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Submitted on 1 Jan 1953
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Absorption infrarouge de la fréquence ν2 de CH 4
comprimé
R. Coulon, B. Oksengorn, St. Robin
To cite this version:
347 Nous avons introduit le
temps
(exprimé
ensecondes),
à la
place
de laquatrième dimension (exprimée
en
centimètres).
Nous devons doncstratifier
letemps
suivant la mêmerègle,
en introduisant laA etl f’ c «
période
» 1;= 039B
et la «frequence »
v -c
nous
avons c .A.. ainsi .formules
qui
viennent introduire un «spectre
de -raie »dans le domaine de la masse, de la
longueur
et dutemps.
Dans la formule
(2),
nous retenons surtout p = o,no =
I, ce
qui
donnel’électron,
p =I, no =
I, n =
3, 4,
8 et 27 ce
qui
donne trois mésons connus(g,
xetr)
[1],
ainsi que le
proton,
avec des écarts variant de.o, 3
à i pour i oo.Remarquons
que lescerpuscules
telsque
l’électron,
le méson g, le
proton,
qui
contiennent un nombre impair demoments
ont unspin 1
tandis
que
impair
de moments_4
ont unspin -
tandis
que403C0 2
le méson x d’indice 4 est considéré comme
ayant
lespin
unité. Ce résultat fournirait unepremière
indi-cation sur le
spin
d’uneparticule
dont la masse aété mesurée.
Enfin,
puisque
leslongueurs,
lestemps
et lesfréquences
subissent unequantification
normée sur lamasse de
l’électron,
,la
formule(6)
devrait
contenir lesspectres optiques,
et enparticulier
les,
fréquences
fondamentales
de Ritz. Leurs valeursexpérimentales
nous montrent
qu’il
fautprendre
pnégatif
et lui donner la valeur - 2,qu’il n’y
aqu’un
seul indice n,on a d’autre
part
11.0 = I,on.pose n1 = n-, n2 = 2 n, n3 = 1
la, formule
(6)
s’écrit alors(en
remplaçant a
par a du fait de laquantification
orbitale)
qui
représente
précisément
la valeurthéorique
dece terme
spectral, expression
qui
avait assuré le succès de la théorie deBohr,
parceque R
’n’est autreque la constante de
Rydberg.
En
poussant
l’approximation
jusqu’à
la structurefine,
Sommerfeld introduit des termes d’ordresupé-rieur
correspondant
à p = -5,
-7, ... et
qui
rentrent encore dansnotre
formulegénérale.
Oncomprend
ainsi que la constante de structurefine
ou son inverse apuissent
intervenir à la fois dans lastructure des
spectres optiques
et dans la détermi-nation des massesmésoniques,
alors que cespro-blèmes ne
paraissaient présenter
aucunpoint
commun.[1]
REULOS R. - J. Physique Rad., I950, 11,27 S à 29 S.
DE BROGLIE L. - J.
Physique Rad., janvier I950, 11
(séance
de la Soc. Phys., I8 nov. I949), 30 S.STUECKELBERG. 2014 Nature, I939, 144, II8.
. Manuscrit reçu le 26 mars 1953.
ABSORPTION INFRAROUGE DE LA
FRÉQUENCE
03BD2DE CH4 COMPRIMÉ
Par R. COULON, B.
OKSENGORN
et St.ROBIN,
Laboratoire des Hautes Pressions,
Bellevue.
On
sait
que lafréquence
v 2 deCH4
estnormale-ment interdite dans
l’infrarouge;
d’autrepart,
commeelle se situe vers i53o
cm-’,
elle est auvoisinage
du maximum
d’absorption
de la bande1595
cm-1de
H.0,
cequi
rend son observation très difficile. Cettebande
n’a été observée que récemment bienque l’on ait calculé
depuis longtemps
[1]
safréquence
d’après
celle d’autres bandes considérées comme des bandes de combinaison. Elle a été observée enRaman
pourCH4
liquide
sous forme d’une bande diffuse très faible avec lafréquence 1529
cm-’[2];
l’absorp-tion
infrarouge
deCH4 liquide présente
unelarge
bande vers 1300 CM-1
(v4),
avec unléger épaulement
vers 1500 cm-’
qu’on
apensé pouvoir
attribuer à lafréquence
v2. Onsait,
d’autrepart,
que pour d’autres moléculespyramidales,
SIH4
etGeH4,
parexemple,
lafréquence v2
a pu être facilement observéeen
absorption
dans le gaz à bassepression [4],
bien que normàlementinactive,
par suite de laproximité
de la
fréquence
v4 et d’uneinteraction
derésonance
du
type
CoriolisentreV2
et v4. AvecCH4,
bien que v2et v4 soient
plus
distantes dans l’échelle des fré- quences, onpeut
s’attendre à ce-que v2 soit obser-vable avecCH4
gazeux; elle a, eneffet,
étésignalée [5]
pourV2+i533,6cm-1
mais sans aucun détailcomplémentaire.
Des
fréquences
normalement interdites dans l’infra-rougeayant
été observées récemment avecH2, N2’ O2
et
CO2 [6]
comprimés,
avec une intensité croissantinitialement comme le carré de la
pression,
nousavons
pensé pouvoir
mettre àprofit
cephénomène
pour faire
apparaître
nettement enabsorption
lafréquence
v2 pourCH4
gazeux.L’appareillage
a étédéjà
décrit[7];
lesspectres
ont étéenregistrés
avecun
spectromètre
Perkin-Elmer muni d’unprisme
de
CINa;
la vapeur d’eauatmosphérique
n’a pu être éliminée que par unbalayage énergique
àl’argon
pur et sec de tout letrajet optique.
Nous avonsutilisé du
CH4
commercial renfermant moins de ipour 100
d’impuretés (principalement
de l’éthane etun peu
d’azote)
et environ 35 mg d’eau au mètrecube,
quantité
trop
faible
pourgêner
les mesures[8]
dans nos conditions
expérimentales.
Les résultats obtenus sont
représentés
sur lafigure
i où l’on aporté
le coefficient d’extinctionE
= I 10gio b° )
(1,
épaisseur
dela
coucheabsor-bante,
ici2,5
mm)
en fonction du nombre d’ondes v’. Deux maxima A et B sedistinguent
sur le flanc de la bande v4 dont le maximum est situé du côté de faiblesfréquences
parrapport
à lafigure.
Le maximum Apeut
être attribué à v2; son somme esttrouve
à1537
cm-’. Le maximum B doitprobable-ment
être
attribué
à la forte bande v,(1472 cm-’)
de
l’éthane;
ceci estcompatible
avec un calculsimple
effectué àpartir
de mesures d’intensité de cettebande
[9] ;
nous avonsvérifié,
enoutre,
quel’addition
348
de
petites quantités
deC,H,
à notreCH4
augmentait
l’intensité relative de cette bande.
Le coefficient
d’absorption apparent
de A n’est pasproportionnel
à"l’épaisseur
1 de gazcomprimé
(à
pression
égale
deCH4);
ceci est dû au fait que labande est
résoluble, mais
non résolue dans les condi-tions del’expérience;
étant donné la faible ouverture de nosfenêtres,
nous n’avons pas pu réduire suffi-samment les fentes pour observer cette résolution(comme
cela a été fait avecSiH4
etGeH4 [4]).
Nos mesures
présentent cependant l’avantage
de mettre nettement en évidence lafréquence
v2 enabsorption
avecCH4
gazeux; d’autrepart,
l’examen de lafigure
i montre que l’intensitéde V2
ne semble pas croître aussirapidement
que si elle obéissait à’une loi
quadratique
en fonction de la densité du gazcomprimé; aux
fortespressions,
ellen’apparaît
plus
que comme un
épaulement
à v4 conformément à cequi
a été observé avecCH4 liquide.
[1]
HERTZBERG G. - Molecularspectra and molecular struc-ture. II. Infra-red and Raman spectra of polyatomic
molecules, New-York, I947, p. 306.
[2]
RANK D. H., SCHULL E. R. et AXFORD D. W. E.-J. Chem. Phys., I950, 18, II6.
[3]
HOLDEN R. B., TAYLOR W. J. et JOHNSTON H. L.-J. Chem. Phys., I949, 17, I356.
[4]
TINDALL C. H., STRAWLEY J. W. et NIELSEN H. H. 2014Phys. Rev., I942, 62, I5I et I6I.
[5] BURGESS J. S. -
Phys. Rev., I949, 76, 302.
[6] WELSH H. L., CRAWFORD M. F. et LOCKE J. L. -
Phys. Rev., I949, 76, 586.
[7] COULON R., OKSENGORN B., ROBIN S. et VODAR B.
-J. Physique Rad., I953, 13, 63.
[8] HETTNER G. 2014 Ann. Physik, I9I8, 55, 476.
[9]
SMITH L. G. 2014 J. Chem. Phys., I949, 17, I39.Manuscrit reçu le 23 mars 1953.
DISPERSION DE LA VITESSE DES ULTRASONS AUTOUR DE LA
RÉGION CRITIQUE
DEL’ÉTHANE
Par Jack
NOURY,
Laboratoires des Hautes Pressions,
Bellevue.
Faisant suite à une
précédente
étude de la vitesse des ultrasons de960
kHz dans larégion critique
de l’éthane[1]
par la méthode de la diffraction de la lumière[2], j’ai
effectué des mesures similaires à desfréquences
différentes(59o’
et416
kHz)
à latempérature critique (32,2° C).
Pour des
pressions
inférieures à lapression critique,
toutes les valeurs sont
groupées
et il estimpossible
de conclure à une
dispersion quelconque
dans cetterégion
pour la gamme defréquence explorée.
Par
contre,
pour despressions supérieures
à lapression critique,
il semble que la vitesse subisseune très
légère
dispersion
en fonction de lafréquence.
Parallèlement à ce quej’avais précédemment
remarqué
dansl’anhydride carbonique
[3],
par compa-raison avec les résultats deHerget [4],
la vitesse desultrasons dans l’éthane s’accroît sensiblement
quand
lafréquence
augmente,
cequi
est conforme auxpré-cédentes observations ainsi
qu’aux
considérationsthéoriques
relatives à différents gazpolyatomiques
dispersifs [5], [6], [7], [8]
aux faiblespressions.
D’autrepart,
l’écart entre les valeurs obtenues à desfréquences
différentesparaît
être sensiblement constantlorsque
lapression
varie.Dans les conditions
expérimentales décrites,
il nesemble donc pas
exister,
du moins pourl’éthane,
une
dispersion
caractéristique
de l’étatcritique
analogue
à cellesignalée
parChynoweth
et Schneider pour le xénon[9].
Il faut remarquer
cependant
que les mesures deces auteurs ne sont pas faites dans les mêmes