Parcours Je conte pour vous

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Parcours Je conte pour vous

des savoirs et des savoir-faire pour exercer des compétences

Lire

- Lire des textes narratifs

Écrire

- Réaliser divers écrits en utilisant les savoir-faire travaillés tout au long du parcours

- Orienter son écrit en fonction de la situation de communication

- Assurer l’organisation et la cohérence du texte en créant judicieusement des paragraphes, en utilisant à bon escient les organisateurs textuels et en choisissant un système des temps et du mode approprié

- Utiliser et mettre en place un réseau anaphorique cohérent

Parler

- Présenter ses productions à la classe

- Réfléchir sur ses pratiques et celles des autres - Veiller à la présentation phonique du message

Écouter

- Écouter des textes narratifs

- Écouter les productions d’élèves pour découvrir leurs pratiques

des outils

Fiches - Langue Fiches - Synthèse Fiches - Stratégie - Les organisateurs textuels

- Les temps de conjugaison dans le récit au passé

- CONJUGAISON :

• L’indicatif imparfait

• L’indicatif passé simple

- Les trois genres narratifs - Les caractéristiques du conte

merveilleux

- Qu’est-ce qu’un conte étiologique ?

- Le schéma narratif - Le schéma actanciel

- Comment préparer mes productions écrites ? - Comment je comprends ?

Les quatre facettes d’un texte Au fil du parcours, tu seras amené(e) à :

- découvrir le genre du conte parmi d’autres genres narratifs ;

- distinguer le conte merveilleux du conte étiologique ;

- réfléchir aux modes d’organisation d’un conte ;

- mener une réflexion sur la langue.

au terme du parcours, tu seras capable de rédiger un conte étiologique sur le thème de ton choix.

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Coup d’envoi !

1. Lorsque tu étais petit(e), tu es passé(e) par une période très perturbante pour tes parents, celle du « POURQUOI ? ». Tu n’avais de cesse de demander aux adultes qui t’entouraient une explication pour toutes les situations nouvelles que tu rencontrais. Certaines réponses étaient faciles à donner, d’autres beaucoup moins.

Te souviens-tu d’une question à laquelle on a inventé une réponse farfelue pour satisfaire ta curiosité ? Explique-la à tes camarades de classe.

2. Sais-tu pourquoi le ciel est bleu ? Si oui, explique-nous ce phénomène. Si tu ne connais pas la réponse, consulte ton recueil de documents (p. 110).

3. Imagine maintenant que tu doives expliquer ce phénomène à de jeunes enfants par une histoire divertissante, que leur dirais-tu ?

Note ci-dessous les explications trouvées par les autres élèves de la classe.

Sans le savoir, tu viens de créer une ébauche d’un conte dit « étiologique ». Sais-tu seulement ce qu’est un conte étiologique ? Tout au long du parcours, tu vas découvrir le moyen de contourner la vérité, en créant des explications plus abordables et ludiques pour de jeunes enfants en quête de réponses à cette fameuse question : « POURQUOI ? ».

Chef-d’œuvre

Rédige un conte étiologique en respectant les éléments de la grille d’évaluation distribuée

par ton/ta professeur(e). PréParer MeS ^CoMMent

ProduCtionS éCriteS ?

Réponse personnelle de l’élève.

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Ceux qui content vraiment

1. À lA dÉCoUVeRTe de TRoiS geNReS NARRATiFS

Lançons-nous !

1. Les films, les dessins animés ou encore les organisateurs de camps de vacances et tes instituteurs t’ont probablement déjà raconté de belles histoires.

Partage oralement, avec le reste de la classe, le titre de certains récits qui ont particulièrement marqué ton esprit.

Recopie le classement opéré par ton/ta professeur(e).

Selon toi, quels titres pourrait-on donner aux colonnes du tableau et qui expliqueraient la raison de cette classification ?

Une histoire n’est pas qu’une histoire, elle est aussi le témoin

de notre vision du monde.

Le conte Le mythe/la légende La fable

Réponse personnelle de l’élève. Réponse personnelle de l’élève. Réponse personnelle de l’élève.

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Posons-nous !

1. Lis les docs 1 de ton recueil (pp. 110-112). Quel semble être l’élément commun à ces quatre récits ?

2. Complète le tableau ci-dessous en repérant les éléments demandés.

Justifie tes réponses avec des éléments des textes.

Doc. 1-aDoc. 1-bDoc. 1-c Cadre spatiotemporel : réaliste ou non réaliste ? Éléments surnaturels ou réalistes ? Pourquoi avoir inventé une telle histoire ? Pour distinguer plus clairement les caractéristiques propres à ces différents genres narratifs, complète la fiche-Synthèse « Les trois genres narratifs ». LeS troiS genreS narratiFS

Des éléments non réalistes interviennent dans chacun des textes.

Cadre spatiotemporel irréaliste. Nous ne savons pas où et quand se déroule l’action, excepté que ce n’est pas dans notre monde. On donne des caractéristiques humaines à la cigale et à la fourmi. Elles parlent et travaillent. Elles sont voisines. La cigale chante et danse, la fourmi est individualiste. Pour faire passer un message/une morale : il faut être courageux, prévoyant, travailleur pour subvenir à nos besoins et ne pas dépendre des autres. On peut profiter de la vie mais pas au point de ne pas penser à demain.

Cadre spatiotemporel réaliste car le village de Alle dans les Ardennes namuroises, la Semois et la Pierre du diable sont des lieux qui existent. Le diable et l’archange saint Michel. Pour expliquer d’où vient la pierre baignant dans la Semois en amont du village de Alle et pourquoi elle s’appelle la Pierre du Diable.

Cadre spatiotemporel irréaliste, nous ne savons pas où et quand se déroule l’action, excepté que ce n’est pas dans notre monde. La guerre entre les quadrupèdes et les oiseaux. L’aspect initial de la chauvesouris. Le fait que l’on juge la chauvesouris. Pour expliquer pourquoi les chauvesouris sont des animaux nocturnes.

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Exerçons-nous !

1. Maintenant que tu as découvert ce qu’étaient un mythe ou une légende, une fable et un conte, retrouve le genre narratif des docs 1 de ton recueil (pp. 110-112). Complète le tableau ci-dessous.

Justifie tes choix.

Doc. 1-a Il s’agit parce que

Doc. 1-b Il s’agit parce que

Doc. 1-c Il s’agit parce que

2. Ces histoires font partie de notre patrimoine culturel. Ensemble, trouvez un exemple connu pour chacun des genres découverts dans les exercices précédents. Prouvez que votre exemple est approprié, en associant deux éléments du récit à deux caractéristiques du genre qu’il illustre.

mythe ou légende Fable Conte

Exemple : Exemple : Exemple :

Justification : Justification : Justification :

d’une fable c’est un récit en vers, dont les personnages sont incarnés par des animaux et qui contient un message/une morale.

d’une légende le lieu dont on parle existe mais l’explication n’est pas réaliste.

d’un conte les événements se déroulent en un lieu et en un temps inconnus mais très éloignés. Ce récit raconte de manière imagée un phénomène qui ne s’explique pas.

Réponse personnelle de l'élève. Réponse personnelle de l'élève. Réponse personnelle de l'élève.

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2. il y A CoNTe… eT CoNTe

Lançons-nous !

Quels sont, selon toi, les ingrédients indispensables à l’élaboration d’un conte ?

Partage ta réponse oralement avec le reste de la classe.

Posons-nous !

1. Écoute le conte diffusé par ton/ta professeur(e). De nouveaux éléments peuvent-ils venir compléter la liste commencée lors de l’exercice précédent ?

2. Quel est le premier élément du texte qui te permet de comprendre que nous ne sommes pas dans un univers réaliste ?

3. Dans les encadrés ci-dessous, dresse, à l’aide de trois ou quatre adjectifs qualificatifs, le portrait moral des deux frères ainés insi que celui de Simplot.

Portrait moral des frères ainés Portrait moral de Simplot

4. Seuls les deux frères de Simplot ont été changés en statues de pierre.

Selon toi, pour quelle raison ce sort n’a-t-il pas été jeté à Simplot ?

CoMMent je CoMPrendS ?

Il commence par Il était une fois, il y a de la magie, des princesses, des fées, des épreuves, etc.

Réponse personnelle de l'élève.

Ils entrèrent dans la cour et virent avec étonnement que les écuries étaient pleines de chevaux changés en pierre.

Exemple de réponse :

Les ainés ont eu un comportement irrespectueux envers les fourmis et les canards, ils ont peut-être été punis pour cela. Simplot, quant à lui, les a sauvés de ces derniers, il n’a donc pas été transformé.

Insouciants, immatures, irrespectueux, etc. Mature, débrouillard, réfléchi, sérieux, gentil, persévérant, courageux, etc.

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5. Quelle leçon peux-tu tirer de cette aventure ?

En répondant aux questions ci-dessus, tu viens de mettre en évidence certaines caractéristiques d’un genre bien particulier, celui du conte merveilleux (connu également sous le nom de « conte de fées »). Pour en savoir plus, découvre et complète la fiche-Synthèse « Les caractéristiques du conte merveilleux ».

6. Lis le texte du doc. 3 de ton recueil (pp. 113-114).

a. Retrouves-tu également les caractéristiques du conte merveilleux ? Complète le tableau ci-dessous.

Caractéristiques du conte Éléments du texte

ü û

Justification

Les personnages Portrait

La description physique est peu précise.

Il y a des personnages réalistes et non réalistes.

Les bons sont beaux et les méchants sont laids.

Identité

Le prénom des personnages est relatif à un aspect de leur réalité.

Les personnage sont sans âge.

Le statut social des personnages est précisé.

Les relations familiales des personnages sont précisées.

LeS CaraCtériStiQueS

du Conte MerVeiLLeux

En venant en aide à autrui, une bonne action pourra être récompensée.

Une aide nous sera accordée en retour lorsque le besoin s’en fera ressentir.

Les personnages ne sont pas décrits physiquement.

Réaliste : l’Indien qui est un homme, époux de la fille du Grand Serpent.

Irréaliste : le Grand Serpent qui règne sur la Terre.

Le Grand Serpent est nommé de cette manière car c’est ce qu’il est. Les autres personnages n’ont pas de prénom.

On ne précise l’âge d’aucun des personnages.

Le Grand Serpent est le maitre de la Terre.

L’Indien a des serviteurs.

L’histoire raconte l’aventure de la fille du Grand Serpent, qui est aussi l’épouse de l’Indien.

X

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ü û

Justification Les actions

Les personnages possèdent des qualités ou des dons particuliers.

Le cadre spatiotemporel Le temps

L’action se déroule dans le passé, mais il est impossible de la situer précisément dans le temps.

Le lieu

L’action se déroule dans un endroit lointain, mais il est impossible de la situer précisément dans l’espace.

Les formulations De début

Une formule renvoie à un passé non défini.

De fin

Une formule rétablit la situation de départ.

Répétitives

Il y a une/des formule(s) rythmant le récit entre des moments cruciaux de l’histoire.

L’univers du conte

Des éléments magiques amènent le lecteur dans un monde surnaturel.

La fin du conte

La morale montre que les mauvaises actions sont punies et que les bonnes actions sont récompensées après une série d’épreuves.

X

Le Grand Serpent peut retenir la nuit prisonnière et créer les animaux.

Oui. Indices : Il y a longtemps, très longtemps…, un jour, cette première nuit, cette nuit, lorsqu’elle s’éveilla, depuis lors, chaque nuit, pendant la journée.

Oui. Indices : Sur terre, sous les eaux, la forêt, ici, dans le monde qui est sous les eaux, dans la forêt, dans les rivières.

Il y a longtemps, très longtemps, …

Depuis lors, chaque jour le soir tombe et, pendant la journée, la nuit dort dans le royaume sous les eaux.

Le Grand Serpent enferme la nuit dans une noix.

/

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2. Ce récit ne délivre pas de morale. Pourquoi, alors, l’auteur a-t-il inventé une telle aventure ?

On retrouve la plupart des caractéristiques du conte merveilleux dans ce récit. Pourtant, il ne s’agit pas d’un conte merveilleux. Lors du coup d’envoi, la notion de conte étiologique a été abordée.

Il est temps de découvrir ce dont il s’agit en complétant les deux premiers paragraphes de la fiche-Synthèse : « Qu’est-ce qu’un conte étiologique ? ».

Exerçons-nous !

1. Lis les différents titres de contes ci-dessous.

a. Entoure en bleu les titres des contes merveilleux et en vert, ceux des contes étiologiques.

Comment sont apparus les nuages ?

Aladin ou la Lampe merveilleuse

Les Souhaits ridicules

La Princesse au petit pois

Pourquoi la hyène rit-elle ?

La Barbe bleue

Pourquoi les chiens n’aiment pas les chats ?

Comment la mer devint-elle salée ?

b. Quels indices t’ont permis de repérer les titres des contes merveilleux ?

c. Quels indices t’ont permis de repérer les titres des contes étiologiques ?

Qu’eSt-Ce Qu’un Conte étioLogiQue ?

L’objectif de ce récit est d’expliquer comment vint la nuit.

C’est d’ailleurs le titre du récit.

Ils ne sont pas formulés sous forme de questions.

Certains termes présents dans les titres font référence à des caractéristiques du conte merveilleux (lampe merveilleuse, la princesse, Barbe bleue).

Ils emmènent directement le lecteur dans un univers non réaliste.

Ils sont formulés sous forme de questions.

Ils font référence à des phénomènes ou des éléments réalistes (les nuages, la hyène, les chiens et chats, la mer).

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2. Regarde les vidéos proposées par ton/ta professeur(e).

Réponds aux questions suivantes.

a. Vidéo n° 1 : Publicité pour le parfum Chanel n°5^®

a.1 De quelle histoire connue s’est inspiré l’auteur de cette publicité ?

a.2 En quelques phrases, résume l’histoire relatée par cette publicité.

a.3 Quel message l’histoire de cette publicité veut-elle faire passer ?

a.4 À quelle question répond donc cette publicité ?

b. Vidéo n° 2 : Publicité pour les céréales Chocapic^®

b.1 En quelques phrases, résume l’histoire relatée par cette publicité.

b.2 À quelle question l’auteur de cette publicité a-t-il voulu répondre ? Il s'est inspiré de celle du Petit Chaperon rouge.

1 : Le Petit Chaperon rouge arrive dans une pièce.

2 : Le Loup arrive.

3 : Elle se parfume avec Chanel n°5^®. 4 : Le Loup la rattrape.

5 : Le Petit Chaperon rouge se retourne et menace le Loup du doigt.

6 : Le Loup s’assied et la laisse partir.

Grâce au parfum Chanel n°5^®, le Petit Chaperon rouge est parvenue à « dompter » le Loup.

Comment se faire « respecter » du Loup ? Se parfumer avec du Chanel n°5^®.

1 : Une rivière de chocolat est maintenue grâce à un barrage.

2 : Un chien veut se servir de chocolat en ouvrant la vanne du barrage.

3 : Le barrage cède.

4 : Le chocolat se déverse sur un champ de blé.

5 : Les céréales Chocapic^® sont créées.

Pourquoi les céréales Chocapic^® sont si fortes en chocolat ?

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c. D’après les définitions du conte merveilleux et du conte étiologique que tu viens de découvrir, quelle publicité est construite à la manière d’un conte étiologique ? Justifie ta réponse.

3. À toi de jouer ! Trouve le thème de ton futur conte étiologique en formulant une question à laquelle ton récit donnera une explication farfelue.

J’aimerais trouver un sujet original…

qui titillera mon imagination !

La publicité pour les céréales Chocapic^® est construite à la manière d’un conte étiologique car son objectif est d’expliquer l’origine d’un phénomène, celui de l’apparition de ces céréales.

La publicité pour Chanel n°5^®, par contre, conseille sur une manière de se comporter pour maintenir le Loup à distance. Il s’agit davantage d’une leçon de vie.

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Un schéma pour structurer nos histoires

Le savais-tu ?

Le conte est, à l’origine, une histoire uniquement racontée et transmise oralement.

Mais alors, comment se fait-il que nous ayons autant de livres et de recueils reprenant ces récits ?

Après avoir répondu, consulte ton recueil p. 115 pour en savoir plus.

Coin CuLture

Lançons-nous !

1. Enfant, tu as peut-être eu l’occasion de te glisser sous une couverture et d’écouter attentivement quelqu’un te raconter une belle histoire remplie de fées, de princes et/ou de dragons à trois têtes.

Tente de nous faire revivre ces instants magiques en te remémorant ton conte préféré et en le racontant à la classe.

2. Lors du récit de tes camarades, as-tu retrouvé l’atmosphère d’antan ? Explique en quoi ils ont ou non respecté ces histoires qui devraient faire rêver.

Posons-nous !

1. Les différentes parties du conte ci-dessous ont été mélangées.

Replace-les dans l’ordre de manière à obtenir un texte cohérent.

A. Et depuis ce temps-là, ils gardent toujours leurs feuilles, même en hiver.

B. Le vent d’hiver avait tout entendu. Une nuit, il se leva et il souffla, souffla, souffla…

C. Le petit oiseau sautilla et voleta vers l’arbre voisin. C’était un chêne.

– Grand chêne, veux-tu me garder dans tes branches jusqu’au printemps ?

– Non ! dit le chêne, tu mangerais tous mes glands ! Va-t’en.

D. Un jour, il y a bien longtemps, il faisait très froid. L’hiver approchait. Les oiseaux

étaient partis vers des pays chauds pour y vivre jusqu’au printemps.

E. Notre petit ami vivait heureux dans sa jolie chambre bien chaude. Il était à l’abri du

vent et, tous les jours, il allait prendre son repas sur le genévrier.

F. Le lendemain matin, le bouleau, le saule et le chêne avaient perdu leur beau feuillage. Mais le sapin, le pin et le genévrier qui avaient été bons pour le petit

oiseau, avaient gardé leurs feuilles.

G. Mais il restait un petit oiseau qui avait une aile cassée et ne pouvait plus voler.

Il chercha un endroit pour s’abriter du froid.

10 8

4

1

7

9

2

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H. Le pauvre petit ne savait plus où aller.

Le sapin l’aperçut.

– Où vas-tu, petit oiseau ?

– Je ne sais pas. Les arbres ne veulent pas m’abriter et je ne peux plus voler.

– Viens chez moi, dit le sapin. Tu pourras choisir la branche qui te plaira le plus.

Le pin qui grandissait tout près du sapin dit :

– Je peux te protéger du vent, parce que je suis grand et fort.

Et le genévrier dit :

– Tu pourras venir manger mes jolies baies noires pendant tout l’hiver.

I. Le petit oiseau sautilla et voleta vers un grand arbre qui poussait au bord de l’eau.

C’était un saule.

– Beau saule, veux-tu me garder dans tes branches jusqu’au printemps ? – Non ! dit le saule, je ne t’ai jamais vu ! Va-t’en.

J. Il vit les beaux arbres de la grande forêt. Il sautilla et voleta vers un arbre aux feuilles argentées. C’était un bouleau.

– Joli bouleau, veux-tu me garder dans tes branches jusqu’au printemps ? – Non ! dit le bouleau, j’ai bien assez de mes branches à surveiller ! Va-t’en.

D’après : CONE BRYANT Sarah, « Les arbres, le vent et le petit oiseau » dans Comment raconter des histoires à nos enfants, Paris, Nathan, 1926.

Quels sont les éléments qui t’ont permis de reconstituer ce texte ?

2. Découvre le texte original dans le doc. 4 de ton recueil (p. 117).

À quoi correspondent les différents paragraphes de ce récit ? Avec tes propres mots, résume les différentes étapes de ce conte.

Paragraphe 1 = Paragraphe 2 = Paragraphe 3 = Paragraphe 4 = Paragraphe 5 =

Pour organiser une histoire de manière cohérente, l’auteur doit respecter ce qu’on appelle les étapes d’un schéma narratif.

Mais comment se construit-il ? Découvre-le en consultant la fiche-Synthèse « Le schéma narratif ».

Le conte étiologique suit, bien entendu, cette structure narrative, mais il a quelques petites habitudes bien à lui.

Retourne dans la fiche-Synthèse « Qu’est-ce qu’un conte étiologique ? » et complète le troisième point.

LeS organiSateurS

textueLS

Le SCHéMa narratiF

Qu’eSt-Ce Qu’un Conte étioLogiQue ?

Suis-je capable de retrouver les étapes du schéma narratif du conte

de mon enfance ? 6

5

3

Les organisateurs textuels et les informations successives.

La migration des oiseaux en hiver.

L’aile cassée du petit oiseau l’empêchant de migrer.

La rencontre avec le bouleau, le chêne et le saule.

La rencontre avec le sapin, le pin et le genévrier.

La vie heureuse du petit oiseau durant l’hiver et la sanction du vent : le bouleau, le chêne et le saule perdent leur feuillage en hiver contrairement au sapin, au pin et au genévrier.

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3. Dans le tableau ci-dessous, indique les numéros des paragraphes du doc. 4 de ton recueil (p. 117) qui correspondent aux étapes du schéma narratif.

Situation initiale

Élément perturbateur

Péripéties Élément de résolution

Situation finale

4. Toujours dans le même texte, observe les verbes utilisés.

Certains temps sont privilégiés dans chaque étape du schéma narratif.

a. Quelle est l’étape dans laquelle l’indicatif imparfait est le plus utilisé ? À ton avis, pourquoi ?

b. À partir de quelle étape vois-tu apparaitre l’indicatif passé simple ?

c. À ton avis, qu’y a-t-il de différent entre les actions de la situation initiale et celles de l'élément perturbateur ?

d. Lors des péripéties, les modes et les temps sont davantage mélangés. Lesquels retrouves-tu ?

e. Enfin, comment est conjugué le verbe de la dernière phrase de ce conte ? À ton avis, pourquoi ?

Pour découvrir pourquoi et comment utiliser les différents temps de l’indicatif dans un conte, rends-toi dans la fiche-Langue « Les temps de conjugaison dans le récit au passé ».

LeS teMPS de ConjugaiSon danS Le réCit au PaSSé

1 2 3 4 5

L’indicatif imparfait est principalement utilisé dans la situation initiale.

L’indicatif passé simple apparait lors de l’élément perturbateur.

Les actions de la situation initiale se déroulent sur une longue période alors que celle de l’élément perturbateur sont brèves.

On y retrouve l’indicatif passé simple quand les actions sont de courte durée, l’indicatif imparfait quand les actions s’étendent sur une plus longue durée, et l’indicatif présent ainsi que l’impératif présent lors des dialogues.

À l’indicatif présent car l’évènement est toujours d’actualité.

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Exerçons-nous !

1. Lis les extraits de contes merveilleux ci-dessous.

À quelles étapes du schéma narratif appartiennent-ils ?

a. « Le loup gonfla ses joues, souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de paille s’envola. »

JANISSON Chantal, « Les Trois Petits Cochons », dans Les p’tits contes classiques, Paris, Éditions First, 2010, p. 109.

Étape du schéma narratif :

b. « Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : “Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre.” »

PERRAULT Charles, « Le Petit Chaperon rouge », dans Histoires ou contes du temps passé, avec des moralités, 1697.

c. « Il était une fois une famille de bucherons qui habitait dans la forêt. Il y avait le père, la mère et leurs sept enfants, tous des garçons. »

PERRAULT Charles, « Le Petit Poucet », dans Histoires ou contes du temps passé, avec des moralités, 1697.

d. « Deux de ses larmes ayant touché ses yeux, le fils de roi recouvra complètement la vue, et il ramena sa bien-aimée dans son royaume, où ils furent accueillis avec des transports de joie et vécurent heureux désormais pendant de longues, longues années de bonheur. »

GRIMM Jacob et Wilhelm, « Raiponce » , dans Quatre contes de princesses, Paris, Éditions Larousse, 2015, p. 73.

Le savais-tu ?

Tu as appris précédemment que le conte était un récit de tradition orale. Mais par crainte que de très beaux contes ne viennent à tomber dans l’oubli, certains auteurs se sont mis en tête de rechercher les plus populaires et de les retranscrire dans des recueils, afin qu’à tout jamais ils persistent dans nos mémoires.

Consulte ton recueil pp. 115-116 et découvre ces écrivains qui ont réjoui des milliers d’enfants grâce à leurs recherches et à leur savoir-faire.

Coin CuLture

Péripéties

Élément perturbateur

Situation initiale

Situation finale

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2. Lis le conte étiologique ci-dessous.

Conjugue les verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui te semblent appropriés.

Ce conte n’est pas organisé en paragraphes. À l’aide de crochets, délimite les étapes de son schéma narratif.

L’Homme et la mort

Il y (avoir) très longtemps, la Mort (être) gravement malade.

Personne n’(oser) lui porter secours. Pourtant, un homme, la voyant souffrir, (avoir) pitié d’elle et (décider) de la guérir. Il lui (apporter)

une amulette au pouvoir prodigieux. « Je (venir) pour te sauver », (dire) -il à la souffrante. La Mort (prendre) le grigri qu’elle (passer)

autour de son cou. Elle (recouvrir) la santé. À peine (être) -elle guérie qu’elle se (mettre) à danser de joie… Mais soudain, elle (saisir)

son bienfaiteur et lui (déclarer) : « À présent, tu m’ (appartenir) pour l’éternité. » « (Lâcher) -moi ! » (s’exclamer) l’autre.

« Il n’en (être) pas question, (répondre) la Mort. Quoi que tu (faire) , je ne te (lâcher) pas. » La dispute (s’aggraver)

lorsqu’une femme (arriver) . Curieuse, elle (vouloir) savoir ce qui (se passer) . L’homme lui (expliquer) la situation et la Mort lui (proposer) ensuite sa propre version des faits. Mais la passante n’y (comprendre) rien. Aussi la Mort (avoir) -elle une idée astucieuse :

« Ô ma belle étrangère, (dire) -elle, si tu (être) généreuse et si tu (désirer) le sauver, (aller) , (épouser) -le et (donner) -lui des enfants. C’est à cette condition qu’il (être) libre.

Ma seule exigence est que tous vos descendants m’(appartenir) à la fin de leurs jours… (Voir) comme je suis magnanime, conciliante !… Soucieux d’être libéré, le prisonnier (regarder) la nouvelle venue d’un air suppliant. Succombant à son charme, cette dernière (rassurer) la cruelle ingrate : « Soit, j’(accepter)

ta proposition. Je m’en (aller) donc l’épouser. » Ils (partir) tous deux satisfaits, et (se marier) le lendemain. Ils (avoir) de nombreux enfants. La Mort, cependant, n’(oublier) jamais sa promesse. En effet, depuis ce temps-là, elle (réclamer) et (emporter) toute personne arrivée au terme de son existence. Aussi la femme, en donnant la vie, (apporter) -t-elle également la certitude d’une mort inéluctable.

KAMANDA Kama, Les Contes du griot, Paris, Présence africaine, 1988, pp. 168-169.

ConjugaiSon

[

a était

osait

] .[

eut décida

] . [

apporta

suis venu dit

prit passa

recouvra fut

mit saisit

déclara appartiens

Lâche s'exclama

est répondit

fasses lâcherai s'aggravait

arriva voulut

se passait expliqua proposa

comprenait

][

eut

dit es

désires va épouse

donne sera

m'appartiennent

Vois

regarda

rassura accepte

vais partirent

se marièrent eurent

][

oublia

réclame emporte

apporte

]

S.I.

E.P.

P.

E.R.

S.F.

(18)

3. Observe les images du doc. 5 de ton recueil (p. 118).

Elles illustrent un conte étiologique dont nous avons perdu le texte. De plus, les vignettes ont été mélangées.

Dans un premier temps, afin d’aider l’auteur à réécrire son récit, mets de l’ordre dans les vignettes mélangées.

Ensuite, en une ou deux phrases, explique l’action exprimée par chacune d’elles et, ainsi, recrée le schéma narratif du conte.

Enfin, donne un titre à cette ébauche de conte étiologique.

Titre

Étapes Vignette Résumé de l’étape

S.I.

(Situation initiale)

E.P.

(Élément perturbateur)

P.

(Péripéties)

E.R.

(Élément de résolution)

S.F.

(Situation finale)

Mon titre devrait non seulement refléter le sujet du conte,

mais aussi donner envie au lecteur d’entrer dans l’histoire.

Titre original : Comment naquirent les hippocampes

Deux chevaux vivaient heureux sous l’œil bienveillant du dieu de la mer.

Un jour, ils se firent attaquer par des chasseurs et leur meute de chiens.

P.1 = Les chevaux fuirent mais les chasseurs et les chiens les poursuivirent.

P.2 = Les chevaux arrivèrent sur une falaise, coincés entre leurs poursuivants et la mer.

P.3 = Un des chevaux appela le dieu de la mer à leur aide.

P.4 = Celui-ci demanda au vent de souffler afin que les vagues deviennent énormes et emportent les deux chevaux avec elles.

P.5 = Les chevaux manquèrent de se noyer.

Le dieu de la mer les transforma en hippocampes.

C’est ainsi que naquirent les hippocampes.

a

e

g

c

d

i

b h

f

(19)

4. À présent, à toi de jouer ! Complète le schéma ci-dessous en y résumant les différentes étapes du schéma narratif de ton futur conte étiologique.

À côté de chaque flèche, indique un organisateur textuel qui permettra d’organiser tes actions de manière logique.

LeS organiSateurS

textueLS

S.I.

E.P.

P.1

P.2

E.R.

S.F.

(20)

(21)

Un schéma pour animer nos histoires

Pour qu’un récit soit efficace, il faut que nous puissions nous projeter dans l’histoire, nous identifier à un héros, avoir peur d’un vilain, rechercher la compagnie d’un fidèle ami… Bref, tu auras compris que les éléments à travailler lors de cette séquence sont les .

Lançons-nous !

1. Par groupes, observez le doc. 7 de votre recueil (pp. 120-121). Il s’agit de la trame d’un schéma narratif. Pour chaque étape, choisissez un élément dans le but de construire un « miniconte ». Étoffez votre récit avec quelques détails et dialogues.

Pour vous aider, notez les différentes étapes de votre miniconte ci-dessous : S.I. :

E.P. : P.1 : P.2 : P.3 : P.4 : E.R. : S.F. :

Répartissez-vous les rôles.

w Il doit y avoir obligatoirement : - un narrateur ;

- un personnage principal ; - un informateur ;

- un ultime ennemi.

w Il peut y avoir également : - un personnage à secourir ;

- un personnage qui aide le personnage principal ;

- un personnage qui fait obstacle au personnage principal.

Présentez votre travail à la classe en jouant votre miniconte.

J’ai hâte de jouer les personnages... pour faire

frissonner mes camarades de plaisir !

personnages

Réponses personnelles de l’élève.

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Questions concernant les présentations oralesPrésentation 1Présentation 2Présentation 3 Qui raconte l’histoire ? Qui est le personnage principal ? Que doit faire le héros ? Quel personnage ou élément indique au héros la solution à son problème ? Quelle est la solution au problème du héros ?

Posons-nous !

Lors des différentes présentations orales, complète le tableau ci-dessous en répondant aux différentes questions.

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Questions concernant les présentations oralesPrésentation 1Présentation 2Présentation 3 Quel(s) personnage(s) ou élément(s) aide(nt) le héros dans la réalisation de sa tâche ? Quel(s) personnage(s) ou élément(s) met(tent) des bâtons dans les roues du héros dans la réalisation de sa tâche ? Quel(s) personnage(s) profite(nt) de la réalisation de la tâche par le héros ? Les personnages d’une histoire ont tous un rôle bien défini. Pour comprendre leurs relations, remplis le schéma de la fiche-Synthèse « Le schéma actanciel ». Le SCHéMa aCtanCieL

Dans mon conte aussi, je veillerai à intégrer tous les personnages du schéma actanciel.

(24)

Exerçons-nous !

1. Lis le conte du doc. 8 de ton recueil (pp. 122-123).

a. Parmi les propositions suivantes, laquelle considères-tu comme étant la quête de l’histoire ? Place ta réponse dans le schéma actanciel à la page suivante.

Se construire une maison Échapper au loup Manger les trois petits cochons

b. Complète le schéma actanciel en replaçant au bon endroit les éléments suivants. Note les lettres dans les cases correspondantes.

A. L’entraide entre les trois petits cochons

B. La possibilité d’entrer dans la maison de briques par la cheminée

C. Le loup qui veut dévorer les trois petits cochons

D. Les trois petits cochons qui n’entendirent plus jamais parler du loup

E. La fragilité de la maison de paille

F. Les conseils de la maman G. La pauvreté de la maman H. Le sérieux du troisième petit cochon

I. La puissance du souffle du loup

P. Le chaudron rempli d’eau O. La ruse du troisième

petit cochon

J. L’échelle permettant au loup

d’atteindre la cheminée K. Le feu de cheminée

L. L’immaturité des deux

premiers petits cochons M. Les briques qui permettent au petit cochon de se bâtir une maison

N. La fragilité de la maison de bois

Q. La solidité de la maison de briques

(25)

c. Le(s) héros a(ont)-t-il(s) mené à bien la quête ?

Le savais-tu ?

Un conte tel que celui des Trois Petits Cochons est considéré, par la plupart, comme une gentille historiette pour enfant. Il n’en est pourtant rien. Consulte ton recueil p. 123 pour en savoir plus.

Coin CuLture

Destinataire(s) Destinateur(s)

Héros

Opposant(s) Quête

Adjuvant(s) La faim du loup

D

Les trois petits cochons

A - F - H - K - M - O - P - Q B - C - E - G - I - J - L - N

Échapper au loup

Oui.

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2. Un élève un peu distrait n’a pas correctement réalisé l’exercice précédent.

Voici le schéma erroné et lacunaire qu’il a rendu à son/sa professeur(e).

a. Par groupes de deux, complétez-le afin de pouvoir raconter une nouvelle version des Trois Petits Cochons à la classe.

b. Le héros a-t-il mené à bien la quête ?

Destinataire(s) Destinateur(s)

Héros

Opposant(s) Quête

Adjuvant(s) Le mauvais caractère des trois petits cochons

La maman des trois petits cochons

Faire quitter la maison à ses trois petits cochons

Le loup

La maison en paille

La ruse du troisième petit cochon

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3. Écoute le conte diffusé par ton/ta professeur(e).

Réalise le schéma actanciel de ce conte.

4. À toi de jouer ! Sur une feuille séparée, réalise le schéma actanciel de ton futur conte étiologique.

Insère, au minimum, les éléments suivants : - un héros ;

- une quête et le moyen de la réaliser ; - un destinateur ;

- deux destinataires ; - deux adjuvants ; - deux opposants ;

- la réussite ou non de la quête.

L’attaque des hommes armés de fusils et accompagnés de leurs chiens.

Héros Les deux chevaux.

Échapper aux hommes et aux chiens.

Les deux chevaux.

La rapidité des chevaux.

Amanikable, le maitre des océans.

Le fait qu’Amanikable finisse par entendre les appels des chevaux.

Le vent, frère d’Amanikable.

Les vagues emportant les chevaux.

La transformation en chevaux de mer.

Les algues marines.

La ténacité des hommes.

Leur ardent désir d’attraper les chevaux.

La fatigue des chevaux.

La falaise.

Les eaux furieuses qui engloutissent les chevaux.

Destinateur(s) Destinataire(s)

Opposant(s) Adjuvant(s)

Quête

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