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DOCUMENTS D’ENTREE– UNITE IV I. OBJECTIFS GÉNÉRAUX

- Connaître quelques concepts liés au développement affectif de l’enfant;

- connaître les stades du développement affectif ;

- connaître la relation entre le développement général de l’individu et le développement affectif ; II. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Les élèves- maîtres à l’issue de ce cours seront capables de : - définir l’affectivité, la personnalité ;

- citer les stades du développement affectif

- décrire les manifestations propres à chaque stade ;

- donner l’importance de l’affectivité dans le processus d’apprentissage ; III. PRÉ- TEST

1. Qu’est-ce que l’affectivité ? La personnalité ?

2. Quelles relations faites-vous entre l’affectivité, l’intelligence et la personnalité ? 3. Quel sens les psychanalystes donnent-ils à la sexualité infantile ?

4. Quels sont les différents stades de développement affectif ? Donnez quelques caractéristiques de chaque stade

5. Quelle peut être l’influence de l’affectivité sur le processus de l’apprentissage chez un élève ? IV. APPROCHES PÉDAGOGIQUES

- Travaux de groupes - Échanges

- Brainstorming - Exposé-débats - Lecture coopérative - Etude de cas V. CONTENU

V.1. DEFINITIONS ET CONSIDERATIONS GENERALES V.1.1. L’affectivité

V.1.2. La personnalité

V.1.3. Relations entre affectivité – intelligence – personnalité

V.2. QUELQUES CONCEPTIONS DU DEVELOPPEMENT AFFECTIF V.2.1. La conception de Wallon

V.2.2. La conception psychanalytique de Freud

V.3. LES ASPECTS CHRONOLOGIQUES DU DEVELOPPEMENT AFFECTIF V.3.1. Les stades psycho-sociaux de Wallon

V.3.2. Les stades psycho-sexuels de Freud

V.4. COMPARAISON DES DEUX CONCEPTIONS V.4.1. Les points de ressemblance

V.4.2. Les points de dissemblance

V.5. LES APPLICATIONS PEDAGOGIQUES V.5.1. A éviter

V.5.2. A faire VI. POST-TEST

VII. RÉPONSES AU POST-TEST

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Page | 34 Corps unité IV : le développement affectif (10h)

INTRODUCTION

L’Homme, corps et esprit, ne reste pas indifférent à son environnement. Sa conduite est fonction de ses sentiments, de ses émotions et de ses besoins. Plusieurs études montrent l’importance de la dimension affective dans la structuration de la personnalité.

Afin d’aider l’enfant à construire harmonieusement sa personnalité et pour sa bonne insertion sociale, il est indispensable pour le maître de savoir ce qu’est l’affectivité, comment elle se développe et comment en tenir compte dans le contexte des apprentissages scolaires.

V .1 DEFINITIONS ET CONSIDERATIONS GENERALES V.1.1 L’affectivité

L’affectivité est ce que nous ressentons ; c’est le domaine de l’agréable et du désagréable, de l’amour et de la haine. Pour les psychologues classiques, l’affectivité concerne le caractère génétique du plaisir, de la douleur et des émotions. La psychologie dynamique contemporaine considère la vie affective comme une totalité, ce qui entraîne des fois une confusion entre personnalité et affectivité. Pour la psychologie génétique, la vie affective peut être comprise comme l’ensemble des processus psychologiques et physiologiques qui régulent et modèlent les conduites d’adaptation. Ces processus sont : les besoins, les motivations, les plaisirs, les douleurs, les émotions.

Les besoins et les motivations préparent à l’action. Les émotions, les plaisirs, les douleurs orientent l’action. Les émotions et les sentiments de l’enfant sont différents de ceux de l’adulte ; mais cela ne signifie nullement que la vie affective de l’enfant se perfectionne pour atteindre celle de l’adulte qui serait supérieure. Il n’y a pas de hiérarchie à faire comme au niveau du développement intellectuel. L’affectivité de l’enfant est fondamentalement différente de celle de l’adulte, en ce sens qu’elle ne porte pas sur les mêmes objets ; elle ne se structure pas par les mêmes formes de connaissances ou de perceptions.

L’affectivité est une condition indispensable à tout comportement ; elle détermine le déclenchement et le déroulement de toute conduite. Du même coup, elle influe sur le développement général de l’individu. Exemple : les résultats escomptés d’une activité donnée sont meilleurs lorsque le sujet aime cette activité et s’y donne à cœur joie.

Par ailleurs, des expériences prouvent que les enfants qui grandissent dans une atmosphère faite de quiétude et d’affection réciproque ont généralement un développement harmonieux.

V.1.2. La personnalité

La plupart des psychologues ne font pas de différence entre l’affectivité et la personnalité car les éléments d’identification ou d’édification de la personnalité relèvent de toute évidence, pour une grande part, de la sensibilité, des perceptions affectives du sujet.

La personnalité d’un individu est l’organisation globale de ses modes de réactions à l’entourage et aux évènements résultant à la fois d’un héritage génétique donné et de l’effet cumulatif des expériences vécues. Elle revêt pour chacun un caractère original et se manifeste avec une certaine constance.

Chacun possède donc une personnalité qui résulte à la fois de son tempérament, de sa constitution et des multiples empreintes laissées par son histoire individuelle. La personnalité représente une façon habituelle de réagir à un moment donné de l’évolution. Elle est donc dynamique et ne doit pas être confondue avec le caractère.

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Page | 35 Le caractère nous est en partie donné, alors que la personnalité se construit.

Selon SHELDON : « la personnalité est une organisation dynamique des aspects cognitif, affectif, conatif (images), physiologique et morphologique de l’individu ».

Wallon prend la personnalité au sens de SHELDON et ne fait pas de différence entre l’affectivité et la personnalité qu’il considère comme une totalité psychique.

En résumé, la personnalité est l’organisation dynamique des aspects morphologiques, intellectuels, affectifs et moraux. Elle est une organisation qui résulte à la fois du caractère, du tempérament et des multiples empreintes laissées par l’histoire personnelle.

V.1.3. Relations entre affectivité-intelligence et personnalité.

L’affectivité et l’intelligence sont des aspects fondamentaux de la personnalité. Entre l’affectivité, l’intelligence et la personnalité, il y a une relation d’appartenance ou d’inclusion : « sans affectivité, pas de personnalité ; sans intelligence, pas de personnalité ».

Ex : l’affectivité est incluse dans la personnalité ; l’intelligence aussi est incluse dans la personnalité.

De même, il n’y a pas d’activité cognitive (intellectuelle) sans éléments affectifs tout comme il n’y a pas d’état affectif pur sans élément cognitif ; c’est donc dire que l’affectivité et l’intelligence s’influencent tour à tour : on dit qu’elles entretiennent entre elles une relation d’osmose ou d’interdépendance.

Exemples :

o « Pas d’activité cognitive sans élément affectif » : Lorsqu’on apprend quelque chose (activité cognitive), on le fait soit avec de l’envie, de l’intérêt, soit par la contrainte. Au cours de la tâche, on aura l’impression que l’activité est facile ou difficile et avec du courage, l’on fournira de l’effort pour vaincre les difficultés. A la fin, on ressent de la satisfaction, de la joie, de la fierté si on a réussi ou au contraire, c’est plutôt du mécontentement, de la tristesse, de la frustration voire de la déception si on a échoué.

o « Pas d’état affectif sans élément cognitif » : l’émotion (état affectif) n’est pas ressentie par un sujet tant qu’il n’est pas capable d’évaluer, de juger la valeur des stimuli (activité cognitive) qui lui sont présentés.

C’est ainsi que l’enfant ne ressent la honte quand il est nu que lorsqu’il devient capable d’apprendre les valeurs et de faire un jugement.

En conclusion, comme il est établi qu’il y a un lien intrinsèque entre le cognitif et l’affectif ; l’enseignant, lorsqu’il va travailler avec ses élèves, il ne doit plus oublier que les sentiments de ces derniers vont influencer le travail ; s’ils sont motivés, si les sentiments sont positifs c.-à-d. s’ils sont contents ou s’ils trouvent leur intérêt dans ce qu’ils vont faire, le travail sera influencé positivement mais s’ils se sentent contraints, obligés, si les sentiments sont négatifs, la tâche sera influencée négativement.

Affectivité

Psychomoteur Intelligence

PERSONNALITE

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Page | 36 Citations :

« La joie est cause de progrès dans le développement des connaissances ». H. Wallon

« Rien de grand ne s’est accompli au monde sans passion ». Hegel

« Devant ce qu’on ne connaît pas, nous sentons un déséquilibre en nous. Ce déséquilibre est tout simplement une impression affective qui est la conscience d’un besoin. Cette impression prend fin quand le besoin est satisfait : le retour à l’équilibre se marque alors par un sentiment de satisfaction». Edouard Claparède

D’importantes difficultés affectives durant les deux ou trois premières années de la vie de l’enfant peuvent gêner considérablement le développement de l’intelligence. Ce sont les conditions affectives dans lesquelles se déroulent les premières années de la vie, qui sont un élément déterminant autour duquel va se structurer l’ensemble de la personnalité de l’enfant puis de l’adolescent et de l’adulte. Mais cela ne veut pas dire que tout est joué, que la personnalité est définitivement fixée, car les enseignements de la vie peuvent se charger de modifier les individus.

Il est rare qu’un développement affectif perturbé laisse s’instaurer une évolution intellectuelle normale.

Pour progresser, l’intelligence a besoin chez le petit enfant d’un climat moral et chaleureux qui permette un ensemble de développement psychologique. Puisque les deux ou trois premières années sont celles où sont jetées les bases de la personnalité future du sujet, il faut que dans l’éducation, tout y concourt : le calme, la compréhension, l’affectivité de la mère, l’amour des parents entre eux, la chaleur des personnalités qui l’entourent.

V.2. QUELQUES CONCEPTIONS DU DEVELOPPEMENT AFFECTIF V.2.1. La conception de Wallon

Henri Wallon (1879-1962), médecin, philosophe et psychologue français, a fait des études sur des malades mentaux avant d’étudier l’activité psychologique proprement dite. Sa contribution originale est d’avoir découvert et décrit le stade émotif qui se forme à partir de 06 mois et qui constitue le passage de l’organique au psychologique. C’est à partir de 6 mois que l’enfant va exprimer ses émotions face à l’entourage. À ce moment, il sait déployer une gamme étendue de nuances émotionnelles (colère, douleur, chagrin, gaieté …).

Wallon a fondé sa théorie sur la progression discontinue et concurrentielle entre l’intelligence et l’affectivité. Cette théorie dit que le développement affectif est lié au développement de l’intelligence et durant la progression, si à un stade c’est le développement affectif qui domine, le stade suivant sera marqué par le rôle prédominant de l’intelligence ; cette concurrence se poursuit jusqu’à la maturité (16-18 ans).

Commentaire : avec l’acquisition des connaissances, on devient capable de faire une analyse, de juger, de faire un bon choix, la différence entre ce qui est permis de ce qui est interdit, ce qui est accessible de ce qui ne l’est pas, ce qui est bien du mal, ce qui plait de ce qui déplait, reconnaître ce qui fait peur, ce qui fait honte, … et de canaliser (orienter) nos sentiments.

Exemples :

• Un individu ne peut sentir la honte d’être nu qu’à partir du moment où il est capable d’apprendre les valeurs de la société, de faire la différence entre ce qui vaut de ce qui ne vaut rien ;

• Un enfant ne peut pas aimer le sirop et détester la quinine que lorsqu’il devient capable de faire la différence entre les goûts ;

• Une personne ne peut être contente d’une histoire drôle que lorsqu’elle a compris l’histoire (faculté de comprendre = intelligence)

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Page | 37 Pour Wallon, l’émotion peut être considérée comme une forme spéciale et nouvelle d’activité. Son origine et ses mécanismes peuvent être observés dans une façon de réagir qui apparaît dès les premiers mois de la vie de l’enfant.

La particularité de sa contribution est surtout d’avoir développé une approche intégrant divers domaines d’analyse (psychomoteur, cognitif, et socio affectif). En somme, Wallon insiste sur le caractère complexe du développement qui est le produit d’une interaction constante entre l’individu et son environnement social. Il ne fait pas de différence entre l’affectivité et la personnalité considérée comme une totalité psychique.

V.2.2. La conception psychanalytique de Freud

Sigmund Freud (1856-1939) médecin autrichien est connu comme fondateur de la psychanalyse qui est la science de l’inconscient et une méthode de traitement des troubles mentaux. En tant que science, la psychanalyse a permis de mettre en évidence un certain nombre de faits psychiques dont Freud a tiré des lois. La principale découverte est celle de la sexualité infantile, qui naît avec la vie et passe par différents stades avant de parvenir à la période génitale ou le but sexuel est le coït normal avec un partenaire de sexe opposé. Pour comprendre cette notion, il faut se placer dans la théorie des pulsions. Notons que la pulsion est le processus dynamique consistant en une poussée qui fait tendre l’organisme vers un but. Cette pulsion est annulée par l’atteinte de l’objet but.

Freud a fondé sa théorie sur la sexualité infantile (recherche permanente du plaisir). Cette théorie dit que le développement affectif est lié au développement de la sexualité et au changement des zones érogènes depuis la naissance jusqu’à la puberté.

Commentaire : de la naissance à la puberté, la partie du corps qui procure le plus de plaisir à l’enfant change suivant les âges et pour satisfaire les pulsions, il y a souvent conflit entre le désir et l’interdit au sein des instances de la personnalité (le ça, le moi et le surmoi) quant au respect des principes. Ainsi, les pulsions naissent du ÇA et cette instance qui obéit au principe du plaisir demande leur satisfaction immédiate et sans condition. Pendant ce temps, le MOI qui obéit au principe de la réalité (loi de la société) veut respecter les mœurs ou valeurs morales sinon il serait grondé par le SURMOI (héritier du complexe d’œdipe). Donc selon Freud, c’est dans ce conflit que les sentiments (la sexualité) évoluent et prennent une orientation plus ou moins fixe à l’âge adulte.

En résumé, Sigmund Freud fonde sa théorie sur la sexualité infantile qui est différente de la sexualité adulte. La sexualité infantile a tendance à être auto-érotique car l’enfant éprouve son plaisir à travers différentes zones érogènes telles que la bouche, l’anus, la masturbation des organes génitaux.

Quant à Henri Wallon, il développe une théorie sur l’interdépendance des facteurs biologiques et sociaux car l’homme n’est pas simplement un être biologique mais également un être social. Wallon insiste donc sur le caractère complexe du développement qui est le produit d’une interaction constante entre l’individu et son environnement social. Pour Wallon, il n’y a pas de différence entre l’affectivité et la personnalité considérée comme une totalité psychique.

V.3 LES ASPECTS CHRONOLOGIQUES DU DEVELOPPEMENT AFFECTIF

Tout comme au plan intellectuel, le développement affectif de l’enfant s’effectue par stades successifs selon Henri Wallon et Sigmund Freud.

V.3.1. Le développement affectif de l’enfant selon Henri Wallon V.3.1.1. Le stade impulsif et émotionnel (0 à 1 an) :

A ce stade ; c’est l’affectivité qui prédomine par rapport à l’intelligence. Il est caractérisé par les réflexes, les automatismes c'est-à-dire des décharges motrices incontrôlées par l’enfant, de 0 à 6 mois. Mais entre 6 mois

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Page | 38 et 1 an, l’enfant va commencer à exprimer ses émotions. Quatre (04) émotions vont apparaître en effet avant son premier anniversaire : la joie, le chagrin, la colère et la douleur. C’est le tonus musculaire qui permet de soutenir l’expression des émotions (émotions perçues et interprétées par l’environnement social de l’enfant). La première expression est l’action de téter qui satisfait le besoin d’alimentation et procure le plaisir.

V.3.1.2 Le stade sensori-moteur et projectif (1 à 3 ans)

Ici c’est le développement de l’intelligence qui prédomine. Il correspond à une mobilité intentionnelle dirigée vers l’objet. L’enfant est émerveillé par ce qui l’entoure. A ce stade, se manifeste toujours la loi de l’effet c’est-à-dire les réactions circulaires. Le résultat de ses actions sur le milieu le pousse à recommencer l’action pour avoir une satisfaction, un plaisir. Par exemple taper sur un objet sonore, sur une boîte.

Cette ouverture vis-à-vis du monde extérieur se manifeste aussi à travers le langage. On observe une fréquence de questionnement. Les premières questions portent sur le nom des objets et sur les lieux.

Vers la fin de la deuxième année, l’enfant est attiré par sa curiosité à explorer le monde extérieur mais en même temps, on observe qu’il adresse à la mère, une attention croissante, il recherche son approbation, son encouragement. Il ne se satisfait de ses réussites motrices que par l’approbation de la mère comme s’il redoutait une angoisse de séparation. A la fois, il affirme son autonomie et son besoin d’un rapprochement vis-à-vis de la mère.

V.3.1.3. Le stade de personnalisme (3 à 6 ans)

La prédominance est affective dans ce stade. C’est l’âge de l’indépendance et de l’enrichissement du

« moi ». Il comporte trois périodes :

- la période d’opposition et d’inhibition caractérisée par le refus de ce que veut l’adulte et ce, pour affirmer son autonomie. On observe une fréquence d’utilisation du « je » du « moi » du « mien ».

- la période de grâce succédant à cette période de défense de soi. Ici, l’enfant veut séduire autrui ; il veut la valorisation d’autrui. C’est l’expression du narcissisme (amour exagéré de soi-même).

- la période d’imitation caractérisée par l’imitation d’autrui comme si l’enfant avait pris conscience de son infériorité.

V.3.1.4. Le stade de la différenciation ou stade catégoriel (6 à 12 ans)

A ce stade, la prédominance est cognitive. C’est l’âge de la scolarité et de la mise en contact avec plusieurs différences. Son milieu de vie s’élargissant, l’enfant aura plusieurs rapports différents avec son environnement.

Ainsi, il apprendra à se connaître comme une personnalité polyvalente, ayant des virtualités. Il aura de lui-même une connaissance plus précise et plus complète, grâce à ses multiples rapports entretenus avec son environnement.

De ce fait, la vie sexuelle et ses tourments tombent totalement dans l’oubli. La différenciation s’effectue aussi sur le plan cognitif : les objets autrefois, non différenciés et confondus, seront identifiés et classés selon leurs propriétés et leurs fonctions ; c’est une pensée catégorielle ou pensée logique dans ses formes les plus évoluées.

Bref, le stade catégoriel est caractérisé par la soif d’apprendre les connaissances scolaires et sociétales (les mœurs).

V.3.1.5. Le stade de la puberté et de l’adolescence (12 à 16-18 ans)

La prédominance est affective. L’éclosion de la puberté marque le début de l’adolescence. Il survient à ce stade une dépersonnalisation transitoire caractérisée par l’incertitude et l’instabilité au plan socio- affectif ; le désir d’affirmer sa personnalité qui s’accompagne parfois des phénomènes d’opposition surtout aux parents : c’est la crise d’adolescence.

L’adolescence se manifeste aussi sur le plan comportemental par :

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Page | 39 - l’estime de soi voire du narcissisme,

- l’hypersensibilité et une instabilité des émotions, - l’inquiétude, les variations d’humeur,

- les réactions impulsives,

- les difficultés de concentration et d’effort soutenu,

- le désir d’être adultes, indépendants, libres d’affirmer son autonomie, défier les autres, - les masturbations,

- le fantasme, …

NB : notons que la crise d’adolescence n’est pas un passage obligé. Des études ont montré qu’il y a des adolescents qui ne vivent pas du tout cette crise.

V.3.2. Le développement affectif de l’enfant selon Sigmund Freud V.3.2.1. Le stade oral ou buccal (0 à 1 an)

Chez les psychanalystes, le 1er stade s’appelle le stade oral. Il comprend deux phases :

- la première répond à la stimulation de la zone érogène (bouche, lèvres, langue) à laquelle se mêle le but d’incorporer les objets.

- la deuxième phase se manifeste avec l’apparition des dents (vers 6 mois).L’enfant devient capable de mordre et il en résulte un double plaisir : celui procuré par l’incorporation des objets dans la bouche et celui procuré par leur destruction sous l’action des dents. Ce dernier plaisir est qualifié de plaisir sadique.

Ce qui fait le plus plaisir à l’enfant entre 0 et 1 an, c’est donc ce qui passe par la bouche : sucer, mordre V.3.2.2. Le stade anal (1 à 3 ans)

Ce qui fait le plus plaisir à l’enfant à cet âge, c’est la partie anale avec le contrôle des sphincters. L’enfant commence à maîtriser ses sphincters, aussi la région anale devient-elle une zone érogène par la possibilité qu’elle offre à la rétention et à l’expulsion des matières fécales (les selles). Il y a également la rétention d’urine à cette période (contrôle des muscles de la vessie). Selon les relations avec les parents, l’hygiène corporelle devient possible. L’enfant peut offrir ses selles comme cadeau à ses parents pour démontrer son affection ou bien il peut les retenir, signifiant par là un geste hostile ou d’opposition envers ces derniers.

V.3.2.3. Le stade phallique (3 à 5-6 ans)

Au stade phallique (du latin phallus = pénis en érection) ou stade œdipien, les intérêts de l’enfant sur le plan affectif sont centrés sur la zone génitale. Le phallus devient source de plaisir à cet âge ; cette recherche du plaisir qui est naturelle s’effectue par des attouchements. Ces attouchements ont des visées exploratoires auxquelles s’ajoute vers 4 ans, le plaisir visuel des parties génitales des autres.

Il se développe aussi un plaisir de nudité : plaisir d’être nu et de se montrer nu, de voir les autres nus.

La reconnaissance des différences de sexe, apparaît de plus en plus. L’enfant est intéressé par la présence ou l’absence du pénis. Les différences génitales se posent de façon simple en termes d’alternative : avoir un pénis ou ne pas en avoir. Le stade phallique se caractérise surtout par l’établissement de nouvelles relations dans la famille : la relation triangulaire marquée par le complexe d’Œdipe, défini par Freud.

Le complexe d’Œdipe est l’ensemble organisé des désirs et hostilités que l’enfant éprouve à l’égard de ses parents : désir amoureux à l’égard du parent de sexe opposé, sentiments hostiles à l’égard du parent de même sexe. Tout se passe comme si à cet âge, l’enfant éprouvait des désirs sexuels à l’égard du parent de sexe opposé et prenait l’autre comme un rival qu’il fallait éliminer.

Manifestations du complexe d’Œdipe.

o Chez le garçon : l’attrait érotisé pour la mère va de paire avec une certaine hostilité à l’égard du père. Mais, il a au fond de lui-même une crainte, une angoisse à perdre son pénis (angoisse de castration), d’être

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Page | 40 castré par son père en punition de son amour vis-à-vis de la mère. Les sentiments sont ambivalents envers le père ; il y a à la fois la haine et l’admiration du père.

o Chez la fille : la situation œdipienne et la problématique de la castration ne se présentent pas de la même façon que chez le garçon.

La fille n’a pas à redouter la privation du pénis, le problème pour elle est ressenti comme une infériorisation, comme une douleur. La mère, premier objet d’attachement est perçue à un moment donné comme une personne dévalorisée puisque sans pénis et comme une rivale auprès du père. Ce qui fait que la mère devient l’objet d’une ambivalence pénible.

A l’envie d’avoir un pénis, se substitue l’envie d’avoir un enfant du père, ce qui permet une compensation possible. Le désir d’avoir un enfant du père se manifeste sous forme de rêveries et de jeux, de façon fréquente aux environs de 3 à 6 ans.

Remarque : l’enfant africain vit différemment son complexe d’Œdipe eu égard à la structure culturelle de son milieu.

La résolution du complexe d’Œdipe.

Peu à peu, l’illusion et l’espoir s’effacent devant la réalité. La petite fille sera amenée à faire la paix avec sa mère et à s’identifier à elle en adoptant certaines de ses conduites et en imitant ses comportements. Le garçon va renoncer à la mère et va chercher à s’identifier au père qu’il admire.

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Page | 41 Cette résorption du complexe d’Œdipe qui se situe aux environs de 6 ans est rendue possible non seulement par la force des choses, mais aussi par la latence sexuelle. Les pulsions sexuelles s’apaisent à ce moment pour revenir en force aux alentours de 11, 12 ans à l’âge de la puberté.

V.3.2.4. Le stade de latence (6 à 11-12 ans)

La période de latence sexuelle est caractérisée par la diminution ou l’apaisement des pulsions sexuelles.

La pudeur, les aspirations sociales, morales, éthiques, intellectuelles et éducatives font leur apparition et prévalent sur les activités libidinales qui caractérisent l’enfant au stade phallique.

C’est cette trêve des pulsions sexuelles qui rendra l’enfant social et disponible aux activités scolaires.

C’est pour cette raison que Mélanie KLEIN précise qu’à cet âge, « l’idéal du moi correspond à l’enfant gentil qui se conduit bien et qui donne satisfaction à ses parents et à ses maîtres ».

V.3.2.5. Le stade génital (11-12 à 16-18 ans)

Les organes génitaux deviennent une zone d’attention liée à la recherche du plaisir. Pour les caractéristiques, idem que chez Wallon au stade V (V.3.1.5.)

V.4. COMPARAISON DES DEUX CONCEPTIONS V.4.1. Les points de ressemblance :

o tous les deux auteurs admettent que l’affectivité se développe en suivant des stades ;

o tous les deux reconnaissent le rôle majeur de l’environnement (interactions sociales avec l’entourage) ; o chez tous les deux, le développement cognitif participe au développement affectif ;

o les tranches d’âge des différents stades se coïncident ;

o les différents stades ont plus ou moins les mêmes caractéristiques.

V.4.2. Les points de dissemblance :

o Sigmund Freud fonde sa théorie sur la sexualité infantile qui est différente de la sexualité adulte. La sexualité infantile a tendance à être auto-érotique car l’enfant éprouve son plaisir à travers différentes zones érogènes telles que la bouche, l’anus, la masturbation des organes génitaux.

Quant à Henri Wallon, il développe une théorie sur l’interdépendance des facteurs biologiques et sociaux car l’homme n’est pas simplement un être biologique mais également un être social. Wallon insiste donc sur le caractère complexe du développement qui est le produit d’une interaction constante entre l’individu et son environnement social.

o Chez Wallon il n’y a pas une différence entre affectivité et personnalité en ce sens que les différents aspects de la personnalité (aspects cognitifs, affectifs et psychomoteurs) forment une totalité psychique et ne peuvent pas être séparés alors que Freud n’en fait pas expressément cas;

o Chaque auteur a ses propres concepts pour nommer ses stades :

Pour Freud, nous avons : le stade « oral » ; le stade « anal »; le stade « phallique » ; le stade de « latence » et le stade « génital ».

Mais chez Wallon nous avons : le stade « impulsif et émotionnel » ; le stade « sensori-moteur et projectif » ; le stade du « personnalisme » ; le stade de « différenciation ou catégoriel » et le stade de la

« puberté et de l’adolescence ».

Tableau de comparaison

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Ages

Les stades psycho-sociaux

de Wallon

Caractéristiques selon Wallon

Les stades psycho- sexuels de

Freud

Caractéristiques selon Freud

0 à 1 an Stade impulsif et émotionnel

Le désordre affectif de 0 à 6 mois et l’apparition de 4 émotions : la joie, le chagrin, la colère et la douleur entre 6 mois et 1 an.

Stade oral

La succion, la morsure (Ça très exigent, présent depuis la naissance) ;

1 à 3 ans Stade sensori- moteur et

projectif

Les réactions circulaires secondaires ; les représentations symboliques (parler, imiter, le jeu,

…), le contact physique avec la mère, l’approbation, les encouragements ; …

Stade anal

La manipulation symbolique des parents ; l’ambivalence retenir/éliminer les excréments ; l’apprentissage de la propreté (Emergence du Moi vers 2 ans mais ça encore fort)

3 à 6 ans Stade du personnalisme

De petites crises d’opposition avec les parents ; une ambivalence de sentiments : veut s’opposer à lui et veut en même temps l’imiter.

Stade phallique

La possession du phallus ; les attouchements ; manifester son complexe d’œdipe ; s’identifier à quelqu’un ;(émergence du Surmoi entre 5 et 6 ans).

6 à 12 ans

Stade de différenciation

ou catégoriel

la soif d’apprendre les connaissances scolaires, les mœurs ou valeurs de la société.

Stade de latence

l’apprentissage des connaissances scolaires et des valeurs sociales sinon aucune zone en particulier du corps ne procure du plaisir à l’enfant.

12 à 16-18 ans

Stade de la puberté et de l’adolescence

L’estime de soi voire du narcissisme, l’hypersensibilité et une instabilité des émotions, l’inquiétude, les variations d’humeur, les réactions impulsives, les difficultés de concentration et d’effort soutenu, le désir d’être adultes, indépendants, libres d’affirmer son autonomie, défier les autres (en l’occurrence les adultes/parents), les masturbations, le fantasme, …

Stade génital

L’estime de soi voire du narcissisme, l’hypersensibilité et une instabilité des émotions, l’inquiétude, les variations d’humeur, les réactions impulsives, les difficultés de concentration et d’effort soutenu, le désir d’être adultes, indépendants, libres d’affirmer son autonomie, défier les autres (en l’occurrence les adultes/parents), les masturbations, le fantasme, …

V.5. LES APPLICATIONS PEDAGOGIQUES V.5.1 A éviter :

- les châtiments corporels ;

- les humiliations (injures, imprécations, …) ;

- la séparation des faibles et des forts dans l’installation des élèves dans la classe ; - pour les mauvais exemples, ne jamais se référer à un élève ou à ses parents.

V.5.2 A faire :

- les renforcements positifs (exemple : c’est bien …)

- respecter les écrits des élèves (pas de mauvaises appréciations de type nul, médiocre, ratures, etc.) ; - mettre les élèves en confiance en les valorisant ;

- être patient et ferme avec les adolescents (11 à 15 ans).

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Page | 43 CONCLUSION

Au terme de cette étude, nous constatons que sur le plan affectif, les pulsions, les émotions et les besoins de l’enfant évoluent par étapes successives. La prise en compte effective des tendances affectives par l’enseignant est une condition indispensable pour la réussite de l’œuvre d’éducation.

DOCUMENTS DE SORTIE VI – POST- TEST

1. Qu’est-ce que l’affectivité ? La personnalité ?

2. Quelles relations faites-vous entre l’affectivité, l’intelligence et la personnalité ? 3. Quel sens les psychanalystes donnent-ils à la sexualité infantile ?

4. Quels sont les différents stades de développement affectif ? Donnez quelques caractéristiques de chaque stade

5. Quelle peut être l’influence de l’affectivité sur le processus de l’apprentissage chez un élève ? VII RÉPONSES POSSIBLES AU POST-TEST

1. L’affectivité est ce que nous ressentons ; c’est le domaine de l’agréable et du désagréable, de l’amour et de la haine. Elle concerne le caractère génétique du plaisir, de la douleur et des émotions.

L’affectivité peut être aussi définie comme l’ensemble des processus psychologiques et physiologiques qui régulent et modèlent les conduites d’adaptation. Ces processus sont : les besoins, les motivations, les plaisirs, les douleurs, les émotions.

La personnalité est l’organisation dynamique des aspects morphologiques, intellectuels, affectifs et moraux.

Elle est une organisation qui résulte à la fois du caractère, du tempérament et des multiples empreintes laissées par l’histoire personnelle.

2. L’affectivité et l’intelligence sont des aspects fondamentaux de la personnalité. Les conditions affectives dans lesquelles se déroulent les premières années de la vie de l’enfant sont un élément déterminant autour duquel va se structurer l’ensemble de la personnalité de l’enfant, puis de l’adolescent et de l’adulte. Un bon développement affectif favorise une évolution intellectuelle normale car pour progresser, l’intelligence a besoin chez le petit enfant d’un climat moral et chaleureux qui permet un ensemble de développement psychologique. Et pour jeter les bases de la personnalité future du sujet dès les deux ou trois premières années de la vie, il faut que dans l’éducation, tout y concoure : le calme, la douceur, la compréhension, l’affection des parents, notamment celle de la mère, l’amour des parents entre eux, la chaleur des personnes qui l’entourent.

3. Pour les psychanalystes, la sexualité infantile est différente de la sexualité adulte car elle ne conduit pas à la relation sexuelle mais s’étend sur des activités qui, plus tard, peuvent jouer un rôle dans les préliminaires du plaisir (les caresses par exemple).La sexualité infantile a tendance à être auto-érotique c’est- à - dire centrée sur l’enfant lui-même.

4. Le stade impulsif (0 à 6 mois) : ce stade est caractérisé par les réflexes, les automatismes c'est-à-dire des décharges motrices incontrôlées par l’enfant.

- Le stade émotif (6 mois à 1 an) : l’enfant commence à exprimer ses émotions. La première expression est l’action de téter qui satisfait le besoin d’alimentation et procure le plaisir.

Ce stade est également caractérisé par la stimulation de la zone érogène (bouche) à laquelle se mêle le but d’incorporer les objets. A cela, on peut ajouter l’apparition des dents et l’enfant devient capable de mordre ; ce qui lui procure un plaisir qualifié de plaisir sadique.

- Le stade projectif (1 à 3 ans) : ce stade est marqué par l’ouverture de l’enfant vis-à-vis du monde extérieur et se manifeste par la loi de l’effet car le résultat de ses actions sur le milieu pousse l’enfant à recommencer l’action pour avoir une satisfaction, un plaisir.

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Page | 44 Ce stade qui se manifeste par l’apparition et l’accroissement du langage chez l’enfant marque le début d’un processus de socialisation.

L’enfant adresse à sa mère une attention croissante et recherche son approbation, son encouragement. A la fois, il affirme son autonomie et son besoin de rapprochement vis-à-vis de la mère. Le stade projectif correspond également au stade anal de la sexualité infantile. L’enfant commence à maîtriser ses sphincters, à retenir l’urine ; l’hygiène corporelle devient possible. Selon les relations avec les parents, l’enfant peut démontrer son affection ou bien manifester un geste hostile ou d’opposition envers eux.

- Le stade de personnalisme (3 à 6 ans) : Ce stade est marqué par une période d’opposition et d’inhibition caractérisée par le refus de ce que veut l’adulte et ce, pour affirmer son autonomie ; une période de grâce pendant laquelle l’enfant veut séduire autrui ; il veut être valorisé par autrui. C’est l’expression du narcissisme (amour exagéré de soi - même). Enfin, il ya une période d’imitation caractérisée par l’imitation d’autrui comme si l'enfant avait pris conscience de son infériorité.

Le stade du personnalisme correspond au stade phallique qui se caractérise surtout par l’établissement d’une nouvelle relation dans la famille : la relation triangulaire marquée par le complexe d’Œdipe où l’enfant éprouve à l’égard des parents des sentiments d’amour et d’hostilité (désir amoureux à l’égard du parent de sexe opposé, sentiments hostiles à l’endroit du parent de même sexe).

- Le stade de la différenciation (6 à 11 -12 ans) : l’enfant aura plusieurs rapports différents avec son environnement. C’est une période d’acquisition de connaissances avec l’avènement de la pensée catégorielle ou pensée logique dans ses formes les plus évoluées.

Ce stade est surtout caractérisé par une période de latence sexuelle avec la diminution ou l’apaisement des pulsions sexuelles. La pudeur, les aspirations sociales, morales, éthiques, intellectuelles et éducatives font leur apparition et prévalent sur les activités libidinales. Ainsi, cette trêve des pulsions sexuelles rend l’enfant sociable et disponible pour les activités scolaires.

- Le stade génital ou stade pubertaire (à partir de 11-12 ans) : il coïncide avec la puberté et l’adolescence.

Il se manifeste par des modifications corporelles rapides et importantes et la maturation des organes génitaux.

Ce stade est caractérisé par l’affirmation de la personnalité de l’enfant qui s’accompagne parfois des phénomènes d’opposition surtout aux parents.

5. L’affectivité est une condition indispensable à tout comportement ;elle détermine le déclenchement et le déroulement de toute conduite. Du même coup, l’affectivité influe sur le processus d’apprentissage chez un élève. Les résultats escomptés sont meilleurs lorsque l’élève aime les activités menées et s’y adonne à cœur joie.

Par ailleurs, si l’enfant évolue dans une atmosphère faite de quiétude et d’affection réciproque, il a généralement un développement intellectuel normal. Par conséquent, dans le processus d’apprentissage, l’élève a besoin de se sentir aimé, sécurisé et valorisé.

De ce fait, l’éducateur averti doit éviter dans sa pratique quotidienne, les châtiments corporels, les humiliations (injures, imprécations...). En un mot, il doit veiller au respect de sa personnalité(ne jamais heurter sa sensibilité).

Il utilisera les renforcements positifs pour susciter davantage son effort, respectera ses écrits, le mettra constamment dans un climat de confiance favorable à de meilleurs échanges.

La prise en compte effective de ces tendances affectives par l’enseignant est une condition indispensable pour la réussite de l’œuvre d’éducation.

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