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Les taux de détail pourraient rester bas malgré la hausse des taux obligataires

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Academic year: 2022

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(1)

PRÉVISIONS DES TAUX DE DÉTAIL

François Dupuis, vice-président et économiste en chef • Mathieu D’Anjou, économiste en chef adjoint Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior • Hendrix Vachon, économiste principal

Desjardins, Études économiques : 514-281-2336 ou 1 866-866-7000, poste 5552336 • desjardins.economie@desjardins.com • desjardins.com/economie

NOTE AUX LECTEURS : Pour respecter l’usage recommandé par l’Office québécois de la langue française, nous employons dans les textes et les tableaux les symboles k, M et G pour désigner respectivement les milliers, les millions et les milliards.

MISE EN GARDE : Ce document s’appuie sur des informations publiques, obtenues de sources jugées fiables. Le Mouvement des caisses Desjardins ne garantit d’aucune manière que ces informations sont exactes ou complètes. Ce document est

Les taux de détail pourraient rester bas malgré la hausse des taux obligataires

FAITS SAILLANTS

f Une deuxième vague de COVID-19 moins douloureuse qu’anticipé pour l’économie canadienne.

f La Banque du Canada (BdC) peu encline à des baisses de taux directeurs.

f L’augmentation des cours pétroliers soutient le dollar canadien.

f Les perspectives boursières restent bonnes, mais il faudra surveiller l’inflation.

Après la vague hivernale, la suite des choses dépendra des vaccins. La propagation de la COVID-19 a recommencé à ralentir dans la plupart des pays d’Occident à la suite de la vague hivernale (graphique 1). De plus, les dommages économiques des mesures de confinement semblent moins importants que prévu. La croissance s’est poursuivie au Canada et aux États-Unis au quatrième trimestre malgré des baisses d’emploi. En Europe, la croissance a affiché un recul légèrement moins important qu’anticipé. La suite des choses est maintenant fortement dépendante du succès des campagnes de vaccination et de leur capacité à limiter la propagation des nouveaux variants du virus.

La Réserve fédérale (Fed) toujours sur le pied de guerre.

La Fed reste fidèle à sa politique très expansionniste, tant dans son discours que dans ses actions. La rencontre du 27 janvier dernier a été une occasion de réitérer clairement cette position. La Fed s’est aussi montrée plus inquiète concernant la situation économique à court terme, clarifiant son ouverture à entreprendre de nouvelles actions au besoin.

C’est cependant la politique fiscale qui prendra le relais pour soutenir l’économie américaine dans les prochains mois, avec l’arrivée en poste du président Joe Biden.

Une deuxième vague moins douloureuse qu’anticipé au Canada, pour l’instant. La faible croissance du PIB attendue au quatrième trimestre au Canada a été infirmée par les dernières données sur le PIB réel par industrie. Non seulement la croissance a dépassé le résultat provisoire du mois de novembre, mais la donnée préliminaire de décembre pointe vers une croissance de 0,3 %, alors qu’une baisse était anticipée. Bien que les perspectives s’améliorent pour la fin 2020, un ralentissement reste à prévoir pour le début 2021, en particulier à la lumière de la perte de plus de 200 000 emplois, enregistrée au mois de janvier (graphique 2 à la page 2).

La BdC moins encline à des microbaisses de taux directeurs. Après avoir laissé planer l’idée de petits ajustements à la baisse à son taux directeur, la BdC a plutôt fermé la porte à une telle approche lors de sa rencontre du 20 janvier dernier. Les perspectives de croissance pour la fin 2021 ont aussi été revues à la hausse dans le Rapport sur la politique monétaire pour intégrer les effets de la vaccination.

GRAPHIQUE 1

COVID-19, les nouveaux cas ralentissent à la suite de la vague hivernale

* Moyenne 7 jours.

Sources : OMS, Santé Canada et Desjardins, Études économiques Cas par million d’habitants*

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900

MARCH MAY JULY SEPTEMBER NOVEMBER JANUARY

Europe Amerique latine

États-Unis Asie/Océanie

Canada Québec

2020 2021

(2)

Malgré ces perspectives plus positives, la BdC reste engagée à maintenir son taux directeur à sa valeur plancher jusqu’à ce que les capacités excédentaires dans l’économie se résorbent.

Les achats d’obligations pourraient cependant être ajustés au besoin, au fur et à mesure que la reprise se matérialisera.

La courbe de taux obligataires continue de se pentifier.

Bien que les banques centrales restent engagées à maintenir des politiques monétaires très accommodantes, les

investisseurs sur les marchés obligataires semblent de plus en plus enclins à anticiper un retour de l’inflation, ce qui a engendré une hausse graduelle des taux sur les obligations gouvernementales de long terme. L’assurance que les banques centrales maintiendront des conditions financières flexibles a cependant réduit les écarts de crédit entre les obligations du secteur privé et celles du gouvernement. Les taux de détail devraient donc rester bas, même si les taux obligataires poursuivent leur hausse (graphique 3).

TAUX

D'ESCOMPTE TAUX PRÉFÉRENTIEL

1 an 3 ans 5 ans 1 an 3 ans 5 ans

Réalisé (fin de mois)

Août 2020 0,50 2,45 3,09 3,74 4,74 0,50 0,70 0,95

Septembre 2020 0,50 2,45 2,89 3,54 4,74 0,50 0,70 0,95

Octobre 2020 0,50 2,45 2,89 3,54 4,74 0,50 0,70 0,95

Novembre 2020 0,50 2,45 2,89 3,54 4,74 0,45 0,65 0,90

Décembre 2020 0,50 2,45 2,89 3,54 4,74 0,45 0,65 0,90

Janvier 2021 0,50 2,45 2,89 3,54 4,74 0,40 0,60 0,85

9 févr. 2021 0,50 2,45 2,89 3,54 4,74 0,40 0,60 0,85

Prévisions Fin de trimestre

2021 : T1 0,50 2,45 2,55–2,85 3,25–3,55 4,50–4,80 0,35–0,45 0,55–0,65 0,85–0,95

2021 : T2 0,50–0,75 2,45–2,70 2,45–3,00 3,15–3,70 4,40–4,95 0,20–0,65 0,40–0,85 0,70–1,15 2021 : T3 0,25–0,75 2,20–2,70 2,25–3,15 2,95–3,85 4,20–5,10 0,00–0,80 0,20–1,00 0,50–1,30 2021 : T4 0,25–1,00 2,20–2,95 2,20–3,30 2,90–4,00 4,15–5,25 0,00–1,00 0,10–1,20 0,40–1,50 Fin d'année

2022 0,25–1,25 2,20–3,20 1,90–3,40 2,60–4,10 3,85–5,35 0,00–1,10 0,05–1,30 0,35–1,60

2023 0,50–1,50 2,45–3,45 1,80–3,50 2,50–4,20 3,90–5,60 0,00–1,10 0,25–1,50 0,65–1,90

2024 0,75–2,25 2,70–4,20 2,20–4,10 2,85–4,75 4,00–5,90 0,35–1,45 0,45–1,95 0,75–2,25

1 Non rachetable (annuel); NOTE : Les prévisions sont représentées à l'aide d'une fourchette assymétrique reflétant la probabilité perçue de deviation par rapport au scénario de base. La moyenne de la fourchette n'est pas représentative de la prévision associée au scénario de base.

Source : Desjardins, Études économiques

TABLEAU 1

Prévisions : taux de détail

ÉPARGNE À TERME1 HYPOTHÈQUES

EN %

GRAPHIQUE 3

Les taux d’intérêt canadiens resteront à des niveaux historiquement bas

* Indices FTSE Canada Federal Universe et FTSE Canada Corporate Universe.

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques En %

0 1 2 3 4 5 6

2007 2009 2011 2013 2015 2017 2019 2021

Taux directeur Obligations fédérales Obligations corporatives Prévisions

de Desjardins Taux d’intérêt et rendement des indices obligataires*

GRAPHIQUE 2

Les fermetures se sont fait sentir sur l’emploi en janvier

Sources : Statistique Canada et Desjardins, Études économiques En milliers

16,000 16,500 17,000 17,500 18,000 18,500 19,000 19,500

2019 2020 2021

Nombre d’emplois

Févr.

Mars

Avril Mai

Juin Juill.

Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Janv.

(3)

• L’optimisme des investisseurs, lié entre autres au lancement des programmes de vaccination contre la COVID-19, a défavorisé le dollar américain au cours des derniers mois de 2020. Le billet vert a toutefois regagné quelques plumes depuis le commencement de 2021 (graphique 4). Initialement, cela semblait surtout refléter l’augmentation de la volatilité sur les marchés financiers. Le dollar américain a toutefois continué de s’apprécier récemment, particulièrement par rapport à l’euro, malgré le retour d’un sentiment positif sur les marchés.

Les perspectives économiques plus favorables aux États-Unis, reflétant de nouveaux stimulus du gouvernement fédéral, mais aussi une campagne de vaccination rapide, et l’augmentation des taux obligataires américains semblent commencer à soutenir le billet vert. Après avoir atteint 1,23 $ US à la fin de 2020, l’euro est ainsi récemment redescendu aux environs de 1,20 $ US.

• Malgré le regain de vigueur du dollar américain, le huard reste fort à plus de 0,78 $ US (graphique 5). La plupart des prix des matières premières restent à un niveau élevé et le pétrole a connu un très bon début d’année, le Brent passant même récemment au-dessus de 60 $ US le baril.

La devise canadienne profite aussi des signes de résilience de notre économie, malgré le retour de plusieurs mesures de confinement, ainsi que du fait que la Banque du Canada (BdC) a fermé la porte à l’idée d’abaisser davantage ses taux directeurs. La BdC prend toutefois note de l’appréciation du huard.

Prévisions : En supposant que la campagne de vaccination montrera son efficacité à mettre un terme à la pandémie, l’optimisme des investisseurs ne risque pas d’être trop mis à l’épreuve dans les prochains mois. Dans ce contexte, il semble assez probable que le dollar canadien atteigne la barre psychologique des 0,80 $ US au courant de 2021.

Taux de change

L’augmentation des cours pétroliers soutient le dollar canadien

GRAPHIQUE 4

Après plusieurs mois de baisse, le dollar américain a retrouvé un peu de vigueur

* Basé sur un panier de devises incluant le dollar canadien, l’euro, la livre, le yen, le franc suisse et la couronne suédoise.

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques Indice

88 90 92 94 96 98 100 102 104

2018 2019 2020 2021

Taux de change effectif du dollar américain (DXY)*

GRAPHIQUE 5

Le dollar canadien fait mieux que l’euro depuis le début de 2021

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques Taux de change canadien

$ US/$ CAN

0.61 0.63 0.65 0.67 0.69 0.71

0.68 0.70 0.72 0.74 0.76 0.78 0.80 0.82

2019 2020 2021

Taux de change $ US pour 1 $ CAN (gauche) Taux de change € pour 1 $ CAN (droite)

€/$ CAN

T3 T4 T1p T2p T3p T4p T1p T2p T3p T4p

$ US par $ CAN 0,7507 0,7853 0,7850 0,7900 0,8000 0,8000 0,8050 0,8100 0,8100 0,8000

$ CAN par $ US 1,3321 1,2734 1,2739 1,2658 1,2500 1,2500 1,2422 1,2346 1,2346 1,2500

$ CAN par € 1,5621 1,5580 1,5414 1,5570 1,5500 1,5500 1,5404 1,5432 1,5309 1,5375

$ US par € 1,1727 1,2236 1,2100 1,2300 1,2400 1,2400 1,2400 1,2500 1,2400 1,2300

$ US par £ 1,2928 1,3670 1,3800 1,3900 1,4100 1,4100 1,4200 1,4200 1,4200 1,4200

p : prévisions

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques

TABLEAU 2

Prévisions : devises

FIN DE PÉRIODE

2020 2021 2022

Effets sur le dollar canadien Court terme Long terme

Aversion pour le risque

Prix des matières premières

Écarts des taux d'intérêt

(4)

L’année 2020 s’est bien terminée pour les investisseurs.

Nous notions au début du mois de décembre que, malgré le recul important du PIB mondial découlant de la pandémie de COVID-19, les investisseurs canadiens se dirigeaient vers de bons résultats pour l’ensemble de l’année 2020. Les gains boursiers se sont poursuivis en décembre, ce qui a finalement permis à notre portefeuille type (35 % d’actions canadiennes, 15 % d’actions américaines, 45 % d’obligations canadiennes et 5 % de bons du Trésor 3 mois) d’afficher un excellent rendement de 8,3 % l’an dernier. Profitant du soutien sans précédent des banques centrales, toutes les grandes classes d’actifs ont enregistré des gains l’an dernier (graphique 6).

Une poussée temporaire de volatilité en janvier. La tendance très positive des places boursières semblait vouloir se poursuivre au tout début de 2021. Une certaine volatilité est toutefois apparue vers la mi-janvier (graphique 7), liée aux craintes d’une surévaluation des marchés et à certains mouvements spéculatifs alimentés par des forums Internet.

Les Bourses ont toutefois rapidement repris leur tendance haussière et les principaux indices nord-américains affichent déjà des gains intéressants depuis le début de 2021.

Les gouvernements et les banques centrales veulent continuer d’aider l’économie. La bonne performance des marchés financiers, malgré la pandémie qui fait rage depuis près d’un an, repose en bonne partie sur l’aide des gouvernements et des banques centrales. La bonne nouvelle pour les investisseurs est que rien n’indique une fin imminente de cet important soutien. La Banque du Canada (BdC) et la Réserve fédérale (Fed) se sont engagées à maintenir leurs taux directeurs à leur niveau plancher tant que la reprise économique ne sera pas complétée et poursuivront encore un bon moment leurs achats massifs d’obligations. Les politiciens américains se sont entendus à la fin de 2020 sur un nouveau programme de soutien et la nouvelle administration Biden semble déterminée à mettre bientôt en place un programme de relance économique beaucoup plus ambitieux. Au Canada, le gouvernement fédéral s’est aussi déjà engagé à présenter un important programme de relance dans son prochain budget.

L’inflation pourrait compliquer les choses. Les plans des banques centrales et des gouvernements pourraient toutefois changer si on observait une poussée trop forte de l’inflation, particulièrement aux États-Unis. Après une longue période d’inflation faible et alors que des millions d’Américains demeurent sans emploi à la suite de la crise sanitaire, la Fed accueillerait favorablement une augmentation graduelle de l’inflation au cours des prochains mois. Elle ne pourrait

Rendement des classes d’actifs

Les perspectives boursières restent bonnes, mais il faudra surveiller l’inflation

0 5 10 15 20

Marché monétaire Obligations canadiennes Bourse canadienne Bourses émergentes ($ US) Bourses des pays avancés

d'outre-mer ($ US) Bourse américaine ($ US)

GRAPHIQUE 6

Les grandes classes d’actifs ont toutes enregistré des gains l’an dernier

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques Rendement total en 2020

En %

GRAPHIQUE 8

Le rebond des prix des matières premières industrielles est impressionnant

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques Indice

0 20 40 60 80 100

2,000 2,200 2,400 2,600 2,800 3,000 3,200 3,400 3,600 3,800

2016 2017 2018 2019 2020 2021

Indice LME du prix des métaux industriels (gauche) Pétrole Brent (droite)

$ US/baril GRAPHIQUE 7

Une petite poussée d’inquiétude sur les marchés au début de 2021

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques Indice

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

2,000 2,500 3,000 3,500 4,000

JANV. AVR. JUIL. OCT. JANV. AVR. JUIL. OCT. JANV.

S&P 500 (gauche) Indice VIX de la volatilité implicite du S&P 500 (droite) Indice

2019 2020 2021

(5)

normale. La Bourse canadienne pourrait particulièrement bien faire avec un rendement d’un peu plus de 10 % cette année.

Deux principaux risques à surveiller. Si les programmes de vaccination ne parviennent pas à mettre fin à la pandémie de COVID-19, entre autres à cause des nouveaux variants, le sentiment des investisseurs pourrait devenir beaucoup plus négatif. Comme discuté précédemment, l’autre risque majeur serait une poussée de l’inflation qui forcerait les banques centrales à retirer précipitamment leur soutien pour les marchés financiers. Pour le moment, on peut toutefois avoir bon espoir que les pires scénarios seront évités.

toutefois pas ignorer de véritables signes d’une surchauffe de l’économie ou d’un désancrage des attentes d’inflation. Une telle surchauffe n’est pas impossible une fois que la pandémie sera derrière nous, particulièrement si les ménages décidaient de dépenser rapidement les importantes sommes épargnées pendant la crise. Déjà, on observe une augmentation rapide des prix de plusieurs matières premières (graphique 8 à la page 4) et de l’immobilier alors que les attentes d’inflation du marché sont à leur plus haut niveau depuis 2014 (graphique 9), ce qui exerce certaines pressions haussières sur les taux obligataires de long terme. Pour éviter de perdre le contrôle de l’inflation, les banques centrales pourraient ainsi être forcées d’adopter un ton plus prudent plus rapidement en sortie de crise que ce qu’elles signalent actuellement. Un tel changement de discours risquerait d’être mal reçu par les marchés financiers.

Les perspectives boursières restent bonnes. La pression haussière sur les taux de long terme nuit à la performance du marché obligataire depuis quelques mois, confortant nos attentes d’un rendement limité, voire légèrement négatif, du côté des titres de revenus fixes en 2021. Les Bourses ont toutefois commencé l’année du bon pied et d’autres gains sont à prévoir si les taux obligataires demeurent relativement bas et que les programmes de vaccination réussissent à ramener graduellement une situation économique plus

ENCAISSE OBLIGATIONS ACTIONS CANADIENNES

ACTIONS AMÉRICAINES

ACTIONS

INTERNATIONALES TAUX DE CHANGE Bons du Trésor –

3 mois

Indice obligataire1

Indice S&P/TSX2

Indice S&P 500 ($ US)2

Indice MSCI EAFE ($ US)2

$ CAN/$ US (variation en %)3

2010 0,5 6,7 17,6 15,1 8,2 -5,2

2011 1,0 9,7 -8,7 2,1 -11,7 2,3

2012 1,0 3,6 7,2 16,0 17,9 -2,7

2013 1,0 -1,2 13,0 32,4 23,3 7,1

2014 0,9 8,8 10,6 13,7 -4,5 9,4

2015 0,6 3,5 -8,3 1,4 -0,4 19,1

2016 0,5 1,7 21,1 12,0 1,5 -2,9

2017 0,6 2,5 9,1 21,8 25,6 -6,4

2018 1,4 1,4 -8,9 -4,4 -13,4 8,4

2019 1,6 6,9 22,9 31,5 22,7 -4,8

2020 0,9 8,7 5,6 18,4 8,3 -2,0

2021p cible : 0,15 cible : -1,0 cible : 12,0 cible : 9,0 cible : 9,0 cible : -1,8 (0,80 $ US)

fourchette 0,00 à 0,30 -4,0 à 4,0 4,0 à 20,0 2,0 à 16,0 0,0 à 18,0 -6,1 à 1,3

TABLEAU 3

Rendement en pourcentage des classes d'actifs

p : prévisions; 1 Indice Univers obligataire FTSE Canada; 2 Dividendes inclus; 3 Négatif = appréciation, positif = dépréciation.

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques

FIN D'ANNÉE EN % (SAUF SI INDIQUÉ)

GRAPHIQUE 9

L’augmentation des attentes d’inflation commence à exercer des pressions haussières sur les taux obligataires

Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques États-Unis En %

0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5

2010 2012 2014 2016 2018 2020

Taux des obligations fédérales de 10 ans Compensation pour l'inflation

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