• Aucun résultat trouvé

Sur les équations algébriques de la forme <span class="mathjax-formula">$(x^p-a^p)\varphi (x)=0$</span>

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur les équations algébriques de la forme <span class="mathjax-formula">$(x^p-a^p)\varphi (x)=0$</span>"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

B ERLOTY

Sur les équations algébriques de la forme (x

p

− a

p

)ϕ(x) = 0

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 1

(1882), p. 173-176

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1882_3_1__173_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1882, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

SUR LES ÉQUATIONS ALGÉBRIQUES DE LA FORME

PAR LE P. BERLOTY.

THÉOKKME. — Soit

Ao, Ao . . . étant des constantes et m un entier. La condition nécessaire et suffisante pour que l'équation

¥{x) — o admette les p racines de l'équation

œP — aP ~ o

est que ces p racines appartiennent à chacune des équa-

(3)

lions obtenues en annulant les p polynômes formés par la somme des termes pris dans F(x), dep en p, succes- sivement à partir du ier, du 2e, , du pième, c est-à-dire aux équations

-+-knpxm-nP + . .. = o ,

+i-.lXm-»P-M H- . . . = O,

= o .

En effet, si F(x) = o admet les racines de l'équation P—aP = o, c'est-à-dire si l'on a identiquement

les /; transformées en

(a<, a2, . . ., a/, . . ., OLP désignant les racines de l'équa- tion xP—i = o) devront admettre ce même facteur dans leur premier membre, car le binôme X.P — aP ne change pas par cette transformation.

Réciproquement, soient

(2) fl(x) = o, f2(x) = o9 . . . , fp(x) — o les p transformées; si les polynômes/i, ƒ2? • • ">fp ad- mettent xP — aP comme facteur, il en sera de même de F (x) ; car xP— aP ne change pas quand on y remplace x par a/x, et ce changement fait dans/}(,r) reproduit F ( x ) , quel que soit l'indice i de 1 à p.

Cela posé, tenant compte des relations

et chassant les dénominateurs, on obtient, pour la trans-

(4)

formée ƒ:(x) = o, fi (x) = A0^/w H

-f- a ^1 Ap_j JC'»-/»+I H- kpxm-p

4- a ^ A ^ ^ " ' - ^1 -h . . . = o, ou bien, en remarquant que la première colonne n'est autre que cp1(o:), la deuxième que ^2(^)5 etc.,

(3) / • = ? 1 + a/cp2-}-a?çp3+ . . . +af-1cp/,=zo.

On a donc aussi, en faisant la somme des équations sem- blables, multipliées respectivement par la puissance?

p—j de la quantité a correspondante (ƒ étant un en- tier pris entre o et p— 1),

i prenant sous les divers signes S toutes les valeurs en- tières de 1 à p.

D'ailleurs, d'après les propriétés connues des racines de l'unité, on a, suivant que l'exposant JJL est ou non un multiple de p,

SaÇrn/?, OU Saf =

Si donc on remarque qacfi(x) contient les seules puissances o, 1, 2, . . . [p — 1) de a/, on voit sans peine que, dans l'équation (4), tous les termes s'éva- nQuissent, sauf le seul terme cpy+1 S af; d'où Ton conclut que, si toutes les équations (2) sont satisfaites par les racines de l'équation xP — aP = o, il en sera de même de l'équation

oJ+i — o.

Or j est quelconque entre o et p — 1 ; donc les p équa- tions (1)

(5)

. ( '70 )

admettent au premier membre xP — aP comme facteur.

A leur tour, si les équations (i) sont satisfaites par les racines de l'équation xP — aP = o, les équations ( i ) le seront aussi \ car chacune de ces dernières, d'après la formule ( 3 ) , n'est autre qu'une composition linéaire et homogène des polynômes Oj, cp2? •••? <?/>•

Ainsi se trouve établi le théorème proposé. On peut l'énoncer dans les termes suivants :

La condition nécessaire et suffisante pour queF(x) soit de la forme [xP— aP) <j> [x) est que les polynômes 'f M ?2} • • 'i ®p soient de la même forme.

Références

Documents relatifs

Si x^ y^ désigne la plus petite solution entière et positive de l'équation considérée, on dé- montre aisément c^ue les formules (3) donnent toutes les solutions entières positives

On tirera de cette équation la valeur dey ou de z et on la por- tera dans l'une des équations ( 3 ) ; de là, une équation en y ou z du second degré, par suite, pour toute valeur de

On peut donc dire que le nombre des solutions d'un système d'équations algébriques à pareil nombre dinconnues est égal au produit des degrés de ces équations, toutes les fois que

On pourra sans doute obtenir de même la condition nécessaire ' et suffisante pour qu'une racine d'ordre p — i au moins soit d'ordre p au moins; on ne changera d'ailleurs rien au fond

&gt;° L'arrangement dans lequel elle doit être effec- tuée est A lui-même, si A n'est pas immédiatement précédé d'un arrangement dans lequel,' i°, tous les nombres a partir

En suivant la même marche que pour les entiers imaginaires de Gauss, on peut voir directement (sans s'appuyer sur la théorie des formes quadratiques) que les lois de la

Il peut arriver que l'une ou l'autre des équations ne soit pas propre à être construite, par exemple, quand d s , d 2 et d ;] sont très grandes par rapport à a s ,.. Car alors

Mais dans ce cas les branches qui nous donnent les racines de la proposée sont les symétriques des branches qui précédemment nous donnaient des racines étrangères et inversement. Ce