• Aucun résultat trouvé

Question d'examen (École polytechnique)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Question d'examen (École polytechnique)"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G ERONO

Question d’examen (École polytechnique)

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 17 (1858), p. 236-238

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1858_1_17__236_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1858, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

QUESTION D'EXAMEN (ÉCOLE POLYTECHNIQUE)-,

Des relations qui existent entre les coefficients des termes de l'équation générale :

ax1 -h a'y* -+- a" z7 -+- 2 byz -f- 2 b' xz 4- 2 b" xj -+• i ex + 2 c'y

quand cette équation représente un cylindre parabolique.

Tous les plans diamétraux du cylindre parabolique sont

(*) M. Liouville a donné le théorème général, 1887, p. 277. TM.

(3)

( 1 )

parallèles entre eux; le cylindre parabolique est la seule surface du second degré qui ait cette propriété : on obtien- dra donc les relations cherchées en exprimant que l'équa- tion générale des plans diamétraux

t (am+b"n -\-b')x -\-[bf>m -f a''n 1 + (b' m *+• bn 4- a") z 4- cm + c

représente des plans parallèles, quelles que soient les valeurs attribuées aux coefficients angulaires m, n, des cordes conjuguées.

Pour que cette condition soit remplie il faut que les rapports des coefficients des variables x,y9 z, dans l'équa- tion (i), soient indépendants des quantités m et n. Ces rapports ont pour expressions

am 4- b" n -+- b' am -j- b" n -h b' b"m +a''n -f- b^ b'm -\- bn 4- a'n il faut donc qu'on ait

a __ {/_ b" __ £' a_ _ b" b" __ b'

~v

7

~~~b" V~~V V~T' T""^"'

d'où

Telles sont les relations cherchées. On voit qu'elles sont au nombre de trois 5 on peut en conclure que le nombre des conditions nécessaires pour la détermination d'un cylindre parabolique est six.

Remarque. Les relations (2) donnent :

et

b b' b" = ab> = a' b" = a" b"\

et par suite

ab> + a1 b" + a" b"> — n a' a" — 2 b b'b" = o ,

(4)

égalité qui doit, en effet, avoir lieu, puisque la surface n'a pas de centre.

Des relations (2) donnent anssi :

in-, t 11- // t-> _r -H

* = aa", b> = a' a"

et ces dernières égalités montrent que les trois sections de la surface par les plans coordonnés sont du genre des paraboles, ce qui est encore une vérification.

G.

Références

Documents relatifs

— Le produit des indices d'une droite et d'un plan conjugués, pris en signe contraire, est égal à l'indice de leur point d'intersection, multiplié par le carré du sinus de leur

— Si les six arêtes d'un tétraèdre sont coupées chacune en deux points par une surface du second ordre, et que les douze points ainsi obtenus soient groupés trois à trois sur

Si donc nous pre- nons une section circulaire du cône, tous les systèmes de diamètres conjugués du cône détermineront dans son plan une involution plane dont la section du cône sera

Des sommets d'un quadrilatère sphérique comme pôles, on décrit des arcs de grand cercle terminés aux côtés du quadrilatère, prolongés dans le même sens.. On demande Vaire totale

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

i° Le rayon de courbure d'une section normale en un point d'une surface du second degré (à centre) est égal au carré du demi-diamètre parallèle à la tangente, divisé par la

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

— Tout plan passant par les milieux de deux arêtes opposées d'un tétraèdre le décompose en deux parties équivalentes.. Ce théorème, démontré dans les auteurs par les