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Les Troubles Musculo-Squelettiques

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Academic year: 2022

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Les Troubles Musculo-Squelettiques

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Qu’est-ce qu’une maladie professionnelle :

Une maladie est ‘professionnelle’ si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque physique (exposition aux vibrations, à la manutention manutention de charges lourdes, aux bruits lésionnels, à la gestuelle répétitive, …), chimique (exposition au ciment, aux poussières d’amiante, au benzène …) biologique (virus des hépatites, agents infectieux telles que la gale …), ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.

L’accident du travail est un fait matériel fortuit provoquant une lésion corporelle généralement simple à constater. De plus, c’est un évènement qui s’est passé à un endroit précis et à un moment connu.

Une maladie professionnelle est la conséquence à une exposition plus ou moins prolongée à un risque lors de l’exercice habituel de la profession.

Il existe des maladies professionnelles consécutives à des accidents du travail. Par exemple, un tétanos peut survenir à la suite d’une blessure.

Pour qu’une maladie puisse être légalement reconnue comme professionnelle, il faut que les conditions médicales, techniques et administratives du tableau soient obligatoirement remplies.

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Les TMS : Qu’est-ce que c’est ?

Les TMS représentent plus de

80%

des maladies professionnelles reconnues en Nouvelle-Calédonie

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) des membres supérieurs et inférieurs sont des

troubles de l'appareil locomoteur pour lesquels l'activité professionnelle peut jouer un rôle dans la genèse, le maintien ou l'aggravation.

Les TMS affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs, c’est-à-dire les tissus mous des articulations.

Ils s'expriment par de la douleur mais aussi par de la raideur, de la maladresse ou une perte de sensibilité et de force. Quelle que soit leur localisation, les TMS peuvent devenir irréversibles et entraîner un handicap durable.

Afin que ces maladies ne deviennent pas chroniques, elles doivent être diagnostiquées et prises en charge précocement.

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Les régions corporelles concernées

le cou : pathologies hors tableau mais prise en charge possible par le C.T.R.M.P (Comité Territorial de Reconnaissance des Maladies Professionnelles) si elle a entraîné un taux d’incapacité permanente (IPP) définit par le Contrôle Médical d’au moins 25 %ou plus

le dos : pathologies du Tableau MP 97 affections chroniques du rachis lombaire provoquées par vibrations transmises au corps entier et pathologies du TMP 98 affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes,

les épaules : pathologies du TMP 57A affections périarticulaires provoquées par des gestes et posture de travail et pathologie duTMP 69affections provoquées par les vibrations et chocs,

les coudes : pathologie duTMP57B affections périarticulaires provoquées par des gestes et posture de travail et pathologie du TMP 69 affections provoquées par les vibrations et chocs,

les poignets, les mains et les doigts : pathologie du TMP 57C affections périarticulaires provoquées par des gestes et posture de travail et pathologie du TMP 69 affections provoquées par les vibrations et chocs.

les genoux : pathologie du TMP 57D affections périarticulaires provoquées par des gestes et posture de travail et pathologie duTMP79lésions chroniques du ménisque.

les chevilles : pathologie du TMP 57E affections périarticulaires provoquées par des gestes et posture de travail.

Epaule 36 %

Dos 7 % Coude

19 %

Genou 0 % Poignet

main et doigt 38 %

Cheville pied 0 %

Source CAFAT – Statistiques 2018-2019-2020

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Facteurs de risques

Sollicitations biomécaniques

TMS

La tension musculaire s’accroit, le temps de récupération s'allonge.

L'activité des salariés est fortement déterminée par l'organisation du travail. L’absence de possibilité d’entraide, la dépendance au rythme d’une machine, la standardisation des modes opératoires peuvent également accroitre le risque de TMS.

caractéristiques intrinsèques des individus tels que l’âge, le genre ou encore l’état de santé sont des facteurs favorisant

Amplifie la perception de la douleur et rend les salariés plus sensibles aux facteurs de risques

de TMS l’apparition de TMS

Les facteurs qui sont à l'origine des TMS sont essentiellement biomécaniques (gestes et postures). Ces sollicitations biomécaniques peuvent être liées ou aggravées par des facteurs de risques psychosociaux, organisationnels, stress et personnels.

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Facteurs biomécaniques

 la forte répétitivité des gestes

mouvements identiques ou comparables du membre supérieur effectués toutes les 10 à 15 s

temps de cycle inférieur à 30 s

la même activité est exercée pendant au moins 50 % du temps de travail

la fréquence des actions techniques par membre est supérieure à 40 par minute

 les efforts excessifs, comme lors du port de charges lourdes ou la force de serrage ou préhension. Ainsi que les appuis prolongés au niveau des articulations et le travail nécessitant des gestes précis et très fins.

 les postures inconfortables (angulation défavorable : prises d'objet au-delà de la zone d'atteinte de confort) ou maintenues (même posture plus de 4 secondes)

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7

Poignet

Main et doigts

Empoignement pulpaire

« prise en pince » Pincement :

latérale – palmaire - pulpaire Pression digitale Extension

Flexion

Adduction - Adduction Pronation - Supination

Postures à risque

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8

Coude

Pronation Paume vers le bas

Supination Paume vers le haut

Flexion

Extension

Zone d’inconfort

Epaule

Antépulsion

Rétropulsion Abduction Adduction

Zone d’inconfort Zone dangereuse

Postures à risque

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9

Dos

Cou

Rotation

Flexion

Extension Zone d’inconfort

Zone dangereuse

Flexion latérale

Flexion latérale Rotation

Extension

Flexion

Postures à risque

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10 Le canal carpien (poignet) :

https://www.youtube.com/watch?v=mRvAsb0PWHs https://www.youtube.com/watch?v=K1uP-BUIlVE https://www.youtube.com/watch?v=8dmLjoNkAHI

Tendinite de la coiffe des rotateurs (épaule) :

https://www.youtube.com/watch?v=sJ06_qhFCD4 https://www.youtube.com/watch?v=RyfuK6uUFRs https://www.youtube.com/watch?v=6av-R1lY5CQ

https://www.youtube.com/watch?v=W4hkDFZ5DrQ https://www.youtube.com/watch?v=6fFnXY0QTC4

https://www.youtube.com/watch?v=0StdG4Qvn20

Principales pathologies

L’épicondyle, l’épicondylite, hygroma (coudes)

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Les Troubles Musculo-Squelettiques

Démarche de prévention

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Les étapes d’une démarche de prévention des T.M.S

La prévention des TMS passe par un dépistage préalable des situations de travail à risque, puis par une intervention ergonomique. Un diagnostic médical précoce est également important.

La démarche de prévention des TMS repose principalement sur une phase d'intervention qui comporte 4 étapes : mobiliser, investiguer, maîtriser et évaluer.

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Mobiliser

La prévention des TMS nécessite un engagement de la direction. Celle-ci doit :

 comprendre les enjeux et adhérer à la démarche de prévention

 dégager les moyens nécessaires (humains, financiers, temporels)

 associer les différents services, les représentants du personnel, le CHSCT et/ ou les instances représentatives du personnel ainsi que le service de santé au travail

 faire appel si nécessaire à des partenaires externes à l’entreprise

Cette étape conduit à faire de l’intervention une véritable conduite de projet, avec une instance de pilotage et la constitution de groupes de travail, la définition d’objectifs précis, d’échéances et de critères d’évaluation de l’efficacité.

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Investiguer

Rechercher des données sur la santé des salariés et celle de l'entreprise.

 par des entretiens avec les salariés,

 par dépistage des facteurs de risque au travail en utilisant des outils tel que la check list OSHA,

 par l'analyse des données de l'entreprise (déclaration de maladie professionnelle et accident de travail, turnover, absentéisme, rapport annuel, bilan social…)

Identification des postes à risques

Analyser le poste de travail :

 entretiens et observations afin de décrire finement la succession chronologique des actions effectuées et la gestuelle utilisée

 effectuer des mesures permettant d'évaluer le dimensionnement du poste ainsi que l'environnement physique (éclairage, niveau sonore, ambiance thermique….)

 évaluer les contraintes biomécaniques (psychosociales et organisationnelle) pour identifier des leviers d’action permettant de réduire le risque de TMS (outils OREGE)

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Check-List OSHA : Dépistage

 La check-list de l'Occupational Safety Health Administration est un outil rapide à utiliser puisqu'il suffit de connaître le temps d'occupation au poste du salarié puis de rechercher à partir d'une liste, la présence de facteurs de risque au poste. Les facteurs pris en compte sont surtout biomécaniques.

 L'approche est plutôt grossière mais suffisante à un stade de dépistage.

 A partir d'un score de 5, le poste est considéré comme étant à risque de TMS, ce qui nécessite l'enclenchement d'une phase d‘analyse plus détaillée.

 Cet outil ne nécessite pas de compétence particulière en ergonomie. Il peut être utilisé par divers acteurs dans l’entreprise, à visée tant informative que pédagogique. Il n'est pas approprié pour le travail informatisé

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Check-List OSHA : Dépistage

Cette phase de dépistage inclut un entretien avec les acteurs clés de l’entreprise .

Cet outil a pour but de recenser les postes de travail à risque de TMS.

Une fois la durée d’occupation du poste connue, l’utilisateur de la check-list sélectionne la colonne de temps appropriée et recherche la présence des facteurs de risque au poste de travail. Après avoir complété la check-list, il fait le total des points pour obtenir un score.

Au dessus de 5, le poste est considéré à risque de TMS. Dans ce cas, il y a lieu de mettre en place une phase d’analyse (démarche ergonomique :

compétence requise).

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Evaluation OREGE : Analyse

OREGE - Outil de Repérage et d'Evaluation des Gestes est utilisable dans l'étape d’analyse. Il vise à quantifier l'effort, la répétitivité et les positions articulaires du membre supérieur pour des actions précises (exemple : prendre une visseuse verticale suspendue).

 L’analyse est basée sur le dialogue avec l'opérateur. En effet, celui-ci, comme le préventeur, évalue les efforts concernant des actions effectuées ainsi que la répétitivité des gestes durant le travail.

 Cet outil sert à poser un diagnostic de risque concernant les actions étudiées.

 Il nécessite des connaissances en ergonomie

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Evaluation OREGE : Facteurs de risques

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Evaluation OREGE : Procédure simplifiée

Actions nécessitant une gestuelle à

risque Effort

(Bas-Moyen-Haut) Répétitivité

(Bas-Moyen-Haut) Position

(Bas-Moyen-Haut) Niveau de risque (Bas-Moyen-Haut)

Niveau de risque Description

Bas Tous les facteur de risque sont bas

Moyen Tous les facteurs de risque sont moyens ou un facteur bas, un haut et un moyen Haut Deux facteurs de risque haut ou un facteur de risque haut et deux moyens.

Décrire la gestuelle utilisée pour effectuer la tâches, la fréquence, l’effort fourni…

Evaluer en concertation avec le travailleur le niveau de risque sur les facteurs effort, répétitivité, position

Estimer le niveau de risque de la tache

1 2

3

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20

Maîtriser le risque

La prévention des TMS passe par des actions ergonomiques qui visent à modifier les situations de travail afin de réduire les contraintes qui pèsent sur les salariés.

Cette prévention repose conjointement sur :

 La conception et le choix des équipements de travail (chaines, postes, outils, …)

 L’aménagement des postes de travail pour réduire les sollicitations biomécaniques (psychosociales et organisationnelles)

 l'information - formation des salariés

 le maintien des capacités fonctionnelles

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Ergonomie et T.M.S

Objectifs à atteindre vs TMS :

 Limiter les manutentions manuelles et les efforts à exercer (ex: mise à disposition d’outils d’aide à la

manutention, aménagement des rayonnages selon prescriptions OSHA…)

 Permettre de travailler dans des postures adaptées non dangereuses pour la santé et confortables (ex: le travail usuel fréquent doit être réalisé dans la zone de

confort du salarié, mobilier réglable selon la morphologie, mise à disposition d’outils tel que visseuse électrique…)

L’ergonomie traite de l’adaptation des conditions de travail aux capacités physiques de l’employé, et de ses capacités d’adaptation à sa fonction.

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Ex : Aménagement d’un bureau

Hauteur du siège permettant un angle du genou de 90° ;

Pieds posés au sol (au besoin, prévoir un repose-pied) ;

Dos entièrement soutenu et droit ou légèrement penché en arrière ;

Angle coude : 90° à 135° - accoudoirs réglés en fonction

Avant-bras coté souris posé en appui sur le bureau ;

Dessus de l’écran à hauteur des yeux (réglable en hauteur) ;

Distance œil-écran 70 cm environ (bras tendu) ;

Clavier Inclinable, surface mate, épaisseur < 3cm, axé à une distance du bord permettant de poser mains et avant-bras

Souris dans le prolongement de l’épaule, l’avant-bras étant appuyé sur la table (repose-paume si nécessaire ou souris verticale).

Dimensions standards (NF X 35-104) :

Hauteur minimum du plan de travail position assise : 61 cm ;

Profondeur et hauteur :

Matériel utilisé couramment : à une distance de 30 cm ;

Matériel utilisé ponctuellement : à une distance 50 cm ;

NB : à des distances plus éloignées les manipulations sont considérées pénibles.

La délibération n°311du 22/07/92 vise l’obligation de formation liée à l’utilisation d’écrans de visualisation

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Information et formation

La formation doit :

 Être adaptée à l’activité du salarié.

 Sensibiliser le salarié aux risques à son poste de travail

 Expliquer la gestuelle à adopter sur son poste de travail.

 Expliquer le fonctionnement du matériel à sa disposition

 Permettre au salarié de participer à l’amélioration de ses conditions de travail de manière à réduire les risques d’accidents du travail ou de maladies professionnelles.

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Maintien des capacités fonctionnelles

Le maintien des capacités fonctionnelles au moyen d’une activité physique régulière et d’exercices d’échauffement avant la prise de poste à forte exigence physique ne peut constituer à lui seul une réponse de prévention en première intention.

Il doit être envisagé comme une mesure complémentaire dès lors que la réduction des contraintes dans l’activité de travail est effective.

Il existe sur le territoire des formations pour le personnel en charge d’animer ce type d’échauffement (se renseigner auprès du FIAF)

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25

Evaluer

L'évaluation de l'intervention fait partie intégrante de la démarche de prévention. Elle vise à mettre en place des indicateurs (plaintes, signalements, déclarations,…) de suivi pertinents, en cohérence avec les objectifs poursuivis. Ces indicateurs concernent l'état de santé des salariés vis-à-vis des TMS.

D'autres indicateurs en relation avec le processus d'implantation de la démarche de prévention et en lien avec les sources d’exposition au risque et la santé de l'entreprise complètent le suivi. Ils permettent

d'apprécier l'évolution de la démarche à court, moyen et long terme.

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Exemples d’actions mises en place :

Avant Après

Utilisation d’un pistolet à ligaturer qui améliore les conditions de travail Utilisation d’une tenaille pour

ligaturer les fers à béton >

mouvements répétitifs de

pronosupination de l’avant bras = risque de TMS

Avant

Préhension d’articles lourds de la zone amont à la zone aval de la caisse >

mouvements répétitifs de flexion et d’extension des poignets et de préhension des mains de charges lourdes

= risque de TMS

Après

Préhension d’articles lourds Informer les clients que les packs de produits lourds restent dans le chariot (au moyen de pictogramme en tête de tapis par exemple) et mettre à disposition des caissières des douchettes

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Exemples d’actions mises en place :

Avant

Pose de faux plafond

> mouvements répétés d’élévation en hauteur des membres supérieurs= risque de TMS.

Après

Utilisation d’un dispositif pour lever les plaques

Avant

Essorage manuel d’une serpillière >

mouvements répétés

de flexion et

d’extensions des poignets = risque de TMS

Après

Utilisation d’un seau équipé d’une presse à essorer

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La manutention manuelle

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29

Définition

On entend par manutention manuelle toute opération de transport ou de soutien d’une charge dont :

 le levage,

 la pose,

 la poussée,

 la traction,

 le port ou le déplacement, qui exige un effort physique d’un ou plusieurs travailleurs et

présente des risques, notamment dorso-

lombaire, en raison des caractéristiques de la charge.

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30

Données statistiques :

72819190 270 518 851

73 3563 145 10212223

3 18

03 218

0 200 400 600 800 1000 1200

00-Non préciser01-plain-pied 02- chute avec dénivellation 03/04- transport manuel ou manipulation 05-Objets, masses, particules en mouvement08-véhicules (hors engins de terrassement)27-Matériel et engins de terrassement06/07-Appareils de levage, amarrage, …09 à 29 – machines 30-Outils mécaniques tenus ou guidés à la main32-Appareils à pression31-Outils à main 33/34- produits ou équipement chauds ou froids36 - vapeurs, gaz et poussières délétères37-matières combustibles en flammes35- produits chimiques38-matières explosives39-Electricité 40-rayonnement ionisant et substances radioactives98-Divers41-AES

Répartition des AT avec arrêt par agent matériel

ATA 2018 ATA 2019 ATA 2020

Outre les maladies

professionnelles du tableau 98.

Les accidents liés à la

manutention et manipulation d’objet sont la première cause des accidents du travail en Nouvelle-Calédonie.

45% de ces accidents sont des affections du dos, soit 400 accidents avec arrêt tous les ans.

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31

Pathologies rencontrées

Disque intervertébral

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32

La manutention manuelle : pression sur les lombaires

X 15

X 3

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1. Penser avant d’agir

2. Maintenir les courbures naturelles de la colonne 3. Fléchir les genoux (max. 90°)

4. Encadrer la charge

Réduire la pression sur les lombaires

Lorsque vous devez manutentionner une charge :

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Réglementation – obligation générale

Arrêté n° 2009-4271/GNC du 22 septembre 2009

L’employeur prend les mesures d’organisation appropriées ou utilise les moyens adéquats et

notamment les équipements mécaniques, afin d’éviter le recours à la manutention manuelle des charges par les travailleurs.

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35

Aides financières accordées par la CAFAT:

Il s’agit de mesures destinées à inciter toute initiative des employeurs en faveur de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles en fonction des efforts particuliers réalisés pour l’amélioration de la protection des salariés.

Le montant de l’aide varie entre 15 et 50% sur décision des membres de la Commission Technique Consultative (CTC).

Toute demande doit être faite par le biais du site : www.cafat.nc > employeurs > les risques professionnels > les aides financières > formulaire à compléter (voir le catalogue).

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36

Réglementation – Choix d’un moyen de manutention à poussée et/ou à traction manuelle

Arrêté n° 2009-4271/GNC du 22 septembre 2009

 S’assurer de son adaptation à l’usage prévu et à la qualité des sols

 Utiliser tout moyen de manutention à poussée et/ou à traction manuelle sur un sol plan, à surface horizontale (déclivité inférieure à 2 %) et non glissante, bien entretenu, sans bosses ni ornières. L’usage éventuel d’une rampe doit rester exceptionnel (munir d’un moyen de freinage et réduire la charge maximale de moitié).

 Ne pas utiliser ces moyens pour la translation de plus de 600 kg pour un homme seul et 360 kg pour une femme seule

 Ne pas utiliser ces moyens sur des distances supérieures à 30 m et à des durées supérieures à 3 heures/jour

 Eviter les charges hautes qui masquent la visibilité vers l’avant (moins de 1,2 m).

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Réglementation - interdictions

Arrêté n° 2009-4271/GNC du 22 septembre 2009

Un travailleur ne peut être admis à porter des charges supérieures à :

25 kg dans les conditions d’un port répétitif

30 kg dans les conditions d’un port occasionnel.

Le tonnage par jour admissible pour un homme dans les conditions de références ne peut dépasser 3t/heure et 12,5 tonnes sur 8 heures de travail.

les jeunes travailleurs et les femmes ne peuvent porter des charges supérieures à : Dans les conditions d’un port répétitif :

personnel masculin de 15 à 18 ans : 12 kg

personnel féminin de 15 à 18 ans : 10 kg

personnel féminin de 18 ans et plus : 12 kg.

Dans les conditions d’un port occasionnel:

personnel masculin de 15 à 18 ans : 15 kg;

personnel féminin de 15 à 18 ans : 12 kg;

personnel féminin de 18 ans et plus : 15 kg.

Pour une femme et un jeune travailleur de moins de 18 ans, le tonnage admissible ne peut dépasser 1,5 t/heure et 6 tonnes sur 8 heures de travail.

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Réglementation – Evaluation du risque

Arrêté n° 2009-4271/GNC du 22 septembre 2009

1. Eléments concernant la charge (poids, encombrement, nature ou contenu…)

2. Eléments concernant l’effort physique requis (limite réglementaire, mouvement requis, position…)

3. Caractéristiques du milieu de travail (espace disponible, état du sol et des voies de circulation, dénivelé à franchir, température et

humidité…)

4. Eléments concernant l'activité de travail (fréquence des

manutentions, temps de repos, distance à parcourir, cadences…) 5. Eléments concernant les facteurs individuels de risque (aptitude

physique, nature des vêtements et EPI, compétences et connaissances du salarié…)

Toutefois, lorsque la nécessité d’une manutention manuelle de charges ne peut être évitée, l’employeur évalue les risques notamment dorsolombaires, pour la santé et la sécurité des travailleurs.

Cette évaluation peut s’appuyer sur les éléments suivant :

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Réglementation - Formation

Arrêté n° 2009-4271/GNC du 22 septembre 2009

L’employeur doit veiller à ce que les travailleurs reçoivent, une formation adéquate à caractère pratique sur les gestes et postures à adopter pour réaliser en sécurité les manutentions manuelles cohérente avec son évaluation des risques

Durée : une journée Théorie :

 Sensibilisation aux risques, statistique, réglementation…

 Base d’anatomie, physiologie et lésions

 Notion d’effort et de fatigue Pratique :

 Détermination des gestes et postures pour une bonne préhension

 Choix des prises

 Manipulation de charges

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