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UE 10 E2Outils de mesures quantitatives et qualitatives

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UE 10 E2

Outils de mesures quantitatives et qualitatives M. Ninot

Cours 1, lundi 19 septembre 2005. 10h22-11h46

L’évaluation en ingénierie des APS.

Essentielle, l’évaluation a plusieurs finalités.

L’outil fatorialité. Concevoir ce que l’on veut évaluer. Il n’y a pas d’évaluation a priori. On réfléchi a la conception de ce qu’on est amené à évaluer.

Attention à la santé capital où on a le risque du toujours plus. On entre dans une logique d’addiction où l’on veut toujours être en meilleure santé.

La santé est l’absence de maladie. Pas de symptôme donc pas de maladie. La détermination de degré de symptôme fait que l’on traite les symptômes et non la cause. D’où les antibiotiques, les antalgiques. On colmate alors les symptôme mais les il n’y a pas de guérison, c’est une impression de bonne santé. Ce n’est pas une bonne logique.

Les laboratoires pharmaceutiques défendent cette logique tout comme les médecins (qui deviennent une dépendance), les médias qui rendent dépendant les personnes, le monde paramédical. Ces derniers vivent grâce aux maladies et grâce à leurs symptômes.

La santé définie par l’OMS (1947) est la santé bio, psycho sociale, c’est un bien être complet, la personne est prise dans sa globalité.

Le bien être fait référence à la subjectivité. Même s’il me manque une jambe je peut être en bien être.

On agit sur le bio, le psycho et le social pour intervenir auprès de la personne. C’est plus compliqué de considérer la personne dans sa globalité, mais c’est nécessaire. Dans cette logique, l’équipe multi disciplinaire est essentielle.

La santé dépend de repères biologiques. La qualité de vie, évaluée de manière subjective fait référence au bien être psychologique. Le contexte social influence aussi beaucoup la personne selon le salaire, la famille, les liens sociaux.

Le fait que la santé soit un bien être complet bio psycho social induit l’autonomie (la responsabilité personnelle de sa vie). Le fait de trop considérer la personne peut remettre en cause ses compétences.

Qui a intérêt à ce que la santé soit vécue comme un bien être ? La sécu : des économies sont faites sur les hospitalisations.

Les professionnels du bien être. Du club de remise en forme au psychologue jusqu’au pipo thérapeute.

Le temps d’évaluation.

Evaluer coûte du temps.

Le nombre d’évaluation augmente énormément, par discipline et pas type (diagnostique, formative et auto évaluative).

L’évaluation doit servir à la personne, elle doit comprendre ce qu’elle fait et ses résultats. Le compte rendu est nécessaire.

Il faut lutter contre la multiplicité des programmes d’évaluation.

La conception de la théorie est donc essentielle.

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Cours 2, vendredi 30 septembre 2005. 8h17 – 9h55 Le niveau d’évaluation.

L’évaluation est souvent diagnostic ou descriptive d’une situation. Le but est pour nous de nous situer au bon niveau du diagnostic. On doit faire en fonction des moyens d’évaluation que l’on a.

L’évaluation peut aussi être discriminative, lorsque l’on a des groupes homogènes. Il faut donc définir des critères d’inclusion et d’exclusion. Il faut justifier par la littérature ces critères de discrimination. Les critères d’exclusion doivent être présents et mentionnés dans le mémoire. A partir du moment où les groupes sont homogènes alors on commence à les comparer.

L’évaluation pronostic sert à faire de la prévision de la performance, de l’apprentissage. M.

Durand : L’enfant et le sport. L’auteur démontre qu’avec les outils d’analyse des années 1980 on ne peut pas faire de prévision sur les APS les plus adaptées aux qualités des enfants.

Evaluation standardisée et reproductible.

La procédure de passation est identique.

Le contexte de passation est très important, c’est assez compliqué à mettre en place. Si les contextes différents, la procédure est biaisée. C’est à nous de procéder aux évaluation, on ne délègue pas cette étapes.

Le rapport coût/efficacité.

Evaluation et recherche.

Il peut y avoir des appels d’offre publiés par différents organismes. Nous sommes les responsables de ces appels d’offre pour valoriser notre structure. Les laboratoires peuvent avoir besoin de personnes sachant faire des évaluations sans pour autant être un chercheur ou un médecin.

La chronophagie.

Evaluer c’est perdre du temps. Le problème actuel de tout objectiver, de mettre des chiffres partout, impose de faire des évaluations et dans des structures on arrive à des temps dévaluation énorme. Le temps qui est perdu à évaluer est perdu par rapport à la réhabilitation.

Une démarche scientifique.

Caractérisation des variables.

Les variables discrètes sont composées d’entiers.

Les variables continues permettent des mesures.

Variable indépendante : elle influence ce que l’on mesure, c’est l’effet que j’espère sur la variable dépendante (celle que je mesure).

Les plans d’évaluation.

On peut avoir à comparer des variables selon un contexte particulier :

Le plan transversal : on compare 2 groupes appareilés. (T de Student pour échantillons indépendant ou analyse de variance –Anova-)

Plus l’écart type est grand et moins les différences apparaissent significative par l’analyse de variance.

Plus les groupes sont hétérogènes et moins on arrive à les différencier, à les discriminer. La représentation graphique correcte est l’histogramme.

Cours 3, vendredi 7 octobre 2005. 8h09 – 11h55

Le plan longitudinal : se sont des évaluations répétées dans le temps du même groupe de sujet. La seule représentation graphique correcte est la courbe. Les conditions d’évaluation doivent être identiques. Il est

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important dans ce type d’étude d’expliquer les morts expérimentales. On utilise le T de Student, c’est une comparaison de moyennes d’un même groupe à 2 temps différents.

P<.05 : on a 95% de chance que nos résultats soient justes.

Les 5 % couvrent les erreurs. C’est une convention humaine.

Analyse de variance pour mesures répétées (anova) pour comparer un groupe à des temps différents.

Exemple d’anova : [F(3,4) = 5,01, p < .05]

Pour voir où est-ce qu’il y a une variance, on compare les tests 2 à 2 grâce à des tests post hoc. Si il n’y a pas de résultats significatif avec l’anova on ne fait pas de tests post hoc.

* : p< .05

** : p< .01

*** : p< .001

Lorsque l’on dépasse 4 ou 5 mesures en analyse de variance, ça devient compliqué.

Les plans combinés : en ajoutant un second groupe à un groupe que l’on évalue sur différents temps. On a donc un groupe contrôle et un groupe expérimental. On utilise alors une analyse une analyse de variance à une voie à mesure répétée.

On a 3 résultats de l’anova : l’effet temps, l’effet groupe et l’effet d’interaction. Le seul qui nous intéresse vraiment est l’effet d’interaction.

C1/C2 NS

C1/E1 NS groupe 2

C2/E2 < .O5

E1/E2 < .05 groupe 1

C1/E2 on s’en fou

C2/E1 on s’en fou t1 t2

Les programmes cross sectional : pour étudier un groupe pendant 8 ans en 9 mois. On prend des échantillons de chaque année qui nous donne une courbe. Il faut que les critères d’inclusions soient très précis afin qu’il n’y ai que l’âge qui discrimine.

Le plan idiographique : on étudie l’individu par rapport à lui-même. Il n’y a plus de groupe témoin. Il faut alors prendre au minimum 10 mesures. On recherche alors les raisons des fluctuations.

On entre alors dans une approche qualitative, on étudie l’individu par rapport à lui, et son historicité. On considère que la valeur d’aujourd’hui dépend de la valeur de la veille. Il doit y avoir le même espace de temps entre chaque mesure.

Les outils qualitatifs.

L’entretien.

L’entretien non directif. A visé exploratoire, recueil d’information sans hypothèse à priori. Cte entretien conduit à ce que l’hypothèse de travail soit posée à posteriori. Les lapsus par exemple sont des ratages intéressants pour le chercheur. Les hésitations, les malaises, l’expression du corps traduisent les états de la personne. On produit au final une étude de cas qui est étayée par la littérature psychanalytique.

L’entretien semi-directif. Il se déroule avec un préambule de contextualisation. Il y a une précision des termes de travail de l’étude sans pour autant dévoiler l’hypothèse. On fait un guide thématique. On suit ce guide en acceptant les déviations de l’interlocuteur mais en recadrant l’entretien vers le guide, le thème.

Les thèmes sont réfléchis et dépendent de ce qui à été évoqué dans la littérature. Approche heuristique.

Donner du sens au processus.

L’entretien directif. Ce type d’entretien pose des questions précises où l’on répond par oui ou non en argumentant. On vérifie un certain nombre d’hypothèses que l’on a lu dans la littérature. On peut établir des % en interrogeant beaucoup de personnes. L’entretien obtenu on peut prendre des notes, ou on peut

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l’enregistrer. On analyse ensuite soit de manière statique (par thèmes et sous thèmes, on vérifie la fréquence des informations

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