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Musée national

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(1)

PI ER FAYARD

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2. r. Bartholoni, eiitrée bouler. Piainpalais, 37

Téléphone 217

A S l E m S S T I t ^ V E O * *

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rue^tartholoni, ^^^Téléplione 216 .

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A N N O N C E S : 5 0 e o n t. la lig n e R É C L A M E S : 1 fr a n c la litrne P E T I T E S A N N O N C E S : 2 5 c e n t , la lig n e

Les annonces se p a ie n t com ptant

Tiragt de la TRIBUNE DE GENÈVE du 49 Février 4897

2 3 ,3 8 9 exemplaires

Las manuscrit* n i sont paa rendus

caisses libres feront à l’établissement officiel une concurrence ruineuse, puisqu’elles toucheront pour leurs as­ surés obligatoires le subside fédéral sans être soumises aux mômes exi­ gences. C’est vrai ; mais il faut remar­ quer qu’en revanche leurs assurés ne toucheront pas la part de l’employeur; il y a donc compensation.

La faculté accordée aux caisses li­ bres aura pour principal avantage de donner satisfaction à beaucoup d’ou­ vriers sans employeur fixe et aux employés qui peuvent et veulent, par indépendance, se passer de tout sub­ side de leur patron. J ’ajoute qu’une fois l ’assurance obligatoire entrée dans nos mœurs et les citoyens fami­ liarisés avec elle, la plupart des cais­ ses libres disparaîtront ; celles qui subsisteront prouveront qu’elles ré­ pondent à un besoin réel et qu’elles ont des racines profondes dans la po­ pulation. C’est ûne transition à mé­ nager.

Un autre point sombre, c’était la question financière. Où trouver l’ar­ gent ? Et voilà que, tout compte fait, le Conseil fédéral déclare officielle ment, par la bouche de M. Doucher, sur le rapport de M. Hauser, que si la dépense annuelle ne dépasse pas cinq millions, la Confédération peut y faire face avec ses ressources normales, sans aggravation des tarifs douaniers, sans monopole, sans nouvel impôt. On peut môme prévoir que la somme disponible augmentera chaque année, de manière à permettre de soulager les besoins croissants. Vous pouvez juger de l’effet produit par cette dé claration. Dans ces conditions, avec l’accord des deux races, il n’y a plus qu’à déployer la voile ; la bonne brise du progrès, de l’union, de la prospé­ rité nous pousse au port, et un écueil inconnu peut seul faire chavirer le bateau qui porte l’assurance et sa fortune.

ülusée national. — La com­

mission du Musée national demande au Conseil fédéral de lui fournir l’oc­ casion, avant l’exécution définitive du projet Iiodler pour la décoration de la salle des armures, de se prononcer à ce sujet. Cette occasion pourra se pré 86nter, car M. Hodler n'a reçu pour le moment que la mission d’exécuter d’une façon plus détaillée ses croquis sur des cartons. La commission fédé­ rale des Beaux-Arts se réunira encore une fois pour prendre une décision au sujet do modifications éventuelles, ainsi qu’au sujet de l ’exécution défini­ tive du projot.

Il n’est pas impossible que le jury chargé des prix soit consulté encore une fois ; il faut toutefois remarquer que le jury a été unanime pour décer­ ner le premier prix à M. Hodler.

Repos dominical. — Nous li­

sons dans uue correspoudance adres­ sée à YÂlig. Schweizer Zeitung des dé­ tails qui prouvent que le repos du di­ manche même dans les limites garan­ ties par la loi, n’est point encore une réalité pour tous les employés de la poste, et dépend souvent de l’arbi­ traire d’un supérieur plus ou moins bien disposé. Voici un cas dont le correspondant en question garantit l’exactitude : Dans une ville impor­ tante de la suisse orientale, un aspi­ rant postal s’entendit tout simplement déclarer par. son chef que dorénavant il n’aurait plus aucun congé les jours ouvrables ; que chaque troisième d i­ manche il était libre, qu’en revanche les deux autres, il devait se trouver au bureau non plus,à 4 heures seulement mais à 2 h. 1/2. Cette heure et demie servirait dono de compensation aux 24 heures de congé accordées une fois sur trois par la Confédération 1 Où sont dès lors les 52 jours de repos? A p&ine en reste-tril 16, car à l’époque de Noël et du Nouvel-An, le dimanche libre est simplement supprimé sans compensation, de telle sorte que le dit aspirant s’est vu attaché au bureau pondant six semaines consécutives. Un employé de chemins de fer, en ap­ prenant cela, disait : « Nous ne sup­ porterions pas de pareilles choses I »

(L'Hclvétie).

Arbres fruitiers. — La Société

cantonale* d’horticulture a constaté l’année dernière dans la plupart des districts du canton, un développement exceptionnel des chenilles et de la vermine sur les arbres fruitiers et dans les haies. Il en est résulté des dommages considérables pour l'arbo­ riculture et une diminution sensible de la récolte.

Il ressort des rapports reçus et des observations faites, que les arbres fruitiers sont encore en grand nom­ bre fort négligés, surchargés de bran­ ches inutiles ou maladives, de telle sorte que l ’espace, l’air et la lumière leur manquent pour prendre une saine extension.

Ils sont souvent couverts de mous­ ses et de vieilles écorces, abritant les larves et les œufs des insectes nui­ sibles.

Il a été constaté aussi l’année der­ nière que les haies sont surtout le re­ fuge de la vermine. Etant donnée la douceur de la température de cet hi­ ver, il y a lieu de craindre une inva­ sion d’insectes encore plus forte l’été prochain.

Le « gui » qui se développe princi­ palement sur les pommiers et autres arbres, tels que le chêne, le sorbier, est signalé comme un parasite dange­ reux, détournant à son profit la sève de l’arbre, et formant au point où il pénètre dans l’écorce, des tumeurs qui causent la carie. Les graines de gui renfermées dans les haies sont propagées par certaines espèces d’oi­ seaux.

Il est donc de toute nécessité de re­ médier autant que possible à cet état de choses préjudiciable à l ’arboricul­ ture.

"VAUD. — Arrestation ma­ lencontreuse. — Il paraît qu’il

n ’est pas exact que le parquet vaudois ait demandé télégraphiquement à Pa­ ris , l'arrestation de-François Martou- ray. Il a avisé la police de Paris que le titre volé et frappé d’opposition

à

Pa­ ris avait été présenté à Lausanne par un individu disant se nommer Martou- ray et il a transmis à la police de Pa­ ris, outre le signalement de ce per­ sonnage, les indications que lui-mème avait données sur sa personne à Lau­ sanne. Si, après cela, la police de Paris a arrêté,un innocent, l’erreur ne peut nullement être imputée au parquet vaudois.

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cette décision, il a adressé au direc­ teur de chacun de ces établissements un fonctionnaire, en qualité d’aide technique ou de remplaçant.

— Le Conseil fédéral a alloué au canton du Valais une subvention de 40 0/0 des dépenses réelles pour la correction du Rhône, dans la vallée do Goms, entre Munster et Reckin- gen, devisés à 55,000 fr. (maximum 22,000 fr.)

— Le Conseil fédéral a nommé chefs de service eu bureau des télégraphes de Lausanne MM. Daniel Abetel, de Belmont sur Lausanne, et Louis Go- lay, du LiflU (Vaud), tous deux ae tuellement télégraphistes a Latisanne. Il a nommé télégraphiste à Lausan­ ne M. Louis Sioudmann, de Bussy sur Morges, aspirant télégraphiste à

Yverdon. t

Assurance. — Le Genevois re­

çoit de son correspondant de Neu­ châtel (M. Favon) des notes intéres­ santes sur les derniers travaux de la commission qui s’occupe de l’assu­ rance. Nous en reproduisons quel­ ques passages :

Cette fois, ja puis le dire haut et sans réserve, avec une joie qne parta­ geront tous les bons citoyens ; « l’as­ surance obligatoire contre les acci­ dents et la maladie est faite ». Las dernières difficultés sont levées, les derniers obstacles sérieux écartés ; il ne reste à régler que des questions de détail qui n’arrêteront personne.

Ce résultat est dû tout d’abord à l’esprit qui règne dans la commission. Sans doute les points de vue difïè rent, mais tous, centralistes, fédéra listes, radicaux, conservateurs, ul’ra- montains, gens du Nord et du Sud, de l’Est ou de l’Ouest, sont sincère­ ment désireux de voir la réforme aboutir et s’efforcent d’adoucir les antagonismes. Dans ces conditions, il aurait fallu bien de la malechance pour ne pa3 s’entendre, et on s’est en­ tendu.

C’est luodi, à 4 h., que la commis­ sion a entendu MM. Gavard, conseil­ ler aux Etats, représentant de la Fédé­ ration deB Sociétés mutuelles de Ge­ nève, Correvon, juge cantonal, Latour, instituteur à Corcalles, Favre,' préfet de Neuveville, délégués de la Fédéra­ tion romande. La séance a eu lieu dans l’admirable salon blanc et or de l’hôtel Dupeyron ; l’assemblée avait un air solennel de diète ou de oonseil des doges, et en réalité, ce qui s’est passé là n’était point ordinaire; c’était la rencontre de la Suisse romande et de la Suisse allemande Bur le terrain de l’économie sociale moderne, et leur engagement réciproque de travailler ensemble, sans arrière-pensée et sans rivalité, à la grande œuvre de la soli­ darité nationale. C'est un tournant éco­ nomique, politique et moral.

M. Gavard a fait des revendications des mutualistes romands et plus spé­ cialement genevois un exposé magis tral qui a produit une impression profonde. MM. Latour et Favre l’ont appuyé en quelques paroles nettes, franches, énergiques, qui ont été droit à la conscience de l ’assemblée ; M. Correvon s’est joint à leurs décla­ rations.

Les représentants des mutualistes romands se sont déclarés prêts à se rallier aux projets d’a6surance obli­ gatoire do M. Forrer et à les soutenir de toutes leurs forces aux trois con dition suivantes:

1. L’administration de l’assurance maladie sera confiée aux cantons, sous la direction et le contrôle de la Confédération.

2. La disposition dracohnienne qui supprime toute caisse libre mettant en péril l’existence d’une caisse pu­ blique, disparaîtra de la loi.

3. Les caisses libres auront le droit de recevoir des assurés soumis à l’obligation.

Ce sont les propositions de la fédé­ ration genevoise, transmises à la com­ mission, dans sa session de février 1896, par un office de M. Gavard, son président, et appuyées par M. Favon. M. Forrer s’est déclaré d’accord; le Conseil fédéral no fera auoune opposi­ tion ; tout est donc aplani, et on peut affirmer que, dans oea conditions, la Suisse romande donnera au projet une imposante majorité. Ce sera pour elle un véritable soulagement de se voir épargner le chagrin de combattre une œuvre de progrès social et d’hu­ manité si admirablement conçue et étudiée. Des trois points sur lesquels ont porté les réclamations romandes, un seul nécessite quelques brèves ob­ servations ; c’est celui qui a trait à l’entrée dans les caisses libres des as­ surés soumis à l’obligation.

Cette entrée, disons-le immédiate­ ment, sera soumise à certaines condi­ tions : la caisse libre devra, outre les soins médicaux et les médicaments, fournir une indemnité de chômage d’au moins un franc par jour, et prou­ ver qu’elle est capable de tenir ses engagements ; dans le cas contraire, ellu no peut prétendre au droit do se substituer à une cajs3e publique. On dira que, même avé’o cette réserve, lés

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Genève, le 20 février

A propos de notre bulletin d’hier, un ami au courant des faits et gestes de la cour impériale d’Allemagne attribue à une rancune toute person­ nelle contre la famille royale de Grèce l’attitude inconcevable de l’empereur Guillaume II dans les aflaires de Crète. Il'paraît en effet que ce dernier n’a jamais pardonné à sa sœur, la femme du prince héritier de Grèce, d’avoir passé à la religion orthodoxe ; il aurait voulu qu’elle résistât davan­ tage à la pression qu’elle a dû subir. La rancune impériale a fait sentir son contre-coup sur les différents membres de la famille royale hellé­ nique, car le prince Georges, lors de son passage à Berlin, ne fut point

reçu par l’empereur. Nous avons

peine à croire que Guillaume II se soit laissé égarer par des impressions si personnelles. On ne peut être à la tête d’un grand empire, avec une responsabilité aussi considérable et se laisser guider par des motifs d’or­ dre tout privé. Nous U9 pouvons pas davantage croire que les pertes assez considérables qui ont été éprouvées en Allemagne par 1a mauvaise gestion des financer grecques ait pu troubler l’empereur Guillaume II au point de le pousser à abuser de son influen­ ce considérable et même détermi­ nante, pour agir en Orient contre les véritables intérêts de la civilisation ; il serait le premier à le regretter plus tard. En tous cas, nous ne pensons pas que cette attitude du souverain allemand Boit durable, et nous som­ mas convaincus qu’il reviendra à de meilleurs sentiments et à une percep­ tion plus vraie de la situation.

En cela, il ne fera que suivre l’évo­ lution forcée des gouvernements eu­ ropéens qui sont soumis plus ou moins aux fluctuations de l’opinion pu­ blique, nous ne parlons pas du gou­ vernement moscovite. Il ae passera en 1897 ce qui s’est passé en 1821 où les Grecs revendiquèrent leur indépen­ dance malgré le mauvais vouloir de tous les caüinets d’Europe, En 1821, on proclama comme en 1897 un dog me aussi incroyable quo celui de l’In- faillibilité; le dogme de l’intégrité de l’empire ottoman. Cela n’a pas empê­ ché ces mêmes gouvernements, sous la pression de l’opinion pubüquo, qui était certes moins puissante au début de ce siècle qu’à la fin, desanctionner l’indépendance hellénique,et successi­ vement,comme le faisait observer hier encore, dans le Figaro, M. Houssaye, la cession de la Moldavie, de la Vala- chie, de Kars, de Batoum, de la Bul­ garie, de la Thessalie, de la Bosnie, de l’Herzégovine, de Chypre, de la Roumélie orientale, etc., etc. ; ce dé­ peçage du cadavre ottoman aura duré quatre-vingt dix ans,pendant lesquels la diplomatie n ’a cessé de proclamer ex

cathedra l’intégrité de la Turquie : ou

verra que celle ci aura un jour com­ plètement disparu de la surface de la terre que le dogme persistora dans le code des chancelleries.

C’est dire qu’il est plus que probable encore que la Crète pourra être ajou­ tée prochainement à la liste que nous donnons plus haut des territoires en­ levés lambeau par lambeau au com­ mandeur des croyants; on n’aura pas même besoin d’endormir le Gtand Turc pour pratiquer sur lui cette nouvelle opération. On lui fera croire une fois de plus à l’intégrité de son empire ; il n ’y a que la foi qui sauve ! A ce prix la Porte sera sauvée une fois de plus, jusqu’au moment où ar­ rivera le grand médecin qui la gué­ rira radicalement de tous ses maux.

ÉTBÂHQEK

FR A M C S .

C e q n ’o n l i t d a n s le l iv r e «fan* n e . — Le 5 octobre 1894, M. Meyrier, vice-consul de France à Diarbékir, infor­ mait M. Hanotaux d’un premier massacre opéré par ordre du sultan dans la vilayet de Bitlii. Voici les termes de la dépê­ che :

« Sur un ordre venu de Consfantinople, le commandant du 4' eorps d’armée à Er- zindjian a’eit rendu sur lea lieux, à la tôle d’une foree aisez considérable dont le nombre s’élèverait à près de 15,000 hommei et serait composée de troupes ré­ gulière», d’un contingent fourni par lea tribus kurdes des environs et d’un cer­ tain nombre d’Himidiéi (troupes irrégu­ lières) requis par le veli de Bitlis. Après plusieurs attaques infructueuses, il est parvenu à se rendre maître des rebelle* qui se sont, paralt-il, défendus en déses­ pérés. On m’assure que, cernés de toua les côtés par un cordon de soldats qui enveloppaient la montagne, ies Armé­ niens oat été poursuivis à outrance et massacrés sans merci. Très peu-d’entre eux auraient pu s’échapper ; on parle de 1,500 morts, et quelques personnes, qui se disent bien informées, affirment qne ce chiffre est encore plue élevé.

Après avoir anéanti ces malheureux, les Kurdes et les Hamidlés se sont portés aur les villages arméniens situés au bas de la montagne et lea ont pillés et incen­ diés. On dit qu’ils se sont livrés à toutes sortes d’atrocités sur la population chré» tienne du pays, tuant les vieillards et les enfants, enlevant los filles et allant jusqu’à couper le ventre des femmes enceintes : environ 7500 personneo auraient péri, 30 villages auraient été brûlés et 400 femmes enlevées. On rapporte ce fait que 200 de ces dernières, délivrées psr le muchir, au­ raient tenté de se noyer pour ne pas sur­ vivre à leur déshonneur. En somme, la terreur règne dans le pays. »

Ainsi dès le début, observe la Gazelle

de Lausanne, M. Hanotaux savait que les

maaiacres avaient eu lieu sur un ordre venu de Conitantlnople, c’est-à-dire éma­ né du gouvernement du sultan. Il y a dans la Livre jaune une annexe de treize pages qui, sous le titre de « Evénements dell895 en Asie-Mineure», n’est qu’une nomencla­ ture de viols, d’assassinats, de mutila­ tions, d’horreurs de toutes sortes.

On y volt qu’en novembre 1895, dans le district de Césarée, 45 villages chrétiens sont pillés et leurs habitants massacrés. Le rapport officiel rend compte en ces ter­ mes des massacres de Césarée, le 30 no­ vembre :

« Un massacre, préparé depuis plusieurs jours par les musulmans, éclate. Les Turcs se précipitent en masse sur lea bazars et lea malaons dea Arméniens. Des familles entières sont msssaaréeB. Les bains sont envahis, les femmes et les enfants outra­ gés, chassés nus dana les rues, égorgés et mutilés ; des vieillards sont brûlés vifs dans leurs maisons. Des survivants sont contraints de se convertir à l'islamisme. Le pillage et l'incendie continuent deux jours... »

En voilà assez, n’est-ce pas, pour com­ prendre l’indignation qui commence à se­ couer la France tout entière à la lectura de ces infamies.

H o r r i b l e a s s a s s in a t .^ # n manda d’Agen qu’un orime d’une audace peu commune et ayant le vol pour but, a été commis dans un quartier très fréquenté de la ville.

Une vieille demoiselle, Madeleine Ma- gen, àgéa de 75 ans, seule avec une bonne a son service depuis plus de trente ans, Jeanne Pitot, âgée de 50 ans. habitait une maison bordant le coura Gambstta.

Vera quatre heurea du matin, Jeanne Pitot, dans un état pitoyable, la figure comme écrasée à coups do talon, vint de­ mander du secours à des voisins, leur di­ sant que sa maîtresse avait été assassinée et qu’elle-mêmo devait la vie à nn long évanouissement.

On trouva, en effet, lo cadavre de la vieillé demoiselle, vêtue seulement de sa chemise, les mains attachées en uroix, le corps ligotté, la tète enveloppés des

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