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La toxicologie en Suisse romande : sa situation sur le plan suisse, son organisation en réseau et ses cours de formation

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AnnalesdeToxicologie Analytique, vol. XVII, n°2, 2005

Courte note

La toxicologie en Suisse romande :

sa situation sur le plan suisse, son organisation en réseau et ses cours de formation

Toxicology in French-speaking Switzerland : its situation and relations with other parts

of Switzerland, its network organisation, and its training courses

Christian GIROUD», Marc AUGSBURGER(2), Christian STAUB

.0),

Thomas BRIELLMANN(4), Emanuela FELLEY-BOSCO(5)

(1)Rapporteurdela SFTApour laSSML (christian.giroud@chuv.ch) (2) Président du groupe"Toxicologie"de laSSMLetvice-présidentduCCCTA(marc.augsburger@chuv.ch) (3)Présidentdelasection "Chimieettoxicologie forensique"de laSSMLet duCCCTA (christian.staub@hcuge.ch) (4) PrésidentdelaSSML (thomas.briellmann@bs.ch) (5) Secrétaire du LNT (wwwlnt@unil.ch)

(Reçule 31janvier2005; acceptéaprèsmodificationsle31 mai2005)

105 AnnalesdeToxicologie Analytique, vol. XVII, n°2, 2005

Courte note

La toxicologie en Suisse romande :

sa situation sur le plan suisse, son organisation en réseau et ses cours de formation

Toxicology in French-speaking Switzerland : its situation and relations with other parts

of Switzerland, its network organisation, and its training courses

Christian GIROUD», Marc AUGSBURGER(2), Christian STAUB

.0),

Thomas BRIELLMANN(4), Emanuela FELLEY-BOSCO(5)

(1)Rapporteurdela SFTApour laSSML (christian.giroud@chuv.ch) (2) Président du groupe"Toxicologie"de laSSMLetvice-présidentduCCCTA(marc.augsburger@chuv.ch) (3)Présidentdelasection "Chimieettoxicologie forensique"de laSSMLet duCCCTA (christian.staub@hcuge.ch) (4) PrésidentdelaSSML (thomas.briellmann@bs.ch) (5) Secrétaire du LNT (wwwlnt@unil.ch)

(Reçule 31janvier2005; acceptéaprèsmodificationsle31 mai2005)

105

Article available at http://www.ata-journal.org or http://dx.doi.org/10.1051/ata:2005027

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AnnalesdeToxicologie Analytique, vol. XVTI, n°2,2005

En Suisse, environun millier depersonnes sont impli¬

quées dans les différents domaines de la toxicologie.

Les organismes concernés, privés ou publiques, sont actifs sur le plan national, régional, cantonal ou local (voirfigure1). Leurs compétencessecomplètent, s'en¬

chevêtrent ou se font parfois concurrence. Les employeurs principaux sont par ordre d'importance décroissant : l'industrie (Novartis, Roche, Serono, Nestlé...), certaines universités cantonales (Lausanne, Genève,Berne,Bâle,Zurich, FribourgetNeuchâtel) et lesinstitutsfédérauxderecherchedeLausanne(EPFL) etZurich (EPFZ) ainsi que les agences gouvernemen¬

tales(Swissmedic,OfficeFédéraldelaSantéPublique) et cantonales (chimistes cantonaux, contrôle des den¬

rées alimentaires). Les toxicologues suisses sont donc éparpillés géographiquement, linguistiquementetoeu¬

vrent dans desdomaines d'activitétrès variés.

L'institutsuisse detoxicologiedeSchwerzenbachassu¬

raitjusqu'àsa fermeture récente en 2001 laformation

des toxicologues enSuisse. Pourcomblercette impor

tante lacune, les institutions existantes se sontregrou¬

péesenréseaux.SwissToxdevrait fédérerlesdifférents réseauxlocauxtels que leréseaulémanique detoxico¬

logie (LNT) ou lecentrede recherchesurles xénobio¬

tiques et les risques environnementaux (XERR) qui regroupe des institutions de la région zurichoise. Les objectifs du LNT sont de coordonner les activités de recherche et d'enseignement des Hautes Ecoles de SuisseRomande : il metsurpiedun coursdetroisième cycle (postgrade) et octroie sous l'autorité de l'UniversitédeLausanneuncertificatd'études complé¬

mentaires en toxicologie (CECT). L'organisation du module «toxicologie analytique» du CECT a été confiée auCCCTA (Centre de Compétenceen Chimie etToxicologieAnalytique). Le CCCTA offre touteune palettedecoursdansledomainedelatoxicologieetde lachimieanalytique. Plusieursdeses intervenants sont également appelés àdonnerdescours danslecadrede

l'EURADIF. Parlebiais de son groupe de spectromé¬

trie de masse, la Société Suisse de Chimie Clinique

#

Eeotespoïyt«<ctelqa«t.lédétaï0$

# Ecoles tectoniquesmxpM&xtm

Institutsde

« * *u

*

Lucerne

*#

$:.,,Berné

*

*:

St-Oalî Zone,

romanche

m*^

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Zone germanophone

Zone francophone

Zone itaiophone

Figure1 :Répartitiondeszoneslinguistiques (allemand,français, italienetromanche), des écolespolytechniquesfédérales, des universités cantonales, des écoles techniques supérieures (hautes écoles spécialisées ou HES cantonales), des instituts de rechercheindépendantsetdesinstitutsdemédecinelégalecantonauxen Suisse.

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AnnalesdeToxicologie Analytique, vol. XVTI, n°2,2005

En Suisse, environun millier depersonnes sont impli¬

quées dans les différents domaines de la toxicologie.

Les organismes concernés, privés ou publiques, sont actifs sur le plan national, régional, cantonal ou local (voirfigure1). Leurs compétencessecomplètent, s'en¬

chevêtrent ou se font parfois concurrence. Les employeurs principaux sont par ordre d'importance décroissant : l'industrie (Novartis, Roche, Serono, Nestlé...), certaines universités cantonales (Lausanne, Genève,Berne,Bâle,Zurich, FribourgetNeuchâtel) et lesinstitutsfédérauxderecherchedeLausanne(EPFL) etZurich (EPFZ) ainsi que les agences gouvernemen¬

tales(Swissmedic,OfficeFédéraldelaSantéPublique) et cantonales (chimistes cantonaux, contrôle des den¬

rées alimentaires). Les toxicologues suisses sont donc éparpillés géographiquement, linguistiquementetoeu¬

vrent dans desdomaines d'activitétrès variés.

L'institutsuisse detoxicologiedeSchwerzenbachassu¬

raitjusqu'àsa fermeture récente en 2001 laformation

des toxicologues enSuisse. Pourcomblercette impor

tante lacune, les institutions existantes se sontregrou¬

péesenréseaux.SwissToxdevrait fédérerlesdifférents réseauxlocauxtels que leréseaulémanique detoxico¬

logie (LNT) ou lecentrede recherchesurles xénobio¬

tiques et les risques environnementaux (XERR) qui regroupe des institutions de la région zurichoise. Les objectifs du LNT sont de coordonner les activités de recherche et d'enseignement des Hautes Ecoles de SuisseRomande : il metsurpiedun coursdetroisième cycle (postgrade) et octroie sous l'autorité de l'UniversitédeLausanneuncertificatd'études complé¬

mentaires en toxicologie (CECT). L'organisation du module «toxicologie analytique» du CECT a été confiée auCCCTA (Centre de Compétenceen Chimie etToxicologieAnalytique). Le CCCTA offre touteune palettedecoursdansledomainedelatoxicologieetde lachimieanalytique. Plusieursdeses intervenants sont également appelés àdonnerdescours danslecadrede

l'EURADIF. Parlebiais de son groupe de spectromé¬

trie de masse, la Société Suisse de Chimie Clinique

#

Eeotespoïyt«<ctelqa«t.lédétaï0$

# Ecoles tectoniquesmxpM&xtm

Institutsde

« * *u

*

Lucerne

*#

$:.,,Berné

*

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St-Oalî Zone,

romanche

m*^

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Zone germanophone

Zone francophone

Zone itaiophone

Figure1 :Répartitiondeszoneslinguistiques (allemand,français, italienetromanche), des écolespolytechniquesfédérales, des universités cantonales, des écoles techniques supérieures (hautes écoles spécialisées ou HES cantonales), des instituts de rechercheindépendantsetdesinstitutsdemédecinelégalecantonauxen Suisse.

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AnnalesdeToxicologie Analytique, vol. XVH, n°2,2005

(SSCC) fédère les laboratoires de chimie clinique qui appliquent cette technique dansleurs analyses etassu¬

re la formation du personnel. Le groupe «médica¬

ments» traite les aspects de suivi thérapeutique et de toxicologie d'urgence. Le centre anti-poison suisse ou centre suisse d'information toxicologique (CSIT), patronnépar unefondationprivée,est situéàZurich.Il centralise les informations sur les cas d'intoxication qui lui sont signaléset il informe lepublic sur ladan- gerosité des différents toxiques auxquels chacun peut être exposé. La société suisse de pharmacologie et de toxicologie (SSPT), par lebiais de ses deux sections, celledepharmacologieettoxicologie cliniques(SPTC) etcelledetoxicologie, soutientlesefforts deformation et défend les intérêts professionnels des pharmaco- logues cliniciens et des toxicologues suisses. Si la recherchefondamentale enpharmacologieettoxicolo¬

gie est une tradition ancienne de l'Université de Lausanne,la pharmaciequiaétéregroupée cetteannée à Genève au sein de l'Ecole Romande de Pharmacie (ERP) développe son activité dans le domaine analy¬

tique. Par exemple, le groupe de spectrométrie de massedu vivant y adébuté son activitéen 2002.

Les activités des toxicologues médico-légaux sont concentrées au sein de la Société Suisse de Médecine Légale (SSML)quicomprend plusieurs sections,l'une étant celle de chimie ettoxicologie forensiques. Cette section estelle-mêmesubdiviséeen4groupes : toxico¬

logie, chimie forensique, alcool et responsables des unités de toxicologie desinstituts suisses de médecine légale.Le voletchimie forensiquedu siteinternetde la SSML présente les statistiques des analyses de stupé¬

fiants réaliséesenSuisse.LaSuisseromandecomprend deux instituts universitaires de médecine légale (IUML) offrant la gamme complète des activités clas¬

siques de cette spécialité (pathologie médico-légale, toxicologie forensique, médecinedu traficetgénétique forensique), ceux de Lausanne et Genève. Cinq autres sont situés en Suisse alémanique (Bâle, Berne, Coire, St-Gall etZurich) etun seul dans le Tessin itaiophone (Locarno) (1). L'Institut de Police Scientifique et de

Criminologie (IPSC), quiarangd'école, estrattachéà

la faculté de droit de l'Université de Lausanne. Né de l'enseignement en photographie judiciaire donnée au début du sièclepar le Professeur R. A. Reiss, il fut la première écolede police scientifique au monde (1909) et demeure la seule institution en Europe, avec l'Université de Strathclyde(Glasgow, Ecosse), à offrir une formation complète en sciences forensiques. La recherche des liensentre saisies de stupéfiants est l'un

deses chevaux debataille. Larecherchede substances dopantes sous mandatdesfédérations sportives suisses ou étrangères est effectuée ausein du laboratoire suis¬

sed'analysedu dopage, seullaboratoiresuisseaccrédi

tépar leCIO, une autreunité derrUML de Lausanne.

LaConfédérationHelvétique délèguelaresponsabilité de l'analyse toxicologique de l'eau, de l'air etdes ali¬

ments aux chimistes cantonaux. Lamission principale des laboratoires cantonaux est d'assurer que les den¬

rées alimentaires etles objets usuelsne mettentpas en dangerlasantéduconsommateur,toutenle protégeant contre les tromperies. Le CECOTOX est le centre de compétence de l'EPFL (EcolePolytechniqueFédérale de Lausanne) pourtout ce qui touche àl'écotoxicolo- gie et à la chimie analytique environnementale.

L'InstitutUniversitaire Romand de Santé au Travail à Lausanne (IURST) est une fondation soutenue par les états de Vaud etdeGenève quiapour mission l'ensei¬

gnement, la recherche, les services et la promotion dans le domaine de la santé au travail. Cet organisme n'aaucunetâchedecontrôle oud'inspection etnepeut agir surle terrain qu'en tantque consultantou expert.

LTSPA (Institut Suisse de Prévention de l'Alcoolisme et autres toxicomanies), également situé à Lausanne, estune fondation privée quirecueilledes informations épidémiologiques et développe des outils pédago¬

giquesdepréventionetinformesurlesdrogues etleurs effets. Par exemple, 1TSPA a dressé récemment l'état

des lieux du cannabis en Suisse. Sur le plan fédéral, Swissmedic est chargée de la surveillance thérapeu¬

tique, ducontrôle des études cliniques etdes autorisa¬

tions de mise sur le marché des nouveaux médica¬

ments. Cet organisme informe également le public sur la législation suisse dans le domaine de la santé.

L'OfficeFédéral de lasantéPublique (OFSP) offreun spectre plus large d'informations. Il soutient la recherche et présente la politique suisse en matière de dépendanceetdedrogues.De nombreuxdocumentsen la matière sont disponibles sur son site web, par exemple le rapport sur le cannabis publié par la com¬

mission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD). Enfin,rappelons quelarecherchescientifique suisse est principalement soutenue financièrement par le Fonds National Suisse de la Recherche scientifique (FNSRS) qui concentre une partie importante de son aidedansunnombrelimitédepôlesderecherchenatio¬

naux. Les différentes activités de recherche soutenues par le FNSRS sont périodiquement présentées par le biais dujournal « Horizons » disponible on-line surle web.

Cet étatdeslieux seraitincompletsionne mentionnait pasle serviced'accréditationsuisse(SAS) quisupervi¬

sel'accréditationdeslaboratoires et le Centre Suissede ContrôledeQualité(CSCQ) qui organise les exercices d'analyse des échantillons biologiques pour l'alcool,

lesdrogues etlesmédicaments.

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(SSCC) fédère les laboratoires de chimie clinique qui appliquent cette technique dansleurs analyses etassu¬

re la formation du personnel. Le groupe «médica¬

ments» traite les aspects de suivi thérapeutique et de toxicologie d'urgence. Le centre anti-poison suisse ou centre suisse d'information toxicologique (CSIT), patronnépar unefondationprivée,est situéàZurich.Il centralise les informations sur les cas d'intoxication qui lui sont signaléset il informe lepublic sur ladan- gerosité des différents toxiques auxquels chacun peut être exposé. La société suisse de pharmacologie et de toxicologie (SSPT), par lebiais de ses deux sections, celledepharmacologieettoxicologie cliniques(SPTC) etcelledetoxicologie, soutientlesefforts deformation et défend les intérêts professionnels des pharmaco- logues cliniciens et des toxicologues suisses. Si la recherchefondamentale enpharmacologieettoxicolo¬

gie est une tradition ancienne de l'Université de Lausanne,la pharmaciequiaétéregroupée cetteannée à Genève au sein de l'Ecole Romande de Pharmacie (ERP) développe son activité dans le domaine analy¬

tique. Par exemple, le groupe de spectrométrie de massedu vivant y adébuté son activitéen 2002.

Les activités des toxicologues médico-légaux sont concentrées au sein de la Société Suisse de Médecine Légale (SSML)quicomprend plusieurs sections,l'une étant celle de chimie ettoxicologie forensiques. Cette section estelle-mêmesubdiviséeen4groupes : toxico¬

logie, chimie forensique, alcool et responsables des unités de toxicologie desinstituts suisses de médecine légale.Le voletchimie forensiquedu siteinternetde la SSML présente les statistiques des analyses de stupé¬

fiants réaliséesenSuisse.LaSuisseromandecomprend deux instituts universitaires de médecine légale (IUML) offrant la gamme complète des activités clas¬

siques de cette spécialité (pathologie médico-légale, toxicologie forensique, médecinedu traficetgénétique forensique), ceux de Lausanne et Genève. Cinq autres sont situés en Suisse alémanique (Bâle, Berne, Coire, St-Gall etZurich) etun seul dans le Tessin itaiophone (Locarno) (1). L'Institut de Police Scientifique et de

Criminologie (IPSC), quiarangd'école, estrattachéà

la faculté de droit de l'Université de Lausanne. Né de l'enseignement en photographie judiciaire donnée au début du sièclepar le Professeur R. A. Reiss, il fut la première écolede police scientifique au monde (1909) et demeure la seule institution en Europe, avec l'Université de Strathclyde(Glasgow, Ecosse), à offrir une formation complète en sciences forensiques. La recherche des liensentre saisies de stupéfiants est l'un

deses chevaux debataille. Larecherchede substances dopantes sous mandatdesfédérations sportives suisses ou étrangères est effectuée ausein du laboratoire suis¬

sed'analysedu dopage, seullaboratoiresuisseaccrédi

tépar leCIO, une autreunité derrUML de Lausanne.

LaConfédérationHelvétique délèguelaresponsabilité de l'analyse toxicologique de l'eau, de l'air etdes ali¬

ments aux chimistes cantonaux. Lamission principale des laboratoires cantonaux est d'assurer que les den¬

rées alimentaires etles objets usuelsne mettentpas en dangerlasantéduconsommateur,toutenle protégeant contre les tromperies. Le CECOTOX est le centre de compétence de l'EPFL (EcolePolytechniqueFédérale de Lausanne) pourtout ce qui touche àl'écotoxicolo- gie et à la chimie analytique environnementale.

L'InstitutUniversitaire Romand de Santé au Travail à Lausanne (IURST) est une fondation soutenue par les états de Vaud etdeGenève quiapour mission l'ensei¬

gnement, la recherche, les services et la promotion dans le domaine de la santé au travail. Cet organisme n'aaucunetâchedecontrôle oud'inspection etnepeut agir surle terrain qu'en tantque consultantou expert.

LTSPA (Institut Suisse de Prévention de l'Alcoolisme et autres toxicomanies), également situé à Lausanne, estune fondation privée quirecueilledes informations épidémiologiques et développe des outils pédago¬

giquesdepréventionetinformesurlesdrogues etleurs effets. Par exemple, 1TSPA a dressé récemment l'état

des lieux du cannabis en Suisse. Sur le plan fédéral, Swissmedic est chargée de la surveillance thérapeu¬

tique, ducontrôle des études cliniques etdes autorisa¬

tions de mise sur le marché des nouveaux médica¬

ments. Cet organisme informe également le public sur la législation suisse dans le domaine de la santé.

L'OfficeFédéral de lasantéPublique (OFSP) offreun spectre plus large d'informations. Il soutient la recherche et présente la politique suisse en matière de dépendanceetdedrogues.De nombreuxdocumentsen la matière sont disponibles sur son site web, par exemple le rapport sur le cannabis publié par la com¬

mission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD). Enfin,rappelons quelarecherchescientifique suisse est principalement soutenue financièrement par le Fonds National Suisse de la Recherche scientifique (FNSRS) qui concentre une partie importante de son aidedansunnombrelimitédepôlesderecherchenatio¬

naux. Les différentes activités de recherche soutenues par le FNSRS sont périodiquement présentées par le biais dujournal « Horizons » disponible on-line surle web.

Cet étatdeslieux seraitincompletsionne mentionnait pasle serviced'accréditationsuisse(SAS) quisupervi¬

sel'accréditationdeslaboratoires et le Centre Suissede ContrôledeQualité(CSCQ) qui organise les exercices d'analyse des échantillons biologiques pour l'alcool,

lesdrogues etlesmédicaments.

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AnnalesdeToxicologie Analytique, vol. XVTI,n°2, 2005

Quelquessiteswebsuisses dédiés àla toxicologie :

Organisme Adresse web LemanicNetworkofToxicology(LNT) http://www.lnt.ch/

CenterforXenobioticand EnvironmentalRisk htt //www.unjzh.ch/envtox/

ResearchZurich (XERR) r

Certificatd'études complémentairesentoxicologie http://www.lnt.ch/cect.html CentredeCompétenceenChimieetToxicologie ,

//,,, *,, ; u

a , 4.- ' /nnpTn http://www.cccta.umge.ch

Analytique (CCCTA) r &

Société Suisse deChimieClinique(SSCC) http://www.sscc.ch

CentreSuissed'Information Toxicologique (CSLT) http://www.toxi.ch/fre/welcome.html Société' Suisse dePharmacologieetToxicologie http://www.swisspharmtox.ch

Société SuissedeMédecineLégale (SSML) http://www.sgrm.ch Instituts Universitaires deMédecineLégale http://www.iuml.ch

(IUML) deLausanneetGenève http://www.unige.ch/medecine/

InstitutdePolice ScientifiqueetdeCriminologie http://www2.unil.ch/ips/

LaboratoireSuissed'Analyse duDopage (LAD) http://www.iuml.ch InstitutSuissede Préventionde l'Alcoolismeet , ,. «. . ,

autres toxicomanies (ISPA)

'

'

"

FondsNationalSuisse delaRechercheScientifique http://www.snf.ch

Horizons, magazinesuissede larecherche http://www.snf.ch/fr/com/hor/hor_content.asp Serviced'accréditation suisse(SAS) http://www.sas.ch/fr/index.html

Centre suisse deContrôle deQualité (CSCQ) http://www.cscq.ch/index.htm

Laboratoires cantonaux : Vaud et Genève http://www.dse.vd.ch/laboratoire/mission.htm http://www.geneve.ch/consommatioh/

Laboratoiredechimie environmentaleetécotoxi- __ . _ _ , . v. http://www.cecotox.epfl.ch

cologie(CECOTOX) r r

L'Institut UniversitaireRomandde Santéau

TravailàLausanne(IURST) http://www.iurst.ch/

Ecoleromandedepharmacie (ERP) http://www.unige.ch/sciences/pharmacie.html

Groupe despectrométriede masseduvivantdel'ERP http://www.unige.ch/sciences/pharm/fanal/recherche/masse.htm Départementdepharmacologieettoxicologie, UNTL http://www.unil.ch/dpt/pagel 1235.html

Swissmedic http://www.swissmedic.ch/?lang=3 Office Fédéral delaSantéPublique http://www.bag.admin.ch/f/

Référence

1. Mund M.T., Bar W. Legal medicine in Switzerland.

Forensic Sci.Int. 2004; 144: 151-55.

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Quelquessiteswebsuisses dédiés àla toxicologie :

Organisme Adresse web LemanicNetworkofToxicology(LNT) http://www.lnt.ch/

CenterforXenobioticand EnvironmentalRisk htt //www.unjzh.ch/envtox/

ResearchZurich (XERR) r

Certificatd'études complémentairesentoxicologie http://www.lnt.ch/cect.html CentredeCompétenceenChimieetToxicologie ,

//,,, *,, ; u

a , 4.- ' /nnpTn http://www.cccta.umge.ch

Analytique (CCCTA) r &

Société Suisse deChimieClinique(SSCC) http://www.sscc.ch

CentreSuissed'Information Toxicologique (CSLT) http://www.toxi.ch/fre/welcome.html Société' Suisse dePharmacologieetToxicologie http://www.swisspharmtox.ch

Société SuissedeMédecineLégale (SSML) http://www.sgrm.ch Instituts Universitaires deMédecineLégale http://www.iuml.ch

(IUML) deLausanneetGenève http://www.unige.ch/medecine/

InstitutdePolice ScientifiqueetdeCriminologie http://www2.unil.ch/ips/

LaboratoireSuissed'Analyse duDopage (LAD) http://www.iuml.ch InstitutSuissede Préventionde l'Alcoolismeet , ,. «. . ,

autres toxicomanies (ISPA)

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FondsNationalSuisse delaRechercheScientifique http://www.snf.ch

Horizons, magazinesuissede larecherche http://www.snf.ch/fr/com/hor/hor_content.asp Serviced'accréditation suisse(SAS) http://www.sas.ch/fr/index.html

Centre suisse deContrôle deQualité (CSCQ) http://www.cscq.ch/index.htm

Laboratoires cantonaux : Vaud et Genève http://www.dse.vd.ch/laboratoire/mission.htm http://www.geneve.ch/consommatioh/

Laboratoiredechimie environmentaleetécotoxi- __ . _ _ , . v. http://www.cecotox.epfl.ch

cologie(CECOTOX) r r

L'Institut UniversitaireRomandde Santéau

TravailàLausanne(IURST) http://www.iurst.ch/

Ecoleromandedepharmacie (ERP) http://www.unige.ch/sciences/pharmacie.html

Groupe despectrométriede masseduvivantdel'ERP http://www.unige.ch/sciences/pharm/fanal/recherche/masse.htm Départementdepharmacologieettoxicologie, UNTL http://www.unil.ch/dpt/pagel 1235.html

Swissmedic http://www.swissmedic.ch/?lang=3 Office Fédéral delaSantéPublique http://www.bag.admin.ch/f/

Référence

1. Mund M.T., Bar W. Legal medicine in Switzerland.

Forensic Sci.Int. 2004; 144: 151-55.

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