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Bouches-du-Rhône

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Inventaire des techniques dispositifs et pratiques mobilisables pour le plan Ville durable PACA

Bouches-du-Rhône

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Projet rural d’éco-quartier social - Aureille (13)

Contexte et enjeux du projet

Afin de lutter contre la spéculation foncière, de promouvoir la mixité sociale (particulièrement pour permettre à de jeunes ménages de s’installer) et de maintenir l’identité agricole d’Aureille, un projet d’écoquartier social en milieu rural en autopromotion a été élaboré par l’association Eco-Habitat Pour Tous (EHPT).

A signaler : Démarche et processus / Cadre de vie et usages / Performances écologiques / Développement territorial

Repères

Localisation : Aureille Bouches-du-Rhône (13) Nombre d’habitants : 1 500 EPCI : Communauté de communes de la Vallée des Baux et des Alpilles Nature de l’opération :

Extension urbaine

Maître(s) d’ouvrage(s) :

Association Eco-Habitats Pour Tous Maître d’œuvre : Nr

Partenaires : CAUE, PNR Alpilles, Ecole Centrale de Marseille, ADEME Nb de m2 de SHON : Nr

Nb de logements/m2 bureaux + équipements et surfaces

commerciales : 14 logements sociaux

État d’avancement : en amont. Le projet d’eco-ZAC devrait être intégré au PLU en cours d’élaboration afin d’autoriser l’urbanisation de la parcelle. Etude de faisabilité, coordination et animation en cours.

Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Nr Superficie : Nr

Maîtrise foncière : 1 propriétaire privé

Documents d’urbanisme : PLU en cours d’élaboration

Le projet

Aureille est une commune située dans le PNR Alpilles, à proximité de plusieurs grandes agglomérations de la région.

L’association Eco-Habitats Pour Tous (EHPT) est créée en 2007 dans le but d’élaborer une « réflexion commune autour d’un projet d’intérêt général d’habitat social intégré dans son environnement naturel rural ». Le projet d’habitat groupé s’inscrit également dans le cadre de la charte du PNR des Alpilles.

Le projet d’écoquartier a été initié par l’association EHTP.

Celle-ci est composée de 10 bénévoles dont le propriétaire foncier de la parcelle. Il est prévu de réaliser une quinzaine de logements dont une partie de logements sociaux. L’écoquartier sera intégré dans l’élaboration du PLU (une AEU est prévue).

L’opération est réalisée dans une optique d’autopromotion mais la commune pourrait porter la moitié du logement social. Le foncier est détenu par un unique propriétaire qui serait disposé à vendre son terrain.

Le projet vise à :

- Créer de la mixité sociale et intergénérationnelle : création de logement social, accession sociale, logements pour actifs.

- Insérer l’habitat dans son environnement au niveau architectural et paysager.

- Réduire l’impact environnemental de l’opération.

- Mettre en œuvre des énergies renouvelables.

- Valoriser une économie locale, sociale et solidaire : activation de la filière de l’éco-construction.

Source : Association Ecohabitat pour tous

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Projet rural d’éco-quartier social – Aureille (13)

A signaler :

Réalisations

Démarche et processus :

Piloter et concerter dans un optique de transversalité : il s’agit de favoriser de « nouvelles formes de gouvernance dans les territoires ruraux ».

- Mise en place de plusieurs étapes de concertation et de réflexion.

- Réalisations d’échanges avec les élus locaux et les acteurs régionaux et nationaux afin d’évaluer les besoins d’habitat de la commune et d’établir les premiers contacts avec les partenaires.

- Lancement en 2008 d’une phase de concertation auprès des habitants avec la diffusion d’un questionnaire et avec la mise en place de 2 permanences d’information.

- Distribution du pré-projet aux maires des neuf communes environnantes afin de tenir compte de leur avis et de mutualiser les connaissances.

Intentions

Démarche et processus :

Piloter et concerter dans un optique de transversalité : l’association envisage de continuer à animer la réflexion sur le projet, avec l’organisation d’une réunion publique à l’automne 2011, d’ateliers thématiques animés par une architecte urbaniste pour élaborer une charte et le cahier des charges de l’écoquartier, de visites de projets déjà existants.

Pérenniser la démarche : volonté de créer un plan de déplacement rural, qui serait novateur.

Cadre de vie et usages :

Promouvoir le vivre-ensemble : créer de la mixité sociale et intergénérationnelle. Les logements vont du T2 au T4 et sont évolutifs. EHPT souhaite un portage collectif et un paiement différé du foncier ainsi que la mise en place de clauses anti-spéculatives.

Valoriser le patrimoine local, l’histoire et l’identité du quartier : intégration du quartier dans son environnement agricole : travail sur les formes urbaines, clôtures végétales, création de verger.

Performances écologiques :

Optimiser les besoins en énergie et diversifier les sources : réseau de chaleur mutualisé et petit éolien.

Utiliser de manière raisonnée les ressources non renouvelables et limiter la production des déchets : maîtriser les déchets, matériaux locaux, éco-construction

Développement territorial :

Inscrire le projet dans la dynamique de développement local : mobilisation des acteurs locaux afin de mener une opération de formation dans le but d’activer les filières de l’éco-construction.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

Le projet figure dans le cahier des charges de réalisation de l’AEU et du PLU Elaboration croisée du cahier des charges de la zone AU et du projet local

La recherche d’un bailleur social sera compliquée en raison de la petite taille de l’opération Possibilité de logements communaux conventionnés pour la partie locative.

Liste des documents disponibles

Dossier de demande de subvention – programme Habitat 2011 (Appel à projet de la Fondation de France)

Contact

Béatrice Mesini Responsable du projet

Membre de l’association EHPT 04 90 59 91 16

Mesini@mmsh.univ-aix.fr

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Projet rural d’éco-quartier social – Aureille (13)

Ecoquartier Jeunes – Lotissement communal Chaix - Châteaurenard (13)

Contexte et enjeux du projet

La création de l’Ecoquartier Jeunes – Lotissement communal Chaix en périphérie de la ville a pour objectif de loger des ménages primo-accédants et modestes, sensibles aux questions environnementales. Une réflexion particulière a été menée sur la place accordée à la voiture et aux déplacements doux dans l’objectif de créer un espace public de qualité. Les problématiques du logement, de la mixité sociale et de l’étalement urbain ont été prises en compte avec une opération qui prévoit 352 logements en individuel, intermédiaire et collectifs.

Ce quartier a été lauréat du concours national écoquartier 2009.

A signaler : Cadre de vie et usages / Développement territorial

Repères

Localisation : Châteaurenard Bouches-du-Rhône (13) Nombre d’habitants : 15 094 EPCI : Communauté de commune Rhône Alpilles Durance

Nature de l’opération : extension urbaine

Maître(s) d’ouvrage(s) : Commune de Châteaurenard

Maître d’œuvre : Setec International (VRD), KUB (architectes) pour la faisabilité

Partenaires : DDTM

Nb de logements/m2 bureaux + équipements et surfaces

commerciales :

- 108 logements en accession primo- accédants

- 70 logements sociaux

- 174 logements en accession libre État d’avancement : pré-

opérationnel : études préalables réalisées. L’opération se fera en 3 phases. Pour la phase 1 (sous forme de lotissement), l’appel d’offre pour l’aménageur est lancé. Les travaux devraient commencer en avril 2012.

Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Nr Superficie : 12 ha

Maîtrise foncière :publique et privée Document d’urbanisme : PLU 2006 modifié en 2011 pour l’opération, permis d’aménager pour la phase 1 Lauréat concours EcoQuartier 2009

Le projet

Le projet de quartier durable s’inscrit dans une démarche globale de développement durable initiée par les élus : la commune a par exemple été lauréate du programme

« Agir pour l’énergie ».

Le projet repose sur 3 piliers :

- un programme de logement : 75 logements de type villas et 33 en R+1, soit 108 logements en accession primo accédants et 70 logements sociaux seront construits dans le cadre d’un lotissement communal sur les terrains de la partie Est du quartier qui sont la propriété de la commune. Sur l’autre moitié du site, les terrains privés comporteront 72 villas, 48 logements intermédiaires et 54 collectifs sociaux (R+1/R+2), dont la construction sera confiée à des opérateurs publics, para-publics ou privés (partie est et ouest).

- la construction de halles et aires de stationnement pour repenser l’utilisation de la voiture dans le quartier.

- un effort porté sur le cadre de vie et l’environnement : 3800m2 d’espaces publics avec des jardins, des jeux et espace polysport, respect de la topographie (ruisseaux existants et arbres anciens), espaces verts. Une attention a été portée sur la récupération des eaux de pluies, sur les déchets de chantier. Cependant, la révision du PLU ne permet pas d’imposer des bâtiments BBC sur toutes les parcelles. Les bailleurs seront choisis en fonction de ces attentes.

Source : Ville de Chateaurenard

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Ecoquartier Jeunes – Lotissement communal Chaix – Châteaurenard (13)

A signaler :

Intentions

Cadre de vie et usages :

Intensité, compacité et densité : dessiner un quartier adapté au contexte : la révision du PLU en 2006, mais surtout une modification en juillet 2011 et une concertation au titre de l’agenda 21 ont permis d’envisager la construction du lotissement : chaque villa sera construite sur un terrain compris entre 300 et 350m2 et devra être située au nord du terrain, en alignement sur la voie publique, afin de créer des maisons R+1 qui laissent disponible un jardin de 200 m2 au sud. De plus, les logements ne possèdent pas de garage individuel ce qui donne plus de place aux espaces de vie extérieurs de chaque domicile. Une densité de 35 logements par hectare est ainsi atteinte.

Promouvoir le vivre-ensemble : mixité sociale (logements sociaux, accession primo-accédants, accession libre).

Offrir un cadre de vie agréable et sain : espaces verts, espaces sportifs…

Promouvoir des modes de vie solidaires et responsables : trois halles de stationnement à un étage doivent être créées afin de remplacer les garages individuels et assurer le stationnement pour l’ensemble du quartier. Celles-ci sont situées à proximité des logements (100m maximum) et accessibles par les rues de desserte et par les cheminements piétons/cycles. A terme, le stationnement pourra être équipée de panneaux photovoltaïques et leur architecture sera soignée afin d’assurer leur intégration paysagère (forme du hangar agricole). La voiture sera tolérée dans certaines parties du quartier, à faible vitesse et pour une durée limitée. Cette restriction de la place de la voiture a pour objectif de favoriser le vivre ensemble grâce aux rencontres entre voisins lors des déplacements à pieds ainsi que de garantir la sécurité des habitants. L’acceptation de ce système par les futurs habitants a cependant nécessité de mettre en place une concertation.

Développement territorial

Promouvoir des modes de déplacements alternatifs et durables : le centre ville est très proche et des pistes cyclables seront créées. Des arrêts de transports en commun sont envisagés le long de la voie principale d’accès Nord-Sud.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

La révision du PLU a été lourde et l’accompagnement de la DDTM et de la sous-préfecture ont été nécessaires. Des retards ont été engendrés en raison de la complexité des démarches.

Le portage foncier est important (même en ayant recours à des échanges fonciers) et la capacité financière de la commune pour gérer cette opération s’en trouve amoindrie. Le contexte économique national rend plus difficile encore l’équilibre financier (il est aussi à prévoir un nombre important de primo-accédants qui n’obtiendra pas de prêt bancaire)

Difficultés pour faire accepter les halles de stationnement. Des cafés-rencontres et des expositions ont été organisées pour sensibiliser les habitants à l’intérêt de ce système.

Liste des documents disponibles

Orientation d’aménagement et de programmation du quartier durable du Vigneret (avril 2011)

Modification du PLU (approuvée en juillet 2011)

Contact

M. Michel Lombardo, Adjoint à l’urbanisme, à

l’intercommunalité et au patrimoine 04 90 24 35 35

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Plan d’Aou – Marseille (13)

Contexte et enjeux du projet

Plan d’Aou est une cité du 15e arrondissement de Marseille où la ségrégation socio-spatiale était très forte.

L’objectif du projet est d’inscrire le quartier dans le territoire en créant de nouvelles voies d’accès, en améliorant les conditions de vie, en favorisant la mixité sociale et en impulsant l’implantation d’activité économique.

A signaler : Démarches et processus / Cadre de vie et usages / Développement territorial

Repères

Localisation : Marseille Bouches-du-Rhône (13)

Nombre d’habitants : 851 000 EPCI : CU Marseille Provence Métropole

Nature de l’opération : Renouvellement urbain / ANRU Maître(s) d’ouvrage(s) : Ville de Marseille, CU Marseille Provence Métropole, Bailleurs sociaux (Erilia, Logirem, AFL, promoteurs privés)

Maître d’œuvre : Architectes (Alain Amedeo, Vincent Guillermin, Jean- Michel Battesti, Laurent Perrier, Arnaud Villard….)

Partenaires : ANRU, Ville de Marseille, CUMPM, CR, CG, Association foncière du logement, CDC

Nb de m2 de SHON : Nr

Nb de logements/m2 bureaux + équipements et surfaces

commerciales :

258 démolitions / reconstructions

État d’avancement : en cours (au 2/3 du programme)

Charge foncière : Nr Superficie : 215 ha Maîtrise foncière : Nr

Documents d’urbanisme : POS, PLU en cours d’élaboration

Le projet

Plan d’Aou est une cité d’habitat social bâtie à la fin des années 1960, suite à une opportunité foncière. Le site, surélevé, offre un panorama exceptionnel sur la rade marseillaise. Le quartier est enclavé, conçu comme un espace résidentiel coupé du tissu urbain, et se dégrade rapidement.

Dès le milieu des années 1980 des projets de

restructuration et de réhabilitation sont lancés par les bailleurs et aboutissent notamment à la démolition de près de 300 logements.

En 2005, une convention avec l’ANRU est signée ce qui permet d’obtenir les financements permettant de finaliser la mutation profonde du quartier. Au final, 90% des

logements de la cité auront été démolis et reconstruits.

Les objectifs du projet de renouvellement urbain sont : - Démolir 258 logements.

- Reconstruire 553 logements dont 113 logements locatifs sociaux.

- Réhabiliter 80 logements dégradés.

- Désenclaver le site.

- Accueillir des entrepreneurs.

- Enrichir l’offre en équipements collectifs : centre sociaux, crèche, école, espace lecture….

Les premiers résultats sont aujourd’hui visibles. L’offre d’habitat et les équipements publics ont été améliorés et de nombreuses activités sont présentes sur la ZFU. Les

quartiers alentours font aussi l’objet d’un travail de

rénovation urbaine. Aussi, l’image du quartier change et des promoteurs privés commencent à les investir ce qui

introduit de la mixité sociale.

Source : GIP Marseille Rénovation Urbaine

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Plan d’Aou – Marseille (13)

A signaler :

Réalisations

Démarche et processus :

Piloter et concerter dans une optique de transversalité :

- Le pilotage est assuré par le GIP Marseille Rénovation Urbaine qui impulse les projets de renouvellement urbain marseillais. Cette coordination vise à favoriser les accords politiques entre les différents acteurs, permettre le cofinancement des projets, développer des synergies entre les différentes politiques (sociales, urbaines, économiques…) et organiser la mise en œuvre opérationnelle des projets.

- La concertation avec les habitants a été forte : les études de la MOUS ont permis de prendre en compte les souhaits des habitants en matière de relogement notamment. Des témoignages ont été recueillis suite aux premiers aménagements.

Cadre de vie et usages :

Promouvoir le vivre ensemble :

- Diversification de l’offre immobilière avec 440 logements en promotion immobilière en périphérie immédiate de Plan d’Aou.

- Désenclavement : création de nouvelles voies d’accès, déplacement de l’école entre Plan d’Aou et le centre ancien de St Antoine. Il s’agit de faire de Plan d’Aou un quartier relié à son environnement urbain, un quartier qui doit pouvoir être investi par ses habitants comme par des non résidents. Les commerces et locaux d’activités se situent vers le centre villageois de St Antoine à 200m, l’objectif étant qu’il y ait des interactions entre les deux zones.

- Installation d’une association de théâtre et de cirque qui participe ainsi au décloisonnement.

- Création de jardins familiaux.

Offrir un cadre de vie sain et agréable :

- Intervention sur le bâti dégradé avec 90% démolition/reconstruction : remise à niveau de la qualité de l’offre locative sociale. Il s’agit plus d’améliorer les conditions de vie des habitants en place plutôt que d’attirer de nouveaux ménages.

- Création d’un mail piéton et cycliste.

Développement territorial :

Inscrire le projet dans la dynamique du développement local : en 1997, le site devient une Zone Franche Urbaine (12 000 emplois nets créés dans ces ZFU) et des locaux d’activités se sont implantés.

Des actions sont mises en place pour continuer cette dynamique. Des recrutements locaux et des formations sont réalisés pour les chantiers.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

Le relogement des associations ayant peu de moyens financiers et occupant des locaux à titre gratuit a également causé des difficultés et pose la question de la pérennité de ces organisations.

Les aspects écologiques n’ont pas été pris en compte. Il s’agit surtout ici, d’une opération de réintégration territoriale d’un quartier enclavé.

Liste des documents disponibles

Diversification de l’habitat et mixité sociale dans les quartiers en rénovation urbaine ; le projet de Plan d’Aou à Marseille (ACT Consultants, 2009)

Convention ANRU (2005)

Plan d’Aou retrouve la Ville – Appel à contribution de l’ANRU Mars 2011

Contact

Nicolas Binet Directeur

GIP Marseille Rénovation Urbaine 04 91 14 56 80

nbinet-externe@mairie-marseille.fr Laure Portalé

Chef de projet

GIP Marseille Rénovation Urbaine

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La Maille II – Miramas (13)

Contexte et enjeux du projet

L’opération de la Maille II est un projet de renouvellement urbain visant à favoriser l’ouverture du quartier sur la ville, à favoriser la mixité sociale et fonctionnelle tout en valorisant un mode de fonctionnement du quartier original avec un stationnement public en extérieur et une circulation piétonne à l’intérieur et un respect de l’architecture existante (notamment des murs remparts contre le mistral).

A signaler : Démarches et processus / Cadre de vie et usages / Développement territorial / Performances écologiques.

Repères

Localisation : Miramas Bouches-du-Rhône (13) Nombre d’habitants : 25 257 EPCI : SAN Ouest Provence Nature de l’opération : Renouvellement urbain Maîtres d’ouvrages:

SAN Ouest Provence, MO déléguée EPAD Ouest Provence, bailleurs Maître d’œuvre : Architectes, Partenaires :

État, ANRU, ANAH, CG, CR, PACT 13, Foncière logement, Maison de l’emploi, CAUE, CETE, ARHLM, CDC…

SHON : Nr Programme :

- Démolition de 117 logements sociaux et reconstruction de 120 logements dont 97 hors du quartier et hors ZUS - Reconstruction école +

équipement sportif

État d’avancement : en cours de réalisation

Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Nr Superficie : 16 hectares dont 12,5 bâtis à l’issue du projet.

Maîtrise foncière : Nr

Documents d’urbanisme : PLU, SCoT

Le projet

Le projet de rénovation urbaine du quartier de la Maille II, soutenu par l’ANRU et piloté par la mairie de Miramas, vise à requalifier le quartier et à l’ouvrir sur le centre ville et les autres quartiers périphériques.

L’objectif est de :

- diversifier les formes urbaines, les typologies de logements et les statuts d’occupation pour favoriser la mixité sociale,

- améliorer les équipements publics - restructurer l’espace public

La mairie de Miramas pilote le projet au niveau des orientations politiques et de la coordination stratégique pour le projet ANRU ainsi que les projets complémentaires développés sur le quartier. Le projet bénéficie d’un fort portage politique de la part du maire.

Source : Ville de Miramas

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La Maille II – Miramas (13)

A signaler :

Réalisations

Démarche et processus

Piloter et concerter dans une optique de transversalité :

− De nombreuses réunions de concertations ont été réalisées avant et après les signatures des conventions afin de favoriser l’appropriation du projet par les habitants. Elles ont permis de prendre en compte au mieux les souhaits des habitants pour leur futur logement.

− Des Ateliers urbains ont permis de consulter les habitants sur l’aménagement de deux espaces laissés « libres » dans le projet initial.

Gérer et évaluer son projet et son quartier : démarche de Gestion Urbaine de Proximité (GUP) en cours pour optimiser la gestion du site durant les travaux, et anticiper la situation post-travaux.

Performances écologiques :

Optimiser les besoins en énergie : Bâtiments construits en BBC ou cahier des charges qui intègre des préconisations environnementales pour les réhabilitations ; respect de l’originalité de l’existant (mur remparts contre le mistral, orientation des pièces, etc).

Assurer une gestion qualitative de l’eau : système de noue plantée, arrosage par le réseau d’eau brute.

Cadre de vie et usages :

Promouvoir le vivre ensemble :

− Important travail sur l’accompagnement au relogement.

− Création de parcelles de jardin partagé (projet réalisé en partenariat avec un lycée agricole + implication des habitants).

Valoriser le patrimoine local, l’histoire et l’identité du quartier : Conservation de la forme urbaine originale du quartier, travail sur la place de la voiture pour retrouver l’esprit de l’aménagement initial.

Développement territorial :

Diminuer la dépendance à l’automobile : Réflexion sur la place de la voiture dans le quartier dans l’objectif de conserver la priorité aux modes doux à l’intérieur (malgré les demandes des habitants), création d’une desserte TC en direction du centre-ville.

Inscrire le projet dans la dynamique du développement local : Important travail sur l’accompagnement à l’insertion dans les chantiers.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

Difficultés pour conserver la place de la voiture « hors du quartier » compte tenu des demandes des habitants : la concertation a permis de trouver un juste milieu.

Liste des documents disponibles

Dossier de présentation initiale

Avant projet des aménagements d’espaces publics Cartographie des projets avant/après ou perspective du projet

Organigramme

Documentation sur la démarche avec le lycée agricole Dossier sur les ateliers urbains

Contact

Jérôme MARCILIAC

Chef de Projet rénovation urbaine Ville de Miramas

04.90.58.79.61

j.marciliac@mairie-miramas.fr Valérie BARBAS

Chargée de mission PRU, Ville de Miramas

04. 90.58.79.08

v.barbas@mairie-miramas.fr

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Le Cardinal – Salin de Giraud Arles (13)

Contexte et enjeux du projet

Les villas de la résidence Le Cardinal ont été produites par une Société Coopérative d’Intérêt Collectif dans une zone à risque (terrain marécageux, zone inondable), proche de la zone industrielle de Fos-sur-Mer et récemment sinistrée économiquement (Salins). Les habitations se veulent exemplaires en termes de performances énergétiques et accessibles à des ménages aux revenus modestes. Elles sont, en effet, destinées à de l’accession sociale.

A signaler : Démarche et processus / Performances écologiques / Cadre de vie et usages

Repères

Localisation : Salin de Giraud Commune d’Arles

Bouches-du-Rhône (13) Nombre d’habitants : 2 100 EPCI : Communauté

d’agglomération Arles-Crau- Camargue-Montagnette Nature de l’opération : Renouvellement urbain Maître(s) d’ouvrage(s) : Urbancoop

Maître d’œuvre : bureau d’études (conception et exécution)Techsud Partenaires : Commune d’Arles, SEMPA, Région, ADEME, GRDF SHON (m2) : Nr

Nb de logements

- 48 villas (2 parkings couverts pour chacune)

- T4 de 71 à 75 m2 habit.

- T5 de 83 à 87 m2 habit.

(+ 11 à 15 m2 de combles) État d’avancement : en cours Permis de construire accordé.

Commercialisation 1ère tranche (48 villas) en cours

Travaux en cours (1ère tranche) Prix de vente : 2000€/m2 T4 à partir de 166 016 € T5 à partir de 179 561 € Superficie : Nr

Maîtrise foncière : opérateur Urbancoop

Documents d’urbanisme : POS, SCoT

Le projet

La SEM Pays d’Arles souhaitait mettre en place un projet d’aménagement durable sur un terrain en dent creuse, situé entre deux lotissements dans ce « quartier » situé à 38 km d’Arles. Face au prix de revient trop important, elle rencontre des problèmes de commercialisation et se tourne vers un opérateur, la SCIC Urbancoop.

Le projet architectural initial trop coûteux est abandonné. De plus, les sols se révèlent marécageux.

Un deuxième terrain limitrophe appartenant à la SEMPA est alors vendu à l’opérateur qui doit développer un programme de logements écologiques pour des revenus modestes sur l’ensemble foncier.

La forme de la SCIC permet des coûts de sortie des bâtiments bioclimatiques bas : logements proposés à prix de revient, projet mené en concertation avec la commune qui permet de limiter les frais de communication pour la commercialisation, de disposer d’un foncier moins cher en échange de la mise en place de clauses anti-spéculatives etc… D’autre part, la commune peut poser des clauses de priorité (choix des critères de priorité) et des clauses anti-spéculatives.

Source : Urbancoop

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Le Cardinal – Salin de Giraud Arles (13)

A signaler :

Réalisations

Démarche et processus :

Savoir gérer et évaluer son projet et son quartier : afin de pouvoir rectifier d’éventuelles erreurs au sujet de la perméabilité thermique des bâtiments avant que toutes les villas soient construites, des tests sont effectués avec la construction d’une première villa. Des essais intermédiaires et des essais in fine sont réalisés et associent toutes les personnes concernées (promoteurs, architectes…).

Pérenniser la démarche :

- Les acquéreurs sont aussi adhérents de la SCIC. Ils sont intégrés dans l’évolution du projet, ce qui permet notamment une prise de conscience du développement durable.

- Un guide d’usage est distribué aux acquéreurs (souvent issus du parc locatif social de la ville) afin de donner des conseils pour l’entretien du logement aux primo-accédants.

- La sélection des candidats est réalisée avec l’aide de l’ADIL pour assurer un accompagnement et éviter les situations d’endettement.

Performances écologiques :

Assurer une gestion qualitative et économe des ressources en eau : des études paysagères ont été menées pour choisir des espèces végétales locales qui ne nécessitent plus d’arrosage après 2 ans.

Optimiser les besoins en énergie et diversifier les sources : bâtiments BBC et HQE avec isolation extérieure, panneaux solaires thermiques. Une centrale photovoltaïque sera réalisée sur la résidence.

S’adapter au changement climatique (prendre en compte les risques naturels) : le terrain est marécageux et en zone inondable. Les habitations ont donc été surélevées et des colonnes ballastées ont été utilisées pour les fondations.

Cadre de vie et usages :

Promouvoir le vivre-ensemble : favoriser la mixité sociale en créant du logement de qualité à bas prix (projets qui sont reproductibles). Clause de priorité : les publics prioritaires sont ceux bénéficiant du Pass-foncier et de Prêt social.

Offrir un cadre de vie agréable et sain : les villas sont disposées en bandes et reliées par des passerelles en bois surélevées ou par des cheminements en terre. Une trame verte piétonne longe l’ensemble de l’opération.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

Les normes de la réglementation pour les PMR doivent être intégrées par la SCIC dans les constructions. Cela engendre une disproportion entre les superficies des pièces de l’habitation (grande superficie pour les sanitaires), ce que ne souhaitent pas toujours les futurs acquéreurs. La forme urbaine a suscité des réticences du fait des stationnements véhicules non contigües aux habitations.

Alors que le PC était déjà obtenu, l’industrie des Salins a partiellement fermé et la demande locale de logements qui était privilégiée a chuté. 16 villas sont aujourd’hui vendues et seulement 32 villas supplémentaires seront produites (106 villas prévues initialement). La dernière tranche de l’opération pourrait être commercialisée sous une autre forme.

Liste des documents disponibles

Procédés de fondations spéciales par colonnes ballastées Note descriptive de commercialisation

Cartographie des trajets et distances Catalogue prêt à habiter

Exemple d’ambiance intérieure et exemple d’ameublement Grille de prix

Photos

Plan repérage des îlots

Contact

Marc Gambonnet Ingenieur associé Urbancoop 06 19 53 63 76

marc.gambonnet@urban.coop

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PACA

Quartier de la gare Salon de Provence (13)

Contexte et enjeux du projet

La ville de Salon de Provence fait l’objet d’un important travail de restructuration. Dans la continuité de l’aménagement de la place Morgan et du développement du pôle d’échange multimodal au niveau de la gare ferroviaire, le quartier de la gare est à son tour transformé. Le quartier sera mixte et situé sur un nœud de transports. Les déplacements sont une thématique forte de ce nouveau quartier grâce à la gare, au PEM et aux aménagements pour les déplacements modes doux.

A signaler : Démarche et processus / Cadre de vie et usages / Développement territorial / Performances

Repères

Localisation : Salon de Provence Bouches-du-Rhône (13)

Nombre d’habitants : 40 950 EPCI : CA Salon – Etang de Berre - Durance

Nature de l’opération : Renouvellement urbain

Maître(s) d’ouvrage(s) : ville de Salon de Provence

Maître d’œuvre : commune (aménagement), promoteurs- constructeurs non déterminés Partenaires : CR, CG, CA, RFF, SNCF, EPF, CCI

SHON :

- 2500 m2 commerces et services - 3 500 m2 espaces verts, jeux - 500 m2 box associatifs - 25 000 m2 lgts

Nb de logements (a minima) - 300 logements

État d’avancement : PEM prévu pour 2014, livraison quartier en 2015.

Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Nr Superficie : 6,5 ha

Maîtrise foncière : publique (RFF, collectivité) et 1 partie privée Documents d’urbanisme : PLU en cours de révision, Agenda 21, SCoT en cours d’élaboration

Candidat EcoQuartier 2011

Le projet

Le périmètre du futur quartier s’étend autour de la gare, sur d’anciennes friches ferroviaires traversées par une voie ferrée, et englobe le bâtiment de la gare et du foncier privé.

Le projet se développe dans la continuité de l’aménagement du Pôle d’Échanges Multimodal (PEM) et s’intègre plus globalement dans les réflexions menées à l’échelle de la ville puisqu’il est issu de l’Agenda 21 de la commune. Le projet vise à créer un quartier attractif et dynamique, bien relié au centre situé à 400m et aux éléments structurants de la ville (place Morgan, complexe sportif, bibliothèque).

Le sud du quartier de la gare sera occupé par des logements, le nord sera réservé pour le PEM et le parking relais, le parvis de la gare sera réaménagé et un parvis côté ouest sera créé pour offrir un espace public et créer des commerces de proximité.

Les secteurs est et ouest du quartier traversés par la voie ferrée seront ainsi reliés. Il s’agit de faire de la coupure occasionnée par la voie ferrée une couture en créant des passerelles.

A priori, le secteur ne fera pas l’objet d’une ZAC. La révision du PLU permettra de définir un règlement adapté et des orientations d’aménagement.

Source : Ville de Salon de Provence

(13)

Quartier de la gare – Salon de Provence (13)

A signaler :

Intentions

Développement territorial :

Organiser aux mieux les déplacements et diminuer la dépendance à l’automobile : le quartier est bien connecté au reste de la ville : localisé à proximité du centre-ville et incluant le futur pôle d’échange multimodal (gare routière et ferroviaire, parking relais de 300 places, taxi, navette gratuite et électrique pour le centre-ville).

Promouvoir des modes de déplacements alternatifs et durables :

- création de pistes cyclables et de cheminements piétons qui traversent le quartier du nord au sud.

- le site sera traité en zone 30.

Assurer la mixité fonctionnelle : le parking sera bordé de locaux associatifs ; des commerces et services de proximité seront développés.

Démarche et processus :

Bien situer et définir son projet : créer de la ville dense sur des friches ferroviaires : densité brute de 47 logements/hectare, densité bâtie de 120 logement/hectare ; bâtiments R+2 et R+4 ; parking en sous-sol pour économiser l’espace.

Piloter et concerter dans un optique de transversalité : l’écoquartier s’intègre dans un projet plus large d’aménagement du centre-ville (imbrication de différents niveaux de politique d’aménagement) .

Cadre de vie et usages :

Offrir un cadre de vie agréable et sain :

- création de logements et de parkings au sud du site ; cœur d’îlot arboré.

- création d’activités avec des locaux associatifs et un bâtiment autour de la place ouest.

Future requalification du bâtiment SNCF.

- square, espace de jeux et espace vert, jardins familiaux, place.

Promouvoir le vivre ensemble : logements aidés, logements libres, logements pour personnes âgées.

Performances écologiques :

Optimiser les besoins en énergie : le promoteur du foncier privé propose des bâtiments HQE ; un cahier des charges fixera des exigences environnementales pour la partie publique (norme BBC comme minimum).

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

L’orientation au sud des bâtiments dans une perspective de logements bio-climatiques ne pourra pas toujours être respectée en raison de la configuration du site (quartier en longueur et en bordure de voies ferrées).

La concertation sera un point complexe car le projet réuni beaucoup d’acteurs. La concertation a, pour l’instant, été réalisée dans le cadre réglementaire de révision du PLU et de l’Agenda 21.

Liste des documents disponibles

Contexte urbain

Contexte de l’agglomération TC et équipements

Les 20 ambitions Photos

Etudes urbaines

Les grands principes de l’écoquartier

Contact

Laurence Pérez

Adjointe au directeur de l’urbanisme

Salon de Provence 04 90 44 89 50

l.perez@salon-de-provence.org

(14)

Bel Air – Salon de Provence (13)

Contexte et enjeux du projet

Entre les zones naturelles, inondables ou agricoles et la base aérienne qui interdit toute extension au sud, 80% des 70 km² sur lesquels s'étend la ville de Salon sont totalement inconstructibles. En 2005, un programme d’Aménagement d’Ensemble a été approuvé afin de permettre le développement urbain de Bel Air. Ce quartier se développe en périphérie de la commune.

A signaler : Performances écologiques / Cadre de vie et usages / Développement territorial

Repères

Localisation : Salon de Provence Bouches-du-Rhône (13)

Nombre d’habitants : 40 950 EPCI : CA Salon – Etang de Berre - Durance

Nature de l’opération : Extension urbaine

Maître(s) d’ouvrage(s) : Commune et Agglopôle Provence (CA Salon Étang de Berre Durance) Maître d’œuvre :

Multiples Partenaires : EPF PACA

Nb de m2 de SHON : 75 127 m2 Nb de logements/m2 bureaux + équipements et surfaces

commerciales : - 865 logements - EHPAD : 85 lits État d’avancement : - PAE 2005/2015 - Réalisation en cours Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Nr Superficie : PAE : 29,5 ha

Maîtrise foncière : Nr

Documents d’urbanisme : PLU en cours de révision, Agenda 21

Le projet

La ville a choisi de développer l’urbanisation à partir d’un ancien noyau urbain distant de 3 km du centre ville. Cette zone était déjà desservie par les principaux réseaux de distribution. Le quartier est également à proximité d’une zone d’activité (ZA de la Crau) pourvoyeuse d’emploi (logistique notamment).

L’objectif était de développer une nouvelle typologie d’habitat plus dense mêlant individuel et collectif pour atteindre une densité de 50 logements /ha.

La délibération qui a approuvé le PAE prévoyait une répartition de la SHON totale estimée (46 775m2 à l’époque) en 90% de secteur libre et 10% de logements sociaux, commerces et services de proximité. Le règlement du Plan d’Aménagement d’Ensemble (PAE) dispose que les constructions à usage d’habitation sont autorisées dans la zone du PAE si elles sont réalisées dans le cadre d’une opération dont la SHON est au minimum de 2000m².

L’objectif était également de diversifier les fonctions et d’offrir un maximum de services de proximité aux nouveaux arrivants : école maternelle, parc, commerce, place publique, services médicaux, stade…

Source :www.selogerneuf.com

(15)

Quartier Bel Air – Salon de Provence (13)

A signaler

Intentions

Performances écologiques

Utiliser de manière raisonnée les ressources non renouvelables et limiter la production de déchets : l’école maternelle a été conçue en HQE. Cependant, les logements n’ont pas d’obligation en terme de performances écologiques.

Cadre de vie et usages

Promouvoir le vivre ensemble : mixité fonctionnelle avec la création d’une école et mixité sociale et intergénérationnelle avec la création d’un EHPAD.

Offrir un cadre de vie agréable et sain : effort paysager Développement territorial

Promouvoir des déplacements alternatifs à la voiture individuelle : le quartier étant situé assez loin du centre ville, les déplacements sont une des problématiques à résoudre. La ville a ainsi aménagé une piste cyclable continue vers le centre ville. Un Transport à la demande (TAD) est aujourd’hui disponible mais à terme la ville envisage la création d’une voie bus dédiée.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

La principale difficulté rencontrée a été l’accueil de la population :

- Des habitants de la zone avant le développement qui voit « leur campagne grignotée » et « leur tranquillité menacée » par la densification.

- Des habitants de la ville en général qui ne comprennent pas le grignotage des espaces naturels et agricoles.

- Des nouveaux habitants qui rejettent parfois les projets de diversification des fonctions (notamment le projet de création d’une place publique, source de nuisances potentielles…) et souhaitent un quartier de logement pur. D’autres apprécient le projet de cette place puisqu’elle permettra l’arrivée de commerces et services de proximité.

Des démarches de concertation ont été développées pour favoriser l’adhésion : 2 réunions publiques ont été organisées et une enquête a été réalisée afin de connaître les attentes et les besoins des habitants.

L’éloignement du quartier (3 km) et sa mauvaise connexion au centre-ville favorise les déplacements en voiture

Liste des documents disponibles

Article de presse

Contact

Mme PEREZ

Adjointe au directeur de l’urbanisme

04 90 44 89 00 M. Awad DGS

Mairie de Salon de Provence 04 90 44 89 00

(16)

Rousselot – Aubagne (13)

Contexte et enjeux du projet

La collectivité souhaite poursuivre le travail sur les déplacements engagé sur le territoire et répondre à la forte demande en logement social. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’opération Rousselot située sur une friche industrielle, sur une dent creuse proche du centre-ville. La volonté de redéfinir voire limiter la place de la voiture ainsi que la création de logements adaptés aux différents besoins des habitants (logement social et prise en compte des différents handicaps) sont les points phares de ce projet.

A signaler : Démarche et processus / Cadre de vie et usages / Développement territorial / Performances écologiques

Repères

Localisation : Aubagne Bouches-du-Rhône (13) Nombre d’habitants : 45 000 EPCI : CA Pays d’Aubagne et de l’Etoile

Nature de l’opération : Renouvellement urbain / Friche Maître(s) d’ouvrage(s) : CA Maître d’œuvre : en cours de recherche

Partenaires : EPF, CG Nb de m2 de SHON :

- 28 800 m2 SHON lgts - 3 200 m2 SHON commerces

et services

Nb de logements/m2 bureaux + équipements et surfaces

commerciales :

- - 415 logements État d’avancement : Etudes complémentaires en cours. Début travaux prévu en 2012, livraison à l’horizon 2014-2015.

Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Nr Superficie : 3,2 ha

Maîtrise foncière : EPF

Documents d’urbanisme : PLU, SCoT

Le projet

Le site Rousselot est une ancienne friche industrielle située entre le centre-ville et les quartiers du Charrel et de La Tourtelle.

L’opération prévoit un quartier rassemblant différentes fonctions, construit sur dalle (pour éviter les éventuels risques sanitaires liés à une pollution des sols en profondeur). Le quartier sera composé de bâtiments R+5 desservi par le futur tramway. Plus de 400 logements du T2 au T5 seront créés dont 80% de logement locatif social.

4 axes principaux caractérisent le projet : - La concertation

- La réflexion sur la place de la voiture afin d’en limiter l’impact

- La diversité des logements - Les choix de construction.

Le projet est porté par la communauté d’agglomération chargée de l’aménagement du terrain acquis par l’EPF.

Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé et un PUP sera mis en place pour le financement.

Source : Ville d’Aubagne

(17)

Rousselot – Aubagne (13)

A signaler :

Réalisations

Démarche et processus :

Piloter dans une optique de transversalité : concertation forte avec la population, les associations de quartier et les élus dans le cadre d’ateliers urbains. Débat important sur la place de la voiture.

Intentions

Cadre de vie et usages :

Promouvoir le vivre-ensemble :

- mixité sociale avec la création de logements sociaux (80% des logements)

- 15 logements sociaux adaptés aux différents handicaps (PMR, malvoyants…) selon la demande). L’association Handitoit mènera une mission d’assistance 24h/24 et un local lui est reservé.

Promouvoir des modes de vie solidaires et responsables : réflexion en cours sur la création d’un espace mutualisé pour accueillir les enfants à la sortie de l’école.

Développement territorial :

Assurer la mixité fonctionnelle : locaux en rez-de-chaussée destinés à accueillir de l’artisanat, du commerce et des services de proximité.

Organiser au mieux les déplacements et diminuer la dépendance à l’automobile :

- Le site sera desservi par le futur tramway gratuit qui devrait traverser la place centrale du quartier. Le centre du quartier est réservé aux piétons et vélos.

- La place de la voiture est très réduite : l’entrée sur site se fait par les extrémités et le stationnement est limité à 1 place par logement pour favoriser l’utilisation du TCSP.

- Travail dans les ateliers sur les questions d’autopartage.

- Le système de Pédibus, déjà présent sur le reste du territoire, sera étendu au nouveau quartier.

Performances écologiques :

Optimiser les besoins en énergie et diversifier les sources : étude en cours pour l’installation d’un réseau de chaleur à bois ; panneaux solaires.

Assurer une gestion qualitative et économe des ressources en eau : récupération des eaux de toitures pour les sanitaires et les espaces verts.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

Au début de la concertation, l’acceptation de la population pour accorder une moindre place à l’automobile et notamment réduire les places de stationnement a été difficile.

Des retards ont été pris dans les procédures d’acquisition foncière liés au négociations avec le promoteur.

Liste des documents disponibles

Article de presse

Contact

Michel Gacon

Directeur du service urbanisme et aménagement

CA Pays d’Aubagne et de l’Etoile 04 42 62 80 18

michel.gacon@agglo-paysdaubagne.fr

(18)

Le périmètre Euroméditerranée

Extension Euroméditerranée – Marseille (13)

Contexte et enjeux du projet

L’extension d’Euroméditerranée est la continuité de la grande opération d’aménagement urbain initiée depuis plusieurs années. Cette extension sur le littoral nord prévoit un quartier d’affaires et de logements autour d’un parc des Aygalades. La valorisation des espaces verts, le traitement de la problématique des inondations et les choix faits en matière énergétique sont des points particulièrement intéressants.

A signaler : Cadre de vie et usages / Développement territorial / Performances écologiques

Repères

Localisation : Marseille Bouches-du-Rhône (13)

Nombre d’habitants : 851 000 (Marseille)

Objectif : 30 000 nouveaux habitants sur le périmètre de l’OIN

EPCI : CU Marseille Provence Métropole

Nature de l’opération : Renouvellement urbain

Maître(s) d’ouvrage(s) : EPA Euroméditerranée (EPAEM),

Partenaires : EPF, bureau d’études, RFF, GPMM, agAM, CG, CR, Etat, CUMPM, Météo France, ADEME Nb de m2 de SHON :

- 1 000 000 m² SHON de bureaux et activités - 200 000 m² SHON de

commerces

- 200 000 m² d’équipements publics

Nb de logements:

- 18 000 logements neufs Nb d’emplois :

- 35 000 emplois

Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Nr Superficie :

- total de l’extension : 169 ha - Parc des Aygalades : 14 ha Maîtrise foncière : EPF

(partiellement)

Documents d’urbanisme : ScoT en cours, POS (PLU en cours

Le projet

Euroméditerranée est une Opération d’Intérêt National (OIN). Elle bénéficie du label EcoCité obtenu en 2009. Le projet intègre une démarche de développement durable sur le littoral nord de la ville. L’opération est envisagée comme un laboratoire d’expérimentation de ce que pourrait être une ville durable en Méditerranée.

L’opération représente un vaste ensemble qui concerne un périmètre de 480 ha (périmètre initial de 310 ha), 38 000habitants, et qui est divisé en plusieurs ZAC.

Le projet d’Extension du périmètre (170 ha) présente en particulier deux axes intéressants du point de vue de l’aménagement durable :

- Le parc des Aygalades : remise en valeur du

ruisseau et création d’un parc pour créer une coulée verte de 15 hectares

- Le développement de l’énergie thalassothermique grâce à un système de boucles à eau de mer

Le périmètre sera un lieu mixte avec le développement d’activités économiques, des logements et des équipements publics.

Source : EPA Euromediterranée

(19)

Extension Euroméditerranée – Marseille (13)

A signaler

Intentions

Cadre de vie et usages :

Offrir un cadre de vie agréable et sain :

- Le parc des Aygalades crée une coulée verte au cœur de la zone. Le ruisseau des Aygalades, au centre du parc urbain tout en longueur, est remis à l’air libre.

- Une corniche littorale sera aménagée pour offrir un espace de promenade uniquement piétonnier.

- Un maillage d’espaces publics valorisant la qualité résidentielle et favorisant le développement des modes doux

Développement territorial :

Organiser au mieux les déplacements à l’échelle de la façade maritime nord : l’extension du tramway et du métro sont prévus pour créer un pôle multimodal au nord de l’extension, sur le boulevard du capitaine Gèze.

Assurer la mixité fonctionnelle : développement de commerces, services et bureaux, création d’écoles, de crèches, d’équipements sportifs et culturels, construction et réhabilitation de logements, bénéficiant au périmètre et au-delà, à l’ensemble des habitants de la façade maritime nord.

Performances écologiques :

Assurer une gestion qualitative et économe des ressources en eau / Prévenir les risques naturels : le parc des Aygalades est un parc submersible : il est conçu de manière telle qu’il puisse absorber les crues sans être détérioré.

- Anticiper et s’adapter au changement climatique - Tirer partie du climat : Aménager et construire en tirant partie du vent, du soleil, et limiter le phénomène d’ilot de chaleur urbain. Un partenariat avec Météo France a été mis en place pour évaluer l’impact du projet sur la température urbaine.

Dépolluer les terres : Garantir un niveau de dépollution par des process respectueux de l’environnement et économiquement viable

Optimiser les besoins en énergie et diversifier les sources : Les études énergétiques réalisées ont montré que le dispositif des boucles à eau de mer était la technologie la plus adaptée à la zone : il a une capacité d’alimentation en énergie thermique (chaleur et refroidissement) suffisante pour l’ensemble du projet et permet de répondre à un objectif de bâtiments à énergie positive à l’horizon 2020. Des bâtiments BBC et BEPOS sont envisagés.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexion

Adéquation entre maitrise foncière et mise en œuvre des objectifs qualitatifs.

Adéquation entre normes environnementales actuelles et recherche d’une conception intégrant les spécificités locales : climatique sociale et économique.

Liste des documents disponibles

www.euromediterranee.fr www.epfpaca.com

analyse et stratégie énergétique sur le secteur du vallon sud des Aygalades (BG, 2010)

Plan de l’opération.

Contact

Direction de l’architecture de l’urbanisme et du développement durable

Franck GEILING

Jean Christophe DARAGON 04 91 14 45 00

(20)

Les Hauts de Sainte Marthe – Marseille (13)

Contexte et enjeux du projet

Situé en piémont du massif de l’étoile, ce paysage bastidaire et agricole typiquement marseillais a bénéficié au XIXè siècle du tracé du canal de Marseille en dessous duquel il s’est développé. Il témoigne encore d’une grande richesse écologique et patrimoniale. Le projet d’aménagement urbain vise à réinterpréter ce patrimoine exceptionnel en préservant les ressources hydrologiques qui l’ont façonné, à construire durablement en mettant l’accent sur l’aménité des ilots et sur la réduction des consommations énergétiques.

A signaler : Démarche et processus / Cadre de vie et usages / Développement territorial / Performances écologiques

Repères

Localisation : Marseille, Bouches-du- Rhône (13)

Nombre d’habitants : 851 000

EPCI : CU Marseille Provence Métropole Nature de l’opération :

Renouvellement urbain

Maître(s) d’ouvrage(s) : Ville de Marseille

Maître d’œuvre : SEML Marseille Aménagement (concessionnaire) Partenaires : Didier Laru, SDAP Nb de m2 de SHON :

- Logements : 283 000 m2 SHON - commerces : 2 650 m2 SHON - bureaux : 21 080 m2 SHON - services : 4 350 m2 SHON - équipements publics : 14 660 +

16 000 m2 SHON pour le lycée Nb de logements/m2 bureaux + équipements et surfaces

commerciales :

3500 logements et 3 groupes scolaires État d’avancement : en cours 800 lgts livrés

Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Nr Eléments financiers : 123 M€ dont 43 M€ pour les acquisitions foncières Superficie : 149 ha

Maîtrise foncière : Marseille Aménagement, propriétaires privés Documents d’urbanisme : POS 2006

Le projet

Suite à l’ouverture à l’urbanisation des Hauts de Ste Marthe lors de la révision du POS en 2000 et aux conséquences foncières induites, une étude urbaine est menée sur un périmètre de 350 hectares afin de créer un projet urbain global ambitieux.

De nombreuses études sont alors entreprises (déplacement, hydraulique, formes d’habitat) pour aboutir, en 2006, à la réalisation d’une ZAC de 149 hectares qui intègre des dimensions environnementales fortes. Une AMO « qualité environnementale » appuie la maîtrise d’ouvrage pour favoriser la prise en compte des exigences environnementales dans le projet.

Le site présente des constructions anciennes (bastides, murs de clôtures, canal de Marseille) et un environnement riche. Il s’agit de mettre en valeur ce patrimoine bâti et naturel – révélé par une étude de la DRAC en 2002 qui a servi de base à la conception du projet – et de le rendre habitable.

L’opération est particulièrement intéressante sur le traitement des problématiques de l’eau et de l’environnement (gestion du ruissellement via des espaces publics paysagers, arrosage avec de l’eau brute, importance des espaces verts). Le projet prévoit une densification progressive et une place importante laissée aux espaces verts. Marseille Aménagement construira 3000 logements sur les terrains publics et 500 logements seront réalisés par les propriétaires des parcelles privées. De nombreux équipements publics sont prévus dans ce quartier mixte qui sera désenclavé grâce à la diversité des systèmes de déplacements prévus (nouvelles voies, modes doux, transports ferroviaires, bus en site propres).

Source : Ville de Marseille

(21)

Les Hauts de Sainte Marthe – Marseille (13)

A signaler :

Réalisations

Démarche et processus :

Bien situer et définir son projet : élaboration d’une charte de qualité environnementale Sainte Marthe (cahier des charges spécifique au territoire) qui comporte 8 cibles et détermine les grands principes et les objectifs quantifiés. Une AMO qualité environnementale veille au respect de ces exigences.

Pérenniser la démarche : l’opération a servi de fondement à la réalisation du projet de « Plan Climat Municipal » approuvé en 2008 et a participé à l’élaboration de la « Charte Qualité Marseille ».

Intentions

Cadre de vie et usages :

Valoriser le patrimoine local, l’histoire et l’identité du quartier : respect topographique (tracé et largeur des voiries, habitat organisé en terrasses, clôtures provençales) et du bâti historique.

Promouvoir le vivre-ensemble : mixité sociale et générationnelle avec 20% de logements sociaux et 30% de logements en accession à coûts maîtrisés (2700€/m2 SHON maximum).

Intensité, compacité et densité : habitat individuel diffus sur les zones sensibles et habitat collectif en îlot dense (60 logements/ha) sur les pôles de centralité.

Offrir un cadre de vie agréable et sain : architecture bioclimatique, trame verte et bleue, parcs.

Développement territorial :

Assurer la mixité fonctionnelle : création de 3 centralités mixtes comportant des équipements publics et privés (groupes scolaires, services, équipements culturels) et des logements.

Organiser au mieux les déplacements : proximité de la gare, voie reliant la gare (au sud) au quartier universitaire (à l’est), voies pour les modes de déplacement doux.

Performances écologiques :

Assurer une gestion qualitative et économe des ressources en eau / Préserver la biodiversité / Prévenir les risques naturels : création de parcs qui combinent plusieurs fonctions : espace public, espace vert et hydraulique, espace pour la gestion des inondations.

- La gestion des eaux pluviales se fait via un ensemble de bassins de rétention en amont et au cœur du projet, accessibles et conçus comme des lieux de récréation ; systèmes de ralentissement des écoulements (noues végétales, plan d’eau).

- Les trois vallons sont valorisés : ils recueillent les eaux de surface du site et forment des parcs linéaires (des « couloirs verts »), oeuvrant à la fois à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre les risques d’inondation.

- Recyclage des eaux pluviales (stockage en citerne) et utilisation de l’eau brute du canal de Marseille pour l’entretien des espaces verts publics.

Optimiser les besoins en énergie et diversifier les sources : 30% des énergies doivent être renouvelables.

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

Le prix du foncier élevé est une contrainte pour l’équilibre financier du budget et la maîtrise de coûts de sortie.

Le POS de 2000 est actuellement en révision et le nouveau PLU sera approuvé en septembre 2013.

ZAC presque entièrement soumise à l’avis de l’ABF du fait de la présence de nombreux bâtiments inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques

Liste des documents disponibles

http://www.atelierld.com/

Dossier écoquartier 2009

Contact

Ségolène Chignard

Direction Générale de l’Urbanisme Ville de Marseille

04 91 55 47 58

schignard@mairie-marseille.fr

(22)

PACA

Parc Saint Loup – Marseille (13)

Contexte et enjeux du projet

Le Parc Saint Loup prévoit un projet immobilier sur d’anciennes friches industrielles. Le site est localisé à un endroit stratégique puisqu’à proximité du noyau villageois, à l'intersection du futur Boulevard urbain sud, de la rocade L2 Est et de l'autoroute A50. Cette opération répond à la demande de logements et vise à créer de la ville dense. Des commerces et services de proximité ainsi que des aménagements d’espaces verts sont prévus.

A signaler : Démarche et processus / Cadre de vie et usages / Développement territorial / Performances

Repères

Localisation : Marseille Bouches-du-Rhône (13010) Nombre d’habitants : 851 000

EPCI : CU Marseille Provence Métropole Nature de l’opération :

Renouvellement urbain

Maître(s) d’ouvrage(s) : CU Marseille Provence Métropole, Conventionné Ville de Marseille

Maître d’œuvre : Sogréa

Partenaires : syndicat mixte des eaux, GDF, EDF

Nb de m2 de SHON : 102 000m² de logements 30 000m² de commerces

Situé principalement sur les parcelles LC2I (ex SOMEFOR) et (Castrorama) Nb de logements/m2 bureaux + équipements et surfaces

commerciales : 1 maison de quartier 1 crèche

1 maison de retraite 1 voie et 1 ouvrage d'art 1 grande surface

1000 logements

État d’avancement : Deux PC ont étés obtenu début 2011 mais un recours est en cours. Livraison des premiers logements est prévue en 2013-2014.

Charge foncière : Nr

Coût de sortie des bâtiments : Superficie : 12,7 ha

Maîtrise foncière : privée

Documents d’urbanisme : ScoT en cours, POS (PLU en cours d’élaboration)

Le projet

Le projet de renouvellement urbain se situe dans le 10e arrondissement de Marseille sur une friche industrielle (ancienne usine de peinture de la SOMEFOR et friche de l’usine des moteurs Beaudoin) à l’entrée du noyau villageois de Saint-Loup.

Le périmètre du projet se situe à la jonction de projets d’aménagements structurants : redynamisation de la Vallée de l’Huveaune « Marseille Grand Est », restauration de la trame bleue «Les berges de l'Huveaune », situé à proximité de l’échangeur Florian (Boulevard urbain sud, L2 Est, A50). La liaison avec les autres quartiers sera assurée via une desserte par bus (RTM) dont la ligne structurante 18 et futur TCSP du Boulevard Urbain Sud.

Le projet vise à créer une nouvelle centralité en alliant projet immobilier, projet commercial et cadre de vie attractif : il s’agit de créer de la ville dense propice à la mixité des usages et des formes en réservant une place majeure aux espaces verts.

La ville souhaitait initialement créer une ZAC. En raison du temps nécessaire à sa réalisation trop long, un Plan d’Aménagement d’Ensemble (PAE) a été mis en place pour permettre le financement partiel des équipements publics, tout en gardant une maitrise foncière privée.

Source : Ville de Marseille

(23)

PAE Saint Loup – Marseille (13)

A signaler :

Réalisations

Démarche et processus : Bien piloter et définir son projet :

Le projet initial prévoyait une construction classique pour la surface commerciale : une réflexion avec les services de la ville a permis d’orienter le projet vers de l’aménagement durable. Cette réorientation a débouché sur l’intégration du magasin dans du bâti afin d’éviter l’effet « boîte à chaussures » et elle a été possible grâce au temps de négociation de la mise en place du PAE.

Le choix du site est opportun : à proximité du noyau villageois, liens avec les autres quartiers, futur boulevard urbain sud. Cette friche représente un potentiel pour densifier et requalifier le quartier (l’accroche avec le noyau villageois est à rechercher).

Intentions

Cadre de vie et usages :

Offrir un cadre de vie agréable et sain :

commerces de proximité et équipements publics

création de parcs et élargissement des berges de l’Huveaune en promenade pour les piétons et vélos

parking silo construit sur le front du Boulevard urbain sud

intégration de la surface commerciale dans le bâti, toiture végétalisée en partie accessible pour les habitants de l’îlot

Promouvoir le vivre-ensemble : diversité des logements : collectifs (sur le front urbain), petits collectifs – dont des logements en duplex avec de larges baies vitrées qui donnent sur le parc (ateliers d’artistes) – et maisons individuelles dans une trame piétonne (accessibles par le parking souterrain, toit plat avec terrasse).

Développement territorial :

Assurer la mixité fonctionnelle : une crèche, une résidence senior, une maison de quartier, 1000 logements, des commerces (en pied d’immeuble et grande surface) et services

Organiser au mieux les déplacements : à proximité du futur B.U.S., desserte TC, création d’un pont pour franchir l’Huveaune (lien avec les équipements sportifs du boulevard Mireille Lauze), déplacement doux (BUS et berges de l'Huveaune) aménagement de la liaison avec le noyau villageois Saint Loup)

Difficultés rencontrées, Points de vigilance, Pistes de réflexions

Le projet ne prévoit pas la réalisation d’un transport en commun en site propre

La CUMPM a décidé de lancer une étude de déplacements qui pourrait modifier le contenu et/ou le périmètre du PAE.

Le projet ne prévoit pas de logements locatifs sociaux qui sont très présents en périphérie de ce projet, la nécessité de créer du lien social (noyau villageois et grands ensemble sociaux) devra être recherché par l'usage et la nature des équipement publics et privés.

Certaines parcelles du PAE sont inondables et ont été réservées aux parcs. Une extrémité du pont était située en zone inondable, une réflexion a permis de trouver une solution en modifiant l'implantation de celui-ci.

Liste des documents disponibles

Photo de la maquette

Plan de masse, plan des parcelles polluées, plan des zones inondables

dossier écoquartier 2011

Contact

Sacha Prein

Collaborateur au cabinet du maire Mairie 9e et 10e – Marseille 04 91 14 63 22

sprein@mairie-marseille.fr

Références

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