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Tableau général du commerce de la France avec ses colonies et les puissances étrangères ... - Année 1847 [Partie 1] · BabordNum

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(1)
(2)

RÉPU. BLIQUE FRANÇAISE. •

LIBERTÉ) ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.

· _ ADMINISTRATION DES DOUANES.

·· TABLEAU GÉNÉRAL

DU

. COM. ME . RCE DE ·LA FRANCE .

AVEC

SES COLONIES ET LES PUISSANCES ÉTRAN9ÈRES,

PENDANT L'ANNÉE 1847.

PARIS. ·

IMPRIMERIE NATIONALE.

SEPTEMBRE 1848.

'

.

(3)

SE TROUVE A PARIS, '

Chez RENARD' à la librairie du Commerce' rue Sainte-Ami.e, 11° , 7 1'

où l'Administration de s Douanes a fait deposer un certain nombre d' e~emplai;es - pour être livrés au public . .

Pmx FIXE, . À PARIS, 7 FRANCS.

~

1

(4)

1 :

N . OMENCLATURE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.

(Voir la 'table détaillée à la fm du volume.)

Pages.

AvERTISSEMENT • • . • .• • • • • . . . • • • • · • • · · · · · • · · • • • . • • • . • . • • • • . • . . • . • • . . . • . • • . . . . . . • • • • • • . . . • .

vn

'ÛBSERVATIONS PRÉLIMINA.JRES · · · • · • · · · · · • · • • • • • • · • • • · • • • • · • · · · · • · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · • • · • • Xl 1

Résumé du mouvement commerciaL - Texte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xm

RÉSUMÉ ANALYTIQUE • . . . .

TABLEAU

DU COMMERCE DE LA FRANCE.

ANNÉ~

1847.

Tableau n" J. Résumé général.- Importations et exportations.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . xxv 2. Commerce par mer et commerce pat· terre ... : . . . xxvii 3. Commerce par mer.: . ... .' ... .. . .. xxrx

4. Résumé par pays de provenance et de destination.-Importations et expor- tations

réun~s.

. . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xxx 5. Résumé par pays de provenance. - Importations.. . . . . . . . . . . . . xxxn 6. Résumé par pays de destination. - Exportations . . . . . . . . . . . . . . . xxxrv 7· Résumé par nature de produits,- Importations . . . . . .. .. xxxvn 8. Résumé par esp_èce de marchandises.- Importations. . . . . . . . . . . . . . xxxvm 9· Résumé par nature de produits.- Exportations . . . . ... . xLI 10. Résumé par espèce de marchandises.- Exportations . . . : ...

XLII

11. Primes. -Marchandises exportées et primes payées. . . . . . . . . . . . . . . . . :.urv 12. Pêche de la morue et de la baleine.-· Retours.-Exportations avec prime.

XLV

13. Entrepôts.-:- Résumé par entrepôts et pal· marchandises. . . . . . . . . .. .

XLVI

u't. Transit. --Résumé par marchandises.- Provenance et destination .. . ..

XLVIII

1S. Droits perçus.- Relevé des perceptions de toute nature.. . . . . . . . . . .

L

16. Droits d'entrée. . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L

17· Naviga'Ûon.- Navires chargés. - Nombre et tonnage . . . u 18. Navigation.- Navires chargés, à voi. les . . ... .... . : .. . ... ...

LII

19. Navigation.- Navires chargés, à vapeur . . . . . .... .

LIJT

20. Navigation de concurrence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . uv Tableau récapitulatif .... , . . . . . . . . ·. . . . . . . . . 2

Comptes spéciaux par pays de provenance

· et de destination.

Importations et exportations.

t 'Résumé par pays d~ provenance et de destination. -Valeurs officielles .. 4 et 5

Résumé par pays de provenance et de des ti nation. - Valeurs actuelles .. 6 et ï Russie . . . : . . . .... . ... .' . . . . . . . . . . . . 9 Suède.. . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Norwége... . . . . . . . . . . . . .. 11 Dailemarck ...

~

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 2 Hanovre et Mecklénbourg-Schwerin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Angleterre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 et 15 Association allemande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 et 1 7 Villes anséa tiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Pays-Bas .... . . . · · · · · 19 Belgique ... . . . 20 et 21 Suisse.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 et 23 Portugal . . . · · · · · 24 Autriche . . . .' . . . · · · 2 5 Espagne . . . · . . . : . . . · · · 26 et 27 É lats-Sardes . . . . . . . . : . .. . . . . · · · · · 2 8 ct 2 9 Toscane. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3o et 31

· États-Romains . . . ... . . :· · · · 32 Deux-Siciles .. . . . . . . . · · · · · · · · · · · · · · Grèce . . . · · · · · · · · · · · · · · · · Turqu1e.

1 • • ••• • • • • • • • • • • • • • • • • • •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

a.

33

34

35

(5)

IV

TABLEAU

Dll COMMERCE DE LA FRANCE.

ANNÉE 181! 7.

NOMENCLATURE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.·

Comptes spéciaux par pays de provenance

et · de destination.

Importations et exportations.

(Suite).

, Pages.

~gypte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Etats barbaresques. . . . . . . 3

Côte occidentale d'Afrique ... : . . . . . . 38 7 Ile Maurice. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3g Autres pays d'Afrique. . . . . . . . llo Indes anglaises. . . . . . . . . . . . . . . . 4

1

Indes hollandaises ... , ... . · . . . . ... :. . . . . . 4

2

Philippines. . . . . . . . . . . . . . . A3 Chine, Cochinchine et Océanie ... ·. . . . . · 44

Mexique et Texas. . . . . . 45

États-Unis . . . ... . .. : . . . ... ·46 et 4 7 Guatimala . . . ... · .. . . . . . . 48

Nouv~lle-Grenade . . . · . . . . . . . 4g Venezuela . . . ... ~ . . . . . . . . . . . . . 5o Brésil . . . ._. . . . . . . . . . . . 51

Uruguay . . . ... : . . . ... . 52

Rio de la Plata . . . ... . . Équateur . . . ... . Pérou ct Bolivia .. , ... ; ... : . . . .... . Chili . . . ... , . . ... . Haïti .... : . . . ... . Possessions espagnoles en Amérique ... , . . . anglaises en Amérique . . . ... . - - - - danoises en Amérique . . . ... . - - - -· hollandaises en Amérique ... . . . ... . Ile de la Réunion (Bourbon) ... . Guyane française . . . ... . Martinique . . . ... . Guadeloupe . . . ... . Algérie . . . ... ..•.. Sénégal . . . ... . Indes françaises . . . ... : .. Saint- Pierre et Miquelon et Grande-Pêche . . . ... . Épaves et sauvetages. · . . . ... , ... . Résumé par classe de marchandises ... . 53 54 55 56 57 58 5g 6o 61 62 63 64 65 66 67 68 6g 70 72 État de développement. Importations et exportations. MATIÈRES ANIMALES.

· Iruportot.

Animaux vivants. . . . • . . . 7 3 Produits et dépouilles d'animaux ... : . . . 76

Pêches . . . ... '. . . . . . 85

Substances propres à lé\ médecine et à la parf~merie. . . . . . 87

Matières dures à tailler.. . . . . . 88

MATIÈRES VÉGÉTALES. Farineux

~imentaires

.. . . . . ... . ... . go Fruits et graines . . . ... . 93

Denrées coloniales ... . . . ... . g5 Sucs végétaux . . . .... . ... . 98

Espèces médicinales . ... . .... ' ... . 101

Bois communs ... , ... . ... · . . . ... . 104

Bois exotiques . . . ... : . . . ... . 109

Fruits, tiges et filaments à ouvrer. . . . . . . . .. .

l l l

Teintures et tanins . . . ... .

113

Produits et déchets divers ... . ... . u5

È1portat.

16g 172 181 183 183

184 187 189 193 197 199 202

203

205

207

(6)

TABLEAu

DU COMME.RCE DE LA FRANCE.

ANNÉE 1847.

NOMENCLATURE GENERALE DES MATIÈRES.

y

État de développement

- - '

Importations et exp?rtations ..

(Suite.)

MATIÈRES MINÉRALES.

lmportnt.

Pierres, terres et combustibles minéraux. . . . 117 Métaux . . . ... 122

FABRICATIONS.

Produits chimiques. . ... , . . . ... . Teintures préparées ... . Couleurs . . . .... .... ... .. . . . ... . . . ... . Compositions diverses . . ... , ... . Boissons . . • . . . ...

Vitrifications .... ...• · . . . ... . 127 130 131 132 13A 136 Fils ... ; ... · . . ... : . . . . .... ... 138 Tissus ... , . . . . ... · . . . ... 1L11 Papier et ses applications. . . 15o Ouvrages en matières diverses. . . . . . . . . . 15

2

Numéraire. . . . . . . . . . 168

Pages.

E•ponnt.

210 215

· . \ État de développement des marchandises ~xportées . . . ... . Pnmes. · · · Résultats par pays de destination ... : . . . .... . Pêche de le morue et de la baleine . . . ... ... .

222 230 232 235 2Ü 247 252 254 273 278 2g6 3o6 3og 310 312 313 31A 3t5 3q 352 353 362 363 , 1 Quantités . . . . ... : . . . par en trepot .... '(

1

Résumé. . . . . . Valeurs ... .

. 1 d h d' · ! Quantités ... .

Entrepôts.. . . . . . parc asse e marc an 1ses.. V l

a eurs ... . État de développement . . . ... . Résumé par pays de provenance et de destination ... · . . . .... . Comptes spéciaux par puissances . . . ... . Résumé par classe de marchandises ... . État de développement. . . . ... · .... . . .... . Transit ... .

Tableau indiquant le poids des marçhandises et les distances qu'elles ont parcourues .. .. ... . . . . ... .

· { Mouvement général ) Résumé ... ~~r· ~~i~~;~c~: : : : : : : ~ : : : : :

des ports. · É lat ' par pav1 on . . . ... . 'Il de développement l étranger ... _

387 3g5 3g6 4oo Lto2 411

Navigation ...

par port .

franç~Is

. . . . Mouvement de la navigation entre la France et ses E ',

~

. colonies . . . ... .

tats spi:!C!aux ...

Grande-Pêche . . . ... . H7 B , . · , E ' ! par puissance. . . . . Lt48

\ atunents a vapeur.- tats ,

· par port. . .

LI 150

Résumé du mouvement général de la navigation. (Cabotage et commerce extérieur.). · . . . ... 453

Tableaux de la marine fran çaise et de la marine étrangère. . . 45ft présentant la part du pavillo)l français et de chaque pavillon étran- ·

proporlionnel~e ger. . . . . . . . . . A56 dans l'ensemble de chaque pays de provenance et de destina- des mouvements

de la navigation.

tion .... : . . . ...•... 458 des navires chargés et des navires sur lest. . . . . Lt6o

· Résumé . . . Lt61 Situation de la marine commerciale de E' t a t cl e c ve oppemen lé 1 t par

France . . . ... · · · port. . .

LI

't6

2

Tableau des marchandises saisies . . . .. .. .... · · · 4 7 3 Répertoire al ph abétiquc ... , .... , . . . ... · · · · . · · · .. · · · ft 7 5

, •

(7)

(8)

..

AVERTISSEM_ ENT.

VALEURS OFFICIELLES.- VALEURS ACTUELLES.

Le Tableau de commerce de 1 8 4 7 presente un element' nouveau : c'est celui des valeurs aCtuelles.

_ Depuis 18 2 6 et jusqu'ici, l'évaluation du mouvèment de notre commerce éxtérieur avait eu pour base exclusive. Jes valeurs dites officielles , telles qu'elles ont été arrêtées à la suite d'une enquête par une ordonnance du 2 7 mars 182 7' «pour servir de regle· , dit le texte de

Il.

cette ordonnance' dans i' evaluation en argent des produit& et marchandises dont l'împor- (( tation ou l'exportation est constatee par les soins de l'Administration des Douanes. ,,

Ces valeurs officielles devaient êt're permanentes. Elles avaient pour· objet moins la repré - sentation e· xacte de hi valeur de nos échanges , que le moyen d'etablir et de maintenir, dans ce travail statistiquel une unite commune et fix~ qui permît de totaliser l'ensemble du mou- vement commercial. C'est . ainsi que, vraies à leur origine. les évaluations de , 18 2 6 ne sont

plus depuis longtemps en rapport avec le prix réel des marchandises : les effets de la con- currence et des perfectionnement~ de l'industrie ont dû inévitablement, pour la plupart des produits manufactures surtout, en modifier profondement les bases.

A cet egard, les Tableaux de commerce laissaient à · désirer; se~lement on "' n'était pas

d~accord sur les moyens pratiques d'y introduire l'amelioration dont le besoin était senti.

Pour les uns, la revision ~-u tarif des valeurs de 1 8 2 6 se présentait comme l'idee la plus simple. Il ne ~·agissait _ que de recourir aux moyens précédemment employes, et de substituer lès valeurs act~ elles à celles anciennement determinees. Les autres invoquaient, comme

·meilleur systeme pour arriver au même but, les diverses méthodes suivies par les puissance s

' etrangeres qui publient des . statistiques commerciales.

Le devoir de l'Administratio n des Douanes etait de recueillir ces observations avec em- pressement pour les examiner toutes avec soin, et s'arrêter, en definitive, au parti qui lu i semblerait le plus propre à donner satisfaction au vœu du public.

Et d'abord, elle a dû_ considérer que de l'a fixite des valeurs officielles il était resulte un

. av~ntage important. Depuis une longue période, la chaîne de nos faits commerciaux se

trouve' de la sorte' établie d'a pres des elements homogènes ' comparables' entre eux' et qui

permettent de suivre, d'une manière certaine, le mouvement d'ensemble de nos échanges .

(9)

V Ill AVERTISSEMENT.

Faire disparaître du Tableau de commerce les valeurs officielles de 1 8 2 6 pour y substi-

tuer les valeurs actuelles; en d'autres termes, faire perdre à ce document son caractère de permanence et de fixite' c'eût ete le ~epouiller du principal intérêt qu'il offre : le present n'aurait plus pu se relier au passe; tout rapprochement, toute comparaison avec les resultats constates pendant 2 2 ans fût devenu impossible; on n'a donc pu songer a faire subir une telle mutilation a nos Tableaux de commerce. Mais, tout en y maintenant les valeurs anciennes, il a paru a l'Administration qu'elle donnerait à tous les besoins la satisfaction la plus com- plete' s'il lui etait possible d'y presenter aussi chaque annee les valeurs actuelles' de maniere a offrir ainsi, simultanement et en regard l'un de l'autre' les deux elements de comparaison.

Ce premier point res6lu, quel moyen fallait-il adopt~r pour être fixe le plus exactement possible et successivement chaque annee' sur les variations que les ~ale urs reellgs pouvaient avoir subies dans l'intervalle d'une periode a l'autre?

Ce moyen de constater des val~urs exactes, le trouverait~on, comme quelques critiques le pretendaient' dans l'une ou l'autre des methodes suivies dans les publicaiions etrangeres?

On ne compte jusqu'a present, independamment de la France, que six :Puissances qui publient annuellement la statistique de leur commerce exterieur : ce sont la Belgique, les

1

Etats-Unis, l'A utriche, la Ru ssie, fAssociation allemande et l'Angleterre.

En Belgique, les tableaux de commerce presentent, comme en France, les valeurs · offi- cielles qui remontent pour elle a 183 3. EHes on't éte recemment revisees au moyen d'une enquête administrative.

1 ' '

Aux Etats-Unis, il n'existe pas de valeurs officielles. Les evaluations portees dans les états de commerce, pour l'entrée seulement, sont celles déclarées par le commerce dans certains cas; .dans d'autres cas,· ces valeurs sont arbitrées, soit par la douane, soit par exper- tise. A l'égard des marchandises "taxées au poids ou exemptes de _ droits, les déclarations de valeur du commerce ne sont d'ailleurs soumises à aucun contrôle, a aucune pénalité en cas d'inexactitude.

'Dans les tableaux du commerce publiés en Autriche, c'est pareillement le systeme des valeurs declarees admises sans contrôle qui dqmine.

En Russie, depuis 1845, les valet 1 rs qui figurent dans l~s relevés de commerce sont établies, pour ce qui concerne les pr-incip ales marchandises seulement, d'a pres les termes moyens des prix courants. releves dans les gra? cls ports de l'empire. Pour le reste, on admet_ , comme dans les étàts cités plus h aut , les valeurs telles qN'elles sont déclarées par le . commerce.

Quant à l'Association des douanes allemandes, ses pu blications ne contiennent les résul-.

tats du mouvement commercial qu'en poids et en quantités; l'enonc~ation des valeurs n'y figure pas.

Les Statistical Tables de l'Angleterre on~ eté plus particulierement cités comme un modele à imiter dans la réforme de not~e syst~me des valeurs. Voici comment qn y procede:

Le commerce d'importation de la Grande-Bretagne n'a· d'autres bases générales d'évah1a..:

ti on, de même qu'e~ Francè, que des valeurs officielles dopt la fix~tion remonte, pour la

, ,

1 .

(10)

A V.ERTISSEMENT. IX

plupart des articles, à un édit de 16g{j. L'indication de la valeur offiCielle n'est d'ailleurs pas donnée pour chaque marchandise; elle est totalisée seulement pour l'ensemble du com-

merce d'importation. . ,

Les faits d'exportation sont divisés en deu:x. catégories dans les publications anglaises pour le calcul des valeurs. A l'égard des produits coloniaux et. étrangers, la vale?-r officielle seule sert de base aux évaluations. Ce n'est que pour les produ~ts nationaux exportés que les Statis- tical Tables énoncent des valeurs actuelles, c'est-à-dire, celles qui résultent des déclarations faites en douane par le commerce, et soumises à des pénalités sévères en cas d'inexactitude.

Par ce simple exposé, on voit que, là ou l'on procede par évaluations · officielles, le point de dé par~ de ces évaluations ne varie pas et remonte. à des temps ·neaucoup plus reculés que l'époque à laquelle les valeurs offici~lles ont été fixées pour la France. Par conséquent, · les premières, bien plus encore que celles-ci, s'écartent aujourd'hui de la vérité; et cepen- dant, par les mêmes motifs qui ont déterminé l'Administration à maintenir les valeurs de

1 8 2 6 , on a senti, ailleurs aussi, l'utilité de maintenir les évaluations primitives.

Dans l~s pays ou domine le système des valeurs déclarées, ou les déclarations de ces valeurs sont admises sans contrôle, ou bien elles sont, en cas d'inexactitude, frappées d'amende. Dans la première hypothèse, les déclarations n'offrent aucune garantie d'exacti- tude, le commerce pouvant impunément exagérer , atténuer, dissimuler les valeurs suivant l'intérêt particulier de ses spéculations; dans la seconde, ·la crainte d'encourir la sanction

·pénale peut porter le déclarant à outrer les évaluations pour les faire . admettre sans diffi- culté par la douane~ Il s'attache donc, à l'un comme à l'autre systeme, un égal danger d'inexactitude dans les déclarations.

Ainsi, sans discuter davantage · les diverses méthodes usitée- s à l'étranger, l'analyse rapide qu'on vient d'en faire démontre suffisamment qu'on. n'y pouvait trouver un mode dont le mérite fût incontestable, au double point de vue de ' l'exactitude des résultats et de la sim- . plicité des procédés d'application.

Uri moyen plus sûr et plus facile s'offrait d'atteindre le but désiré, tout en évitant de tom- ber dans les inconvénients qu'on vient de signaler. Il consistait à recourir aux lumières et ~l

l'expérience du commerce lui-même; à l'appeler, par l'entremise de ses organes directs et officiels, à déterminer chaque année les prix actuels des · produits qui forment la masse la plus ~otable de nos échangP-s.

Sur la proposition de l'Administration de · s Douanes, les départements des finances et du commerce se sont ente~dus, vers la fin de 184 7, pour assurer l'exécution de cette mesure.

A cet effet, une commission spé. ciale a été chargée de procéder à une enquête, en vue de fixer la valeur des marchandises importées et exportées pendant l'année 18!~ 7. ~es chambres de commerce~ les divers comités des manufactures, les délégués du jury d'expertise, ont _ été aussi appelés à prêter leur concours à ce travail. .

Réunie, le 14 avril 1848, sou~ la présidence du ~inistre de l'agriculture et du commerce, la commission a immédiatement commencé ses investigations, qui n'ont pu être terminées que le 2 ~ août suivant.

TABLEAU DU COMl\IERCE DE 18 4 7.

b

(11)

.

\

x AVERTISSEMENT.

Une nomenclature des valeurs actuelles a éte arrêtée à cette date, pour servir aux évalua- tions du Tableau de commerce de 1 8 A 7.

On remarquera que cette nomenclature n'est ·pas complete; elle n'embrasse pas tous les produits importés et expQrtés. Ce remaniement d'e'nsemble eût exigé, pour la premiere année, un travail trop considérable et sans grande Utilité, parce que, pour un grand nombre de :QJ.archandises dont le mouvement est restreint, on peut admettre que les valeu . rs an- ciennes se sont modifiées d'une maniere peu sensible. Mais elle comprend tous les princi- paux produits que la France reçoit ou qu'elle exporte. Chaque année, d'ailleurs, semblable révision sera faite; la nomenclature des valeurs revisées sera étendue et l'on arrivera, de la sorte,· à compléter ce travail. C'est dans ce but qu'un arrêté du ministre du commerce a dé- claré _ permanente la commissiou d'enquête des valeurs instituée en 1 8 4 7. .

Ainsi, a partir de la présente publication, les marchandises sont évaluées, dans les Ta- bleaux de commerce, d'a pres deux bases : les valeurs officielles de 1 8 2 6, base . fixe, d'a pres laquelle continu era à être établie la comparaison avec lés périodes antérieures ; les valeurs actuelles, c'est-à-dire celles assignées, chaque année, aux marchandises par la commis·sion spéciale d. es valeurs.

Dans les tableaux de développement de l'importation et de i'exportat~on, les deux taux d'évaluation sont placés dans des colonnes distinctes, alors même que l'ancien taux aurait été maintenu, apres examen, par la commission.

Les taux de valeur qui n'ont pas été soumis cette année à une nouvelle appréciation sont reproduits, dans ces mêmes états, au centre des deux colon_nes.

On doit dire · ici, pour expliquer le maintien des anciennes valeurs, ou même leur éléva-

t~on, comparativement aux évaluations de 18 2 6, en ce qui concerne diverses marchandises

d'importation, que lès commissions de 182 6 et de 18!~8 n'ont pas toujours propédé d'apres

des bases identiques. En 182'6, les prix de certairrs produits avaient été fixes au lieu de pro-

duction, c'est-à-dire déduction faite du fret. La commission de t8 48 a établi, au côn traire,

la valeur des marchandises au port d~arrivée, en faisant ainsi entrer le prix du transport

dans le calcul de leur estimation. De même, pour l'exportation, , la valeur indiquée est celle

de la marchandise au lieu d'expédition ou d'embarquement .

(12)

OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES.

L'Administration croit' devoir renouveler 1c1, pour l'intelligence des etats du commerce, les explications

q~'elle

a données dans ses précédentes publications.

Commerce genéral. - Commerce spécial. -Cette distinction s'applique à l'importation comme à l'exportation.

A l'importation, le COMMERCE GÉNÉRAL embrasse tout ce qui est arrivé de l'étranger ou de nos colonies, par terre ou par mer, sans égard à l'origine première des marchandises, ni à leur destination ultérieure, soit pour la consommation ou l'entrepôt, soit pour la ré- exportation ou le transit. Le COMl\fERCE' SPÉCIAL ne comprend que ce qui est entré dans la consommation intérieure du pays.

A l'exportation, le COMMERCE GÉNÉRAL se compose de toutes les marchandises qui passent à l'étranger, sans distinction de leur origine, française ou étrangère. Le cOMMERCE SPÉCIAL ne comprend que les marchandises nation~les et celles qui, nationalisées parie payement des droits d'entrée, sont ensuite exportées. .

Classification des marchandises. - Les marchandises sont classées dans les états de commerce d'après leur nature ou leur analogie, et selon la méthode adoptée pour le Tarif génér~l des douanes. Elles sont divisées en vingt-sept chapitres, répartis dans quatre grandes divisions, savoir :

MATIÈRES ANI!\11\LES.

Animaux vivants.

Produits et dépouilles d'animaux.

Pêches.

Substances propres

à

la médecine et à la parfumerie.

Matières dures à tailler.

MATIÈRES VÉGÉTALES.

Farineux alimentaires.

Fruits et grain-es.

Denrées coloniales.

Sucs végétaux.

Espèces

médicinale~:

Bois communs.

Bois exotiques.

Fruits, tiges et filament§ à ouvrer.

Te in tu res et tanins.

Produits et déchets divers.

1\IATIÈllES MINÉRALES.

Pierres, terres et combustibles mi- néraux.

Métaux.

FABRICATIONS.

Produits chimiques.

Teintures préparées.

Couleurs.

Compositions diverses.

Boissons.

Vitrifications.

Fils.

Tissus.

Papier et ses applications.

Ouvrages en matières diverses.

Le mouvement commercial est encore envisage, dans les états de commerce, sous un autre point de vue: les marchandises sont groupée~, dans les résumés generaux , en raison de leur espèce et de leur emploi. C'est ainsi qu'on distingue : à l'IMPORTATION,

1 o

les matières necessaires à /'indus

tri~;

les objets de consommation naturels; 3° les objets de consommation fabriqués; à l'EXPORTATION,

J 0

les pro- duits naturels;

2'

les obje1s manufacturés. Pour faciliter les rapprochements, on a place, clans les états de développement, en regard de chaque marchandise, un signe particulier qui indique à laquelle de ces divisions elle appartient; ce signe est rappelé ci-après :

hu~o<l•Liom .. ... ·• \ Ma.tières nécessaires à l'indzzstrie . .. , ..•.• , .... , .••... , ... , .. , ... , , . Objéts de consommation naturels . . . : , . , .. , , ...•...•.•. • ...

Objets de consommation fabriqués . ...•...•...•....•...

1

Exportations .... , ·l Produits nalurels . ... , ..•....•...•... , ..

Objels manufacturés .. ..•..••..•... · ..•.•...•... ; ...•...••...

* +

0

* +

Ces classifications peuvent sam doute être ·considérées , jusqu'à un certain point, comme arbitraires; mais, adoptées depuis

1820,

l'o11 ne pourrait aujourd'hui les modifier sans rendre bi~n dilliciles les rapprochements et les comparaisons.

Pays de provenance et de destination. - On entend pa1· pays de provenance le pays d'où la marchandise est directement importée en France: ainsi, pour les marchandises importées pat· terr. e, le pays de provenance est toujours le pays limitrophe; pour les marchandises . importees par mer, on considère comme pays de provenance la puissance d'où arrive. le navire importateur. De même, à l'exportation, le pays de destination est toujours, sur.la frontière de terre, le pays limitrophe, et, sur la frontière maritime,la puissance où sc rend le navire exportateur.

Numéraire. - Les quantités de numéraire inscrites dans les 'étals de commerce sont seuleme.nt celles qui, ayant été l'objet d'opérations . commerciales; ont été déclarées à l'importation et à l'exportation. Elles ne représentent dès lors qu'incomplétement le mouvement d'entree et de sortie des matières d'or et d'argent, que l'on a toujours tant de facilité et souvent tant d'intérêt à cacher, non pour tromper la douane, mais_ pour la sûreté des transports. Aussi s'abstient-on d'en tenir compte dans la récapitulation des valeurs du mouvement commercial. On se borne à en faire article séparé, tan't à l'importation qu'à l'exportation, afin de pouvoir y recourir au besoin.

1

b.

(13)

(14)

· RÉSUMÉ ANALYTIQUE.

ANNÉE 1847.-

. Le commerce général de la France avec ses colonies et les puissances étrangères a porté, en 1847, importations et exportations réunies, sur une valeur officielle de 2,614 millons (1). C'est une augmentation de 17 7 millions ou 7 p. ojo sur les résultats de l'année précédente; relative-

ment à la moyenne des cinq années a,ntérieures, l'excédant est de 3 2 1 millions ou de 14 p. o(o ( 2).

Calculés d'après les taux d'évaluation fixés pour l'année 1847, nos échanges ne s'élèvent, dan . s leur ·ensemble, qu'à la somrp.e de 2 ,34o millions. C'est, relativement au chiffre de 2,614 millions, résultant des valeurs arrêtées en 1826, une.différence en moins de 1o '1j2 p.o/o.

{1) Cette valeur a été établie d'après 'les taux: d'évaluation' permane~ts officiellement arrêtés en 1826. C'est la valeur officielle qui, dans ce résumé analytique, sert de base aux appréciations comparatives.

(2) Le tableau .ci-après, divisé en trois périodes quinquennales, présente, en valeurs rdficielles, le .mouvement général du commerce extérieur de la France pendant les quinze dernière' s années.

1" PÉRIODE.

Années. Importations. Exportations.

millions. millions.

1833 . . . 693 766 1S34 . . . 720 715 1835 . . . 761 S34

1S36 ••••••• 906 961

1S37 . . . • • • • sos 75S

TOTAL ••• 3,SSS ' 4,034

1

2° PÉRIODE.

'

TOTAL, Années. Importations, Exportation's. TOTAL, Années.

millions. millions, millions, millions.

1,459 1S3S .•••.•• 937 956 1,S93 1S43 •••••.•

1,435 1S39 . . . 947 1,003 1,950 1S44 . . . 1,595 1S40 . . . 1,052 1,011 2,063 1S45 . . . 1,S67 1S41 . . . 1,121 1,066 2,1S7 1S46 . . . 1,566 1S42. ' .•••• 1,142 940 2,0S2 1S47 . . .

7,922 ToTAL ••• 5,199 4,976 1

o,

17 5 ToTAL •••

.' ~ de la

2'

période sur la

1". -.

28 p. ofo

AUGMENTATIONS .

de la 3• période sur Ja

1 ".. •

5t de la 3' période sur la 2'. . . 18

3•

PÉRIODE.

I~porlntions. Exportations. TOT.U.

millions, millions, millions.

1, 1S7 992 2,179

1,193 1,14 7 2,340

1,240 1, 1S7 2,4 27

1,257 1, 1SO 2,437

1,343 1,271 2,614

6,220 5,777 11,997

TABLEAU N° ],

Résumé général.

r mportntions

et exportations.

(15)

TABLEAU N°

2.

Commerce par mer et

commerce par terre .

XIV RÉSUMÉ ANALYTIQUE.

Dans ce chiffre officiel de 2,614 millions, l'importation est - comprise pour 1,343 millions (1);

l'exportation pour 1, 2 71 millions. La va~eur · des produits importes. excède de 87 millions, ou 7 p. ojo, le result~t de l'annee 1846; de 139 millions, _ ou 12 p. ojo, le résultat moyen de lapé- riode quinquennale. Un accroissement de 91 millions, ou 8 p. ojo; se remarque à l'égard des produits exportés, -comparativement à l'année précédente; si l'on fait porter le rapprochement sur la moyenne quinquennale, l'avantage est de 182 millions ou 17 p. ojo. -

Au taux ~ctuel, la valeur des prod~its importés se trouve rédùite à 1,290 millions au lieu de 1,343 :4 p. ojo de différence (2). Celle des produits exportés descend à - 1,049 millions au

l~eu de 1,2 71 : différence, 17 p. ojo.

Ces résultats s'appliquent au commerce général. En ce qui touche le commerce spécial, qui ne comprend que les produits importés pour la consommation intérieure et. l'exportation des produits de notre sol et de notre industrie, la _somme totale des échanges est de 1,867 millions:

c'est 5 et . 14 p. o/o d'accroissement relativement à 1846, d'une part, et, de l'autre, au chiffre moyen des 5 années précédentes.

En valeurs actuelles, cette somme de 1,867 millions se réduit à 1,676 millions: 10 p. o j o

de différence. ·

L'ensemble du commerce spécial, évalué à 1,867 millions, se divise de la manière suivante:

976 millions pour l'importation (3), soit, 6 et 13 p. ojo d'augmentation sur les deux périodes comparées; 8g1 millions pour l'exportation, soit, 5 et 17 p. ojo d'excédant sur ·les mêmes

périodes. '

La somme des importations spéciales n'est plus, au · taux d'évaluation actuelle, que de 956 millions: 2 p. ojo de di-fférence avec l'évaluation normale; celle des exportations n' atteint plus qu.e 7 20 millions, ce qui accuse, relativement aux valeurs officielles, une diminution de 19 p . . o j o ..

En considérant le inouvement commercial au point de vue des modes de transport, on voit que la somme de 2, 6 1 4 millions, qui en est l' exptession totale, se partage entre les deux modes , la voie de mer et la voie de terre, dans la proportion ci-après :

VALEOllS .

officielles.

Commerce par mer. . . ... ·. . 1,92 5 millions.

Commerce par terre. . . . 689

ncluelleo.

1, 7 19 millions . 621

(1) Les céréales étrangè! ·cs figurent ·dans cette somme pour

231

millions (commerce général) ; elles ne figuraient qu e pour

125

millions dans le mouvement des imporlalions de l'année comparée.

(2) 0~ croit devoir· rappeler ici ce qu'on a dit dans l'avertissement placé en tête de cette publicalion, en ce qni. concerne l e mode différent qu'ont suivi, pour la fixation des valeurs, les commissions de 1826 et de 1848. En 1826, le fret a été laissé en dehors de la·

valeur pour certains procluils importés; il a été compris pour tous les produits dans les valeurs éLablies en 1847. ll en résulte nécessai- rement qu e la valeur actllelle des marchandises importées , comparée a la valeur officielle, se trouve atténuée dans ,une proportion beau- coup moins forte a l'importation qu'a l' exporlation: pour l'exportation, en effet, on a procédé de même aux deux époques; la valeu r indiquée es l celle de la marchandise au lieu d'expédition ou d'embarquement. ·

(3) Les céréales étrangères importées pour la consommation, en 1847, entrent dans ce chiffre pour

209

millions ; en 1846, elles ne

fig uraienl au commerce spécial d'importation que pour

100

millions.

(16)

RÉSUMÉ ANALYTIQUE. xv Entre les deux voies ·de transport, la proportion est de 74 p. ojo contre 26. Pendant les cinq dernières années, cette prqportion avait été de 7 2 p. ojo contre 2 8. Le commerce par mer s'est donc accru de 2 p. ojo en 184 7. A l'importation, la répartition des transports entre les deux voies n'a pas subi de variation sensible; la différence affecte la sortie. La proporÙon· , qui était de 7 3 p. ojo en

!1.

8 4 6, en ce ·qui concerne les expéditions par mer, s'est élevée cette année à 7 6; et, par suite, pour la voie de terre, elle est descendue de 2 7 à 2 4 p. ojo.

Dans le mouvement des transports par mer, dont la somme,

'

comme on vient de le dire, est de 1 ,g2 5 millions, la p~rt du pavillon national est de 881 millions ou 46 p. ojo; celle du · pavillon étranger, de 1 ,o4l~ millions ou 54 p. ojo. Pour notre marine, l'avantage est de 6 p. ojo relative- ment à l'année dernière; de 1 G p. ojo par comparaison avec la moyenne quinquennale. Le pavillon étranger compte des excédants de 13 et 1 7 p. ojo sur les deux périodes comparées ( 1).

Dans les 8 8 1 millions formant la somme des produits transportés par nos navires, 2 8 1 millions sont attribués à la navi g< _üion réservée : cette branche de notre mouvement ,maritime a perdu

1 p: ojo sur l'année précédente; elle conserve une avance de 14 p. ojo . sur la moyenne des cinq années antérieures. L'augmentation qui reste acquise au pavillon national porte exclusivement sur les transports faits concurremment avec le pavillon étranger.

Des variations se sont produites, d'une année à l'autre, dans nos rapports maritiù1es avec nos colonies. C'est ainsi qu'avec les Antilles et l'île de la Réunion on a constaté une augmentation de 5 p. ojo, tandis qu'une réduction de 7 p. ojo affecte les transports entre la France et ses autres possessions. Des résultats inverses avaient eu lieu en 1846.

Dans le mouvement général des écha:q.ges que la France a effectués avec les puissances étran- gères et ses · colonies, les États-Unis, l'Angleterre, la Belgique, la Suisse, les États-Sardes, l'Es- pagne, l'Association allemande, la Russie, la Turquie et le Brésil, rangés dans l'ordre d'impor-

t~nce des relations, ont absorbé 70 p. ojo; 11 p. o!o reviennent à nos colonies. Environ un cinquième seulement du mouvement total se tr~uve divisé entre 41 autres puissances.

Nos échanges se sont accrus de 2 5 p. ojo avec les _ États-Unis, de 2 o p. ojo avec la Belgique, de 2 p. ojo avec l'Espagne, de 46 et de 62 p. ojo avec la H.ussie et la Turquie. Il y a cu réduction de 1, 5, 20, 7 et 4 . p. ojo avec l'Angleterre, la Suisse, les États-Sardes, l'Association allemande et les Deux-Siciles.

La valeur totale des produits échangés avec l'Algérie a bais, sé de 8 p. ojo; des diminutions de

'12 ct 7 p. ojo se remarquent aussi à l'égard du Sénégal et de l'île de la Réunion. Avec la Marti- nique, la Guadeloupe, Cayenne et les possessions françaises de l'Inde, il y a progrès de 4, 1 6 , 23 et' 4 p. ojo.

En .général, la marche de nos relations r.ommerciales a été ascendante avec les autres pays:

notamment avec l'Égypte, la Gr~ce, la Côte occidentale d'Afrique, Haïti et l'Autriche.

TABLEAU N°

3.

Commerce par mer.

TABLFAU N°

4.

Pays de provenance et de destination .

Les produits expéd_ iés à la France par lès États-Unis sont évalués 160 millions (2): c'est 4 p. ojo

TAn.LEAu No

5 .

- - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - -- - - - -- - - - -- Paysdeprovenancc:

( 1) Pour les resultats de la navigation, sous le rapport du nombre des navires et du. tonnage, voir les tableaux pages 454. 456 et 458 .

(2) Pour la réduction en valeurs actuelles du montant des importations et des exportations de chaque puissance, voir les tableaux 5

el 6 du Résume analytique.

(17)

XVI RÉSUMÉ ANALYTIQUE.

d'augmentation sur le commerce général de l'année précédente. La valeur des mêmes produits retenus pour la consommation intérieure ne s'est élevée qu'à 12 8 millions au li~u de 141, chiffre de 1846 : 9 p. ojo de différence ( 1 ).

Pour les importations générales et spéciales, la Belgique vient au second rang. Les premières s'élèvent à 1 5o miilions, avec 2 o p. ojo d'accroisse)llent; les secondes sont évaluées à 111 millions:

9 p. ojo en plus (2). ·

De 71 millions en 1846, la valeur des produits provenant de la Russie a atteint le chiffre de 111 millions · en 184 7: le progrès est de 55 p. ojo. Sur cette somme, 1 o8 millions sont attribués aux produits mis en consommation: sous ce rapport, l'accroissement est de 1 o3 p. ojo. (3) ·

Les marchandises importées d'Angleterre pour to_utes destinations représentent 109 millions;

celles retenues pour les besoins intérieurs, 72 millions: comparativement à l'année dernière, ce double mouvement a perdu 1 7 et 9 p. ojo (4).

La valeur des produits envoyés par la Suisse a été à peu près la même pendant les deux années comparées, 1 oS et 1 o6 millions. La majeure partie de ces expéditions ont alimenté le transit;

la part du commerce spécial n'a été que de 2 9 millions en 1 8 4 6, de 2 6 millions en 1 8 4 7.

Une augmentation de 85 p. ojo porte sur les provenances de la Turquie; 98 millions au lieu de 53. Les mises en consommation se sont accrues de 88 p. ojo; 7 3 millions au lieu de 3 9 (5).

Les envois faits par les États-Sardes sont descendus, au commerce général, de l17 à - 90 mil- lions: 2 3 p. oj~ de diminution· . Même d~croissance au commerce spécial; 79 millions au heu de 1 o8: 2 7 p. ojo de différence (6). ,

L'Association allèmande se trouve placée au huitième rang pour l'importance des importations générales : celles-ci sont évaluées à 70 millions, les importations spéciales à 5o millions. Il y a réduction de 7 p. ojo pour les premières, augmentation de 3. p. ojo sur les secondes.

L'importance des expéditions effectuées l'année précédente s'est mainte:pue cette annéè, en ce qui concerne l,es produits spécialement destinés à la France, à_ l'égard de l'Espagne, _ des Deux--

Sicil~s et des Etats barbaresques. · ·

Il y a eu accroissement, au commer~e spécial, dans les provenances de la Grèce, de la Côte occidentale d'Afrique, du Mecklenbourg-Schwerin, des Villes anséatiques, de l'Égypte, des Indes hollandaises, de la Chine, de l'Uruguay et de Guatim~la. . · .

Ce commerce s'est ralenti, au cm~ traire, avec les Pays-Bas, la Suède et la Norwége, la Tos- cane et les États-Romains, l'Autriche, le Portugal et la plupart des États d'Amériq~e.

La consommation des produits de nos colonies a suivi une marche ascendante, relativement aux expéditions faites par la ,Guadeloupe, l'île de la, Réunion, le Sénégal et les possessions fran- çaises dans l'Inde : l'augmentation est de 2 2, 1 o, 53 et 4 6 p. ojo. La n?arche a été rétrograde en ce qui touche la Martinique, l'Algérie et Cayenne; la diminution est de 1, 2 9 et 11 p. o)o.

(1) Les farines des États-Unis ont donné 15 'millions d'augmentation; mais sur les cotons la diminution est de 33 millions.

(2) Les houilles ont contribué à celte augmentation pour 4 millions, les céréales pour 5 millions et la fonte brute pour 2 millions;

mais les fils et tissus de lin ou de chanvre présentent une diminution de 6 millions.

(3) Dans cet accroissement, les céréales figurent pour 46 millions; les graines oléagineuses pour 6 millions et les lins teillés pour

2

mjllions. ·

(4) Les fils de lin sont compris dans la diminution pour 7 milliqns; les laines pour

'2

millions.

(5) 31 millions d'augmentation sur les céréales; 3 millions sur les graines oléagineuses.

(6) 29 millions de diminution sur les céréales; 3 millions sur l'huile d'olive.

(18)

RESUMÉ ANALYTIQUE. XVII

Pour l'exportation, les États-Unis se présentent a. ussi en premier ordre. Ils ont reçu de la France

TAnteAu N.

6.

· pour 2 19 millions de produits de toute origine, parmi lesquels les produits français figurent pour

Pays de destination.

132 millions: c'est un accroissement de 46 p. ojo au commerce général, de 32 p. o/o au com- merce spécial ( 1)

L'Angleterre vient ensuite. Sa. part dans nos exportations générales est de 168:JDillions, avec excédant de 14 p. ojo sur le chiffre de l'année dernière; elle est de 1 2 6 millions au commerce spécial, ayec augmentation de 12 p. ojo ( 2 ).

Les exportations à destination de l'Espagne s'élèvent à 96 millions, dont 7 1 s'appliquent au x . marcP,andises françaises; ces resultats diffèrent peu de ceux constates en I846.

Une diminution de 10 p. ojo atteint les expéditions faites à destination de la Suisse: 96 mil- lions au lieu de 1o4; la reduction est de 11 p. ojo: A . 3 millions au lieu de 48, en ce qui con- cerne les produits nationaux (3) .

Nos exportations pour la Belgique se sont accrues de 6o à 7 1 millions . au commerce général; de 49 à 59 millions au commerce spécial: 19 et 2 2 p. ojo d'augmentation (4).

Avec l'Association allemande, .nos envois de produits de toute o_rigine ont baissé de 8 p. o jo;

ceux de produits français ont diminue de 1 o p. ojo.

L'importance de nos expeditioüs en marchandises d'origiiie nationale est à peu près restée dans les . rnêmeslimites qu'en 1846, à l'égard de la côte occidentale d'Afrique, des Pays-Bas, des États- Sardes, du Mecklenbourg-Schwerin, de la Toscane, des États-Romains, de la Nouvelle-Gren· ade,

· et de la Norwége.

Les Villes anseatiques , le Brésil, la Grè'ce, la Turquie, la Russie , le Chili, les possessions es- pagnoles d'Amérique, Haïti, l'Autriche, le Pérou et le Danemarck ont donne plus d'essor à leurs achats de produits français. Les exportations ont été plus restreintes à destination des États barba- resques, du Mexique, de Guatimala, Ven€zuela et Bolivia, de.l'Égypte, de la Suède, du Portugal,

des Philippines et de la Chine. .

A l'exception du Sénégal et de· Cayenne, qui ont reçu 12 et 2 7 p. ojo de plus qu'en 1846, toutes nos colonies ont moins demandé à la metropole. La différence en moins est ·de 1 2 p. o/o pour l'Algérie, de 1 o, 7: 2 9 et 43 p. ojo, en ce qui touche la Martinique· , la Guadeloupe, l'île de la Reunion · et les possessions françaises dans l'Inde.

Dans la somme des produits importés ( 1 ,3 43 millions) la part des matières nécessaires à l'in-

TABLEAux N"

7

et

8.

dustrie est de 662 millions (5), dont 548 millions (5) s'appliquent aux objets destines à alim enter

Importations.

les fabriques du pays. En 1846, la valeur de cette sorte de produits s'etait élevée à 72 1 et 6o8 mil-

lions. Il en résulte une diminution de 8 p. of? au commerce général, de 1 o p. ojo au c~mmerce -

(x) Cette augmentation porte pour 15 millions suries tissus de soie, pour 8 millions sur les tissus de coton.

(2) Dans cet accroissement, les tissus de laine figurent pour 3 millions, les tissus de . coton pour 3 millions, les : vins pour 3 millions et les tissus de soie pour

2

millions.

(3) La diminution affecte les fits de colon pour

2

ll}illions

1/2,

les tissus de laine pour deux: millions et les vins pour

1

million.

(4) L'augmentation porte notamment sur les

tiss~s

de soie pour

1

million

1/2,

sur les fils de laine pour

1

million

1/2,

les vins pour

1

million, et la mercerie pour un peu moins d'un million. ··

(5) Au. taux des valeurs actuelles, 638 millions au commerce général, 543 millions au commerce spécial.

TABLEAU DU COMMERCE DE 18 4 7,

c

(19)

xvm RESUMÉ ANALYTIQUE.

spécial. Il y a eu accroissement de près de 1 p. ojo, 2 2 7 millions ( 1) contre 2 2 6, à l'égard des produits fabriqués importés- pour toutes destinations; mais la France n'en a retenu que pour 49 millions ( 1) au lieu de 58 millions~ chiffre de 1846 : c'est une diminution de 15 p. ojo.

L'activité des importations s'est plus particulièrement portée vers les objets de consommation naturels. Ii en est arrivé pour 454 millions (2); il en a été acquittépour379 millions (2): l'augmen- tation est de 144 et 12 5 miilions ou 46 et 49 p. ojo, comparativement au mouvement de l'année précédente qui, elle- . même, avait été exceptionnelle sous ce rapport; . car la comparaison avec la · moyenne quinquennale porte la différence en plus à 8 1 p. ojo au commerce spécial.

. En d'autres termes, les matières necessaires à l'industrie entraient en 1846 pour 57 centièmes dans le mouvement général des importations; eHes n'y entrent cette année que pour 49 céntièmes.

La part des produits fabriqués était . de 18 centièmes; la proportion est descendue à 17. Au con- traire, celle des objets de consommation naturels s'est accrue de 2 5 à 34 centièmes. ·

Parmi les objets de consommation naturels, on signalera l'impulsion que la crise alimentaire a donnée à l'importation des céréales. Les quantités arrivées sont évaluées à 2 3· 1 millions; celles re- tenues pour la consommation intérieure à 2 09 millions .. En 1846, sous l'empire des mêmes cir- constances exceptionnelles, il avait été importé poùr 1 2 5 millions de céréales, dont 1 oo millions s'appliquaient aux besoins intérieurs. D'une année à l'autre, l'augmentation est de 86 et 109 p. ojo; elle est de 2 3 1 et · 3 7 2 p. ojo, si l'on fait porter la comparaison sur les importations moyennes des cinq dernières · années.

Les sucres des colonies françaises mis en consommation atteignent la · valeur de 55 millions au lieu de 5o, chiffre de 1846 (3). Sur les graines oléagineuses, l'accroissement est de 8 millions au commerce spéciaL L'importation des arachides et des ~oix de touloucouna a pris du dévelop- pement : de 1 million en 1842, leur valeur s'est progressivement élevée à 7 millions e. n 1846, et 1 o millions en 18~. 7. Une augmentation de 3 millions porte sur le riz.

Dans la même classe de produits, les sucres étrangers, les poissons de mer, les fruits frais, ont éprouvé, d'une année à l'autre, des diminutions dont la plus importante ne dépasse pas 3 mil- lions de valeur : elle concerne les sucres.

Parmi les matières nécessaires à l'industrie, la houille figure pour une augmentation de 3 millions 1/2. Il en est dont l'importation s'est maintenue au chiffre de fan née dernière, ou n'a qq.e faiblement varié : ce ~ont l'indigo et la cochenille, les peaux brutes, les poils po~1r la filature et la chapellerie~ la fonte brute, le fer, le cuivre et le plomb, le lin, le chanvre et les graisses.

Mais, à l'égard d'autres matières, on remarque des réductions notables: · ainsi, au commerce spécial, la différence en moins est de 3 !~ millions sur les cotons; elle est de 7 millions sur 1es laines; de 9 millions sur les fils de lin ou de chanvre; de 9 millions sur les bois communs; de 3 millions sur l'huile d'olive et de 3 millions sur le tabac en feuilles.

Pendant chacune des deux années comp~rées, la somme des . soies importées et mises en con-·

sommation ~'est élevée à i7 millions.

En ce qui concerne les produits fabriqués, les machines et mécaniques et les tissus de lip. ou

( 1) Au taux des valeurs actuelles, 2 18 millions au commerce général, 4g millions au commerce spécial.

(2) Au taux des valeurs actuelles, 434 millions au commerce général, 364 millions

a~

commerce spéciaL

{3) Voyez, pour les valeurs actuelles des marchandises importées et exportées, les tableaux du Résumé analytique, n .. 8 el

1

o.

(20)

RÉSUMÉ ANALYTIQUE. XIX

de chanvre présentent seuls des différences ~e quelque intérêt: 3 millions. de diminution sur les premiers objets;. 3 millions sur les seconds. ·

On · a vu que la somme d~s exportations en marchandises de toute origine était de 1, 2 7 1 mil- r ... n,,E,wH•· o et 10.

lions. Elle se subdivise ~irisi : 3 6o ( 1) millions pour les produits naturels; 91 1 ( 2) millions pour Exportations.

les objets manufacturés, soit 5 et 9 p. ojo de plus qu'en 1846, en ce qui touche le commerce général.

Dans la valeur totale des exportations, les pro~uits du sol et de l'industrie du pays figurent pour 891 millions : 192 millions (3) de produits naturels; 699 (4) millions d'objets manufac-

t~rés, avec accroissement de 3 et 5 p. ojo pour ces deux catégori, es, relativement à- l'annee pré- cédente. L'augmentation est de 1 p. ojo pour la première, de 22 p. o/o pour la seconde, si l'on fait porter la comparaison sur le résultat' moyen ,des cinq années antérieures.

Les variations les plus importantes survenues dans l'expédition au dehors des produits nationaux · sont celles':"ci : 1 o millions ~'augmentation sur les vins, 8 millions sur les eaux-de-vie, et 3 millions sur les fruits à ensemencer. Les gar. ances et les céréales ont éprouvé des diminutions de· 3 et

2 millions. .

A l'égard des objets manufacturés, on signalera des améliorations de 19 millions sur les tissus de soie, de 15 millions surlestissus de ,coton, de 5 millions sur les sucres raffinés, de 3 millions sur la tabletterie, la mercerie et le~ meubles. Au contraire, l'exportation des tissus de laine a baissé de 8 millions; celle dès fils de coton et de laine de 2 millions.

, La valeur des tissus de lin exportés a atteint 2 6 millions pendant les deux années comparées.

Sauf quelques variations en plus ou en moins, conséquence naturelle des fluctuations ordinaires du commerce, l'expéciition sur les marchés . extérieurs des autres produits nationaux s'est main- tenue au niveau des faits de même nature constatés . l'année dernière. Il en est ainsi, notam- ment, en ce qui touche les peaux ouvrées et les peaux préparées, la poterie et les cristaux, le linge et les habillements confeètionnés, les chevaux et les bestiaux, la parfumerie, les ouvrages en métaux, les modes, les articles divers de l'industrie parisienne, les machines et mécaniques et les savons . . .

La somme des primes d'exportation, ou drawbach, payée par le trésor, s'élève à 20,619,869 francs (5). Il n'avait été payé à ce titre, e~ 1846, que 16,977,515 francs. C'est une différence en plus de 2 1 p. ojo; elle est de 34 p. ojo comparativement à la moyenne quin-

quennale. ·

Cet accroissement porte notamment sur les sucres raffinés. L'exportation de ce produit a atteint 33,447 quintaux métriques, en ce qui ' concerne les sucres provenant de nos colonies, lesquels n'avaient aliment~ le raffinage pour· la réexportation, en 1846, que jusqu'à concurrence de 12,487 quintaux métriques; l'augmentation est de 168 p. ojo. Les sucres étrangers ont fourni à

( 1) 344 millions au taux des valeurs actuelles.

{2) 705 millions idem.

(3) 191 millions idem.

{4) 529 millons idem.

(5) Non comp.ris

l~s

primes d'encouragement pour la grande pêche; le règlement de celles-ci concerne le département

d~

commerce.

c.

.1

'l'ABL.eAO N°

ll.

Primes.

(21)

'

'fAELEAU N°

12.

Pêche de la mo!' ue ct de la baleine.

'fAELEAIJ N'

13.

Entrepôts.

xx RÉSUMÉ ANALYTIQUE.

l'extérieur, en produits raffinés, 95,357 quintaux métriques: 19,657 quintaux de plus que l'année dernière,_ 2 3,56o quintaux, ou 33 p. ojo de plus que la moyenne des cinq années anté-

neures. , .

Sur. les tissus de coton et de laine, les primes payées n'excèdent que de 5 et 2 p. o(o la pro- portion de l'année comparée. Sur les fils de lé,!.ine, il y a augmentation de 96 p. o(o, tandis qu'une diminution de 69 p. ojo se remarque à l'égard des fils de coton. Le progrès est de 24 p. ojo quant aux savons, relativement à l'année précédente; mais si l'on compare les exportations de 184 7 à celle des cinq années antérieures, chiffre moyen, on · trouve qu'elles leur sont inférieures de

2 9 p. ojo. .

La v alêur totale des marchandises exportées sous bénéfice de primes s'est " élevée à 2 52 mill ions . en 184 7; c'est six millions de plus que le résultat obter:~1 l'année précédente ( 1 )~

Cette somme de 252 millions, établie d'après les taux d'évaluation fixés en 1826, se trouve i·éduite à 129 millions au taux des valeurs réelles déterminées pour 1847 (2).

Les navires armés pour la pêche de la morue ont rapporté 382,577 quintaux métriques de produits divers : morues vertes et sèches, h~iles, 'draches, rogue; et issues. C'est, sauf différence en mqins de 1 p. ojo, le même résultat qu'en 1846.

Mais les réexportations de morues sous bénéfice de primes, qui avaient été de 86,870 quintauX:

métriquesl'annéedernière, . sontdescendues à 5o,<?67 quintaux: 42 p. ojo de diminution. Excep- tion faite de l'Italie, pays à destination duquel les expéditions se sont accrues de 4I p. ojo, l'ex- portation du produit de nos pêches à destination des autres puissances et de nos colonies, s'est abaissée dans les proportions suivan 'tes: pour le t.evant et les· États barbaresques, de 7 4 p. ojo;

pour les États étrangers d'Amérique, de 44 p. oo; de 63 p. ojo pour la Guadeloupe; 70 p. o)o pour la Martinique; 79 p. ojo pour le Sénégal; 49 et 41 p. ojo en ce qui concerne Cayen~e et

l'Algérie. ·

Un accroissement de 1 o,g2 5 quintaux métriques, ou 43 p. ojo, se remarque dans les produits en huiles et fanons provenant de la pêche de la baleine et du cachalot. Cette augmeptation se réd. uit à 4 p. ojo, relativement à la moyenne des retours des cinq années précédentes.

Nos entrepôts ont reçu, en 1847, 15,74. 3,578 quintaux métriques de produits divers. Les cé- réales y figurent pour 7,470,767 quintaux métriques, ou 48 p. ojo. En 1846, le mouvement des entrepôts n'avait porté que sur 12,o53,823 quintaux métriques de marchandises, · y éompris 4,o46,57 7 quintaux de céréales. Le poids moyen des entrées en entrepôts de la période qum-

( 1) Voir le tableau recapitulatif, page 2.

(2) Cette différence de 123 millions entre la valeur officielle et la valeur effective porte principalement sur les tissus de colon et les

tissus de laine, savoir : ·

Valeur officielle Valeur actuelle Différence ( 1826 ). : .(1847). en moins.

Tissus de coton.· • · • • · · . . . .• ': .•.. • . . • . . . . 130 millions. 43 millions. 87 millions.

Tissus de laine . . . ...•... ••.. .. .• .. . .• , . • • !H 62 29

TOTAUX, •••.• , .

221 105 116

(22)

RÉSUMÉ ANALYTIQUE;.

XXI

quen~ale est de 10,027,539 quintaux métriques. Sur les deux périodes comparéès, les produits étrangers entreposés cette année présentent des excédants de poids de 31 et 57 p. o)o .

Relativement à la valeur des marchandises reçues en entrepôt, l'augmentation est de 12 et 16 p. ojo: 789 millions au lieu de 707 millions en 1846, et 677 millions, chiffre moyen de la période quinquennale.

Au taux des valeurs actuelles, la somme des produits entreposés en 184 7 est év1:1luée à 7 51 mil- lions: c'est, avec le chiffre officiel, une différence en moins de 5 p. ojo. ·

, On a vu que les céréales avaient absorbé environ moitié ( 48 p. ojo) du mouvèment général des entrepôts. L'importance des admissions de grains excède de 85 p. ojo le résultat de 1846 et de 2 1 5 p. ojo celui de la moyenne des cinq années antérieures. Les augmentations suivantes ont, en outre, été ~onstatées, : 81 p. ojo sur les graines oléagineuses; 79 . p. ojo ~ur le riz;

2 1 p. ojo sur 1e cacao, le café et le poiv~e; 20 p. ojo sur les sucres de nos colonies; 19 p. o j o

sur l'indigo; 8 p. ojo sur les laines. Il y a eu diminution de 2 8 p. ojo sur les sucres étrangers;

23_ p. oja. sur l'huile d'olive; 18 p. ojo sur Jes soies; 17 p. ojo sur le coto~ et 10 p. ojo sur les métaux.

Les opé~ations de l'entrepôt de ~arseille figurent pour 57 centièmes dans le mouvement total à l'égard du poids, pour 44 centièmes relativement à la valeur. La part de l'entrepôt du Havre est de 2 1 centièmes quant au poids, de 2 9 centièmes quant à la valeur. A Marseille il y a progrès de S1 p. ojo pour le poids, par comparaison avec l'année dernière; au Havre le progrès est de4I p. o jo.

Pour l'importance spécifique , l'entrepôt de Nantes vient en troisième ordre, avec a}lgmentation de 1 o p. ojo; puis Bordeaux, qui a gagné 9 p. ojo; Paris, qui a perdu 1 p. o jo; Toulon, Dun - kerque, et ~oulogne, avec des excédants de 2 3, 17 et 3 2 p. ojo; Cette, Rouen, Lyon et Calais, avec des diminutions de 55, 17, 20 et 12 p. o/o. A Bayonne, Strasbourg, Toulouse et Orléans, le mouvement s'est ralenti; il s'est acru de 11 p. o/o à Metz .

L'expédition des produits étrangers par emprunt du territoire français a porté sur un poids total de 769,471 quintaux métrique's. En 1846, le poids des marchandises de transit n'avait atteint que 57o,685 quintaux métriques : le progrès est de 35 p. olo. Le transit des céréales a surtout été actif; il a consisté dans une masse de 3.3 8,68o quintaux, ce qui représente 44 p. o jo

du mouvement total. L'année dernière iL n'avait été. expédié en transit que 11~,716 quintaux métriques de grains et farines. Le transit des houilles belges par les canaux français s'est aussi élevé de 64,8oo à 116, 16o quintaux métriques. On remarque un accroissement de 44 p. ojo sur les cafés, de 2 2 p. ojo sur les tissus de soie, de 13 p. ojo sur les tissus de laine. Au contraire, le transit des cotons a diminué de 2 o p. o(o; celui des fontes, fers et aciers, du sucre raffiné et d es soies, de 43, 4o et 17 p. ojo. .

Les produits exp~diés en transit représentent une valeur de 21 o millions : L'année précédente, ils représentaient une valeur de 202 millio~s: cc n'est, sous ce rapport, , qu'.'un accroissement de

4 p. ojo.

Au taux des valeurs actuelles, l'importance du trapsit de 184 7 sè réduit à une somme de 1 76 millions : 16 p. ojo de différence avec la valeur officielle.

La Suisse est, quant aux valeurs, au premier r~ng des puissances qui ont expédié les marchan- dises de transit. Sa part,. dans l'ensemble des opérations, est de 38 p. ojo, avec augmentation de 8. p. ojo relativement à l'année dernière. Elle est au second rang des puissances de destination .

TABLEAU N'

lll.

Transit.

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