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[ Corrigé du Brevet de technicien supérieur \ session 2010 Géomètre topographe

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Texte intégral

(1)

A.P.M

[ Corrigé du Brevet de technicien supérieur \ session 2010 Géomètre topographe

Exercice 1 8 points

Partie A

1. Soittun réel quelconque. On a : x(t+2π)=t+2π−p

2 sin(t+2π)=t+2π−p

2sin(t) car sin est 2π–périodique.

Doncx(t+2π)=x(t)+2π. Par ailleurs,

y(t+2π)=cos(t+2π)=cos(t) car cos est 2π–périodique.

Doncy(t+2π)=y(t).

Le vecteur−−−−−−−→

MtMt+ a donc pour coordonnées Ãx(t+2π)−x(t)

y(t+2π)−y(t)

!

=

Ãx(t)+2π−x(t) y(t)y(t)

!

= Ã2π

0

!

, ce vecteur est donc constant.

Le pointMt+s’obtient donc à partir deMtpar une translation de vecteur 2π−→

ı .

La courbeC est donc invariante par cette translation.

2. Soittun réel quelconque. Alors : x(t)=(−t)−p

2 sin(−t)= −t+p

2 sintcar sin est impaire.

Doncx(−t)= −x(t) : la fonctionxest impaire. Par ailleurs, y(−t)=cos(−t)=cos(t) car cos est paire. Doncy(−t)=y(t).

Le pointMt s’obtient donc à partir deMt par une symétrie par rapport à l’axe des ordonnées.

3. D’après la question 1., il suffit de construire un morceau de la courbe pour des valeurs detcomprises dans un intervalle de longueur 2πpuis de transla- ter ce morceau de vecteursk.2π−→

ı pour obtenir la courbe entière. L’intervalle peut donc être réduit à [−π;π].

Enfin, les parités de x et dey permettent de réduire l’intervalle d’étude à [0 ;π].

4. Tout d’abord on construit le symétrique deCJ par rapport à l’axe des or- données pour obtenir une courbeCJ. Ensuite on translate la réunion de CJ et deCJpar des translations de vecteursk.2π→−

ı pour obtenir la courbe entière.

Partie B

1. a. Pour toutt∈[0 ;π] :x(t)=1−p

2 cos(t) donc x(t)>0 ⇐⇒ 1−p

2cos(t)>0 ⇐⇒ cos(t)< 1 p2

⇐⇒ cos(t)<cos³π 4

´

⇐⇒ t>π 4. car la fonction cosinus est décroissante surJ.

Ainsi,x(t)>0 suriπ 4 ;πi

et, de même,x(t)<0 surh 0 ; π

4

hetx(t)=0 si

t=π .

(2)

c. Le signe de la dérivée donne les variations de la fonction.

x est strictement décroissante surh 0 ; π

4 i

et strictement croissante sur hπ

4 ;πi .

yest strictement décroissante sur [0 ;π].

t 0 π

4 π

x(t) 1−p

2 0 1+p

2

x(t)

0P PP

PP PP

PPq π 4−1

✏✏✏✏✏✏✏✏✶ π

y(t)

1 ❳

❳❳❳

❳❳

❳❳

❳❳

❳❳

❳❳

❳❳

❳❳❳

0

y(t) 0 − 0

2. a. Il s’agit d’abord de voir à quel momentxetys’annulent (pas simultané- ment de préférence).

L’étude faite aux questions b. et c. montre alors que :

– la courbeCJadmet une tangente parallèle à l’axe des abscisses quand x(t)6=0 ety(t)=0 donc quandt=0 (pointM0(0; 1)) out =π(point Mπ(π;−1)).

– la courbeCJadmet une tangente parallèle à l’axe des ordonnées quand x(t)=0 ety(t)6=0 donc quandt=π

4 (pointMπ

4

µπ 4−1; 1

p2

¶ ).

b. CJcoupe l’axe des abscisses au pointMttel quey(t)=0 donc cos(t)=0 ce qui donnet=π

2(ici,tJ). Le point a alors pour coordonnées³π 2−p

2; 0´ .

3. a.

t 0 π

4

π 3

π

2 π

x(t) 0 −0, 21 −0, 18 0, 16 3, 14

y(t) 1 0, 71 0, 5 0 −1

b. Par souci d’économie de place, l’échelle choisie dans l’énoncé n’a pas été respectée.

b b

b

M0

Mπ

Mπ/4

x y

O

(3)

Exercice 1 8 points Partie A

1. L’angleIbest l’angle entre les tangentes aux arcsI AØetI B.Ø

θI=θAdoncI AØest un arc de méridien tandis queI BØ est un arc de l’équa- teur ; les deux étant perpendiculaires, on a bienIb=π

2.

CommeI AØest un arc de méridien, on abAI= |ϕIϕA| =π 4. 2. cos ˆB= −cosAbcosIb+sinAsinb Ibcosb=0+

p2 2 ×1×

p2 2 =1

2doncBb=π 3. 3. cosAb= −cosBbcosIb+sinBbsinbIcosadonc

p2 2 =0+

p3

2 ×1×cosadonc cosa= p2/2

p3/2= p2 p3=

r2 3.

4. Nous savons que a=B IØ=IOB(en radians) car le rayon de la sphère est 1. Donc a=θB et, par ailleurs,ϕB =0. Pour tout pointM(x ; y ;z) deΣ: x=1cosθcosϕ;y =1sinθcosϕ;z=1sinϕ.xB =cosacos 0=

r2 3; yB= sinacos 0=sina;zB=sin 0=0.

Comme cos2a+sin2a=1, on a sina= ±p

1−cos2a.

Comme ici,Ba une longitudeanégative, on obtient zB=sina= −

r 1−2

3= − r1

3= − 1 p3.

Partie B

1. a. xA = 1cos 0cos³

π 4

´

= p2

2 ; yA = 1sin 0cos³

π 4

´

= 0 ; zA=1sin³

π 4

´

= p2

2 . b. −−→

SN a pour coordonnées (0 ; 0 ; 2) doncSN2=4 d’où

−−→SN =2 4

−−→SN =1 2

−−→SN.

Les coordonnées de−−→

SN =1 2

−−→SN sont 0 ; 0 ; 1) ce qui donne

xxS=0 doncx=0 ;yyS=0 doncy=0 etzzS=1 doncz=0.

Le pointNest doncO .

c. Le pôleSest sur la sphèreΣdonc l’image de la sphèreΣest un plan (P) perpendiculaire à la droite (SO), passant par l’image d’un point de la sphère (Σ) (par exemple celle deN).

Le vecteur−−→

SO (0 ; 0 ; 1) est normal au plan (P) donc une équation de (P) s’écrit 0x+0y+1z+d=0 doncz=λ. CommeN=Oappartient à (P), on en déduit que l’équation de (P) estz=0 .

d. SoitMun point deΓetMson image parT. Alors : SM2=SO2+OM2=12+12=2 donc−−−→

SM =2 2

−−→SM =−−→

SM donc M=M .

2. −−→

S A a pour coordonnées Ãp

2; 0 ;− p2

+1

! donc

(4)

−−→S A = 2 2−p

2

−−→S A

qui a pour coordonnées



 p2 2−p 2 0 1



.

Remarquons que p2 2−p

2=

p2(2+p 2) 22−(p

2)2 =2p 2+2 2 =1+p

2.

DoncxxS=1+p

2 doncx=1+p

2 ;yyS=0 doncy=0 etzzS=1 doncz=0.

Le pointAa pour coordonnées¡ 1+p

2 ; 0 ; 0¢ .

(5)

3. Γ1est un méridien (carθI=θA) donc passe par les pôles de la sphère donc par le pôleSde l’inversionT (et on travaille dans le plan (OI S)).Γ1est donc une droite.

–Γ1est contenu dansΣdoncΓ1est contenue dans (P).

–Γ1est contenu dans (OI S) doncΓ1aussi ((OI S) passe par le pôle).

DoncΓ1est l’intersection des plans (P) et (OI S) donc Γ1=(OI) . 4. Γ2est l’intersection deΣet du plan (O AB).

– Le plan (O AB) ne passe pas parS(sinon on auraitB∈(O AS) doncθB=0) donc son image est une sphère.

– La sphèreΣdevient le plan (P).

DoncΓ2est l’intersection d’une sphère et d’un plan, qui ont au moins deux points communs (AetB) donc Γ2est un cercle .

5. Pour le tracé deΓ2, il nous faut trois points. Nous connaissons déjàAetB= B(carB∈Γ). Il suffit de prendre le symétrique deBpar rapport àO, qui est un point du cercleΓ2et qui est aussi un point deΓdoncB1=B1.

Le centre deΓ2est l’intersection des médiatrices de [BD] et de [B A].

Pour information : l’équation réduite de la médiatrice de [B A] esty=(p 2− p3−p

6)x+p 3+p

6, celle de la médiatrice de [BD] esty=p

2xet les coor- données du centre deΓ2sont¡

1 ;p 2¢

.

bb b

b

b

x y

O Γ1

Γ

Γ2

I

A B=B B1=B1

En gras, l’image du triangle sphériqueAI B.

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