A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
P HILIPPE R EVOY
Algèbres de Lie métabéliennes
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 5
esérie, tome 2, n
o2 (1980), p. 93-100
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1980_5_2_2_93_0>
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ALGEBRES DE LIE METABELIENNES
Philippe Revoy (1)
Annales Faculté des Sciences Toulouse Vol
Il, 1980,
P. 93 à 100(1 )
Université des Sciences etTechniques
duLanguedoc -
34000Montpellier -
France.Résumé : L’étude des
algèbres
de Lie L de dimension finie sur un corpsquelconque
k et vérifiantL 3
= 0 se ramène à celle des sous-espaces vectoriels de lapuissance
extérieure seconde d’unk-espace
vectoriel V. Celapermet
de donner une définitionsimple
de la dualité et surtout, à l’aidedes
puissances divisées,
de l’invariant introduit par Scheunemann encaractéristique
0. Cet inva- riant ainsi que des résultats antérieurs obtenus dans un article sur les formes trilinéaires alternéespermettent
de classifier cesalgèbres
de Liequand
elles ont unpetit
nombre degénérateurs ( 4)
et de donner de nombreux
exemples.
On obtient ainsi une famille infinied’algèbres
de Lie méta- béliennes de dimension10,
avec 8générateurs
deux à deux nonisomorphes,
sur un corps infini.Summary :
Thestudy
of finite dimensional Liealgebras
over anyfield,
withL3
= 0 iséquivalent
to the
study
ofsub-vector-spaces
fromA2 V,
V a finite dimensional vector space. This enablesus to
give
asimple
definition ofduality and,
with thehelp
of divided powers, of the Scheunemann invariantalready
defined in characteristic 0 within theenvelopping algebra.
This invariant and other results from aprevious
article about trilinear alternate formsgive
tools toclassify
these Liealgebras
whenthey
have a fewgenerators
and we cangive
numerousexamples.
Forinstance,
weexplicitely give
an infinitefamily
of nonisomorphic
10-dimensional metabelian Liealgebras
with8
generators
over any infinité field.94
La classification des
algèbres
de Lienilpotentes
de dimension finie sur un corps com- mutatif est loin d’être bien connue. Parmi lesalgèbres
de Lienilpotentes,
lesplus simples
sont lesalgèbres
de Lie métabéliennes .Dans
[4] , J.
Scheuneman définit une dualité dans cette classed’algèbres,
essentielle- mentunique ([1 ]),
et un « invariant»polynômial
1 dansl’algèbre enveloppante
del’algèbre
de Lie.Dans ce
travail, après
avoir redéfini cettedualité,
nous montrons comment obtenir defaçon plus intrinsèque
cet invariant. Cela permet de classifier lesalgèbres
de Lie métabéliennesqui
ont unpetit
nombre degénérateurs
et de donner desexemples,
à l’aide de[3] .
’
1 - ALGEBRES DE LIE METABELIENNES
Soit L une
algèbre
de Lie métabélienne *. Ondésigne
par Wl’algèbre
dérivée deL,
par U le centre de L et par V unsupplémentaire
de W dans L. Dire que L est métabéliennesignifie
que U contient W. Les dimensions deL, U,
V et W sont des invariantsnumériques
de L. Nousdésigne-
rons par n la dimension de V et par r celle de W : n est le nombre minimum de
générateurs
de Let n + r est la dimension de L. On
appellera (n,r)
letype
deL ;
lacodimension
s de W dansU
seraappelée
le corang de L. Soit U’ =U ~
V : c’est un idéal commutatif de L de dimension s :désignant
par V’ un
supplémentaire
de U’ dansV,
on voit que L’ = V’ 0 W est unesous-algèbre supplémen-
taire de U’ et que L s’identifie au
produit
direct L’ x U’ où U’ estl’algèbre
de Lie abélienneKs.
L’algèbre
L’ a mêmealgèbre
dérivée W que L et son centre coihcide avec W : son corang est 0.La structure
d’algèbre
de L est entièrement déterminée par la connaissance du crochet de deux éléments deV, qui
se trouve dans W. C’est donc uneapplication
linéaire cp :A2
V -~ Wsurjective
par définition de W et on a L == V@A2 V /
W’ où W’ =Ker 03C6 .
Cela montre enparti-
culier que 0 r - n
(n-1 ).
Partransposition,
on obtient03C6* :
W* ~2
V*qui
estinjec- tive ;
cela revient à direqu’on
s’est donné un sous-espace de dimension r deA2 V*,
à savoir cp*(W*).
I nversement soit Z un sous-espace vectoriel de
A2
V* : àZ,
on associe maintenantune
algèbre
de Lie métabélienneengendrée
par V defaçon canonique,
à savoirLZ
= V E9A2
V/ Z°
oùZ° désigne l’orthogonal
dansA2
V du sous-espace Z deA2
V* pour la dualité entre sous-espaces deA2
V etA2
V*. Le sous-espace deA 2
V* associé àL Z
parle
procédé
décritplus
haut est naturellementisomorphe
à Z.* de dimension finie sur un corps commutatif K
quelconque.
DEFINITION. On
appelle support
d’un sous-espace vectoriel Z de2 V*,
leplus petit
sous-espace F de V* ?/ que Z est contenu dans
A ~
F. Onappelle rang de
Z la dimension de sonsupport
et corang sa codimension.
Dans le cas de
L~
on voit que le corang de Z est la dimension del’algèbre
de Lie abé- lienneU’,
c’est-à-dire le corang deL~.
La dualité dans la classe des
algèbres
de Lie métabéliennespeut
alorss’exprimer
ainsi :si
LZ ~ V~2V/Zo, l’algèbre (LZ)*
est V*~2 V*/Z
= Dans cettecorrespondance
letype (n,r)
donne letype
et on a naturellement(L*)* ~
L.La classification des
algèbres
de Lie métabéliennes detype (n,r) correspond d’après l’analyse précédente
à la classification des orbites dans l’action du groupe linéaireGt(n,K)
sur lagrassmanienne G ( A K")
des sous-espaces de dimension r deA K".
On pourra naturellement serestreindre aux
algèbres
de corangnul,
c’est-à-dire au sous-ensemble de lagrassmanienne
forméedes éléments de
support K"
tout entier. Dans cecontexte,
la dualité entrealgèbres
de Lie métabé-liennes est la dualité entre
V)
etGl 2014n(n-1)-r (A~ V*),
pour n = dim V. L’étude deGr(A 2 V)
a étépartiellement entreprise
dans2 [3] ( §2.4 et § 3)
et nous allons lareprendre
ici entraduisant ensuite en termes
d’algèbres
de Lie.2 - INVARIANT D’UNE ALGEBRE DE LIE METABELIENNE
Rappelons ([2])
que si M est un module unitaire sur l’anneau commutatifet unitaireA, l’algèbre A’
M = ?2p
Mpossède
unsystème
depuissances
diviséesqui permet
en par- ticulier de définir lepfaffien
d’une forme bilinéaire alternée sur un moduleprojectifde type
finiet de rang
pair.
C’est celaqui
va nous fournir un invariantpolynômial
pour les éléments deSupposons
V de rangpair
2n et soit7~: A~
V -~ Vl’application polynôme
cano-nique.
Si E est un sous-espace de dimension r deA V,
on obtient par restriction à E uneapplica-
tion
polynôme
dedegré
n de E dansl’espace
de dimension1, A
V. Si on choisit ungénérateur
de V et une base dans
E,
on obtient une formepolynôme
à rvariables, qui
estmultipliée
parune constante
quand
onchange
de bases. On obtient de cettefaçon
uneapplication
deV)
dans
l’espace projectif 0}.
Il est clair que cetteapplication
est constante sur cha- que orbite du groupeGt(V)
dansGr( A 2 V)
et cela fournit ainsi un invariant pour la classification de ces orbites et par voie deconséquence
pour lesalgèbres
de Lie métabéliennes.Notons
aussi,
que si E EG V)
est de corang nonnul,
son invariantpolynômial
estnul
(c’est
clair aussi dans la définition deScheunemann)
mais laréciproque
est fausse comme on leverra
plus loin.
Supposons
maintenant V de rangimpair
2n + 1 :7n
est uneapplication polynôme
dedegré
n à valeurs dansA2n
V. Ce dernier s’identifiecanoniquement
du fait de lamultiplication
dans AV à V* ~ V =
V* (g)
dét V. On voit de la mêmefaçon
queplus haut, qu’on
ob-tient maintenant une
application
deG r (A2 V)
dansl’espace projectif
P’ = IP
(Hom( rn(Kr),
V* 8 détV).j ~ 0 ~
et que tous lespoints
d’une même orbite dans la grass- manienne ont même invariantpolynômial
dans P’.Dans ce dernier cas, l’invariant
polynômial
n’est nécessairement nul que si le corang estau moins
égal
à 2. Si le corang vaut1,
l’invariant est uneapplication polynôme
dont l’ensemble des valeurs est contenu dans un sous-espace de dimension 1 de V* 8 dét V.Le lien entre l’invariant que nous venons de définir et l’invariant 1 de Scheuneman est facile à établir : si V est de rang 2n ou
2n+1,
1 = n!7n.
Pour établir cerésultat,
il suffit de sepla-
cer dans
l’algèbre
de Lie métabélienne libre à 2n ou 2n+1générateurs
etd’y
calculer l’invariant 1 de Scheuneman. En rang2n,
on voit immédiatement que siXi,
1 i2n,
est une base deV,
1 =
F
E l 1J
n = n !Pf(Yij)
avecYij
= ij.
En rang2n+1,
il suffitd’utiliser une formule due à Scheuneman pour se ramener au cas
précédent.
Le résultat
général
se ramène à ce résultatprécédent
par passage auquotient, d’après
le
principe
deprolongement
des identitésalgébriques.
Un intérêt de notre invariant estqu’il garde
sa valeur en toute
caractéristique
alors que l’invariant 1 est nul si dim Vdépasse
deux fois la carac-téristique
de K.Remarque.
SiL1
etL2
sont deuxalgèbres
métabéliennes dont les nombres degénérateurs
ne sontpas tous les deux
impairs,
xL2)
=I (L1 )
xI (L2) ;
dans le cascontraire, I (L1
xL2)
= 0.3 - ALGEBRES A
QUATRE
GENERATEURS AU PLUSL’invariant de 2 va nous permettre de classifier ces
algèbres
de Lie métabéliennes. Dans[3] ,
on décritcomplètement
les sous-espaces vectoriels deA2 K4
de corang nul. Celapermet
de donner les résultats suivants :Li
dénotel’algèbre
de Lie abélienne de dimension 1 sur K.PROPOSITION 1. Sur un corps
algébriguement clos,
iln
aqu ’un
nombre fini de classes d’iso-morphismes d’algèbres
de Lie métabéliennes à auplus quatre générateurs.
Voici la liste de celle dont le corang est 0 suivant leurs
types : l’algèbre
detype (n,r)
estdonnée sous la forme L
= { x~,...,xn ; y1,...,yr ~
et seuls sont donnés les crochets[xi,x.]
aveci j }
qui
sont non nuls.Les autres
algèbres
de dimension inférieure ouégale
à 7 avec auplus
quatregénérateurs
s’obtien-nent en
prenant (L 1 )2, )3, (L 1 )4, L 3
xL 3
xL2, 1 L5,1
xL 6,1
x Pour ob-tenir toutes les
algèbres
de Liemétabéliennes,
il suffit deprendre
les duales desalgèbres
de Liepré-
cédentes. Notons que par
exemple l’algèbre L~
1 de corang nul a son invariant nul.Dans le cas
général,
l’étude faite en[3]
montre que :PROPOSITION 2. Sur un corps
quelconque,
deuxalgèbres
de Lie métabéliennes de corang 0 avecau
plus
4générateurs
sontisomorphes
si et seulement si elles ont même invariantpolynômial.
La
proposition
est triviale si n4 ;
avec 4générateurs
elle découle del’analyse
dessous-espaces de
L~~4
ont des K-formesA2 K4
faite non en triviales :[3].
AinsiL6~2
encaractéristique
etL7~3
sont différente enbijection
de 2 seules avecK* ~ L 6,2 K*
,2 L 7,3
par :etL6,2[d) - ~ x1 ~x2~x3~x4 ~ [Xl ~x2~ - [X3~X4] - Y1 [x1 ~x3~ - Y2 dY
(ce
sont lesalgèbres N(p)
de[4] )
et pourL~ 3
on a des formulesanalogues.
Ly~(d~) = ) x~ ,x~,xg,x~ ; [x~x~] = Yl ,Xg] = y~ [x~x~] = [~1~] ~ Yg~
= L’ensemble des classesd’isomorphisme d’algèbres
detype Ly~
est en
bijection
avec l’ensemble des classes deK-algèbres
dequaternions.
En
caractéristique 2,
la situation estplus complexe : L~
~, ainsi queLy ~
et ont des K-formes non triviales. Pour
L~ ~
et ce sont desalgèbres
forméescomme en
caractéristique
différente 2. Pour etL7,2,
celacorrespond
auxapplications
semi-linéaires
deK
et deK respectivement
dans K parrapport
àl’endomorphisme a ~ a
de K. For-mellement,
lesalgèbres
enquestion
ont même table demultiplication
queL~ ~(d)
etLy ~.(d~do)
mais elles en diffèrent en fait totalement.4-EXEMPLES DIVERS
Pour les
algèbres
de Lie métabéliennes àplus
dequatre générateurs,
la classification n’est paspossible
à l’aide de l’invariant 1 . Les résultats de[3]
donnent parexemple,
lesalgèbres
de
type (5,2)
sur un corpsquelconque
et celles detype (6,2)
sur un corpsalgébriquement clos,
corang 0
toujours.
On voit iciapparaître
le fait que l’invariantpolynômial
n’estplus
suffisant : tesatgèbres
L= ) x1,...,x6 ; y1,y2}
avec = =y1
et = =y2
etL’
= ~ x~...,x~ ;
avec[xl,x2]
=[x~x~]
=y~
et[xS,x6]
=y~
ont même invariantpoly-
nômial
X"Y
sans êtreisomorphes (L’
=L3
xL5,2).
Nous allons donner
quelques exemples
montrant la variété des invariantspolynô-
miaux
possibles.
Considéronsl’algèbre L3, algèbre
métabélienne libre à 2générateurs. L’algèbre
L~
=L~
x ... xL~
a pour invariantpolynômial
la formepolynôme Xi ... X
et tout quo-tient L de
L~
par un idéal contenu dans son centre(égaie
àl’algèbre dérivée)
a pour invariantpolynômial
unpolynôme homogène
dedegré
n à rvariables, produit
de n formes linéaires. Defaçon précise
L est detype (2n,r)
et est de la forme L= ~ x~...,x~ ; yi,...~ ~
avec si1 i ~ n =
~
et les n formes linéaires donnant forment unJ=1
~ ~ n rsystème
de rang r. L’invariantpolynômial
est alors lepolynôme il ( V~ ~" X.).
Ce résultat!=1 j=l
~découle immédiatement de la définition de l’invariant donné par Scheuneman ou bien de celle de
2,
en remarquant que le sous-espace vectoriel deA~ V*,
V= ~ Xi,...,x~ ~ qui
définitL,
n r n r
~’
admet pour base les
7} = ~ a. e~ .
On aalors £
X.7,
=~ (~. a.. e~
1=1 ~
J=1
~ i=1j=1
~et on obtient le résultat en notant que
Cela
permet
de construire sur tout corpsinfini,
une infinitéd’algèbres
de Lie métabé-liennes de
type (8,2)
deux à deux nonisomorphes.
Soit pour cela X un scalaire etL03BB l’algèbre
~ x~...,Xg ;
avec[x~x~] = y~
>[xg.x~] = y~ [x~,x~] =
etYl ~’
L’invariant
polynômial
est la forme à 2 variablesxy(x-y)(x-Ày)
=f~(x,y)
et il est bien connuqu’il
y a une infinité de formes
f~
nonéquivalentes
par unchangement
de variables linéaires.Si K est
algébriquement clos,
toute formehomogène
f à deux variables dedegré
4 estéquivalente
à une forme dutype f~,
sauf si f a une racinetriple
ou deux racines doubles. Or unealgèbre
de Lie métabélienne detype (8,2)
n’a aucune raison d’êtrequotient
de(L~) .
Cela montrequ’il
y a alorsbeaucoup d’algèbres
de Lie métabéliennesqui
ont même invariantpolynômial
sansêtre
isomorphes ;
c’est vrai defaçon plus générale
pour lesalgèbres
detype (2n,2),
n >4,
cartoute forme
homogène
dedegré
n à deux variables estdécomposable
enproduit
de formes liné- aires. On a montré en fait quel’application
deG~(A~
dansU ~ 0~
estsurjective.
La méthode même
qui
fournit lesalgèbres L~ ~(d)
va aussi nous donner ungrand
nom-bre
d’algèbres.
Soit K un corps, L unealgèbre
tel le que L~K
K’ estisomorphe
à(L3)n
où K’ estune extension
séparable
de K : alors l’invariantpolynômial
est une formepolynôme homogène
dedegré
n à nvariables, complètement décomposable
F. Onpeut
supposer que K’ estgaloisienne
finie. Soit alors E C
A"
V* le sous-espace de dimension n sur Kqui
définit L et E 0 K’ le sousespace de
A ~
V* 8 K’ : si7~’"~
est une basede E,
il existe des scalaires dans K’ telsn
que
~
=fl . f~
oùf~
etf~
sont dans V* 0 K’.Appliquant
les éléments s de G =gal (K’/K)
’"
n
à cette
relation,
on obtient~ s(aj) ~
=s(fl) . s(f~).
Comme la formepolynôme
F estcomplète,
1=1
Card G = n et on obtient un
système
de néquations
à ninconnues, qui
permet de calculer lesy-
enfonction des
fi
et d’obtenir ainsi ladescription explicite
de la structure del’algèbre
L sur K.n
Remarque.
La relationai 03B3i
=fl . f2
suffit pour calculer lesy. :
il suffit deprendre
une basede K’ sur K et d’écrire les
a;
etf1
etf2
suivant cette base. On en déduit unsystème
linéaire den
(=
ledegré
de K’ surK) équations
à coefficients dans Kqui
donnent les 7. en fonction d’une base de V* sur K( [3]
2.2.1 et 2.2.2 en est le casparticulier
où n =2).
100
REFERENCES
[1 ]
G. LEGER et E. LUKS. «On aduality
for metabelian Liealgebras». J. Algebra
21(1972),
266-270.[2]
Ph. REVOY. «Formes alternées etpuissances
divisées». SéminaireDubreuil, 26e
an-née, exposé n° 8, 1972/1973.
[3]
Ph. REVOY. «Trivecteurs de rang 6». Coll. formesquad. Montpellier (1977).
Mémoire59 de la Soc. Math.