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Situation économique et sanitaire avec la pandémie de coronavirus dans l Océan Indien au 18 décembre 2020 (n 40) Madagascar

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Situation économique et sanitaire avec la pandémie de coronavirus dans l’Océan Indien au 18 décembre 2020 (n°40)

Madagascar

Quatre décès dus au coronavirus entre le 4 et le 10 Décembre 2020 selon le bilan officiellement publié sur la chaîne de télévision nationale ce samedi 12 décembre

13 décembre 2020. Quatre décès dus au coronavirus entre le 4 et le 10 Décembre 2020 selon le bilan officiellement publié sur la chaîne de télévision nationale ce samedi 12 Décembre, portant à 259 le nombre de patients décédés de la Covid-19 à Madagascar depuis le début de l’épidémie.

114 nouveaux cas confirmés positifs au coronavirus sur la même date. Aucun détail n’est donné sur la répartition des cas. ; 65 patients sont annoncés guéris sur la période indiquée, 336 sont indiqués encore en traitement. 1093 tests ont été effectués.

Madagascar cumule 17587 cas depuis le début de l’épidémie précise le rapport publié par la TVM. Ces cas ont été détectés sur 96 565 tests effectués. 16992 patients ont déjà été guéris.

Le nombre total de cas cumulés rapporté par la TVM ne coïncide pas avec le nombre total de cas cumulés publié sur le site de l’Organisation mondiale de la santé qui rapporte un cumul de 17638 cas depuis le début de l’épidémie.

Le rapport publié le 9 Décembre par l’OMS rapporte 165 nouveaux cas et trois décès entre le 2 et le 9 Décembre 2020.

FISCALITE – des sandesune navigation

Une mesure qui devrait soulager les acteurs du secteur tourisme et les entreprises franches. Le gouvernement vient de leur octroyer un autre deadline pour la déclaration et le paiement de certains de leurs impôts. Ces deux secteurs fortement impactés par la pandémie de Covid-19 auront jusqu’au 15 du troisième mois après l’ouverture des frontières pour se soumettre à ces obligations.

Cette décision intervient alors que les acteurs du secteur tourisme venaient de demander l suspension du paiement des impôts, ou à tout le moins le report de leurs obligations fiscales. Ils avaient craint de devoir s’y soumettre alors que leurs activités n’ont toujours pas repris.

Les autres secteurs, notamment celui du transport, doivent, pour leur part passer à la caisse. Selon un

communiqué de la direction générale des impôts, l’échéance de déclaration et de paiement des impôts synthétiques et des impôts sur les revenus est fixée au 15 décembre pour les coopératives de transports urbains terrestres de personnes et de marchandise, Analamanga et Moramanga. Les opérateurs sur les transports national et régional, eux, ont encore jusqu’au 15 Janvier, soit le 15 du troisième mois suivant la reprise de leurs activités.

L’Aviation civile de Madagascar publie la liste des autorités de délivrance des autorisations d’entrée à Madagascar

14 décembre 2020

Les ressortissants malgaches et les étrangers résidant à Madagascar avec carte de résident valide n’ont plus besoin d’autorisation spécifique pour entrer sur le territoire malgache, du moins pour les cinq prochaines semaines. Alors que les frontières sont « temporairement » et « partiellement » ouvertes depuis le 12 Décembre jusqu’au 19 Janvier, les

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autorités malgaches allègent les procédures d’entrée à Madagascar, du moins pour ce qui concerne des documents à délivrer.

Dans un communiqué publié ce lundi, l’Aviation civile de Madagascar (ACM) les invite juste à « prendre contact avec une compagnie aérienne opérant sur Madagascar pour une réservation directe ». Selon ce communiqué, ils peuvent, soit prendre les compagnies aériennes qui effectuent des vols spéciaux sur Madagascar, comme Air

Madagascar, soit celles qui desservent Nosy Be par vols commerciaux, à l’instar de Air Austral, Ewa Air et Ethiopian Airlines.

Contrairement aux touristes qui n’ont pas non plus besoin d’autorisation pour venir sur l’île aux Parfums, les Malgaches et les résidents peuvent quitter Nosy Be et rejoindre la Grande Terre. Par ailleurs, et sauf changement, jusqu’au 19 Janvier, Air Madagascar prévoit environ une douzaine de vols en aller-retour entre Antananarivo-Paris et Paris- Antananarivo.

Les passagers qui sont mandatés par des organisations internationales, des organisations non gouvernementales ou encore des ambassades, pour leur part, doivent adresser leur demande d’autorisation auprès du ministère des Affaires étrangères. Quant aux passagers ayant statut d’hommes d’affaires, d’investisseurs et de travailleurs titulaires d’une autorisation de travail délivrée par le ministère en charge du Travail, leur demande d’autorisation d’entrée à Madagascar doit être adressée au ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

Les membres des familles des étrangers travaillant ou en mission à Madagascar doivent également demander des autorisations d’entrée sur le territoire malgache. Leurs demandes sont adressées au ministère dont relève le dossier de l’ayant-droit principal. Ainsi, dans le cadre d’un regroupement familial, les proches parents d’un investisseur doivent déposer leur demande auprès du ministère dont eselève l’investisseur, le Mica en d’autres termes.

Conjoncture économique : le taux de pauvreté atteint 77,4%

. Jeudi 17 décembre

L’économie malgache s’est contractée de 4,2% cette année. C’est ce que la Banque mondiale a indiqué dans sa dernière note de la conjoncture économique pour Madagascar. Elle estime ainsi que près de 1,4 million de personnes sont tombées sous le seuil de pauvreté (à 1,9 dollar par jour) cette année, ce qui porte le taux de pauvreté à 77,4%, son niveau le plus élevé depuis 2012.

L’intensité de la récession est comparable à celle de la crise politique de 2009. Elle s’est notamment manifestée par une forte baisse des recettes d’exportation et des investissements privés.

Les perturbations du commerce international et de l’activité domestique liées à la pandémie de Covid-19 sont les principales cause de cette récession. Au cours du premier semestre de l’année, 64% des ménages ont signalé une perte de revenus et 97% des entreprises une baisse de la demande de leurs produits et services. Un arrêt brutal de l’activité économique a entraîné une augmentation significative de l’extrême pauvreté, les populations vulnérables des zones urbaines étant particulièrement touchées.

L’effondrement des recettes fiscales, associé à la crise, et l’augmentation des dépenses publiques ont entraîné une aggravation du déficit budgétaire. Celui-ci a atteint 5,2% du produit intérieur brut (PIB) cette année. Les risques de surendettement ont augmenté ces derniers mois, mais malgré que le secteur financier ait été touché par l’augmentation des défauts de crédit, la solvabilité des banques reste généralement saine.

« En l’absence de réformes ambitieuses, la crise risque d’exacerber ces contraintes et de freiner durablement le développement du pays », souligne Marc Stocker, économiste principal à la Banque mondiale pour Madagascar et auteur du rapport. « Au-delà des répercussions de la crise, la croissance économique reste structurellement entravée par l’insuffisance du capital humain, la forte prévalence de l’informalité et de l’agriculture de subsistance, le manque et le mauvais entretien des infrastructures de connectivité, et la faiblesse de la gouvernance », avance-t-il.

Les prévisions ne sont pas encore bonnes pour l’année à venir. La Banque Mondiale estime que les effets économiques de la pandémie continueront de se faire sentir en 2021. « La croissance devrait se redresser graduellement pour atteindre 2% en 2021, avant de rebondir plus sensiblement à 5,8% en 2022 », indique-t-elle dans sa projection.

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Ile Maurice

Relâchement des gestes barrières : les sanctions attendues

. 13 décembre 2020

Selon le Covid-19 Act, c’est un délit de ne pas porter de masque dans les lieux publics. Il en est de même dans les endroits où il n’est pas possible de maintenir une distance physique d’au moins un mètre. Mais nombreux sont ceux qui font fi des gestes barrières.

Face à la désinvolture de certains Mauriciens quant au port du masque dans les lieux publics, les autorités doivent prendre les sanctions prescrites dans la loi. C’est ce que nous dit un ancien cadre du ministère de la Santé, qui n’a pas souhaité être cité. Mais pour lui, ce n’est pas uniquement aux autorités d’intervenir. Les centres commerciaux, les différents commerces et le transport en commun, entre autres, doivent assumer leurs responsabilités.

« La loi doit être appliquée dans toute sa rigueur, sinon il y aura toujours un laisser-aller. Ceux qui ne portent pas de masque doivent être interdits d’accès dans les endroits où le port du masque est obligatoire », dit notre interlocuteur. Il déplore le fait que de nombreuses personnes font fi de la loi.

Abordant la question de l’achat de vaccin pour la population, notre interlocuteur soutient que le pays ne doit pas se contenter de l’achat sous le programme Covax, qui garantit des vaccins pour 20 % de la population. « Il faut qu’au moins 60 à 75 % de la population soit vacciné pour espérer avoir une immunité communautaire », dit-il. Notre interlocuteur n’a pas souhaité se prononcer quant à la nécessité d’attendre les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « C’est aux autorités de décider », s’est-il contenté de nous dire. Il est aussi question de savoir si le vaccin doit être obligatoire.

Covid-19 : pas de précipitation pour choisir le vaccin

.. le 11 décembre 2020. . Le Dr Gaud et le Dr Joomaye en conférence de presse jeudi.

Certes, plusieurs pays ont commencé à administrer des vaccins contre la Covid-19, mais Maurice ne compte pas se précipiter.

Les docteurs Catherine Gaud et Zouberr Joomaye, respectivement Senior Advisor au ministère de la Santé et porte- parole du National Communication Committee de Covid-19, soutiennent, jeudi, lors de leur conférence de presse au Bâtiment du Trésor, Port-Louis, qu’il faut prendre son temps afin de faire les bons choix, sur les vaccins anti-Covid 19. « Il faut bien réfléchir et ne pas se précipiter sur le premier vaccin qui sort. Ce qui est intéressant, c’est le rapport qualité-prix. Aucun vaccin n’est à 100% efficace. Mais, à partir du moment où 60% de la population sont immunisées, le virus ne fera plus d’épidémie », avance le Dr Gaud. Un des paramètres à tenir en ligne de compte est « les avantages individuels et collectifs ».

La Senior Advisor n’exclut pas que Maurice pourrait avoir recours non pas à un seul vaccin, mais à plusieurs.

Toutefois, rien n’a été décidé pour le moment. Selon elle, « le vaccin est indiqué pour les personnes très âgées, c’est-à- dire celles de 80 ans et plus. Le bénéfice vital sera bien meilleur si elles sont vaccinées. Pour les autres, il faut attendre un peu, voir les études ».

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Les deux vaccins les plus avancés au niveau des pays occidentaux sont celui d’AstraZeneca et celui de Pfizer- BioNTech. Le premier a été validé par une revue scientifique respectée, alors que le second, dont l’administration a démarré au Royaume-Uni il y a quelques jours, pas encore.

Entre les deux vaccins, il y a de grosses différences, notamment au niveau du prix, souligne le Dr Gaud. « Le vaccin d’AstraZeneca est moins cher, alors que celui de Pfizer-BioNTech doit être conservé à moins de 80 degrés et la chaîne du froid doit être maintenue de bout en bout. C’est assez compliqué car il y a peu de congélateurs de ce type dans le monde et en plus, ils coûtent cher. Par contre, l’autre vaccin peut être mis dans un congélateur normal et cela rend les choses beaucoup plus faciles », avance-t-elle. Elle relève aussi que le vaccin de Pfizer-BioNTech peut exposer les vaccinés à des allergies, des fièvres intenses et de la grande fatigue, entre autres. Contrairement à l’autre vaccin, qui apporterait des effets secondaires de beaucoup moins grande envergure.

Pour le moment, ce sont les gestes barrières qui sont de rigueur, précise le Dr Joomaye. « Le risque reste

potentiellement présent et c’est pourquoi nous disons à la population que les gestes barrières restent d’actualité, surtout durant cette période festive où les gens vont beaucoup sortir et se rassembler en famille. Le respect des règles sanitaires a pu contenir les deux cas de transmission locale du mois dernier. « Nous sommes Covid-safe, donc, on n’impose pas de limitations à la population, mais nous appelons au bon sens des gens », précise le Dr Zouberr Joomaye.

Covid-19 : naviguer à vue face aux incertitudes de 2021

16 décembre 2020

En manque de touristes étrangers, les hôteliers poussent vers une ouverture totale des frontières.

Invitée surprise de cette année, la pandémie a grandement changé la donne économique. Si certains événements sont liés directement aux conséquences du Covid-19, comme la fermeture des frontières et la création de la Mauritius Investment Corporation, d’autres, à l’instar de la CSG et du «Wakashio», y sont étrangers. Il ne faudra pas pour autant s’attendre à des lendemains meilleurs en 2021.

Incontestablement, l’éclatement du Covid-19 aura marqué 2020 avec des conséquences économiques et sanitaires qui vont perdurer au-delà de l’année prochaine. Sans aucun doute, personne allant de l’épidémiologiste à l’économiste en passant par le sociologue n’a encore cerné exactement les dégâts physiques, psychiques ou encore moraux de ce virus sur la population à l’échelle planétaire. À Maurice, la pandémie a entraîné l’écroulement de l’économie, causant une contraction du PIB de plus de 14 % après 40 ans. C’est visiblement le fait économique marquant de 2020. Tous les experts s’accordent à dire, à commencer par les institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), qu’il faudra attendre 2022 pour que le pays retrouve le niveau de croissance pré-Covid. D’ailleurs, malgré l’optimisme du ministre des Finances, Renganaden Padayachy, tablant sur une croissance de 9 % l’année prochaine, il doit savoir, plus que d’autres, que ce taux est le résultat d’un rebond technique d’une croissance négative de 14 % en 2020.

Comme il doit aussi se rendre à l’évidence que son gouvernement traînera un déficit budgétaire de 11,4 % à l’issue de l’année fiscale de 2021. Et ce après le désaveu du FMI de considérer la manne financière de Rs 60 milliards de la Banque de Maurice comme un revenu de l’État pour équilibrer son premier exercice budgétaire en tant que Grand argentier.

Entre-temps, le deuxième gouvernement de Pravind Jugnauth a dû introduire le Wage Assistance Scheme et demandé à la Banque de Maurice de repousser jusqu’au juin 2021 le moratoire accordé aux banques commerciales pour permettre aux entreprises et aux individus de rembourser leurs prêts. Une démarche visant à empêcher que le pays s’enlise dans une crise sociale avec à la clé des licenciements massifs au début de l’année prochaine suivant des dépôts des bilans de plusieurs sociétés. Le ministre Padayachy qui avait prévu déjà en avril dernier un chiffre de 100 000 chômeurs en 2020 a ré visé à la baisse son chiffre à 50 000 pour l’année 2019-2020, soit 8,3 % de la population active. Mais les

spécialistes croient dur comme fer qu’il fait sciemment du damage control pour une psychose nationale.

Dans la foulée, la Banque de Maurice a déjà incorporé une filiale, la Mauritius Investment Corporation (MIC) avec un fonds de Rs 80 milliards en dollars, puisé de ses réserves internationales, pour financer les entreprises systémiques

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opérant principalement dans le tourisme, le textile et la construction. Une décision décriée par les experts quant à l’opacité entourant ses transactions ainsi que les conditions assorties particulièrement avan tageuses aux bénéficiaires, notamment le long délai de remboursement, près de neuf ans, et les risques qu’ils soient éventuellement insolvables. À ce jour, deux groupes hôteliers, Lux Resorts et Sun Resorts, y ont bénéficié de fonds et un troisième, NMH Ltd est sur la liste.

La fragilité financière du secteur hôtelier s’explique par la fermeture des frontières du pays depuis le 19 mars, résultant de l’interdiction aux touristes de fouler le sol mauricien. Ce qui du coup a mis à genoux le secteur hôtelier, condamné à faire appel aux financements de l’État. Après une ouverture partielle le 1er octobre, les pressions des hôteliers, que les autorités ont qualifiées de lobby, sont particulièrement intenses et poussent vers une ouverture totale. Une exigence à laquelle le Premier ministre, Pravind Jugnauth, s’est opposé jusqu’ici en brandissant la menace sanitaire. Cependant, même si la pandémie a fait réduire comme une peau de chagrin l’ambition de cette industrie, celle-ci était déjà sous perfusion bien avant la crise avec une contraction des arrivées touristiques de 1,1 % en 2019. Du reste, les

professionnels s’attendent à retrouver les recettes d’avant crise pas avant 2023.

D’autres problématiques

Certes, l’année 2020 aura été marquée par d’autres événements qui ne découlent pas directement de la crise économique. À l’instar de l’inclusion de Maurice sur la liste noire de l’Union européenne ainsi que l’échouement du Wakashio à Pointe-d’Esny le 26 juillet et sa gestion hasardeuse par le gouvernement face à la marée noire qui a visiblement fait tache d’huile dans l’économie bleue et impacté, qu’on le veuille ou non, l’industrie touristique. Même si une récente étude de Synthèse-Indian Ocean Research et Date Analytics Centre réalisée du 1er au 23 septembre derniers a indiqué que 74 % des individus estiment que le naufrage du Wakashio n’aura aucun impact sur la volonté des touristes à venir à Maurice.

C’est le cas aussi de la mise en administration volontaire de la compagnie nationale aérienne le 22 avril dernier. «The writing was on the wall», se disaient à l’époque les spécialistes financiers et ceux de l’aviation, nullement choqués, après, par la tournure des événements.

Bien que l’effet économique de la pandémie, avec les restrictions imposées aux voyages, ait certes contribué à fragiliser la situation financière d’Air Mauritius, c’est davantage la mauvaise gestion financière couplée à un endettement massif qui a contribué à son krach après 52 ans de présence dans nos ciels. Air Mauritius, qu’on disait en survival mode depuis un certain temps, était visiblement dans le rouge. Avec le watershed meeting, qui réunira tous les créanciers, en juin 2021, MK se retrouvera en situation d’inactivité pendant au moins 14 mois.

On relèvera, selon le tandem Sattar Hajee Abdoula–Arvind Gokhool, que la mise en place de différentes mesures a permis à MK d’économiser plus de Rs 2 milliards de frais fixes pour la période allant du 22 avril au 30 octobre 2020.

Parallèlement, en vue de la réunion de la dernière chance, les diverses discussions et négociations étaient déjà entamées avec ses principaux partenaires, à savoir les compagnies de leasing, les institutions financières, les actionnaires et les représentants syndicaux, et le plan de redressement était fin prêt à être présenté en décembre. Il faudra attendre six mois encore pour décider du sort de MK. Entre-temps, de nouvelles conditions de travail ont été imposées aux différentes catégories d’employés.

Cerise sur le gâteau, c’est la Contribution sociale généralisée (CSG) qui empoisonne les relations gouvernement/

secteur privé.

Face à l’intransigeance du ministre des Finances d’assouplir ce nouveau régime, Business Mauritius a dû faire appel à la Cour suprême qui a tranché dans un ordre intérimaire en coupant la poire en deux. Les actuaires comme les

employeurs sont convaincus que la CSG n’est ni plus ni moins qu’une nouvelle charge sociale imposée aux entreprises pour récolter une partie de fonds visant à financer sa promesse électorale de 2020 pour porter la pension de retraite à Rs 13 500 à ceux atteignant 65 ans en 2023.

Après une année de Pravind Jugnauth bis, des questions les unes plus pertinentes que les autres se posent sur sa gouvernance alors même qu’une partie non négligeable de la population s’interroge sur la capacité de son équipe à bien gérer la crise et les nombreux défis auxquels elle est appelée à faire face. Sans compter la confiance dont le

gouvernement issu du 7 novembre 2019 jouit toujours.

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Mayotte

Avec l’aimable collaboration de la direction de l’Agence de Développement et d’Innovation de Mayotte

Ces signaux qui prouvent que le Covid-19 est toujours actif à Mayotte

11 décembre 2020

Plusieurs indicateurs montrent une progression du virus à Mayotte, signe possible d’un relâchement ou d’une lassitude de la population face à l’épidémie. Mais alors que les vacances scolaires et les fêtes de fin d’année approchent, l’agence régionale de santé a tenu à rappeler l’importance de ne pas baisser la garde.

Une fois n’est pas coutume, Mayotte est l’un des départements français les mieux lotis, en ces temps de deuxième vague. Derniers chiffres au compteur : 177 nouveaux cas positifs au Covid-19 entre le 30 novembre et le 6 décembre et huit personnes hospitalisées ce jeudi. Rien à voir avec la France métropolitaine, qui patauge entre ses quelque 11.000 nouvelles contaminations en 24h, et un déconfinement corsé, loin de l’objectif des 5.000 cas attendu le 15 décembre.

Pas étonnant, donc, que sur l’artère bouchée de Kawéni en semaine ou dans les voulés festifs du week-end, l’épidémie semble bien loin des préoccupations locales… Mais quand même. “Je préfère regarder l’évolution globale que les chiffres au jour le jour : et aujourd’hui, je peux vous affirmer que l’épidémie ne régresse pas”, insiste Dominique Voynet, la directrice de l’Agence régionale de santé.

À l’approche des fêtes de fin d’année et des vacances scolaires, l’ex-ministre a tenu à envoyer un message de prudence alors que les gestes barrières “ont fait leur preuve”. “Nous sommes toujours dans la seconde vague. Et ce qui nous inquiète, c’est la persistance de cas qui justifient des hospitalisations et qui provoquent des décès.” Alors que pendant la période de juin, juillet, août, l’épidémie avait, semble-t-il, marqué le pas, “nous en avons à nouveau un petit peu plus aujourd’hui. Tous les trois quatre jours, nous avons un décès”, déplore-t-elle. Derniers en date, deux personnes en réanimation, dont un homme d’une soixantaine d’années qui a succombé après une longue période passée sous respirateur.

Bouéni dans le rouge

Et ce n’est pas le seul signal d’alerte : avec un taux d’incidence de 63,7 cas pour 100.000 habitants et un taux de positivité qui se maintient désormais “plus souvent au-dessus qu’en dessous” des 10%, les indicateurs montrent une phase ascendante du virus sur les dernières semaines. Enfin, le R0, c’est-à-dire le nombre de personnes contaminées par un cas positif, resté inférieur à 1 depuis l’hiver austral, a lui aussi recommencé à frémir depuis une dizaine de jours.

Huit communes sont particulièrement concernées.

Or, le virus circule. Et si Ouangani semble désormais hors de danger après une vaste campagne de dépistage, c’est au tour de Bouéni d’affoler les statistiques de l’agence de santé. “Le taux d’incidence y est le plus élevé, au-dessus de 200.

Cela s’apparente à certaines régions les plus contaminées de métropole…”, analyse Dominique Voynet.

Plus de réactifs, moins de candidats

Juste une histoire de tests ? Pas vraiment, explique la directrice. Certes, les stocks du CHM et du laboratoire privé sont désormais suffisants pour dépister plus largement. Une bouffée d’air rendue possible entre autres par l’arrivée des tests antigéniques, dont le résultat est disponible en seulement quelques minutes. Mais force est de constater que les

candidats ne se bousculent pas sous le coton-tige. Encore une preuve de la lassitude de la population face à une menace qu’elle aimerait bien oublier…

Il faut dire que du côté du CHM, la panique de la première vague semble elle aussi s’être évanouie. Mais, “nous étions alors durement frappés par une épidémie de dengue qui elle aussi chargeait les services de l’hôpital”, répond la responsable de l’ARS. Une piqûre de rappel, alors que la saison des pluies pointe le bout de son nez. “Pour l’instant, il n’y a pas de raison de durcir les règles”, tempère toutefois Dominique Voynet, en référence aux rares et légères

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restrictions qui s’appliquent à Mayotte. “Mais cela arrivera après les vacances si les gens font n’importe quoi !” Le retour risque de piquer !

Une campagne de vaccination technique et complexe à mener

C’est officiel. Margaret Keenan, une Britannique de 90 ans, a reçu la première injection du vaccin Pfizer/BioNTech. Et alors que le monde entier a les yeux rivés sur le Royaume-Uni, Mayotte, elle aussi, se prépare à accueillir le précieux sésame. “Mais ces vaccins, que ce soit Pfizer ou Moderna, reposent sur une technique très complexe”, met en garde Dominique Voynet. Outre les conditions de conservation des flacons, à -80 degrés, qui nécessitent des équipements spécifiques, c’est aussi la stratégie de vaccination qui interroge.

La campagne pour la France a été détaillée début décembre par le premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran. La première phase, qui doit débuter de janvier à février, concernera 1 million de personnes, en priorité les résidents et le personnel des Ehpad. Or, il n’existe pas d’établissement de ce type dans le 101ème département. “Nous sommes en train de négocier avec le ministère de la Santé les conditions d’administration du vaccin pour les personnes les plus fragiles, les personnes âgées, celles atteintes de pathologies connues et qui peuvent présenter un risque…

Mais cette négociation n’est pas finie”, explique la directrice de l’ARS, qui se donne entre deux et quatre semaines pour préparer la campagne vaccinale. Un travail d’autant plus compliqué à Mayotte qu’une partie importante de la population n’est pas assurée sociale…

Nouvelles aides du Département pour les entreprises

17 décembre 2020 Le conseil départemental à Mamoudzou

Le Conseil Départemental a mis en place dès le 3 avril dernier, des mesures d’urgence pour aider les entreprises à faire face aux conséquences économique liées à la crise du COVID 19.

A la suite d’une concertation avec les entreprises mahoraises, de nouvelles mesures favorisant la reprise et la continuité des activités économiques ont été adoptées.

Certaines d’entre elles sont accessibles en se connectant sur le site du Département via la plateforme « Aides économiques COVID » :

L’aide à la continuité et à la reprise des activités économiques pour un remboursement des surcoûts durant la période du 17 mars au 16 septembre 2020. Cette mesure concerne la prise en charge des surcouts liés à la mise en place de solutions temporaires ou permanentes pour prévenir la transmission du virus dans le secteur du tourisme et du transport (installations et équipements d’hygiène, mesures barrières, …) ou pour le BTP les locations et acquisitions spécifiques est accessible.

L’aide aux entreprises de l’ESS (économie sociale et solidaire). Il s’agit d’une aide à l’investissement productifs et/ou à l’acquisition de kits barrière et d’une aide à la consolidation des emplois.

Anne Perzo https://lejournaldemayotte.yt

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Ile de la Réunion

Avec la collaboration de Joël PERIGAUD, Administrateur au bureau du Carrefour

Covid 19 : 54 nouveaux cas en 2 jours à La Réunion

16 décembre 2020

Coronavirus COVID-19 à La Réunion : 54 nouveaux cas confirmés les 15 et 16 décembre

La Préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment 54 nouveaux cas de coronavirus covid-19 enregistrés à La Réunion du 15 décembre au 16 décembre 2020 à 15h00 (soit une moyenne journalière de 27 cas sur 2 jours consécutifs).

On enregistre un total de 8 588 cas depuis l'apparition du premier cas le 11 mars 2020.

Sur les nouveaux cas annoncés : - 52 cas sont investigués : - 45 cas sont classés autochtones. - 7 cas sont classés importés. - 2 cas sont en cours d'investigation ou font l'objet d'analyses complémentaires.

La préfecture et l'Agence Régionale de Santé rappellent à l'ensemble de la population réunionnaise l'importance d'appliquer au quotidien les mesures barrière (lavage de mains, utilisation de mouchoir, tousser dans son coude, distance physique, port du masque, limitation au maximum des contacts sociaux à 6 personnes, utilisation de l'application TousAntiCovid.

800 millions d'euros pour relancer La Réunion

Didier Robert, président de la Région Réunion, était à la tête de la Conférence territoriale de l'Action publique. Accompagné de l'Etat, du Département et des communes et des communautés de communes, le Conseil Régional mène le plan de Relance locale qui s'élève à 800 millions d'euros.

Voici le communiqué de la Région :

3 décembre 2020

Ce mercredi 2 décembre, Le Président de la Région, Didier Robert a présidé la 4ème Conférence Territoriale de l’Action Publique - CTAP – s’est tenue partiellement en visioconférence pour respecter les préconisations liées à la crise sanitaire.

Une Conférence en présence du Préfet de La Réunion, Jacques Billant et du Président du Département, Cyrille Melchior.

A titre exceptionnel et au regard des enjeux liés à la crise, la séance a été élargie aux EPCI et aux 24 maires de La Réunion.

Lors de cette conférence plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour avec notamment les parcours emplois compétence (PEC) dans les collectivités, le décret relatif à la procédure de recrutement des emplois permanents de la fonction publique ainsi qu’un point relatif aux violences faites aux femmes dans la société réunionnaise.

Plus que jamais la cohérence des politiques publiques représente une force pour relancer l’activité sur le territoire Réunionnais.

Mais le point essentiel de cette 4e Conférence Territoriale De l’Action Publique était le plan relance régional pour

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l’Économie du territoire.

Le Président de Région, Didier Robert a tenu, à présenter un Grand Plan de Relance Régional « Local Lé Vital » qui est le fruit d’une large concertation et mobilise les moyens et la solidarité national et européenne pour une stratégie Réunionnaise.

« Nous avons impérativement besoin de bâtir un cadre, un plan de relance Réunionnais. Plus que jamais la concertation et la cohérence doivent guider notre l'action publique pour penser les plaies de la crise et être au service de la relance économique. L’efficacité de notre action est liée à notre capacité à nous adapter à mobiliser les moyens de la solidarité nationale et de l’Europe » a martelé le Président de la Région Réunion, Didier Robert.

Pour le Préfet de La Réunion, Jacques Billant, la démarche est partagée « Je souhaite avec vous tous la mise en place d’un mode opératoire, nous permettant la mise en place rapide et efficace du Plan de Relance État-Region-Département.

»

« Le Conseil Départemental s’associe aussi aux services de l’État pour que la relance de l’économie locale soit la meilleure.» a déclaré le Président du Conseil départemental, Cyrille Melchior.

En effet, les Enjeux du Plan de relance Régional « Local Lé vital » sont de :

• Concerter l’ensemble des acteurs locaux

• Mobiliser les moyens de la solidarité nationale et de l’Europe

• Soutenir les entreprises, l’activité, l’emploi

• Dynamiser la Commande publique, les chantiers partout dans l’île

• Développer le numérique

• Améliorer la résilience / l’adaptation du territoire face aux menaces climatiques

Le Plan de Relance Régional Local Lé Vital s’articule autour de 4 axes majeurs pour relancer l’Économie Réunionnaise :

Un panel d’Aides, fruit des concertations avec les acteurs économiques locaux :

➜ pour répondre à l’urgence et sauvegarder l’activité l’emploi mise en place d’aides directes aux entreprises (Fonds Solidarité Nationale / Fonds Solidarité Régionale / Chèque numérique, prêts, aides aux commerces de proximité, aides aux artistes, aux filières événementiels...)

➜ 120 millions d’euros déjà mobilisés en 2020

➜ + de 100 millions d’euros inscrits pour 2021

Une solidarité renforcée pour les communes et les collectivités établissements publics (CHU)

➜ Pour accompagner la réalisation des chantiers et de projets à travers des conventions de partenariats Plan de Relance Régional

➜ Pour garantir la qualité et l’accès à la santé - des investissements dans les produits et services de santé

➜ Les 5 EPCI de La Réunion se souscrivent au Plan de Relance Régional

➜ L’ensemble des 24 communes de La Réunion ont été associées au Plan

Objectif : permettre la réalisation de projets dans toute l’île (suppression de radiers, bâti scolaire, équipements sportifs

…)

L’engagement de l’Europe et la solidarité nationale

• 325 M€ de REACT-UE adossé à la programmation FEDER 2014-2020 ;

• 250 M€ du Plan France Relance

• 114 M€ de REACT-UE adossé à la programmation FSE 2014-2020

• 67 M€ de FEADER pour la période 2021-2022

Plus que jamais, la cohérence des politiques publiques, la capacité à mobiliser les fonds de la solidarité nationale et de l’Europe ; la capacité à identifier les projets dans l’intérêt de la Réunion représentent une force pour la relance.

Cette volonté se traduit par un « Accord Régional pour le Plan de Relance » qui rassemble Etat

/Region/Département/EPCI/Communes mais aussi acteurs économiques associations et Société Civile)

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Union des Comores

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Vaccin contre la Covid-19 I Les pays sont invités à soumettre leurs demandes de soutien aujourd’hui

7 décembre 2020.

L’Union des Comores fait partie des 96 pays bénéficiaires des facilités Amc-Covax. “Ces facilités sont adaptées aux pays afin de s’assurer que le vaccin contre la Covid-19 sera reçu dans de bonnes conditions”.

C’est aujourd’hui, lundi 7 décembre que les pays éligibles à l’Advance Market Commitment, Amc-Covax sont invités à soumettre leurs demandes de soutien auprès de l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (Gavi) pour l’introduction du vaccin contre la Covid-19. Cette demande de soutien a fait l’objet d’une retraite de trois jours, tenue au Golden Tulip, qui a réuni les experts en vaccin de l’Union des Comores.

Cette retraite est précédée d’une rencontre tenue entre la ministre de la Santé et les partenaires pour étudier les dispositions à mettre en place pour l’introduction de ce vaccin dans le pays. “Des dispositions sont prises au niveau mondial pour faciliter l’introduction de ce vaccin”, a déclaré le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean Youssouf.

Dans ses explications, ce dernier, a ajouté que l’Union des Comores fait partie des 96 pays bénéficiaires des facilités Amc-Covax. “Ces facilités sont adaptées aux pays afin de s’assurer que le vaccin contre la Covid-19 sera reçu dans de bonnes conditions”. A en croire le secrétaire général, cette rencontre au Golden Tulip avait pour objet de mettre en place une feuille de route sur les conditions de réception du vaccin. “Nous avons mis en place un comité technique national qui travaille sur les démarches à mettre en place lors de l’utilisation de ce vaccin. Ce comité réfléchit également sur l’utilisation de ce vaccin”, dit-il.

20% de la population

Dans son intervention, le secrétaire général se demande s’il faut confier le vaccin contre la Covid-19 au programme de vaccination classique ou mettre en place un nouveau programme, ce qui sous-entend, une nouvelle règlementation.

Interrogé sur les sujets prioritaires à bénéficier du vaccin, Jean Youssouf a fait savoir que cela est défini au niveau mondial. “Selon le protocole déjà établi, le vaccin doit être administré à 20% de la population, toutefois, les pays peuvent définir leur propre catégorie prioritaire, la structure de gestion du vaccin, la logistique et les moyens de conservation”. Au sujet de ces moyens de conservation, la question des chaînes de froids doit être scrupuleusement respectée pour garantir un vaccin de qualité.

Gaz dans le canal de Mozambique : L'archipel des Comores face à son destin Habarizacomores [Par Fahmy Thabit] 15/12/2020 Tribune libre

Gaz dans le canal de Mozambique: L'archipel des Comores face à son destin

Il sera de plus en plus urgent d'œuvrer à trouver rapidement une solution au contentieux entre Mayotte et les autres îles des Comores (ou atténuer les tensions) pour pouvoir affronter ce qui risque d'arriver, avec l'exploitation à grande échelle du gaz et du pétrole dans le canal de Mozambique.

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Nous voyons l'apparition soudaine de Daesh au Mozambique avec un gouvernement central de plus en plus affaibli. Si ce cancer atteint une des quatre îles de l'archipel des Comores, nous allons tous périr car qu'on le veuille ou non nous sommes sur le même bateau.

Des deux côtés du plus grand cimetière marin, nous nous regardons en chiens de faïence, alors qu'à 300km vers l'ouest, une ruée vers le gaz a commencé avec son lot de richesses, de développement mais aussi de désolations et d'atrocités, car peu préparés.

Du côté des Comores indépendantes, nous avons beaucoup trop de jeunes qui s'aventurent au péril de leurs vies vers un milieu qui devient de plus en plus hostile, et cela en espérant trouver une vie meilleure et ainsi fuir la misère et l'instabilité chronique.

De l'autre côté, à Mayotte, on se borne à mettre tous les efforts dans la lutte contre les natifs des autres îles, et à mener une intégration à la France à marche forcée, à la va vite, ce qui annihile toute réflexion sur le modèle de développement de Mayotte et donne lieu à une juxtaposition anarchique de richesses et de pauvretés, qui devient un cocktail explosif.

D'un côté nous avons un Etat en déconfiture depuis son indépendance, et de l'autre les conséquences de cette déconfiture planifiée (mais non contrôlée), car quand les Comores indépendantes s'enrhument, Mayotte éternue. Nos destins sont liés, que nous le voulions ou pas.

C'est pour cela que face à ce différend qui empêche le développement de nos îles, il faudrait peut-être prendre le problème autrement sous un autre aspect, à travers un autre prisme, plus économique que politique même si, il est vrai, les deux sont étroitement liés.

Pour un certain nombre de personnes, le différend originel entre Mayotte et les autres îles est plus économique que politique et que même si, il devra être réglé d'une manière politique (à long terme), l'économique à un rôle majeur à jouer dans la recherche de solutions à notre problème commun et ce à moyen et même court terme.

Nous pensons que malgré l'interprétation que l'on peut donner d'un côté ou de l'autre du lagon, la question qui s'est posée véritablement à notre accession à l'indépendance est: "Pourra-t-on survivre économiquement et en tant qu'État sans la France, sans l'État Providence à la française?"

Et depuis, nous nous battons des deux côtés uniquement et exclusivement dans le domaine de la reconnaissance internationale (ONU et UA pour les uns UE pour les autres, théorique pour les uns, réel pour les autres).

Pourtant de chaque côté du lagon, la vie est tout aussi pénible et difficile quel que soit le "choix" que chacun ait pu faire.

Le chômage frappe durement, l'insécurité s'accroît, le coût de la vie augmente de jour en jour, les services publics sont globalement défaillants, les entreprises acculées, les Etats (France et Comores) incapables de régler les problèmes du quotidien de leur population et aucune vision claire pour l'avenir.

C'est ainsi qu’il faudrait laisser la chance à l'économique dans ce dialogue. Laisser la chance aux entreprises de pouvoir travailler dans une grande zone économique qui engloberait les 4 îles avec un marché potentiel de plus de 1,2 millions de consommateurs et l'appartenance à 4 blocs géographiques différents (COMESA SADC UE Ligue Arabe). Additionnant et multiplions au lieu de vouloir soustraire et diviser. Raisonnons plus "économique" car nous réglerons en partie les problèmes qui nous rongent (chômage, santé, croissance, développement).

La Zone Economique de l'Archipel des Comores pourrait d'ailleurs être une réponse intéressante en cette veille de ruée vers le gaz du canal de Mozambique (en terme d'exploration, de logistique et de services à haute valeur ajoutée) car elle permettrait d'utiliser toutes les potentialités de nos territoires (humaine, financière, géographique, infrastructures...) pour répondre à des besoins réels qui pourraient nous apporter beaucoup de revenus et améliorer considérablement la vie de l'ensemble de la population de l'archipel des Comores.

Bien sûr pour cela il faudrait établir des critères de convergence et de rapprochement entre les deux économies et éliminer graduellement les barrières à la libre circulation des personnes, des biens et des services (Mayotte et les autres îles).

Cela pourrait commencer par la satisfaction des besoins divers de Mayotte. Mayotte a un problème de vie chère et une partie de la solution peut se trouver en se fournissant dans les autres îles. Cela a déjà été essayé auparavant (avec les fruits et légumes) mais n'a pas pu être pérennisé à cause d'un manque d'investissements dans les infrastructures économiques, une offre faible et non adaptée au type de consommation de Mayotte et une absence de cadre légal.

Une Zone industrielle Franche à Anjouan et des zones agricoles franches sur les trois îles pourraient attirer des entreprises (de Mayotte des autres îles ou d’ailleurs) qui produiraient et fourniraient en fruits, légumes (Mayotte importe pour 5

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milliards de KMF de fruits et légumes par an) et certains produits manufacturés consommés dans toutes nos îles, mais aussi dans les autres pays de la région.

Les coûts de production seraient beaucoup plus intéressants ici aux Comores (à condition d'améliorer le climat des affaires). Cela réduirait le chômage d'un côté, et fournirait des produits à bas prix de l'autre côté.

D'autres investissements pourraient être faits dans le domaine du tourisme (un passeport découverte de l'archipel des Comores, un produit 4 destinations) et autres...

Les entreprises de Mayotte pourront bénéficier du marché comorien mais aussi se servir des Comores comme base pour exporter vers les pays de la sous-région notamment du COMESA (sans payer de frais douaniers). Elles pourraient bénéficier d'un marché plus vaste, et Mayotte deviendrait naturellement une locomotive de par ses infrastructures économiques plus performantes. Cela pourrait créer des milliers d'emplois à Mayotte mais aussi dans toutes les îles.

Il est temps de libérer les énergies positives et de mettre au centre des préoccupations, la population de nos îles. Nous avons les atouts pour devenir le trait d'union entre les îles de l'océan indien et l'Afrique de l'Est. Ce serait dans l'intérêt de tous les protagonistes de ce différend historique.

Il est un temps des postures, et un autre du pragmatisme. Vouloir régler un différend de 45 ans avec les mêmes armes que celles que l'on a toujours (mal) utilisées, serait un entêtement stérile qui ne réglera pas le problème dont nous sommes tous confrontés, de Moroni à Mamoudzou en passant par Fomboni et Mutsamudu :

Le sous-développement et son corollaire de pauvreté, de souffrance et de vie difficile.

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Seychelles

COVID-19 downturn salary assistance in Seychelles to continue until February

15 décembre 2020.

To benefit from the reviewed scheme business establishments should have received the new license as per public health requirements.

Businesses that were receiving salary assistance for their employees under the Financial Assistance for Job Retention (FA4JR) scheme will continue to benefit from the programme until February 2021, said a top finance official.

In a meeting on Monday with the private sector, Secretary of State for Finance Patrick Payet said that the scheme has been reviewed and from March 2021 onwards it will be phased down and only those that fall under an affirmative list will benefit.

Examples of businesses under the affirmative list are accommodation and food service, administrative and support services such as airlines, yacht charters, DMCs, tour guides, travel agents, arts, entertainment and recreation, and transportation and storage. "This decision has been taken as the country would not be able to continuously sustain these payments. The country is running at a deficit and we cannot simply borrow more money to make those payments as is,"

said Payet.

According to the Ministry of Finance, a total of SCR1.2 billion ($52 million) has been disbursed since the scheme was set up in April. However, the new budget implication that will go towards the scheme for 2021 has been reduced to SCR 777. 8 million ($37 million).

Businesses on the affirmative list will receive 100 percent assistance from January to February. From March, those that are not on the list will receive 75 percent of the assistance.

To benefit from the reviewed scheme business establishments should have received the new license as per public health requirements. "No Seychellois employees should receive a reduction in wages even if the establishments are receiving only 75 percent salary assistance," said Payet.

The issue of Gainful Occupancy Permit (GOP) was also discussed, as Seychelles – 115 islands in the western Indian Ocean - has a labour issue in terms of quantity and skills. A lawyer, Laura Valabjhi, said that she has three clients who own businesses in the tourism industry who are struggling to get local employees. "These businesses had to turn away their clients and this is money that could have gone into our economy. A lot of people locally do not want to work long hours or shift work which is required in the tourism field," said Valabjhi. She added that "if some people are choosing to sit on social welfare, we need to bring in people who want to work and pay tax, which in return support those on social welfare. Otherwise, when the tourists come on holiday they would not be able to get the required service as expected due to lack of manpower."

In response, the Minister of Finance, Naadir Hassan, said that "we need to make people understand that it is easier to go for a job rather than apply for welfare. ... We need to incentivise people into a job. Obviously, we take note that there are people who are vulnerable and we still need people with the required skill set. But we cannot continuously justify a decision whereby there are jobs, but people are still on welfare." For people who need to be reskilled, Seychelles has set up a scheme to reskill employees who have lost their job back into employment.

The Seychelles Employee Transition Scheme (SETS) is a temporary programme created in response to the COVID-19 pandemic economic retrenchment to assist private sector employees who are made redundant during the period of July – December 2020.

It is funded by the Government of Seychelles under the Financial Assistance for Job Retention (FA4JR). The programme is administered by SETS which is a state-owned enterprise.

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Les Seychelles modifient la loi sur la fiscalité pour se conformer aux obligations de l'Union européenne

15 décembre 2020

Selon M. Hassan, les principales raisons des amendements étaient de respecter les obligations de l'Union européenne en matière de fiscalité et également de mieux protéger la nation insulaire.

Dans une démarche visant à se conformer aux obligations fiscales de l'Union européenne (UE), l'Assemblée nationale des Seychelles a approuvé des amendements de la Business Tax Act. Le ministre des Finances, de la Planification économique et du Commerce Naadir Hassan a présenté les amendements à la loi lors de la dernière séance de l'assemblée, vendredi.

M. Hassan a expliqué qu'en 2019, la loi sur la taxe des entreprises avait été modifiée pour couvrir un système fiscal territorial en vertu duquel seuls les revenus accumulés aux Seychelles et en provenance des Seychelles devaient être imposables. Selon M. Hassan, les principales raisons des amendements étaient de respecter les obligations de l'Union européenne en matière de fiscalité et également de mieux protéger la nation insulaire.

M. Hassan a ajouté que ce système fiscal était considéré par le code de conduite de l'Union européenne sur la fiscalité des entreprises comme « nuisible » ou non conforme aux normes fiscales. En conséquence, les Seychelles ont été placées sur une liste de pays ne coopérant pas avec le système fiscal de l'UE. "L'UE a soulevé certaines préoccupations concernant le système fiscal territorial des Seychelles, soulignant son potentiel à faciliter la double non-imposition, notant qu'il est possible que certaines recettes ne soient imposées dans aucune juridiction", a déclaré M. Hassan.

Le ministre a souligné qu'avant l'amendement de 2019 à la loi sur la fiscalité des entreprises, les Seychelles étaient évaluées en 2017 dans le cadre du transfert des bénéfices de l'érosion de la base d'imposition de l'Organisation pour les sociétés et le développement économiques (OCDE) afin d'examiner différents systèmes d'imposition des entreprises pour différents secteurs. Il s'agissait notamment de sociétés commerciales internationales (IBC), de services bancaires offshore, de zones de commerce international des Seychelles (SITZ), de négociants en valeurs mobilières à l'étranger, ainsi que de l'assurance des risques non nationaux.

En 2018, les Seychelles - 115 îles de l'océan Indien occidental - ont décidé de modifier ces lois pour les mettre en conformité avec les recommandations et les normes requises par l'Union européenne. Compte tenu des modifications, le groupe sur le code de conduite a informé en 2019 les Seychelles que la modification de la loi sur la fiscalité des

entreprises était préjudiciable et que cela aurait dû être réglé d'ici décembre 2019.

Mais le ministre Hassan a fait remarquer qu'à l'époque, il n'y avait pas d'orientation ou de publication concernant la nouvelle approche de l'UE, ce qui rendait la tâche du gouvernement plus difficile de mieux comprendre quel était le problème et où il se trouvait.

C'est en septembre 2019 que les Seychelles ont reçu des orientations et des éclaircissements de l'UE sur les exigences fiscales qu'elle souhaite que les Seychelles mettent en œuvre concernant la taxation des revenus amassés de l'extérieur du pays. "Les orientations ont également été révisées en décembre 2019 et les Seychelles ont été placées sur la liste en février 2020 en raison du peu de temps dont elles disposaient pour mettre en œuvre le nouveau régime fiscal avec un impact significatif", a expliqué M. Hassan.

Grâce aux modifications de la loi sur la taxe professionnelle, les Seychelles respecteront les normes et exigences de l'UE. Il prévoira également un examen de l'établissement stable lié à l'emplacement d'une entreprise ou au lieu où l'activité commerciale a lieu. Par exemple, si l'entreprise était taxée, toute exonération fiscale pour des activités se déroulant hors des Seychelles par une société enregistrée aux Seychelles, l'entreprise doit payer ses impôts dans le pays où elle accumule des revenus conformément à la révision de l'établissement stable. Il n'y aurait pas d'exemption sur les revenus perçus sur les droits intellectuels.

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Afrique et Océan Indien

Covid-19 : l’Afrique compte 2,3 millions de cas positifs pour 55 000 décès (CDC Africa)

14 décembre 2020

Alors que plusieurs pays africains connaissent une deuxième vague de contaminations, le continent compte au 11 décembre 2020, 2, 3 millions de personnes infectées, près de deux millions guérisons et 55 265 décès, d’après CDC Africa. L’Afrique du Sud, le Maroc et l’Egypte sont les pays le plus touchés.

Le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l'Union africaine (CDC Afrique), a publié hier 11 décembre les données sur l’état de la Covid-19 en Afrique. L'agence a relevé que le continent africain compte désormais 2 323 845 cas de personnes infectées.

Sur la même période, la pandémie a fait 55 265 décès pendant que 1 982 277 personnes infectées se sont rétablies.

Les pays les plus touchés par le Covid-19 en termes de nombre de cas positifs sont l'Afrique du Sud (836,764), le Maroc (391,529), l'Égypte (120,147) et l'Éthiopie (115,360).

Pour ce qui est du ratio entre les infections et les décès, les plus touchés sont la Tunisie, avec 107 814 infectés et 3758 morts, l'Algérie, avec 90 579 cas et 2564 morts, l'Éthiopie, avec 115 360 cas et 1779 décès, et le Kenya, avec 90 305 infectés et 1568 décès.

Les cas d’infections qui repartent à la hausse, sont essentiellement dus à une deuxième vague de contamination qui s’est déclenchée dans plusieurs pays notamment dans le Maghreb et en Afrique du Sud.

AFF, Deloitte et MSC ensemble pour bâtir un réseau multidimensionnel de l’écosystème des FinTech en Afrique francophone

16 décembre 2020 .

Aujourd’hui MicroSave Consulting (MSC), en partenariat avec la Fondation Mastercard, Deloitte et l’Africa Fintech Forum (AFF), ont annoncé qu’ils travaillaient au développement du premier réseau

multidimensionnel de l’écosystème des FinTech en Afrique francophone.

Les technologies émergentes créent des opportunités d'emplois et offrent la possibilité de réduire les coûts de distribution de produits et services adaptés pour faire avancer l'inclusion financière. En créant des produits et des solutions technologiques, tels que l'argent mobile, le traitement des paiements en ligne, les prêts et les investissements, les FinTech comblent d’importantes lacunes qui existent dans les industries locales de services financiers. Sur l’ensemble du continent africain, les entreprises FinTech ont levé 320 millions de dollars de fonds depuis le début de l'année 2015.

La croissance de l'écosystème a fait un bond de 60 % au cours des deux dernières années et le nombre de centres technologiques a doublé au cours des deux dernières années.

Selon la Banque mondiale, d'ici 2021, 62,5 % des économies africaines à croissance rapide se trouveront en Afrique francophone où la population jeune est importante. Stimulée par les FinTech, l'inclusion financière

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reste le principal domaine d'intervention des investisseurs en capital-risque spécialisés dans la technologie et le numérique au sein du continent, attirant 54,5 % du montant total des financements.

Des FinTech dirigées ou cofondées par des femmes ont vu le jour, mais dans plusieurs pays, elles n'ont pas encore réussi à se faire une place dans le secteur. Le marché est mûr pour l'innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles : contraintes réglementaires, faiblesse des systèmes juridiques, manque de connaissances financières et numériques et absence d'antécédents de crédit.

C’est dans ce cadre que MicroSave Consulting (MSC), et ses partenaires Mastercard Foundation, Deloitte et l’Africa Fintech Forum (AFF), ont décidé de créer une cartographie de l’ensemble de l’écosystème des FinTech en Afrique francophone.

Africa Fintech Forum se fixe comme objectif de promouvoir la FinTech, l’insurtech, l’intelligence artificielle, le Big Data… et de positionner les technologies financières au cœur des politiques et stratégies de développement de l'Afrique.

L’AFF veut démontrer que la FinTech est un puissant levier de développement économique et social et de gouvernance en Afrique. Les cabinets de conseils Deloitte et MSC croient en la puissance de l’écosystème pour créer des projets à impact, et souhaitent accompagner les acteurs clés dans cette démarche en mettant les technologies financières au cœur des politiques et stratégies de développement de l’Afrique.

Ensemble, ils ont lancé la cartographie de l’industrie FinTech de 24 pays d’Afrique francophone. L’ambition est de faire de cette première, pour toute l’industrie FinTech africaine, une étude collaborative et inclusive portée par la communauté FinTech en zone francophone.

Ainsi, MSC et ses partenaires souhaitent impliquer tous les acteurs locaux dans la cartographie de leur écosystème.

Cette cartographie sera accessible sur le Hub de la Finance Digitale, un site plus largement dédié à l’écosystème de la finance digitale qui fédère l’ensemble des informations francophones qui existent sur le secteur.

Ce site Internet, www.lafinancedigitale.com, fournit des informations qui permettent de mieux connaître le paysage de cet écosystème en Afrique francophone y compris les incubateurs, mentors et investisseurs et tous les acteurs évoluant dans le secteur de l’inclusion financière et des solutions innovantes. Il donne aussi des outils pour accompagner le développement de projets et assurer un meilleur impact, permettant ainsi une meilleure inclusion financière.

En Afrique, la moitié des start-up créées au cours de la dernière décennie n’existent plus, selon une enquête réalisée par Weetracker et publiée dans le rapport « The Better Africa ». Cependant, si l’Afrique enregistre un taux d’échec de plus de 50 %, ces statistiques sont relativement faibles par rapport à celles des États-Unis avec un taux d’échec de 67 % sur deux ans, et l'Inde avec un taux d’échec de 90 % sur cinq ans.

Si le jeu de démarrage porte sur la survie du plus fort, c'est aussi un jeu où la communauté est le pouvoir. Le site internet du Hub de la Finance Digitale propose, par ailleurs, une mine d’informations sur le secteur de la finance digitale, des études, des vidéos, des offres d’emplois, un calendrier des événements du secteur en Afrique. Il se singularise par des formations spéciales dispensées aux individus comme aux organisations.

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Entrepreneur à l’honneur

NAIFA Services & Distribution (Union des Comores)

1 Présentez-vous ainsi que votre société

Je suis entrepreneur aux Comores depuis 2004. Notre société NAIFA Services & Distribution a été fondée en 2004 par mon épouse et moi-même, avec l’ouverture d'un supermarché. Nous sommes dans la distribution de produits de consommation divers. Nous sommes aussi dans l’immobilier et dans la transformation de produits locaux. Depuis 2019 nous avons lancé la première MarketPlace aux Comores, qui est une plateforme de vente en ligne

www.kuuzacomores.com où nous vendons tous types de produits allant de l’électroménager, articles de mode, cosmétiques, hi-tech, produits de supermarché, produits Made in Comores et articles de librairie.

J’ai été Président de la chambre de commerce d'industrie et d'agriculture de la Grande Comore de 2008 à 2012, et Président de l’Union des chambres de commerce d'industrie et d'agriculture des Comores de 2012 à 2016. J’ai eu l’honneur de présider aussi l’Union des Chambres de Commerce et d'Industrie de l’Océan indien de 2014 à 2016.

2 comment vos affaires traversent elles la crise Covid ?

Etant dans la vente en ligne notre activité a connu un développement assez important depuis le début de l'année et surtout avec le confinement en France, la diaspora ne pouvant pas envoyer de l'argent à leurs proches aux Comores, achètent les produits alimentaires et autres en ligne de France, Etats unis et autres pays, avec livraison aux Comores. Cela nous a permis de faire connaître notre site à l’étranger mais aussi sur l’ensemble du territoire national.

3 envisagez-vous un développement régional Océan Indien de vos activités ?

Oui nous voulons à moyen terme pouvoir rendre disponible les produits de notre région à travers notre site en travaillant avec les producteurs de nos pays. Nous sommes déjà leader dans la vente des produits Made in Comores et nous voulons ajouter les produits fabriqués dans notre région. Nous sommes en train de finaliser des discussions avec La Poste des Comores pour faciliter la distribution de nos produits au niveau national mais aussi international. L'idée c’est de faire au niveau régional ce que l’on fait au niveau national, en étant une véritable MarketPlace où les producteurs pourraient mettre leurs produits sur le site et les expédier directement selon les commandes de là où ils se trouvent vers les clients. Une tournée dans nos îles de l’Océan Indien était prévue pour cette année pour la mise en place de la logistique mais malheureusement nous n'avons pas pu la faire à cause du covid et de la fermeture des frontières.

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Une revue de presse éditée par le bureau du Carrefour des Entrepreneurs de l’Océan Indien

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