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Hominidés

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Academic year: 2021

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Submitted on 25 Oct 2020

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Hominidés

Valery Zeitoun

To cite this version:

Valery Zeitoun. Hominidés. Dictionnaire de l’humain. Piette A., Salanskis J.-M., Raulin A., Rivoal I.(Eds) Presses universitaires de Paris Nanterre. ISBN 978-2-84016-310-7, 2018. �hal-02977592�

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Dictionnaire de l’humain. 2018

Piette A., Salanskis J.-M., Raulin A., Rivoal I.(Eds) Presses universitaires de Paris Nanterre.

ISBN 978-2-84016-310-7

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Zeitoun Valéry Hominidés pp. 221-228

Les hominidés (Hominidae) renvoient à une catégorisation qui relève de la systématique. Il s’agit en l’occurrence d’une discipline qui étudie et décrit la diversité des êtres vivants, recherche la nature et les causes de leurs différences et de leurs ressemblances et met en évidence des relations de parenté existant entre eux. En définitive, elle élabore une classification traduisant ces relations de parenté (Matile et al. 2004).

Dans le domaine de la biologie à laquelle appartient la systématique comme dans celui des sciences humaines seul un aspect particulier de la réalité est restitué. En dépit de ce que nous pourrions croire, les catégories utilisées en systématique que sont la classe, l’ordre, la famille, le genre, l’espèce ou la sous-espèce (hominidés correspond à une famille) n’existent pas dans la nature. Elles ne servent aux biologistes qu’à s’entendre sur des objets d’étude, pour décrire des processus ou des patrons d’évolution et avoir un langage commun. A la fois qualificatif et substantif le terme hominidés renvoie non pas tant à une ressemblance mais à un apparentement avec l’homme. Propre au domaine de l’évolution biologique le concept d’hominidés est ainsi partie prenante d’un champ d’étude qui est à la fois historique et biologique. Comme dans tout cadre historique qui, par définition, se réfère au temps, se pose la question de la relativité par rapport aux référentiels choisis. Ainsi, la question de l’origine à laquelle renvoie intrinsèquement tout apparentement peut être poussée plus ou moins loin. Le recul chronologique plus ou moins lointain s’accompagne de considérations géographiques différentes selon le cas. Ainsi par exemple si l’origine géographique des paranthropes, australopithèques et humains se restreint à l’Afrique australe et orientale, celle des singes anthropoïdes est eurasiatique mais nous pourrions invoquer celle des premiers primates ou celle des premiers mammifères qui se situerait ailleurs mais également dans des dimensions où la géologie du globe est différente et les domaines concernés plus ou moins étendus. Nous pourrions pousser jusqu’à l’origine de notre planète ou à celle de l’univers, sur des échelles de temps et d’espace bien plus vastes. Selon la date considérée, le lieu d’origine n’est donc pas le même et n’a pas non plus la même dimension. La grandeur de ces référentiels spatio-temporels rend sans doute compte de l’imprécision de nos connaissances mais pas seulement. C’est aussi un moyen pour donner du sens à un discours selon des perspectives différentes. Tout effet d’échelle éclaire ou rend flou, selon le cas, le discours que nous tentons d’avoir sur la réalité. Il est donc important de poser le cadre de notre discours en exposant par quels prismes se font nos observations.

Nous devons donc préciser que notre discours sur les hominidés relève de l’approche scientifique. Ainsi, nous ne pourrons pas émettre une explication du « tout » tout de suite mais devrons sérier les problèmes pour répondre à des questions circonscrites. Nous devrons laisser en attente certaines explications qui seront traitées par d’autres ou plus tard comme le soutient une analyse matérialiste du discours sur l’évolution : « la société demande aux sciences qu’elles répondent immédiatement à toutes les questions dans le champ des savoirs (quête d’explications) mais aussi dans celui des significations (quête de sens), le scientifique n’est légitime qu’en se limitant au registre des savoirs et à son acceptation de modules d’inexpliqué qu’il aura momentanément circonscrit afin de se concentrer sur l’explication de l’un d’entre eux »(Lecointre 2011).

Hominidés n’est donc qu’un biais pour évoquer l’homme lui-même au travers de sa famille et c’est de l’apparentement avec l’homme dont il est question ici. Notre discours se limitera donc aux derniers millions d’années. Ce temps correspond à un espace parcouru qui, s’il a été restreint initialement à l’Afrique australe et orientale, s’est ensuite étendu à l’ensemble du globe. La place des hominidés, prétexte à une réflexion sur celle de l’homme renvoie à une histoire évolutive dont l’état actuel est celui, inédit, d’une omniprésence qui pose question quant à notre impact sur l’ensemble de la planète mais reprenons le cours de cette histoire à son début.

Si nous nous restreignons à l’homme et à ses proches cousins et ancêtres nous sommes dans une dimension biologique pour laquelle, à l’instar du temps et de l’espace, il est utile de prendre conscience d’une autre relativité. Une relativité qui est de nature biologique. Selon les spécialistes, pour le temps présent, les hominidés regroupent, ou non, tous les singes sans queue : gibbons, orang-outans, gorilles, chimpanzés, bonobos et nous autres humains mais également les proches ancêtres de ces catégories dont par exemple et, parmi d’autres, les ardipithèques, les paranthropes ou australopithèques. Pour certains spécialistes, les gibbons (Hylobatidés) ou les orang-outans (Pongidés) voire les gorilles ne rentrent pas dans le cadre de la définition. A l’inverse, sur la base d’une approche génétique quantitative d’autres spécialistes regroupent humains et chimpanzés dans la même catégorie. Il ne s’agit pas tant d’exposer ici les appréciations de différentes écoles de pensée qui conduisent à des définitions plus ou moins étendues que de poser cet état de fait. Ainsi, les différentes catégories ne font pas l’unanimité de même qu’elles n’ont pas la même signification. Il en découle que « même » en biologie tous les spécialistes ne parlent pas le même langage.

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Des termes identiques ne recouvrent pas la même réalité comme c’est par exemple le cas pour l’espèce Homo erectus (Zeitoun 2001). Ces différences de définition ont été à l’origine de nombreuses fausses querelles qui parfois ressemblent à des débats mais qui, faute de réelle démarche de déconstruction et construction de nos connaissances ne nous ont pas fait progresser dans le domaine. Dès lors que nous abordons la question de la place de l’Homme dans l’univers, force est de constater que nos discours deviennent sensibles, relèvent de l’affect ou sont emprunts de considérations extrascientifiques. La socio-pathologie particulière de la communauté paléoanthropologique où le superlatif est de mise et les egos développés n’est qu’une expression particulière et somme toute assez superficielle de ce travers. En effet, l’homme étant également un objet de réflexion relevant de la métaphysique et d’autres domaines, l’approche scientifique s’exprime sur des terrains déjà occupés. Il s’agit donc ici de s’émanciper de l’essentialisme et de proposer un contrat méthodologique pour rende compte des faits (Lecointre 2011).

Afin de mesurer le périmètre scientifique recouvert par la notion d’hominidés et de situer l’origine du discours sur cette notion, il convient d’identifier qui sont les spécialistes concernés par ce terme. En effet, le point de vue exposé ici est celui de l’anthropologie biologique. Celle-ci étudie l’évolution et l’adaptation des membres de la lignée humaine en interaction avec son milieu, à toutes échelles de l’espace et du temps.

Elle traite des performances, des propriétés physiques et sociales des membres de la lignée humaine, ce qui peut conduire à prendre en compte certains référentiels non-humains. L’approche est diachronique, du Mio- Pliocène (environ 20 millions d’années) à l’Actuel, et traite tant des structures que des processus concernant les individus et les populations dans leurs différentes composantes biologiques. Ainsi, même si cela est sous- jacent au domaine d’intérêt des anthropologues biologistes, nous ne traiterons pas ici du volet « culturel » qui est une autre dimension de la lignée humaine dans son rapport au monde. Nous ne pourrons cependant pas, comme la plupart des spécialistes, nous empêcher d’évoquer le domaine de compétence de collègues d’autres champs disciplinaires. Nous prendrons garde de nous limiter ici à un emprunt partiel du discours d’autrui en évitant tout accaparement comme cela existe parfois de nos jours, avec des préhistoriens qui nous parlent de génétique, des généticiens d’évolution et des paléoanthropologues de fabrication d’outil lithique. L’emprunt - doit être vu comme un procédé explicatif ou pédagogique assez simple ; celui d’aborder le cœur des problèmes par leurs périphéries. Ce sont en effet les marges de nos questionnements, celles qui concernent d’autres domaines que les nôtres qui nous obligent à nous remettre en cause et à mieux poser quels sont les bases de notre discours mais également les modalités d’articulation de celui-ci pour qu’il soit audible.

Ainsi, dans le cours historique de la descendance des être vivants, les capacités et les performances fonctionnelles et cognitives des hominidés se signalent par une série de différences notables au sein du règne animal telles que la locomotion bipède, la confection des outils ou la maîtrise du feu. Ces différences deviennent exceptions quand il s’agit de l’homme lui-même avec le langage articulé, l’art, les pratiques funéraires ou la contraception. Ces performances ne doivent cependant pas nous aveugler et limiter notre vision de nous même sur la base d’une mémoire collective qui ne s’enracinerait que dans les trente derniers millénaires (ou même moins) qui marquent la solitude de notre humanité sur la Terre. L’art et les sépultures auraient été pratiqué par les Néandertaliens, une humanité différente de la nôtre mais éteinte il y a environ trente milles ans.

Ici plusieurs points sont soulevés. Il s’agit tout d’abord de l’exceptionnalité ressentie ou réelle et donc la justesse du discours sur les faits en question. Une fois encore, les espèces et autres catégories sont délimitées par nous sur la base de conventions taxonomiques précises qui répondent à un code de nomenclature zoologique international. Il convient donc de retenir que, intrinsèquement nous appartenons au monde animal et que, sujet de notre propre étude, nous ne devrions pas déroger à l’approche scientifique qui concerne l’ensemble des êtres vivants. De ce fait, afin de ne plus utiliser les termes connotés hiérarchiquement de la classification systématique par la suite, nous parlerons plus volontiers de taxon pour signifier une entité biologique sans avoir à préciser s’il s’agit d’une sous-espèce, d’une espèce, d’un genre ou d’une catégorie supérieure.

Ainsi, à la fois unique et banal, l’homme est un taxon parmi d’autres au sein des hominidés.

Cependant il convient de constater que c’est un taxon dont le compte rendu historique de l’évolution porte davantage sur les processus évolutifs que sur les structures de parenté. Sans doute est-ce dû au fait que l’apparentement nous renvoie à la banalité du monde vivant alors que « l’épopée » évolutive, dès lors que nous en sommes les conteurs, tend essentiellement à rendre compte de nos performances. Ainsi dans ce discours sur les processus évolutifs nous avons une propension à souligner des phénomènes de rupture et à ne retenir que les exceptions. Exceptions et ruptures qui servent à définir des phases ou des étapes,

« marches d’un podium » qui renvoient à un discours déterministe inapproprié en science.

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Ce faisant, nous oublions ou ignorons que la coexistence de plusieurs humanités a toujours été une réalité à l’échelle de l’histoire évolutive de notre planète. Nous prenons dans ce cadre le terme « humanité » pour indiquer différents taxons hominidés. Bien évidemment le point de vue exposé ici de la coexistence d’humanités plurielles s’accordera au changement d’échelle géographique et chronologique de l’observateur.

Ainsi, à l’échelle de quelques millions d’années, par exemple, des humains ont côtoyés des paranthropes et des australopithèques en Afrique Australe et en Afrique orientale jusqu’à la disparition de ceux-ci. Au sein de la lignée humaine restée seule après la disparition des derniers paranthropes et, pour quelques centaines de milliers d’années, différents taxons humains sont reconnus au cours du temps. Cette identification n’est pas celle d’une succession linéaire de taxons qui se remplacent les uns les autres mais prend davantage la forme d’un arbre buissonnant où certains taxons existent concomitamment, certains évoluant d’autres disparaissant. Il s’opère ainsi des évolutions anatomiques qui deviennent les caractéristiques de plusieurs ensembles spécifiques distincts. Ces taxons sont présents en Afrique et en Eurasie sur ce que nous nommons l’Ancien Monde. Au fil du temps certains disparaissent et d’autres apparaissent selon différentes modalités (assimilation, extinction, remplacement, évolution) et, finalement, ce n’est que depuis les quelques dernières dizaines de millénaires que sur la planète il ne reste plus que l’homme moderne c’est-à-dire nous… avec au sein de nôtre communauté biologique de plus ou moins grandes différences culturelles et anatomiques. Bien sûr nous aurons oublié ici l’histoire évolutive de nos cousins hominidés actuels que sont gorilles, chimpanzés, bonobos ou orang-outans dont nous ne connaissons que peu ou rien de leurs ancêtres plus directs ou de leur histoire phylogénétique.

Cette unicité relative, apparente, choisie, subjective nous fait porter un discours anthropocentré sur la biologie, l’espace et le temps qui ne devrait pas avoir cours si nous considérions à sa juste dimension le temps très court que cela représente à l’échelle géologique d’une part et, l’épiphénomène que cela constitue en terme de relation phylogénétique ou d’apparentement entre les différents membres de la famille des hominidés d’autre part à cette même échelle planétaire.

Nous avons évoqué plus haut l’emprunt souvent fait aux autres disciplines pour conduire un discours explicatif. Afin de ne pas outrepasser notre champ d’investigation nous ne traiterons pas la dualité homme-outil ici mais nous pouvons tout de même aborder le point particulier du mode d’approvisionnement des hominidés. Plusieurs éléments peuvent être exposés, encore une fois, pour relativiser ce qui est de l’ordre de l’exceptionnel ou de la banalité voire plus modestement de l’incertitude.

Ainsi, si le Néolithique, avec l’avènement de l’agriculture tranche dans l’exploitation du milieu avec le stockage des ressources alimentaires notamment par la domestication animale et végétale, auparavant, au Mésolithique et au Paléolithique la chasse est le principal mode d’approvisionnement alimentaire pour les humains. Pour les périodes les plus anciennes qui concernent les humains et leurs cousins australopithèques, la question entre chasse et charognage n’est pas tranchée, les paranthropes étant quant à eux davantage associés à un niveau trophique lié à un régime végétarien. Il convient cependant de noter qu’à une époque où les humains n’existent pas encore, les premières traces de découpe de cadavres animaux sont attestées dès 3,6 millions d’années avec Australopithecus afarensis et d’autres vers 2,5 millions d’années avec Australopithecus garhi en Ethiopie. Chimpanzés et gorilles pour leur part attrapent occasionnellement des proies vivantes. Dans un autre domaine tel que celui de la locomotion, la démarche bipède caractériserait les hominidés. En fait il y aurait des nuances à apporter. Il apparaît que plusieurs modes de bipédies plus ou moins associées à une vie encore arboricole caractérisent les hominidés mais une bipédie aurait déjà pu exister au sein des Primates dès la fin du Miocène chez les oréopithèques européens. Il existe donc un fond comportemental qui est attaché aux hominidés mais ceux-ci sont liés par leur histoire évolutive à un ensemble plus vaste et en leur sein des différences existent.

La question de l’adoption de certains comportements ou caractéristiques au cours du temps va de paire avec l’acquisition de certaines compétences physiques et cognitives. Or, toute fonction est le fruit de la sélection naturelle. Celle-ci conduisant au maintien de variations momentanément avantageuses, en défaveur d’autres variations, moins propices à la reproduction. Cela renvoie une fois encore à différentes catégories au sein de la famille des hominidés qui se démarqueraient les unes des autres par des acquisitions et in fine des compétences avec le passage Australopithecus/Homo, Homo habilis/Homo erectus ou d’autres taxons entre eux. Soulignons l’artifice de ces passages qui n’en sont pas puisque des pressions de sélection se sont exprimées à plusieurs reprises sur des primates conduisant à différentes bipédies au cours du temps. Sans doute également à des développements cognitifs plus ou moins avancés qui auront eu une pérennité variable du fait d’aléas évolutifs concernant telle ou telle population. Certains taxons auront eu la fortune de transmettre, en se reproduisant, des caractéristiques anatomiques et comportementales. En dépit de la virtualité de ces passages nos récits explicatifs empruntent plusieurs chemins. Plusieurs modèles sont

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proposés pour expliquer ce qui n’est qu’une interprétation de faits très peu documentés car trop peu conservés dans les archives de la Terre mais aussi dans les archives de la Vie que sont nos gènes : remplacements locaux ou assimilations, multirégionalismes, vicariances ou même phénomènes sanitaires, catastrophiques ou culturels pour décrire des apparitions ou la disparition de certains taxons. Si l’histoire évolutive n’a pas forcément toujours suivi les chemins les plus courts ni les plus simples, retenons que la démarche scientifique ne retient que les hypothèses les plus parcimonieuses.

Afin d’esquisser une conclusion qui rendrait compte du point de vue de la biologie évolutive, il nous faut rebondir sur les digressions qui nous ont conduit des hominidés, à la relativité des différents référentiels géographiques, chronologiques ou biologiques utile pour redéfinir le point de vue de notre récit pour finir par des considérations qui nous renvoient directement à des histoires de sexe (Langaney 1987). Tout ne serait-il donc au final qu’une histoire de reproduction, ce qui nous renverrait à notre « animalité ». De cet abord, avec la contraception et les développements biotechnologiques les plus récents, et après que nos ancêtres aient agi sur nos modes d’approvisionnements en détournant la sélection naturelle avec la domestication et l’élevage, nous prendrions désormais, au moins en partie, le contrôle de notre propre évolution. Rappelons juste que si la sélection naturelle explique l’histoire évolutive des hominidés comme celle de tous les autres êtres vivants, celle-ci est liée à la contingence du milieu et que si le milieu change, les conditions d’efficience changent également. Le plus dérangeant pour l’humain qui a une propension à écrire le discours de l’évolution selon son seul point de vue n’est-il pas en définitive de devoir admettre que, dans la nature, la source de variation est aléatoire et qu’il doit accepter le hasard ?

L’homme par le développement de performances dans tous les domaines ne se caractérise-t-il pas finalement par une propension à vouloir échapper au hasard ? Se reproduire comment et pour quoi faire pourrait être les questions de clôture de cet exposé mais cela induit une notion de valeur et d’opinion ; cela renvoie à la notion de destin. Des notions qui ne doivent pas avoir cours dans la démarche scientifique. Les théories scientifiques ne sont pas affaire d’opinion et n’ont pas pour rôle de promettre un destin. La démarche scientifique commande d’accepter le hasard faute de pouvoir tout expliquer ici et maintenant…

Références

Langaney André. Le sexe et l’innovation. Editions du Seuil. 1987.

Lecointre Guillaume. Les sciences face aux créationnismes. Ré-expliquer le contrat méthodologique des chercheurs.

Collection sciences en questions. Editions Quae. 2011.

Matile Loïc, Tassy Pascal, Goujet Daniel. Introduction à la systématique zoologique. Concepts, principes, méthodes.

Biosystema1. 2ème édition. Publications de la Société Française de Systématique.2004.

Zeitoun Valéry. Révision de l'espèce Homo erectus (Dubois, 1893). Utilisation des données morphométriques en cladistique, reconsidération du cas Homo erectus. Bulletins et Mémoire de la Société d'Anthropologie de Paris.2000.

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