Trente-deuxième Année. — N» 88 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centime»
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MiTcreu 7 Novembre
Bureaux ftu« i e 1*. r e . 5 8
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Suisse . . . . Fr. 7.06 Fr. 3.55 Union postale » 15.— > 7.50 Compte de Chiques postaux IV b 4 2 6
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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnel*
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La hausse de l'argent
L'article reproduit sous ce titre, dans notre n u m é r o du 31 octobre, n o u s a valu la lettre suivante, de M. A. Rössel, admi- nistrateur de la Fédération des fabricants de boites argent.
« Avez-vous calculé la longueur du che- min qu'on ferait avec les sauts que votre article de hier a provoqués — du moins le litre ?
Le correspondant parisien de la Suisse Libérale est bien informé et i l m e permet- tra, par le canal de l'organe officiel de n o s syndicats professionnels h o r l o g e r s , de le remercier d'abord et de vulgariser son article.
Le cours de Londres se fait sur l'once d'ar- gent.
L'once vaut gr. 31,103.
Le penny vaut fr. 0,105.
L'once est calculée au titre légal d'Angle- terre soit 0.925.
Gr.3i,103à 0,925 = gr.28,770275à!000/1000.
Disons que l'once d'argent vaut à Lon- dres en 1917, 52 pence.
A ce taux combien vaut le kilogramme de 1000/1000?
Réponse : 52 X 0,105 : 28,77 X 1000 = F r . 190.
Voulez-vous une formule simple, rapide, p r a l i q u e ? Multipliez lés pence du cours de L o n d r e s par 365. (année Civile), 52 X 365
= Fr. 190. Dans ces sortes de calculs on arrondit le résultat.
Voici le tableau des cours signalés hier : 1865-70 621
1871-80 61 1881-90 54 1901 29 1913 29 1914 27 1915 27 1917 52
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. 50 l'once 12 » 62 » 56. » 37 » 75 • » 25 »
— »
= fr. 228 le kg de fin
= »'223 » »
= » 200 » >»
= » 108 » »
= » 107 » »
= » 101 » • »
= » 99 » »
= » 190 » » Chacun sait q u e la relation de l'argent à l'or est comme 1 est à 15 Y».
L'argent fin a une valeur intrinsèque de fr. 222 le kg.
L'or fin a- une valeur intrinsèque de fr.
3444 le kg.
Une pièce de Fr. 5 à 0,900 pèse-25 gr. ou 22;50 gr. à 1000/1000 ce qui à Fr. 222 = Fr. 5.
Une pièce de Fr. 20 à 0,900 pèse gr. 6,452 ou gr. 5,8068 à 1000/1000 à Fr. 3444 = Fr. 20.
Avant l'introduction du système métri- que, l'argent .0,800 se -facturait F r . 5.60 l'once suisse de gr. 30,60 par les m o n t e u r s de boites. A ce taux, le kg. de fin valait fr. 228,70. Il y avait alors fr,p,7Ö par kg.
pour les frais d'alliage et de fonte, exacte- ment comme aujourd'hui. En 1900, ces frais de fonte et d'alliage étaient de Fr. 3,10 par kg.
En 1874, les boites argent 0,800 se fac- turaient IS1/»••et*, le gr. Oaïjase pouvait plus compter fr. 5,60 l'once. >.
Alors l'argent-métal primait et la pièce de F r . 5 valait Fr. 5.17, Les données qui précèdent sont faites p o u r vérifier la chose.
Gomme aujourd'hui, le fabricant d'horlo- gerie savait compter, ramassait toutes les pièces de cent sous qu'il pouvaitirencon- trer et envoyait à son monteur d é b o î t e s un écu avec chaque platine qu'alors on avait pour encager.
En ce temps-là, nos bureaux fédéraux de contrôle n'existaient pas et il est arrivé malheureusement, bien trop souvent pour la ruine de l'industrie, qu'en cuisinant ces pièces de cinq francs, la soupe s'est trou- yée t r o p salée. Il y a ce côté intéressant de la matière précieuse c o n c e r n a n t l e con- trôle à examiner pour l'après-guerre.
P o u r aujourd'hui, l'aimable correspon- dant parisien pose la question de la hausse éventuelle de l'argeut. Le point de départ, c'est le rendement des mines. Il y a dans le tableau des cours une lacune voulue ou non,, je ne sais, mais c'est'-l'époque 1,891- 1900. J e n'ose y penser sans, rougir. L'ar- gent était descendu à près de Fr. 80. l e kg.
dé fin à L o n d r e s et dans l'industrie de la boite argent on travaillait dans des condi- tions qui ont fait sombrer n o m b r e de pa- trons. P l u s l'argent était bon marché, plus on cherchait à faire des boites minces,. 1er gères, pour rien, alors que le marché re- gorgeait de matière.
Les frais généraux des mines s'élèvent à Fr. 70 à 80 le kg. de fin. A présent, quels sont-ils ? Sera-ce c o m m e pour le charbon, pas de m a i n - d ' œ u v r e ? La production des trois dernières années d o n n e 582 millions dlonces d'argent ou 16.744 tonnes. La
France détient dans ses caveaux p o u r 4 milliards 300 millions de francs en?argent ou 19 350 tonnes, de quoi alimenter notre industrie horlogère pendant 360. ans.
A quel prix faudra-t-il payer l ' a r g e n t ? Nul ne le sait. Est-ce. qne .tout n'est pas point d'interrogation maintenant ?
; Le fondateur de la b a n q u e Rothschild à L o n d r e s assistait à la bataille de Waterloo ' en spectateur intéressé ; il était venu en b a r q u e , seul m o y e n rapide alors pnu'r
porter des nouvelles. Wellington: vain- queur, Rothschild fut vite à Londres, où ' il rafla à la Bourse toutes les valeurs an- glaises. Il fut seul pour voir;l'aubaine et faire le coup. Le génie de Napoléon a fait naitre d'autres génies. Ils sont légion, au- j o u r d ' h u i , ceux qui accomplissent des ac- tions surhumaines, forts de leur puissance tactique, les difficultés leur font dire comme à l'illustrer général : « L a garde se meurt, mais ne se rend p a s » . La complexité des événements fait hausser et baisser l'argent et n o m b r e u x seront encore ceux;qui rédi- ront le mot fameux du m ê m e général Gam- b r o n n e .
Il y a des m o m e n t s où la boussole est folle, le baromètre agité et les vents tour- mentés. Les affaires offrent ce spectacle aujourd'hui. Gelui qui-n'a pas nne grande armée et beaucoup de réserves doit être prudent et se tenir sur la défensive.
Le correspondant parisien est peut-être bien placé p o u r n o u s signaler l'approche dé la hausse de l'argent. Serait-ce t r o p lui demander de nous faire sentir le mouve- m e n t ? De grand cœur merci d'avancé.
Je reste son bien obligé. »
Note de la rédaction. — Si n o u s com- p r e n o n s bien notre honorable correspon- dant, c'est le titre reproduit:ci-dessus,-qui, a eu le d o n de le faire sortir d e son calme habituel, et de lui faire* èxéeuter ces sauts au cours desquels il a parcouru tant de chemin. Nous avons'reconnu, nous-mêmes q u ' e n t r e le moment où cet article sac été' écrit et celui où nous l'avons reproduit, la situation du marché de l'argent s'était mo- difiée. Les explication« tiè* intéi-e«>antes du spécialiste qu'est M. R.mscl, et se* «p .
-
OHfi LA K F . n K K A T O N H O R - L O t t É R I K S U I S S E p r é d a t i o n s prouvent qu'il estime avec nous
que cet article méritait de trouver place' n é a n m o i n s dans la Fédération horlogère.
Nous aurions une réserve à faire au suA- jet de la formule de détermination du cours de l'argent en Suisse d'après celui de L o n - dres. P o u r simplifier ses calculs, M Rös- sel stabilise le cours de la livre sterling au pair, soit fr. 25 22, c'est-à-dire 10,5 cts le penny, alors qu'aujourd'hui elle vaut entre 21 à 22 fr. soit 9 cts le p e n n y Différence en moins-IS?/«.-. En temps ordinaire, le cours de la livre sterling est beaucoup plus fixe et-la formule de M. Rössel suffit am- plement. P a r contre, p o u r des périodes anormales, comme celle que nous traver- sons, on conviendra que des calculs qui passent sous s i l e n c ë d e s différence de 1 5 % , éventuellement même davantage, laissent à désirer au point de vue de la précision.
Par le procédé d'une autre formule dit du
« n o m b r e fixe», n o u s y arrivons en résol- vant la conjointe suivante, . d a n s laquelle nou> des gnon*', par d, le cours en pence de l'once"d'argent 0,925 à Londres, et par c le cours à vue de la livre sterling en SuissV/|
x (combien de) frcs valent 1000 gr d'argent fin ? sachant que :
925 gr. argent fin représentent 1000 gr. d'ar- gent à 0,925, .
31,103 gr. argent 0,925 coûtent d pence à Londres.
240 pence font une livre sterling, 1 livre sterling vaut c francs en Suisse.
Nous arrivons ainsi à la valeur 1000 X 1000 X c X d
- 9 2 5 X 3 1 , 1 0 3 X 2 4 0 ou en effectuant les calculs
x = c X d X 0,145.
Autrement dit, multiplier le cours de la livre sterling en Suisse, par le cours de l'argent à L o n d r e s , et le produit par le
« n o m b r e fixé» 0,145, qui, lui, est indé- p e n d a n t des fluctuations du cours de l'ar- gent à L o n d r e s , et du change sur Lon- dres. ;
Appliquons cette formule à l'exemple d o n n é par M. R ö s s e l :
Cours de l'argent à Londres, d = 52 pence.
Cours de Londres en Suisse, c = 21,60.
*. = 5 2 X 2 1 . 6 0 X 0 , 1 4 5 . x = fr. 1 6 2 . 8 7 .
Nous trouvons bien un prix inférieur d'environ 15 % à celui de notre honorable correspondant.
Après cela, nous convenons volontiers que ces calculs sont plus ou moins théori- ques, en ce qu'ils ne tiennent pas compte des frais, é n o r m é m e n t accrus, qu'ont à subir les industriels employant de l'ar- gent, pour s'approvisionner de ce métal.
Il est possible que cet accroissement de frais compense la baisse du change. M.
Rössel est mieux placé que nous p o u r le savoir.
P.-S. — Nous trouvons dans divers j o u r n a u x de ces derniers jours, l'informa- tion suivante, qui vient à point pour illus- trer les commentaires qui précèdent :
« Avez vous de la monnaie ? — A partir du 31 décembre 1917, toute personne, en Italie, qui détiendra une quantité de monnaie divi- sionnaire supérieure à 10 francs, sera passible d'une amende de 50 à 1000 lire. Cette mesure a pour objet d'empêcher l'accaparement des espèces métalliques qui sévit dans la Pénin- sule pour la raison suivante: Les pièces de l'Union monétaire sont au titre de 835 milliè- mes. L'once d'argent qui, en 1916, valait à Londres 26 pence, en vaut aujourd'hui 56. On voit donc l'intérêt que des spéculateurs privés ont à fondre les pièces pour vendre le métal
blanc dont le taux actuel dépasse le prix-légal d e l à monnaie : D ' u n é l i r e qui,, au cours an- cien du métal, valait intrinsèquement 50 cen- times, ils peuvent tirer 1 fr.'2o.
«'.Ce n'est pas tout. Le change élevé dont
•{profite .la Suisse permet-d'acheter, avec un billet de banque-helvétique; de-100 fràricâ, 165 lirejfaliennes ; il suffit de lés fondre p.otir-en extraire une quantité d'argent qu'on petit TÇ-.:
vendre pour 139 francs suisses, soit avec bé- néfice de 35 pour cent. L'opération a tenté de si nombreux amateurs que. dans le- Piémont, on trouve difficilement à cha'nger un billet de 5-francs.'. La gêne est devenue, telle • qu'il • a • fallu mettre fin à' ce commerce-. '/»V ';
Il est certain que lorsque le change d'un pays baisse suffisamment, il arrive un mo- ment où la valeur intrinsèque de l'argent contenu dans les monnaies divisionnaires de ce pays, et exprimée en or, devient supérieur au cours du change; et k partir de ce moment, il y a intérêt à fondre ces monnaies et .à les vendre comme lingots.
Le cas s'est produit déjà pour la peseta au cours de la guerre hispano-américaine.
P o u r l'Italie, ce m o m e n t a été hâté par deux phénomènes dont l'effet s'additionne:
baisse du change et hausse de l'argent.
Une proposition pratique
« bord à faire de l'argent avec les 100 milliards ,
«d'emprunt d'Etat, puis avec les actions m- '
« dustrielles.dont le nombre a peut-être triplé
« depuis 1914.
« Il appartient aux autorités financières de
« prendre-dès à présent des mesures préye-
« n a a t la débâcle -inévitable de toutès'-'les -va-
« leurs, à un moment donné. On se préoccupe
«-'donc' de drainer cette réalisation de titres
« allemands par divers moyens et tout pàrti-
« culièrement par une collaboration plus
« étroite entre la Banque d'Empire et là-fi-
«'nance privée. Déjà la Banque d'Etat a-dé-
« crété que des titres de r<-nie allemands d'un ,
« montant inférieur à 1000 Mk. seront-repris - -
« par ses caisses à 98 °/o. Là Caisse de-" Prêts '.>;
« sera en outre réorganisée et ses compétences^-
« augmentées pour absorber le-plus possible-'
« de titres à la recherche de numéraire. De c.e~
« bassin d'accumulation de valeurs de guerre
«allemandes, l'écoulement se fera à longue
« échéance par la voie des banques; par un
« amortissement raisonné d'une part et par la
« lente réabsorption de la part du public de
« l'autre.
« Puis, on pourra acquitter les impôts di-
« rects.croissants au moyen de titres de rente,
« enfin, plus tard, quand la situation ira en
« s'améliorant,«la financé neutre (?) ne man-
«qüera pàs'de-9'intéresser aux valeurs aile--
«mandes lorsqu'une plus-value se dessinera à .«l'horizon, surtout tant que le change stra-
ft encore au-dessous du' pair. »'- • - " 1 - ^ ^ ^ ' Pour aller aux Etats-Unis
Un fabricant nous communique une lettre d'un de ses clients allemands, qui formule la proposition suivante:
« Il serait désirable que tous les fabricants d'horlogerie veuillent bien :
1° Indiquer en tête de toutes leurs factures le numéro de lear bureau de chèques et de leur compte de chèques postaux. A défaut, le nom de leur ou de leurs banquiers, avec le numéro des comptes de chèques de ces der- niers.
2° Aviser immédiatement leurs clients par carte postale de la rentrée des autorisations
;d'importation,;enleur donnant les indications nécessaires. Beaucoup de fabricants trouve- ront la chose superflue. C'est ainsi que j'ai reçu aujourd'hui-dés montrés pour lesquelles l'autorisation d'importation est datée d u ' 5 septembre, sans que j'en eusse été avisé. Des cas de ce genre sont loin d'être rares. »
Lès deux demandes du client allemand sont très justes et n'entraîneront aucun frais, ni aucune complication pour nos fabricants, que nous engageons vivement à en tenir compte.
Chambre suisse de l'horlogerie.
Le sort des emprunts allemands après la guerre
> Au printemps 1914, le président de là direc- tion de la Banque de l'Empire allemand, Ha- venstein, adressa, i dans une réunion de ban- ques, un appel pressant à tous ses compatrio- tes financiers, disant que les disponibilités des banques allemandes, quoique en progrès, étaient loin d'être suffisantes et que, dans le délai le plus bref, il importait de liquider les deux tiers des valeurs à réalisations difficiles de tous les établissements financiers du pays.
Ce fut le premier avertissement officieux de la mobilisation allemande en gestation, dont on n'a pas tenu un compte suffisant à l'étranger.
Le même Havenstein vient de faire une conférence à Francfort, sur les mesures finan- cières nécessaires en vue de la paix, qu'on fera bien de ne pas ignorer chez les Alliés et les neutres. Le Bulletin financier suisse en traduit librement le sens.
«A la paix, lorsque le pactole des comman-
« des officielles sera tari, quand il faudra aux
«industries des capitaux pour réorganiser
« leurs installations et reconstituer un fonds
« de roulement, quand les commerçants et les
« particuliers seront obligés de se livrer à des
« dépenses extraordinaires, les uns pour re-
« faire leur stock, lès autres leur garderobe,
« leur gardemanger et leurs aises d'antan, il
« sera temps de réaliser. On aura recours for-
« cément, à défaut du bas de laine vidé depuis
« longtemps, aux titres que la guerre a fait
« surgir en abondance. On songera tout d'a-
L'Office fédéral de l'émigration communique qu'à partir du 1er novembre, les emigrants à destination des Etats-Unis doivent-, d'après une communication de la légation américaine à Berne, se présenter personnellement à la légation, Marklgasse 37, à Berne, avec leur passeport, leur extrait de naissance et leur certificat de nationalité. La légation leur four- nira les renseignements nécessaires.
Les importations de charbon
"Au mois d'octobre les importations totales de charbon, y compris 2 à 3000 tonnes de char- bon français, se sont élevées à 83,875 tonnes de. houille, 210 de lignite, 47,827 de coke et 31,354 de briquettes, soit au total à 163,466 tonnes.
C'est le résultat le plus faible que l'on ait enregistré depuis le début de la guerre.
Mouvement ouvrier
A la suite d'un conflit, les ouvriers et ou- vrières d'une fabrique à La Sagne, ont donné leur quinzaine pour le 10 novembre.
Commerce de matières d'or, d'argent et de platine
Les opérations d'achat, de fonte et d'essai de déchets d'or, d'argent et de platine faites • pendant le 3me trimestre de l'année 1917, ac- cusent les chiffres suivants, pour les 13 arron- dissements : . >
Bordereaux rentrés :
1917 1916 Différence 1917 Juillet 2,965 2.748 + 224 Août 2,918 2.260 + 658
! Septembre 2,783 2,247 " + 536 Total 8,666 7,248 -f- 1,418
Déchets achetés (valeur payée).
1917 1916 Différence 1917 Juillet 1,692,310.90 1,304.330.15 +387,980.75 Août 1.474,919.75 1,208,525.75 +266.394.-^
Sept. 1,641,121.45 1.347,688.10 +293,433.35 4,808,352.10 3,860,544. (-947,808.10 A fin septembre 1917, le nombre des ache- teurs, fondeurs et essayeurs autorisés, a at- teint 183, contre 144 à fin septembre 1916, soit une augmentation de 39.
Le Département suisse des financés, Bureau des matières d'or et d'argent, a autorisé en date du 1" novembre, M. Achille Monbaron, horloger-bijoutier, faubourg du. Lac, 15, Neu- châtel, à faire le commercé des matières pré- cieuses.
L A F É D É R A T I O N H O R L O O É R E S U I S S E 687
Registre du commerce %:Mx¥iO.
Enregistrements :
{$S o c t o b r e 1917. — E.Schw eingruber ( d e W a h l e r n ) , e x p l o i t a t i o n d e l'usine . d a - l a n u -
1'"'liages d e m é t a u x « SoniâT), "à C o r m o r e t , J'.- b u r e a u : St-lmier. ' - , ' ' .
•29: octobre 1917. — Ch. Mauerhafer & A- -ï'Rasamatting, société e n n o m collectif (Au- g u s t e - C h a r l e s M . , de T r u b , A l e x a n d r e R . , . - ;.'de Tiflis, Caucase, Russie); b u r e a u techni-
q u e p o u r é t u d i e r l ' o r g a n i s a t i o n et effectuer l'installation d'ateliers e t d'usinés p o u r l a c o n s t r u c t i o n d e m a c h i n e s , pièces d e niachi-
<.• ; n é s et ', d'outils ; i d i r i g e r ^.exploitation' d'enr t r e p r i s e s i n d u s t r i e l l e s , e t c . , commerce d e m é t a u x e t m a c h i n e s , r u e C a r o l i n e 1, Lau-
sanne. '.,.
27 o c t o b r e 1917.— Paul Gosteli (de Bolligen), h o r l o g e r i e , r u e des T e r r e a u x 14, La Chaux- de-Fonds.
22 o c t o b r e 1917. -r- Fabrique d'aiguilles Au- ...bert S. A., société -anonyme, c a p . social
fr. 20,000 a u p o r t e u r , fabrication des aiguil- les d e m o n t r e s et de t o u s a r t i c l e s a n a l o g u e s , r e p r i s e ' de l'actif et d u p a s s i f de la m a i s o n
« Ch. A u b e r t fils», f a b r i q u e d'aiguilles, L a Chaux-de-Fonds, b u r e a u : r u e d u R a v i n 13, La Chaux-de-Fonds.
27 o c t o b r e 1917. — Rodé frères, société e n n o m collectif ( E r n e s t , W i l h e l m , F e r n a n d - H e n r i e t G a b r i e l R . , o r i g i n a i r e s d e L a .Chaux-de-Fonds), décolletages de p r é c i s i o n ,
r u e d u M a n è g e 19 e t 2 1 , La Chaux-de- Fonds.
, 29 octobre 19.17. —, L. Dubath (Louis-Victor D . , d e R o u g ë m o h t ; V a u d ) , a t e l i e r m é c a n i - q u e , Clos d e la F i l a t u r e , Carouge (Genève).
29 octobre 1917. — Blanchard & Charpilloz, société e n n o m collectif (Charles B . , d e M a l - l e r a y . H e n r i - C h . . d e B é v i l à r d ) , fabrication de pièces détachées en t o u s g e n r e s , fabrique à Oberdorf, B â l e - C a m p a g n e , b u r e a u x : Mal- leray ( J u r a b e r n o i s ) .
30 octobre-1917. — E. Kessénich (M"10 E u g e - n i a K . - K a p p , d e Gielsdorf, P r u s s e ) , com- merce d'orfèvrerie e t a r g e n t e r i e , b i j o u t e r i e , S c h n a b e l g a s s e 4, Bâle. - r,—--^.~
31 octobre 1917. — A , Piquerez ( A r t h u r P . - G i r a r d i n , d e E p i q u e r e z , Berne), a t e l i e r mé- c a n i q u e , M ü l l h e i m e r s t r a s s e 57, Bâle.
Modifications :
27 o c t o b r e 1917.—-La société a n o n y m e « L ' I n - d u s t r i e l l e », La Chaux-de-Fonds, .est- dis- soute ; la l i q u i d a t i o n est opérée sous l a r a i - son L'Industrielle en liquidation.
29 o c t o b r e ,1917. — L a r a i s o n M. Chemo, f o u r n i t u r e s , e t outils d ' h o r l o g e r i e , Granges, est r a d i é e . L'actif et le passif s o n t r e p r i s p a r
Walter & Chemo, société/ e n n o m collectif ( D r . W a l t h e r "VV., d e G r a n g e s , E m m a C h . , de D o r n a c h ) , f o u r n i t u r e s ' e t o u t i l s d ' h o r l o - gerie, r u e p r i n c i p a l e , Granges (Soleure).
Radiations:
29 octobre 1917. — Robert & Co, en liq., fa- b r i c a t i o n d e v i s e t décolletage, Châtelaine ( V e r n i e r , G e n è v e ) .
8 octobre 1917. — Robert Breguet <& Co,
« a n c i e n n e s m a i s o n s R o b e r t B r e g u e t & J . Schneebeli », c o n s t r u c t i o n e t c o m m e r c e d e m a c h i n e s e t outils, Petit-Saconnex ( G e -
n è v e ) . p
Liste des dessins et modèles
) D é p ô t s »
N° 28504. 27 s e p t e m b r e 1917, 7 h . p . — Ou- v e r t . — - 1 m o d è l e . — C a l i b r e d e m o n t r e . — Société d Horlogerie de Granges, Gr-Hiigcs (Suisse). M a n d a t a i r e : W . K o e l l i k e r , B i e n n e . N° 28505. 27 s e p t e m b r e I9Ï7. 7 h . p — O u - v e r t . — .1 m o d è l e . — Musse d'enuliquetage p o u r m o u v e m e n t s d e m o n t r e s . — Société d'Horlogerie de Granges, G r a n g e s ( S o - l e u r e . Suisse). M a n d a t a i r e : W . K o e l l i k e r , B i e n n e .
2 m o d è l e s . — N° 28510. 29 s e p t e m b r e 1917, 11 h . a. — Ou-
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