Mardi Saint – 7 avril 2020
Pour l’oraison…
L’oraison n’est, à mon avis, qu’un échange intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé.
Thérèse d’Avila
Se mettre en présence de Dieu
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Invoquer l’Esprit-Saint
Proposition de chant :
Viens Esprit Saint, viens embraser nos cœurs !
Viens Esprit Saint, viens embraser nos cœurs, Viens au secours de nos faiblesses,
Viens Esprit Saint, viens Esprit consolateur, Remplis-nous de joie et d’allégresse.
Viens, Esprit Saint, viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs !
Nourrir l’oraison
Textes et/ou chants à prendre au début puis y revenir en cours d’oraison si besoin.
Chants au choix
Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
Le Seigneur est ma lumière et mon salut, De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie, Devant qui tremblerais-je ?
Ouvre-moi ton cœur,
Ouvre-moi ton cœur, dit le Seigneur, Abandonne-toi comme un enfant.
Ouvre-moi ton cœur, dit le Seigneur, Je te comblerai de mon amour.
Du livre d’Isaïe (49, 1-6)
J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère
quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché
dans son carquois.
Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. »
Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la
valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut
parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
Du Père Marie-Eugène
Prier 15 jours avec le PME, p. 67
L’acte d’amour parfait, c’est l’offrande de soi. Pour voir la valeur de ce don, il faut regarder Jésus : « En entrant dans le monde, le Christ dit : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté » (He 10,5). Le premier geste de l’humanité du Christ, c’est l’offrande de lui-même. Et au moment de la mort, c’est un autre acte d'offrande qui va clore toute sa vie et rejoindre le premier : « Père, en tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23,46). Ces deux gestes du Christ nous disent toute la valeur du don de nous-mêmes.
Nous pourrions dire que toute la « vie spirituelle » de Jésus c’est cela : se donner, s’offrir, pour réaliser le dessein de Dieu. Il aime son Père et s’offre à Lui.
Dans notre sanctification personnelle, dans la construction de l’Eglise, le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire toute son œuvre d’amour, Dieu veut la collaboration de notre liberté humaine. A la base de tout, de cette collaboration, il doit y avoir le don de tout ce que nous sommes.
Rester paisiblement en silence, avec Jésus…
« En toi, Seigneur, j’ai mon refuge Dans ta justice, libère-moi, sauve-moi. »
Conclure
Jésus, je me remets comme toi entre les mains du Père.
« Notre Père qui es aux cieux… »
Aide-nous, Dieu éternel et tout-puissant à célébrer les mystères de la passion du Seigneur de telle sorte que nous obtenions le pardon. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Pâques en ligne – 2020