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Covid-19 en ALgérie nouveaux cas, 988 guérisons et 13 décès durant ces dernières 24 h P 3

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C ovid -19 en A Lgérie

2211 nouveaux cas, 988 guérisons et 13 décès durant ces dernières 24 h

P 3

Covid-19

Les particularités graves de la 4 e vague

La 4e vague de la pandémie du coronavirus, s’installe avec un variant qui est en phase de faire des ravages.

Les cas de contamination explosent, des centaines de familles sont touchées, les chiffres font froid au dos, avec plus de 1500 cas par jour, l’Algérie s’apprête à vivre un moment difficile sur tous les plans.

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Mondial-2022 (barrages/ tirage au sort)

l’Algérie hérite du Cameroun La sélection algérienne de football a hérité du Cameroun dans les barrages de la Coupe du monde Qatar-2022, à l’issue du tirage au sort (zone Afrique) effectué hier à Douala, en marge de la Coupe d’Afrique des nations

(CAN-2021) qui se déroule au Cameroun.

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N° 4099 - Dimanche 23 janvier 2022 - Site web : www.lecitoyen.dz - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr - Prix : 10 DA

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A C T U A L I T E Dimanche 23 janvier 2022

i MPortAtioN

La liste des produits soumis à « des conditions » élargie

La liste les produits soumis au droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) a enfin été arrêtée. Cette nouvelle liste concerne aujourd’hui 2608 produits couverts par une taxe supplémentaire provisoire préventive don le taux a été fixé entre 30 et 100%.

c ette procédure verra son applica- tion prolongée jusqu’au 31 dé- cembre 2022 et concerne en premier lieu les produits de luxe et les substances nocives comme le vin et le tabac tout en soutenant l’accord les pri- vilèges aux producteurs locaux. Les excep- tions son également accordées aux pays qui on les conventions commerciales pré- férentielles avec l’Algérie.

La viande animale au top de la liste les produits dAPS

La liste fraîchement arrêtée comprend ainsi, 17 types de viandes de l’espèce bo- vine fraîches ou réfrigérées selon divers tarifs douaniers. le taxe supplémentaire provisoire imposée à ces produits a été fixée à 30 %.le liste comprenait également 36 types de viandes d’agneau et de vo- laille, qu’elles soient congelées ou fraîches, pour lesquelles le taxe est fixée à 70 pour %. 22 types d’abats d’animaux co- mestibles, qu’il s’agisse de moutons, de vaches, de chevaux ou d’oiseaux, à l’excep- tion les ceux destinés à l’industrie phar- maceutique, don le pourcentage de le surtaxe spéciale est fixé, quant à lui, à

30%.

Produits laitiers

La liste les produits DAPS concerne aussi les produits laitiers. 25 types de lait et de crème de lait non concentrés sans sucre ajouté, 8 types de beurre, le crème et le yaourt sucrés au cacao et aux fruits, le beurre et le crème extraits de lait, ainsi que le pâte d’enrobage fabriquée à partir de produits laitiers, de fromage coagulé en 12 variétés et de miel naturel son égale- ment interdits à l’importation.les taxes sur ces produits, lorsqu’ils son importés d’un pays avec lequel l’Algérie possède les conventions commerciales préférentielles son équivalents à 30% pour les autres pays, celles-ci son fixées à 70%.

Légumes, fruits et agrumes

à la liste s’ajoutent les pommes de terre, les tomates fraîches, les oignons et autres types de légumes frais et surgelés coupés en mor- ceau. Les taxes sur ces produits son fixées à 100 %, sauf pour les pays qui on les conven- tions commerciales préférentielles avec l’Al- gérie don le taxe est fixée à 30%.quant aux légumes qu’ils soient séchés, en conserve ou coupés en morceau, leur taxe a été fixée à 70 %. Pour les fruits, en l’occurrence, les noix de coco, les pistaches, la taxe a été éta- blie à 30 %. S’agissant les dattes, ananas, avocats et mangues, qu’ils soient frais ou surgelés, le taxe, quant à elle, est fixée à 100

%.le liste comprend également les produits

liés à la conservation, de chocolat, les bon- bons, les produits à base de céréales, les soupes et de la confiture. Ainsi, les eaux mi- nérales, les boissons gazeuses et sucrées, quant à eux, son soumis à une taxe de 70%.pour ce qui est les boissons alcoolisées et différents types de cigarettes, les taxes supplémentaires son égales à 100%. La liste comprend aussi, les ustensiles de ménage, le matériel de construction, le plastique, les chutes de carton, de papier cartonné, de fil de coton, articles d’habillement, housses, emballages électriques, sacs et chaussures.

y compris, le céramique, les pièces d’ameu- blement, les accessoires autos, les yachts et les navires. La taxe sur ces derniers varie entre 30 et 60%.

L es wilayas du sud ont été approvisionnées en grandes quan- tités d’huile de table, par l’envoi de dix (10) camions chargés de ce produit de large consommation, a indiqué un commu- niqué du ministère du Commerce et de la promotion des expor- tations.En application des instructions du ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Kamel Rezig, les wilayas du sud ont été approvisionnées en grandes quantités d’huile de table, par l’envoi de dix (10) camions chargés de ce produit de

large consommation à dix wilayas: Djanet, El Menia, El Meghaier, Illizi, Touggourt, Ouargla, Timimoun, El Bayadh, In Salah et Adrar, selon la même source.Chaque camion est chargé de 6.800 bidons de 5 litres, soit 34.000 litres avec un total de 68.000 bidons de 5 litres, soit 340.000 litres, ajoute le ministère. M. Rezig a donné des instructions pour assurer un bon encadrement de l’opération et faciliter l’acheminement, conclut le communiqué.

Wahiba/k

M iNiStèrE Du c oMMErcE Et DE LA ProMotioN DES ExPortAtioNS

Les wilayas du sud approvisionnées en grandes quantités d’huile de table

P ort D ’A LgEr

recul de l’activité au 3 ème trimestre 2021

F iScALité

Prolongation du délai

d’accomplissement des obligations au 27 janvier courant

L e ministère des Finances a an- noncé, hier, dans un communiqué, la prolongation du délai de l’ac- complissement des obligations fiscales de déclaration et de paiement jusqu’au 27 janvier du mois en cours au lieu du 20 janvier.»Dans le cadre du dispositif de prévention et de lutte contre les risques de propagation du corona virus (covid 19) et pour un meilleur accom- pagnement des contribuables dans l’ac- complissement de leursobligations fiscales, de déclaration et de paiement, dont l’échéance est arrivée à terme le 20 janvier 2022, le ministère des Fi- nances porte à la connaissance des concernés que le délai en question a été prorogé jusqu’au jeudi 27 janvier 2022», a précisé la même source.

L’ activité du port d’Al- ger durant le 3ème trimestre 2021, a ac- cusé une baisse, aussi bien pour le mouvement de la navigation des opérants que pour le trafic marchandise, en comparaison avec la même pé- riode de l’année 2020, selon les derniers chiffres de l’Entreprise du port d’Alger (Epal).Durant la période juillet-septembre, 306 navires opérants ont accosté au port d’Alger, soit une baisse de 6%, malgré la croissance du nombre global des navires qui a atteint 390 (+12,07% par rap-

port aux réalisations du 3ème trimestre 2020), relève l’Epal dans le dernier numéro de sa revue trimestrielle.Selon la même source, «ceci est justifié, en grande partie, par la régres- sion des porte-conteneurs, les cargos et RO/RO».Le tonnage de la jauge brute des navires opérants en entrée, «est passé de 3,527 millions de tonneaux au 3ème trimestre 2020 à 3,531 millions de tonneaux au 3ème trimestre 2021, faisant apparaître un état de stabilité de (+0,11%)».Le bilan fait état, également, d’une baisse du tra-

fic global des marchandises, de l’ordre de 5,44% comparée à la même période de 2020, avec 1,96 million de tonnes au 3ème trimestre 2021.»Cette baisse de l’activité portuaire est la conséquence de la crise sani- taire que nous traversons et dont nous subissons les effets depuis mars 2020, notamment la fermeture des frontières, la baisse de la production mon- diale et des échanges commer- ciaux internationaux», explique la revue de l’entreprise por- tuaire d’Alger.S’agissant du tra- fic des conteneurs traités par

l’Epal, un nombre de 70.263 EVP (équivalent vingt pieds) a été enregistré durant le 3ème trimestre 2021, soit une baisse de l’ordre de 18,48% en compa- raison avec la même période de l’année 2020.Suivant la même tendance, le tonnage brut des conteneurs affiche une baisse de 17,38% par rapport à la même période de l’année 2020 pour atteindre un tonnage de 568.500 tonnes, précise-t-on.Le bilan a relevé, en outre, une hausse de 0,24 jour de la durée de d’attente moyenne des na- vires en rade, passant de 0,67

jour au 3ème trimestre 2020 à 0,91 jour en 2021.L’Epal ex- plique cet allongement du sé- jour moyen des navires au port d’Alger par les opérations de désinfection qui se font sur les navires à l’accostage avant d’en- tamer toute manoeuvre de dé- chargement.Le bilan fait ressortir, en outre, l’arrêt com- plet du trafic des passagers et auto-passagers causé par la fer- meture totale des frontières maritimes comme mesure pré- ventive contre la propagation de la pandémie de Covid-19.

Wahiba/k

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A C T U A L I T é Dimanche 23 janvier 2022

M ESurES coNtrE LA 4 E vAguE DE coviD -19

Les critiques des spécialistes

En Algérie, les écoles sont fermées depuis jeudi 20 janvier pour une période de 10 jours à cause de la flambée de la pandémie de covid-19.

L

a décision suscite l’incom- préhension des spécia- listes de la santé qui critiquent les mesures prises contre la 4e vague de covid-19 qui sévit en Al- gérie.

L’organisation de la riposte par les pouvoirs publics devant l’accélération de la courbe des contaminations constatée sur le terrain « impose plus de discipline et autant de rigueur dans le respect des mesures bar- rières au niveau personnel, de l’appli- cation stricte des différents protocoles sanitaires affectés aux secteurs prestataires de services et à l’activité économique », a affirmé à TSA le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). Pour ce pra- ticien, le dispositif mobilisé jusqu’à présent « ne répond pas à l’impératif qu’exige la situation sanitaire ».

Dans la foulée, il déplore « un relâ- chement total » en affirmant que « chacun doit assumer ses responsabi- lités, à commencer par les citoyens que nous sommes », rappelant aussi la nécessité de faire respecter les lois décrétées depuis l’avènement de la pandémie en Algérie notamment pour le port obligatoire du masque et l’application des protocoles sani- taires.

Le Pr Idir Bitam est catégorique sur le fait que la fermeture des écoles est une « mauvaise stratégie ». « On doit faire des campagnes de sensibilisa- tion adressées aux parents et person- nels médicaux », préconise-t-il.

Ce spécialiste des maladies transmis- sibles et des pathologies tropicales plaide en faveur d’un « confinement total de 10 jours ». Il faut une impli- cation active des ministères, clame pour sa part le Pr Noureddine Zi- douni qui se demande « où sont les autres départements ? » à l’instar

des transports et du commerce où les mesures barrières ne sont pas respectées. Pour sa part, le médecin- réanimateur au CHU de Frantz-Fanon de Blida, le Dr Adel Boudahdir, es- time que la fermeture des écoles de- vait être suivie par l’application stricte de la loi.

Ensuite, exhorte-t-il, il faut lutter sé- rieusement contre la désinformation concernant la vaccination. « Ce point a cassé la campagne », pointe-t-il, préconisant de rester vigilant face au variant omicron.

« Les pays occidentaux ont un taux de vaccination très élevé ce qui a pro- bablement donné une faible morta- lité par rapport au nombre de cas recensés, ce n’est pas le cas en Algé- rie où le taux de vaccination est très faible », relève-t-il. « D’un côté l’Omi- cron a l’avantage de créer une immu- nité collective massive mais périodique, mais probablement il y aura des victimes », ajoute le Dr Bou-

dahdir. Dans le milieu médical, une théorie a fait son chemin, selon la- quelle laisser diffuser l’Omicron, très contagieux mais beaucoup moins létal, pourrait assurer l’immunité col- lective aux populations. Mais cette démarche pourrait s’avérer problé- matique pour les hôpitaux notam- ment en matière de saturation, avec le risque de mettre notre système de santé en très grande difficulté.

Ce dont convient le Dr Adel Boudah- dir. « Effectivement, il y a un risque de saturation des lits, surtout dans les services de réanimation. Il faut des mesures plus drastiques pour casser la courbe accompagnées d’une prise en charge sociale, l’appli- cation de pass vaccinal est extrême- ment difficile chez nous », a-t-il dit. « On est dans les suppositions et la théorie malheureusement. Je rap- pelle que c’est ce même principe qui a été retenu par les Anglais et les Américains au début de la pandémie

lorsqu’ils ont refusé d’admettre la gravité de la situation sanitaire et ont préféré laisser diffuser la contamina- tion avec l’objectif de réaliser une im- munité collective », explique le Dr Lyes Merabet.

« La suite a été catastrophique pour ces deux grands pays et l’ampleur des dégâts (nombres de cas et de décès) les a contraints à revoir leur stratégie pour l’aligner sur ce qu’ont fait les Chinois et d’autres pays européens après », complète-t-il.

Le Dr Adel Boudahdir prévoit que le pic des contaminations pourrait être atteint « début février », la vague dure habituellement 8 à 10 se- maines en moyenne, a-t-il ajouté. « Mais celle-là s’est installée rapide- ment, avec un risque d’avoir d’autres variants en Algérie ou dans le monde. On espère qu’ils seront des variants plus faibles, sans oublier que le variant Delta est toujours là », conclut-il.

D

eux mille deux cent onze (2211) nouveaux cas confirmés de corona- virus (Covid-19), 988 guérisons et 13 décès ont été enregistrés ces der- nières 24 heures en Algérie, indique, hier, le ministère de la Santé dans un communiqué.

Le total des cas confirmés s’élève ainsi à

234536, celui des décès à 6481 cas, alors que le nombre de patients guéris est passé à 158616. Par ailleurs, 43 patients sont actuel- lement en soins intensifs, ajoute la même source.En outre, 7 wilayas n’ont recensé aucun cas durant les dernières 24 heures, 15 autres ont enregistré de 1 à 9 cas, tandis que

26 wilayas ont enregistré 10 cas et plus. Le mi- nistère de la Santé rappelle, par la même oc- casion, que la situation épidémiologique actuelle exige de tout citoyen vigilance et res- pect des règles d’hygiène et de distanciation physique, tout en insistant sur le respect du port du masque.

c oroNAviruS EN A LgériE

2211 nouveaux cas, 988 guérisons et 13 décès ces dernières 24h

L’

université Abbas Laghrour de la wi- laya de Khenchela a décidé hier de suspendre les cours pendant une se- maine dans l’ensemble de ses facultés pour des raisons sanitaires, a-t-on indiqué dans un communiqué du vice-rectorat chargé de la pédagogie de cet établissement d’ensei- gnement supérieur.L’administration de l’université a indiqué qu’après une réunion

des membres de la cellule chargée de la mise en oeuvre du protocole sanitaire pour l’année universitaire 2021/2022, il a été dé- cidé, en raison de l’épidémie de la Covid-19, de «suspendre les activités pédagogiques, y compris les contrôles du premier semes- tre pendant une semaine», a-t-on précisé.Seuls les étudiants en master 2 de toutes les facultés en sont exemptés, a pré-

cisé le document, ajoutant que la date des contrôles fixée du 23 au 27 janvier 2022 a été maintenue tout en insistant sur l’appli- cation ferme du protocole sanitaire.Au terme de la réunion, présidée par le recteur de l’université, Abdelouahid Chala, en pré- sence du secrétaire général, des vice-rec- teurs, des doyens des facultés, du directeur de wilaya des œuvres universitaires, des di-

recteurs des cités universitaires, du staff médical relevant du secteur et des repré- sentants des sections syndicales et des or- ganisations estudiantines, il a été convenu, selon le communiqué, de tenir jeudi pro- chain une autre réunion exceptionnelle pour décider de prolonger ou non la sus- pension des cours, et ce, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

L

e secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé vendredi le Maroc et le Front Polisario au «dialogue» pour résou- dre «une fois pour toutes» le conflit au Sahara occidental» qui dure de- puis tant de décennies».»Il est temps pour les parties (au conflit) de comprendre la nécessité d’un dia- logue, de chercher une solution et

pas seulement de maintenir un pro- cessus sans fin, sans espoir de réso- lution», a déclaré le chef de l’ONU, cité par des agences de presse.»J’ai bon espoir que le processus poli- tique se développe à nouveau», a-t- il ajouté, alors que son nouvel émissaire chargé du dossier, Staffan de Mistura, vient de boucler sa pre- mière tournée dans la région.Et

d’enchaîner : c’est «un problème qui dure depuis tant de décennies dans une région du monde où nous voyons des problèmes de sécurité extrêmement graves, où nous voyons le terrorisme se multiplier dans le Sahel et de plus en plus près des côtes, qu’il est dans l’intérêt de tous de résoudre une fois pour toutes ce problème du Sahara occi-

dental».L’envoyé personnel du se- crétaire général de l’ONU pour le Sa- hara occidental, Staffan de Mistura, dont la principale mission est de re- lancer le processus politique au Sa- hara occidental, a achevé, mercredi, sa première visite dans la région, sur fond de réaffirmation du Front Poli- sario de sa position en faveur d’une solution politique basée sur un réfé-

rendum d’autodétermination.Le membre du Secrétariat national du Front Polisario chargé de l’Europe et de l’Union européenne, Oubi Bouch- raya Bachir avait indiqué que la réus- site de la mission de De Mistura était tributaire de l’adoption d’une approche pacifique pour le règle- ment du conflit, conformément au plan de paix ONU-OUA.

guterres appelle à résoudre «une fois pour toutes» le conflit au Sahara occidental

K hENchELA /c oviD -19

Suspension des cours à l’université Abbas Laghrour pendant une semaine

c oviD -19/ vAcciNAtioN

Près de 100.000 personnes vaccinées par

la protection civile en 2021

L

a Protection civile a vacciné en 2021 près de 100 000 per- sonnes contre la Covid-19 à travers le territoite national, rap- porte le dernier numéro du mois de décembre de la revue d’infor- mation «El Himaya», publiee par la Direction générale de la protec- tion civile (DGPC).»Cette opéra- tion qui s’inscrit au titre de la participation de la DGPC a travers ses différentes directions locales au renforcement du dispositif na- tional de vaccination des citoyens contre le coronavirus a été réali- sée en étroite coordination avec les directions locales du secteur de la sante», indique la même revue de la DGPC.La publication explique que cette opération d’en- vergure nationale a touché dans sa première phase lancée au mois de juillet 2021, les grandes agglo- mérations du pays ainsi que les différentes zones d’ombres grâce a la mobilisation notamment 120 médecins-officiers, trois (3) phar- maciens, vint neuf (29) agents pa- ramédicaux ,vingt quatre (24) officiers charges de la sensibilisa- tion. Une importante quantité du vaccin anti-covid et de valises mé- dicales ont été mis à la disposition des médecins-officiers pour la réussite de cette première phase de la campagne.»L’unité nationale de Dar El Beida (Alger) a été la base logistique et de soutien d’où est parti les caravanes à destina- tion des dix (10) sites choisis au- paravant pour le début de cette première phase de vaccination des citoyens contre le virus» pré- cise la même revue.Cette pre- mière phase qui s’est étalée sur 40 jours, a permis de vacciner 58.786 personnes.La deuxième phase de la même campagne de vaccination contre le Covid.19, qui s’est déroulée du 04 au 17 sep- tembre 2021, a touché 32 281 personnes réparties à travers 44 wilayas du pays, portant le nom- bre global de vaccinés pour les deux phases à 98 067 personnes, ajoute la revue de la DGPC.

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A C T U A L I T é Dimanche 23 janvier 2022

c oviD -19

Les particularités graves de la 4 e vague

La 4e vague de la pandémie du coronavirus, s’installe avec un variant qui est en phase de faire des ravages.

Les cas de contamination explosent, des centaines de familles sont touchées, les chiffres font froid au dos, avec plus de 1500 cas par jour, l’Algérie s’apprête à vivre un moment difficile sur tous les plans.

A

lors que les milieux mé- dicaux se débattent pour prendre en charge un vo- lume inédit de cas de Covid-19, qui n’exclut pas cette fois une frange fragile de la so- ciété, en l’occurrence, les enfants.

Pour les spécialistes, le variant Omicron a cette particularité de se répandre très rapidement, même s’il n’occasionne pas de cas graves, peut être à l’origine de situations très complexes. Et pour cause, plu- sieurs secteurs sont touchés et ont été obligés de suspendre leurs ac- tivités, tel que l’APN, ou le secteur de l’éducation, ou les élèves comme les enseignants ont rapi- dement et sensiblement affecté les bilans quotidiens de contami- nation. Devant ce cas de figure, le gouvernement n’a pas tardé à réa- gir, en décrétant des vacances for- cées pour les trois cycles de l’enseignement. Une première me- sure qui ouvre le champ à d’autres mesures restrictives, vu que les prévisions des spécialités sont des plus alarmantes, du fait que pour eux, le variant Omicron sera à l’ori- gine d’une recrudescence sans précédent des cas de contamina- tions. Cependant, le respect des gestes barrages, le port du masque et la distanciation physique, ne font toujours pas objets d’automa- tismes et l’absence du prise de conscience se mesure à la facilité avec laquelle les chiffres ont qua-

druplé en l’espace de quelques jours. Au même titre, l’opération de vaccination ne connait pas une grande affluence. Les mêmes scé- narios des vagues précédentes se répètent, avec des conséquences plus graves, dans la mesure où les retards et les arrêts d’activités vont happer l’élan d’une relance écono- mique, qui peinait déjà à voir le jour. Et ce sans parler des effets néfastes sur la prise en charge des franges de travailleurs et de sala- riés déjà affecté par la crise, et ré- duit à, la précarité et au chômage.

Autrement dit, au moment où les pouvoirs publics et les institutions de l’Etat œuvraient à trouver les

solutions et les voies pour concré- tiser sur le terrain le changement et lutter contre toutes les formes de résistance, cette nouvelle vague qui s’annonce dévastatrice aura un effet anesthésiant sur l’économie nationale, di fait que par la force des choses, et dans le cadre du maintien de la lutte, les mesure restrictives seront inévita- ble pour la sécurité sanitaire des citoyen. Reste à espérer que les mêmes réflexes de solidarité et de mobilisation, viendront faire face à cette nouvelle épreuve, et contribueront à limiter les dégâts.

Car la situation, selon le secteur de la santé, frôle la saturation dans

les services de réanimation prise en charge des malades. A cela s’ajoute un début de tension sur le médicament entrant dans le pro- tocole médical de la Covid-19, à savoir le lovenox, le paracétamol, et le zithromax. Ce qui dénote de la complexité de cette vague, qui va contraindre les pouvoirs publics à mettre en place des plans d’ur- gence pour accueillir convenable- ment les malades. Ceci dit, une forte prise de conscience est at- tendue de la part des citoyens, au- tant sur le respect des gestes barrages, que sur la décision de se vacciner.

Lydia/k

L

e nombre d’habitants de l’Algérie est passé à 44,6 millions au 1er janvier 2021 contre 44,3 millions au 1er juillet 2020, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). L’année 2020 a enregis- tré 992.000 naissances vivantes, 236.000 décès et 283.000 mariages, indiquent les données statistiques de l’ONS. L’office souligne que 2020 a été marquée par un recul des naissances vi- vantes sous le seuil d’un million de naissances pour la première fois depuis 2014, une aug- mentation «significative» des décès, et par la poursuite du recul des mariages depuis six ans.

L’accroissement naturel enregistré durant l’an- née a atteint 756.000 personnes, soit un taux de 1,71%. Ce dernier continue sa tendance baissière enclenchée depuis 2017, «avec un rythme plus prononcé en 2020», ajoute l’ONS expliquant cette baisse par l’augmentation

«conséquente» des décès, auquel s’associe le recul des naissances. A ce rythme de crois- sance de l’année 2020, la population résidente totale atteindrait 45,4 millions au 1er janvier 2022, selon les prévisions de l’Office. La répar- tition par sexe des habitants de l’Algérie au 1er janvier 2021, fait ressortir une légère prédomi- nance de la population masculine qui repré- sente 50,7 % de la population totale. Selon

l’office, le recul des naissances vivantes sous le seuil d’un million de naissances pour la pre- mière fois depuis 2014, a affecté le taux brut de natalité qui est passé de 23,80 pour mille en 2019 à 22,42 pour mille en 2020.

Poursuite de la baisse des mariages Cette tendance baissière a également caracté- risé le niveau de fécondité, puisque son indica- teur conjoncturel est passé de 3,0 enfants par femme à 2,9 enfants par femmes durant la même période de comparaison. Entamée de-

puis 2014, la baisse de l’effectif des mariages se poursuit également en 2020 mais avec un rythme plus «accéléré», d’après l’office. Ainsi, les bureaux d’état civil ont enregistré 283.000 unions en 2020 contre 315.000 unions en 2019, soit une baisse de plus de 10%.Le taux brut de nuptialité poursuit ainsi sa décrois- sance, passant de 7,26 pour mille à 6,41 pour mille, soit le même niveau observé au début des années 2000, relève encore l’organisme des statistiques. En effet, «l’évolution de la po- pulation âgée de 20 à 34 ans (population ou se

contracte 80% des mariages), fait ressortir une régression du volume de celle-ci d’une allure assez visible a partir de 2015, laquelle la popu- lation est passée de 10,997 millions à 10,427 millions entre 2015 et 2020», détaille l’orga- nisme Quant à la mortalité générale, l’office note que l’année 2020 a enregistré 236.000 décès contre 198.000 décès en 2019, en aug- mentation de 38.000 décès. Le taux brut de mortalité est passé ainsi de 4,55 pour mille à 5,33 pour mille. D’autre part, l’ONS indique que le volume de la mortalité infantile avait baissé à 18.700 décès en 2020 contre 21.030 cas en 2019, soit un recul de 2.330 décès. Le taux de la mortalité infantile a atteint 18,9 pour mille.

Par sexe, il est de 21,0 pour mille auprès des garçons et 16,6 pour mille chez les filles. A l’ins- tar des pays du monde touchés par la pandé- mie, la hausse du niveau des décès a impacté négativement l’espérance de vie à la naissance, qui a enregistré une baisse de 1,6 années, at- teignant 76,3 années, soit le même niveau de 2009.Par sexe, l’espérance de vie à la naissance semble affecté davantage les Hommes, puisque, elle est de 74,5 ans, alors que chez les Femmes est de 78,1 ans, détaille encore l’of- fice.

Wahiba/k

L

e secteur de l’énergie de la wilaya d’Annaba sera renforcé

«prochainement» par cinq (5) postes électriques 60/30 kilo- volts, actuellement en cours de réa- lisation, pour répondre à la demande croissante en matière d’énergie électrique des entreprises économiques et des zones indus- trielles en plus des nouveaux pôles urbains, a indiqué samedi le direc-

teur local de l’Energie. Ces projets en cours de réalisation dans les com- munes d’El Bouni, Oued El Aneb et Berrahal s’inscrivent dans le cadre des projets structurants destinés à l’accompagnement des investisse- ments publics, notamment ceux en lien avec la création de nouveaux pôles urbains et des zones indus- trielles pour ranimer et promouvoir l’investissement, a précisé Moha-

med Achouri à l’APS.La réception de ces postes électriques aura lieu à partir du «premier trimestre de l’an- née en cours», avec la réception du poste électrique 60/30 kilovolts dans la région «El Alalik» dans la commune d’El Bouni, en attendant la réception du reste des postes, dont le taux d’avancement des tra- vaux oscille entre 60% et 75%, du- rant l’année en cours et l’année

prochaine, a-t-on souligné.La mise en service de ces postes électriques permettra l’approvisionnement des zones industrielles et commerciales en énergie électrique et l’encoura- gement des investisseurs à lancer des projets dans différentes filières d’activité, notamment dans les com- munes d’Ain El Berda, El Bouni, Oued El Aneb et Berrahal, selon le même responsable. Les nouveaux

postes électriques permettront aussi d’augmenter les capacités d’alimentation en énergie électrique et de résoudre le problème des cou- pures fréquentes du courant élec- trique dont souffrent plusieurs unités économiques et les habitants des nouvelles agglomérations à Draâ Erriche, Kalitoussa, Sarouel, Sey- bouse et El Bouni, a-t-on conclu.

Lydia/k

A NNAbA

5 postes électriques 60/30 kilovolts en cours de réalisation

D éMogrAPhiE

44,6 millions d’habitants en Algérie en janvier 2021

S

coutSMuSuLMANS ALgériENS

Ancrer les valeurs de la révolution du 1 er novembre chez les jeunes

L

es travaux de la deuxième session des cadres des anciens Scouts musul- mans algériens (SMA), préparatoire à la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance nationale, ont été sanc- tionnés hier à Alger par une série de re- commandations visant notamment à ancrer les valeurs et principes du 1er No- vembre chez les jeunes. Les participants à cette rencontre ont recommandé l’orga- nisation d’activités diverses notamment sur la Mémoire locale et le rôle des mar- tyrs à travers les différentes régions du pays. Les participants à cette session, pré- sidée par le Commandant général des SMA, Mustapha Saadoune ont mis l’ac- cent sur l’importance d’une bonne prépa- ration de toutes les mouhafadhate de wilayas et des groupes locaux pour adhé- rer massivement aux programmes des cé- lébrations nationales et locales du 60e anniversaire de l’indépendance et faire connaître les anciens des SMA lors des différentes activités.Ils ont appelé à l’or- ganisation de concours nationaux et lo- caux pour enfants et à l’adhésion dans tous les groupes des scouts dans le pro- gramme national de célébration de l’indé- pendance. Les recommandations mettent l’accent sur l’importance de «relancer le programme de la mémoire de proximité sur le terrain» à travers le pays pour faire connaître les martyrs de la Révolution et ancrer l’esprit nationaliste et de citoyen- neté chez les générations montantes.

Wahiba/k

(5)

Dimanche 23 janvier 2022

La 5

L es auteurs d’une tenta- tive de cambriolage d’une bijouterie sise à Fréha, à l’Est de Tizi- Ouzou, ont été arrêtés, en fla- grant délit, a indiqué la sûreté de wilaya dans un communi- qué. La mise en échec de cette opération est intervenue suite à l’exploitation, par les services de la sûreté urbaine de Fréha, la brigade de police judiciaire et la brigade mobile de police judi- ciaire (BMPJ) de la sûreté de daïra d’Azazga ainsi que du ser- vice de police judiciaire de la sû- reté de wilaya, d’un

«renseignement faisant état d’un projet de cambriolage en préparation, ciblant une bijou- terie, sise à Fréha».Les investi- gations entreprises dans le cadre de cette affaire ont per- mis de «cerner les intentions des auteurs de ce projet crimi- nel» et d’élaborer un plan pour mettre en échec ce projet de cambriolage, a-t-on précisé de même source.Le plan en ques- tion s’est soldé, a-t-on souligné,

par l’interpellation, en flagrant délit, de deux individus, l’un, originaire d’Alger, portant une arme blanche (poignard), des colliers en plastique et du chat- terton et l’autre, demeurant à Tigzirt (Tizi-Ouzou) et qui était

au volant d’un véhicule.Une troisième personne, une jeune femme, originaire de la wilaya de M’sila, «complice dans cette affaire», a été arrêtée par la suite, selon le communiqué de la sûreté de wilaya.Les mis en

cause dans cette affaire ont été présentés au parquet d’Azazga pour «association de malfai- teurs en vue de commission d’un cambriolage avec arme blanche», est-il indiqué dans le communiqué.

L’ ONU enquête sur un massacre présumé près de la ville de Bria, à 600 km à l’est de la capitale centrafricaine Bangui, qui aurait fait plusieurs dizaines de victimes civiles lors d’une opération conjointe les 16 et 17 janvier des forces armées et de mercenaires du groupe russe Wagner.Cette opération visait le groupe armé Union pour la paix en Centra- frique (UPC), un des principaux groupes rebelles très actif dans l’est du pays, a

précisé une source

onusienne, sous couvert de l’ano- nymat.»Plus de 30 personnes ci- viles auraient été tuées, certaines par des balles perdues», a-t-elle ajouté, évoquant aussi la possibi- lité de pillages par les auteurs de l’opération militaire.»Les forces armées centrafricaines sont en train de commettre un massa- cre», a déclaré une source mili- taire en Centrafrique, sous couvert de l’anonymat. «Il y au- rait des exécutions sommaires et nous parlons de plus de 50 morts», a-t-elle pour- suivi.»Je n’ai pas eu connaissance

de cette attaque», a de son côté déclaré Albert Yaloké Mokpeme, porte-parole de la présidence

centrafricaine.La mission des Na- tions unies en Centrafrique (Mi- nusca) a entrepris d’interroger

des survivants afin d’éclaircir la réalité des faits, ont précisé les sources onusiennes.Interrogé, le service de communication de l’ONU s’est refusé jusqu’à présent à tout commentaire.Le président centrafricain avait décrété le 15 octobre «un cessez-le-feu unila- téral» de son armée et de ses al- liés pour favoriser l’ouverture prochaine d’un dialogue.Les prin- cipaux groupes armés avaient an- noncé qu’ils respecteraient également un cessez-le-feu. Mais certains, comme l’UPC, avaient continué leurs attaques contre des civils et des militaires.

c ENtrAFriquE

enquête de l’onU sur un massacre attribué aux forces armées

t izi -o uzou

Arrestation des auteurs d’une tentative de cambriolage d’une bijouterie

F rANcE

Un ancien ministre condamné à 8 mois de prison ferme

L’ ancien secrétaire général de la présidence française sous Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, déjà condamné et emprisonné, a été de nouveau condamné à un an de prison dont 8 mois ferme, dans l’affaire dite des sondages de l’Elysée.Trois des quatre anciens conseillers et collaborateurs de Nicolas Sarkozy, président de 2007 à 2012, qui étaient jugés à ses côtés pour favoritisme ou détournement de fonds publics, ont également été condamnés, dont Patrick Buisson, alors proche conseiller du chef de l’Etat, condamné à deux ans de prison avec sursis et 150.000 euros d’amende, et l’ex-sondeur Pierre Giacometti (6 mois avec sursis et 70.000 euros d’amende).En octobre et novembre, le tribunal s’était plongé dans l’exercice du pouvoir sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en examinant des millions d’euros de conseil politique et études d’opinion facturés à la présidence française par les sociétés de Patrick Buisson et Pierre Giacometti ainsi que par l’institut Ipsos.Il a jugé que ces millions d’euros avaient bien fait l’objet de favoritisme et M. Guéant, devenu ministre de l’Intérieur en 2011, a été reconnu coupable de favoritisme.Compte tenu de la «gravité» des faits et «de la personnalité» de cet ancien grand commis de l’Etat, très influent sous le quinquennat Sarkozy, mais dont l’image est dés- ormais entachée par les affaires, le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas lieu d’aménager la partie ferme de la peine.L’ex-ministre, devenu avocat et âgé de 77 ans, est écroué depuis plus d’un mois pour son manque d’efforts à régler des amendes et dommages et intérêts auxquels il a été condamné en 2017 dans une affaire de primes en liquide au ministère de l’Intérieur.Il n’était pas présent vendredi pour la lecture du jugement. Son avocat a indiqué que M. Guéant allait faire appel de sa condamnation avec mandat de dépôt.

M oStAgANEM

Saisie de 18 quintaux

de poissons congelés impropres à la consommation

L es éléments de la sûreté de la wilaya de Mostaganem ont saisi une quantité de 18 quintaux de poissons congelés impropres à la consommation, indique, un communiqué de ce corps constitué.La saisie a été ef- fectuée au niveau d’un barrage de sécurité dressé à l’entrée de la ville de Mostaganem. La mar- chandise a été découverte à bord d’un camion frigorifique.

Après l’analyse d’échantillons de cette quantité de poissons par les services vétérinaires relevant du bureau communal de la santé et de l’hygiène, la marchandise a été déclarée impropre à la consommation humaine.Cette saisie a été détruite au centre d’enfouissement technique de Kherrouba, en présence des ser- vices concernés, a-t-on indiqué de même source, ajoutant qu’une procédure judiciaire a été ouverte contre le mis en cause.

Le variant

omicron désormais dominant en europe

o micron est désormais le variant du Covid-19 dominant

dans l’Union européenne (UE) et dans l’Espace écono-

mique européen (EEE), a annoncé l’agence de santé euro-

péenne.»Le type de transmission d’Omicron dans l’UE/EEE est

passé de communautaire à dominante», a indiqué le Centre euro-

péen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), basé à

Stockholm, dans un point hebdomadaire.L’EEE inclut les 27 pays

membre de l’UE, ainsi que l’Islande, le Liechtenstein et la

Norvège.Selon l’ECDC, Omicron, initialement découvert en Afrique

du Sud en novembre, est aujourd’hui «dominant dans la majorité

des pays UE/EEE», avec une «prévalence de 78% en

moyenne».L’Europe connaît actuellement une flambée de Covid-

19. Le nombre de cas y a augmenté de 9% sur la semaine écou-

lée, selon un comptage de l’AFP.L’Organisation mondiale de la

santé a déclaré la semaine dernière qu’Omicron pourrait

avoir contaminé la moitié de la population de la région d’ici

mars.

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6

r é g I o n s Dimanche 23 janvier 2022

M oStAgANEM

L’importance de consolider le lien entre la justice et la presse

Les participants à une journée d’étude sur «l’autorité judiciaire et sa relation

avec les médias», organisée à la Cour de justice de Mostaganem ont insisté sur la nécessité de consolider la relation entre la justice et la presse.

L e procureur général près la Cour de justice de Mostaganem, Smaïl Kedider, a af- firmé que les rela- tions entre les instances judiciaires et les diffé- rents médias sont consolidées par la loi, notamment en ce qui concerne l’éclairage de l’opinion publique et les appels à témoi- gner en cas d’enlèvement d’en- fant, ainsi que le traitement par la presse des sujets liés à la lutte contre la criminalité.M. Kedider a déclaré que le législateur algé- rien a mis en place le cadre légal et réglementaire approprié pour que la presse remplisse son rôle médiatique et social, en consacrant la liberté d’expres- sion, la liberté des médias et le droit à l’information, en levant les sanctions contre les journa- listes et en les soumettant à des règles particulières lors des pro- cédures judiciaires. Pour sa part, le président de l’Association de la presse de Mostaganem, Cha- ref Kessous, a mis en relief les défis auxquels est confrontée la presse, notamment en ce qui concerne la responsabilité pro- fessionnelle et la pratique fon- dée sur la déontologie et

l’éthique professionnelle, paral- lèlement à une compréhension juste et correcte de la réalité so- ciale, ainsi que le besoin des ci- toyens et des responsables d’organes de presse qui sont un lien et une passerelle de com- munication entre les deux par- ties, entre autres.Pour sa part, le professeur Mohamed Me- rouani a appelé à l’établisse- ment de nouvelles règles pour

réglementer les relations entre les institutions officielles et la presse, fondées sur la formation continue des professionnels dans le domaine de la commu- nication institutionnelle et la promotion de la performance des chargés d’information pour faire face à l’intox et à la ru- meur.Après avoir abordé la res- ponsabilité pénale des journalistes dans le Droit algé-

rien, l’avocat près le tribunal de Mostaganem, Me Hamza Kri- deche, a plaidé pour une révi- sion de l’amende décidée par le législateur et sa réduction sui- vant une mesure raisonnable et proportionnée à la situation fi- nancière des journalistes.A noter que cette rencontre a été organisée à l’initiative de la Cour de justice de Mostaganem et de l’Association de la presse locale.

u ne enveloppe financière esti- mée à 120 millions DA a été mobilisée à M’sila, au cours de l’exercice 2021-2022 pour le fi- nancement des projets relatifs à la mobi- lisation de l’eau et l’équipement destinés à l’irrigation, a-t-on appris auprès de la di- rection locale des services agricoles (DSA).L’opération concerne notamment les régions du sud de la wilaya, connues par l’agriculture sous serre et les activités liées aux cultures stratégiques, les four- rages particulièrement, a-t-on précisé,

ajoutant que cette opération a connu l’ac- quisition d’équipements pour l’irrigation économiques en eau.La mobilisation de ladite somme rentre dans le cadre de l’ac- compagnement des agriculteurs de la wi- laya, l’introduction des systèmes économisant l’eau destinée à l’irrigation, en plus de contribuer à baisser le prix de revient des produits agricoles, a noté la même source.En 2021, il a été procédé à l’acquisition et à la distribution de 25 trac- teurs et 19 moissonneuses-batteuses, a-t- on signalé de même source, rappelant

que plusieurs opérations visant le déve- loppement du secteur agricole ont été concrétisées l’année dernière comme l’ou- verture de pistes agricoles, l’électrification agricole et l’irrigation.Dans ce contexte de développement du secteur agricole, le wali de M’sila, Abdelkader Djellaoui, avait affirmé dans une déclaration récente à l’APS, que les services de la wilaya ont lancé une opération de recensement concernant les exploitations agricoles non électrifiées afin d’arrêter un programme à cet effet.

M’ SiLA

120 millions dA consacrés à l’eau et l’équipement nécessaires à l’irrigation

g hArDAïA

Lancement prochain d’un programme de plus de 16000 logements

t

iSSEMSiLt

2.400 agriculteurs et éleveurs dotés

de moyens de prévention contre

le Covid-19

q uelque 2.400 agriculteurs et éleveurs de la wilaya de Tissemsilt ont été dotés, l’an dernier, de moyens de prévention contre le Covid-19, a- t-on appris auprès de l’antenne de wilaya de la Caisse régionale de mutualité agricole (CRMA), initiatrice.Cette opération, concrétisée en collaboration avec la direction des services agricoles (DSA), la chambre d’agriculture et la conservation des forêts à travers 12 communes, a porté sur la fourniture de combinai- sons, de masques et de gants à ces agriculteurs et éleveurs, en plus de moyens de désinfection et de nettoyage.Parallèlement à cette initiative, 20 sorties de sen- sibilisation ont été organisées ci- blant les agriculteurs et éleveurs où des conseils et orientations ont été prodigués sur le respect des mesures de prévention pour faire face à la pandémie, à travers la concrétisation d’actions pério- diques de désinfection à l’inté- rieur des exploitations agricoles et la dotation des travailleurs de moyens de prévention, en plus d’éviter les rassemblements dans les exploitations.L’antenne de la CRMA a initié, en collaboration avec la chambre agricole l’année dernière, des actions de désin- fection et d’assainissement ci- blant 80 exploitations agricoles et cette initiative a vu la partici- pation de plus de 1.000 agricul- teurs et éleveurs outre des corporations des professionnels du secteur.Par ailleurs, elle a pro- grammé la remise, dans les pro- chains jours, de combinaisons de prévention et du gel à 800 agri- culteurs et éleveurs recensés, ac- tivant dans les exploitations agricoles des communes de Bordj Emir Abdelkader, Ammari, Layoune, Tissemsilt, et Khe- misti.Une campagne de sensibili- sation sera organisée en collaboration avec la DSA et la chambre agricole sur la préven- tion contre le Covid-19 ciblant des exploitations agricoles de la wilaya.

u n programme de réa- lisation de 16.060 unités de logements, toutes formules confondues, sera lancé inces- samment dans la wilaya de Ghardaia, a appris l’APS auprès de la direction locale du sec- teur.Ce programme, qui s’étale sur deux années (horizon 2024), est composé de 11.779 loge- ments ruraux, 1.545 logements publics locatifs (LPL), 1.079 loge- ments sociaux participatifs (LSP), 1.466 logements Promo- tionnels aidés (LPA), 166 loge- ments de type location/vente ainsi que 25 logements promo-

tionnels publics (LPP), a détaillé le directeur du logement de la

wilaya, Ali Djarbal.Un pro- gramme de 7.228 parcelles des-

tinées à l’auto-construction avec une aide de l’Etat d’un million de dinars sera également concrétisé durant l’année 2022, a-t-il ajouté.Le lancement de leurs chantiers figure dans la priorité du plan d’action de la wilaya de Ghardaïa, en dépit de contraintes liées au foncier et au litige de paiement des pro- moteurs, a soutenu M.Djarbal.

La concrétisation de l’ensemble de ces programmes de loge- ments individuels va inélucta- blement contribuer à l’éradication de la crise de loge- ments et créer de nombreux emplois, notamment dans le

secteur de bâtiment.En plus de

réduire la tension sur le loge-

ment dans la région, ce pro-

gramme permettra de lutter

contre les constructions illicites,

souvent à l’origine de conflits, et

d’assurer un développement

harmonieux et équilibré du tissu

urbain pour répondre aux at-

tentes de la population, estime

le responsable.Le parc loge-

ment de la wilaya de Ghardaïa

se compose de plus de 124.582

unités, tous types confondus,

avec un taux d’occupation par

logement (TOL) estimé à 3,8

personnes par habitation, selon

les données du secteur.

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7

m o n d E Dimanche 23 janvier 2022

c riSE uKrAiNiENNE

russes et Américains prennent rendez-vous

«la semaine prochaine»

Russes et Américains ont rendez-vous «la semaine prochaine», après des pourparlers «francs» vendredi sur la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine qui menace toujours de dégénérer, des dizaines de milliers de soldats russes

campant à la frontière ukrainienne.

L a rencontre à Genève entre les chefs de la di- plomatie russe et amé- ricaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken, fait suite à deux conversa- tions téléphoniques entre leurs présidents respectifs, Vladimir Poutine et Joe Biden, en décem- bre. Si le ton a été «franc et subs- tantiel», selon M. Blinken, il a aussi dénoté une certaine dé- tente, après des semaines d’esca- lade verbale.Sergueï Lavrov a relevé que lui et son homologue américain étaient «d’accord qu’un dialogue raisonnable (était) nécessaire» pour que

«l’émotion retombe», après un peu moins de deux heures de dis- cussions.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit vendredi «convaincu» qu’une in- vasion ou une incursion militaire de la Russie en Ukraine «n’arri- vera pas». «J’espère fermement avoir raison», a-t-il ajouté, faisant valoir qu’il fallait «éviter le pire».Le ministère russe des Af- faires étrangères a toutefois pré- cisé que si les Occidentaux continuaient d’ignorer ses

«préoccupations légitimes»

quant au renforcement de l’Otan en Ukraine et en Europe orien- tale, cela aurait «les consé- quences les plus graves».»Cela peut être évité si Washington réagit positivement à nos projets d’accords sur les garanties de sé- curité», a indiqué le ministère russe.M. Blinken a demandé à la Russie de prouver qu’elle n’avait pas l’intention d’envahir l’Ukraine en retirant ses troupes de la frontière.Le Kremlin dé- ment toute intention belliqueuse mais conditionne une désesca- lade à des traités garantissant le

non-élargissement de l’Otan, en particulier à l’Ukraine, et un re- trait de l’Alliance atlantique d’Eu- rope de l’Est. Inacceptable, disent les Occidentaux, qui me- nacent la Russie de sanctions destructrices en cas d’attaque.M.

Blinken a convenu de coucher des «idées» sur le papier pour Moscou la semaine prochaine.Le secrétaire d’Etat a cependant prévenu qu’il y aurait une ré- plique même en cas d’agression

«non militaire» de la Russie contre l’Ukraine.

retour à 1997

Sur le fond, «je ne sais pas si nous sommes sur la bonne voie», a ré- sumé M. Lavrov, alors que son

homologue pense être «sur le bon chemin pour comprendre les inquiétudes et les positions de chacun».Les deux hommes ont convenu de se retrouver.Pre- mière intéressée, l’Ukraine a salué la poursuite de «la voie di- plomatique des contacts avec la Russie», selon son chef de la di- plomatie Dmytro Kouleba.Signe de la complexité de la situation, la diplomatie russe a choisi ven- dredi, jour de négociations, pour insister sur un retrait des troupes de l’Otan de tous les Etats ayant rejoint l’Alliance après 1997, ci- tant nommément la Bulgarie et la Roumanie, mais la liste com- prend 14 pays issus de l’ex-bloc communiste.Inacceptable, a ré-

pliqué le ministère roumain des Affaires étrangères, faisant écho à la position de tous les membres de l’Alliance.»Les demandes de la Russie créeraient des membres de l’Otan de première et de deuxième classe, ce que nous ne pouvons accepter», a répliqué Oana Lungescu, la porte-parole de l’Otan.Kiev a aussi accusé Moscou vendredi de continuer

«de renforcer les capacités de combat» des séparatistes pro- russes dans l’Est de l’Ukraine avec notamment des chars, sys- tèmes d’artillerie et munitions.Parallèlement, l’Esto- nie, la Lettonie et la Lituanie, les trois États baltes anciennement sous domination soviétique, ont

annoncé vendredi la livraison de missiles antichars et antiaériens à l’Ukraine pour lui permettre de se défendre «en cas d’agression russe», fustigeant le «comporte- ment agressif et irresponsable»

de Moscou.La Russie est considé- rée, malgré ses dénégations, comme le soutien des sépara- tistes pro-russes et l’instigatrice du conflit qui a fait plus de 13.000 morts depuis 2014. Cette année-là, elle avait annexé la Cri- mée en réaction à une révolution pro-occidentale à Kiev.

Muscles russes

La rencontre de Genève clôt une tournée d’Antony Blinken en Eu- rope auprès de ses alliés ukrai- niens, allemands, français et britanniques.Une nouvelle fois, Européens et Américains ont martelé que Moscou s’exposerait à des sanctions ravageuses en cas d’offensive en Ukraine, menace balayée par le Kremlin, qui n’a ja- mais cédé à cette forme de re- présailles en huit années de conflit en Ukraine.Pour Moscou, l’essentiel est d’arracher un recul de l’Otan, perçue comme une menace existentielle et dont les élargissements successifs rappel- lent l’humiliation de la chute de l’URSS.Pour les Américains, un retrait d’Europe est impossible, mais l’administration Biden se dit prête à discuter des craintes des Russes pour leur sécurité.En at- tendant, Moscou affiche ses am- bitions et sa puissance militaires.Derniers exemples en date: des manoeuvres militaires au Belarus, juste au nord de l’Ukraine, et des exercices navals d’envergure annoncés dans l’At- lantique, l’Arctique, le Pacifique et la Méditerranée.

Y éMEN

Une frappe aérienne fait au moins 70 morts dans une prison à Saada

v endredi, un bombarde- ment a frappé une pri- son tenue par des rebelles. Une attaque attribuée à la coalition sous com- mandement saoudien, qui a nié.Une attaque « horrible », selon Médecins sans frontières.

Vendredi 21 janvier dans la nuit, au moins 70 personnes ont été tuées et 138 blessées dans une frappe aérienne contre une pri- son tenue par les rebelles au Yémen. Une attaque attribuée à la coalition sous commandement saoudien qui a nié toute respon- sabilité.Le bombardement aérien a frappé une prison à Saada, fief des houthis dans le Nord.

Quelques heures plus tôt, jeudi soir, cette coalition militaire in- tervenant depuis 2015 dans le pays en guerre, a revendiqué un raid contre la ville de Hodeida (Ouest). Il a coûté la vie à trois

enfants, selon une ONG. L’Arabie saoudite est à la tête de la coali- tion composée de pays musul- mans, dont les Émirats arabes unis, et soutient les forces gou- vernementales yéménites face aux rebelles houthis appuyés par l’Iran.

Les ong « horrifiées »

Ce bilan ne concerne qu’un seul hôpital de Saada, deux autres établissements ayant reçu de nombreux blessés. Pour l’heure, les recherches se poursuivent dans les décombres. Il n’était pas possible de savoir dans l’immé- diat qui étaient les détenus ni combien ils étaient. Mais huit ONG, dont Action contre la faim, Oxfam et Save the Children, ont indiqué dans un communiqué commun que parmi les morts fi- gureraient des migrants. Se di- sant « horrifiées », elles ont

dénoncé une « indifférence fla- grante » pour la vie des civils.Les États-Unis ont appelé vendredi à la « désescalade », évoquant plus de 100 victimes au cours des der- niers jours, dont au moins 70 morts lors de la frappe aérienne sur la prison. L’attaque de Saada n’a pas été revendiquée, mais les

houthis ont accusé la coalition, qui contrôle l’espace aérien du Yémen. Le patron de l’ONU, An- tonio Guterres, a quant à lui condamné « les frappes de la co- alition dirigée par l’Arabie saou- dite contre un centre de détention à Saada » qui, selon lui, ont fait au moins 60 morts et

plus de 100 blessés. Il a aussi dé- noncé les frappes à Hodeida et réclamé « des enquêtes efficaces

».

des informations sans fondement, selon la coalition

Samedi matin, la coalition a nié tout ciblage du centre de déten- tion de Saada, dénonçant une « désinformation » de la rébellion.

Dans un communiqué, cité par

l’agence de presse officielle saou-

dienne, la coalition dit avoir exa-

miné ces informations de façon «

extrêmement sérieuse » avant

de conclure qu’elles étaient «

sans fondement » et ne repo-

saient sur « aucune base ». Les

rebelles ont diffusé une vidéo

montrant des images présentées

comme les conséquences de la

frappe à Saada : bâtiments dé-

truits, secouristes dégageant des

corps et cadavres mutilés.

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Dimanche 23 janvier 2022

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

Il y a une semaine, l’Afrique du Sud signalait un nouveau variant préoccupant, Omicron. Il y a présentement beaucoup de spéculations et d’hypothèses entourant son impact. Voici ce que nous savons de ce variant

qui semble vouloir prendre le monde d’assaut. Le variant Omicron (B.1.1.529) a été détecté pour la première fois le 9 novembre dans la province de Gauteng, en Afrique du Sud.

i l a été signalé officiel- lement à l’OMS le 24 novembre et a été dé- claré préoccupant deux jours plus tard.

Un variant est jugé préoccu- pant lorsqu’il est associé à un ou plusieurs change- ments (augmentation de la transmissibilité ou de la vi- rulence, diminution de l’ef- ficacité des mesures de santé publique, des vaccins et des traitements disponi- bles). Omicron est le cin- quième variant préoccupant après Alpha, Beta, Gamma et Delta. Deux variants, le Mu et le Lamba, sont des variants d’intérêt. En date

du 3 décembre, le variant Omicron est présent dans près de 40 pays.

1. À quel point ce variant est-il inquiétant?

Benoit Barbeau, professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM et spécialiste en vi- rologie, rappelle que d’au- tres variants du SRAS-CoV-2 ont créé des frousses, no- tamment le sous-variant Delta plus, qui a été respon- sable d’une hausse récente de cas au Royaume-Uni. Les variants Beta et Mu réussis- sent à échapper partielle- ment aux défenses

immunitaires du corps, mais ne sont jamais devenus une menace sérieuse, car ils n’avaient pas une bonne ca- pacité de transmission. Par contre, cette fois-ci, les quelque 50 mutations ob- servées dans le génome du variant Omicron soulèvent des signaux d’alarme. Omi- cron présente notamment une trentaine de mutations sur sa protéine S, qui facilite l’infection des cellules du corps. C’est plus du double des mutations observées sur la protéine S du variant Delta. De plus, une dizaine de mutations sont pré- sentes dans le point central

où le virus se lie à la cellule, ajoute M. Barbeau. Cette combinaison de mutations n’a jamais été observée chez un autre variant. À cause de ces mutations, qui permettent au virus de mieux se coller aux cellules, il semble possible qu’Omi- cron puisse non seulement être plus transmissible, mais échapper à l’immunité des vaccins. On ne sait pas en- core dans quelle mesure, dit M. Barbeau. Il y a un amon- cellement de mutations, certaines qui étaient déjà présentes dans d’autres va- riants et dont on connaît l’importance et l’implica-

tion. Par exemple, on sait que les mutations N501 et E484 [présentes dans le gé- nome d’Omicron et d’autres variants] sont connues pour rendre le virus plus trans- missible ou plus résistant au vaccin. Benoit Barbeau ex- plique qu’il y a encore beau- coup de zones grises et qu’il faudra encore plusieurs se- maines avant de mieux comprendre l’impact de ce nouveau variant sur la transmissibilité, la sévérité des infections et l’efficacité du vaccin. Toutefois, des in- formations commencent à surgir.

Cinq questions pour comprendre

le variant omicron

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