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Oxydation de l'ammoniaque

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Oxydation de l'ammoniaque

DUPARC, Louis, URFER, Ch., WENGER, Paul Eugène Etienne

DUPARC, Louis, URFER, Ch., WENGER, Paul Eugène Etienne. Oxydation de l'ammoniaque.

Archives des sciences physiques et naturelles , 1920, vol. 5e période, vol. 2, p. 57-58

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:94793

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L

L

Extrait des Archives des sciences physiques et na_turelles

5m, Période: Vol. 2. - Janvier-Février i9~0.

COMPTE RENDU DES SÉANCES

DE LA

" SOClÉTÉ DE CHIMIE DE GENÈVE

Séance dit 27 novembre 1919;

Duparc, Urfer et Wenger. Oxydation de l'ammoniaque. - A. Pictet et H. Goudet.' Distillation de quelques glucoxides dans le vide. - H. Serpek et S. Reich.

Sur l'hydrure de calcium.

M. le prof. DuPARC, en son nom et en celui de MM. URFER et WENGER, présente la communication suivante sur l'oxydation de l'ammoniaque en produits nitriques (N02).

Cette oxydation a été réalisée pour la premiè1·e fois industriel- lement par Ostwald qui en a fait l'objet d'un brevet. Il employait l'air comme oxydant et le platine métallique en feuille comme catalysateur. Les auteurs ont tout d'abord employé le platine à l'état de noir très divisé fixé sur l'amiante comme support, puis ont effectué l'oxydation au moyen de l'oxygène pur. Une étude approfondie leur a montré tout d'abord que le rapport de N à 0 en volume devait être fixé avec précision, et que la réaction marchait autrement et plus mal en présence d'un excès d'oxy- gène. En effet, quand l'oxydation s'effectue dans de mauvaises conditions, il se produit du nitrate et du nitrite d'ammonium, ou encore, au lieu d'obtenir essentiellement N02 , on obtient un mélange d'é\ ce gaz avec N et NO, ce qui abaisse notablement le rendement. Ils ont pu déterminer que le i'apport Je plus favo- rable était de 2 vol. d'oxygène pour 1 d'ammoniaque; ave·c un excès d'oxygène, notamment avec 4 vol 02

+

1 vol NH3 , les ren- dements étaient, toutes choses égales d'ailleurs, notablement inférieurs. Ils ont aussi fixé avec précision les conditions de température les plus avantageuses pour la réaction et trouvé que l'optimum était à 560°. A cette température, avec le rap- vort 202

+

NH3 en volume, ils sont arrivés à transformer le

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58 SOCIÉTÉ DE CHIMIE DE GENÈVE

99,7

° /

0 de l'ammoniaque en produits nitrique et nitreux (ces deux produits se formant simultanément quand on absorbe les gaz dans un alcali). C'est à cette température également que la proportion de N03H par rapport à celle de NO;H produite pen-

dant l'absorption alcaline est la plus considérable. (En solution aqueuse il se produit N03H exclusivement.)

Avec le rapport 402

+

NH3 en volume, et à la même tempé- rature, la quantité de NH3 • oxydée n'était que de 73,3

°lo ,

et la pl"Opo1·tion de nit1·ite notablement plus élevée par rapport à celle du nitrate.

Les expériences d'oxydation de l'ammoniaque ont été aussi exécutées avec du noir de rhodium préparé d'une façon spéciale, et fixé sur de l'amiante également. Cette oxydation marche tout autrement avec ce métal qu'avec le platine; avec des masses actives de même titre en métal et avec le rapport soit 2 vol.

02

+

1 vol. NH3, la réaction était trop vive et les gaz explosaient.

Pour arriver à une marche normale il fallait ou augmenter le . volume de J'oxygène par rapport à celui de l'ammoniaque, ou diminuer le titre en métal. Le rhodium s'est montré un catalyseur d'une énergie toute particulière, mais les manipulatiom; avec ce métal sont considéi·ablement plus difficiles qu'avec le platine. Le~

auteurs ont également expérimenté avec des asbestes· platinées, scnsibil isées au rhodium, avec des -résultats très satisfaisants.

M. le p1·of. A. PmrET donne un résumé d'un travail qu'il a fait avec M. H. GouoET sur la distillation de quelqHes glucosides dans le vide. Cette 0pé1;ation provoque une scission de la molé- cule, elon les équations suivantes:

ArbutinP.

Phlorézine

H_ydroquinone

Phlorogl11cine Acide phlorétiq11e

Le composé C0H1005 , qui est le même dans les trois cas, est identique à la léuoglucosane, que MM. Pictet et Sarasin' ont

1 Helvetica, 1, 87.

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