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Hausse des primes : sans explication... mais conforme à la loi

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2110 Revue Médicale Suisse www.revmed.ch 26 octobre 2011

actualité, info

revue de presse

Hausse des primes :

sans explication… mais conforme à la loi

Il se bat depuis cinq ans pour contester une haus se de sa prime maladie 2007 de… trois francs. Selon lui, elle aurait dû baisser ! Lui, c’est Mauro Poggia, président d’honneur de l’association suisse des assurés. En face, sur le ring judiciaire, Mutuel As­

surances. (…) En 2009, l’avocat remporte une manche de taille : le Tribunal cantonal des assu­

rances ordonne une expertise des comptes de l’as sureur.

Le document a été remis aux parties le 13 octobre dernier. (…)

Au fil de l’expertise, on apprend que le Groupe Mu­

tuel chapeaute plusieurs entités, dont Mutuel As­

surances. Le groupe génère des frais généraux qu’elle impute, via des cotisations, à ses entités.

«Selon une clé de répartition peu transparente», déplore l’avocat. Sur ce point, les experts relèvent

que les clés sont contrôlées par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Mais «nous n’avons pas eu accès aux documents concernant les autres sociétés du groupe», précise les réviseurs manda­

tés pour se pencher uniquement sur les comptes de Mutuel Assurances.

Les experts mentionnent ensuite qu’il ne leur est pas possible d’expliquer les raisons de la hausse des primes 2007 : «Ce ne sont pas les frais géné­

raux qui ont eu une influence sur l’augmentation des primes, puisque ces frais n’ont pas augmen­

té.» Les experts concluent que la hausse est tout de même conforme à la loi, car approuvée par l’OFSP: «Mais l’OFSP n’a pas la volonté politique ni les moyens de contrôler chaque assurance dans chaque canton», déplore Me Poggia. Quant aux ré­

serves, sont­elles excessives et contribuent­elles ainsi à augmenter les primes ? D’après les experts, l’assurance peut être considérée comme une «en­

tité à très fortes réserves» bien que le taux soit conforme aux règles en vigueur. Mais à la fin du document, les spécialistes y vont de leurs conseils

«pour dissiper le sentiment d’opacité qui entoure la détermination des primes». A savoir : «Obliger les

compagnies d’assurances à publier chaque se­

mestre, ou à rendre accessible, les comptes, et que le Conseil fédéral détermine les éléments de­

vant figurer dans les comptes publiés.» Porte­pa­

role du Groupe Mutuel, Yves Seydoux estime que

«cela n’apporterait qu’une information partielle, car ce n’est qu’à la fin d’une année qu’il est possible d’établir un bilan définitif entre primes encaissées et prestations couvertes. (…)

Fedele Mendicino Tribune de Genève du 21 octobre 2011

L’initiative pour la caisse publique en passe d’aboutir

A quelques jours des élections fédérales, le Parti socialiste n’allait pas manquer de communiquer la bonne nouvelle. L’initiative populaire «Pour une cais­

se maladie publique» va aboutir. Plus de 100 000 personnes ont déjà signé le texte lancé en février et soutenu par une coalition formée du PS, des

Le rugby confronté aux boissons alcooliques

Les «troisièmes mi-temps» se meurent ? Vive les quatrièmes ! A l’heure où nous écrivons ces lignes le pays détenteur de la Coupe du monde de rugby, millésimée 2011, n’est pas connu. Nouvelle-Zélande ? France ? A dire vrai, point n’est besoin de savoir qui l’empor- tera et point n’est besoin d’être un passionné du jeu de rugby pour souligner l’importance d’un phénomène qui a, d’ores et déjà, mar- qué bien des esprits : la croix faite, à cette oc- casion, par l’équipe du Pays de Galles sur les boissons alcooliques.

L’affaire ne manque pas, ici ou là, de faire rire (parfois grassement) dans les rangs des supporters. Parole d’ivrogne, bien évidemment.

Ou encore : Qui a bu boira. L’expérience sécu- laire de tous ceux qui ont vécu à proximité de malades dépendants autant que la frayeur de devoir regarder en face la réalité (et la portée) de cette assuétude expliquent sans mal de telles réactions. Pour l’heure, il nous faut compter avec les écrits de notre talen- tueux confrère Pierre-Michel Bonnot dans les colonnes du monopolistique quotidien sportif L’Equipe. L’homme à la plume s’ex- primait à la veille de la demi-finale opposant la France au Pays de Galles ; et il qualifiait les Gallois de «buveurs d’eau» ce qui, comme on le sait, est une gentille forme d’injure pour comportement inapproprié (le mot fait fureur en France, référence directe à une très célèbre

affaire d’agressions plus sexuelles que phy- siques).

Le journaliste peut être – d’un strict point de vue socio-physiologique – défini (aucune forme d’injure) comme une éponge.1 Pour sa

part, Bonnot a choisi (exercice délicat) de bot- ter en touche en se lavant les mains, façon Pilate (Ponce). Ainsi ne voulut-il pas, le bou- gre, trancher entre les vertus inhérentes à

«l’endurcissement des mollets sur les rai- dillons qui mènent aux centres aérés de la Haute-Loire» (méthode retenue pour la pré- paration physique française) et celles prodi-

guées par l’étrange technique galloise ainsi définie : «la cryothérapie dans les mines de glaçons de Lodz, où l’on écoule les inven- dus liés à la surproduction de vodka polo- naise».

De quoi parle-t-on ? C’est l’envoyé spécial en Nouvelle-Zélande de l’édition française du quotidien (gratuit) 20 minutes qui nous en dit plus. Il rapporte les propos du sélection- neur français croisant les joueurs gallois au lendemain de leur qualification face à l’Ir- lande, Marc Lièvremont : «Ils avaient l’air as- sez frais pour des Gallois au lendemain d’une victoire» ; il s’agissait ici d’une (très fine) allusion au comportement ha- bituel des joueurs du XV du Poireau «plus connus pour tourner aux alcools ambrés qu’au jus de tomate». «Le sé- lectionneur gallois a mis les joueurs devant leurs respon- sabilités, explique Andy Ho- well, du Western Mail de Car- diff. L’exclusion d’une star comme Gavin Henson par le club de Toulon après s’être battu avec deux partenaires dans un bar, a été un signe fort. Nommer Sam Warbur- ton comme capitaine encore plus.» A 23 ans, le plus jeune capitaine de cette Coupe du monde détonne. Ce troisième ligne assure

«ne tourner qu’à l’eau minérale» et vouloir que ses partenaires respectent la même hy- giène de vie. «Quand le tournoi sera fini, ils pourront savourer une bière bien méritée après cinq mois de diète» assure-t-il. Fatalité en marge

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