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DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE

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Academic year: 2022

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LES GRANDS NOMS

DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE

En France, des voix se sont progressivement élevées pour condamner la traite négrière et l'esclavage. Quelles ont été les étapes et les gran- des figures du mouvement abolitionniste en France ?

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C'est véritablement au Siècle des Lumières (XVIIIe siècle) que naît en Europe le mouvement abolitionniste. Des philosophes (penseurs) comme Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rousseau ou Condorcet condamnent la traite négrière et l'esclavage. Mais contrairement à ce qui se passe en Angleterre, l'opinion publique reste très mal informée.

L'Abbé Grégoire, pour la première abolition de 1794 , et Victor Schoelcher, pour l'abolition de 1848, sont les deux grandes figures abolitionnistes. Pour honorer l'action de ces deux humanistes, la République reconnaissante décida de transférer leur corps au Panthéon.

Henri Grégoire, dit l'Abbé Grégoire (1750-1831)

Musée des Beaux-arts, Besançon. Photo Bridgeman Art Librairy.

L'esclavage n'est pas aboli en 1789 malgré la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Il fallut la révolte des esclaves de Saint-Domingue pour que la République vote enfin l'abolition le 4 février 1794. Mais dès 1802, Bonaparte rétablit l'esclavage.

L'ABBE GREGOIRE (1750-1831)

Elu plusieurs fois député, cet évêque, dé- fenseur des droits des Noirs a joué un grand rôle dans la première abolition du 4 février 1794. Pour convaincre les députés, il organisa une cérémonie au cours de la- quelle la Convention (Assemblée Nationale) reçut de la part d'une ancienne esclave un drapeau tricolore avec un Noir sur la bande bleue, un Blanc sur la bande blanche et un métis sur la bande rouge. Les députés émus ont alors décidé d'étudier la question de l'abolition.

Victor Schoelcher (1804-1893)

Archives Larousse, Paris. Photo Bridgeman Art Librairy.

VICTOR SCHOELCHER (1804-1893)

Il a été l'un des principaux animateurs de la cause abolitionniste qui renaît vers 1830. Devenu sous-secrétaire d'Etat à la Marine et aux Colonies de la IIe Républi- que, il organise la seconde abolition de l'es- clavage, le 27 avril 1848. Député puis séna- teur des Antilles, il quitte la France lorsque Napoléon III s'empare du pouvoir (1852- 1870). Il ne reviendra qu'avec la IIIe Répu- blique en 1870 et il mènera alors des com- bats contre la peine de mort, pour l'ensei- gnement primaire obligatoire et pour le droit des femmes.

L'abolition de 1794. D'après le dessin de N.A. Monsiau, musée Carna- valet, Paris.

Travail réalisé par le grapheur C. Carvalho et des élèves du collège Cousteau à Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime).

L'abolition de 1848. D'après le tableau de F.A. Biard, châteaux de Versailles et de Trianon.

Travail réalisé par le grapheur C. Carvalho et des élèves du collège Cousteau à Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime).

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