• Aucun résultat trouvé

Note sur la limite des racines

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Note sur la limite des racines"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

T ILLOT

Note sur la limite des racines

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 4 (1845), p. 224-227

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1845_1_4__224_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1845, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

NOTE

Sur la limite des racines (*).

P A R M . T H I i O T , professeur à Castres.

Lorsque, pour déterminer la limite supérieure des racines positives d'une équation, on part de Tune des formules

n

.r = ! - f - N , a = 1 -j-J/JV, on sait que généralement le nombre obtenu est trop fort; il me semble que Terreur vient le plus souvent de ce que la méthode suivie dans la déter- mination des formules n'est pas assez générale.

Soit

*«+ A^—

1

+ À,*-" - ... +

— Am_n.rn... — Am>r/ . . . = 0 ,

une équation dans laquelle Am_n est le premier coefficient négatif, et Am- r le plus grand. 11 vient en divisant toute

v') Voir tome I, p. 243 et tome II, p. 517.

(3)

— 225 —

l'équation par un coefficient quelconque positif précédant le premier terme négatif, et que je supposerai Am-A,

Am-A &m—h

pour avoir une limite supérieure, il suffit de satisfaire à l'inégalité

j Am_n

ou aux suivantes :

j A ^ A f n~

Cette dernière devient

or, comme Ton a toujours h n - f - 1 , pour satisfaire à l'i- négalité ( 1 ) , il suffit de poser

x— 1 = m~r d'où x = l'-

on aura donc une limite supérieure, en ajoutant l'unité au quotient du plus grand coefficient négatif, par un coef- ficient quelconque positif précédant le premier terme néga- tif. Cette limite sera d'autant plus exacte, que le diviseur sera plus grand : il convient donc de diviser toujours par le plus grand coefficient positif précédant le premier terme né- gatif (*). Si le deuxième terme de l'équation était négatif, on retomberait sur la formule x = 1 -f- N. Cette méthode appliquée à l'équation

(Xr6-— 4<Xr5—8O.r4—60 .r3—3O.rf—20 x—30 = 0 ,

donne pour limite x = l-\ = 2.80

O Conséquence immédiate de la méthode ordinaire. f m.

ÀNN. DE MATH*M. IV. 1 6

(4)

- 226 —

Les méthodes ordinaires donneraient x = 81 ou x = 1 + 1^80 = 6.

On peut encore déduire de (1) une limite plus approchée que x = 1 - f ~2^T. En effet en divisant par xnJjrl il vient :

(X-i)j^ -, ,

= Am—h

d'où

fc-n (x — !)*-* = :

et x==1 + \ /£==:.

V A»i-/i Pour avoir une limite supérieure, il faudra donc diviser le plus grand coefficient négatif par un coefficient quel- conque positif précédant le premier terme négatif, extraire du quotient une racine d'un indice égal à la différence en exposants du terme positif qui a servi de diviseur , et du premier terme négatif, et ajouter au résultat l'unité.

On trouve ainsi pour l'équation

+ 38.r4-- 4.r3 — 50-r*— 3OJC + 64 = 0,

les méthodes ordinaires donneraient N-f-1 = 5 7 , + l / N = 1 + V/56 = 5.

Il est à remarquer que la première méthode eût donné la même limite 3.

Jl reste à se demander si l'on obtiendra toujours ainsi une n limite plus exacte qu'en partant de la formule x = ! - { - l/Nj pour que cela soit, il faut évidemment avoir la relation

h-n

V

(5)

— 227 ~

II conviendra donc d'examiner dans chaque cas quel est celui des coefficients pos itifs qu'il faudra employer comme diviseur.

Si on prend le premier, on retombe sur les formules

Références

Documents relatifs

En effet, si 9 est de degré p , il résulte du lemme III que le système S^ admet pour les [3 et les a une solution unique (abstraction faite d'un facteur constant arbi- traire),

Le nombre de divisions à faire pour trou- ver le plus grand commun diviseur de deux nombres entiers A et B ne peut excéder trois fois le nombre des chiffres du plus petit B des

Dans la recherche du plus grand com- mun diviseur de deux nombres, cinq fois le nombre des chiffres du petit nombre est une limite supéneure du nombre d'opérations à faire avant

Toutes les fois qu'en cherchant le plus grand commun diviseur de deux nombres , on trouve un reste plus grand que la moitié du diviseur correspondant, on dit habi- tuellement que

Remarquons qu'il ne sera pas nécessaire d'avoir re- cours aux modifications prescrites dans le n° 12 , parce que la démonstration du principe fondamental (le P. diviseur de

c'est-à-dire, qu'en supposant chaque reste égal à la moitié du diviseur respectif; n serait tout au plus égal à 3&amp;; mais ces restes, sauf le dernier, sont tous plus petits que

1° Pour avoir une limite 1' du nombre de divisions à faire dans la recherche du plus grand commun diviseur de deux nombres entiers A et B, on écrit les termes de la série (2) jus-

termes du dividende, à partir du troisième, et on place les résultats sur une ligne horizontale ; on multiplie par a changé de signe les coefficients des termes du diviseur, en