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INFLUENCE DES ANTIHYPERTENSEURS DIURETIQUES SUR LA CREATININEMIE ET L’IONOGRAMME SANGUINS CHEZ LES PATIENTS HYPERTENDUS A L’HOPITAL BETHESDA DE COTONOU

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*********************

UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

**************

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

***************

OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES (ABM)

POUR L’OBTENTION DU

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Réalisé et soutenu par : Sous la direction de : Rosemonde Sinèle Fifamè ATCHADE

Tuteur de stage : Composition du jury:

Mr Christophe GNONLONFOUN

Responsable du laboratoire de l’hôpital Bethesda de Cotonou

Superviseur :

Soutenu le 30 décembre 2016

ANNEE ACADEMIQUE 2015-2016 9èmePromotion

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION

INFLUENCE DES ANTIHYPERTENSEURS DIURETIQUES SUR LA CREATININEMIE ET L’IONOGRAMME SANGUINS

CHEZ LES PATIENTS HYPERTENDUS A L’HOPITAL BETHESDA DE COTONOU

Dr Julien A. G. SEGBO

Maitre-Assistant des Universités /CAMES Enseignant de Biologie Moléculaire et

Biochimie à l’EPAC/UAC Président : Professeur Casimir AKPOVI

Examinatrice :Docteur Eugénie ANAGO Superviseur : Docteur Julien A. G. SEGBO Tuteur : Mr Christophe GNONLONFOUN

(2)

[NOM DE L’AUTEUR] Réalisé par Rosemonde ATCHADE i REPUBLIQUE DU BENIN

*********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

***************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

****************

E

DIRECTEUR : Professeur Mohamed M. SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément AHOUANNOU

CHEF DU DEPARTEMENT : Docteur Pascal ATCHADE

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE

(3)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE ii LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DU GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

Noms et Prénoms Matières Enseignées ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale ADOMOU Alain Physiques

AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire AGOUA Jean Informatique

AHOYO Théodora Angèle Microbiologie/Santé Publique et Hygiène Hospitalière

AKAKPO B. Huguette Education Physique et Sportive AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

AKPOVI D. Casimir Biologie Cellulaire / Physiologie Humaine / Biochimie Métabolique

ALITONOU Alain Guy Chimie Général / Chimie Organique

ANAGO Eugénie Biochimie Structurale / Biochimie Clinique / Biologie Moléculaire

ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive ATCHADE Pascal Parasitologie / Mycologie

AVLESSI Félicien Chimie Générale / Chimie Organique BANKOLE Honoré Bactériologie / Virologie

DARBOUX Raphael Histologie Appliquée DESSOUASSI Noel Biophysique

DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de Communication

DOUGNON T. Victorien Microbiologie / Méthodologie de la Recherche HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNSOSSOU Hubert Biostatistique et Epidémiologie LALLY Armel Législation et Droit du Travail LOKO Frédéric Biochimie Clinique

(4)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE iii LOKOSSOU Gatien Immunologie / Immuno-Pathologie

LOZES Evelyne Immunologie / Immuno-Pathologie / Equipements Biomédicaux

MASSOULOKONON Vincent Histologie Générale OGOUDIKPE Nicarette Informatique Médicale SECLONDE Hospice Transfusion Sanguine

SEGBO Julien

Biochimie / Biologie Moléculaire SENOU Maximin Histologie Appliquée

TOPANOU Adolphe Hématologie / Hémostase et Pharmacologie SOEDE Casimir Anglais

YOVO K. S. Paulin Pharmacologie / Toxicologie TOHOYESSOU Zoe Soins Infirmiers

(5)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE iv A mes Parents Edith DJOSSOU et Germain ATCHADE :

Vous n’avez jamais cessé de croire en moi et vous m’avez toujours soutenu dans les bons et mauvais moments de ma vie de par vos prières et votre assistance. Chers parents, recevez ce travail comme mon engagement à toujours me battre pour aller de l’avant comme vous me l’avez enseigné. Que le Seigneur Tout Puissant vous comble de sa grâce et puisse-vous accorder une longue vie pour que vous jouissiez des fruits de l’arbre planté.

DEDICACE

(6)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE v

 Je tiens à remercier très sincèrement : Dr Julien SEGBO qui, malgré ses multiples occupations, m’a encadré. Vous m’avez donné l’exemple de la rigueur et de la persévérance dans le travail. Votre affection pour moi vaut l’admiration que je porte à votre personne.

 A Monsieur Christophe GNONLONFOUN chef service du laboratoire de l’Hôpital Bethesda de Cotonou. Vous avez toujours été prêt pour me conseiller et m’orienter dans la réalisation de mes travaux malgré vos multiples occupations. Je vous admire pour votre entière disponibilité envers moi. Profonde gratitude !

 Nos remerciements s’adressent ensuite : Au Dr Pascal ATCHADE chef du département sincères remerciements pour avoir contribué à la réussite de mon stage de fin de formation.

Votre rigueur, vos conseils, votre sérieux au travail ont été d’un grand concours pour ce travail. Recevez ici ma profonde gratitude.

 A Monsieur Marcel Constant Sourou HOUNMENOU Directeur de l’hôpital Bethesda de Cotonou, pour l’accueil chaleureux à m’offert, et pour avoir laissé à ma disposition son service, le laboratoire de Bethesda .Sincères remerciements.

 Au Cardiologue Dr SAï A. Brice pour son accueil et sa franche collaboration pour la réalisation de ce travail.

 A tout le personnel du laboratoire de Bethesda, pour l’accueil et la collaboration qu’ils m’ont accordés et pour avoir participé à la réussite de ce travail ; profonde gratitude.

 A mes Frères et sœurs : Ce travail est la marque de notre solidarité et de notre fraternité.

J’espère qu’il sera une source de motivation pour des défis plus grands dans notre évolution vers l’avant.

 A ma Tante Hélène DJOSSOU et son mari. Pour votre actif et soutien indéfectible durant toute ma formation.

REMERCIEMENTS

(7)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE vi

 A tous mes Oncles, Tantes, Cousins et cousines. Trouvez ici l’expression de mes profondes reconnaissances pour vos soutiens et marques d’affections.

 A mes collègues stagiaires. Merci pour la collaboration et tout le soutien que vous m’avez accordé durant cette expérience de vie.

 A tous mes amis et à toute ma promotion.Que ces années d’amitié, de fraternité et de solidarité ne s’éteignent après la soutenance de nos rapports. Heureuses Carrières.

 Enfin, nous remercions tous les enseignants du département de Génie de la Biologie Humaine et les autorités de l’EPAC. Vous m’avez donné une formation soutenue, riche de savoir, de savoir‐faire et de savoir être. Que ce travail soit pour moi, l’élément propulseur qui me permettra de suivre vos traces.

 Je n’oserai plus citer de noms de peur d’en oublier. Que donc tous ceux qui, d’une manière quelconque, ont contribué à ce modeste travail, ceux qui ont œuvré pour mon éducation trouvent ici ma profonde gratitude. Seul le Seigneur sait et peut récompenser car aucun bienfait n’est jamais perdu.

(8)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE vii

 Au Président du Jury

Vous me faites honneur en acceptant de présider ce jury.

Vos critiques et remarques seront prises en compte et contribueront à l’amélioration de ce tra vail. Respectueux Hommages.

 Aux honorables membres du jury

Vous avez accepté de juger ce travail. Vos remarques et vos suggestions seront les bienvenues. Soyez rassurés de ma profonde et respectueuse gratitude.

HOMMAGES

(9)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE viii NFS : Numération Formule Sanguine

GE/DP : Goutte Epaisse et densité Parasitaire VS : Vitesse de Sédimentation

AKOP : Amibes kystes Œufs Parasites TP : Temps de Quick

TCK : Temps de Céphaline Kaolin

Ø de l’Hb : Electrophorèse de l’Hémoglobine SDW : Sérodiagnostic de Widal et de Félix

TPHA : Treponema Pallidum Haemaglutination Assay VDRL : Veneral Diseases Resarch Laboratory

ASLO : Anti-Strepto-Lysine O CRP : C Reactive Protein

HIV : Virus de l’Immunodéficience Humaine

AgHbS : Recherche d’Antigène Australia : pour l’hépatite virale B TBG : Test Biologique de Grossesse

GSRH : Groupe Sanguin facteur Rhésus

ECBU +ATB : Examen Cytobactériologique des Urines + Antibiogramme BAAR : Bacilles Acido Alcoolo Résistants

LCR : Liquide Céphalo-Rachidien

G1 : Patients sous antihypertenseurs diurétiques G2 : Patients sous antihypertenseurs non diurétiques AvT : Avant Traitement

ApT : Après Traitement

IRA : Insuffisance Rénale Aigue

DCI : Dénomination Commune Internationale N° : Numéro

Créa : Créatininémie

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

(10)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE ix LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Liste des diurétiques utilisés chez ces patients

Tableau II : Données Statistiques de 37 patients hypertendus sous antihypertenseurs diurétiques Tableau III : Données Statistiques de 28 patients hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques

Tableau IV : Comparaison des taux de Natrémie, Kaliémie, Chlorémie et Créatininémie avant et après traitement chez les patients sous antihypertenseurs diurétiques et chez les patients sous antihypertenseurs non diurétiques.

Tableau V : Résultats de la créatininémie et de l’ionogramme sanguins (Na+, K+ et Cl-) avant et après traitement chez 37 patients hypertendus sous antihypertenseurs diurétiques.

Tableau VI : Résultats de la créatininémie et de l’ionogramme sanguins (Na+, K+ et Cl-) avant et après traitement chez 28 patients hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques.

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Répartition des patients en fonction du sexe

Figure 2 : Répartition des patients selon l’âge

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

(11)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE x

La créatinine est un déchet métabolique de la créatine, éliminée principalement par les reins et excrétée dans les urines. Son niveau sérique traduit l'état fonctionnel des reins.

L’ionogramme sanguins étudie la natrémie, concentration en ions sodium, la kaliémie, concentration en ions potassium, la chlorémie pour les ions chlores. La prise en charge d’un patient hypertendu s’inscrit dans une approche globale impliquant systématiquement des stratégies non pharmacologiques associées, si nécessaire, à un traitement antihypertenseur diurétique défini selon le niveau de pression artérielle. Ces diurétiques utilisés ont d’influence sur plusieurs paramètres biologiques comme l’ionogramme sanguins et la créatininémie tout en inhibant la réabsorption rénale du sodium ce qui provoque donc une élimination urinaire d’eau et de chlorure de sodium.

Notre étude a eu pour objectif général d’évaluer l’influence des antihypertenseurs diurétiques sur la créatininémie et l’ionogramme sanguins.

Pour atteindre cet objectif, l’étude s’est faite en deux étapes : prospective et rétrospective.

L’étude prospective consiste à doser chez les patients hypertendus sous antihypertenseurs diurétiques et chez les patients hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques l’ionogramme sanguins et la créatininémie après le traitement et de consulter les carnets de ces patients pour obtenir la valeur de ces paramètres avant leur traitement. L’étude rétrospective quant à elle a consisté à consulter les carnets de ces deux groupes de patients hypertendus (en cardiologie) ayant bénéficié du dosage de l’ionogramme sanguin et de la créatininémie avant et après leur traitement.

Il n’y a pas de variation statistiquement significative pour les résultats obtenus pour la Natrémie, Chlorémie et Créatininémie après une étude comparative chez les deux groupes (p- value supérieure à 0,05) mais il y a une variation statistiquement significative pour les résultats obtenus pour la Kaliémie après une étude comparative des deux groupes (p-value <0,05).

D’après ces résultats, nous suggérons que les diurétiques après prescription doivent être surveillés de prêt pour éviter hypokaliémie chez ces patients.

Mots clés : Ionogramme sanguin, créatininémie

,

Antihypertenseurs diurétiques

RESUME

(12)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE xi INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : Synthèse bibliographique DEUXIEME PARTIE : Cadres, Matériel et Méthodes TROISIEME PARTIE : Résultats et Discussion CONCLUSION

RECOMMANDATIONS REFERENCES

SOMMAIRE

(13)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 1 Les examens de Biologie Médicale sont de plus en plus demandés par les cliniciens afin de diagnostiquer une maladie ou d’en assurer la surveillance du traitement ou de faire un pronostic en ce qui concerne l’évolution de cette maladie.

L’hypertension artérielle est un facteur de risque cardiovasculaire et rénal majeur dont la prévalence est élevé et l’incidence est à la hausse (Hajjar, 1988–2000. Jama, 2003). Sa prise en charge nécessite l’utilisation des antihypertenseurs diurétiques ; substances qui inhibent la réabsorption rénale du sodium provoquant donc une élimination urinaire d’eau et de chlorure de sodium. Dans cette étude, nous avons choisi de comparer l’ionogramme sanguins et la créatininémie chez deux groupes de patients hypertendus : ceux sous antihypertenseurs comprenant au moins un diurétique et ceux sous antihypertenseurs non diurétiques.

Cette étude a pour thème : « influence des antihypertenseurs diurétiques sur la créatininémie et l’ionogramme sanguins chez les patients hypertendus à l’hôpital Bethesda de Cotonou »

Les hypothèses suivantes ont été formulées :

-La valeur des dosages de la créatininémie et d’ionogramme sanguins des sujets hypertendus sous antihypertenseurs comprenant au moins un diurétique est différente de celles des sujets qui sont sous antihypertenseurs non diurétiques.

- Les diurétiques utilisés influencent les taux de la créatininémie et de l’ionogramme sanguins.

L’objectif général de notre étude est d’évaluer l’influence des antihypertenseurs diurétiques sur la créatininémie et l’ionogramme sanguins.

Et plus spécifiquement de :

-Comparer les valeurs de la créatininémie et de l’ionogramme sanguins dosés chez les sujets hypertendus sous antihypertenseurs comprenant au moins un diurétique à celles dosés chez les sujets qui sont sous antihypertenseurs non diurétiques.

-Montrer comment les diurétiques utilisés ont d’influence sur les taux de la créatininémie et de l’ionogramme sanguins.

Dans la suite de la rédaction, je présenterai après la synthèse bibliographique, les cadres, le matériel et les méthodes utilisées dans la réalisation de ce travail. J’aborderai ensuite les

INTRODUCTION

(14)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 2 résultats obtenus suivis d’une discussion et je terminerai par une conclusion et quelques recommandations.

(15)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 3 1.1 HYPERTENSION ARTERIELLE

1.1.1 Définition

On ne peut parler de l’hypertension artérielle sans parler de la pression artérielle qui correspond à la pression du sang dans les artères .Elle dépend de l’action du cœur, de l’élasticité des parois artérielles, du volume et de la fluidité du sang. Mesurée avec un tensiomètre, elle s'exprime en millimètre de Mercure (mmHg).

Le médecin, en général annonce à son patient sa tension en centimètres de mercure, ce qui donnera par exemple 12/6 pour une pression artérielle correspondant à 120/60 mmHg. On a :

La pression systolique est celle observée lorsque le cœur se contracte et propulse le sang dans les artères. La pression artérielle atteint alors son maximum. Il s'agit de la première valeur mesurée par le tensiomètre.

La pression diastolique correspond à la pression dans les artères après l'éjection du sang, pendant la phase de repos du cœur. La pression artérielle atteint alors son minimum. Il s'agit de la deuxième valeur mesurée par le tensiomètre.

L’hypertension artérielle est une maladie chronique, mais elle est beaucoup plus considérée comme un facteur de risque de complication cardiovasculaire. On parle d’hypertension artérielle pour des chiffres tensionnels supérieurs à 140/90 mmHg, on note également des symptômes non spécifiques à l’hypertension artérielle tels qu’une asthénie, une dyspnée d’effort, des céphalées pulsatiles, vertiges et bourdonnement d’oreilles…Mais généralement l’hypertension artérielle évolue de manière silencieuse ;son diagnostic repose essentiellement sur la mesure de la pression artérielle qui doit se faire dans de bonnes conditions : les mesures sont à réaliser après cinq minutes de calme physique et mental, deux mesures doivent être réalisées au préalable et la troisième sera auscultatoire. Il faut trois mesures au cours de trois consultations successives pour affirmer le diagnostic d’hypertension.

Pour confirmer le diagnostic d’hypertension artérielle, on peut prescrire des mesures ambulatoires de la pression artérielle comme la Mesure Ambulatoire de la Pression Artérielle (MAPA) ou holter tensionnel (enregistrement sur vingt-quatre heures de la pression artérielle) et l’automesure tensionnelle pratiquée par le patient ou un membre de la famille. Dans 90 à 95pour cent des cas, il s’agit d’une hypertension artérielle essentielle ou idiopathique de cause

PREMIERE PARTIE :

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

(16)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 4 inconnue mais présentant des facteurs de risque d’ordre génétique (hérédité, antécédents familiaux, sexe, âge), environnemental (mode de vie, habitudes alimentaire) et le stress en particulier (Brown et al., 2000).

1.1.2 Mécanisme de régulation de la pression artérielle La pression artérielle repose principalement sur deux facteurs : - le débit cardiaque - l'état de la paroi des artères

Normalement les parois des artères sont élastiques. Si elles deviennent rigides, ce qui

est fréquent chez les sujets âgés, la pression artérielle augmente.

En cas de danger ou de stress, nos glandes surrénales sécrètent de l'adrénaline qui provoque une constriction des vaisseaux et une augmentation de la pression artérielle.

1.1.3 Rein et pression artérielle

Les reins régulent la pression artérielle en filtrant le sang. S'ils ne fonctionnent pas correctement, l'eau et le sel qu'ils ne parviennent pas à éliminer s'accumulent dans l'organisme, entraînant une augmentation de la pression artérielle.

Les reins sécrètent une hormone, la rénine. Libérée en excès, la rénine provoque la sécrétion de deux autres hormones, l'angiotensine et l'aldostérone, qui augmentent la pression artérielle de manière significative.

1.2 ANTIHYPERTENSEURS

Un médicament antihypertenseur est une substance possédant la capacité de traiter l'hypertension artérielle (élévation de la tension artérielle). Le choix d'un antihypertenseur dépend de la maladie associée à l'hypertension artérielle, de l'âge de l'individu, des contre- indications, de la nécessité d'associer plusieurs antihypertenseurs entre eux et de la tolérance au produit.

On distingue plusieurs types d'antihypertenseurs :

 Les bêtabloquants ont une action directe sur le muscle cardiaque (myocarde). Leurs effets secondaires sont : le risque de survenue d'une bradycardie (diminution du rythme cardiaque) ou un trouble de la conduction de l'influx nerveux à l'intérieur du cœur.

 Les antihypertenseurs centraux (alphaméthyldopa, clonidine, agonistes des récepteurs de l'imidazoline) ont une action directement sur la commande située dans le cerveau, commande qui régule l'appareil cardio-vasculaire en diminuant les effets vasoconstricteurs, c'est-à-dire en diminuant le rétrécissement des vaisseaux

(17)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 5 périphériques. Ce type de médicaments risque de provoquer une diminution du rythme cardiaque et une somnolence.

 Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion agissent en empêchant l'action hypertensive des substances fabriquées par le rein que l'on appelle le système rénine angiotensine. Ce type de médicaments entraîne quelque fois une toux sèche et plus rarement des allergies.

 Les inhibiteurs calciques (Nifédipine, diltiazem) n’ont qu'une action sur les fibres musculaires des parois des artères. Ils relâchent celles-ci mais présentent des effets indésirables relativement rares qui sont une insuffisance de fonctionnement de la pompe cardiaque proprement dite et des œdèmes des membres inférieurs. Citons également :

 Les alphabloquants

 Divers sympatholytiques (réserpine, guanéthidine)

 Les diurétiques favorisent l'élimination du sodium et de l'eau à travers les urines, diminuant d'autant le volume de liquide à l'intérieur des vaisseaux et donc leur pression, et de ce fait la tension artérielle. Les effets indésirables des diurétiques sont : une diminution du taux de potassium dans le sang et éventuellement une déshydratation surtout chez la personne âgée associée à une insuffisance rénale.

1.3 DIURETIQUES

Terme caractérisant de façon générale ce qui augmente la sécrétion urinaire. Le plus souvent le terme diurétique est utilisé pour désigner des médicaments dont le rôle est d'accroître la sécrétion rénale de l'eau et des électrolytes (sodium et chlore sous forme de sel de chlorure de sodium appelé vulgairement sel de table). On devrait donc parler plus exactement de salidiurétique plutôt que de diurétique tout court. L'action d'un salidiurétique est le suivant : par osmose le diurétique fait sortir du sel du sang vers les urines entraînant avec lui de l'eau et du plasma sanguin (partie liquide du sang). L'osmolarité est la concentration d'un milieu. Ceci fait appel à la notion d'osmose, qui est le transfert d'une certaine quantité d'eau d'une solution qui est diluée (que l'on appelle alors hypotonique) vers une solution qui est concentrée (appelée hypertonique) au travers d'une membrane semi-perméable (qui est perméable à l'eau mais non aux grosses molécules de cette solution). Autrement dit, l'osmose est la diffusion d'un solvant à travers une membrane semi-perméable qui sépare deux solutions de concentrations différentes. C'est cette osmose qui crée progressivement l'égalité de concentration des deux côtés de la membrane semi-perméable.

(18)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 6 On distingue plusieurs variétés de diurétiques dont l'action porte sur différents sites.

Ces diurétiques agissent en modifiant le transport du sodium et globalement en réduisant la réabsorption du sodium et consécutivement en augmentant son élimination dans les urines et simultanément celle de l'eau.

Il existe trois types de diurétiques selon leur action sur un segment du néphron (unité fonctionnelle du rein) ou un autre :

- Diurétiques thiazidiques: bendrofluméthiazide, chlortalidone, chlorpamide, hydrochlorothiazide, xipamide.

- Diurétiques de l'anse: bumétanide, furosémide.

- Diurétiques épargnants le potassium: amiloride, triamtérène, antialdostérone (canrénoate de potassium et spironolactone).

Tableau I : Liste des diurétiques utilisés chez ces patients

Ces diurétiques ont un rôle primordial dans la prise en charge de l’hypertension artérielle, de l’insuffisance rénale chronique, en raison de l’importance de la rétention sodée. De plus, la déplétion sodée diminue la protéinurie et renforce l’effet des IEC et des sartans. Les patients insuffisants rénaux ont très souvent besoin d’une bi- ou trithérapie afin de contrôler leur tension artérielle, et l’association diurétique – IEC/sartan représente le traitement de choix pour toutes les néphropathies protéiques, ayant comme avantage leur synergie et la diminution du risque d’hyper- vs hypokaliémie. Les diurétiques de l’anse sont préférés si la clairance de la créatinine est inférieure à 45 ml/min, les thiazides si elle est supérieure à 45 ml/min, au vu de leur demi- vie plus longue. Ceci s’explique également par leur mécanisme d’action: suite à leur fixation à l’albumine, les diurétiques de l’anse et les thiazides ne sont pas filtrés, mais sécrétés par des Co transporteurs au niveau du tube proximal. Dans le cadre d’une insuffisance rénale chronique, la diminution du flux plasmatique et la compétition avec des anions organiques diminue leur débit de sécrétion. Cet effet est contrebalancé en augmentant la dose des diurétiques de l’anse, mais les thiazidiques ont une courbe dose-réponse plate et doubler leur dose est donc peu effectif.

(Presne et al., 2007).D’où l’importance du dosage de la créatinine et de l’ionogramme sanguins pour contrôler l’Etat de santé de ces patients.

Désignation (DCI) Spécialités

01 Furosémide Lasilix

02 Hydrochlorothiazide Esidrex

03 Indapamide Preterax

04 Spironolactone Aldactone

(19)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 7 1.4 L’ionogramme sanguins

1.4.1 Définition

L'ionogramme est une analyse médicale réalisée sur un prélèvement de liquide biologique qui consiste à y mesurer le taux d'électrolytes. Il est le plus communément utilisé sur le sang, mais cette analyse est également possible sur les urines et le liquide céphalo-rachidien. Les électrolytes sont des ions comme le sodium, le potassium, le calcium, le magnésium, les bicarbonates, certaines protéines. Un ionogramme peut cibler un ou plusieurs ions.

L'ionogramme sanguin classique étudie la natrémie, concentration en ions sodium, la kaliémie, concentration en ions potassium, la chlorémie pour les ions chlores, et parfois la calcémie, la magnésémie ou la concentration en bicarbonates. Dans le cas de l’ionogramme sanguins, les principaux constituants ioniques du sang sont dosés : sodium (Na), potassium (K), calcium (Ca), magnésium (Mg), chlore (Cl) et bicarbonates (HCO-3) dans le plasma. Un ionogramme sanguins sert à surveiller l'équilibre hydro-électrolytique qui est assuré par les reins, la peau, la respiration et le système digestif.

La mesure de l'ionogramme sanguins se fait le plus souvent dans le cadre d'un bilan de contrôle ou face à toute pathologie inexpliquée. Examen biologique très courant, il sert à dépister un déséquilibre hydro-électrolytique qui peut avoir des conséquences sur le métabolisme et à surveiller les apports hydriques par perfusion.

Valeurs normales

135 à 145 mEq par litre pour le sodium, chez l'homme, la femme et l'enfant.

3,5 à 5,5 mmol par litre pour le potassium, chez l'homme, la femme et l'enfant.

98 à 108 mmol par litre pour le chlore, chez l'homme, la femme et l'enfant.

(20)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 8 1.4.2 Pathologies

 Sodium, la natrémie

 Hyponatrémie

Le taux de sodium peut connaitre une diminution, ce qu'on appelle une Hyponatrémie, lors des conséquences d'un déficit d'apport de sodium avec des pertes digestives et rénales ou lors des conséquences d'une augmentation de la quantité d'eau (hyperhydratation) lors d'une insuffisance cardiaque, rénale, ou hépatique, œdème. Elle survient également lors d'une Hyponatrémie de dilution.

 Hypernatrémie

L'augmentation du taux de sodium (hypernatrémie) peut être la conséquence d'une diminution de la quantité d'eau (déshydratation) : pertes digestives, diminution d'apport hydrique, perte d'eau importante, sudation ou d'une surcharge de sodium.

 Potassium, la kaliémie

 Hypokaliémie

Une diminution du taux de potassium (hypokaliémie) peut se rencontrer chez les personnes souffrant de vomissements ou de diarrhées ou prenant des médicaments diurétiques.

 Hyperkaliémie

Une augmentation du taux de potassium (hyperkaliémie) peut se rencontrer chez les personnes prenant des suppléments en potassium, ou prenant des médicaments du type antihypertenseurs, anti-inflammatoires, etc.

 Chlore, la chlorémie

 Hypochlorémie

Le taux de chlore peut connaitre une diminution (hypochlorémie) dans les cas suivants lors des conséquences d'un déficit d'apport en sodium : pertes digestives (diarrhées) et rénales, d'une augmentation de la quantité d'eau ou d'une transpiration excessive.

 Hyperchlorémie

Le taux de chlore peut connaitre une augmentation (hyperchlorémie) lors d'une déshydratation excessive par sudation, pertes digestives, d'une surcharge en sodium, d'une hypoparathyroïdie.

ou d'un cancer médullaire de la thyroïde.

(21)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 9 1.5 La créatininémie

La créatinine est un déchet métabolique normal produit par l'organisme. Son élévation plasmatique est un signe de dysfonctionnement de la filtration rénale. La concentration de la créatinine dans le sang dépend de la capacité d'élimination du rein et de la masse musculaire.

Son évaluation (on parle alors de créatininémie) permet d'apprécier un dysfonctionnement de la filtration rénale .Elle est un produit de dégradation de la créatine, localisée à 98 % dans le muscle. Elle est de très petite taille et donc librement filtrée par les glomérules, et elle est peu sécrétée ou réabsorbée par les tubules rénaux. La concentration de créatinine plasmatique est relativement stable au cours du temps chez un individu donné, et reflète un équilibre (production/élimination), caractéristique de l’homéostasie du milieu intérieur. C’est pourquoi toute élévation de la créatininémie par rapport à un chiffre antérieur doit être considérée comme une diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG), et par conséquent comme une altération de la fonction rénale. Mais une mesure isolée ne permet pas de savoir si le patient est à l’état d’équilibre, et peut mener à mésestimer la fonction rénale. Enfin, les normes de laboratoire, généralement comprises entre 60 et 120 μmol/L, peuvent conduire à méconnaître une insuffisance rénale ou au contraire à la diagnostiquer à tort. Le niveau d’élévation ne dépend en effet pas uniquement de la filtration glomérulaire, mais également du taux de production (catabolisme), du volume de distribution, et enfin de la sécrétion tubulaire de la créatinine. La créatininémie est donc influencée par des facteurs extrarénaux comme l’âge, le poids, le sexe, l’ethnie, la masse et le métabolisme musculaire, certains médicaments… (Canaud, 2008).

(22)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 10 2.1 CADRES

2 .1.1 Cadre institutionnel

Actuellement appelé Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), le Collège Polytechnique Universitaire (CPU) a été créé en février 1977 pour répondre à un besoin de formation technique au niveau de l’enseignement supérieur. Il est composé de 2 secteurs : le secteur industriel et le secteur biologique. Le secteur industriel comprend les départements de : Génie Civil, Génie Informatique et Télécommunication, Génie Mécanique et Energétique, Génie Electrique et Génie Bio Médicale. Le secteur biologique comprend les départements de Génie d’Imagerie Médicale et Radiobiologie, Génie de l’Environnement, Production et Santé Animale, Génie de Technologie Alimentaire et Génie de Biologie Humaine(GBH) ou la formation nous est donnée. Ce département de GBH délivre actuellement le diplôme de Licence Professionnelle, Technicien Supérieur Biologiste.

2.1.2 Cadre technique

Le cadre technique ici est l’hôpital Bethesda de Cotonou

Historique

Le département santé fut le premier des trois départements de l’ONG Bethesda créé, et a démarré ses activités le lundi 19 février 1990 par le centre de santé Bethesda. L’ONG Bethesda est une organisation non gouvernementale confessionnelle, apolitique et à but non lucratif, créée par les Eglises d’obédience protestante et évangélique du Bénin qui visent la promotion des actions de développement et le bien-être mental physique social et spirituel des communautés à travers les activités de santé et du développement communautaire et de la micro finance. Elle est régie par la loi de 1901. Elle est officiellement reconnue sous le numéro 2002/366/MISD/DC/SG/DAI/SAAP-ASSOC du 09 avril 2002 et déclarée ONG d’utilité publique par le gouvernement béninois par le décret N°2008-278 du 19 mai 2008. Au fil des années le centre de santé Bethesda devenu hôpital Bethesda a pour but :

- d’assurer la santé de l’Homme surtout des populations défavorisées dans toutes ces dimensions : corps, âme, et esprit par la promotion de l’approche médico-pastorale,

DEUXIEME PARTIE : Cadres,

Matériel et Méthodes

(23)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 11 a fortement renforcé ses capacités de prise en charge des patients par la diversification de ces activités ;

- l’individu dans la communauté bénéficie de micro crédits et est suivi pour la mise en place des activités génératrices de revenus ;

- il est accompagné dans son environnement par le département DCAM : Département Communautaire et Assainissement du Milieu, qui lui apporte son expertise dans la prévention des maladies courantes ;

- en cas de maladies, il est pris en charge à moindre cout par l’hôpital avec l’appui de la mutuelle de santé.

Sa devise est de rendre un témoignage chrétien à travers des soins de qualité à cout réduit et accessible.

Situation géographique et présentation de l’hôpital Bethesda

L’hôpital Bethesda est situé dans le 8ème arrondissement de Cotonou dans la zone sanitaire de Cotonou V. Les activités de l’hôpital se déroulent sur trois sites qui sont à cheval sur HOUEHOUN et MINONKPO :

- le site de HOUEHOUN abrite respectivement la Maternité et le service social.

- les deux sites de MINONKPO abritent respectivement le service d’ophtalmologie et le bâtiment principal avec tous les autres services.

C’est sur ce dernier site que nous avons eu à effectuer notre stage. Il se situe dans la première Von après la poste de WOLOGUEDE à gauche en quittant le carrefour de la station TOTAL.

L’hôpital Bethesda est structuré en quinze services dont onze médicaux. Il s’agit de : la Médecine Générale, la Radiologie, la Chirurgie, la Maternité et la Gynécologie, la Cardiologie, la Kinésithérapie, la Pharmacie, la Pédiatrie, la Stomatologie, l’Ophtalmologie et le Laboratoire, le service où s’est effectué notre stage.

Les différentes sections du laboratoire de l’hôpital Bethesda

Sis dans l’enceinte de l’hôpital, le laboratoire se situe à droite au premier étage à l’entrée de l’hôpital juste avant la pharmacie.

(24)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 12 A l’exception de la salle de prélèvement qui se situe en bas en face de la pharmacie, le laboratoire compte 4 sections dont :

- la section de l’Hématologie et de la Parasitologie

- la section de la Sérologie - la section de la Bactériologie - la section de la Biochimie

 la section de l’Hématologie et de la Parasitologie

Cette section s’occupe de la numération des cellules sanguines0 et du dosage des éléments constitutifs du sang. Divers examens sont réalisés dans cette section. Il s’agit de : la Numération Formule Sanguine (NFS), la GE/DP (Goutte Epaisse et la Densité Parasitaire), VS (vitesse de Sédimentation), l’AKOP (Amibes Kystes-œufs-Parasites), le TP (Temps de Quick), le TCK (Temps de Céphaline Kaolin) et

Ø de l’Hb (l’

électrophorèse de l’hémoglobine).

 la section de la Sérologie

Cette section s’occupe de la recherche d’antigène ou d’anticorps dans le sérum.

- SDW (Sero Diagnostic de Widal) : à la recherche de salmonella typhi et paratyphi, - TPHA (Treponema Pallidium Haemagglutination Assay) : recherche la treponema

pallidium,

- VDRL (Veneral Diseases Resarch Laboratory) : pour les maladies sexuellement transmissibles et vénériennes

- ASLO (anticorps antistreptolysine) : pour le Rhumatisme Articulaire - CRP (Protéine C Réactive) : pour la recherche d’infection

- HIV (virus de l’Immunodéficience Humaine) pour la recherche du virus du SIDA - AgHbS (Recherche d’Antigène Australia) : pour l’hépatite virale B

- TBG (Test Biologique de Grossesse)

- GS-RH (Groupage Sanguin-facteur Rhésus)

 la section de la Bactériologie

(25)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 13 Comme analyses exécutées on peut citer entre autres, l’examen cytobactériologique urinaire (ECBU) + Antibiogramme(ATB) ; recherche des Bacilles Acido Alcoolo Résistants (BAAR), le liquide céphalo-rachidien(LCR) etc.

 La section de la Biochimie

La biochimie est l’étude des réactions chimiques du monde vivant. Les analyses biochimiques consistent à mesurer les quantités des constituants des liquides biologiques (sang, LCR).

Les analyses suivantes sont réalisées dans ce secteur : l’urémie ou azotémie (dosage de l’urée sanguin), l’uricémie (dosage de l’acide urique dans le sang), le dosage des triglycérides, la calcémie (dosage du calcium sanguin), le dosage de la bilirubine Totale et Conjugué, la magnésémie (dosage du magnésium sanguin), la protidémie, le dosage du Cholestérol Total, HDL et LDL, les transaminases (GOT, GPT), l’hémoglobinurie, la glycosurie-protéinurie de 24h N-Test, l’ECB de LCR,la créatinémie, l’ionogramme sanguin (Na+ ; K+ ; Cl-).

2.2 Matériel

 Pour le prélèvement veineux :

‐ Aiguilles stériles (seringues ou corps vacutenaire), tubes secs stériles, portoir, coton hydrophile, alcool à 60°C, garrot, gants.

 Pour l’examen au laboratoire :

Micropipette de précision, tubes à hémolyse, cônes neufs (bleu et jaune), minuterie, compresses, centrifugeuse, spectrophotomètre.

 Pour le dosage des ions sanguins

 Automate EBlyte-921 c qui utilise la méthode potentiométrique aux électrodes spécifiques.

 Réactif

L’automate utilise comme réactif, un pack de fluides (Fluid Pack). Chaque Fluid Pack contient des solutions Standard A, Standard B, Standard C et Solution de référence.

Composition principale du réactif

Solution Standard A –350 mL Sodium………...150.0mmol/L

Potassium………...5.0mmol/L

(26)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 14 Chlorure…...115.0 mmol/L

Calcium…..………0.9 mmol/L Lithium……….………0.3 mmol/L Additifs : Germicides

Température de stockage: 18-25°C Solution Standard B – 85mL

Sodium ………100.0 mmol/L Potassium……….……1.8 mmol/L Chlorure ………72.0 mmol/L Calcium…...1.5 mmol/L Lithium ………....0.3 mmol/L

Solution standard C – 85mL

Sodium ………150.0 mmol/L Potassium ……….…5.0 mmol/L Chlorure………115.0 mmol/L Calcium ………...0.9 mmol/L Lithium ………1.4 mmol/L

Solution de référence 85mL

Potassium, Chlorure ……….1.2 mol/L

 Matériel pour le dosage de la créatininémie

 Méthode cinétique

Principe :

La créatinine forme en présence de l’acide picrique en milieu alcalin du picrate de créatinine dont la vitesse d’apparition lue à 520 nm est proportionnelle à la concentration en créatinine (Réaction de Jaffé). (Loko, 2016)

(27)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 15

Mode opératoire :

Etalon 1 (ul) Etalon 2 (ul) Dosage (ul)

Réactif 1 (R1) 250ul 250ul 250ul

Réactif 2 (R2) 250ul 250ul 250ul

Etalon 1 a 15mg/L 50 ul - -

Etalon 2 a 15mg/L - 50 ul -

Echantillon - - 50 ul

R1 : Acide picrique à 20°/°de la solution saturée R2 : Soude à 0,4 N

 Valeurs normales Hommes : 7 à 13,5 mg/L

Femmes : 6 à 12mg/L

2.3 Méthodes d’étude

Notre étude comprend 65 patients (dont 37 hypertendus sous antihypertenseurs diurétiques et 28 hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques) et est constituée en une étude rétrospective et prospective. Elle s’est déroulée dans la période allant du 22 Aout au 20 septembre 2016 et a porté sur l’influence des antihypertenseurs diurétiques sur la créatininémie et l’ionogramme sanguin chez les patients hypertendus au laboratoire de Bethesda de Cotonou.

2.3.1 Critères d’inclusion

Ont été inclus dans la présente étude, les patients présentant les caractéristiques suivantes :

-Patients hypertendus sous antihypertenseurs comprenant au moins un diurétique.

- patients hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques.

AGE : De plus de 20 ans SEXE : Homme et Femme

(28)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 16 2.3.2 Critères d’exclusion

Patients ne répondant pas aux critères d’inclusion 2.3.3 Phase de manipulation

Il s’agit de la démarche à adopter pour analyser. Elle regroupe toutes les conditions à mettre en œuvre depuis l’échantillonnage jusqu’à la réalisation des différents examens de l’étude. Elle se fera en trois phases :

 la phase pré analytique ;

 phase analytique ;

 la phase post analytique.

2.3.3.1 Phase pré-analytique

La phase pré analytique regroupe toutes les conditions à mettre en œuvre avant le dosage.

Elle consiste à prélever du sang sur des patients et à conserver ces échantillons prélevés. Pour cela, il faut : porter une blouse blanche et propre ; se laver les mains ; porter les gants ; nettoyer le lieu de travail ; disposer les tubes sous vide (tubes secs) sur un portoir en les identifiant par le nom et le prénom du patient et l’enregistré dans le cahier de paillasse ; réaliser le prélèvement sanguin ; faire le nettoyage externe de l’automate et le mettre en marches ; faire le nettoyage externe du spectrophotomètre et le mettre en marche.

Le prélèvement se réalise habituellement au pli du coude (en cas de problème le faire sur la face dorsale de la main).

Pour faire saillir la veine, demandé au patient de serrer le poing ; placer le garrot au niveau de l’avant-bras du patient ; déterminer le point de pénétration de l’aiguille par palpation de la veine. Toujours désinfecter après palpation ;désinfecter la zone cutanée ;décoincer le protège inférieur de l’aiguille puis l’enlever et placer le vacutainer s’il s’agit des tubes sous vide ;décoincer le protège supérieur de l’aiguille ;piquer la veine et adapter les tubes dans l’ordre ;lorsque les tubes sous vide sont remplis, desserrer le garrot puis retirer l’aiguille de la veine ;mettre un pansement au patient puis le libérer ;le prélèvement sanguin se fait à jeun (pour certains paramètres uniquement) sur sang veineux dans un tube sec (sérum).

L'acheminement au laboratoire s'effectue rapidement afin d'éviter toute hémolyse. Les échantillons seront centrifugés pour obtention du plasma seul.

(29)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 17 2.3.3.2 Phase analytique

Cette phase représente celle du dosage. Pour chaque patient, il s’agira de doser les ions sanguins et la créatininémie sur tubes secs.

2.3.3.3 Phase post-analytique

Il s’agira ici de la transcription des résultats sur les bulletins d’examens des patients, qui les diffuseront auprès du prescripteur.

Les résultats d’examens seront traités et analysés grâce à une méthode statistique et interprétative des données.

2.3.4 Méthodes statistiques

Les logiciels Excel 2013 et Stata/ SE 11.0 ont été utilisés pour analyser les résultats obtenus. Pour vérifier l’indépendance entre les valeurs obtenues pour les deux groupes, il a été réalisé un test d’égalité de la moyenne de Student qui se fait sur un échantillon purement homogène. Le test d’égalité de la moyenne de Student repose sur deux hypothèses: l’hypothèse nulle, Ho qui stipule que les variables sont indépendantes et l’hypothèse alternative H1 selon laquelle les variables ne sont pas indépendantes .Si le p-value qui est une probabilité est inférieur ou égal à 0,05, pour les deux variables A et B données, l’hypothèse nulle Ho est rejetée. On retiendra donc l’hypothèse alternative H1. Cela nous permettra de conclure que les variables ne sont pas indépendantes. Réciproquement, si le p-value est supérieur à 0,05, on rejette l’hypothèse alternative H1.Cela nous permettra de retenir l’hypothèse Ho. On pourra ainsi conclure que les variables sont indépendantes.

(30)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 18 3.1 Résultats

Les résultats obtenus durant notre étude se présentent comme suit : La figure 1 présente la répartition des patients en fonction du sexe.

Figure 1 : Répartition des patients en fonction du sexe

Il ressort de cette figure que la majorité des patients étaient de sexe féminin. Le rapport de fréquence donne un sexe ratio de 2,44 en faveur du sexe féminin.

29%

71%

Masculin Féminin

TROISIEME PARTIE :

RESULTATS ET DISCUSSION

(31)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 19 La figure 2 présente la répartition des patients en fonction des tranches d’âge ([30-50[, [50- 70[et [70-90].

Figure 2 : Répartition des patients selon l’âge

Cette figure révèle que la majorité des patients de notre étude est dans la tranche d’âge de 50 à 70 avec 59 comme moyenne.

Le tableau II présente les données statistiques de 37 patients hypertendus sous antihypertenseurs diurétiques.

Tableau II : Données Statistiques de 37 patients hypertendus sous antihypertenseurs diurétiques

AvT ApT

Paramètres Moy Ecart-type Mini Max Moy Ecart-type Mini Max Natrémie 140,78 3,44 133 147 140,35 3,92 132 147 Kaliémie 4,06 0,53 2,7 5 3,77 0,57 2,6 5,1

Chlorémie 102,7 3,76 94 101 103,45 4,36 93 113 Créatininémie 11,27 3,99 4,71 21,81 11,71 4,02 6 23,56

AvT : Avant Traitement ; ApT : Après Traitement ; Moy : Moyenne Mini : Minimale ; Max : Maximale

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

[30 - 50[ [50 - 70[ [70 - 90 ]

29%

45%

26%

Pourcentage

(32)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 20 Le tableau III présente les données statistiques de 28 patients hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques.

Tableau III : Données Statistiques de 28 patients hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques

AvT ApT Paramètres Moy Ecart-type Mini Max Moy Ecart-type Mini Max

Natrémie 140,35 4,27 130 149 141,42 4,04 135 148 Kaliémie 4,15 0,38 3,3 5,4 4,18 0,49 3,2 5,9

Chlorémie 102,85 3,33 98 116 102,82 4,56 90 110

Créatininémie 9,49 2,29 6 14,67 10,03 2,32 5,8 14,3

AvT : Avant Traitement ; ApT : Après Traitement ; Moy : Moyenne Mini : Minimale ; Max : Maximale

Le tableau IV montre la comparaison des taux de Natrémie, Kaliémie, Chlorémie et Créatininémie avant et après traitement chez les patients sous antihypertenseurs diurétiques et chez les patients sous antihypertenseurs non diurétiques.

(33)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 21 Tableau IV : Comparaison des taux de Natrémie, Kaliémie, Chlorémie et Créatininémie avant et après traitement chez les patients sous antihypertenseurs diurétiques et chez les patients sous antihypertenseurs non diurétiques.

Paramètres Patients sous antihypertenseurs Patients sous antihypertenseurs

diurétiques non diurétiques

AvT ApT p-value AvT ApT p-value

Natrémie 140,78 140,35 0,54 140,35 141,42 0,25 Kaliémie 4,06 3,77 0,003* 4,15 4,18 0,80 Chlorémie 102,7 103,45 0,40 102,85 102,82 0,97 Créatininémie 11,27 11,71 0,55 9,49 10,03 0,36

*=

significative AvT : Avant Traitement ; ApT : Après Traitement

Il ressort de ce tableau que

chez les patients sous antihypertenseurs diurétiques et chez ceux sous antihypertenseurs non diurétiques on ne constate aucune différence statistiquement significative entre la Natrémie, Chlorémie et Créatininémie AvT et ApT de même qu’au niveau de la Kaliémie AvT et ApT chez les patients sous antihypertenseurs non diurétiques. Mais chez les patients sous antihypertenseurs diurétiques il y a une différence statistiquement significative entre la kaliémie AvT et ApT.

3.2 Discussion

L’hypertension artérielle est une maladie chronique, mais elle est beaucoup plus considérée comme un facteur de risque de complication cardiovasculaire. L’objectif de notre est d’évaluer l’influence des antihypertenseurs diurétiques sur la créatininémie et l’ionogramme

(34)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 22 sanguin chez les hypertendus. Pour ce faire, nous avons comparé les valeurs de l’ionogramme sanguin et de la créatininémie AvT et ApT chez les patients hypertendus sous antihypertenseurs diurétiques et chez les patients hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques. Nos résultats ont montré qu’il n’y a pas de variation statistiquement significative entre la Créatininémie, Natrémie, Chlorémie et AvT et ApT chez les deux groupes. Ces diurétiques utilisés n’influencent pas la Natrémie, Chlorémie et Créatininémie.

Nous avons aussi remarqué qu’il n’y a pas de variation statistiquement significative de la Créatininémie AvT et ApT dans les deux groupes. Les diurétiques n’influencent donc pas la créatininémie .Ces résultats ne concordent pas avec ceux des Travaux de (Alastair et al., 1998), de (Jacob et al., 2010) et de (Bagshaw et al., 2007).Ces derniers ont signalé que les diurétiques réduisent la filtration glomérulaire, le recours à l’épuration extrarénale et une détérioration de la fonction rénale. Cependant ces derniers n’ont pas expliqué le mécanisme par lequel survient cette disfonctionnement rénale. En effet la durée d’utilisation des diurétiques dans notre population d’étude est relativement faible ceci pourrait expliquer l’absence des effets sur les reins.

La Natrémie ne varie pas significativement AvT et ApT dans les deux groupes. Les diurétiques n’influencent donc pas la Natrémie. Ces résultats ne concordent pas avec ceux des Travaux de (Jacob et al., 2010). Ces derniers ont signalé que les diurétiques de type thiazidiques induisent une hyponatrémie. Et cela s’explique par le fait que les diurétiques augmentent l’excrétion du sodium ce qui entraine une diminution de sa concentration dans le sang. Cette situation ce remarque chez les patients souffrants d’insuffisance cardiaque et de la cirrhose.

Nos résultats ont montré qu’il y a une variation statistiquement significative de la Kaliémie AvT et ApT chez les hypertendus sous traitement diurétiques contrairement aux hypertendus qui n’utilisent pas les diurétiques. On en déduit donc que les diurétiques utilisés ont d’influence sur la Kaliémie. Ces résultats sont accord avec ceux (Alastair et al., 1998) et de (Jacob et al., 2010) qui ont montré que les diurétiques plus spécifiquement ceux de type thiazidiques entrainent une hypokaliémie en bloquent les transporteurs de potassium. En d’autres termes la stimulation du système angiotensine aldostérone favorisant la réabsorption de sodium et une fuite urinaire du potassium, l’alcalose sous diurétiques liée à la déplétion en ion chlore provoque le transfert du potassium vers le secteur intracellulaire. On en déduit donc que les diurétiques utilisés ont d’influence sur la Kaliémie.

(35)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 23 CONCLUSION

A l’issu de notre étude nous avons constaté que la créatininémie, Natrémie et Chlorémie des sujets hypertendus sous antihypertenseurs comprenant au moins un diurétique et des sujets qui sont sous antihypertenseurs non diurétiques ne varient pas au cours du traitement. Par contre nous avons noté une variation significative de la Kaliémie au cours du traitement chez les hypertendus sous traitement diurétiques. Ainsi donc les diurétiques utilisés chez ces patients n’influencent ni la natrémie, ni la créatininémie, ni chlorémie mais entrainent une diminution de la kaliémie au cours du traitement. Aujourd’hui, il est recommandé de traiter les

hypertendus en fonction de la pathologie associée à l’hypertension artérielle.

RECOMMANDATIONS

Aux termes de ces travaux, nous recommandons : A l’endroit de l’EPAC :

De mettre à la disposition des étudiants en fin de formation des moyens financiers et matériels pour les stages de recherche.

A l’endroit des responsables du service de cardiologie :

 Nous souhaitons le renforcement de la collaboration entre les cliniciens et les biologistes.

 Nous recommandons aux cliniciens que les diurétiques doivent être prescrits en fonction de la pathologie associée et une fois les diurétiques choisi de veiller à l’évolution du traitement chez ces patients.

A l’endroit des techniciens du laboratoire :

Nous recommandons que les techniciens du laboratoire passent le contrôle avant chaque manipulation pour la validation du dosage effectué.

CONCLUSION ET

RECOMMANDATIONS

(36)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 24

1-AlastairJ.J.Wood, M.D., 1998, DRUG THERAPY.339 (6):387-396.

2-Antihypertenseurs et Diurétique : Définition-classification- traitement.

Rechercher sur www.vulgaris-médical.com/encyclopédie

3-Bagshaw SM, Delaney A., Jones D., Ronco C., Bello- mo R., 2007, Diuretics in the management of acute kidney in- jury: A multinational survey. Contrib Nephrol, 156: 236-49.

4-Brown MJ, Haydoch S., 2000, Pathoetiology epidemiologie and diagnostic of hypertension.Drugs, 59(suppl. 2):1-12.

5-Canaud B., 2008, Élévation de la créatininémie. Orientation diagnostique. Rev& Prat 58:1837-46).

6-Hajjar I., Jama, 1988–2000, 2003, Kotchen tension artérielle. Trends in prevalence, awareness, treatment, and control of hypertension in the United States; 290:199–206.

7-Jacob C.Jentzer, MD, Tracy A. Dewald, RD, Pharmd ; BCPS, Adrian F.Hernandez, MD, 2010, Combination of loop Diuretic with Thiazide-type Diuretics in Heart Failure.56(19) : 1527–34.

8- Loko F., 2016, Biochimie Clinique et Analytique tome I, P 84-85.

9-Presne C., Monge M., Mansour J., et al., 2007, Nephrol Ther.;3(6):392–426.

10-Sante-medecine .journaldesfemmes.com/faq/6876-ionogramme-sanguin

REFERENCES

(37)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 25

Valeurs des paramètres de la population étudiée

Tableau V : Résultats de la créatininémie et de l’ionogramme sanguin (Na+, K+ et Cl-) avant et après traitement chez 37 patients hypertendus sous antihypertenseurs diurétiques.

Patients sous antihypertenseurs diurétiques

AvT ApT

Age

(ans)

Sexe Na+ K+ Cl- Créa Na+ K+ Cl- créa

1 64 F 142 4,9 101 9,26 137 4,4 103 13,45

2 72 F 140 4,3 100 12,12 141 3,3 110 12,9

3 54 M 142 3,9 101 13,46 135 3,6 93 23,56

4 65 F 140 4,7 103 6,6 138 3,7 100 7

5 62 F 137 3,7 102 8,14 136 3,4 98 7,92

6 86 F 139 3,9 98 10,68 135 5,1 100 11,95

7 38 F 140 4,2 103 12 143 4,2 105 9

8 55 F 143 4,3 105 10 136 3,9 105 12,5

9 68 F 143 3,9 102 7 146 2,7 107 6

10 70 F 147 3,5 104 8,14 146 2,9 100 8,11

11 76 F 143 3,6 106 18,4 146 3,3 104 20,8

12 46 F 137 3,1 99 13,79 140 2,9 103 12,44

13 58 F 145 4,6 101 13 140 4,1 99 14

14 87 F 139 3,7 106 8 136 3,7 103 13

15 65 F 143 3,5 99 8 141 3,0 103 8

16 40 F 139 4,4 104 4,71 141 3,8 109 12

17 42 F 136 4,4 102 7,88 135 3,6 108 10,25

18 62 F 141 3,2 94 6 138 3,9 101 7,80

19 75 F 146 4,6 111 10,27 143 3,8 104 6,84

20 46 F 147 5,0 107 18,5 147 4,7 109 9,1

21 42 F 142 4,3 107 11 137 4,1 103 18

22 58 F 142 4,2 105 12,75 132 4,1 103 10

23 48 F 139 3,8 101 6,04 146 4,2 99 10,64

24 42 F 141 2,7 107 11,64 135 4,0 101 7

25 85 F 144 4,3 104 14,55 146 4,5 110 13

26 56 F 142 3,3 99 10,20 141 2,6 98 10,67

27 64 M 147 4,3 100 12,11 142 3,6 108 8,8

28 54 M 135 4,7 110 14,90 136 3,7 98 13,40

29 45 M 143 3,8 104 21,81 143 3,3 106 18,5

30 51 M 138 4,6 103 13 142 4,2 98 10

31 52 M 140 4,0 101 14,60 142 3,6 106 15,71

32 73 M 135 4,2 110 9,90 144 3,8 113 13

33 64 M 133 4,5 95 11 142 4,8 100 12,50

34 49 M 143 3,7 104 12,70 143 3,4 105 13

ANNEXES

(38)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 26

35 42 M 137 4,5 101 20,10 140 4,1 103 7,67

36 67 M 139 4,4 100 8 140 3,4 110 9

37 46 M 140 3,7 103 7,17 142 4,3 103 16,83

AvT : Avant Traitement ; ApT : Après Traitement ; Créa : Créatininémie Tableau VI : Résultats de la créatininémie et de l’ionogramme sanguin (Na+, K+ et Cl-) avant et après traitement chez 28 patients hypertendus sous antihypertenseurs non diurétiques.

Patients sous antihypertenseurs non diurétiques

AvT ApT

Age

(ans)

Sexe Na+ K+ Cl- Créa Na+ K+ Cl- Créa

1 63 F 141 4,4 108 7,71 135 3,2 95 13,95

2 62 F 139 3,8 100 8 141 4,1 104 7,9

3 46 F 133 4,0 101 10,50 135 4,3 103 12

4 70 F 141 3,3 104 8,21 144 4,0 108 10,16

5 48 F 138 4,2 102 7 143 4,2 105 7,99

6 65 F 143 4,5 101 10,98 136 4,3 103 12,17

7 71 F 149 4,3 116 7,15 146 4,5 109 6,45

8 50 F 135 3,9 101 7 135 4,1 104 11

9 75 F 145 4,7 101 7 144 4,3 103 10

10 73 F 140 4,0 102 8 146 4,2 95 7

11 50 F 145 4,4 104 7,50 145 4,1 106 8,33

12 57 F 140 3,8 98 10,10 138 3,8 101 12,12

13 51 F 140 4,0 101 10 146 3,9 106 8

14 47 F 139 4,1 101 10 138 3,9 101 9,6

15 80 F 140 5,4 104 9,3 148 4,0 98 7

16 73 F 139 3,8 103 6 141 5,9 101 10

17 41 F 138 4,0 105 14,67 139 4,1 107 5,84

18 64 F 141 3,9 102 8 145 4,3 104 10

19 76 F 138 4,5 100 9,61 145 4,1 102 10,13

20 65 F 143 4,4 101 12,95 135 3,6 90 10,18

21 55 F 144 3,9 104 10 146 4,1 103 8

22 46 M 130 4,1 100 11,3 142 4,6 102 13

23 79 M 148 4,5 105 12 143 4,7 104 14

24 59 M 137 3,9 104 12 141 4,8 104 12

25 40 M 147 3,9 105 10,42 143 3,6 103 11,66

26 65 M 137 4,1 104 14,50 144 4,3 110 9,24

27 47 M 138 4,4 101 7,82 138 3,5 110 14,33

28 74 M 142 4,1 102 8 138 4,7 98 10

AvT : Avant Traitement ; ApT : Après Traitement ; Créa : Créatininémie

(39)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 27

Liste des enseignants ………... ii

Dédicace ……….. iv

Remerciements ………. v

Hommages ……… vii

Listes des sigles et abréviations ……….. viii

Liste des tableaux et figures ………. ix

Résumé ……….. x

Sommaire……… xi

INTRODUCTION……… 1

1ère Partie : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE………. 3

1.1 Hypertension artérielle……… 3

1.1.1 Définition ………. 1.1.2 Mécanisme de régulation de la pression artérielle …………... 3 4 1.1.3 Rein et pression artérielle……….. 4

1.2 Antihypertenseurs……….……….. 4

1.3 Diurétiques………..……… 5

1.4 L’ionogramme sanguins………. 7

1.4.1 Définition………..………...……….. 7

1.4.2 Pathologies………..……….………... 8

1.5 La créatininémie…..………. 2ème Partie : CADRES, MATERIEL ET METHODES…..……… 9 10 2.1 Cadres………. 2.1.1 Cadre institutionnel ….………. 10 10 2.1.2 Cadre technique………. 10

2.2 Matériel……… 13

2.3 Méthodes d’étude ……… 15

2.3.1 Critères d’inclusion……….. 2.3.2 Critères d’exclusion………. 2.3.3 Phase de manipulation ………. 15 16 16 2.3.3.1 Phase pré-analytique………. 16

TABLE DES MATIERES

(40)

Réalisé et soutenu par Rosemonde ATCHADE 28

2.3.3.2 Phase analytique………... 17

2.3.3.3 Phase post-analytique………..………. 17

2.3.4 Méthodes statistiques………... 17

3ème Partie : RESULTATS ET DISCUSSION……..……….. 18

3.1 Résultats ……….……… 18

3.2 Discussion……… 21

Conclusion et Recommandations……… Références………. 23 24 Annexes……….. 25

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