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Weekly epidemiological recordRelevé épidémiologique hebdomadaire

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Academic year: 2022

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Weekly epidemiological record

Relevé épidémiologique hebdomadaire

18 NOVEMBER 2016, 91th YEAR / 18 NOVEMBRE 2016, 91e ANNÉE No. 46, 2016, 91, 537–548

http://www.who.int/wer

2016, 91, 537-548 No. 46

Annual subscription / Abonnement annuel Sw. fr. / Fr. s. 346.–

11.2016 ISSN 0049-8114 Printed in Switzerland WORLD HEALTH ORGANIZATION

Geneva

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

Genève

Contents

537 Global routine vaccination coverage, 2015

543 Eighth World Melioidosis Congress, 2016: presenting an emerging infectious disease in the context of “One Health”

Sommaire

537 Couverture de la vaccination systématique dans le monde, 2015

543 Huitième Congrès mondial sur la mélioïdose, 2016: présenta- tion d’une maladie infectieuse émergente dans le contexte de «One Health»

Global routine vaccination coverage, 2015

Rebecca M. Casey,a, b Laure Dumolard,c Carolina Danovaro,c Marta Gacic-Dobo,c Mamadou Diallo,d

Lee M. Hampton, and Aaron S. Wallaceb

In 1974, WHO established the Expanded Programme on Immunization (EPI) to ensure that all children have access to 4 routinely recommended vaccines:1 Bacille Calmette-Guérin vaccine (BCG) for protection against tuberculosis, diphthe- ria-tetanus-pertussis containing vaccine (DTP), measles-containing vaccine (MCV) and polio vaccine (Pol). Since then, signif- icant progress has been made in the devel- opment of additional vaccines, and licensed vaccines are now available to prevent 25 diseases.1 Coverage with the third dose of DTP (DTP3) by age 12 months is an indicator of immunization programme performance.2 This report updates the previous report3 and describes equity of vaccine coverage by selected vaccines (MCV, DTP3, Pol3, HepB3,4 Hib35).

Based on the 2015 WHO and United Nations Children’s Fund (UNICEF) esti- mates, global vaccination coverage for DTP3, BCG, the first MCV dose (MCV1), and the third Pol dose (Pol3) increased from <5% when the EPI was established in 1974 to >85% by 2015.

Estimated global coverage for DTP3, MCV1 and Pol3 has been steady (84%–86%) since 2010; estimated BCG coverage was 88% in 2015, similar to levels reported in 2014 (89%). From 2014 to 2015, coverage of the second MCV dose (MCV2) increased from

1 Loharikar A, Dumolard L, Chu S, Hyde T, Goodman T, Mantel C.

Status of new vaccine introduction – worldwide, September 2016. MMWR 2016;65:1136–1140.

2 Burton A, Monasch R, Lautenbach B, Gacic-Dobo M, Neill M, Karimov R, et al. WHO and UNICEF estimates of national infant immunization coverage: methods and processes. Bull World Health Organ. 2009;87:535–541.

3 See No. 46, 2015, pp. 617–623.

4 Three doses of hepatitis B vaccine.

5 Three doses of Haemophilus influenzae type b vaccine.

Couverture de la vaccination systématique dans le monde, 2015

Rebecca M. Casey,a, b Laure Dumolard,c Carolina Danovaro,c Marta Gacic-Dobo,c Mamadou Diallo,d

Lee M. Hampton, et Aaron S. Wallaceb

En 1974, l’OMS a mis en place le Programme élargi de vaccination (PEV) pour garantir à tous les enfants l’accès aux 4 vaccins systéma- tiquement recommandés:1 le vaccin contenant le bacille de Calmette-Guérin (BCG) pour la protection contre la tuberculose, le vaccin antidiphtérique–antitétanique–anticoquelu- cheux (DTC), le vaccin à valence rougeole (MCV) et le vaccin antipoliomyélitique (Pol).

Depuis, des progrès notables ont été accomplis dans le développement de vaccins supplémen- taires, et des vaccins homologués sont désor- mais disponibles pour prévenir 25 maladies.1 La couverture de la troisième dose de vaccin DTC (DTC3) à l’âge de 12 mois est un indica- teur clé des performances des programmes de vaccination.2 Cette publication actualise les informations contenues dans le précédent rapport3 et décrit l’équité en matière de couverture vaccinale pour certains vaccins (MCV, DTC3, Pol3, HepB3,4 Hib35). Selon les estimations 2015 de l’OMS et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), la couverture vaccinale mondiale du DTC3, du BCG, de la première dose de MCV (MCV1) et de la troisième dose de Pol (Pol3) est passée de moins de 5% au moment où le PEV a été mis en place en 1974 à plus de 85% en 2015.

La couverture mondiale estimée du DTC3, du MCV1 et du Pol3 est stable (entre 84% et 86%) depuis 2010; celle du BCG était de 88% en 2015, un chiffre similaire à celui de 2014 (89%).

Entre 2014 et 2015, la couverture de la seconde dose de MCV (MCV2) est passée de 39% à 43%

1 Loharikar A, Dumolard L, Chu S, Hyde T, Goodman T, Mantel C. Status of new vaccine introduction – worldwide, September 2016. MMWR 2016;65:1136–1140.

2 Burton A, Monasch R, Lautenbach B, Gacic-Dobo M, Neill M, Karimov R, et al. Estimations par l’OMS et l’UNICEF des couvertures vaccinales des nourrissons par pays: méthodes et procédures. Bull World Health Organ. 2009;87:535–541.

3 Voir No 46, 2015, pp. 617-623.

4 Trois doses de vaccin contre l’hépatite B.

5 Trois doses de vaccin contre Haemophilus influenzae de type b.

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39% to 43% by the end of the second year of life and from 58% to 61% when including older age groups.

Coverage estimates varied widely by country and region;

additionally, for the vaccines evaluated there were wide disparities in coverage by country income classification.

Improvements in equity of access are necessary to reach and sustain higher coverage and to increase protection from vaccine-preventable diseases throughout the life course for all persons.

WHO and UNICEF derive national coverage estimates through an annual country-by-country review and revi- sion of all available data, including administrative and survey-based coverage.2, 6 For a given antigen, the administrative coverage is the number of vaccine doses administered to those in a specified target group divided by the estimated target population. Doses administered through regular immunization visits are counted, but doses administered through supplemental immuniza- tion activities generally are not. Most countries report coverage based on administrative sources or surveys annually to WHO and UNICEF.6 During vaccination coverage surveys, a representative sample of households are visited and caregivers of children in a specified target age group (e.g. 12–23 months) are interviewed.

Dates of vaccination are transcribed from the child’s home-based record or are recorded based on caregiver recall or from health facility records. Survey-based vaccination coverage is calculated as the proportion of persons in a target age group who received a vaccine dose. For analysis of equity of vaccination coverage, countries were categorized by World Bank income clas- sification based on 2015 per capita gross national income7 and eligibility for financial support from the GAVI Alliance (GAVI), for new vaccine introduction at any time since 2005.8

Endorsed by the World Health Assembly in 2012, the Global Vaccine Action Plan 2011–2020 (GVAP)9 calls on all countries to reach ≥90% national coverage and ≥80%

coverage in every district or equivalent administrative unit for all vaccines in the country’s national immuniza- tion schedule, by 2020. In 2015, 116 million children were vaccinated with DTP3; DTP3 coverage ranged from 76%

in the WHO African Region to 94% in the WHO Western Pacific Region (Table 1). National DTP3 coverage esti- mates varied from 16% to 99% and the national DTP1–

DTP3 dropout rates (i.e. the proportion of children who received DTP1 but did not receive DTP3) varied from 0% to 61%. Overall, 126 (65%) of 194 WHO Member States achieved ≥90% national DTP3 coverage (Table 2).

à la fin de la deuxième année de vie, et de 58% à 61% lorsqu’on y inclut les tranches d’âge supérieures. Les estimations de couverture varient sensiblement selon les pays et les régions;

en outre, pour les vaccins évalués, on observe des disparités marquées en matière de couverture selon la catégorie de revenu des pays. Améliorer l’équité de l’accès à la vaccination est néces- saire pour parvenir et maintenir une couverture élevée et pour renforcer la protection contre les maladies à prévention vacci- nale tout au long de la vie pour tous.

L’OMS et l’UNICEF établissent des estimations de couverture nationale à partir de l’examen annuel pays par pays de l’en- semble des données disponibles, y compris les données de couverture administrative et d’enquêtes.2, 6 Pour un antigène donné, la couverture administrative correspond au nombre de doses vaccinales administrées aux individus de la tranche d’âge cible divisé par l’effectif estimé de cette population. Les doses administrées lors des visites de vaccination ordinaires sont comptabilisées, mais celles administrées à l’occasion d’activités de vaccination supplémentaire ne sont généralement pas prises en compte. La plupart des pays communiquent chaque année à l’OMS et à l’UNICEF leur taux de couverture basée sur des sources administratives ou des enquêtes.6 Lors des enquêtes de couverture vaccinale, un échantillon représentatif de ménages reçoit la visite d’enquêteurs qui interrogent les personnes ayant à leur charge des enfants appartenant à une tranche d’âge cible (par exemple 12-23 mois). Les dates de vaccination sont retrans- crites à partir de la fiche de l’enfant conservée à domicile ou sont indiquées de mémoire par la personne en charge de l’enfant;

elles peuvent aussi être tirées des dossiers conservés par les établissements de santé. La couverture vaccinale basée sur des enquêtes correspond à la proportion de personnes dans une tranche d’âge cible qui a reçu une dose de vaccin. Pour l’analyse de l’équité en matière de couverture vaccinale, les pays ont été classés par la Banque mondiale en fonction de leur revenu, basé sur le revenu national brut par habitant de 2015,7 et de leur éligibilité à un soutien financier de l’Alliance GAVI pour toute introduction de nouveau vaccin survenue depuis l’an 2005.8 Approuvé par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2012, le Plan d’action mondial pour les vaccins 2011-2020 (GVAP)9 appelle tous les pays à parvenir, d’ici à 2020, à une couverture nationale

≥90% et à une couverture ≥80% dans chaque district ou unité administrative équivalente, pour tous les vaccins prévus au calendrier vaccinal national. En 2015, 116 millions d’enfants ont reçu le DTC3; la couverture du DTC3 s’étendait de 76% dans la Région africaine de l’OMS à 94% dans la Région du Pacifique occidental de l’OMS (Tableau 1). Les estimations de couverture nationale du DTC3 variaient de 16% à 99% et le taux d’abandon DTC1–DTC3 (c’est-à-dire la proportion d’enfants qui ont reçu le DTC1 mais pas le DTC3) variait de 0% à 61%. Globalement, 126 (65%) des 194 États Membres de l’OMS sont parvenus à une couverture nationale du DTC3 ≥90% (Tableau 2). La couverture

6 World Health Organization. Immunization, Vaccines and Biologicals – data, statis- tics and graphs. Available at: http://www.who.int/immunization/monitoring_sur- veillance/en; accessed October 2016.

7 World Bank. World Bank Country and Lending Groups. Available at: https://data- helpdesk.worldbank.org/knowledgebase/articles/906519-world-bank-country- and-lending-groups; accessed October 2016.

8 The GAVI Alliance. Countries eligible for support. Available at: http://www.gavi.org/

support/apply/countries-eligible-for-support/; accessed October 2016.

9 Decade of Vaccines Collaboration. Global Vaccine Action Plan 2011–2020. World Health Organization, Geneva, 2013. Available at http://www.who.int/immuniza- tion/global_vaccine_action_plan/en/; accessed October 2016.

6 Organisation mondiale de la Santé. Département Vaccination, vaccins et produits biologiques - Données, statistiques et graphiques. Disponible à l’adresse http://www.who.int/immunization/

monitoring_surveillance/fr; consulté en octobre 2016.

7 Banque mondiale. World Bank Country and Lending Groups. Disponible à l’adresse https://data- helpdesk.worldbank.org/knowledgebase/articles/906519-world-bank-country-and-lending- groups; consulté en octobre 2016.

8 Alliance GAVI. Countries eligible for support. Disponible à l’adresse http://www.gavi.org/sup- port/apply/countries-eligible-for-support/; consulté en octobre 2016.

9 Décennie des vaccins. Plan d’action mondial pour les vaccins 2011-2020. Organisation mon- diale de la Santé, Genève, 2013. Disponible à l’adresse http://www.who.int/immunization/glo- bal_vaccine_action_plan/fr/; consulté en octobre 2016.

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National DTP3 coverage was 80%–89% in 34 countries, 70%–79% in 12 countries and <70% in 22 countries.

Among the 19.4 million children worldwide who did not receive 3 doses of DTP during the first year of life, 7.6 million (39%) lived in 3 countries (India [17%], Nigeria [15%] and Pakistan [7%]) and 11.7 million (60%) lived in 10 countries (Angola, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, India, Indonesia, Iraq, Nigeria, Pakistan, Philippines and Ukraine). Of all children who

du DTC3 s’étendait de 80% à 89% dans 34 pays, de 70% à 79%

dans 12 pays et était inférieure à 70% dans 22 pays. Parmi les 19,4 millions d’enfants dans le monde qui n’ont pas reçu 3 doses de DTC au cours de la première année de vie, 7,6 millions (39%) vivaient dans 3 pays (Inde [17%], Nigéria [15%] et Pakistan [7%]) et 11,7 millions (60%) vivaient dans 10 pays (Angola, Éthiopie, Inde, Indonésie, Iraq, Nigéria, Pakistan, Philippines, République démocratique du Congo et Ukraine). Sur l’ensemble des enfants qui n’ont pas reçu les 3 doses de DTC, 12,8 millions Table 1 Vaccination coverage by vaccine and WHO Region, worldwide, 2015a

Tableau 1 Couverture vaccinale par vaccin et par Région OMS, monde entier, 2015a

Antigen – Antigène

Vaccination coverage (%) by WHO Regionb – Couverture vaccinale (%) par Région OMSb No. of

countries – Nbre de pays

Global – Ensemble du monde

AFR – AFRO

AMR – AMRO

EMR – EMRO

EUR – EURO

SEAR – SEARO

WPR – WPRO

BCG 158 88 80 95 87 89 87 96

HepB BD – DN de HepB 97 39 10 72 23 39 34 83

HepB3 185 84 76 89 80 81 87 90

DPT3 – DPC3 194 86 76 91 80 93 87 94

Hib3 191 64 76 90 80 77 56 25

Pol3 194 86 76 91 80 94 86 96

Rota last – Rota der. 84 23 41 76 21 18 0 1

PCV3 – VPC3 129 37 59 85 48 48 5 11

MCV1 194 85 74 94 76 94 85 96

RCV1 147 46 12 94 45 94 14 89

MCV2 160 61 18 53 68 89 71 93

AFR = African Region; AMR = Americas Region; EMR = Eastern Mediterranean Region; EUR = European Region; SEAR = Southeast Asian Region; WPR = Western Pacific Region. – AFR = Région africaine; AMR = Région des Amériques; EMR = Région de la Méditerranée orientale; EUR = Région Européenne; SEAR = Région de l’Asie du Sud-Est; WPR = Région du Pacifique occidental.

BCG = Bacille Calmette-Guérin; HepB BD = birth dose of hepatitis B vaccine; HepB3 = 3 doses of hepatitis B vaccine; DTP3 = 3 doses of diphtheria-tetanus-pertussis vaccine; Hib3 = 3 doses of Haemophilus influenzae type b vaccine; Pol3 = 3 doses of poliovirus vaccine; Rota last = last dose of rotavirus series; PCV3 = 3 doses of pneumococcal conjugate vaccine; MCV1 = first dose of measles-containing vaccine; MCV2 = second dose of measles-containing vaccine; RCV1 = first dose of rubella-containing vaccine. – BCG = Bacille Calmette-Guérin; DN de HepB = dose de naissance de vaccin contre l’hépatite B; HepB3 = 3 doses de vaccin anti-hépatite B; DTC3 = 3 doses de vaccin antidiphtérique-antitétanique-anticoquelucheux; Hib3 = 3 doses de vaccin contre Haemophilus influenzae type b; Pol3 = 3 doses de vaccin contre les poliovirus; Rota der. = dernière dose de la série de vaccinations contre les rotavirus; VPC3 = 3 doses de vaccin antipneu- mococcique conjugué; MCV1 = première dose de vaccin contenant une valence rougeole; MCV2 = deuxième dose de vaccin contenant une valence rougeole; RCV1 = première dose de vaccin contenant une valence rubéole.

a Number of countries including specified vaccine in routine immunization schedule. – Nombre de pays incluant les vaccins spécifiés dans leur calendrier de vaccination systématique.

b Weighted regional average. Coverage based on all countries listed in region or globally, including those that have not yet introduced a given vaccine. – Moyenne régionale pondérée.

Couverture basée sur tous les pays de la Région ou dans le monde, y compris ceux dans lesquels un vaccin déterminé n’a pas encore été introduit.

Table 2 Number of countries reaching a 90% national coverage of MCV1, MCV2, DTP3, Pol3, HepB3 and Hib3 vaccines, by country income classification, 2015

Tableau 2 Nombre de pays étant parvenus à une couverture nationale de 90% du MCV1, MCV2, DTC, Pol3, HepB3 et du Hib3, classés selon leur revenu, 2015

Countries by World Bank income classifica- tiona – Pays classés par la Banque mondiale en fonction de leur revenua

MCV1 MCV2 DTP3 Polio3 HepB3 Hib3

High (56) – Revenu élevé (56) 51 (91) 33 (59) 55 (98) 53 (95) 41 (73) 53 (95)

Upper-middle (57) – Revenu moyen supérieur (57) 41 (72) 29 (51) 40 (70) 37 (65) 41 (72) 32 (56) Lower-middle (50) – Revenu moyen inférieur (50) 22 (44) 14 (28) 23 (46) 24 (48) 22 (44) 22 (44)

Low (31) – Revenu faible (31) 5 (16) 1 (3) 8 (26) 8 (26) 8 (26) 8 (26)

DTP3 = 3 doses of diphtheria-tetanus-pertussis vaccine; HepB3 = 3 doses of hepatitis B vaccine; Hib3 = 3 doses of Haemophilus influenzae type b vaccine; MCV1 = first dose of measles-contai- ning vaccine; MCV2 = second dose of measles-containing vaccine; Pol3 = 3 doses of poliovirus vaccine. – DTC3 = 3 doses de vaccin antidiphtérique-antitétanique-anticoquelucheux;; HepB3 = 3 doses de vaccin anti-hépatite B; Hib3 = 3 doses de vaccin contre Haemophilus influenzae type b; MCV1 = première dose de vaccin contenant une valence rougeole; MCV2 = deuxième dose de vaccin contenant une valence rougeole; Pol3 = 3 doses de vaccin contre les poliovirus.

a The World Bank income classification based on countries’ per capital gross national income in 2015. – Le classement des pays par la Banque mondiale selon leur revenu se base sur le revenu national brut par habitant en 2015.

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did not complete the 3-dose DTP series, 12.8 million (66%) did not receive the first DTP dose, and 6.6 million (34%) started, but did not complete the DTP series.

DTP3 coverage estimates in low-income countries were lower than in other country income groups (Table 2).

On average, DTP3 coverage was 11% lower in countries eligible for 2016 GAVI support (Figure 1). More than half of the 10 countries with the lowest DTP3 coverage estimates in 2015 – Equatorial Guinea (16%), Ukraine (23%), South Sudan (31%), Syrian Arab Republic (41%), Somalia (42%), Central African Republic (47%), Guinea (51%), Liberia (52%), Chad (55%) and Nigeria (56%) – are in conflict or economic turmoil, which can lead to disruption of vaccination services. Complete subna- tional coverage data based on country-reported

(66%) n’ont pas reçu la première dose de DTC et 6,6 millions (34%) ont été partiellement vaccinés mais n’ont pas complété la série de vaccination DTC.

Les estimations de couverture du DTC3 dans les pays à faible revenu étaient inférieures à celles des pays appartenant à d’autres catégories de revenu (Tableau 2). En moyenne, la couverture du DTC3 était inférieure de 11% dans les pays éligibles au soutien de GAVI pour 2016 (Figure 1). Plus de la moitié des 10 pays avec les plus faibles estimations de couver- ture du DTC3 en 2015 – Guinée équatoriale (16%), Ukraine (23%), Soudan du Sud (31%), République arabe syrienne (41%), Somalie (42%), République centrafricaine (47%), Guinée (51%), Libéria (52%), Tchad (55%) et Nigéria (56%) – sont en conflit ou en pleine tourmente économique, ce qui peut perturber les services de vaccination. Les données complètes de couverture

Figure 1 Global estimated coverage with DTP3 vaccine, by countrya and gross national income per capita,b 2015

Figure 1 Taux estimé de la couverture mondiale par le vaccin DTC3, par paysa et par revenu national brut par habitant,b 2015

DTP3 = 3 doses of diphtheria-tetanus-pertussis vaccine – DTC3 = 3 doses de vaccin antidiphtérique-antitétanique-anticoquelucheux

CAR = Central African Republic, DRC = Democratic Republic of the Congo, UAE = United Arab Emirates; USA = United States of America – CAR = République centrafricaine; EAU: Émirats arabes unis; RDC: République démocratique du Congo; USA = États Unis d’Amérique

AFR=African Region; AMR = Americas Region; EMR=Eastern Mediterranean Region; EUR=European Region; SEAR=Southeast Asian Region; WPR=Western Pacific region. – AFR = Région africaine; AMR = Région des Amériques; EMR = Région de la Méditerranée orientale; EUR = Région Européenne; SEAR = Région de l’Asie du Sud-Est; WPR = Région du Pacifique occidental.

a The size of the bubbles is based on the number of children not vaccinated with DTP3 vaccine in respective country. – La taille des bulles est basée sur le nombre d’enfants auxquels le vaccin DTC3 n’a pas été administré dans le pays en question.

b GAVI-eligible countries in 2016: Afghanistan, Bangladesh, Benin, Burkina Faso, Burundi, Cambodia, Cameroon, Central African Republic, Chad, Comoros, Côte d’Ivoire, Democratic Republic of Congo, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Haiti, India, Kenya, Kyrgyzstan, Lao People’s Democratic Republic, Lesotho, Liberia, Mada- gascar, Malawi, Mali, Mauritania, Mozambique, Myanmar, Nepal, Nicaragua, Niger, Nigeria, Pakistan, Papua New Guinea, Rwanda, Sao Tome and Principe, Senegal, Sierra Leone, Solomon Islands, South Sudan, Sudan, Tajikistan, Togo, Uganda, United Republic of Tanzania, Yemen, Zambia, Zimbabwe. – Pays remplissant les conditions pour obtenir l’aide de GAVI en 2016: Afghanistan, Bangladesh, Bénin, Burkina Faso, Burundi Cambodge, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Erythrée, Gambie, Guinée, Ghana, Guinée-Bissau, Haïti, Îles Salomon, Inde, Kenya, Kyrgyzstan, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Éthiopie, Myanmar, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Ouganda, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République démocratique populaire lao, République Unie de Tanzanie, Rwanda, Sao Tomé y Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Soudan, Tadjikistan, Tchad, Togo, Yémen, Zambie, Zimbabwe.

Burundi

C.A.R.

Malawi

Liberia – Libéria Niger

DRC

Madagascar

Guinea – Guinée Eritrea – Erythrée

Togo

Mozambique Ethiopia – Ethiopie

Burkina Faso

Uganda – Ouganda Rwanda

Mali

South Sudan – Soudan du Sud Zimbabwe

Benin – Bénin

Chad – Tchad Tanzania – Tanzanie

Senegal

Nigeria – Nigéria Congo

Swaziland Algeria – Algérie

South Africa – Afrique du Sud

Equatorial Guinea – Guinée équatoriale Gabon

Haiti – Haïti

Honduras

Guatemala Cuba

Ecuador – Equateur

D.R.

Peru – Pérou Mexico – Mexique Brazil – Brésil

Costa Rica

Venezuela

Panama Argentina – Argentine

Chile – ChiliBahamas

Canada USA

Somalia – Somalie Afghanistan

Djibouti

Yemen – Yémen Pakistan

Sudan – Soudan

Syria – Syrie Egypt – Egypte

Iraq Libya – Libye

Iran

Lebanon – Liban

U.A.E.

Uzbekistan – Ouzbékistan

Ukraine

Bulgaria – Bulgarie

Russia – Russie

Spain – Espagne Italy – Italie

Israel France

Germany – UK Allemagne Nepal

Bangladesh

Myanmar India – Inde

Timor -Leste

Indonesia – Indonésie Viet Nam

Philippines Mongolia – Mongolie

China – Chine

Japan

Australia – Australie

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

USD 100 USD 1000 USD 10 000 USD 100 000

AFR AMR EMR EUR SEAR WPR

DTP3 coverage in 2015 – Couverture par le DTC3 en 2015

Gross national income per capita in 2015 (logarithmic scale) – Revenu national brut par habitant en 2015 (échelle logarithmique) Low income – Revenu faible Upper-middle income

– Revenu moyen supérieur

High income – Revenu élevé

(5)

administrative sources were available for 158 countries in 2015; 54 countries reported achieving ≥80% DTP3 coverage in every district, and 21 countries reported that ≥10% of districts had DTP3 coverage of <50%.

MCV1 coverage in 2015 varied from 74% in the WHO African Region to 96% in the WHO Western Pacific Region (Table 1) and from 20% to 99% by country. In comparison, MCV2 coverage varied from 18% to 93%

by region and from 8% to 99% by country. Globally, 119 (61%) countries achieved the 2012–2020 Global Measles and Rubella Strategic Plan goal for 2015 of

≥90% national MCV1 coverage;10 this goal was achieved by 51 (91%) of 56 high-income countries and 5 (16%) of 31 low-income countries (Table 2).

Beyond the traditional 4 EPI vaccines, global coverage increased from 2010 to 2015 for a completed series of rotavirus vaccine (8%–23%), pneumococcal conjugate vaccine (PCV) (11%–37%), rubella vaccine (35%–46%), Haemophilus influenzae type b vaccine (42%–64%) and hepatitis B vaccine (74%–84%) (Table 1). For vaccines with longstanding recommendations for universal use and that have been introduced globally into the national schedules of most countries (>80%), coverage estimates in low-income countries were lower than in other coun- try income groups (Table 2). In addition, among the 50 lower middle-income countries (LMICs), a higher proportion of the 13 non-GAVI eligible LMICs had reached ≥90% national vaccination coverage compared with the 37 GAVI-eligible LMICs for MCV1 (54% in non- GAVI eligible LMICs; 38% in GAVI-eligible LMICs), for MCV2 (31% and 24%), for DTP3 (46% and 43%), for Pol3 (54% and 43%), for HepB3 (46% and 43%), and for Hib3 (46% and 43%).

Discussion

Commitment by country governments and the collabo- ration of multiple global immunization partners has led to a reduction in the number of children not receiving 3 doses of DTP-containing vaccines to an all-time low of 19.4 million in 2015. Since 2000, >70 LMICs have benefitted from GAVI support to increase equitable use of vaccines by strengthening health system capacity and accelerating the uptake and use of new and underused vaccines. Despite significant progress in increasing the number of children immunized worldwide, global DTP3, MCV1 and Pol3 coverage has been steady at 84%–86%

since 2010, with some countries improving and others decreasing coverage; 68 (35%) countries have not yet met the GVAP target of 90% national DTP3 coverage.

Vaccination coverage for traditional, and for newer and underutilized vaccines varies greatly among and within WHO regions, countries, and communities. Even though vaccines are being introduced more rapidly into low- income countries,1 this report highlights that equity in coverage has not yet been achieved even for traditional

à l’échelle infranationale, basées sur des sources administratives communiquées par les pays, étaient disponibles pour 158 pays en 2015; 54 pays ont indiqué avoir atteint une couverture du DTC3 ≥80% dans chaque district et 21 pays ont rapporté que dans ≥10% des districts, la couverture du DTC3 était inférieure à 50%.

La couverture du MCV1 en 2015 s’étendait de 74% dans la Région africaine de l’OMS à 96% dans la Région du Pacifique occidental de l’OMS (Tableau 1), et de 20% à 99% selon les pays.

Comparativement, la couverture du MCV2 s’étendait de 18% à 93% selon les régions et de 8% à 99% selon les pays. À l’échelle mondiale, 119 (61%) pays ont atteint l’objectif pour 2015 du Plan stratégique mondial de lutte contre la rougeole et la rubéole 2012–2020 fixant à ≥90% la couverture nationale du MCV1;10 cet objectif a été atteint par 51 (91%) des 56 pays à revenu élevé et 5 (16%) des 31 pays à faible revenu (Tableau 2).

Au-delà des 4 vaccins traditionnels du PEV, la couverture mondiale a augmenté entre 2010 et 2015 pour la vaccination complète contre le rotavirus (8%-23%), le vaccin antipneumo- coccique conjugué (VPC) (11%-37%), le vaccin antirubéoleux (35%-46%), le vaccin contre Haemophilus influenzae de type b (42%-64%) et le vaccin contre l’hépatite B (74%-84%) (Tableau 1).

Les estimations de couverture pour les vaccins dont l’utilisation universelle est recommandée de longue date et qui ont été introduits dans les calendriers nationaux de la plupart des pays (>80%) sont inférieures dans les pays à faible revenu compara- tivement aux pays appartenant à d’autres catégories de revenu (Tableau 2). En outre, parmi les 50 pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI), une plus forte proportion des 13 PRFI non éligibles au soutien de GAVI était parvenue à une couverture vaccinale nationale ≥90% comparativement aux 37 PRFI éligibles au soutien de GAVI pour le MCV1 (54% contre 38%), le MCV2 (31% contre 24%), le DTC3 (46% contre 43%), le Pol3 (54% contre 43%), le HepB3 (46% contre 43%) et le Hib3 (46%

contre 43%).

Discussion

L’engagement des gouvernements nationaux et la collaboration de divers partenaires de la vaccination dans le monde se sont traduits par une réduction historique du nombre d’enfants qui n’ont pas reçu les 3 doses de vaccin anti-DTC, nombre qui s’éta- blit à 19,4 millions d’enfants en 2015. Depuis l’an 2000, plus de 70 PRFI ont bénéficié du soutien de GAVI pour parvenir à une utilisation plus équitable des vaccins en renforçant la capacité des systèmes de santé et en accélérant l’adoption et l’utilisation de vaccins nouveaux et sous-utilisés. Nonobstant les progrès notables réalisés pour accroître le nombre d’enfants vaccinés dans le monde, la couverture mondiale du DTC3, du MCV1 et du Pol3 reste stable depuis 2010, s’établissant entre 84% et 86%, certains pays ayant progressé et d’autres régressé en matière de couverture vaccinale; 68 (35%) pays n’ont pas encore atteint la cible du GVAP de 90% de couverture nationale pour le DTC3.

La couverture des vaccins traditionnels et des vaccins nouveaux et sous-utilisés varie considérablement selon les Régions de l’OMS, les pays et les communautés, et au sein même de ceux- ci. Même si l’introduction des vaccins est réalisée plus rapide- ment dans les pays à faible revenu,1 ce rapport souligne que

10 Measles and Rubella Initiative. Global Measles and Rubella Strategic Plan 2012- 2020. Geneva: World Health Organization, 2012. Available at http://measlesrubel- lainitiative.org/wp-content/uploads/2013/06/Measles-Rubella-Strategic-Plan.pdf;

accessed October 2016.

10 Initiative contre la rougeole et la rubéole. Plan stratégique mondial lutte contre la rougeole et la rubéole 2012 2020. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2012. Disponible à l’adresse http://measlesrubellainitiative.org/wp-content/uploads/2013/06/Measles-Rubella-Strategic- Plan.pdf; consulté en octobre 2016.

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vaccines with long-standing recommendations, such as DTP and MCV, where there are wide disparities in coverage with coverage increasing as country income category (low, lower-middle, upper-middle, high) improves. Furthermore, despite GAVI support, the EPI vaccination coverage in LMIC GAVI-eligible countries still lags behind that of LMIC non-GAVI-eligible coun- tries, indicating that continued GAVI support for immu- nization system strengthening is necessary. Ensuring that eligible individuals, within each district or equiva- lent geographic unit, are fully vaccinated according to the national schedule, regardless of location, age, gender, ethnic group, educational level and socioeconomic level, is a significant challenge to the successful delivery of equitable immunization services.

The WHO/UNICEF vaccination coverage estimates are supported by, or based on, vaccination coverage surveys which disaggregate coverage data by demographic and other factors. The Demographic and Health Surveys and Multiple Indicator Cluster Surveys11 conducted from 2005 to 2013 indicate that DTP3 coverage is lower in children from poorer households and increases with higher economic status in most LMICs. These surveys also indicate that coverage is generally higher in urban rather than rural areas and increases with the mother’s educational level; no significant differences in coverage are observed by sex.

Equitable access to immunization is a key goal of GVAP and essential to reducing child mortality. Equity- oriented immunization programmes that include effec- tive community-centered efforts to communicate the value and benefits of vaccination are required to reach marginalized populations and sustain high coverage.

Since disease burden is often disproportionately higher in disadvantaged populations, reaching these individuals could also have a larger health impact and contribute to economic development.9 National commitment and ownership of efforts to introduce new vaccines and achieve high vaccination coverage is essential to the success of such efforts.

Although global commitment and GAVI support have positively affected how rapidly new vaccines are reaching low-income countries,1 this report shows that even for traditional vaccines with long-standing recommenda- tions there are wide disparities in vaccination coverage by country income group. Furthermore, for LMICs, the proportion of countries reaching GVAP targets of 90%

coverage remains suboptimal for both GAVI-eligible and non-GAVI-eligible countries, reflecting that resources are still needed to provide adequate system strengthening even after vaccines have been introduced. Strengthening

l’équité en matière de couverture n’est pas encore atteinte, même pour les vaccins traditionnels recommandés de longue date, comme le DTC et le MCV pour lesquels on observe de fortes disparités de couverture, laquelle augmente de pair avec la catégorie de revenu des pays (faible, intermédiaire de la tranche inférieure, intermédiaire de la tranche supérieure, élevé). De plus, malgré le soutien de GAVI, la couverture vacci- nale prévue par le PEV reste inférieure dans les pays à revenu faible ou intermédiaire éligibles au soutien de GAVI par rapport à celle des pays appartenant à la même catégorie de revenu mais non éligibles au soutien de GAVI, soulignant la nécessité d’un soutien continu de l’Alliance GAVI pour consolider les systèmes de vaccination. Garantir que toutes les personnes éligibles, dans chaque district ou unité géographique équiva- lente, sont pleinement vaccinées conformément au calendrier vaccinal national, quels que soient le lieu, l’âge, le genre, le groupe ethnique, le niveau d’études et le niveau socioécono- mique, est un enjeu important pour parvenir à délivrer des services de vaccination équitables.

Les estimations de couverture vaccinale de l’OMS/UNICEF sont étayées par des enquêtes de couverture vaccinale – ou basées sur celles-ci – qui ventilent les données de couverture en fonc- tion de facteurs démographiques, entre autres. Les enquêtes démographiques et sanitaires et les enquêtes en grappes à indi- cateurs multiples11 menées entre 2005 et 2013 indiquent que la couverture du DTC3 est inférieure chez les enfants issus des ménages les plus démunis et augmente de pair avec la situation économique dans la plupart des PRFI. Ces enquêtes montrent également que la couverture est généralement plus élevée dans les zones urbaines que dans les zones rurales, et qu’elle augmente parallèlement au niveau d’études de la mère; on n’observe aucune différence significative de couverture entre les sexes.

L’accès équitable à la vaccination est un objectif clé du GVAP et il est essentiel pour réduire la mortalité de l’enfant. Les programmes de vaccination axés sur l’équité, qui prévoient des activités efficaces centrées sur les communautés pour commu- niquer la valeur et les bénéfices de la vaccination, sont néces- saires pour atteindre les populations marginalisées et parvenir à une couverture élevée. La charge de morbidité étant souvent considérablement plus élevée dans les populations défavorisées, atteindre ces dernières pourrait également avoir un impact sanitaire plus important et contribuer au développement écono- mique.9 Pour y parvenir, la volonté et l’appropriation au niveau national des efforts pour introduire de nouveaux vaccins et parvenir à une couverture vaccinale élevée sont essentielles.

Bien que la volonté à l’échelle mondiale et le soutien de GAVI aient contribué à accélérer l’introduction de nouveaux vaccins dans les pays à faible revenu,1 ce rapport montre que, même pour les vaccins traditionnels recommandés de longue date, il existe des disparités considérables en matière de couverture vaccinale selon la catégorie de revenu des pays. De plus, la proportion de pays à revenu faible ou intermédiaire qui a atteint la cible du GVAP de 90% de couverture vaccinale reste insuffisante, que les pays soient éligibles ou non au soutien de GAVI; cela montre que des ressources restent nécessaires pour renforcer les systèmes de santé même après l’introduction des

11 State of inequality reproductive, maternal, neonatal and child health. World Health Organization, Geneva, Switzerland, 2015.

11 State of Inequality - Reproductive, maternal, newborn and child health. Organisation mondiale de la Santé, Genève, Suisse, 2015.

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Eighth World Melioidosis Congress, 2016: presenting an emerging infectious disease in the context of “One Health”

Herbert P. Schweizer,a Apichai Tuanyok,b and Eric Bertheratc

Introduction

Melioidosis is a complex bacterial disease discovered just over 100 years ago in Rangoon, Burma (now Myanmar) in south-east Asia.1 Transmission occurs mostly in trop- ical and subtropical regions of the world and is associ- ated with a case fatality ratio of up to 40%.2 Melioidosis results from infection with Burkholderia pseudomallei (B. pseudomallei) a bacterium that is usually acquired from environmental sources such as contaminated soil and water.2 The disease affects mostly rice farmers and patients with underlying conditions including diabetes, malignancies such as cancer, and alcoholism;2 it can become dormant, and patients may relapse after months, years, or decades.2 The routes of acquisition include inha- lation, indigestion and subcutaneous inoculation.2 B. pseudomallei is a common cause of human pneumonia and septicemias in endemic areas.2 The established habi- tat extends worldwide, including in the Americas where it has been demonstrated in Central and South America, and in many of the Caribbean Islands.2 Infections are difficult to diagnose, refractory to treatment and there is currently no licensed vaccine.3, 4, 5 The bacterium shows

Huitième Congrès mondial sur la mélioïdose, 2016: présentation

d’une maladie infectieuse émergente dans le contexte de «One Health»

Herbert P. Schweizer,a Apichai Tuanyok,b et Éric Bertheratc

Introduction

La mélioïdose est une maladie bactérienne complexe découverte il y a un peu plus de 100 ans à Rangoon (Birmanie, aujourd’hui Myanmar) en Asie du Sud-Est.1 La transmission de cette affection s’observe principalement dans les régions tropicales et subtropi- cales et est associée à un taux de létalité allant jusqu’à 40%.2 La mélioïdose est due à une infection par Burkholderia pseudomal- lei (B. pseudomallei), une bactérie généralement contractée dans l’environnement, un sol ou une eau contaminés par exemple.2 Elle touche essentiellement les cultivateurs de riz et les patients présentant une maladie sous-jacente comme le diabète, une affec- tion maligne telle le cancer ou l’alcoolisme.2 Elle peut devenir latente et les personnes infectées sont susceptibles de rechuter après plusieurs mois, années ou décennies.2 La contamination s’effectue par inhalation, ingestion ou inoculation sous-cutanée.2 B. pseudomallei est une cause fréquente de pneumonie et de septicémies chez l’homme dans les zones d’endémie.2 Son habitat s’étend au monde entier, notamment dans les Amériques où sa présence a été signalée en Amérique centrale et en Amérique du sud, et dans de nombreuses îles des Caraïbes.2 Les infections sont difficiles à diagnostiquer, réfractaires au traitement et il n’existe actuellement aucun vaccin homologué.3, 4, 5 La bactérie montre immunization services, especially in countries with the

highest numbers of under-vaccinated children, should be a priority to help achieve the third Sustainable Develop- ment Goal12 of ending preventable deaths of newborns and children under 5 years of age by 2030.

Authors affiliations

a Epidemic Intelligence Service, Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, United States; b Global Immunization Division, Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, United States; c Department of Immunization, Vaccines, and Biologicals, World Health Organization, Geneva, Switzerland; d Division of Data, Research and Policy, United Nations Children’s Fund, New York, United States (Corresponding author: Laure Dumolard, dumolardl@who.int).

vaccins. Renforcer les services de vaccination, en particulier dans les pays qui comptent le plus grand nombre d’enfants sous vaccinés, doit être une priorité pour aider à réaliser le troisième objectif de développement durable:12 éliminer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5 ans d’ici à 2030.

Affiliation des auteurs

a Epidemic Intelligence Service, Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta (États Unis d’Amérique); b Global Immuni- zation Division, Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta (États-Unis d’Amérique); c Département Vaccinations, vaccins et produits biologiques, Organisation mondiale de la Santé, Genève (Suisse); d Division des données, de la recherche et des politiques, Fonds des Nations Unies pour l’enfance, New York, États-Unis d’Amérique (correspondance à adresser à:

Laure Dumolard, dumolardl@who.int).

12 United Nations. Transforming Our World: The 2030 Agenda for Sustainable Deve- lopment. Available at: https://sustainabledevelopment.un.org/content/docu- ments/21252030%20Agenda%20for%20Sustainable%20Development%20web.

pdf; accessed October 2016.

12 Organisation des Nations Unies. Transformer notre monde: le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Disponible à l’adresse https://sustainabledevelopment.un.org/

content/documents/21252030%20Agenda%20for%20Sustainable%20Development%20web.

pdf; consulté en octobre 2016.

1 Whitmore A, Krishnaswami CS. 1912. An acoount of the discovery of a hitherto undescribed infective disease occuring among the population of Rangoon. Indian Med. Gazette. 47:262–267.

2 Wiersinga WJ, Currie BJ, Peacock SJ. Melioidosis. 2012. New Engl. J. Med.

367:1035–1044.

3 Hoffmaster AR, AuCoin D, Baccam P, Baggett HC, Baird R, Bhengsri S, et al. 2015.

Melioidosis diagnostic workshop, 2013. Em. Infect. Dis. 21(2).

4 Dance D. 2014. Treatment and prophylaxis of melioidosis. Int. J. Antimicrob. Agents.

43:310–318.

5 Peacock SJ, Limmathurotsakul D, Lubell Y, Koh GC, White LJ, Day NP, et al. 2012.

Melioidosis vaccines: a systematic review and appraisal of the potential to exploit biodefense vaccines for public health purposes. PLoS Negl. Trop. Dis. 6:e1488.

1 Whitmore A, Krishnaswami CS. 1912. An acoount of the discovery of a hitherto undescribed infective disease occuring among the population of Rangoon. Indian Med. Gazette. 47:262–

267.

2 Wiersinga WJ, Currie BJ, Peacock SJ. Melioidosis. 2012. New Engl. J. Med. 367:1035–1044.

3 Hoffmaster AR, AuCoin D, Baccam P, Baggett HC, Baird R, Bhengsri S, et al. 2015. Melioidosis diagnostic workshop, 2013. Em. Infect. Dis. 21(2).

4 Dance D. 2014. Treatment and prophylaxis of melioidosis. Int. J. Antimicrob. Agents. 43:310–

318.

5 Peacock SJ, Limmathurotsakul D, Lubell Y, Koh GC, White LJ, Day NP, et al. 2012. Melioidosis vaccines: a systematic review and appraisal of the potential to exploit biodefense vaccines for public health purposes. PLoS Negl. Trop. Dis. 6:e1488.

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an intrinsic resistance to standard antimicrobial agents and continues to develop resistance.6 Although B. pseu- domallei can infect many animals and insects, animal-to- human or insect-to-human transmissions are undocu- mented; it is rarely transmitted human-to-human.

Background

While melioidosis was traditionally researched in parts of the world where it is naturally endemic, such as south-east Asia and northern Australia, it was not until the early 2000s that B. pseudomallei received more wide- spread attention in western countries due to its biothreat potential.7 It is, however, more significant as an emerg- ing pathogen that, according to recent studies, may be considerably more widespread than previously thought.8 This expansion may reflect an improvement in diagno- sis but also a dissemination of B. pseudomallei as a result of a significant increase of human, animal, plant and soil movements in the past decades. Global warm- ing may also play a role.9 The 89 000 deaths reported every year globally (95% credible interval: 36 000–227 000) are comparable with the number of fatalities from measles and exceed those from the well-known diseases dengue and leptospirosis.8 Humans and animals acquire B. pseu- domallei infections from environmental sources.2, 10 Consensus is emerging in the melioidosis community that a more comprehensive understanding of the true impact of the disease on people, animals, and the envi- ronment is attainable only through a “One Health”

approach – an integrative effort of multiple disciplines that work locally, nationally, and globally.

Although many aspects of clinical manifestations of melioidosis are common in different parts of the world, geographical differences exist but are not yet well understood; genetic differences of the pathogen and host, as well as routes of infection, may explain some of these differences. Melioidosis in animals has not been well studied and data are scant; however what little is known from natural and laboratory-induced animal infections parallels the clinical findings in humans. The engagement of, and outreach to, veterinarians is needed, especially in endemic regions.

The true local, regional and global burden of melioido- sis can be determined only by demonstration of its causative agent in clinical settings and the environment;

une résistance intrinsèque aux agents antimicrobiens standard qui continue de se développer.6 Bien que B. pseudomallei puisse infecter de nombreux animaux et insectes, aucune transmission de l’animal ou de l’insecte à l’homme n’a été rapportée; la trans- mission interhumaine reste rare.

Généralités

Auparavant, la mélioïdose était étudiée dans les parties du monde où elle est naturellement endémique, comme en Asie du Sud-Est ou dans le nord de l’Australie; ce n’est qu’au début des années 2000 que B. pseudomallei a attiré l’attention des pays occidentaux en raison de l’arme biologique potentielle qu’il représente.7 Néanmoins, son importance relève davantage du fait que cet agent pathogène émergent, selon de récentes études, pourrait être considérablement plus répandu que ce que l’on pensait.8 Cette expansion peut refléter une amélioration du diagnostic mais aussi une dissémination de B. pseudomallei due à l’augmentation notable des déplacements des hommes, des animaux, des plantes et des sols au cours des dernières décen- nies. Le réchauffement climatique pourrait aussi jouer un rôle.9 Les 89 000 décès notifiés chaque année dans le monde (inter- valle de confiance à 95%: 36 000-227 000) sont comparables au nombre de décès causés par la rougeole et supérieurs à celui des décès provoqués par des maladies bien connues comme la dengue et la leptospirose.8 Les hommes et les animaux contractent les infections à B. pseudomallei dans l’environne- ment.2, 10 Un consensus au sein de la communauté qui s’intéresse à la mélioïdose est en train d’émerger sur le fait qu’une meil- leure compréhension de l’impact réel de la maladie sur les personnes, les animaux et l’environnement ne peut se faire qu’au travers d’une approche «One Health» – une démarche faisant intervenir différentes disciplines qui travaillent aux niveaux local, national et mondial.

Même si de nombreuses caractéristiques des manifestations cliniques de la mélioïdose se retrouvent dans diverses parties du monde, il existe des différences géographiques que l’on ne parvient cependant pas encore à comprendre pleinement;

certaines pourraient s’expliquer par des différences génétiques au niveau de l’agent pathogène et de l’hôte ou par les voies de contamination. La mélioïdose chez l’animal n’a pas été suffi- samment étudiée et il existe peu de données disponibles; néan- moins, le peu que l’on sait sur les infections animales naturelles ou induites en laboratoire sont en ligne avec les observations cliniques chez l’homme. La collaboration et l’information des vétérinaires sont nécessaires, en particulier dans les régions d’endémie.

La charge de morbidité réelle de la mélioïdose aux niveaux local, régional et mondial ne peut être déterminée que par la mise en évidence de l’agent étiologique dans un cadre clinique

6 Schweizer HP. 2012. Mechanisms of antibiotic resistance in Burkholderia pseudo- mallei: implications for treatment of melioidosis. Fut. Microbiol. 7:1389–1399.

7 Dance DAB. 2005. Melioidosis and glanders as possible biological weapons. In:

Fong W, Alibek K, editors. Bioterrorism and Infectious Agents A new dilemma for the 21st century. New York: Springer Science and Business Media. p. 99–145.

8 Limmathurotsakul D, Golding N, Dance DAB, Messina JP, Pigott DM, Moyes CL, et al. 2016. Predicted global distribution of Burkholderia pseudomallei and burden of melioidosis. Nat. Microbiol. 1:DOI: 10.1038/NMICROBIOL.2015.8.

9 Currie BJ, Kaestli M. 2016. Epidemiology: A global picture of melioidosis. Nature 529:290–291.

10 Sprague LD, Neubauer H. 2004. Melioidosis in animals: a review on epizootiology, diagnosis and clinical presentation. J. Vet. Med. B. Infect. Dis. Vet. Public Health.

51:305–320.

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7 Dance DAB. 2005. Melioidosis and glanders as possible biological weapons. In: Fong W, Alibek K, editors. Bioterrorism and Infectious Agents A new dilemma for the 21st century. New York:

Springer Science and Business Media. p. 99–145.

8 Limmathurotsakul D, Golding N, Dance DAB, Messina JP, Pigott DM, Moyes CL, et al. 2016.

Predicted global distribution of Burkholderia pseudomallei and burden of melioidosis. Nat.

Microbiol. 1:DOI: 10.1038/NMICROBIOL.2015.8.

9 Currie BJ, Kaestli M. 2016. Epidemiology: A global picture of melioidosis. Nature 529:290–291.

10 Sprague LD, Neubauer H. 2004. Melioidosis in animals: a review on epizootiology, diagnosis and clinical presentation. J. Vet. Med. B. Infect. Dis. Vet. Public Health. 51:305–320.

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however, ongoing studies in many regions of the world are affected by a lack of microbiological resources and facilities and poor awareness of the disease. There are also continued technical issues with environmental sampling of live bacteria, the reasons for which are not well understood. Of concern is that the widespread emerging susceptible traits of gentamicin and poly- myxin may jeopardize the continued use of Ashdown’s medium – the selective enrichment of B. pseudomallei from clinical and environmental samples.

The Congress and workshop

The Eighth World Melioidosis Congress (WMC2016) was held in Cebu City, Philippines, 7–10 August 2016 and brought together 200 participants from 21 countries (Map 1) to present and discuss recent advances in meli- oidosis research. At the opening, Dr David Dance from the Lao-Oxford-Mahosot Hospital-Wellcome Trust Research Unit in Vientiane (Lao Peoples’ Democratic Republic) gave a keynote presentation highlighting melioidosis as a “sapronosis” – a disease of animals and humans caused by environmental organisms. Thus human medicine should interface with veterinary medi- cine and environmental science.

Next generation sequencing of nearly 1000 B. pseudom- allei genomes continues to provide valuable informa- tion about the biology of the bacterium, its antibiotic resistance, in-host evolution in chronically infected patients, diagnostic targets, and population genetics.

Data presented at the Congress provided insights into the populations of diverse geographical regions of the world and their origins. Isolates from the Americas, for example, are closely related to those from Africa;

genomic data link the movement of B. pseudomallei with slave trade routes between the two continents and are consistent with previously published molecular typing data of the bacterium’s origins in Australia and initial spread to south-east Asia.

Assessment of the global melioidosis burden and its management requires better awareness and accurate, rapid diagnosis of the causative bacterium. To raise global awareness of melioidosis and share knowledge about diagnosis and treatment of B. pseudomallei infec- tions and to detect its environmental presence, WMC2016 was preceded by a workshop sponsored by WHO under the auspices of the Emerging and Danger- ous Pathogens Laboratory Network (EDPLN) and the United States Defense Threat Reduction Agency; it was attended by 64 participants from 12 countries (Map 1) most of whom also attended the Congress. The work- shop was interactive and facilitated by experts in the field; the latest findings in diagnostic tools, vaccine development and antibiotic resistance and its impact on melioidosis therapy were presented. It is evident that countries from some areas of the world where the disease is either endemic or emerging remain under- represented at conferences or workshops such as WMC2016.8 These include countries from the African

ou dans l’environnement; néanmoins, l’insuffisance des ressources et des structures de microbiologie, ainsi que la méconnaissance de cette maladie entravent les études en cours dans de nombreuses régions du monde. En outre, des difficultés techniques – dont les raisons ne sont pas clairement établies – persistent avec l’échantillonnage de bactéries vivantes dans l’environnement. Le fait que les caractéristiques de sensibilité émergentes de la gentamicine et de la polymyxine, largement répandues, pourraient compromettre l’utilisation de la gélose d’Ashdown – un milieu sélectif pour la multiplication de B. pseudomallei à partir d’échantillons cliniques ou environne- mentaux – est une préoccupation.

Le congrès et l’atelier

Le huitième congrès mondial sur la mélioïdose s’est tenu à Cebu City (Philippines) du 7 au 10 août 2016 et a rassemblé 200 parti- cipants provenant de 21 pays (Carte 1) pour présenter et discu- ter des récentes avancées de la recherche sur la mélioïdose.

À l’ouverture du congrès, le Dr David Dance du Lao – Oxford – Mahosot Hospital – Wellcome Trust Research Unit à Vientiane (République démocratique populaire lao) a prononcé une allo- cution d’orientation qui présentait la mélioïdose comme une

«sapronose» – une pathologie animale et humaine causée par des organismes présents dans l’environnement. La médecine humaine doit donc être mise en relation avec la médecine vété- rinaire et les sciences environnementales.

Le séquençage de nouvelle génération de près de 1000 génomes de B. pseudomallei continue de fournir de précieuses informa- tions sur la biologie de la bactérie, sa résistance aux antibio- tiques, son évolution à l’intérieur de l’hôte chez les patients présentant une infection chronique, les cibles diagnostiques et la génétique des populations. Les données présentées lors du congrès ont apporté un éclairage sur les populations de diverses régions géographiques du monde et leurs origines: des isolats provenant d’Amérique s’avèrent étroitement apparentés à des isolats issus d’Afrique; les données génomiques ont établi un lien entre le mouvement de B. pseudomallei et les convois d’es- claves entre les deux continents, et elles corroborent les données précédemment publiées de typage moléculaire associé aux origines de la bactérie en Australie et à sa propagation initiale en Asie du Sud-Est.

L’évaluation de la charge mondiale de la mélioïdose et son trai- tement nécessitent une meilleure connaissance de cette patho- logie et une identification précise et rapide de la bactérie responsable. Pour faire connaître la mélioïdose à l’échelle mondiale et partager les connaissances en matière de diagnos- tic et de traitement des infections à B. pseudomallei, et pour détecter sa présence dans l’environnement, un atelier parrainé par l’OMS sous les auspices du Réseau de laboratoires travail- lant sur les agents pathogènes émergents et dangereux (EDPLN) et de la Defense Threat Reduction Agency des États-Unis d’Amérique a été proposé avant le congrès mondial sur la mélioïdose 2016; cet atelier a réuni 64 participants issus de 12 pays (Carte 1), dont la plupart ont également participé au congrès. L’atelier était interactif et animé par des experts dans ce domaine; les dernières données disponibles en matière d’ou- tils diagnostiques, de développement de vaccin et de résistance aux antibiotiques et son impact sur le traitement de la mélioïdose ont été présentées. Force est de constater que les pays situés dans certaines régions du monde où la maladie est endémique ou émergente sont sous représentés aux conférences

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546WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD, NO. 46, 18 NOVEMBER 2016

Map 1 Countries of origins of participants of the World Melioidosis Congress, 2016 and pre-congress workshop Carte 1 Pays d’origine des participants au congrès mondial sur la mélioïdose 2016 et à l’atelier préliminaire

Participants from countries who attended both WMC2016 and the pre-congress workshop – Les participants issus de pays qui ont assisté à la fois au congrès et à l’atelier Participants from countries, including Singapore, who attended only WMC2016 – Les participants issus de pays, y compris Singapour, qui ont assisté uniquement au congrès

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