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(1)

Instructions techniques relative aux moyens de secours utilisés dans les établissements recevant du public En application de l'article R. 123-11[E1] du code de la construction et de l’habitation, un établissement recevant du public doit comporter des moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques.

Ils doivent satisfaire, d'une part, aux dispositions générales et particulières propres à la catégorie et au type d'établissement et, d'autre part, aux exigences techniques minimales suivantes

Sommaire

IT1 robinets d’incendie armés (RIA) 1 généralités

2 conception de l’installation 3 essais et réception 4 opérations d’exploitation IT 2 colonnes sèches et en charge 1 généralités

2 conception de l’installation 3 essai et réception

4 opération d’exploitation

IT 3 système de sécurité incendie, système de détection et système d’alarme 1 généralités

2 principe de conception du SDI 3 principe de conception du SMSI 4 Coordination SSI

5 Vérifications

IT4 installations d’extinction automatique à eau ou à commande manuelle Chapitre 1 : système d’extinction automatique à eau de type sprinkleur 1.0 Généralités

2.0 Définitions :

3.0 Établissement d'un projet et documentation 4.0 Étendue de la protection par sprinkleurs

5.0 Classification des risques

6.0 Critères hydrauliques de conception

7.0 Sources d’eau

8.0 Type de source d’eau 9.0 Pompes

10.0Type et taille de l'installation

11.0 Espacement et emplacement des sprinkleurs 12.0 Sprinkleurs intermédiaires .

13.0 Dimensionnement et implantation des canalisations

14.0 Caractéristiques de conception et utilisations des sprinkleurs 15.0 Vannes

16.0 Alarmes et dispositifs d’alarme 17.0 Canalisations

18.0 Signalisations 19.0 documents à fournir

20.0 Essais de mise en service et de réception 21.0 vérifications périodiques

22.0 Précautions à appliquer lorsqu’un système ou installation n’est pas entièrement fonctionnel.

chapitre II : système d’extinction à eau à commande manuelle 1.0 installation du type « Rideau d’eau » :

2.0 installation du type « déluge » :

IT 5 Consignes, plans et panneaux de sécurité affichés 1.0 Principes :

2.0 Caractéristiques des consignes de sécurité : 3.0 Caractéristiques des plans :

(2)

4.0 Caractéristiques des panneaux de sécurité :

Annexe 1 : caractéristiques graphiques des pictogrammes figurant sur les documents Annexe 2 : critères permettant de juger de l’associativité en détection incendie Annexe 3 : Définition des besoins en défense extérieure contre l’incendie

IT1 Robinets d’incendie Armés (RIA) 1. généralités :

critères d’implantation :

Lorsque les dispositions fixées par le règlement de sécurité le demandent ou sur prescription de la commission de sécurité, une installation de RIA peut être implantée soit:

- pour les locaux à risques courants avec un diamètre nominal DN 19/6;

- pour les locaux à risques moyens avec un diamètre nominal DN 25/8 ;

- pour les locaux à risques importants, et lorsqu’il existe un personnel qualifié et formé à leur utilisation (service de sécurité), avec un diamètre nominal DN 33/12.

Tout point de la surface de ces locaux à protéger par cette installation est atteint par au moins un jet de lance.

L’axe de la bobine du RIA de cette installation est compris entre 1,20 et 1,80m du sol.

2 Conception :

Les RIA sont équipés de tuyaux semi rigides.

Les documents nécessaires à la conception sont :

Source d’alimentation en eau:

Les sources d’alimentation en eau sont déterminées en fonction du nombre de RIA, de l’installation, des débits et des pressions nécessaires.

Nombre de RIA à prendre en compte pour le calcul des caractéristiques sources : Nombre de RIA de

l’installation

Nombre de RIA pour le calcul

2 à 4 2

5 ou 6 3

7 et plus 4

Caractéristiques essentielles:

La portée maximale pour l’implantation des RIA est la portée efficace en jet diffusé (3m).

Caractéristiques minimales des débits et des portées des RIA :

Portées efficaces minimales (en m) Diamètre

nominal du RIA

Pression maximale de service

(en MPa et en régime

d’écoulement)

Pression minimale au robinet du RIA le plus défavorisé

(en MPa)

Débit minimal

correspondant tuyau entièrement déroulé et diffuseur réglé en position jet droit (en l/min)

Jet diffusé A en cône

Jet diffusé B en nappe

Jet droit

19/6 1.2 0.4 34 3 6 10

25/8 1.2 0.4 56 3 6 10

33/12 0.7 0.4 128 3 6 10

(3)

Portée efficace= portée maxi * 0.90

3 essai et réception :

Toute installation fait l’objet d’une visite de réception.

Cette réception fait l’objet d’un dossier technique établi par l’installateur et remis à l’exploitant.

Le dossier technique est un ensemble de documents qui permet à la commission de sécurité lors de ces visites périodiques ou de réception de s’assurer du contrôle des installations. Il permet également dans le cadre de travaux d’extension ou de modifications, de connaître la conception initiale.

A chaque modification de l’installation, le dossier technique est mis à jour.

Ce dossier technique comporte au minimum : les documents prévus par l’article MS 3 ; La déclaration de conformité au marquage CE ; Les plans d’implantation et la couverture assurée ; Les notes de calcul hydrauliques ;

Les consignes d’exploitation et de maintenance.

5 opérations d’exploitation :

Conformément à l’article MS 72, les RIA doivent être soigneusement entretenus et maintenus en permanence en bon état de fonctionnement.

(4)

IT2 Colonnes sèches et en charge (dites colonnes humides)

1.Caractéristiques : 1.1 Colonne sèche :

Les colonnes sèches sont des tuyauteries fixes et rigides installées à demeure dans les établissements. Elles sont alimentées en eau et utilisées exclusivement par les services de secours ).

Une colonne sèche comprend : un raccord d’alimentation, éventuellement un élément de conduite reliant le raccord d’alimentation à la colonne proprement dite(trainasse), la colonne proprement dite et des prises d’incendies (simples ou doubles).

Les colonnes sèches ont un diamètre nominal DN 65 et de DN 100. Elles sont dites « montantes » si elles desservent les niveaux situés au-dessus d’une voie engins et sont dites « descendantes » si elles desservent les niveaux situés au-dessous d’une voie engins.

Une colonne « montante » et une colonne « descendante » sont toujours indépendantes et ont des raccords d’alimentation distincts

1.2 Colonne en charge :

Les colonnes en charge sont des tuyauteries fixes et rigides installées à demeure dans les établissements et permettant au service de secours de raccorder leur tuyaux .

Une colonne en charge comprend : un raccord de ré alimentation, éventuellement un élément de conduite reliant le raccord de ré alimentation à la colonne proprement dite(trainasse), la colonne proprement dite et des prises d’incendies (simples ou doubles).

Les colonnes en charge ont un diamètre nominal DN 65 ou DN 100. Elles sont dites « montantes » si elles desservent les niveaux situés au-dessus d’une voie engins et sont dites « descendantes » si elles desservent les niveaux situés au-dessous d’une voie engins.

Une colonne « montante » et une colonne « descendante » sont toujours indépendantes et ont des raccords d’alimentation distincts.

2. Emplacements :

2.1 Colonne sèche :

Le raccord d’alimentation, muni de son bouchon avec chaînette est accessible de l’extérieur du bâtiment, à une distance maximale de 3 m de l’entrée du bâtiment où se situe la colonne et à moins de 60 m d’une bouche ou d’un poteau d’incendie.

Il est placé à une hauteur au-dessus de son niveau d’accès compris entre 0.80 m et 1.50 m, incliné vers le sol avec un angle de 45° entre son axe et la verticale desce ndante.

Lorsque le raccord d’alimentation est encastré et protégé par une porte, un volume minimal de dégagement libre de tout obstacle ayant la forme d’un parallélépipède rectangle est respecté. Celui-ci a les dimensions minimales de 0,40 m x 0,40 m x 0,22 m pour un raccord de DN 65 et de 0,50 m x 0,50 m x 0,30 m pour un raccord de DN 100 avec pour centre l’axe du raccord d’alimentation.

Le raccord d’alimentation est signalé par l’indication durable et indélébile « COLONNE SECHE ». Une pancarte doit indiquer l’escalier ou le dispositif d’accès desservi. Ces indications sont en caractères de couleur rouge sur fond blanc avec des lettres d’une hauteur de 30 mm avec une largeur de trait de 4 mm.

Sauf cas particulier, le regroupement des raccords d’alimentation est interdit.

Les traînasses doivent se conformer à l’article MS 9 §1 dés qu’elles traversent des locaux à risques particuliers

2.2 Colonne en charge :

(5)

les raccords d’alimentation sont placés à une hauteur au-dessus de son niveau d’accès compris entre 0.80 m et 1.50 m, inclinés vers le sol avec un angle de 45° e ntre son axe et la verticale descendante.

Ils sont signalés par l’indication « colonne en charge-pression …bar»très apparente et une pancarte indique l'escalier ou le dispositif d'accès desservi. Ces indications indélébiles sont en caractères de couleur rouge sur fond blanc avec des lettres d’une hauteur de 30mm avec une largeur de trait de 4mm.

3. Prises d'incendie : 3.1 Colonne sèche :

Les colonnes de DN 65 et DN 100 comportent deux prises simples de DN 40 ou une prise de DN 65 situées dans les cages d’escaliers ou dans leur dispositif d’accès et à chaque niveau desservi.

Les prises d’incendie ont une robinetterie réalisée selon la norme NF S 61-758 ( juin 2007), l’axe du piquage est à une hauteur comprise en 0.80 m et 1.50 m par rapport au plancher. Les prises disposent d’un volume libre de tout obstacle tel qu’il est défini dans le paragraphe 4.3 de la norme NF S 61-758(juin 2007) L’ensemble de la colonne est protégé durablement intérieurement et extérieurement contre la corrosion et doit conserver ses caractéristiques jusqu’à une température de 400°C au moins.

3.2 Colonne en charge :

Les colonnes de DN 100 comportent une prise simple de DN 65 et deux prises simples de DN 40 situées dans les cages d’escaliers ou dans leur dispositif d’accès et à chaque niveau desservi.

Les prises d’incendie ont une robinetterie réalisée selon la norme NF S 61-758 (juin 2007) l’axe du piquage est à une hauteur comprise en 0.8 mètres et 1.5 mètres par rapport au plancher. Les prises disposent d’un volume libre de tout obstacle tel qu’il est défini dans le paragraphe 4.3 de la norme NF S 61-759 (juin 2007).

L’ensemble de la colonne est protégé intérieurement et extérieurement contre la corrosion et conserve ses caractéristiques jusqu’à une température de 400°C a u moins.

4. Performance

4.1 Les colonnes sèches et en charge sont munies d'un dispositif de vidange et de purge d'air. L’ensemble de la colonne possède une résistance correspondant à la pression nominale PN16(pression d’épreuve 25.5bars) et la perte de charge globale entre le raccord d’alimentation et la prise la plus défavorisée ne dépasse pas les valeurs indiquées dans le tableau ci dessous :

Classe (ou diamètre nominal) 65 100

Débit minimal(m3/h) 60 100

Perte de charge maximale(bar) 7 5

Pression minimale à la prise la plus défavorisé (bar) 6

4.2 Colonne en charge :

Les colonnes en charge sont alimentées de manière indépendante à partir de la nourrice située en aval des surpresseurs.

Le dispositif de réalimentation des colonnes en charge (réservoir en charge, surpresseur, pompe, etc.) assure en permanence, à l'un quelconque des niveaux, pendant le temps requis pour la stabilité au feu du bâtiment, avec un minimum d'une heure et un débit horaire de 60 mètres cubes.

Lorsque le débit est assuré par des réservoirs, ceux-ci ont une capacité telle qu'un débit de 60 mètres cubes par heure au moins soit exclusivement réservé au service d'incendie avec un minimum d’une heure. Cette capacité peut être augmentée en fonction des risques particuliers de l'établissement.

5. Cas particulier des ensembles sur dalles dit « poteaux relais »:

Lorsqu’il existe une dalle accessible aux piétons et reliant des établissements non accessibles aux engins de secours, des poteaux relais sont implantés. Ils permettent un engagement efficace des services publics de lutte contre l’incendie pour intervenir au niveau de la dalle ou dans les bâtiments dont l’accès est situé à ce niveau. Ces équipements sont mis sous eau et en pression lors de l’intervention.

Ils sont constitués de :

·Une partie alimentation comprenant deux raccords d’alimentation de 65 mm équipés chacun d’une vanne de fermeture et située dans un volume protégé ;

·La colonne montante de 100 mm éventuellement complétée conduite d’allure généralement horizontale ayant au minimum le même diamètre que celui de la colonne (appelée traînasse ;

·Une partie refoulement constituée soit de 2 prises d’incendie de 65 mm située dans un volume protégé, à une hauteur comprise entre 0,50 et 0,60 m au dessus du sol au niveau de la dalle, ou d’un appareil normalisé de type DN 100.

(6)

De couleur rouge, ils satisfont aux mêmes exigences de réception, de fiabilité et de contrôle que les colonnes sèches. Ils sont identifiés par une signalétique inaltérable mentionnant les termes « PR N° X -Alimentation (ou R efoulement) », située à proximité.

Chaque orifice d’alimentation de poteau relais est situé à 30 m au plus d’une bouche ou d’un poteau d’incendie.

Un cheminement, également appelé « rampe dévidoirs », d’une largeur de 1,80m et d’une pente de 10% maximum, permettre aux services de secours d’accéder à la dalle sans utiliser les escaliers au niveau de chaque poteau relais.

6. Entretien et consignes d’exploitation:

Les colonnes sèches et en charge sont maintenues en bon état de fonctionnement conformément à l’article MS 73.

Leur entretien est assuré :

soit par un technicien qualifié attaché à l’établissement ou à un ensemble d’établissement ; soit par l l’installateur ou son représentant ;

.

Dans tous les cas, le contrat passé avec les personnes physiques ou morales, ou les consignes données au technicien attaché à l’établissement, doivent préciser la périodicité des interventions et prévoir la réparation rapide ou l’échange des éléments défaillants.

La preuve de l’existence de ce contrat ou des consignes écrites doit pouvoir être fournie et être transcrite sur le registre de sécurité.

(7)

IT3 Système de sécurité et de détection d’incendie, équipement d’alarme » 1 Objet

Le chapitre IV du titre Ier du livre II du règlement de sécurité du 25 juin 1980 définit l’objet, les principes et les obligations des systèmes de sécurité incendie dans les établissements recevant du public.

Ces dispositions, le cas échéant, sont précisées par les dispositions particulières propres à chaque type d’établissement. La présente instruction a pour objet de préciser les règles relatives aux systèmes de sécurité incendie en décrivant des solutions qui permettent d’assurer :

- la détection (manuelle et/ou automatique) - la mise en sécurité;

Les solutions mises en place devront être compatibles entre elles.

1.1 Généralités

1.1.1 Système de Sécurité Incendie(SSI)

Le système de sécurité incendie d'un établissement est constitué de l'ensemble des matériels servant à collecter toutes les informations ou ordres liés à la seule sécurité incendie, à les traiter et à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité de l'établissement.

La mise en sécurité peut comporter les fonctions suivantes:

- Compartimentage (au sens large, non limité à celui indiqué à l'article CO 25);

- Evacuation des personnes (diffusion du signal d'évacuation, gestion des issues);

- Désenfumage;

- Extinction automatique

1.1.2 Système de Détection Incendie (SDI)

Système constitué de l'ensemble des équipements nécessaires à la détection d'incendie et comprenant : les Détecteurs d’Incendie (D.I.) ;

l'Équipement de Contrôle et de Signalisation (E.C.S.) qui peut-être composé de plusieurs unités de traitement au sens de la norme NF S 61-970 (juillet 2007);

l’équipement ou les équipements d’alimentation électrique ; les Déclencheurs Manuels (D.M.) ;

et éventuellement :

tous autres composants associés

1.1.3 Système de Mise en Sécurité Incendie (SMSI)

Système constitué de l'ensemble des équipements qui assurent, à partir d’informations ou d’ordres reçus, les fonctions, préalablement établies, nécessaires à la mise en sécurité d'un bâtiment ou d'un établissement en cas

d'incendie

(8)

1.1.4 Equipement d'Alarme (EA)

Ensemble des appareils nécessaires au déclenchement et à l'émission des signaux d'évacuation d'urgence au minimum sonores et éventuellement lumineux.

1.1.5 Diffuseur du signal d’évacuation

Dispositif permettant l'émission du signal d'alarme générale évacuation.

Il peut être de type :

Diffuseurs sonores (D.S.) :

Bloc Autonome d’Alarme Sonore (B.A.A.S.) des types Sa/Sa-Me et/ou Ma/Ma-Me Dispositif d’Alarme Générale Sélective (D.A.G.S.)

Dispositif Sonore d’Alarme Feu (D.S.A.F.)

Diffuseur Sonore Non Autonome (D.S.N.A.) à modulateur intégré ou non intégré Diffuseurs Lumineux (D.L)

Systèmes de Sonorisation de Sécurité (S.S.S.)

SAI : le système d’alarme incendie doit délivrer des signaux perfectibles aux occupants de l’établissement.

Le SDI et le SAI peuvent être combinés en un seul système 1.2.Associativité

Les matériels composants des SSI doivent être associables entre eux.

L’associativité consiste à assurer que les matériels constituant les systèmes de sécurité incendie de catégorie A, B, ou C sont capables de fonctionner ensemble en conservant chacun leur fonctionnalité, dans les conditions extrêmes de leurs caractéristiques électriques et fonctionnelles.

L’associativité couvre deux aspects :

— des critères de compatibilité technique des différents composants du S.S.I ;

des critères d’exigences système

Cette associativité est vérifiée selon les critères figurant à l’annexe 2 de cette instruction technique.

1.3Principes de bases

En application de l'article MS 53, Les types d'équipement d'alarme et/ou les catégories de SSI à installer dans les établissements sont définis dans les dispositions particulières du règlement de sécurité.

Les livres III(règlement de sécurité applicable aux erp du 2° groupe) et IV (dispositions applicables aux établissements spéciaux)° catégorie du règlement de sécurité définissent les types d'équipement d'alarme et/ou les catégories de SSI à installer dans les établissements .

1.4Catégories de S.S.I. et d’équipement d’alarme :

Les S.S.I. sont répartis en cinq catégories :définies dans la norme NFS 61-931 d’avril 2004.

Les équipements d’alarme doivent être conformes à la NF S 61-936 de juin 2004.

S.S.I.de catégorie A :

Il correspond à la configuration maximale d'un S.S.I. Il est constitué de : – un S.D.I.;

– un S.M.S.I. comprenant :

1.un ou plusieurs C.M.S.I. du type A

1)

;

2.un ou plusieurs Dispositifs Adaptateur de Commande(DAC) (si nécessaire) ; 3.des Dispositifs Actionné de Sécurité (DAS);

4.un E.A. du type 1 ou du type IGH.

(9)

S.S.I. de catégorie B :

Il est constitué d'un S.M.S.I. comprenant : – un ou plusieurs C.M.S.I. du type B ; – un ou plusieurs D.A.C. (si nécessaire) ; – des D.A.S.;

– un E.A. du type 2a.

S.S.I.de catégorie C :

Il est constitué d'un S.M.S.I. comprenant :

– un ou plusieurs Dispositifs de Commande avec Signalisation(D.C.S). ; – un ou plusieurs D.A.C. (si nécessaire) ;

– des D.A.S. ;

– un E.A. du type 2 ou 3

S.S.I. de catégorie D :

Il est constitué d'un S.M.S.I. comprenant :

– un ou plusieurs Dispositif de Commandes Manuelles Regroupées (D.C.M.R.) ; – un ou plusieurs D.A.C. (si nécessaire) ;

– des D.A.S.;

– un E.A. du type 2, 3 ou 4.

S.S.I. de catégorie E :

Il correspond à la configuration minimale d'un S.S.I. Il est constitué d'un S.M.S.I. comprenant : – un (ou plusieurs) ensemble(s) indépendant(s) constitué(s) chacun de :

-un Dispositif de Commande Manuelle (D.C.M) ; -un DAC (si nécessaire),

-un ou plusieurs D.A.S. ; – un EA du type 2, 3 ou 4.

Un bâtiment d’un même établissement ne peut pas avoir plusieurs SSI de catégorie différente

Dans un même bâtiment ou établissement (autre formulation :un ERP composé d’un seul ou de plusieurs bâtiments), il ne peut exister qu’un SSI de catégorie A ou qu’un seul SSI de catégorie B.

Lorsque les dispositions particulières imposent l’installation d’un SSI de catégorie A ou B, ou lorsque le concepteur en fait le choix, les fonctions de mise en sécurité sont gérées de façon centralisée depuis le matériel central ou sa face avant déportée (interface homme-machine).

En l’absence de prescription réglementaire d’un SSI de catégorie A, lorsqu’il est prévu de la détection incendie ponctuelle, dans le cadre des articles CO13 et CO14 ou par choix du concepteur de détecter quelques locaux, l’existence d’une détection incendie localisée n’implique pas nécessairement l’installation d’un SSI de catégorie A, à condition qu’elle reste totalement indépendante du SSI prescrit et qu’elle ne déclenche aucun processus de mise en sécurité incendie. Toutefois, les deux systèmes peuvent posséder des moyens d’information supplémentaires communs.

Dans le cas des SSI de catégorie C, D et E, la commande de la fonction compartimentage par l’équipement d’alarme ne nécessite pas la mise en place d’une commande manuelle spécifique.

La défaillance de l’un des deux sous-systèmes principaux d’un SSI de catégorie A ne doit pas pouvoir entraîner la défaillance de l’autre sous-système associé. En particulier, les fonctions assurées par le SDI et par le SMSI doivent être totalement dissociées ainsi que leurs alimentations de sécurité.

En l’absence de prescription réglementaire d’un SSI de catégorie A ou B, il est admis qu’un équipement

d’alarme de type 2a puisse assurer la fonction évacuation pour les SSI de catégorie C, D ou E.

(10)

Si il est mis en place un équipement d’alarme de type supérieur à l’exigence réglementaire, les moyens humains de gestion devront être en adéquation avec les contraintes d’exploitation imposées réglementairement pour cet équipement.

1.4 Type d' Equipement d'Alarme

Les équipements d’alarme sont répartis en quatre types:

1.4.1 Équipement d'Alarme de type 1 (E.A.1)

Il doit être associé à un S.D.I. comprenant des Déclencheurs Manuels (D.M.) et des détecteurs automatiques d'incendie.

Il comprend:

—une Unité de Gestion d'Alarme 1 (U.G.A.1) ;

—des diffuseurs du signal d'évacuation à l'exclusion des BAAS Ma et Ma-Me

—éventuellement, un tableau de report

L'U.G.A.1 peut gérer une ou plusieurs Zone de Diffusion d’Alarme (Z.A.) 1.4.2 Équipement d'Alarme de type IGH (E.A.IGH)

Il doit être associé à un S.D.I. ne comprenant que des détecteurs automatiques d'incendie. Il comprend :

—une Unité de Gestion d'Alarme IGH (U.G.A.IGH) ;

—des diffuseurs du signal d'évacuation à l'exclusion des BAAS Ma et Ma-Me

—éventuellement, un tableau de report

L'U.G.A.IGH doit gérer toutes les Z.A. de l'immeuble IGH.

1.4.3 Équipement d'Alarme de type 2 (E.A.2)

Cet équipement permet de disposer d’une temporisation et existe en deux sous types : Le type 2a permet de gérer une ou plusieurs zones de diffusion.

Le type 2b permet de ne gérer qu’une seule zone de diffusion.

1.4.3.1 : Type 2a Il comprend :

—des Déclencheurs Manuels (D.M.) ;

—une Unité de Gestion d'Alarme 2 (U.G.A.2) ;

—des diffuseurs du signal d'évacuation à l'exclusion des BAAS Ma et Ma-Me

—éventuellement, un tableau de report.

L'U.G.A.2 peut gérer une ou plusieurs Z.A.

1.4.3.2 Type 2b Il comprend :

—des Déclencheurs Manuels (D.M.) ;

—un Bloc Autonome d'Alarme Sonore (B.A.A.S.) de type Pr

—un (ou plusieurs) Bloc(s) Autonome(s) d'Alarme Sonore (B.A.A.S.) de type Sa

—éventuellement, un tableau de report.

Un E.A.2b ne peut gérer qu'une seule Z.A.

1.4.4 Équipement d'Alarme de type 3 (E.A.3) Il comprend :

—des Déclencheurs Manuels (D.M.) ;

— un (ou plusieurs) Bloc(s) Autonome(s) d'Alarme Sonore (B.A.A.S.) de type Ma ou Ma-Me

(11)

—un dispositif de commande de mise à l'état d'arrêt.

1.4.5 Équipement d'Alarme de type 4 (E.A.4) Il comprend :

tout autre dispositif autonome de diffusion sonore (cloche, sifflet, trompe, B.A.A.S. de type Sa associé à un interrupteur, etc.).

NOTE Les dispositifs de ce type ne justifient pas l'établissement de dispositions particulières visant leur conception.

Si il est mis en place un équipement d’alarme de type supérieur à l’exigence réglementaire, les moyens humains de gestion devront être en adéquation avec les contraintes d’exploitation imposées réglementairement pour cet équipement.

2.Principes de conception du Système de détection incenDIe (SDI)

Le SDI doit être installé conformément à la norme NFS 61970 de juillet 2007. Les points suivants viennent compléter ou préciser cette norme.

2.1Niveau de Surveillance

Les dispositions particulières précisent les locaux et dégagements ainsi que les espaces cachés éventuels qui doivent être équipés d'une détection automatique d'incendie. Les espaces cachés sauf cas particuliers (notamment CO13, combles des types U et J...) n'ont pas à être détectés.

2.2Implatation de la détection incendie

Le facteur de risque dénommé « coefficient K » qui entre dans le calcul de l'An est le suivant : Les locaux sont définis au regard de l’article CO 27 §1

Locaux K

Locaux à risque courant 1 Locaux à risque moyen 0,6 Locaux à risque important 0,3 De plus, le facteur K=1 est applicable aux locaux accessibles au public.

L'installation doit être validée par un essai d’efficacité.

2.3 Essais d'efficacité

Ils sont réalisés à l'aide des foyers types de références (F.T.R) définis dans l'annexe A de la norme NFS 61970 de juillet 2007

Néanmoins, les essais d'efficacité ne sont réalisés que dans les locaux supérieurs à 3m de hauteur sous plafond. Ils sont menés selon les FTR avec un coefficient K = 0.6 dans tous les cas.

3 - Principes de conception du Système de mise en sécurité incendie (SMSI)

Le SMSI doit être installé conformément à la NFS 61932 de décembre 2008.

De plus, dans le cadre de l'installation de SSI de catégorie A ou B, les commandes de l'ensemble des fonctions de mise en sécurité du bâtiment doivent être centralisées.

Dans le cadre de l'installation de SSI de catégorie C,D ou E, les commandes autres que celle de la fonction évacuation sont locales.

4 - Caractéristiques des éléments de bases, sélection de fonction 4.1 Equipement de contrôle et de signalisation (E.C.S)

L’ ECS est défini par la norme NF EN 54-1 de mai 1996.

(12)

Tout E.C.S. doit être au moins équipé des options avec exigences suivantes :

Dérangement de point selon §8.3 de la norme NF EN54-2/A1 janvier 2007 pour les points nécessitant de fournir une telle information,

Perte totale d’alimentation selon §8.4 de la norme NF EN54-2/A1 janvier 2007 Les libellés à l’usage de l’exploitant doivent être rédigés en français.

4.2 Centralisateur de mise en sécurité incendie (C.M.S.I.)

Un C.M.S.I. doit être conforme à la norme NFS 61-934 mars 1991. De plus il doit répondre aux spécifications des normes NFS 61-935 décembre 1990 et NFS 61-936 juin 2004 le concernant.

Toutefois, l’alimentation d’un C.M.S.I peut être assurée par une alimentation conforme à l’une des références normatives suivantes : NF S 61-950 (novembre 1985), NF S 61-940 (juin 2000), NF EN 12101-10 (janvier 2006), NF EN54-4 (janvier 2007).

4.3 ECS-CMSI

En complément du § 4.1 et du § 4.2, un ECS-CMSI doit respecter les conditions d'indépendance fonctionnelle afin que le processus de défaillance de l'ECS (défaut système, mise hors tension complète source principale et source secondaire, etc...), n'empêche pas le fonctionnement manuel du centralisateur de mise en sécurité incendie.

4.4 Détecteur Optique linéaire :

La coupure du faisceau peut provoquer selon la norme NF EN 54-12 (mai 2003) un dérangement ou une alarme.

Par conséquent seuls les détecteurs linéaires de fumée qui fournissent uniquement une information de dérangement lors d’une atténuation rapide du faisceau sont utilisables dans le cadre d’un S.M.S.I. ou/et d’un système d’extinction automatique à gaz.

Les détecteurs linéaires de fumée qui fournissent une information d'alarme lors d’une atténuation rapide du faisceau ne peuvent pas commander les fonctions de mises en sécurité.

4.5 Diffuseur Alarme Générale Sélective (D.A.G.S.)

En complément du MS 63, ce matériel doit diffuser un signal sonore continu ou discontinu d’un niveau de pression acoustique de 60 dBa minimum mesuré à 1 mètre.

Un D.A.G.S. peut être équipé d’une signalisation complémentaire dans ce cas, celle-ci doit être de couleur rouge.

4.6 Report d'alarme restreinte et Tableau répétiteur d'alarme (TRA)

4.6.1 Report d'alarme restreinte

L’alarme restreinte définie à l’article MS 61 est un signal sonore et visuel distinct du signal d'alarme générale ayant pour but d'avertir soit le poste de sécurité incendie de l'établissement, soit la direction ou le gardien, soit le personnel désigné à cet effet, de l'existence d'un sinistre et de sa localisation.

Le report d’alarme restreinte est limité à une distance permettant au personnel de surveillance de se rendre rapidement au tableau de signalisation afin d’être en mesure d’exploiter l’alarme retreinte.

Le matériel permettant le report d'alarme restreinte prévu à l'article MS 66§1 doit renvoyer les informations suivantes :

Etat de veille générale/restreinte

Alarme restreinte

Dérangement de la liaison entre ce report et le matériel central

Les commandes manuelles sont interdites à l'exception de l'arrêt du signal sonore du report d'alarme

restreinte.

(13)

4.6.2 Tableau répétiteur d'alarme

Le Tableau répétiteur d'alarme est un tableau répétiteur d'exploitation au sens de la norme NFS 61970 de juillet 2007 et de la NFS 61932 de décembre 2008.

Les commandes manuelles sont interdites à l'exception de l'arrêt du signal sonore du tableau répétiteur.

Ce matériel doit répondre aux caractéristiques suivantes en fonction d’au moins une des applications associées :

Paramètre libellé Exigence application

Associativité mentionnée dans le rapport d'associativité. SDI et SMSI Alarme feu * alarme feu

Condition signalée par au moins un

indicateur visuel rouge spécifique, commun à toutes les zones de détection (ECS ou CMSI de type B) + signal sonore.

SDI et SMSI

Evacuation* évacuation,

Condition signalée par au moins un

indicateur visuel rouge spécifique, commun à toutes les zones d’alarme + signal sonore.

SMSI

Présence de l'alimentation de fonctionnement

sous tension Signalée par le fonctionnement d’un indicateur visuel vert séparé.

SDI et SMSI Manque total

d'alimentation de fonctionnement

Etat signalé pendant 1 heure au moins par : L’extinction de l'indicateur visuel vert

Un signal sonore non acquittable.

SDI et SMSI Surveillance des

liaisons

Dérangement liaison(s),

Surveillance sur dérangements (coupure franche, court-circuit franc et mise à la terre franche, dans la mesure où cette dernière perturbe) de toute liaison de répétition (matériel principal à TRA ou TRA à TRA).

Au moins sur le TRA concerné par le défaut, signalisation par :

Indicateur visuel jaune séparé + signal sonore.

SDI et SMSI

Arrêt signal sonore

arrêt signal sonore

Action de niveau 1 SDI et

SMSI Dérangement

général*

dérangement général

Dérangement général signalé par un

indicateur visuel jaune spécifique commun à tous les défauts survenant sur l'ECS ou sur le CMSI (recopie du voyant général) + signal sonore.

SDI et SMSI

Etat de veille limitée à l’alarme restreinte *

Veille restreinte Veille restreinte signalée par un indicateur visuel jaune spécifique (synthèse des voyants de veille restreinte de toutes les ZA de l’UGA.)

SMSI

Signalisation sonore

Respect de l’exigence du § 12.10 de la norme NF EN 54-2 de 1997

SDI et

SMSI

(14)

Les signalisations de plusieurs matériels centraux (ECS, CMSI, UGA) peuvent être répétées par un seul TRA.

Les paramètres marquées d’un * dans le tableau ci-avant sont signalés sur le TRA, soit par un voyant individuel par matériel principal, soit par un voyant commun à tous les matériels principaux complété par un afficheur alphanumérique permettant l’identification du matériel principal concerné.

4.7 Dispositif de contrôle avec signalisation (D.C.S.), dispositif de commandes manuelles regroupées (D.C.M.R.), dispositif de commande manuelle (D.C.M.), dispositif adaptateur de commande (D.A.C.) Les D.C.S., D.C.M.R., D.C.M. et D.A.C. doivent être conformes à la norme NF S 61-938 (juillet 1991).

4.8 Dispositifs actionnés de sécurité (D.A.S).

Les D.A.S. suivant doivent être conformes aux normes ci-après :

Dispositif Norme applicable

Volet de désenfumage NF S 61 937 déc.1990

Clapet coupe feu

NF S 61 937-1 déc.2003 NF S 61 937-5

déc.2005

Porte battante

NF S 61 937-1 déc.2003 NF S 61 937-2

déc.2003

Porte coulissante

NF S 61 937-1 déc.2003 NF S 61 937-3

déc.2004 Rideau et porte à dévêtissement vertical

NF S 61 937-1 déc.2003

NF S 61 937-4 juin2005 Dispositif de verrouillage pour issues de

secours NF S 61 937 déc.1990

DENFC NF EN 12101-2

NFS 61-937-6 et 7 Coffret de relayage pour ventilateur de

désenfumage NF S 61 937 déc.1990

4.9 Détecteur autonome déclencheur (D.A.D.)

Un D.A.D. doit être conforme à la norme NF S 61-961 septembre 2007

5 – Implantation des matériels centraux

A l'exception du cas visé à l'article MS 50§5 les matériels centraux n'ont pas à être installé dans un local présentant des caractéristiques particulières de résistance au feu.

Dans le cas de l'utilisation de faces avant déportée, les matériels centraux « aveugles » doivent être placés dans des Volumes Techniques Protégés (VTP).

6 Coordination SSI 6.1 Objet

La coordination consiste à organiser la mise en œuvre des équipements constituant le système de sécurité incendie afin de :

Concevoir le SSI en s’assurant de la bonne application des exigences fonctionnelles de tous ses matériels centraux et composants demandées par le règlement de sécurité et de la présente instruction technique.

Veiller à la réalisation et à la mise en œuvre des moyens.

Procéder à la réception technique des constituants et des fonctionnalités de l’installation.

(15)

Dans suite du présent texte, le terme « coordinateur SSI » désigne la personne physique ou morale chargés de la mission de coordination SSI.

6.2 Déroulement de la mission 6.2.1 Phase conception

le Coordinateur SSI définit les principes liés à la fonctionnalité du SSI sans exonérer les bureaux d'études généralistes de l'exécution des descriptifs techniques (quantitatif, implantations, dimensionnement...).

La conception du S.S.I implique la réalisation des tâches énumérées ci-après :

Analyse et formalisation :

des exigences réglementaires applicables au projet

des besoins du maître d'ouvrage en termes d'exploitation,

Elaboration des pièces écrites :

Les grands principes du SSI sont décrits dans la notice de sécurité ou dans un document spécifique, intégrés au dossier soumis à l'avis de la commission de sécurité.

Elaboration du cahier des charges fonctionnel définissant :

la définition des matériels adaptés au classement et à l’exploitation de l’établissement projeté.

(catégorie du S.S.I..);

la définition et l'élaboration des plans couleurs des zones de détection et des zones de mise en sécurité (Z.D. et Z.S.) ;

le tableau de corrélation entre les Z.D. et les Z.S. ;

le positionnement des matériels centraux et faces avant déportées éventuelles ainsi que leur condition d’implantation

les conditions d’implantation du matériel déporté du CMSI

les modalités de l’exploitation de l’alarme (restreinte, générale et/ou générale sélective) ;

les alimentations de sécurité et leurs conditions d’implantation ;

les constituants du S.S.I. en indiquant le mode de fonctionnement des D.C.T., les options de sécurité des D.A.S.; et les réarmements.

le principe et la nature des liaisons;

la procédure de réception technique du S.S.I.

Le cahier des charges fonctionnel doit préciser explicitement les dispositions proposés dans le cadre du projet concerné. Il doit être soumis à l'avis de la commission de sécurité.

Validation des Cahier de Clauses Techniques et Particulières (CCTP) décrivant les lots techniques intéressant les sous systèmes du SSI, au regard des principes mentionnés dans le cahier des charges fonctionnel,

6.2.2 Phase réalisation

Suivi de la cohérence entre les différents équipements du S.S.I. mis en œuvre ;

Veille du respect du cahier des charges fonctionnel et des attendus de la commission de sécurité par l’examen des documents d'exécution

En cas de modification du programme initial justifiant un nouvel envoi à la commission de sécurité, mise à jour du cahier des charges fonctionnel.

Collecte auprès des entreprises ou de la maîtrise d'œuvre des documents nécessaires à la constitution du dossier d'identité du S.S.I. détaillé au 6.2 ;3.3

Recueil des documents d’essai des entreprises installatrices des différents sous systèmes. ;

- mise à jour des scénarios de mise en sécurité détaillé comportant les DAS et les arrêts techniques

afférents

(16)

6.2.3. Phase Réception

6.2.3.1 Réception techniques fonctionnelle du SSI

Préalablement à la réception technique, l’installateur réalise, pour chaque matériel qui le concerne, l’ensemble des essais par autocontrôle et doit établir un document indiquant les résultats obtenus et attestant du bon fonctionnement de chacun de ces matériels.

La réception technique fonctionnelle est un des éléments qui permettra la réception de l’ouvrage par le maître d’ouvrage. Elle est conclue par un document indiquant que les documents administratifs et techniques du dossier d’identité sont complets et que les essais ont permis de montrer que le système est fonctionnel et respecte les principes du cahier des charges.

La réception technique doit prendre en compte la constitution complète du S.S.I. comprenant le S.M.S.I. et l'éventuel S.D.I. et nécessite :

la collecte des autocontrôles conjoints des entreprises

des contrôles visuels permettant de vérifier la cohérence du système installé, avec les spécifications figurant dans le cahier des charges fonctionnel ;

des essais fonctionnels et de bon fonctionnement du système (satisfaisant, non satisfaisant);

la vérification des documents techniques contenus dans le dossier d’identité.

la rédaction d’un rapport de réception technique du SSI daté et signé par le Coordinateur SSI. Ce document doit lister la totalité des essais réalisés ainsi que les éventuelles observations formulées. Il doit comporter une conclusion argumentée sur la réception de l'installation.

6.2.3.2 Essais fonctionnels

Les essais fonctionnels doivent être réalisés conformément à l'annexe A de la norme NFS 61-932 de décembre 2008

6.2.3.3. Dossier d'identité du S.S.I.

Le dossier d'identité doit être constitué par le coordinateur SSI. Le contenu de ce dossier doit être réalisé selon le §14 de la norme NFS 61-932 de décembre 2008

A/ Documents d'exploitation

0. liste des documents figurant dans le dossier d'exploitation (intitulé, référence, date, indice)

1. notice pour l'exploitation du SSI (SDI et CMSI) comprenant les consignes simplifiées d'exploitation des matériels principaux.

2. présentation générale du SSI installé comprenant :

- Plan ou diagramme général des matériels centraux du SSI, différents équipements de reports et unité d'aide à l'exploitation (UAE), de l'établissement.

- les particularités éventuelles liées au site - plan des faces avant de l'ECS et CMSI

3. plans de zones SDI avec identification des équipements :

- plans de zones de détection (ZD) avec identification de la nature (ZDA et ZDM) avec identification des détecteurs d'incendie (DI) et/ou des déclencheurs manuels (DM), orifices de prélèvement et de leurs éventuels indicateurs d'action (IA) et DAD.

4. Plans des zones de mise en sécurité (ZS) avec identification de la nature (ZA, ZC, et ZF) avec leurs équipements.

Plans précisant l'implantation, l'identification : - des dispositifs de commande

- des dispositifs commandés terminaux (DCT) y compris les DAS auto commandés,

- des diffuseurs sonores et/ou des blocs autonomes d'alarme sonore (BAAS) des éléments du système de sonorisation de sécurité (SSS)

- des organes de réarmement - des alimentations, EAE et AES, - des volumes techniques protégés.

5. Tableau des corrélations entre ZD et ZS avec la liste des fonctions de mise en sécurité, principes

généraux des scénarii,

(17)

Description détaillée de chaque scénario, précisant les particularités éventuelles telles que les temporisations.

6. Schéma de principe Ventilation avec identification des ZC, CTA et CCF

7. Schéma de principe Désenfumage avec identification ZF, des volets et moteurs de désenfumage.

8. Listing de programmation et paramétrage SDI et CMSI 9. Schéma unifilaire du système installé.

- Synoptique SDI - Synoptique CMSI

10) Plans et/ou schémas des réseaux électriques du S.D.I tels qu'exécutés, avec indication des Cheminements Techniques Protégés si requis.

11) Plans et/ou schémas des réseaux électriques du C.M.S.I. tels qu'exécutés, avec indication des Cheminements Techniques Protégés si requis.

12) Plans et/ou schémas des réseaux aérauliques et pneumatiques du S.S.I. tels qu'exécutés.

B Documents d'installation et administratifs

0) Liste des documents figurant dans le dossier d'installation et administratif (Intitulé, Référence, date, indice) 1) Historique des documents modifiés par type d'opération

2) Notice de sécurité

3) Cahier des charges fonctionnel 4) Attendus administratifs

5) Rapport d'essais par autocontrôle réalisés par les installateurs et P.V. de réception avec le rapport d'essais fonctionnels et de bon fonctionnement du système établi par le coordonnateur S.S.I.

7) Attestation de formation des exploitants.

8) Certificats de conformité aux normes des matériels (P.V., certificat ou attestation) et Document attestant l'associativité entre les différents constituants (rapport d'associativité).

9) Listes des matériels du S.S.I. installé (désignations, références et quantités).

10) Plan de câblage des baies le cas échéant.

11) Documentations techniques (mise en service, maintenance, etc.) des matériels du S.S.I. donnant leurs caractéristiques.

12) Contrat de maintenance le cas échéant et Notice de maintenance selon la norme NF S 61-933.

Dans le cas d'installation d’un S.S.I. de catégorie A, B ou C, et dans le cadre des procédures réglementaires d'instruction des projets soumis ou non au permis de construire, notamment celles impliquant les

Établissements Recevant du Public ou les Immeubles de Grande Hauteur, le dossier transmis à l'autorité administrative doit être complété au moins par les pièces prévues au B3, A2, 3, 4 et 5.

5 7- Vérification

Lorsque les dispositions réglementaires imposent une vérification, les documents nécessaire, doivent

être transmis au fur et à mesure, de la conception à la réception, à la personne ou à l'organisme chargé

de cette opération.

(18)

IT4 Installations d’extinction automatique à eau ou à commande manuelle chapitre I : système d’extinction automatique à eau de type sprinkleur

1.0 Généralités:

Un système d’extinction automatique à eau de type sprinkleur peut être exigé dans tout ou partie d’un d'établissement recevant du public, parc de stationnement et immeuble de grande hauteur. Pour les immeubles de très grande hauteur, un tel système est obligatoire.

Il est donc nécessaire de se référer aux dispositions générales et particulières propres à chaque type d’établissement.

Le système d’extinction automatique à eau de type sprinkleur est un dispositif fixe et automatique de détection et de lutte contre l’incendie. Son rôle est de déceler un foyer d’incendie, de donner une alarme restreinte et d’éteindre à ses débuts un feu, ou au moins de le contenir de façon que l’extinction puisse être menée à bien par les moyens propres de l’établissement ou par les services d’incendie et de secours.

Dans le présent chapitre, la mention "norme" sera utilisée pour désigner systématiquement la norme NF EN 12 845 de décembre 2004. Il sera précisé les parties de la norme concernées par ces renvois. Tout renvoi à une autre norme sera indiqué dans le paragraphe concerné.

Principe de fonctionnement :

Selon le type d’installation, un réseau d’extinction automatique de type sprinkleur peut être sous eau, sous air ou sous antigel. Cette installation est maintenue sous pression en permanence. Lorsqu’une ou plusieurs têtes se déclenchent cela provoque une chute de pression dans le réseau. Afin de rétablir la pression initiale dans les canalisations, la source d’eau va pomper de l’eau dans la réserve ou sur le réseau d’eau de ville, et va la propulser dans le réseau. Cette eau va passer à travers un poste de contrôle qui sert à la fois de clapet anti-retour mais également à déclencher l’alarme.

En cas de petite baisse de pression dans le réseau, celle-ci va diminuer légèrement (< à 1 bar), pour éviter des déclenchements intempestifs des sources d’eau, une pompe appelée « pompe jockey » va maintenir le réseau en pression.

La tête de sprinkleur, sensible à la chaleur, est conçu pour réagir à une température prédéterminée, en libérant automatiquement un flux d’eau. Ce flux d’eau se réparti uniformément au niveau du sol. Elle comporte principalement un élément détecteur (fusible ou ampoule de verre), un diffuseur (déflecteur) et un embout fileté permettant son raccordement aux canalisations.

Dans certains cas particuliers (rideau d’eau, installation de type « déluge »), le dispositif est dit « ouvert », à commande manuelle et automatique.

Principaux éléments d’un système d’extinction automatique à eau:

- des têtes « sprinkleurs » ; - des antennes ;

- des collecteurs de distribution ;

- un ou plusieurs postes de contrôle équipés chacun d'un gong hydraulique avec report d'alarme électrique ; - des sources d'eau A et B ;

- une pompe dite "jockey" ;

- Une ou des réserves d’eau ou réseau d’eau de ville.

2.0 Définitions : Antenne :

Canalisation alimentant les têtes sprinkleurs soit directement soit par l’intermédiaire de bras de canalisation ou chandelle

Clapet d’alarme :

Clapet anti-retour inclus dans le poste de contrôle pour les installations de type sous eau, sous air ou mixte qui déclenche le gong hydraulique lors des essais ou lorsque l'installation sprinkleur fonctionne.

Cloche d’alarme (ou gong hydraulique) :

Turbine hydraulique délivrant une alarme sonore, lors du basculement du clapet d’alarme.

Collecteur :

Canalisation alimentant un sous collecteur ou une antenne.

Diffuseur ou tête sprinkleur :

Dispositif équipé d’un élément thermosensible (ampoule ou fusible) qui s’ouvre pour diffuser de l’eau en vue de contenir ou d’éteindre l’incendie. Chaque élément thermosensible a une température de déclenchement, variant de 57 à 353°C.

Cette température est adaptée en fonction du risque à protéger et de son environnement.

Drencher :

Buse ouverte permettant une projection d’eau sur la paroi verticale d’un mur pour former un rideau d’eau.

(19)

Facteur K :

Coefficient (sans unité) affecté à la tête sprinkleur en fonction de son orifice et définit par son débit à 1 bar de pression (ex. K115 = 115 l/min à 1 bar). Ce facteur K varie entre 57 et 360.

Installation sprinkleur :

Partie d’un système sprinkleurs comprenant un poste de contrôle, les canalisations associées en aval et les têtes sprinkleurs.

Pompe jockey :

Pompe utilisée pour le maintien sous pression des installations dans leur état de veille.

Poste de contrôle :

Ensemble destiné à permettre le passage de l’eau vers l’installation sprinkleurs dans un seul sens et à donner une alarme lorsque celle-ci est sollicité.

Point de référence de l’alimentation en eau « point F » :

Point situé sur les canalisations de l’installation au niveau duquel les caractéristiques de débit et de pression d’alimentation en eau sont spécifiées et mesurées.

Réserve d’eau :

Elle est : Soit intégrale(réservoir), soit de reprise ou d’appoint, soit directement sur l'eau de ville,

Réserve dite intégrale : Réservoir ou cuve rempli d’eau permettant à la source d’eau de puiser la quantité nécessaire d’eau pour alimenter le système sprinkleur en fonctionnement. Son volume est calculé pour assurer une durée de fonctionnement du système, au débit maximum requis.

Source d’eau :

Ensemble de moyens alimentant en eau les installations sprinkleurs. Il existe deux types de sources; source dite de type

‘’A’’ et source dite de type ‘’B’’.

La source ‘’A’’ est dimensionnée pour alimenter les cinq têtes sprinkleurs les plus défavorisées pendant 30 minutes. Elle comporte soit une pompe puisant dans sa propre réserve d’eau, ou réservoir sous pression ou l'eau de ville avec ou sans supresseur

La source ‘’B’’ est dimensionnée pour alimenter le débit maximal (surface impliquée la plus défavorisée telle que définie au §13.2)pendant 30, 60, 90 ou 120 minutes selon le type de risque. Elle comporte une pompe puisant dans sa propre réserve d’eau, ou un raccordement sur un réseau d’eau public avec ou sans surpresseur.

Surface impliquée :

Surface maximale théorique sur laquelle on suppose, à des fins de calcul, que les sprinkleurs fonctionneront en cas d’incendie

Sprinkleur mural :

Sprinkleur qui produit une projection semi paraboloïde vers l’extérieur Système sprinkleur :

Ensemble des moyens composants une protection sprinkleurs dans des locaux, comprenant une ou plusieurs installations sprinkleurs, le réseau de canalisations alimentant les installations et les sources d’eau.

Vanne d’arrêt :

Vanne pouvant isoler tout ou partie du réseau sprinkleur.

Vanne d’essai de la cloche d’alarme :

Vanne permettant de tester le gong hydraulique et le report d’alarmes électriques.

3.0 - Établissement d'un projet et documentation.

Lors de travaux neufs ou sur des installations existantes, y compris lorsque des parties d’installation non décrites dans la norme sont prévues, une notice de sécurité et une notice technique doivent être fournies.

La prise en compte des besoins hydrauliques simultanés tant pour les services de secours que pour le système d’extinction automatique à eau devra être calculé conformément au chapitre « défense extérieure contre l’incendie» de cette IT.

Les grands principes de l’installation automatique à eau sont décrits dans la notice de sécurité puis détaillés dans une notice technique qui comprend :

- le descriptif global;

- les choix techniques;

- les référentiels options et particularités retenus.

Cette notice technique spécifique, doit être soumise à l’avis de la Commission de Sécurité compétente. Elle est incluse dans le dossier technique demandé à l’article MS 75.

Les documents à fournir sont décrits au paragraphe19 de cette IT.

4.0- Étendue de la protection par sprinkleurs.

A concevoir tel que défini dans le chapitre 5 à 5.4 de la norme.

(20)

Stockage à l’air libre :

Les stockages combustibles à l'air libre :

Les stockages combustibles non protégés par une installation d'extinction automatique à eau de type sprinkleur doivent être situés à plus de 4 m du bâtiment protégé. Cette distance peut être aggravée, si nécessaire, suivant les hauteurs de stockage dans les conditions définies au §5.2 de la norme.

Les stockages combustibles situés à une distance inférieure à celle indiquée ci-dessus doivent respecter les dispositions suivantes :

- Les stockages seront protégés conformément au paragraphe 5 et 6 de l'instruction technique, en ce qui concerne les hauteurs de stockage et les débits requis.

- Les stockages sur racks, accolés ou non au bâtiment protégé, seront protégés selon les dispositions spécifiques du paragraphe 12 de l'instruction technique.

- En cas d'impossibilité de mettre en place une protection de type sous-toiture, (absence de auvent ou préau) des dispositions spécifiques seront prises pour permettre le déclenchement des têtes sprinkleurs protégeant soit le stockage, soit le dernier niveau de stockage dans le cas des racks avec réseaux intermédiaires.

Equipements à l’air libre :

Les équipements non protégés par une installation d'extinction automatique à eau de type sprinkleur doivent être situés à plus de 4 m du bâtiment protégé.

Les équipements situés à moins de 4m du bâtiment protégé, tel que compacteur solidaire du bâtiment (couvert ou non), compacteur non solidaire du bâtiment (couvert), benne à déchets ouverte et bungalow doivent être protégés

ponctuellement par sprinkleur, avec un débit minimum de 5l/m²/min.

Pour les compacteurs non solidaires du bâtiment protégé et non couverts, situés à plus de 4m du bâtiment, la protection de type sprinkleur ne sera pas exigible.

En cas de risque de gel les réseaux pourront être soit sous antigel, soit sous air.

Les débits de ces protections , sauf protections ponctuelles des équipements, sont à intégrer au calcul de la surface impliquée servant au calcul des sources, sauf disposition spécifique de résistance au feu d'un classement minimum EI 120 ou REI 120 entre le stockage extérieur et l'établissement.

5.0- Classification des risques

Suivant les types d'établissements visés par le règlement de sécurité, les valeurs suivantes doivent être mises en œuvre pour concevoir un système d’extinction automatique à eau de type sprinkleur :

5.1 - TYPE M

DÉSIGNATION Hauteur des produits présentés

(m)

CARACTÉRISTIQUES SURFACE/S

PK (m²)

Autonomie SOURCE

D’EAU (min)

≤ 1,70

≤ 2,20

≤ 2,60

≤ 3,20

Présentation sur gondoles 5 l/m²/min x 216 m² 7,5 l/m²/min x 260 m²

10 l/m²/min x 260 m² 12,5 l/m²/min x 260 m²

12 9 9 9

60 90 90 90 BOUTIQUE,

SURFACE DE VENTE

O

OU RÉSERVES

> 3,20 Présentation en empilage libre ou sur racks à protéger suivant l'analyse de risque prévu dans la notice technique

cf §3.0

(21)

REMARQUES

RÉSERVES : Les distances libres sous les têtes d’extinction automatique à eau sont à respecter uniquement dans ces locaux.

RÉSEAUX INTERMEDIAIRES : Se référer au paragraphe 12 ainsi qu’à la catégorie des produits définie dans la norme.

PROTECTION SPÉCIFIQUE : Concernant l’utilisation de sprinkleurs spéciaux (ex : grosses gouttes) n’entrant pas dans les critères du présent chapitre, il convient de se référer aux règles usuelles reconnues définissant leur utilisation.

MAIL ≤ 1,70

≤ 2,20

5 l/m²/min x 216 m²

Avec aménagement pour animations… : 7,5 l/m²/min x 260 m²

12

9

60

90

ESPACES CACHÉS / PLENUM

Sans objet 5 l/m²/min x 216 m² 12 60

5.2 - TYPE T

DÉSIGNATION Hauteur

sous-plafond (m)

CARACTÉRISTIQUES SURFACE/S

PK (m²)

Autonomie SOURCE

D’EAU (min)

≤ 4,00

≤ 6,00 ≤ 12,00

7,5 l/m²/min x 260 m² 10 l/m²/min x 260 m² 12,5 l/m²/min x 260 m²

9 9 9

90 90 90 HALL

D’EXPOSITION

> 12,00 A soumettre à l’avis de la Commission Centrale de Sécurité Remarques

Contenu de l’usage de ces locaux et de leur implantation variable, les distances libres sous les têtes d’extinction automatique à eau ne sont pas à prendre en compte.

5.3 - TYPE PS

DÉSIGNATION Hauteur (m)

CARACTÉRISTIQUES SURFACE/S

PK (m²)

Autonomie SOURCE

D’EAU (min) PARC DE

STATIONNEMEN T

Sans objet 5 l/m²/min x 144 m² 12 60

(22)

5.4 IGH / ITGH 5.4.1 Débit requis

DÉSIGNATION Potentiel Calorifique

CARACTÉRISTIQUES SURFACE

/SPK (m²)

Autonomi e SOURCE

D’EAU (min) Toute classe

d’immeuble < à 600 MJ/m² 5 l/m²/min x 144 m² 12

ITGH

(hauteur > 200 m) 5 l/m²/min x 216 m² 12

Locaux à fort potentiel calorifique

définis au GH 61*1

300 m3 maxi sur

100 m² maxi 12,5 l/m²/min x 100 m² 9

Voir paragrap

he 5.4.3

*1 Dans les IGH et les ITGH la surface impliquée est limitée à 100 m² compte tenu que les locaux à fort potentiel sont d'après le règlement de sécurité limité à 100 m² avec un volume maximum de 300 m3.

Ces locaux sont isolés par des murs CF° 2 h ou EI 1 20 à CF° 6 h ou EI 360 avec une détection incendie obligatoire.

Les sprinkleurs utilisés sont préférentiellement de type spray .

5.4.2 Subdivision des systèmes d'extinction de type sprinkleur installés dans les immeubles de grande hauteur : Les systèmes d'extinction de type sprinkleur installés dans les immeubles de grande hauteur, doivent être subdivisés en installations telles que la différence de hauteur entre les sprinkleurs le plus haut et le plus bas d'une installation ne soit pas supérieure à 45 m. En outre, chaque poste de contrôle ne doit pas alimenter plus de 1000 sprinkleurs.

Un indicateur de passage d’eau doit être placé au moins à chaque niveau sur le réseau de protection, afin de limiter au maximum le temps nécessaire à la localisation d’un foyerd’incendie.

Afin de limiter au maximum les zones susceptibles d’être isolées en cas de maintenance, une vanne de sectionnement reportée en alarme doit être installée à chaque étage.

5.4.3 Choix des sources d’eau :

Type Sources d’eau Autonomie

IGH A+B 1h (Source B)

ITGH B+B 2h (Chaque source)

5.4.4 Pression d’eau :

Les canalisations, raccords, vannes et autres équipements doivent être capables de supporter la pression maximale susceptible d'être rencontrée.

Une attention particulière doit notamment être apportée en terme de fiabilité concernant l’alimentation des postes de contrôle et lorsque des dispositifs type détendeur sont installés.

6.0- Critères hydrauliques de conception

Le diamètre des canalisations du système sprinkleur doit dans tous les cas être issu d’un calcul

hydraulique, les autres exigences du chapitre 7 de la norme sont applicables en se reportant au 13.0 du présent chapitre.

7.0 - Sources d’eau

Les sources d’eau, suivant l’article MS 28 du règlement de sécurité, doivent être sûres et toujours en mesure d’assurer automatiquement les conditions de pression/débit requises pour l’ensemble des installations sprinkleurs.

7.1Généralités - Durée

Les sources d'eau doivent être en mesure d'assurer au minimum et automatiquement les conditions de pression/débit requises pour le système. Si la source d'eau est utilisée pour d'autres systèmes de protection contre l'incendie, elle doit être capable d’assurer le fonctionnement en simultané des systèmes.

(23)

Toutes les mesures pratiques doivent être prises pour assurer la continuité et la fiabilité des sources d'eau.

L'eau doit être exempte de matières fibreuses ou autres matières en suspension, susceptibles de s'accumuler dans les canalisations du système. Il devra être effectué une analyse de l’eau au regard de la corrosion et de l’embouage avant la mise en service des installations. Ces conclusions devront garantir le bon fonctionnement de l’installation.

- Protection contre le gel

Le local des sources d’eau doit être maintenu à une température de 4° C ou 10° C minimum en présence d e moteur thermique. Les locaux des postes et les canalisations d'alimentation doivent être maintenus à une température minimale de 4 °C.

- Pression maximale de l'eau

Sauf au cours d'essais, la pression de l'eau ne doit pas dépasser 12 bars au niveau du

raccordement des équipements. Pour les ITGH et IGH la pression dans les canalisations en amont des postes de contrôle peut dépasser 12 bars.

Tous les matériels utilisés devront avoir une résistance à la pression compatible avec les pressions maximales d’utilisation (canalisations, vannes, clapets, raccords d’assemblage…).

7.3 Raccordements pour d'autres services incendie

L'eau pour d'autres équipements incendie : RIA, bouches et poteaux incendie privés, peut être prélevée sur un système d'extinction de type sprinkleur lorsque les conditions suivantes sont simultanément remplies :

a) Les raccordements doivent assurer le prélèvement de l’eau par une vanne d’arrêt installée en amont du ou des postes de contrôle, aussi près que possible du point de raccordement à la canalisation d’alimentation du système d’extinction de type sprinkleur.

b) Le système d’extinction de type sprinkleur ne doit pas être un système à forte pression (pression> à 12 bars) à l’exception des IGH/ITGH.

c) Les pompes du système d'extinction de type sprinkleur doivent être séparées des pompes des autres moyens de secours (RIA, bouches et poteaux d'incendie privés) à moins qu'une source d'eau combinée, conforme au §9.6.4, de la norme soit utilisée.

7.4 Emplacement des équipements pour sources d'eau

Les équipements des sources d'eau, tels que pompes, réservoirs sous pression et réservoirs à charge gravitaire, ne doivent pas être situés dans des bâtiments ou sections de locaux abritant des activités dangereuses ou présentant des risques d'explosion. Le local des sources d'eau doit être indépendant et avec un degré de résistance de feu REI 120. Ce dernier et celui des postes de contrôle doivent être protégés par sprinkleurs, avoir un accès réservé aux personnes qualifiées et être situés à proximité des issues donnant sur l’extérieur ou par un cheminement protégé.

7.5 Dispositifs d'essai de l'installation

Les systèmes sprinkleurs doivent être munis en permanence de dispositifs de mesure de la pression et du débit afin de vérifier la conformité aux exigences du § 10 de la norme .

- Au niveau des postes de contrôle

Un dispositif de vidange doit être installé au niveau de chaque poste de contrôle, principal et en dérivation (à air et alternatif).

Des aménagements doivent être prévus pour l'évacuation de l'eau de vidange.

- Au niveau des sources d'eau

Au moins un dispositif de mesure du débit et de la pression, à lecture directe, doit être installé en permanence et doit permettre de vérifier chaque source d'eau.

L'appareillage d'essai doit présenter une capacité suffisante et doit être installé conformément aux instructions du fournisseur et être à l'abri du gel.

7.6 Essai des sources d'eau - Généralités

Le dispositif d'essai spécifié au § 7.5 doit être utilisé. Chaque source d’eau du système doit pouvoir être contrôlée indépendamment, toutes les autres sources d'eau étant isolées.

La pression de la source d’eau doit être vérifiée au débit maximal requis par l'installation.

8.0- Type de source d’eau

Les sources d’eau doivent être constituées, au minimum, de deux sources d’eau indépendantes. La configuration est, soit d’une source ‘’A’’, et une source ‘’B’’, soit dans certains cas de deux sources « B ».

La capacité utile d’un réservoir doit être calculée en prenant la différence entre le niveau d’eau

normal et le niveau d’eau le plus bas qui peut être pompé. Pour les réservoirs d’eau situés à l’extérieur, et risquant le gel, ceux-ci devront être équipés d’une épingle chauffante située dans une chambre de convection en partie haute du

réservoir.

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