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COMMISSION DES FORÊTS ET DE LA FAUNE SAUVAGE POUR L'AFRIQUE

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Le tirage du présent document est limité pour réduire au maximum l'impact des méthodes de travail de la FAO sur l'environnement et contribuer à la neutralité climatique. Les délégués et observateurs sont priés d'apporter

leur exemplaire personnel en séance et de ne pas demander de copies supplémentaires. La plupart des documents de réunion de la FAO sont disponibles sur internet, à l'adresse www.fao.org.

COMMISSION DES FORÊTS ET DE LA FAUNE SAUVAGE POUR

L'AFRIQUE

VINGT-DEUXIÈME SESSION

Forêts et Faune sauvage : La diversité de l’Afrique pour une prospérité et une sécurité partagées

Skukuza - Mpumalanga, Afrique du Sud, 9 - 13 mars 2020

RESULTATS DU DIALOGUE REGIONAL AFRICAIN MULTIPARTITE SUR L’INTEGRATION DE LA BIODIVERSITE DANS LES SECTEURS

AGRICOLES I. Résumé exécutif

1. Le Bureau régional de la FAO pour l'Afrique et la Plateforme de la FAO sur l'Intégration de la Biodiversité ont organisé, avec l'appui du Gouvernement du Rwanda, et en collaboration avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, « le Dialogue régional africain sur

l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs agricoles », du 4 au 5 novembre 2019 à Kigali au Rwanda. L'évènement a rassemblé plus de 80 participants représentant 27 pays africains, y compris les Ministres chargés de l’agriculture du Rwanda et du sud-Soudan. Ont participé à ce dialogue, les Représentants de la Commission de l’Union africaine (CUA), des Agences des Nations unies et d’autres organisations internationales et régionales, des instituts de recherche et des instituts du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), des associations de producteurs, des groupements de jeunes et des organisations de la société civile.

2. Les principaux objectifs du Dialogue sur l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs agricoles, qui sont alignés aux objectifs et priorités régionaux, notamment le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine :

L’Afrique que nous voulons, couvrent les points suivants : (i) Sensibiliser sur l’importance de la prise en compte de la biodiversité dans les secteurs agricoles, y compris la Stratégie de la FAO1 récemment

1 CL 163/11 Rev1., disponible au http://www.fao.org/3/nb349fr/nb349fr.pdf

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approuvée sur la prise en compte de la biodiversité dans tous les secteurs agricoles, et échanger le savoir, les expériences et les acquis sur l’intégration de la biodiversité dans les pays de la région, favorisant l’apprentissage mutuel entre les divers acteurs ; (ii) Identifier les rôles des différentes parties prenantes notamment les jeunes et les femmes dans la prise en compte de la biodiversité dans les divers secteurs agricoles, et identifier les lacunes, les besoins et les priorités, créant des synergies dans la région en vue d’une utilisation et conservation durables de la biodiversité, et d’un consensus sur les interventions à mener aux niveaux régional et national.

3. Ce document présente un résumé des principales recommandations et des prochaines étapes pour la FAO et les pays membres.

II. Contexte

4. La biodiversité joue un rôle vital dans la sauvegarde de la sécurité alimentaire mondiale, le maintien de régimes alimentaires sains et nutritifs, l’amélioration des moyens d’existence ruraux et de la résilience des populations et communautés. L’Afrique abrite 25 pourcent de la biodiversité

mondiale qui subit actuellement une pression alarmante. Le continent dépend de la richesse extraordinaire de sa biodiversité à tous les niveaux (génétique, espèces et écosystèmes). La biodiversité ainsi que la richesse du savoir traditionnel de la région, jouent un rôle clé dans la promotion de la résilience des systèmes de production, l'amélioration des moyens d'existence tout en appuyant la sécurité alimentaire et la nutrition.

5. Selon les conclusions récentes de l’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) et le Rapport de l’évaluation mondiale de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques concernant les menaces de la perte de biodiversité et la dégradation de l’écosystème, l’agriculture serait au centre d’un débat intense relatif à la sauvegarde de l’avenir des peuples et de la planète

6. Malgré les nombreux développements positifs en faveur de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité en Afrique, des défis majeurs demeurent en raison du fait que la véritable valeur des contributions de la biodiversité au bien-être humain reste sous-estimée, en particulier dans les processus de décision et les investissements. La biodiversité est encore et souvent considérée comme acquise. Le développement économique très rapide, l’urbanisation rapide et la croissance démographique sont des menaces majeures pour la richesse extraordinaire de la biodiversité de l’Afrique qui continue de s’épuiser à une envergure alarmante. Le modèle actuel de croissance

économique n’est plus viable dans la mesure où la capacité de charge de la planète ne satisfait plus les demandes de la population croissante et de l’urbanisation dans la région.

7. À l’instar des autres régions, la vraie valeur des contributions de la nature au bien-être de l’homme est sous-estimée dans les processus de prise de décision. La population actuelle de l’Afrique qui s’élève à 1,25 milliard est susceptible de doubler d’ici 2050 et exacerbera la pression sur la

biodiversité du continent et la capacité de la nature à contribuer de manière satisfaisante à la survie des peuples ; à moins que des politiques, investissements et stratégies appropriés ne soient adoptés et mis en œuvre de manière effective, en particulier dans une région importante et extrêmement vulnérable aux impacts du changement climatique.

8. Face au besoin critique d’aborder immédiatement cette question, la Conférence de la FAO en 2017 a accueilli favorablement l’initiative de l’Organisation d’être le nœud de la Plateforme pour la prise en compte systématique de la biodiversité2 (la Plateforme). La Conférence a recommandé que la FAO, en collaboration avec ses partenaires tels que la Convention sur la diversité biologique (CDB) et

2 La brochure de la Plateforme de la FAO pour la prise en compte systématique de la biodiversité est disponible à l’adresse suivante (en anglais) : http://www.fao.org/3/CA2403EN/ca2403en.pdf. Consulté le 07/12/18

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d’autres organisations des Nations unies, facilite l’intégration et la cohérence des actions sur la conservation, l’utilisation durable, la gestion et la restauration de la diversité biologique dans tous les secteurs agricoles aux niveaux national, régional et international.

9. En 2018, la Plateforme de la Biodiversité de la FAO a co-organisé le premier dialogue multipartite mondial sur l’intégration de la biodiversité à Rome, et quatre dialogues régionaux co- organisés en collaboration avec les bureaux régionaux de la FAO. Le Dialogue Régional africain a eu lieu les 4-5 novembre 2019, à Kigali, Rwanda. Les principaux objectifs du Dialogue sur l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs agricoles, qui sont alignés aux objectifs et priorités régionaux, notamment le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine : L’Afrique que nous voulons, couvrent les points suivants :

 Sensibiliser sur l’importance de la prise en compte de la biodiversité dans les secteurs

agricoles, y compris la Stratégie de la FAO récemment approuvée sur la Prise en compte de la biodiversité dans tous les secteurs agricoles, et échanger le savoir, les expériences et les acquis sur l’intégration de la biodiversité dans les pays de la région, favorisant l’apprentissage mutuel entre les divers acteurs ;

 Identifier les rôles des différentes parties prenantes notamment les jeunes et les femmes dans la prise en compte de la biodiversité dans les divers secteurs agricoles, et identifier les lacunes, les besoins et les priorités, créant des synergies dans la région en vue d’une utilisation et conservation durables de la biodiversité, et d’un consensus sur les interventions à mener aux niveaux régional et national ;

 Mener une consultation sur l’ébauche de la Stratégie de la FAO sur l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs agricoles et proposer des actions à mettre en œuvre aux niveaux régional et national ; et

 Contribuer à la discussion du Cadre mondial de la biodiversité de la CDB pour l’après-2020.

III. Résultats et Recommandations

10. L’évènement de deux jours a été le lieu de dialogues très participatifs et animés qui ont mis en lumière les principaux défis de l’Afrique en matière de biodiversité, notamment la conversion des terres, la déforestation, l’empiètement, les pratiques foncières et agricoles non durables, les

changements climatiques, la sècheresse et la pénurie d’eau, les conflits, les régimes fonciers incertains, les investissements insuffisants dans les pratiques respectueuses de la biodiversité, l’absence de planification intégrée pour la mise en œuvre à l’échelle locale, le manque d’accès aux marchés, et le faible environnement habilitant pour la collaboration intersectorielle des divers ministères.

11. De nouvelles opportunités existent et contribuent déjà à porter les interventions sur la biodiversité à l’attention mondiale, régionale, nationale et locale. Au niveau mondial, la formulation du Cadre mondial de la biodiversité de la CDB pour l’après-2020, la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030) coordonnée par la FAO et le PNUE, la Décennie des Nations unies pour l’agriculture familiale (2018-2029) coordonnée par la FAO et le FIDA, et la Stratégie de la FAO sur la prise en compte de la biodiversité dans tous les secteurs agricoles, sont des opportunités et des espaces très pertinents dans lesquels les secteurs agricoles peuvent s’engager et assurer que la biodiversité est prise en compte dans les secteurs de agricoles, de l’ environnement, des finances, de l’éducation et de la culture, etc.

12. En outre, les instruments mondiaux de la FAO relatifs à la biodiversité tels que le Traité international sur les ressources phytogénétiques3 et les Plans d’action mondiaux de la Commission

3 http://www.fao.org/plant-treaty/fr/

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des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture4, fournissent les outils et les points d’entrée pour les interventions régionales et nationales. Le Comité de l'Agriculture de la FAO, (COAG), le Comité des Pêches (COFI) et le Comite des Forets (COFO) ont tous intégré la prise en compte de la biodiversité dans leurs programmes respectifs.

13. Au niveau régional, l’on pourrait tirer parti des initiatives et/ou des plateformes existantes telles que:

 La Grande muraille verte africaine sous le leadership de la Commission de l'Union africaine et des pays membres ;

 L’Initiative africaine pour la restauration des paysages forestiers (AFR100) sous la

coordination de l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD) impliquant 29 pays engagés à restaurer plus de 100 millions d'hectares d'ici à 2030 ;

 Le programme panafricain d'Action sur la restauration des Ecosystèmes pour une résilience accrue, considéré comme la contribution de l'Afrique à la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030) ;

 Le Cadre pour la gestion durable des forêts pour l'Afrique (2020-2030) qui a été approuvé aux niveaux technique et ministériel par le Comité technique spécialisé de l'Union africaine sur l'agriculture, le développement rural, l'eau et l'environnement, qui a eu lieu du 21 au 23 Octobre 2019 à Addis Abeba, Ethiopie ;

 La Stratégie de l’Union africaine pour lutter contre l’exploitation illégale de la faune et de la flore, les Jeunes Ambassadeurs d’Afrique, et l’Initiative Éco-Agriculture de l’Union africaine;

et ;

 Les organes régionaux statutaires et directeurs de la FAO tels que la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l’Afrique et la Conférence régionale pour l’Afrique.

14. Dans certains pays, des plateformes ou des mécanismes participatifs ont été mis en place. Les pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité et très connues de la plupart des africains, ne devraient pas être difficiles à mettre à l’échelle et à adopter. Des innovations intéressantes existent dans lesquelles la jeunesse joue des rôles importants dans plusieurs projets et programmes mondiaux, régionaux et nationaux qui font d’eux des ‘agents de changement’ dans le contexte d’un monde interconnecté à travers l’utilisation des Technologies de l’information et des communications (TIC) et des technologies agricoles. Des initiatives nationales de formations inclusives sont en cours dans le domaine de l’agro-alimentaire et l’entreprenariat qui ciblent les 60 pourcent de la population que sont les femmes et les jeunes dans plusieurs pays africains, et impulsent la création d’emplois et des opportunités dynamiques.

15. Les participants au Dialogue régional africain se sont entendus pour présenter les

recommandations suivantes aux institutions intergouvernementales internationales et régionales, aux partenaires financiers et aux gouvernements nationaux, et en particulier à la FAO :

a) Sensibilisation et identification de « champions nationaux » sur l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs agricoles. Les participants ont réclamé un « changement de paradigme » des systèmes agricoles et alimentaires prenant en compte le besoin urgent pour toutes les parties prenantes d’assurer que la biodiversité soit intégrée dans les secteurs agricoles. L’appel à un « changement de paradigme » des systèmes agricoles et alimentaires nécessiterait de :

 Établir un lien entre la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, et la sécurité alimentaire et la nutrition, les espèces culturales négligées, la santé humaine, la résilience face au climat, etc. ;

4 http://www.fao.org/cgrfa/fr/

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 Reconnaitre et favoriser la conservation des cultures, variétés, races et pratiques traditionnelles négligées qui accroissent l’offre de services écosystémiques tels que la pollinisation ;

 Favoriser une prise de décision respectueuse et consciente de la biodiversité le long des chaines de valeur des produits et services écosystémiques basés sur la biodiversité ;

 Considérer la vraie valeur des contributions de la biodiversité au bien-être humain et aux services écosystémiques et en retour les décideurs, les

gouvernements et les investisseurs doivent investir de manière proactive dans sa conservation et son utilisation durable ;

 Identifier des pays champions qui promouvront l’institutionnalisation d’interventions, de politiques et d’investissements respectueux de la biodiversité, et qui serviront d’exemples pour les autres pays.

b) Recherche, documentation et développement de nouveaux outils pour les Modèles d’argument économique (Business case model) d’une agriculture respectueuse de la

biodiversité. L’absence d’informations factuelles devrait être considérée comme une priorité.

Les pratiques traditionnelles ne sont pas souvent reconnues et il est nécessaire d’associer la science et le savoir traditionnel. Plusieurs pays africains ont commencé à enregistrer ou capturer la valeur des pratiques respectueuses de la biodiversité à travers la comptabilité du capital naturel, préparant le terrain pour de nouvelles politiques et des plans d’incitation. Les participants ont recommandé ce qui suit :

 Développer l’argument économique (business case) pour les secteurs agricoles respectueux de la biodiversité et viables ;

 Dresser un bilan de la documentation et de l’échange de bonnes pratiques (accessibles et rentables) pour fournir de bonnes idées pour la reproduction et la mise à l’échelle, et plus important comme soutien aux instruments

politiques sur l’intégration de la biodiversité dans les secteurs agricoles.

c) Partage des connaissances et de l’information en vue de créer des synergies pour la reformulation de nouveaux systèmes agricoles et alimentaires. Le savoir doit être coordonné de façon cohérente à travers l’Afrique, partagé au niveau national avec des retombées aux niveaux communautaires. Les participants ont fait les recommandations suivantes à la FAO :

 Développer une base de données, consultable en ligne, des politiques, outils, orientations et arguments économiques pour l’utilisation durable, la

conservation et l’évaluation de la biodiversité ;

 Développer un forum de discussion régional participatif et un mécanisme de partage de l’information en ligne (nouveaux outils, cas de réussite et d’échec, évènements, opportunités de financement) ;

d) Les plateformes nationales multipartites pour les contacts, les alliances et les partenariats sur l’utilisation et la conservation durables de la biodiversité doivent être renforcées et

institutionnalisées. Les participants ont recommandé ce qui suit :

 Sur demande des gouvernements, les bureaux pays de la FAO serviraient de facilitateurs pour les dialogues nationaux sur la biodiversité dans tous les secteurs agricoles (entre autres, les cultures et l’élevage, la foresterie, les pêches et l’aquaculture, l’environnement, la planification, les finances, l’éducation, et la culture). Cela devrait être combiné du niveau national aux niveaux locaux qui développent et renforcent les alliances entre les femmes, les jeunes, les producteurs, les éleveurs, les utilisateurs des forêts et les producteurs, les leaders traditionnels, le secteur privé, le monde académique, la recherche, etc.

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e) Le renforcement des capacités y compris la formation ciblant en particulier les jeunes et les femmes qui constituent 60 pourcent de la population, leur permettant ainsi de collaborer avec leurs communautés à l’aide d’outils techniques et financiers. Les participants ont recommandé ce qui suit :

 Mettre à profit les nouveaux diplômés qui souhaitent aider en retour leurs communautés en leur donnant des trousses de démarrage et la formation pour les entreprenariats sociaux sur la biodiversité dans les secteurs agricoles ;

 Soutenir les producteurs, surtout les jeunes et les femmes avec de nouveaux modèles de formation professionnelle (différents des modèles de salle de classe traditionnelle) ;

 Développer des programmes d’enseignement sur les valeurs, la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité dans divers cursus d’apprentissage de l’éducation formelle et informelle.

f) Des approches écosystémiques intégrées renforcées à adopter par les gouvernements. Les participants ont fait les recommandations suivantes :

 Mettre à l’échelle des projets et expériences réussis dans des programmes plus larges tels que les initiatives nationales sur les pêches et l’aquaculture

durables, la gestion durable des forêts, la restauration des paysages,

l’agriculture de conservation, l’agroécologie, l’agroforesterie, la conservation in-situ et ex-situ des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture, les pollinisateurs, la préservation du patrimoine et des pratiques agricoles traditionnelles et des sites tels que les Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM).

g) Le renforcement des lois, règlementations et cadres politiques habilitants. La mise en œuvre nationale de traités et de protocoles internationaux relatifs à la biodiversité et déjà ratifiés, demeure un défi. Peu de pays ont indiqué leur adoption de lois et de politiques directement associées à la biodiversité. L’insécurité des régimes fonciers demeure une difficulté de taille en Afrique. Les jeunes sont « des agents de changement » dans les secteurs agricoles. En conséquence, il est nécessaire de rendre ces secteurs attrayants pour les jeunes grâce à la création de moyens de subsistance attrayants en zone rural et la réduction de la pénibilité du travail. Les participants ont fait les recommandations suivantes :

 Offrir aux femmes et aux jeunes l’opportunité de devenir des leaders et de s’exprimer dans les fora politiques ;

 Investir dans le développement rural et les divers marchés, et dans les technologies économes en énergie telles que les TIC, l’agriculture mécanisée et d’autres innovations.

h) La participation du secteur privé au financement de la biodiversité demeure une lacune à combler. La recommandation suivante a été formulée par les participants :

 Considérer et développer des modèles de financement innovants pour des investissements respectueux de la biodiversité tels que le financement mixte, les partenariats public-privé et les initiatives du secteur privé ;

i) Examen et révision des chaines de valeur pour permettre le développement de marchés en faveur de produits respectueux de la biodiversité.

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IV. Perspectives

16. Sur la base des recommandations, la FAO, continuera de préparer, à l’aide de la Plateforme, les interventions régionales prioritaires pour le développement du Plan d’action pour la mise en œuvre de la Stratégie de la FAO sur l’intégration de la biodiversité.

17. La FAO formulera un plan de suivi pour la mise en œuvre des recommandations adressées à la FAO et au pays pertinent, ainsi que les demandes régionales adressées à la FAO qui sont dans les limites des objectifs de la Stratégie de la FAO sur l’intégration de de la biodiversité.

Références

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