• Aucun résultat trouvé

Pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse: Aspects cliniques anatomopathologiques et thérapeutiques. À propos de neuf cas et revue de la littérature

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse: Aspects cliniques anatomopathologiques et thérapeutiques. À propos de neuf cas et revue de la littérature"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S0003-4401(01)00050-X/REV

Rein

Pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse : aspects cliniques, anatomopathologiques et thérapeutiques. À propos de neuf cas et revue de

la littérature

Z. Dahami1∗, M. Dakir1, R. Aboutaieb1, I. Sarf1, H. Elattar2, S. Azzouzi2, S. Bennani1, M. Elmrini1, S. Benjelloun1

1Service d’urologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ;2service d’anatomie pathologique, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

RÉSUMÉ

La pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse repré- sente une entité de pyélonéphrite chronique relativement rare. Cette étude nous a permis de mettre en exergue les caractéristiques histologiques, cliniques et radiologiques, ainsi que les différents moyens diagnostiques et thérapeu- tiques de cette affection. C’est une étude rétrospective à propos de neuf patients d’un âge moyen de 43 ans.

Les signes révélateurs sont des infections urinaires à ré- pétition et des lombalgies. L’examen cytobactériologique des urines a isolé un germe dans sept cas (77 %). L’uro- graphie intraveineuse a retrouvé un rein muet (cinq cas), une hydronéphrose majeure (deux cas), une pyéloné- phrite chronique (un cas) et la présence d’un calcul rénal dans six cas (67 %). Le traitement a consisté en une né- phrectomie. L’étude histologique trouve une pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse à tout le parenchyme rénal.

Aucun signe biologique ni radiologique n’a permis d’évo- quer le diagnostic en préopératoire. L’évolution à long terme est bonne avec un recul de six mois à quatre ans.

Le diagnostic de la pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse reste difficile et sa symptomatologie est peu spéci- fique. L’imagerie par résonance magnétique peut donner une spécificité à cette affection. Actuellement, seule l’his- tologie de la pièce de néphrectomie permet de poser de façon certaine le diagnostic.2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS

diagnostic / pyélonéphrite xanthogranulomateuse / traitement

Correspondance et tirés à part : Z. Dahami, 113, avenue de Nice Anfa, Casablanca, Maroc.

Adresse e-mail : zdahami@hotmail.com (Z. Dahami).

ABSTRACT

Diffuse xanthogranulomatous pyelonephritis: clinical, anatomicopathological and therapeutic aspects. Con- cerning nine cases and a review of the literature.

Diffuse xanthogranulomatous pyelonephritis is a rare chro- nic pyelonephritis. This study permitted us to notice the various histological, clinical, radiological, and the different means diagnoses of this affection. Retrospectively series of nine patients is reported. The median age was 43 years. The commonest clinical presentation was urinary tract infection, and lumbar pain. Urine culture identified a bacteria in seven cases (77%). Intravenous urography recovers silent kidney (five cases), hydronephrosis (two cases), chronic pyelonephritis (one case) and renal stones in six cases (67%).Treatment consisted of nephrectomy.

No specific biological or radiological signs of this affec- tion can be identifying this lesion in preoperative. The diagnosis was revealed by the histological examination of the removed kidney. The outcome is favorable after a follow-up of six months to four years. The clinical fea- tures of the pyelonephritis xanthogranulomatous is not specific. Magnetic resonance imaging can give a speci- ficity to this affection. Only histological examination is able to established the definitive diagnosis.2001 Éditions sci- entifiques et médicales Elsevier SAS

diagnosis / treatement / xanthogranulomatous pyelonephritis

(2)

La pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse est une néphropathie tubulo-interstitielle chronique peu fréquente, elle survient le plus souvent chez la femme de la cinquantaine ayant un long passé d’in- fection urinaire à répétition. L’obstruction générale- ment calculeuse, l’infection prolongée et la réponse immunitaire particulière de l’hôte constituent le ter- rain particulier au développement de cette forme spécifique de pyélonéphrite chronique. Rares sont les formes focalisées prenant un aspect pseudotumo- ral. Les lésions histologiques sont le plus souvent diffuses.

PATIENTS

Sur une période de cinq ans (1996–2000), nous avons recensé neuf cas de pyélonéphrite xanthogra- nulomateuse (PNXG) à lésions diffuses, et décou- vertes sur pièce de néphrectomie.

L’âge moyen de nos malades était de 43 ans (18–

60 ans). On note une prédominance féminine dans six cas (67 %) avec un sex-ratio F/H de 2.

Le délai moyen des symptômes est de 30 jours (15 à 75 j). Deux patientes sont diabétiques insulinodé- pendantes (22 %) et une patiente a des antécédents de tuberculose urogénitale bien traitée.

La symptomatologie clinique était faite de lombal- gies (neuf cas), de fièvre (six cas), de pyurie (deux cas) et d’hématurie (un cas). L’examen physique a retrouvé un contact lombaire (trois cas) et une fis- tule lombaire (deux cas). Les examens biologiques ont montré une hyperleucocytose à prédominance neutrophile dans six cas et une anémie hypochrome microcytaire dans six autres cas. L’étude de la fonc- tion rénale trouve une insuffisance rénale (trois cas) avec un taux de créatinine à 19, 25 et 30 mg/L. L’exa- men bactériologique des urines fait dans six cas a permis d’isoler un germe dans cinq cas : Klebsiella (un cas), Proteus vaginalis (un cas), Enterobacter (un cas), Escherichia coli (deux cas).

L’échographie rénale a trouvé une hydronéphrose associée à une lithiase rénale dans quatre cas, un rein laminé multilithiasique dans un cas, un contenu rénal hétérogène évoquant une pyonéphrose dans deux cas, un petit rein pyélonéphritique chronique associé à un phlegmon périnéphrétique dans un cas et une collection du psoas associée à une hydronéphrose majeure dans un autre cas.

L’urographie intraveineuse a montré un rein muet dans cinq cas, associé à une lithiase rénale dans quatre cas, deux hydronéphroses majeurs, dont une sur lithiase pyélique, et une lithiase coraliforme sur un rein pyélonéphritique chronique dans un cas.

MÉTHODES ET RÉSULTATS

La tomodensitométrie rénale n’a pas été réalisée chez nos patients.

Le traitement a consisté en une néphrectomie par lombotomie dans six cas du côté droit, dont trois en sous-capsulaire et une néphrectomie gauche dans trois cas.

Les suites opératoires ont été marquées par l’ap- parition d’une fièvre à 39 dans un cas, traitée par une biantibiothérapie (amoxicilline +aminoside) et d’une thrombose de la veine cave inférieure étendue à la veine iliaque commune dans un cas traité par une héparinothérapie à dose hypocoagulante.

L’étude anatomopathologique a conclu à une pyé- lonéphrite chronique xanthogranulomateuse dans tous les cas, avec mise en évidence d’une fibrose inflammatoire interstitielle faite de nodules lym- phoïdes et de nombreux histiocytes spumeux en amas ainsi que la présence de cellules géantes de type résorptif et une destruction totale du paren- chyme rénal par un processus inflammatoire chro- nique et granulomateux.

L’évolution à long terme était bonne avec un recul de six mois à quatre ans.

DISCUSSION

La PNXG est une affection rénale peu fréquente et grave qui survient au cours des infections urinaires compliquées responsables d’une suppuration rénale chronique, associée souvent à une lithiase rénale.

Les formes diffuses représentent 90 à 95 % des PNXG et sont le plus souvent unilatérales. Leur association à un carcinome à cellules claires ou un épithélioma urothélial pyélocaliciel est possible.

Le premier cas de PNXG a été décrit par Schlan- genhaufer en 1916 sous le terme de staphylomycose.

Putshar, en 1934, a insisté sur les difficultés his- tologiques d’interprétation des cellules spumeuses géantes pouvant prêter confusion avec un adéno- carcinome rénal. En 1944, Osterling l’a dénommée

(3)

xanthogranulome et l’a classée ainsi comme une in- flammation rénale chronique spécifique.

Elle survient le plus souvent chez la femme âgée ayant un long passé d’infection urinaire récidivante ou de lithiase [25]. Pour Tolia [39], la PNXG atteint surtout les individus de race blanche avec une prédominance féminine le plus souvent. La moyenne d’âge de survenue chez l’adulte est de 55 ans, et l’atteinte est le plus souvent unilatérale. Seulement huit cas d’atteinte bilatérale sont rapportés dans la littérature [30]. L’atteinte infantile est possible, elle se fait de manière localisée.

Sur le plan physiopathologique, nombreux sont les facteurs qui contribuent au déclenchement du processus xanthogranulomateux ; le principal facteur reste l’obstruction chronique de la voie excrétrice par une lithiase le plus souvent. L’obstruction peut également être due à une sténose urétérale d’origine infectieuse spécifique (tuberculose, bilharziose) ou à une sténose de la jonction pyélourétérale par une uropathie malformative ou plus rarement par une tumeur des voies excrétrices [30, 40]. Chez les malades transplantés, la survenue d’une PNXG sur le rein greffé est retrouvée dans la littérature dans six cas [8].

L’examen anatomopathologique retrouve à la ma- croscopie un rein augmenté de volume, plus rare- ment atrophié à surface irrégulière. La capsule rénale est épaisse, adhérente, le bassinet et l’uretère sont dilatés et leur paroi épaissie et rigide. À la coupe, les cavités pyélocalicielles sont anfractueuses, rem- plies de matériel nécrotique brunâtre mêlé ou non à des calculs, ainsi que des travées jaunâtres et des plages de nécroses multifocales entourées de scléro- lipomatose avec une voie excrétrice souvent dilatée à contenu purulent.

Exceptionnellement, on peut retrouver une seule masse mal limitée de couleur jaune orangée d’allure pseudotumorale, qui peut simuler la malakoplakie rénale ou un adénocarcinome rénal, d’autant plus que ces lésions peuvent coexister [12].

Microscopiquement, on observe une paroi pyélo- calicielle enflammée, des papilles rénales nécrosées, incrustées de petites calcifications et cernées d’un granulome fait d’éléments lymphoplasmocytaires de polynucléaires et de quelques cellules géantes ré- sorptives et de nombreuses cellules xanthomateuses à noyau central et à cytoplasme spumeux chargé de lipides. Le diagnostic différentiel se pose essen- tiellement avec la malakoplakie caractérisée par la

présence des corps de Gutman, et le carcinome à cel- lules claires [6, 25, 39].

La présence de lipides serait secondaire à la lyse des érythrocytes accumulés dans les zones d’infarcissement [28]. L’hypothèse d’une anomalie des lysosomes macrophagiques avec formation de phagolysosomes remplis de matériel amorphe en microscopie électronique a été avancée [25].

La clinique est souvent pauvre. La fièvre, l’altéra- tion de l’état général et les lombalgies à évolution in- sidieuse sont les signes les plus souvent retrouvés [9, 34]. Ces différents signes ne sont pas constants, et plusieurs formes apyrétiques ont été décrites [34]. La pyonéphrose est un mode de révélation fréquent [3].

L’hématurie et les coliques néphrétiques sont rares.

Dans des cas très évolués, la révélation peut se faire sous forme d’abcédation du psoas ou de fistules ré- nocoliques [4, 13, 16, 22].

Des fistules rénobronchiques, compliquant une PNXG, ont été rapportées [1, 4].

L’association à une amylose rénale secondaire avec syndrome néphrotique et à une insuffisance rénale chronique reste exceptionnelle et six cas seulement sont décrits dans la littérature [17]. L’ap- parition d’une hypertension artérielle récente est fréquente [33].

L’examen physique ne trouve le plus souvent qu’une sensibilité du flanc. La masse palpable n’est trouvée que dans 20 % des cas.

Les prélèvements biologiques trouvent quelques stigmates d’infections peu évocatrices (anémie in- flammatoire, hyperleucocytose à prédominance neu- trophile, accélération de la vitesse de sédimentation).

La détection de troubles de la fonction hépatocellu- laire et la choléstase anictérique peuvent avoir une valeur d’orientation plus sûre [6, 23, 27]. L’examen cytobactériologique des urines retrouve très souvent une infection à bacille Gram négatif, le plus souvent à Escherichia coli et à Proteus mirabilis, et rarement le Klebsiella et le staphylocoque, surtout dans les formes localisées [7, 18, 25]. La cytologie urinaire peut être évocatrice en montrant des cellules xantho- mateuses [18].

Sur le plan radiologique, l’échographie ne trouve qu’un gros rein remanié hétérogène et des zones hypoéchogènes correspondant à des logettes de pus et des images de lithiases rénales [41]. L’urographie intraveineuse décèle un rein augmenté de volume, muet et lithiasique dans 80 % des cas [22, 43].

(4)

Dans la forme diffuse de la PNXG, la tomoden- sitométrie visualise une masse hétérogène avec un pouvoir d’atténuation de l’ordre de 20 à 30 uni- tés [19]. Elle permet de définir un certain nombre de critères en faveur de la PNXG diffuse et per- met de poser le diagnostic avant l’intervention dans 44 % des cas [11, 14, 29]. La tomodensitométrie ren- seigne en outre sur le degré d’extension du processus fibro-inflammatoire [14] et une meilleure étude de l’anatomie et des fascias rétropéritonéaux.

Pour Goldmann [11], la tomodensitométrie per- met de retrouver des signes de PNXG diffuses, tels une masse rénale centrée sur des calcifications sans dilatation des cavités excrétrices ou de multiples masses de densité hydrique évoquant des calices dilatés ou des abcès avec prise de contraste en pé- riphérie et un discret rehaussement de toute la masse rénale remaniée. Toutefois, le scanner n’a aucune spécificité diagnostique [25, 37]. Dans les formes lo- calisées, le diagnostic différentiel reste posé avec le cancer du rein.

Malgré ces examens paracliniques, il n’existe pas de signes radiologiques caractéristiques de la PNXG diffuse. Actuellement, La résonance magné- tique semble donner à l’imagerie une plus grande spécificité grâce à la richesse lipidique des cellules qui donne un hypersignal en séquences pondérées T1 et T2 comparable à celui du tissu sous-cutané, qui est quasiment spécifique de PNXG. L’IRM peut objectiver dans les formes diffuses une extension de la lésion xantogranulomateuse au rétropéritoine, aux coupoles diaphragmatiques et le long de l’urètre, permettant une analyse plus approfondie des re- maniements tissulaires [18]. Cependant, l’IRM ne permet pas une bonne visualisation des lithiases ré- nales, ce qui est dû à l’hyposignal donné par ces dernières.

Les diagnostics différentiels sont posés avec deux tumeurs à composantes graisseuses : l’angiomyo- lipome dont le signal IRM est modifié par l’hy- pervascularisation, et le liposarcome rétropéritonéal retrouvé sur des coupes tridimensionnelles [18].

Au terme de ces explorations biologiques et ra- diologiques, le diagnostic de PNXG reste le plus souvent hésitant, et les éléments sémiologiques ne peuvent qu’orienter le diagnostic pré-histologique.

La ponction biopsie percutanée du rein avec étude histologique préconisée par certains auteurs en pré- opératoire, n’a de valeur que si elle montre des

cellules xanthogranulomateuses caractéristiques [15, 20, 21].

Actuellement, le recours à l’artériographie et la ponction transcutanée pour le diagnostic ne sont plus justifiées [10].

Le traitement des PNXG diffuses repose sur la néphrectomie élargie [25, 29]. Les difficultés opéra- toires viennent souvent des adhérences de la capsule rénale aux organes de voisinage, au péritoine pariétal postérieur et au muscle psoas. La néphrectomie par- tielle et donc la conservation partielle du rein peut être indiquée lorsque l’IRM retrouve une forme lo- calisée avec un hypersignal caractéristique.

Le traitement médical utilisant des antibiotiques à large spectre, des vasodilatateurs vasculaires et des immunomodulateurs permettent parfois la reconsti- tution ad integrum du parenchyme rénal. Quelques rares observations ont été rapportées avec des formes diffuses et étendues dans l’espace périrénal, où le traitement antibiotique seul a entraîné une amélio- ration clinique satisfaisante [5, 32, 39].

La néphrectomie perendoscopique d’introduction récente dans la PNXG diffuse reste à évaluer, vu les difficultés opératoires [24].

L’évolution et le pronostic restent favorables.

CONCLUSION

La pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse reste une forme particulièrement rare de pyélonéphrite chronique. Sa symptomatologie clinique est peu dif- férente des autres affections chroniques du rein.

L’imagerie par résonance magnétique peut donner une spécificité à cette affection évitant ainsi les exa- mens invasifs.

Actuellement, seul l’examen histopathologique de la pièce de néphrectomie permet de poser de façon certaine le diagnostic.

Nous insistons sur l’intérêt de la prévention de cette affection par la détection et le traitement adéquat des infections urinaires et des lithiases rénales non compliquées.

RÉFÉRENCES

1 Alifano M, Venissac N, Chevallier D, Mouroux J. Nephro- branchial fistula secondary to xanthogranulomatous pyelo- nephritis. Ann Thorac Surg 1999 ; 68 : 1836-7.

(5)

2 Anhalta M, Cawood CD, Scott R. Xanthogranulomatous pyelonephritis: a comprehensive review report of 4 additio- nal cases. J Urol 1971 ; 105 : 10-7.

3 Benchekroun A, Chefchaouni MC, Lachkar A, Nouini Y, Ismail F, Marzouk M, et al. Xanthogranulomatous pyelone- phritis: 11 cases. Acta Urol Belg 1995 ; 63 : 113-8.

4 Borum ML. An unsual case of nephrobranchial and nephro- colonic fistula complicating xanthogranulomatous pyelone- phritis. Urology 1997 ; 50 : 403.

5 Brown PS, Dodson M, Weintrub PS. Xanthogranulomatous pyelonephritis: report of non chirurgical management of a case. Clin Infect Dis 1996 ; 22 : 308-14.

6 Brueziere J, Begue E, Polani C, Boccon-Gibod L. Les PNXG diffuses de l’enfant, à propos de 6 nouvelles obser- vations. J Urol Nephr 1974 ; 1–2 : 13-23.

7 Chuang CK, Lai MK, Chang PL, Huang MH, Chu SH, Wu CJ, et al. Xanthogranulomatous pyelonephritis: expe- rience in 36 cases. J Urol 1992 ; 147 : 333-6.

8 Cozar JM, Tallada M, Espejo E, Campos M, Casares A, Belilty S, et al. Xanthogranulomatous pyelonephritis in renal allogreft. Report of a case and review of the litterature.

Acta Urol Esp 1992 ; 20 : 664-8.

9 François B, Trolliet P, Chazot CH, Gilly J, Colon S. Néphro- pathies tubulo-interstitielles chroniques. Encycl Méd Chir (Éditions Techniques, Paris). Rein organes génito-urinaires, 18052 A10, 1990.

10 Giani L, Zago M, Nobili P, Corti GL, Rossi B. A case of xanthogranulomatous pyelonephritis. Diagnosis and thera- peutic problems. G Chir 1995 ; 16 : 312-4.

11 Goldmann SM, Hartman DS, Fishman EK, Finizio JP, Gatewoud OMB, Siegelman SS. CT of xanthogranuloma- tous pyelonephritis: radiologic-pathologic correlation. AJR 1984 ; 142 : 963-9.

12 Elmrini M, Joual A, Elmoussaoui A, Aboutaieb R, Ben- nani S, Benjelloun S. La malakoplakie rénale. À propos de 2 cas. J Urol 1993 ; 99 : 259-64.

13 Grainger R. Xanthogranulomatous pyelonephritis presen- ting as a psoas abscess in a child. Br J Urol 1996 ; 78 : 478.

14 Hertle L, Becht E, Klose K, Rumpelt HJ. Computed tomography in xanthogranulomatous pyelonephritis. Eur Urol 1984 ; 10 : 385-8.

15 Harisha RA, Nath SK, Thomas JA. Xanthogranulomatous pyelonephritis with reno-colonic and cutaneous fistulae. Br J Urol 1987 ; 60 : 273-4.

16 Hortling N, Layer G, Albers P, Shild H. Xanthograno- lomatous pyelonephritis with septic long metastases and infiltration of the colon. Difficult peroperative differential pulmonary hypernephroma metastasis diagnosis. Aktuelle Radiol 1997 ; 7 : 317-20.

17 Islek I, Baris S, Albayrak D, Buyukalpelli R, Sancak R.

Chronic nephrotic syndrome and chronic renal failure by amyloidosis secondary to xanthogranulomatous pyelone- phritis. Clin Nephr 1998 ; 49 : 62-5.

18 Joërg A, Cussenot O, Houlle D, Despoisse JM, Leduc A.

Intérêt de l’imagerie par résonance magnétique. Ann Urol 1989 ; 23(3).

19 Kron PH, Mkaouer R, Abeille JF, Miehel JR. PNXG focale pseudotumorale de l’adulte : place de l’imagerie dans le diagnostic. J Radiol 1988 ; 69 : 423-30.

20 Laugareil P, Blery M, Despoisse, Chagnon S. La pyéloné- phrite xanthogranulomateuse avec prolifération graisseuse de la loge rénale. Aspects en tomodensitométrie et en IRM.

J Radiol 1989 ; 70 : 295-7.

21 Lizz EF, Elyaderaini MK, Belis JA. A typical presentation of xanthogranulomatous pyelonephritis. Diagnosis by ultra- sonography and fine needle aspiration biopsy. J Urol 1984 ; 132 : 95-7.

22 Majeed HA, Moammed KA, Salman HA. Renocolic fistula as a complication to xanthogranulomatous pyelonephritis.

Singapour Med J 1997 ; 38 : 116-9.

23 Malek RS, Elder JS. Xanthogranulomatous pyelonephritis:

a critical analysis of twenty-six cases and of the literature. J Urol 1978 ; 119 : 589-93.

24 Merrot T, Ordorica-Flores R, Steyert H, Ginier C, Valla JS.

Is diffuse xanthogranulomatous pyelonephritis a contraindi- cation to retroperitonéoscopic nephroureterectomie? A case report. Surg Laparosc Endoscop 1998 ; 8 : 366-9.

25 Mhiri MN, Sellami F, Njeh H, Rebai T, Smida ML. La pyélonéphrite xanthogranulomateuse : 42 cas. Ann Urol 1991 ; 25(3).

26 Muta T, Takamatsu Y, Morita S, Kikuchi I, Tamura K.

Xanthogranulomatous pyelonephritis. Urology 1997 ; 50 : 443.

27 Malek RS, Green LF, Deweerd JH, Farra. Xanthogranulo- matous pyelonephritis. Br J Urol Nephr 1974 ; 1-2 : 13-28.

28 McDonald GSA. Xanthogranulomatous pyelonephritis.

J Pathol 1981 ; 133 : 203-13.

29 Olier CH, Galian PH, Bocon-Gibod L, Steg A. Existe-t- il un aspect radiologique caractéristique des pyonéphroses xanthogranulomateuses ? J Urol Nephr 1972 ; 78 : 259-64.

30 Perez Luis M, Brantley Thrasher E, Everett A. Successful management of bilateral xanthogranulomatous pyelonephri- tis by bilateral partial nephrectomy. J Urol 1993 ; 149 : 100-2.

31 Perrin P, Delorme E, Sangare IS, Durand L. Un cas de pyé- lonéphrite xanthogranulomateuse à forme pseudotumorale.

J Urol 1986 ; 92 : 126-7.

32 Rasouldour M, Banco L, Mackay IM, Hight DW, Ber- man MM. Treatment of focal xanthogranulomatous pyelo- nephritis with antibioticis. J Pediatr 1984 ; 105 : 423-5.

33 Rostoker G, Benmaadi A, Lagrue G. Infections urinaires hautes : pyélonephrites. Encycl Méd Chir (Éditions Tech- niques, Paris). Rein organes génito-urinaires, 18052 A10, 1990.

34 Saad H, Hamdi A, Korbi S, Nouira M, Bannour H, Bouha- wala H, et al. Pyélonéphrite xanthogranulomateuse pseudo- tumorale : à propos d’un cas. Ann Urol 1991 ; 25(3).

35 Sassy JM, Abounidane A, Benomas S. Pyélonéphrite xan- thogranulomateuse localisée associée à une tuberculose ré- nale. Presse Méd 1985 ; 14 : 2194-5.

36 Shulman H, Barki Y, Hertzanu Y, Kaneti J, Maor E, Mares AJ. Diffuse xanthogranulomatous pyelonephritis in childhood. J Clin Ultrasound 1997 ; 25 : 207-10.

37 Solomon A, Braf Z, Papo J, Merimsky E. Computerized tomography in xanthogranulomatous pyelonephritis. J Urol 1982 ; 130 : 323-5.

38 Srinivasan A, Mowad JJ. Pyelocutaneous fistula after SWL of xanthogranulomatous pyelonephritis: a case report. J Endourol 1998 ; 12 : 13-4.

(6)

39 Tolia BM, Iloreta A, Freed SZ, Fruchtman B, Benneti B, Newman HR. Xanthogranulomatous pyelonephritis: deteri- led analysis of twenty nine cases and brief discussion of a typical presentation. J Urol 1981 : 437-42.

40 Val-Bernal JF, Castro F. Xanthogranulomatous pyelone- phritis associated with transitional cell carcinomaof the renal pelvis. Urol Int 1996 ; 57 : 240-5.

41 Van Kirk OG, Wedel J. Scanographic features of xanthogra-

nulomatous pyelonephritis. AJR 1980 ; 14 : 1035-9.

42 Wakasugi E, Kato Y, Kanbara N, Kurita T. Spontaneus renal rupture due to xanthogranulomatous pyelonephritis: a case report. Hinyokika Kiyo 1996 ; 42 : 47-50.

43 Yagci F, Pinar T, Erbagci A, Ozsarac C, Pinari, Sarica K, et al. Xanthogranulomatous pyelonephritis: report of four cases. Int Urol Nephrol 1998 ; 30 : 251-7.

Références

Documents relatifs

 Interventions proposed to deal with health systems constraints are focused primarily at the operational level, addressing in particular health service delivery, workforce issues

The Eadstock and Farringdon Series are undoubtedly members of the Upper Coal-measures, and of the uppermost division in Somersetshire; but the New Rock and Vobster Series, or coals,

In this context, Master one students at the Department of English, University of 8 Mai 1945, Guelma, encounter many problems and difficulties with cohesion and

(1) report elevated stan- dardized incidence ratios (SIRs) for nonmelanomatous skin cancer (NMSC) in women listed with cervical and vul- var/vaginal cancers in the Vaud cancer

The date of the Thera Minoan volcanic eruption is of major importance for understanding the relationships between the Late Bronze Age civilisations of Egypt, the Near East and

Mit diesem Organ- Unterslützungs-System (OUS) können metabolisch unterstützte Arterien durch Simulation ihrer in-vivo Umgebung für Tage unter kontrollierten Test- bedingungen am

However, by the 1950s, as stress became central to Seyle’s pathologisation of these adaptive processes, he embraced the term, going so far as to declare, in language reminiscent of

Activity in cultures grown with ATc concentrations higher than 3 ng/ml was comparable with that of the negative control (M. smegmatis mc 2 155) during the whole experiment showing