à caution.

25 février 2021

Face au Covid-19, le bilan actuel de l'Afrique est contrasté, sanitairement et économiquement. Par Patrice Fonlladosa On aurait tort de sous-estimer le dernier rapport de la Fondation Mo Ibrahim sur la gouvernance qui a été publié en décembre dernier et qui fait état du recul – une première édifiante ! – de la gouvernance en Afrique(s) pour la première fois depuis plus de dix ans. Cette alerte a toutes les raisons d'éveiller notre inquiétude. Et d'abord pour les Africains eux-mêmes. En contrepoint, les rendez-vous électoraux de 2020 dans une douzaine de pays du continent ont vu l'an dernier la reconduite de presque tous les chefs d'État pour de nouveaux mandats, avec parfois quelques contorsions constitutionnelles permettant de prolonger encore et encore la conduite du pouvoir par les mêmes. Au continent durablement le plus jeune du monde correspond une classe dirigeante la plus âgée de la planète : est-ce bien raisonnable ?

Pour Patrice Fonlladosa, la pandémie de Covid-19 n'a pas altéré la volonté de l'Afrique de se construire un avenir.

© DR

Le processus de représentativité questionné

En 2021 se sont tenues et vont se tenir de nouvelles échéances électorales dans des pays dont l'âge médian oscille entre 24 et 15 ans. (…) or certains de ceux qui se disputent les mandats ont largement plus 73 ans. La séniorité n'est pas une barrière car on ne peut pas faire un procès ridicule à l'âge. Pour autant, ce « grand écart »

générationnel questionne profondément le processus démocratique et de représentativité. Et ce n'est pas anodin, car ce ne sera pas sans conséquence sur les prochains mandats, dans 4, 6 ou 7 ans pour peu que ceux en cours ou à venir à très court terme puissent aller sereinement à leur terme.

Un coup sanitaire et surtout un désastre économique

Pour l'heure, il n'y a pas vraiment de désastre sanitaire direct lié au Covid-19 en Afrique(s), où on dénombre moins de 96 241 morts depuis le début de la pandémie là où, au niveau mondial, on en compte 2 497 814 au 25 février 2021. Cela dit, on ressent fortement l'effet du ralentissement économique et plusieurs observateurs et institutions, dont l'OCDE, la Banque mondiale, l'AFD et autres, pointent le danger d'une très forte progression de la pauvreté. Là où déjà 40 % de la population vit sous la condition « d'extrême pauvreté », c'est-à-dire avec moins de 1,70 euro par jour, ce sont 40 pays qui sont entrés en récession dans les 14 derniers mois et près de 50 millions de personnes qui ont plongé. À titre d'exemple, il faut savoir que 90 % des Maliens vivent aujourd'hui avec moins de 2 euros par jour.

Un atout de taille : la zone de libre-échange continentale

Mais le continent se refuse au fatalisme et, après une hésitation légitime en juillet dernier, la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) a été rendue opérationnelle dès le 1er janvier 2021. C'est une excellente nouvelle qui concerne 55 pays et plus de 1,3 milliard de personnes. À l'instar de la Cedeao (Afrique de l'Ouest) qui a largement fait ses preuves, cette ouverture du marché intérieur peut faire de l'utilisation des

nouvelles technologies digitales un atout pour un développement de(s) (l')Afrique(s) qui n'aura rien à envier à ce qui se passe sur d'autres continents. Car rendre plus fluides et plus sûrs les échanges commerciaux, c'est accélérer l'émergence des entrepreneurs et stimuler un secteur privé pourvoyeur d'emplois productifs. Du renouveau démocratique aux espérances économiques, l'Afrique est en passe de se construire un avenir.

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3 mars 2021

Outre-mer : Bruxelles propose de renouveler le régime de l’octroi de mer La Commission européenne a adopté mercredi une proposition pour renouveler le cadre communautaire de l’octroi de mer, une taxe sur les produits importés spécifiques aux régions d’outre-mer françaises.

Cette proposition, très attendue par les collectivités, devra être validée par les États membres. Elle vise à renouveler jusqu’en 2027 ce régime fiscal spécifique à la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et la Réunion.

L’octroi de mer est une taxe vieille de plusieurs siècles sur les produits importés ou fabriqués dans les régions ultrapériphériques. Le régime en vigueur permet cependant d’accorder des exonérations ou des réductions «en faveur d’une liste limitée de produits fabriqués localement», rappelle la Commission dans son communiqué.

Il s’agit d’une fiscalité spécifique, car le droit de l’Union ne permet généralement pas d’appliquer des taxes différentes entre les produits locaux et ceux importés de métropole ou d’autres États membres. «Les mesures

annoncées aujourd’hui visent à continuer d’encourager l’activité économique et à maintenir la compétitivité des produits locaux dans ces régions», souligne Bruxelles dans un communiqué.

Souvent considérée comme responsable de la cherté de la vie, cette taxe est également la principale ressource financière des communes. Les collectivités françaises d’Outre-Mer ont écrit début février au Premier

ministre Jean Castex pour lui faire part de leur opposition à « toute modification » du cadre communautaire de l’octroi de mer.

La reconduction de ce régime fiscal pour la période 2015-2020 a déjà fait l’objet d’âpres négociations. Début 2020, l’État et les Régions ultrapériphériques ont engagé des discussions avec la Commission pour le

renouvellement pour sept ans de ce cadre.

Si elle est validée par les capitales, la nouvelle proposition, qui introduit « davantage de transparence dans

les critères de sélection des produits pouvant bénéficier d’une exonération ou d’une réduction», entrera en

vigueur en 2022. En attendant, le régime précédent sera prolongé, précise la Commission.

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REVUE DE PRESSE REGIONALE éditée par le Bureau du CARREFOUR de l’OCEAN INDIEN

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