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Tableau général du commerce de la France avec ses colonies et les puissances étrangères ... - Année 1842 [Partie 1] · BabordNum

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(1)
(2)

ADMINISTRATION DES DOUANES.

'

, ,

TABLEAU GENERAL

· DU

COMMERCE DE LA FRANCE

. AVEC

'

SES COLONIES ET . LES PUISSANCES , ÉTRANGÈRES,

..

PENDANT L'ANNÉE 1842.

PARIS · ,

IMPRIMERIE ROYALE.

OCTOBRE 1843 .

(3)

.,

1

SE TROUVE A PARIS ,

Chez RENARD' à la librairie du Commerce, rue Sainte-Anne, no 71'

où l'Administi~ation des Douanes a fait déposer un certain nombre d'exempiaires pour êti·e livrés au public.

PRIX FIXE,

.À.

PARIS,

7

FRANCS.

ERRATA.

TABLE AU DE L'ANNÉE 1841.

1MPORTATJON 5. Page

1 1

5. Brais gras et goudron. Commerce général. Valeurs. . •

t

Par navires francais ... . . tllt,312 lisez

3lt,2:.~6

· Par navires

étrang~rs.

. . . 51 ,3oo lisez 131,386

ExPORHTIONs . Page 24lt. OEufs de volaille et de . gibier. Commerce général et commerce spécial.- V illès anséatiques, lisez Angleterre.

TABLEAU DE . L'ANNÉE 18/!2.

\ S'-Pierre et Pêche . . 32,llg,o22 kilog. lisez 36,2o7,b8o kilog . . Commerce généra~') Total. .... ... . , 32,42 5,103 lisez 36,513,6~ 1

Quantités.

. ( S'-Pierre et Pêche ..

Commr-rce spécial. l .

hxPORTA~IONs . P..a~>e. g~ .~Morues -:-; ,. . • ! Total. · · · / .-...Q ; ....

'•·J..I \

· J

j Par navires français .

oS Ô Valeurs.. . Total . . . .... . . . .

{ . . l Commerce général.

. ,. ..

\ \

-

\..~~\1-~Jl'll~ù'.J/ Commerce spécial. Total. . . .. .. . . . .

..._,. _.,,.., ' j Ass. allemande ... .

Quantités . . .. . ...

~

·• - - - l>age 16g. Sucre raffiné.j Co:~e~ce . Total. · · · · · - · ' . ·

. • • 1

g ner-a . { Par terre . . .. .. . . Valeurs.. . . . . ·

Total .... .. .... . ExPORTATIONS. Page 31 ô. Laiton laminé. Commerce général et commerce spécial. .. .. ... • ..

TRANSIT. Page 474· Au renvoi en bas de la page, l'Espagne, lisez l'Europe.

3l,g85,557 lisez 35,575,5g8 32,197·297

-

lisez 35,787,338

6,437·725 fr, : lisez 7,255,437 fr . 6,48§,020 lisez 7,302,732 6,439.45g lisez 7,157,468

2,og5 kilo_g. lisez 2,og5,og6

kil~g

.

· l,oz6,g44 lisez 3,I1g,g45 .

2,546 fr. lisez 2,514,147 fr.

1,232,332 lisez 3,743,g33 Portugal. · . • . • • lisez Espagne.

\

... -

(4)

~ '

NOMÉNCLATURE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.

(Voir la Table détaillée à la fin du volume.)

r

. , Pages.

0

BSERVATION;, PRELIMINAIRES ••,# ' • • • • : ' • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ' • • • • • • • • • . • • • • • . • • • • • • , ' • • • • • • • , V ANALYTIQUE • • • • • • • • • • • • • • , • • • • • • • , , ,', • ~ • • • , , • , , • • • • , • , • • • • • • • • , • , •• , .' • • • • • , •• , , •

VII

TABLEAU

DU COMMERCE DE LA. FRANCB.

Tableau recapitulatif . . . . ... .... . . . · .... . . . . · 3 et 7 72 73 22" 9 467 '474 475 476 . Importations 1 par classes de marchandises . . . . • . . .

l Resume .... ...• \ par pays de prove?ance .et de destination. ·6

et exportations. t I t t'

É d d ' . _ mpor a wns . . . .

tat e eveloppement ..•.. · .. · · · · E · ·

. . . i

xportatwns . . . . . . . Primes.

Resume . .- ... ·l par pays de provenance _et de destination. : . , . \ _ . . , .. par classes de marchandises ... · .. · ... .

'1

État de developpement ... ... . . • . . . Transit ..

. J

Tableau indiquant le poids des marchandises étrangères expediees

t en transit et les distances 'qu'elles ont par~ourues . . . . par entrepot. . . . . · •

. l . l Quantités . . . . .. .

\ Résumé. . . . . . . . • . Valeurs . . . . Entrepôt ... i par classes de marchandises . . . .

· . {·État de développement. ... . . . • 525 587 par pmssance. . . . . . . . 588 par pavillon . . . .59

2

Mouvement général

des ports.

' Résumé . . . ..

État

de développ' èment ' J.t 5 3

par port .

l

~::

ranger. . . . . 9 françms. . . . . 6oà Mouvement de la navigation entre la France,

ses colonies et ses comptoirs dans l'Inde . . 638 États spéciaux.... Grande-Pêche . . . ~ 472 et 639 Batlments • . a , vapeur. tats. . . É { parpuissanée. . _ . 6Lto . par port. .... 6Lt2 Navigation · · · · · Résume du mouvement. general de la navigation. (Cabotage et

c.ommerce extérieur.) . . . • . . . ,. . . 645 Tableaux r delamarinefra,nçaiseetdelamarineétrangère. 6Lt6 pr&sentant la part de chaque pays de provenance et de destination. 6 ü8

proportionnelle . du pavillon fran~iiÏs et de chaque pavillon dans l' ensèmble

des -mouvements _ étranger.···. ·. · · · · : · · · 65o de navigation .

1

des navires chargés et des navires sm lesi. . . 6 52

\

Situation de la marine commerciale de ÉRésumdé ·d·é· · ·

1 · · · • · · • 653

, ' · . tat e ve oppernent

1

, · . France . . . · .. · · · · · . · · · · par po1t... . . . . . . . 65'·

~

• Tableau_ des m~rcha.nâises saisies . . . .. , : ... ' . . . • . . . ' ...•. ~ . . . . 6 6 3

Repertoire alpkabétrque . · .. ...•.•... : ... · . . . . • . . . . . . . . . . . . . 6 71

(5)

..

(6)

v

OBSERVATIONS PRELIMINAIRES, ,

L'administi·ation reproduit ici, comme elle le fait chaque <'lnnÇe, les explications qu'elle a données, dès le principe de ses publications annuelle~, sur la ma1,1ière dont les marchandises sont d11ssées et groupees dans les etals de commerce, ainsi · qu~ sur le sens particulier de certaines expressions qu! . y sont employees. · ·

Commerce général, Cort&nerce spéciaL- Cette distinction, dont il est essentiel de bien se rendre compte, s'applique a l'importation comme a l'exportation.

A l'importation, le COMMERCE GENERAL embrasse tout ce qui est arrivé par terre ou par mer, sans egard à la destination ulterieure des marchandises; soit .pour.la consommation, soit pour l'entrepôt, soit pour la réexportation, soit pour le transit: le COMMERCE SPECIAL ne comprend que ce qui est entré dans la consommation intérieure.

A l'exportation, le COMMERCE GÉNÉRAL se compose de toutes les marchandises qui passent à l'étranger, sans distinction d'origine, fran- çaise ou étrangère; le COMMERCE SJ;>ÉCIAL comprend seulen\ent les J,Darchandises nationales et celles qui, ayant ete nationalisees par le payem~nt èl.es droits-d'entrée, sont ensuite exportees:

. Classification des marchandises. - Les marchandises ne sont p~s rangées par ordre alphabetique aans les etats de commerce; elles y sont classées d'après leur naiure ou leur analogie. On a suivi en cela la méthode adoptée pour le tarif général des· douanes. Ai!Jsi, après avoîr fait de tou tes. les marchandises ,'tant a l'import11tion qu'a l'exportation, quaire grandes divisions, savoir : les matières animales, les matières végétales, les matières minérales,. et les fabrications, on les subdivise elles-mêmes en chapitres; ce_ sont les suivants : '

Animaux Yivants.

Produits et dépouilles d'anii;naux.

Pêches. ·

Substances propres à la médecine -et

la parfumerie.

Matières dures à tailler.

Farineux alimentaires.

F~·uits.

Espèces médicinales.

Bois communs. · Bois exotiques.

Fruits, tiges et filaments à ouvrer.

Teintures et tanins.

Produits ct déchets divers.

Teintures préparées.

Couleurs.

Compositions diverses.

Boissons.

Vitrifications.

Fils.

'Tissus et feutres.

Denrées coloniales de consommation.

Sucs végétaux.

Pierres, 1erres et autres fossiles.

Métaux.

Produits ébimiques.

Papier et ses applications.

Ouvrages en matières ·diverses.

D'un autre côté, dans les résumés genéraux places en tête des étals de cleveloppement, le mouvement commercial est envisagé sous un autre point d.e vue. Les marchandises y sont classées en raison de l'emploi que, d'après leur nature, elles peuvent recevoir. Ainsi, ces résumés groupent les résultats des importations et des exportations de la manière suivante, savoir : a l'IMPORTATION,

1 o

les matières néces- . saires à l'industrie,

les objets de consommation naturels, 3o les objets de conspmmation fabriqués; a l'EXPORTATION,

1

o les produits naturels,

les objets manujactztrés. En même temps, et pour faciliter les rapprocheq1ents entre celte dernière

~lassification

et la première, on a eu soin, dans les étals de développement, d'accompagner le nom de chaque Jharchandise d'un signe particulier qui indique a laquelle de ces divisions elle appartient; ce 'Signe est rappelé ci-après. :

! Matières · nécessaires 'à l'industrie.. . . . . .... . .... . . ,. . . . *

l ' rnportations . . . . Objets de consommation naturels . . . .... .. ... . .. · .... . . .... ' ... .

! .

+ Obje ts de consommation fabriqués .. . , . . .

o

E . 1 Produits natztrels . . ...•. . ... . ... ·. . . *

xportatwns ...

1

0 .

,l'. . 1 , . . .

. ( bjets manuJacttzres .... . .. . ...•... , . . . • . . . +

Les deux . ·classifications, qui sont ainsi suivies sim ullanement daris les états de commerce , peuvent, sans cloute, être considérées jusqu'a un certain poînt comme arbitraires; mais' adoptees depuis· 1820' elles ont pour elles la sanction du temps; et' d'ailleurs' l'on ne pourrait llujourd'lmi les abàndonner pour en adopter d'autres, sans rendre, ·sinon impossibles. du moins l>ien difficiles, la plupart des rapprochements et des comparaisons.

J;aleurs.- Les valeurs dont il est question· dans les états de - commerce sont les valeurs dites rfficielles, c;'est-à-dire les valeurs moyennes qui, a ]a suite d'une enquête dont les résultats ont ele approuves par l'ordonnance royale du 29 mai 1826, qnl' pour la rédaction de ces e tats·, elé attribuées à chaque marchandise. Le tarif des valeurs que l'on suit, depuis cette époque, pour ramener toutes les marchandises a une unité commune et pouvoir ainsi les totaliser, est et doit être permanent; car, si l'on voulait, chaque annee, établir la valeur des importations et des exportations d'après les prix courants, sur lesquels inflnent tant de circonstances, on ne pourrait rien induire, pour l'appréciation elu mouvement c9mmercial, de la relation des valeurs entre elles, ni compflrer une année avec l'autre. Les états de com- merce énoncent, au reste, la quantite des marchandises par le~ nombre des unites que le tarif admet pour base de la percep. Lion : ainsi, le bétail' par tête; les grains, a l'hectolitre; la généralité des marchandises' au p0icls, etc. - Il ·est donc toujours possible <' e faire, dans u~ cas donne, au moyen de ces indications, le rapprochement des va~eurs officielles avec les valeurs reelles. .

Numémire. - Les quantites de numéraireÏ)lscrites dans les états de commerce sont seulement celles qui, ayant ete l'objet d' ppéPations commerciales, ont éte

dé~larées

à l'import!ltion et a

l'exporta~ion.

Elles ne

r~présentent

ainsi qu'incomplétement 1e mouvement d'(mtrée et de sortie des matières d'or et d'argent que l'on a toù}ours tant de facilite, èt souvent tant d'intél·êt ,, à cacher, non pour tromper la·

douane, mais pour la sùrete des transports. Aussi s'abstiènt-on d'en tenir compte dans la récapitulation des valeurs dont se compose le mouvement commercial. On se borne a en faire ar,ticle sépare, tant a :l'importation qu'à l'exportation, afin de pouvoir y recourir au ' besoin.

b

(7)

' 1

· .

,.

i'

1

r f .

f f

)'

' 1 l'

(8)

, ,

R - ESUME ANALYTIQUE .

Le commerce extérieur de la France, considéré dans son ensemble, a Eorté, en 184·2, sur une valeur totale de 2 milliards 82 millions; è'est u)5 millions de moins qu'en 1841 · , mais c'est un

exè~dant de - 1 5o millions relativement à la ~oyen ne des cinq années précédentes,

La réduction qu'a éprouvéele mouvement comme~cial de l'ann. ée a exclusivement affecté les exportations dont la valeur totale, soit g4o millions, est .inférieure de 12 p. ojo au chiffre . de

1841· , et de· 2 p. ojo à celui résultant de la moyen_ Iie quinquennale.

Au contraire, l'importation dont le , mouvement général r~pré~ente une valeur de 1 milliard 14 2 millions, a ëonservé la marche ascendante qu'elle a co, nstamment suivie d~puis 183 7 : elle est supérieure de 2 p. ojo au chiffre qu'elle avait atteint en 1841, et eHe excède de 17 . p. ojo la moyenne des 5 annees précédentes.

Des faits analogues se sont produits au commerce spécial, çlont la valeur, s'élevant à 1 ,4g1 mil~

lions, importations et exportations réunies, est de 5 p. ojo au-dessous de 1841, tout en excédant

cep~ndant de 11 p. ojo la moyenne résultant de la réunion . des valeurs " importées· et exportées pendant les cinq an~ées antérieures. Ici encore la différence porte sur l'exportation. La _valeur des produits nationaux expédiés pou~ l'étranger ne s'est élevée qu'à 644 millions, ce qui présente 1 5 et 3 p. ojo dé moins :r:elativcment aux deux termes de comparaison, tandis que les produits étrangers, mi~ en consommation, et dont la valeur a été de 849 milliqns, ont excédé les mêmes termes de comparaison de 5 et de 23 p. ojo.

En considéranl l'ensemble du mouvement 9ommercial sous le point de vue des modes de transport, on voit que, sur la valeur totale des importations et des exportatioi1s ( 2 ,oS 2 millions), la part du commerce de mer est de 1,52 5 millions' ou- 7 3 · p. àjo; et la part du commerce de terre de 557 millions ou' de 27 .P· ojo. En 184r, laproportion relative était représentée par les chiffres 7 1 et 2 g. La part du commerce de mer a donc été plus grande en 184 2.

Rapproché d~s résultats de 1841, le commer. ce de terre a fléchi tant à l'importation qu'à l'éxportation.

Plus restr~int aussi à la sortie, le commerce de mer a pris, à l'entrée, un accroissement de g et de 2 6 p. ojo, comparativement à 1841 et à la . période quinquennale. ·

La part respective . des pavillons français et étrangers· 9,ans l'ensemble du mouvement des valeurs "transportées par mer a été :

de 662 millions pour les navire~ français, . et de 863 millions pour les navires étrangers.

Il en re~sort, pour la navigation nationale, des ~ugmentations de 1 et de 4 p. ojo, et, pour la navigation étrangère, une réduction de 4 p. ojo sur le premier terme de' comparaison et un

·accroissement d' e 18 'p. ojo sur le second terme.

En décomposant ce mouvement, on remarque à l'importation, sur les deux périodes com- parées, un progrès commun à la marine étrangère et à. la ' marine nationale, mais plus marqué

b.

'.

TABLEAU N°.

1.

Commerce général et commerce

spéciaL

TABLE.\U N' 2.

Commerce de terre ct commerce de mer.

(9)

TABLEAU

3.

Commerce de mer ..

TABLEAU N°

4.

Résumé par pays de provenance

et

de

destination.

V Ill RÉSUMÉ ANALYTIQUE.

en ' faveur de la première. A l'exportation,· le pavillon étranger a perdu 21 et 7 p· . ' ojo. Qu~nt au pavillon français, s'il est resté de

2

p. ojo au-dessous des résultats de 1841, il est encore supérieur de 3 p. o jo à la moyenne quinquennale.

La valeur totale des produits transportés par notre marine, et qui a . été, comme on l:a dit plus haut, de 662 millions, .s'est partagée de la manière suivante:

Navigation réservée: 149 miHions.

Navigation de ?oncurrence: 5 _ 13 millions. . .

En · 1841, la - valeur d~s mêmes transports avait été . de 653 millions seulement; c'est ainsi une aug~entation de 9 millions, ou de 1 p. ojo pour la période annuelle; de 2 7 millions ou 4 p. olo pour la période quinquennale.

La décomposition, sous le rapport de la navigation, du mouvement générai des v~leurs impor- tées et expor~ées, fait ressortir, . en ce qui- concerné notre pavillon, et, pour l'importation, des accroissements de 4 et de 6 pour ojo sur les transports réservés à notre marine, et de 5 et 6 p. 6/o sur ceux qui ont été_ faits concurremment ayec le pavillon étranger. La navigation avec nos colonies et celle qui se . fait concurremment avec l'étranger sont restées, en ce qui touche · ies valeu_ rs exportées , au -dessous des · chiffres de 1 8 4 1 .

Les puissances avec lesquelles nos échanges ont eu le· plus d'activité sont l'Angleterre, les États-Unis,. la Suisse, la Belgique _ , les États-Sardes, l'Association allemande, l'Espagn"e et nos , Colonies; elles sont comprises pour 68 p. ojo dans la valeur total~ de nos. importations et de nos

exporta~ions réunies. En 1841, leur part avait été de 71 p. ojo. Nos rapports avec ces puissances avaient conservé la même supériorité relative pendant toute. la période quinquennale.

En comparant, pour chacun de ces pays (commerce général) , les résultats · de 18 4 2 avec ceux de l'année précédente, on voit que pour l'Angleterre et l'Association allemande, il y a eu progrès de 5 et de

2

millions. Le commerce avec nos colonies est resté stationnaire; il a fléchi de

2

4 pour ojo avec les États-Unis.

2

o idem .. . . - . avec l'Espagne.

i 4 idem.. . . avec les États-Sardes.

5 idem. . . . avec la Suisse.

. 3 idem. . . . avec la Belgique. ' ,

. · Nos relations en Europe on~ été moins étendues aussi avec les Pays-Bas, les Villes anséatiques , les États-Romains, le Portugal, la Grèce, le Mecklenbourg; elles ont pris du développement avec toutes les · autres contrées européennes. ·

En . Asie, si fon en excepte la Chine, l'Océanie et les' Philippines, · nos rapports COII).J11erciaux sont en _ voie de progrès.

En Afrique, les possessions anglaises seules n'ont pas participé au mouvement asc~ndant.

En Amérique, Rio de la Plata, l' U ruguay ; les deux Pérou, la Nouvelle-Grenadè, le Guatimala, l'Équateur, les Possessions anglaises, ont pareillement donné plus de développeme~lt à leurs échangès avèc la Fra~ce. •

Sauf quelques vari_ ations en plus en ce qui concer:Q.e la Suisse et Venezuela; en moins; relati-

vement à l'Ang. leterre, à l'Autriche, aux Indes hollandaises, à la Côte occidentale èt aux autres'

pays d'Afrique, à Guatimala et l'É . quateur, les résultats que l'on vient d'énumérer, pour le com-

merce général, ·se sont reproduits dans les faits ref~tifs au commerce spéciaL

(10)

RÉSUMÉ ANALYTIQUE. IX

' '

.

Les États-Unis figurent pour 176 millions ou 1 · 5 p. ojo dans les importations générales, et

TABLEAIJ ' 5.

Pour

1

3 5 millions ou

.1

5 p. o l' 1 o dans celles qui concernent le èommerce , spécial; sous l'un et .

Résumé

l'autre rapport, cette puissance a occvpé le premier rang dans l'ensemble du mouvement de no, tre

1

par

COmin erce extérieur. , ~lays

de

proYeo~nce .

L'Angleterre vient . ensuite; la va eur des marchandises importées de ce pays a atteint 154 mil- lions, dont 112' millions' ont alimenté notre commerce intérieur; c'E)st un accroissement de

1

o ·millions sur l'année précédente. .

Les . importations de la Belgique ont· fléchi tant ~u commerce général qu'au . conimerce spécial.

Cell~s des États-Sar~e~ ont diminué sous les deux rapports dans une assez forte proportion

( 2 5 et 2 8 p. ojo.) .

. Les valeurs que nous avons reçues de l'Association allemande n'ont pas varié, d'une année à

î'~utre, au commërce général, tandis qu'elle? ont offert une augmentation de 14 p. ojo au. com-

merce spécial. ·

. En progTession , const?.nte dep, uis plusieurs années, les importations de la Suisse, considérées dans leur ense~nble, ont, éprouvé, éomparativement à i841, une réduction notable (14 millions).

Elles sont, pai· 'suite, restées aussi au-dessous de la moyenne quinquennale; mais il est à . remar- quer que lès valeurs que la Suisse a versées - sur le marché intérieur de la France se sont élevées à

2

5 millions, chiffre supérieur-. de .

1

o et

2

4 p. ojo aux deux termes de comparaison, et qu'elles n'avaient atteint à aucune aut~e ép. oque. '

Pour nos colonies, les marchandises importées ont présenté un excédant de valeur de 6 mil- lions au commerce général et de 3 millions au commel·ce spécial.

En ce qui concerne les autres pays, la comparaison· des valeurs importées fait ressortir de l'accroissement dans notre commerce avec les Deux-Siciles, la Toscane, la Norwége, la Suède; le Da1;emarck, les Indes anglaise~, l'Égypte, l'Algérie, Rio de la Plata,' l'Uruguay, i~ Bré~îl, le èhili et les deux Pér<?u· L'inverse s'est produit ~ l'éga~d des Pays-Bas, de l'Autriche, des États-Romains, ,

.du Portugal, de ~a Grèce, du Mecklenbourg, de l'île Mau~ice, du Mexique, du Texas , de la

Nouvelle-Grenade et des possessions anglais~s d'Amérique.

C'est l'Angleterre qui, en 1842, ~ient le premier ~ang pour nos exp~)ft~tions. Elle n'occup, ait que le second rang l'année précéélente. La valeur des ·marchandises de toute nature que cette Pll:issance ' a reçues de France s'élève à 1S9 millions, dont 92 provenant de l'a production nationale. En · 18lu ' nos envois en Angleterre avaient été de 164 millions' et dans cette somme l'es produits de notre sol et de · notre industrie figuraient pour

1

o8 millions; il y a donc diminu-

tion sous ce dernier rapport. . ·

La Suisse, au contraire, n'avait pas encor~ participé dans une aussi for-te proportion à notre comwerce d'exportation. Nous avons envoy~ dans .,.ce pays, en marchandises diverses, pour une valeur de g6 millio.os, dont 4o millions de produits nationaux. . . ·

Jusqu'à présent les États-Unis avaient été l'un de nos débouchés les plus importants. Placée, en 1841, en première ligne dans l'échell~ proportionnelle de notre commerce d'exportation, cette puissance ne se présente qu'au quatrième rang en 1842 , année pendant làquelle nous n'avons envoy~ dans las États de l'Ünion que pour 82 millions de marchandises de toute provenance;

. c'est une diffé~ence en moins de plus de

100

millions sur· 1841. Au commerce spécial., la

·réduction est de 7 3 millions.

1.

1 TABLEAU (i.

' Résumé

par pays

de

destination.

(11)

x RÉSUlVI'É -ANALYTIQUE.

Avec l'Espagne, nos relations se sont aussi ralenties; au lieu de 1 o 1 et de 79 millions qui représentaient les valeurs .. exportées l' an~née précédente, les expéditions de .

.

marchandises diverses à destination de ce pays ne se sont élevées qu'à 7 1 et 58 millions. Il y a eu ainsi diminution- de

2 9 p. ojo dans nos envois . généraux et de 2 6 p. ojo à l'égard des produits nationaux.

Nos exportations pour la Belgique ont peu varié ( 44 . m1llioris), tandis que celles pour les États-Sardes et l'Association allemande ont pris du développement; la valeur des marchandises françaises expédiées à destination de ces deux derniers États est de 3 9 et de 5o millions.

Pour nos colonies d'Amérique et de l'Inde, les exportations n'ont été que de 56 millions; c'est 5 millions de moins qu'en 1841.

Le commerce d'exportation pour l'Algérie suit toujours une marche progressive très-sensible.

La métropole y a envoyé pour une valèùr de 45 millions, dont 34 ' millions de ses propres pro- duits : c'est une augmenta~ion de 14 p. ojo sur 184 i ..

Pour la Toscane, la Russie, les Deux-Siciles, l'Autriche, la Norwége,, les Indes hollandaises, la Chine, les Philippines, l'Océanie, les États barbaresques, Rio de la Plata, l'Urugua)r," :Venezuela, les deux Pérou, la Nouvelle-Grenade, les Possessions anglaises d'Amérique, le Guatimala et l'Équateur, nos exportations de toute nature ont augmenté. Elles ont diminué pour les Pays-Bas, les Ville~ anséatiques, le Portugal, la Grèce, la Suède, le Mecklenbourg, les Indes anglaises, l'île Maurice, l'Égypte, le Brésil, le Mexique, le .Texas, le"Chili, les Possessions espagnoles, les Pos- sessions danoises d'Amérique et Haïti.

, _ 'Les demandes de la Turquie, elu Danemarck, de la C~te occidentale et des autres pays d'Afrique, en marchandises de toute provenance, ont été plus considérables qu'en 1841; mais elles l'ont été moins, en ce qui concerne les articles français. .

TAnLE.n:x iX •• 7 et

s. Si l'on passe à l'examen· du mouvement commercial considéré sous le rapport de la nature des produits étrangers qui l'ont alimenté, on reconnaît qu'il y · a eu progrès clans les trois gTandes

Principaux 1

produits

importés. divisions de marchandises que la France a reçues pour la consommation intérieure elu pays~ à

savoir : les matières necessaires à l'industrie, les objets de consommation naturels et les objets de consom- mation fabriqués. Le même résultat. se remarque au commerce- général, sauf pour le~ objets de consommation fabriqués, qui présentent une diminution de

_1

o p. ojo sur 1841 et de 2 p. ojo sur _ la moyenne quinquennale. C'esf sur les objets de consommation naturels que l'augmentation à par- t1culière~ent porté; e~le est, relativement aux dep.x termes de comparaison, de 9 et de

2

4 p. ojo au commerce général et de 14 et de 2 6 p. ojo au commerce spécial. A l'égard des matières néces- saires à l'industrie, les chiffres de 1841 n'ont été dépassés que de 3 p. ojo seulement. ·

Parmi ces dernières matières; le coton est compris dans les importations générales pour une vafeur de 142 millions, d'où résulte une augmep.tation de 12 million' s sur 1841.· Les quantités de coton .mises en consommation excèdent de 3 p. ojo celles de la période annuelle, et de 19

p. ojo la moyenne des cinq_ années précédentes.. ·

La valeur des "Vois communs s'est élevée, d'une année à l'autre, de 41 à 49 millions au com- m- erce général, et de 38 à 45 millions au commerce spécial_. ~es peaux brutes ont <lépassé de 9 millions l'ensemble des importations de 1841, et de 8 millions les quantités adii)ises à la.

eonsommati~n. Une au: gmentation à peu près semblable existe sur les fils de' cha1~vre et de 1in, et des excédants se sont aussi produits à l' égard de l'indigo, de J'huile d'olive, du cuivre et elu . suif bruts.

(12)

RESUME. ANALYTIQUE.

XI

Au no'mb~·e des matières premières dont !'.importation a décru, on remarque les soies et les · laines. Le premie1; de ces deux articles .présente une différence en, moins de 31 millions au · çommerce général et de

2

g millions au commerce spécial; le second, les laines, est descendu d~ , 5g millions à 4g milli~ns, pour toutes destinations, et de 46 à 41 millions en ce qui-concerne les quantités _importées pour les besoins de nos fabriques. · · ·

Si 1'ense~ble des importations de tabac en feuilles présente une réduction de 4 millions de valeur' cette diminution n'a pas atteint la consommation intérieure, laquelle offre 'un excédant de 1 million su· r 1 8 41.

Les bois d'ébénisterie, la graisse de poisson et la cochenille ont - flé~hi tant au commerce général qu'au commerce spécial.

Il n'est survenu que de faibles diminutions dans rimportation des objets de consommation naturels ; la principale affeéte le sucre étranger, elle s'élève à

2

h1illions. Au contraire, les aug- mentations ont été nombreuses dans · cette même 'classe de produits. On y voit figurer les fruits oléagineux et les céréales, · chacun de ~es deux articles pour un excédant de 6 millions à l'arrivée et de 9 millions aux mises en consommation. Les sucres des colonies françaises, les cafés, les _

fruits de table, ont également off ert des augmentations notables.

Quant aux objets de consommation fabriques, leur importation a subi, comme on l'a ·déjà dit, une certaine dépréciation qui, . en ce qui ' touche le commerce général, ~principalement por.té sur les · tissus de., soie, les tissus de coton et c'eux de lin et de chanvre. Les seules .augmentations remarquables ont affecté les tissus de laine, l'horlogerie; elles ont atteint, pour çhacun de ces produits, la somme de

2

millions.

Des deux divisions du commevce d'exportation, la première, qui a pour objet l'es prodq,its.na-

TAnr.EAuu"9etlO.

tu1:els, offre, au commerce général, une augmentation de 9 millions,, soit de 3 p. ojo; les pro-

duits de l'espèce, dont la valeur s'est 'élevée à 353 millions, représentaient, en 1841, une valeur pro:~~~c~:~::.t é\.

de 344 millions seulémeÙt; mais, au commerce spécial, la même _ classe ?e marchandises a éprouvé une réduction de 11 millions ou 6 p. ofo~ Les objets manufactures ont, sous l'un et l'autre rapport, fléchi de 19 p. ojo. .

Dans l'e nsemble, la valeur des produits de n,otre sol et de notre industrie, envoyés à l'étranger,

a diminué de 117 millions. ·

Sauf les soies, les céréales, les - chardons cardières, la g~rance, l'huile d'olive et les fruits, il y a eu diminution aussi dans l'expo~tation de tous les produits _naturels que nous fournissons d'ha-·

bitude à l;étrànger.

Comparativem· ent à l'année précédente, les vins figurent ~ans ce ralentissement pour 1

2

p. ojo,

et les .eaux-de-vie pour

22

p. ojo. .

C'est surtout én ce qui co ncerne l'expor~ation des objets man~f~cturés. provenant d e nos fa~

hriques qu\me fâcheuse diminution s'est manifestée. On citera en · première ligne les tissus de soie, sur lesquels il y a eu réduction de valeur de 5o millions ( 31 p. oj~); puis les tissus de coton, qui ont offert une diminut ionde 31 millions; enfin les tissus de lin et dé cl~ anvre, dont la valeur, à l'~xporta tion ·, a fl échi de 9 million~; soit 3~ p. ojo. De moindres réductions affectent les tissus de poils , les peaux ouvrées, le sucre raffmé et la parfu~erie.

Les savons, l' orfévrerie et la bijou terie son t, parmi les objets fabriqués, les seuls articles de

· production natiopale do~tJ'exportation se soit accru e.

(13)

XII RÉSUMÉ ANALYTIQUE.

TABLEAU }].

Si l'on passe à l'examen des mouvements du commerce de transit, on voit que, en 1841 ' ·

3~4,739 quintaux métriques de marchandises étrangères, d'une valeur de 203 millions, avaie~t' emprunté notre territoire, et qu'~n 18. 4.2 ie transit a porté sur des quantités de marchandises à peu près égales, mais d'une valeur inférieure d'envirol). 8 p. ojo, puisqu'elle I)e s'est élevée qu'à 1 8 6 millions.

'J'ranbit.

/

T.HLEAU N° } 2,

Entrepôts.

Résumé par entr~pôt.

Les principaux articles qui ont transité sont, quant à la valeur, les s_ àies, estimées 45 millions, et qui forment sot.1s ce rapport les 0,2 4 du mouvement total. Viennent ensuite les tissus de soie, évalués à 33 miflions, les tissus de coton à 31 ,· le coton en laine à 2 1, les tissus de laine à 1S millions. Quant au poids, on voit figurer dans le chiffre total, par rang d'importance, le ' coton :' pour 102,538 quintaux, le fer pour 49,789, le café pour 33,191, le sucre· raffiné pour 2 2,o34, le sucre brut et terré pour 1 o;84 7, et les s.oîes pour 1 o,64o quintaux.

Les soies, le_ coton, les tissus· de laine, le fer, l'indigo et la cochenille, sont les produits sur lesquels ont particulièrement porté les augmentations; eH es ont varié de 6 à 67 p. ojo. Les dimi- nutions les plus fortes ont atteint les tissus de soie, ceux de lin et de chanvre, l'horlogerie, le sucre raffiné et le sucre brut; elles ont varié, pour ces divers articles, de 11 à 65 p. ojo.

C'est la Suisse qui a le plus expédié et le plus reçu de marchandises de transit; sa part, dans cette branche du commerce, est représentée par une valeur . de S2 millions à l'entrée et de 55 millions à la sortie; elle forme, dans le premièr cas, les 0,28 du mouvement total, et, dans le second cas, les o,30.

L'Angleterre se trouve placée, sous ce rapport, . au second rang, tant comme pays de prove- nance que comme pays de destination·; elle a expédi~ en transit par la France pour 32 millions de pro,duits et elle en a reçu, par emprunt de notre territoire, pour 45 millions.

Après ces deux puissances, on trouve dans.l'ordre suivant, comme ayant principalement ali- menté le commerce de transit, les Éta. ts-Sardes, l'Association commerciale .allemande, les, États- Unis, la Belgique, le Brésil et l'Espagne.

Nos entrepôts ont reç.u, en 1842, 9 millions de quintaux métriques de produits divers évalués plus de 636 millions; c'est, sous le double rapport du poids et de la valeur, le chiffre le plus élevé qui ait été constaté jusqu'ici. Il est supérieur de 7 p. ojo à celui de 1841, et de 18 p. ojo à

la moyen;n e quinquennale. -

En les· citant, sous le rapport des valeurs entreposées, par ordr~ d'importance, les entrepôts elu Hav.r:e, de Marseille, de Bordeaux, de Lyon, de Pàris, de Nantes et de Rouen, sont ceux qui - ont principalement pris part à ce mouve:qJ.ent. T~us ces entrepôts, excepté celui de Lyon, ont plus reçu, en valeur eten .poicls, que pendant l'année 1841.

Au.Havre et à Marseille se sont concentrés les deux tiers de toutes les entrées en elitrepôt. La première de ces villes a reçu, à ce titre, dans ses n;tàgasins, 2,167,179 quintaux métr~ques de marchandises diverses représe:Qtant ~ne valeur de 2 2 8 millions. 11 est entré clans ·l'entrepôt 'de Marseille pour

2

14 millions de marchandises, du poids de 3, 7 7 6,14 7 quintaux.

A _Bayonne, à ly.[etz , , et à Toulouse, il ·y a eu rliminution dan~ le poids et la valeur des mar-

~han dises entreposées. . .

Sous l'un et l'au~re rapport, au contraire, le mouvement de l'entrepôt de Paris a été supérieur à c~lui constaté en 1841. !l'en a été de mêm. e à Rouen et à Dunkerque, où, en 184.1, le mouve-

ment de l'entrepôt avait fléchi. . · •

(14)

RÉSUMÉ ANALYTIQVE. xm

Les marchandises qui ont principalement alimenté le mOuvement des entrepôts, sont : Les houilles .•... . . . · 2,516,873 quintaux métriques.

Les céréales . . . ·.~ 1,756· ,463 Les sucres de nos coJonies ... .... . ... . 1 ,o96,56o . Lescolons . . . : . . . 786,019 Les cafés, cacaos ~t poivres . . . : . . . . . 364,82'9 Les métaux.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33o,4o5 L'huile d'olive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 2 7, 749

Comparativement aux poids constatés en 1841, sur ces mêmes produits, on remarque des aug- mentations qui varient de 17 à 4o p. ojo. Pour les· cotons seulement, la proportion n'est que de

4 p. ojo. · ·

Les sucres étrangers, les bois exotiques, les soies, le riz et la graine de lin n'ont pas €té entre- posés en aussi fortes quantités que pendalit l' an,née antérieure, tandis qu'à l'égard des graines oléa- ginel.~ses il y a eu augmentation de 76 p. ojo.

Les sommes payées pour primes se s~nt élevées à 11 ,5~. ~,o ·44 francs; c'est 3, 114, 536 francs de moins que l'année précédente. Les sucres raffinés y figurent pour 6 millions et les tissus de laine

pour 3 millions ct demi. , ·

Parmi les marchandises exportées sous bénéfice dè prime, 'les soufres· raffinés,· l~s savons de toute sorte et le plomb battu ou laminé ont offert des différences en plus assez notables, et il y a eu' au contraire' de la 'diminution . en ce qui touche les tissus et les fils de coton' les sucres raffinés'

les fils de laine et l'acide sulfurique. ·

Les retours · de la grande pêche ont eu plus d'importance qu'en' i 841, et que pendant chacune des années de la période quinquennale, sauf toutefois 1839. Ils ont porté sur 43 2,913 quintaux métriques de produits divers, et dont la morue forme la partie principale; l'huile de baleine et de cachalot y figure pour 32,635 -quintaux (1). -

Comme de coutume, les morues ont été principalem~nt exportées à destination des colonies françaises;. sm : 78,229 quintaux, on y ·en a envoyé ?o,6']8 quintaux ou les deux tiers; le surplus a été expédié, en majeure partie, pour l'It~lie. Considérées dans leur ensemble, les exportations de morues ont excédé de 12,556 quintaux - celies de 1841.

. -

Les droits de toute sorte perçus par le. s douanes, se sont élevés à ·2o4,55o,269 f~ancs, somme supérieure aux pèrcep'tions effectuées pendant chacune des années antérieures. Cette somme se décompose ainsi qu'il suit: ·

d~entrée .... . ... 0 ; •••• 0 • • • • • • • • • • • • • •

Droits; . . . de sortie .. .

0 • • • • • • • • • • • • • • : • • • • • • • • •

de nav1gatwn .. .... . . . . . . . . . Produits accessoires ... · ... . . . . . Taxe de consommation sur les sels .. ~ . . . .

J37,436,6o2r 1,437,339 3,355,88o 2,873,348 59,447,100

Ces résultats offrent un excédant de

1

1 millions sur 1841 , et de 2 8 millions sur la moyenne ·

quinq:uennale. - · '

. - ( 1) Voir, pour le nombre de bâtiments qui ont été affectés à la grande pêche, le tableau de développement, page 4 72, du tableau du commerce . .

c

..

MhtE TABLEAU.

Résumé ar marchanclises.

TABLEAU lli0

13.

, Primes.

TAIJLEAU 14.

Pêche de la morua et de la baleine.

TNDLEAUX N"

15

et 16.

Relevé des droits de toute n'a ture

perçus par l'administration

des douanes.

f

(15)

TABLEAUX N°' ]

7, 18

et

19,

XIV RÉSUMÉ ANALYTIQUE.

. Les droits d'entrée figurent dans l'augmentation de l'année . pour 7 mill~ons, et la taxe sur les

sels pour 3 miHions. '

Parmi les man~handises dont le mouvement d'importation a le plus c<?ntribué à l'accroisse- ment des re~ettes) se placent d'abord les fils de c?anvre et de lin et les céréales; chacun de ces deux articles figure dans l'ensemble des augmentations · pour 2 millions; on y trouve ensuite le sucre des colonies françaises, le café,: l'huile d'oljve, chacune de ces dernières marchandises pour 1 million. Il y a eu une diminution d'environ 3 millions dans le montant des droits recouvrés sur les sucres étrangers, et de 1 million dans les perceptions effectuées sur _ les laines. - ,

Les droits perçus à l'entrée sur les autres articles n'ont eu, en général, que peu d'influence sur les recettes.

Si l'on veut se rendre compte de l'action qu'a exercée la navigation maritime dans l'ensem~le · du mouvement commercial dont les différentes branches viennent d'être examinées, on voit par

Mouvement

les détails que présentent les tableaux indiqués ci-contre:

de la navigation.

1 o Que les marc)landises tran. sportées par mer, entr~es et sorties

2 7,62 4 navires J. aue:eant 3, 139,ooo tonneaux,. soit 381 navires

Navires chargés v

à

voiles et

à

vapeur.

qu'en 1 8 4

1 ;

réunies; ont exigé l'emploi de et 4 7 ,ooo tonneaux de plus 2° Que l'acc- roissement du mouvement maritime a profité exclusivement à la navigation ét~an­

gère, laqueHe a·employé 16,887 navires de la contenànce de 2 ,oo2 ,ooo tonneaux, soit en navires 8 p. ofo, et en tonnage 6 p. ojo de plus que pendant' l'année précédente;

3° Que la navigation qui nous est réservée' c'est-à-dire celle qui est affectée à la grande pêche et au commerce avec nos colonies, a .fléchi dans son ensemble de 1 et 2 p. ojo, bien qu'elle soit restée supérieure de 6 et 5 p. ojo aux chiffres que présente respectivement la moyenne des cinq dernières années;

4o Qu'en ce qui concerne la navigation faite concurremment avec l'étranger, c'est seulement dans les relations avec les pays d'Europe qu'il y a eu diminution, car)a navigation aveé les pays hors d'Europe a présenté, au contraire, comparativement à 1841, un accroissement de

1

7 p. ojo dans le ,nombre des navires et de 12 p. ojo dans le nom~re des tonneaux, ·accroissement qui, relativement à la moyenne quinquennale, est pour les navires de 2 9 p. ojo, et pour le tonnage

de 20 p. ojo;

5o Que la navigation à la vapeur a donné lieu, dans son ensemble , à un mouvement de 5,190 navires jaugeant 591 ,ooo tonneaux, de sorte qu'elle a été à 'la navigation générale, dans . la proportion de 1 9 p. o jo, tant pour les ·navires que pour . les tonneaux;

6o· Que, dans ce mouvement de la n~vigation à la vapeur, ·la marine française figure pour · - 1 ,5o5 navires et 198,ooo tonneaux, et la marine étrangère pour 3,685 navires et 393,ooo ton- neaux.

7o Que, comparativement à l'année antérieure, notre navigation à la vapeur a fléchi de 3 p. o jo pour le nombre des navires, et de 5 p. ojo pour le tonnage, tandis qu'il y a eu pour la marine étrangère augmentation de 4 p. o/o dans le nombre des navires, et de 9 p. ojo dans le nombre des tonneaux.

' .

8° Enfin que, sauf en ce qui concerne les relations avec l'Algérie, nos navires ~ vapeur ap- partenant à la marine marchande n'ont point encore pris part _ aux mouvements de la navigation

avec les pays hors d'Europe. •

(16)

RÉSUMÉ ANALYTIQUE. xv

TABLEAU N° 1er.

COMME - RCE GÉNÉRAL ET. CO~IMERCE SPÉCIAL.

(Valeurs - exprimées en milliqns.)

'

-

VALEURS OFFI"CIELLES.

.

COMPARAISON DE 1842

-

- nvec ln moyenne

-

Moyenne fVOc lMl,

18il7. ,1838 .. 1839. lMO. 181!1.

quinquennale, des 181!2.

--- __,...__.._,

'

' ~ 5 années. en plus. en moins. en plus. en moins.

'

- ,

1

IMPORTATIONS -

'

ET EXPORTATIONS REUNIES.

'

Commerce 'général.. 1,565. 9 1,893. 0 1,950. 3 ~,063. 2 2,186. 8 1,931. 9 2,082. 3

-P·'f,

5P·'/, 8P· '/,

-P·'f,

Valeurs importées et exportées

Commerce spécial .. 1,083. 5 1,315. 5 1,32 8. 0 1,ll4 2. 4 1,565. 3 1,346 .. 9 1,490. 6

-

5 11

-

-

. .

'

'

IMPORTATIONS.

Co_mmerce général.~ 807. 8 937.

1 1 9 4 7. 0 1,052. 3 1, 121. 4 973. 2 1, 142. 0 2

-

17

-

Valeurs importées ...

. . '

Commerce spécial •. !169. 1 656. 5 650. 6 7 4 7. 4 804. 6 685. 6 8ll6. 6 lj

-

23

-

. -

. '

-

"

..

- EXPORTATIONS.

; ,_

1

Commerce général.. 7 58. 1 9(15. 9 1,003. 3

11,010. 9 1,065. 4 958. 7 9•10. 3

-

12

- . .

2

Valeurs exportées ..

.. '1

Commerce spécial .. 514. 4 659. 0 67 7. li 6957 0 760. 7 661. 3 6/14. 0

-

15 '

-

3

. -

c.

r

(17)

XVI RESUME· ANALYTIQUE.

COMMERCE · PAR M · ER ET COMMERCE PAR TERRE.

Cü'M,MERCE GÉNÉ . RAL.

(Valeurs exprimees en millions.)

VALEURS OFFICIELLES.

-

COMPARAISON DE 1842 PROPORTIONS POUR lOO.

(1 r

-

avec la moyenne 1

' Moyenne avec 18/J:l,

quinquennale, Moyimne

1837. 1838. 1839. 181;0. 1841. des 18~2.

_________

...____..._

---

1841. quin~ 181!2.

1

en en on en

quennn!c.

5 années.

plus. mojos. plus. moins.

- - - - - - - -

'[•

,

• IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS RÉUNIES.

t

Navires r~an<(ais .• 536. 7 593. 4 685. 0 70/r. 9 652. 8 634. 6 661. 9 1 P·

'f,

-P·

'f,

4P· '/•

-P·'f,

29. 8 32. 8 31. 8

par mer. '

Navires étrangers. 529. 6 730. 6 7 2 8. 0 7 76. 2 !!03. 0 733. 5 863. 4 - 4 18 - 41. 3 38. 0 41. 5

Valeurs importées

- - - - - - - -

et ex portées.

TOT4L ••.••••• 1,066. 3 1,32lr. 0 1,413. 0 1,481. 1 1,555. 8 1,368.- 1 1,525. 3 - 2 11

-

71. 1 70. g 7 3. 3

1

par terre ...•...• 499. 6 569. 0 537. 3 582. 1 631. 0 563. 8 557. 0 - 12

-

1 28. !l 29. 2 2 6. 7 1

,,

- - - - - - - - - -

ToTAL des Importations et des Exportations réunies. 1,565. 9 1,893. 0 1,950. 3 2,063. 2 2,186. 8 1,93L 9 2,082. 3 - 5 8

-

100. 0 100. 0 1

oo .

0

. ~

1

IMPORTATIONS. ..

1

-

t

Navires français .• 284. 3 317. 4 372. 7 369. 0 340. 5 336. 8 356. 4 5

-

6 - 30. 4 3~. 6 31. 2

v"'"" impo•~ ... ·1

par mer. Navires étrangers. 259. 7 311. 8 283. 4 385. 5 lr35. 0 3'3 5. 1 / 491. 7 13

-

47 - 38. 8 34. 4 tr3. 1

--- - - - - - - -

.•

- - - - ---

ToTAL •••••••• 544. 0 629. 2 656. 1 7 54. 5 775. 5 67 (. 9 848. 1 9

-

26 - 69. 2 69. 0

7

4. 3

t

par terre •...•...•.••. 263. 8 307. 9 290. 9 297. 8 345. 9 301. 3 293. 9

-

15

-

2 30. 8 31. 0 2 5. 7

- - - - - - --- ---

TOTAL des Importations .•...•• 807~ 8 937. 1 947. 0 1,052. / 3 1,121. 4 97 3. 2 1, Il• 2. 0 2

-

17

-

100. 0 1'00. 0 100. 0

~

EXPORTATIONS .

'

.

( Navires français .• 252. 4 276. ·o 312.' 3 335. 9 312. 3 297. 8 305. 5

-

~ 3

-

29. 3 31. 1 32. 5

.

'

par mer.~ ' Navires étrangers. 269. 9 418. 8 444. 6 390. 7 468. 0 398. 4 371. 7

-

2 1

-

7 43. 9 41. 5 39. 5

1 \

Valeurs exportées ...

- - - - - - -

' '

TOTAL •••••••• 522. 3 694. 8 7 56. 9 726. 6 780. .3 696. 2 6 7 7. 2 13 3

.

73. 2 72. 6 72. 0

-

-

par terre ...•....•• 235. 8 26 (. 1 2 4 6. 4 284. 3 285. 1 26_2. 5 2G3. 1

-

8

- -

26. 8 27.

,,

2 8. 0

- - - -

ToTAL des Exportations •..•..•• 758. 1 955. 9 1,003. 3 1,010. 9 1,065. 4 958. 7 9fl0. 3

-

12

-

2 lOO. 0 100. 0 100. 0

i

(18)

. ,

RESUME ANALYTIQUE.

TABLEAU N°

3.

COMMERCE PAR MER.

COMMERCE' GÉNÉRAL.

oValeurs exprimées en

million~.)

VALEURS OFFICIELLES.

M~ycnnc 1837. 1838. -1839. 1840. 1841. des

COMPARAISON DE 1842

nvcc 1841. avec )a moyenne quinqucnbalc,

en cu en en

'5 années.

plus. moins. plus. moins.

IMPORTATIONS ET EXPORTATIO NS RÉUNIES .

. , . ~ Colonies et Indes françaises, 114. 0 133. 2 131t. 2 122. 6 ,130. 5 126. 9 131. 2 IP·'/o

-P·'f, 3Pr"f, -P·'f,

reservee ....

. Grande-Pêche ... . 16. 1 7. 9 - 19. 5 1 9. 0 18. 9 1 8. 3 1 7. 5 4

ToTAL •••••...•• 130. 151. 1 153. 141. 6 1119. la 145. 2 148.·7

de \ ,~avires français ••... , ....

concurrence.~ Navires étrangers •...•

406. 3 442. 3 531. 3 563. 3 503. la 489. 4 513. 2 2 529. 6 730. 6 728. 0 776. 2 903. 0 733.' 5 863. ~-

ToTAUX . . . 1,066. 3 1,321a. 0 t,'a13. 0 1,481. 1 1,555. 8 1,368. 1 1,525. 3 1

!

Colonies et Indes fra,nçaises.

'réservée ..•.

Grande-Pêche ..•...•

56. 9" 73. 1

11.

? •

12. 2

IMPORTATIONS.

7 8. 7 Gta. 2 69. 3 13. 7 13. 13. 9

6M. la 7 4. 9

s

13. 0 t 1. 4

TOTAL... • • • • . . • ' 68. 5 85. 3 92. 4 77. 7 81. la 86. 3 4

'dé ~ Na vites français •••...

cone~rrence.

. , N avtres trangers . é .••.•...•

215. ~ 232. 1 280. 3 291. 3 257. 3 255. 4 270. 1 5 259. 7 311. 8 28,!1. 385. 5 435. 0 335. 1 491. 7 13

TOTAUX... . . 544. 0 629. 656. 75,4. 5 7·75. 5 671. 9 848. 1 9

l

Colonies et Indes françaises.

réservée ....

Grande-Pêche •..•...

!j7 .. 4. 8

EXPORTATIONS.

60. ' 55. 5 58. 4 61. 2

5. 7 5. 8 5. 5 5. 0

58. 5 56. 3 5. 3 6. 1

22

ToTAL... 6t. 9 65. 8 61. 3 63. 9 66. 2 63. 8 62.

de ~ Naviresfrançais ... 190. 5 210. 2 251. o 272. o 246. 1 .234. o 2ia3. 1

concurrence.~

Naviresétrangers. .... .. .. 260. 9 418. s ·444. 6 390. 7 468. o ans. ta 371. 7_

ToTAux . . . ~ 522. 3 694. s 756. 9 726. 6 780. 3 696. 2 677. 2

5 18

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XVII

PROPORTIONS POUH 100.

Moyenne quin- , c1uennnle.

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