C OLLOQUE INTERNATIONAL
É COSOPHIE - E STH É TIQUE
DES PROJETS ENGAG É S
olloque or s d s le c dre du pro et rt et cosoph e. st tut o s
C gani é an a j A é i In i i n
p rte a nai res : cole des e u É B a x-A rts de ers lles V ai , EA 4010 Dé a / p rte e t d rts m n 'A pl st ques / a i Univ ers t de i é Pa i 8, Univ r s ers t de o e i é R m Sa i nza p e et le
/ uo cc de d elle rt de M l . NABA N va A a mia i B A i i an
Le vendredi 30 mars 2012, Carré à la Farine, Versailles / 9h00 > 18h00 Le samedi 31 mars 2012, Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) / 9h15 >
18h00
La pratique écosophique apparaît aujourd'hui comme un riche terrain d’expérimentation. Comme l’écrivait déjà en 1989 le psychanalyste et philosophe Félix Guattari dans Les Trois Écologies : «Moins que jamais la nature ne peut être séparée de la culture et il nous faut apprendre à penser ‘transversalement’
les interactions entre écosystème, mécanosphère et univers de références sociaux et individuels».
Axée sur les notions d'interdépendance et de complexité, la pratique écosophique se construit sur des propos, des actions et des projets à la fois éthiques et esthétiques, d’analyse et d’intervention dans le réel.
Face aux incertitudes qui menacent le devenir et l’avenir de notre planète et de la nature, nos relations aux autres et la manière d'être avec soi-même, elle nous incite à reformuler notre rapport au monde, au vivant et à l’imaginaire. Elle exige une articulation éthico-politique complexe des « trois écologies » de l’environnement, du social et de la subjectivité, ce que Guattari appelait l’«écosophie».
La notion d'engagement y prend un sens inédit qui rouvre le débat sur les enjeux de l’être humain, de la culture et de la nature. Force est de reconnaître, en effet, qu’un nombre croissant de voix se lève aussi dans l’art pour nous resituer dans une présence au monde à la fois esthétique et poétique, loin des frivolités mondaines et marchandes d’un univers qui apparaît de plus en plus puéril et en déclin.
Dans ce contexte renouvelé, la dimension esthétique, par ses caractéristiques intrinsèques, qualitatives et de singularité, devient le référent d’une connaissance incontournable capable d’orienter non seulement l’art et les sciences humaines, mais aussi les sciences de la nature.
Le colloque poursuit une réflexion amorcée en 2009 dans le cadre d’un partenariat scientifique et pédagogique entre écoles d’art et universités, qui a conduit à la tenue de six journées d’études et à la création d’un groupe de recherche international sur ces questions.