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MEDI- G3312 SEMIOLOGIE 9 Maladies hématologiques

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Academic year: 2022

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MEDI-

G3312 SEMIOLOGIE 9

Maladies hématologiques

Jour et heure :Lundi 04 Septembre de 09h45 à 13h00 Professeur :Goffard

RT : RB :

Plan du cours :

I. Généralités 2

A. Définitions 2

B. Signes et symptômes 2

C. Anamnèse et examen physique 2

II. Manifestations cliniques 2

A. Au niveau de la bouche 2

B. Au niveau de l’aspect général 3

III. Manitestations générales 6

C. Adénopathies 6

D. Tumeur cervicale 7

E. Adénopathies profondes 7

F. Splénomégalie 7

G. Leucémies 8

H. Lymphomes 8

I. Myélome multiple 8

J. Coagulation 9

Remarques :

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I. Généralités

A. Définitions

Les maladies hématologiques sont des affections qui concernent

- Les éléments figurés du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes)

- Les tissus directement associés à ces éléments (moelle osseuse, système lymphatique, rate, foie) (car le foie est aussi un organe qui produit els éléments figurés en tout cas dans la vie embryonnaire)

- Le système de la coagulation (hémostase) Une même perturbation peut être liée à

- Une affection non directement hématologique - Le témoin d’un problème hématologique grave

(Ex : anémie qui peut être liée à une insuffisance rénale ou à un ulcère gastrique, saignement, cancer, pertes gynécologiques, …)

B. Signes et symptômes

Sont très variés et dépendent des lignées qui sont touchées et qui entraîneront des signes et symptômes qui seront entremêlés si on a plusieurs lignées touchées.

L’hémostase est absolument nécessaire pour ne pas saigner de façon trop abondante lors d’un traumatisme - Si la coagulation est insuffisante, on aura une hémophilie

- Si on a une coagulation excessive, on aura une thrombophilie (risques de thromboses veineuses ou artérielles) avec des conséquences importantes

- conséquences drastiques : hémorragie + thrombose Rappel :

o Signes cliniques de la thrombose veineuse profonde sont : douleur, chaleur, rougeur, œdème, circulation collatérale

o Signes dans un contexte de saignement inapproprié au niv de la peau : pétéchies, purpura

C. Anamnèse et examen physique

- En général mauvaise sensibilité de l’anamnèse et de l’examen clinique, particulièrement au début des maladies hématologiques peu de signes et symptômes au début

- Au plan sémiologique il faut:

o Reconnaître les symptômes et signes évoquant un problème hématopoïétique o Déterminer si les manifestations

▪ Rentrent dans le cadre d’une affection hématologique

▪ Sont la conséquence d’une autre affection non hématologique

II. Manifestations cliniques

Les manifestations cliniques qu’on peut néanmoins reconnaître sont : A. Au niveau de la bouche

extrèmement important dans les pathologies hématologiques !

o Langue lisse dépapillée peut être liée à un déficit de Fer, de vitamine B12 ou en acide folique 3 causes d’anémie

o Présence d’ulcères nécrotiques des gencives (gingivite

nécrotique car polyneutrophiles très bas donc inflammation de la

gencive), de la bouche ou du pharynx

▪ On voit ça dans les leucémies aiguës ou dans les neutropénies, qu’elle qu’en soit la cause

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o Candidose buccale : dépôt blanchâtre sur le palais ou les joues quand les CD4 sont bas (dans VIH ou neutropénies)

o Parfois on a comme seul signe clinique dans la bouche une hypertrophie des amygdales, lors de :

▪ Maladie de Hodgkin

▪ Lymphomes

▪ Leucémie lymphoïde chronique

o Hémorragies spontanées (peut aussi arriver en se lavant les dents donc pas très spécifique) mais certains patients ont un saignement très abondant car ils ont des plaquettes basses, ce qui va se manifester par des pétéchies, du purpura et des saignements gingivaux.

La cause la + fréquente de plaquettes basses est le purpura thrombocytopénique humain ou idiopathique (destruction auto-immune des plaquettes

o Hypertrophie gingivale : dents sont recouvertes par la gencive hypertrophiée, dans certains types de leucémies :

▪ Leucémie myéloblastique aigue, leucémie myélomonocytaire chronique

▪ Certains médicaments (antiépileptiques) (mais seulement retenir leucémies)

B. Au niveau de l’aspect général o Pâleur en cas d’anémie

o Ictère avec des cause extra-hépatique liées à

▪ Hémolyse : bilirubine non conjuguée Peau jaune citron, selles et urines normales, rechercher la splénomégalie typiquement associée aux anémies (car GR

sont détruits par la rate)

▪ Cfr Digestif

o Vérifier la présence d’érythrose faciale (rougeur si trop de GR, prolifération anormale des érithroblastes) ou cyanose (si l’Hb est moins saturée) o Infiltration cutanée (leucémies, lymphomes)

o Prurit (lymphomes, syndromes myéloprolifératifs o Pétéchies, ecchymoses

Rappel : Prurit :

o Quand on est malade, ça peut être lié à des lésions d’Eczéma, gale, pédiculose, atopie, lichen

o Mais si on a une peau normale, qui gratte, on doit penser à des pathologies profondes, différentes des pathologies dermatologiques, associé aux maladies chroniques :

▪ Soit la cholestase les acides biliaires qui vous font vous gratter les cheveux, comme dans la cirrhose biliaire primitive et ictère obstructif

▪ L’urémie entraîne aussi un prurit

▪ Cancer hématologique (lymphome, polycythemie..)

▪ Le VIH, cause classique

▪ Diabète et Hyperthyroïdie

▪ Médicaments 1) Manifestations osseuses :

o Notre moelle osseuse est le siège de la production de nos éléments figurés du sang et donc on peut avoir des anomalies osseuses qui accompagnent ou non les pathologies hématologiques : Douleur, fracture pathologique, gonflement au niveau des os par l’envahissement tumoral

o Mais certaines maladies qui ne sont pas cancéreuses entrainent aussi des douleurs importantes, c’est le cas pour la maladie génétique la plus fréquente dans le monde (en tout cas monogénique), qui est la drépanocytose, où des mutations de notre gène beta de l’hb qui entraine la falciformation des GR avec des crises vaso-occlusives récurrentes et des douleurs osseuses terribles.

2) Anémiec’est la réduction de la concentration en hémoglobine dans le sang.

Il y a des manifestations liées à l’hypoxémie et des pâleurs des muqueuses. Quand il y a de l’hypoxémie : fatigue, dyspnée, angor, lipothymie, tachycardie et palpitations, et parfois confusion quand on est dans un état d’hypoxémie très importante. On doit voir ça comme une gradation

Lipothymie sont rares, la plupart du tps ce sont des sensations présyncopales.

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Recherchez la pâleur aux bons endroits : la probabilité sur base d’une pâleur de diagnostiques une anémie dpd de l’endroit où on regarde. Si on regarde la conjonctive, c’est le meilleur endroit où chercher la pâleur. On a une rougeur plus ou moins importante au niv des conjonctives. Ici, on voit que la rougeur du brassant conjonctival de la paupière a disparu on peut être surs que le patient a une anémie.

Même chose pour les mains : pâleur au niv des ongles des mains, mais il faut que les mains soient chaudes. Donc c’est un peu moins de rapport vraisemblance pour diagnostiquer une anémie.

La pâleur faciale est moins bonne encore car on a tous une couleur de peau différente.

Ça permet d’exclure une maladie s’il n’y a pas de pâleur ? un peu mais le diagnostic ne diminue que de 15% quand il n’y a pas de pâleur palmaire

Anémie aigue :

Lorsqu’elle s’installe rapidement, l’anémie est souvent plus symptomatique que quand elle s’installe progressivement car notre organisme apprend à mieux extraire l’oxygène de l’Hb quand l’anémie s’installe progressivement.

Lorsqu’on a une hémorragie importante par des pertes gynécologiques importantes, de l’hématémèse, du méléna, on aura une hémorragie intense d’une part qui peut entrainer des symptômes, mais on aura en plus parfois des symptômes liés à l’hypovolémie (lipothimies et hypotension orthostatiques). Donc on peut perdre du sang et aussi détruire nos GR (on n’a pas de perte de V dans ce cas, mais un ictère sera présent et parfois des douleurs

abdominales (certains produits de dégradation de l’Hb entrainent un certain degré d’inflammation au niv abdominal) voir des pyrexies dans les hémolyses massives comme dans le malaria)

Donc une anémie aigue rapide : il y a des pertes, qui peuvent être visibles mais aussi internes (on peut saigner à l’intérieur du ventre comme lors d’un accident de voiture (hémorragie intra-rénale) ou lorsqu’on est sous anti-coagulants).

Anémie chronique :

L’anémie peut aussi se développer doucement (anémie chronique ou microcytaire). Dans ce cas on aura une carence en fer qui aura une répercussion sur d’autres organes que les GR. On aura souvent une fatigue bcp + intense que ce qu’on a pour le même degré d’anémie aigue. Les ongles seront déformés lorsqu’il y a une carence en fer (ont du mal à pousser), on aura la glossite atrophique, parfois des signes de carence sous forme de perlèche (lié à une mycose ou a des carences). Et puis on peut avoir des anomalies de l’hémoglobine (une des causes principales de l’anémie microcytaire).

L’anémie peut être liée à des GR trop gros (macrocytaires). C’est souvent lié à une carence en B12 ou en acide folique.

Là aussi la langue peut être dépaillée et on peut avoir un certain degré d’hémolyse.

Retenir : Pourquoi il y a de l’hémolyse dans les carences ? On n’a pas ce qu’il faut pour faire un beau GR bien mature.

S’il est mal fait, il sera détruit pas l’organisme. Quand on a un certain degré d’hémolyse, on aura un peu de bilirubine qui sera présente.

Il insiste : la vitamine B12 est importante aussi pour le fonctionnement neurologique. Avoir des signes d’anémie avec un peu d’ictère et des signes neurologiques comme une neuropathie, une démence voir des atteintes des cordons postérieurs (e la sensibilité profonde et du sens des positions) doivent faire penser à descarences en B12 chroniques

il faudra alors chercher la cause de cette carence (pourquoi l’absorbe-t-on mal ?)

On distingue parfois aussi l’anémie normocytaire (la taille des GR est normale), comme dans la diminution de production d’EPO (dans l’insuff rénale chronique) , dans les états inflammatoires prolongés ou dans les hémolyses non liées à la carence en B12 (malaria, certains médicaments, des microangiopathies thrombotiques qui sont des dépôts de fibrine à l’intérieur des vaisseaux qui détruisent les GR et leur donnent une forme éclatée)

Quel va être notre raisonnement clinique lorsqu’on est face à une anémie ?

On voit qu’il est pâle, dyspnéique, qu’il a des douleurs thoraciques, on regarde la conjonctive. On va poser des questions : l’abondance des règles, des pertes digestives en décrivant les selles (du sang dans les selles ? Des selles noires comme du goudron, un peu collantes (= méléna hémorragie digestive haute)). Quels facteurs favorisent les saignements ? anti-coagulante, aspirine ?. Poser des questions sur les risques d’avoir une mauvaise production du facteur de coagulation, notamment si le foie fonctionne mal (il est la principale source de facteur de coagulation) si on a des problèmes hépatiques ou une consommation d’alcool trop élevée.

Poser des questions par rapport à une hémolyse aigue (fièvre, frissons, ictère), mais c’est relativement rare comme cause d’anémie.

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Rechercher des signes de carence au niveau de la bouche, une somatite, une glossite et au niveau des ongles. En sachant que parfois la carence peut même donner de la dysphagie lorsque l’œsophage est atteint (syndrome de Plummer-Vinson).

Penser aux signes cliniques de carence en B12, accompagnés de problèmes d’anémie neurologiques (démence), et carence en acide folique

Polyglobulie :

À l’inverse de l’anémie, on a la polyglobulie : on voit 2 frères qui avaient le même teint au départ (celui de G a une polyglobulie) aspect erythrosique (son taux d’Hb est à 18g/dl au lieu de 14g/dl (par ex))

Trop de GR dans le sang va entrainer une hyperviscosité avec des risques accrus de thromboses veineuses profondes au niveau du tube digestif,

entrainant des problèmes mésentériques d’une part. On peut avoir des thromboses sus-hépatiques aussi.

Syndrome de .. : obstruction des veines sus-hépatiques développement d’ictère et d’ascite sans qu’il y ait de dysfonction hépatique.

On peut aussi développer des AVC, et des maux de tête et acouphènes (à cause de l’hyperviscosité du sang). La myéloprolifération entrainera également une splénomégalie et un prurit.

Finalement, ce qui marque le plus est le facies érythrotique La thrombopénie :

Est la diminution des plaquettes. Est soit un manque de production ou une destruction périphérique des plaquettes.

Quand c’est un manque de production, on aura souvent aussi une anémie et une atteinte des neutrophiles.

On peut parfois aussi avoir une destruction périphérique des GR et des plaquettes (=syndrome d’Evans), suite à une hémolyse et une destruction auto-immunitaire.

Les manifestations cliniques sont souvent asymptomatiques sauf quand les plaquettes descendent en dessous de 10000/mm3. Risque de saignement est déjà accru en-dessous de 50000. Il est important sous 5000. En dessous de 10000 peut avoir des pétéchies, particulièrement dans les parties déclives, ou lorsqu’on met le garrot pour faire une prise de sang.

A distinguer les purpura et pétéchies liés simplement aux plaquettes basses(non palpable) à un purpura palpable lors d’une inflammation des vaisseaux qui fait sortir les GR (on palpera alors l’inflammation) très suggestif d’une vasculite.

En cas d’hypo-plaquettose majeure, on risque une hémorragie cérébrale (tue le patient), mais aussi des hématuries, des saignements de nez et des hémorragies digestives (méléna).

Juste pour info générale (pas à connaitre maintenant) : il y a différentes causes de plaquettes basses (destruction accélérée ou anomalie fonctionnelle)

Thrombocytose

Trop de plaquettes. Est aussi un syndrome myelo-prolifératif. Souvent pas de conséquences cliniques, sauf quand c’est très élevé on risque des thromboses qui peuvent aller partout (membre inf, digestif, cérébral). Elles peuvent être associées à la thrombocytose essentielle, à la maladie de Vaquez, à une leucémie myéloïde chronique.

Neutropénie

Les neutrophiles sont la 1èreligne de défense de l’immunité innée. Si on n’en a pas on risque de faire une infection sévère. Même si le patient n’a pas de signes cliniques, si ses neutrophiles sont bas, c’est une urgence absolue le patient peut décéder en quelques heures s’il ne reçoit pas d’antibiotiques !!!

On peut avoir des signes cliniques de la neutropénie chez quelqu’un quand on ne la suspecte pas : angine nécrosante, gingivite nécrosante.

On peut aussi avoir les signes liés à la cause de la neutropénie. La cause qu'on verra le plus souvent sera la

chimiothérapie, on donne des drogues pour empêcher les cellules cancéreuses de proliférer qui détruisent toutes les cellules qui prolifèrent beaucoup donc on peut avoir une toxicité hématologique et détruire aussi les globules blancs On peut avoir des cancers qui envahissent et détruisent la moelle et qui peuvent donner une cytopénie.

Il ne nous interrogera pas sur les maladies hématologiques. Seulement retenir les quelques signes cliniques qu’il nous donne.

Neutrophilie

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On peut avoir une augmentation des neutrophiles. La plupart du temps, il n'y a pas de présentation clinique, il y aura des signes cliniques que de la myélo-prolifération, avec la splénomégalie à l'avant-plan.

Lymphopénie et lymphocytose

Lorsque la lymphocytose s'accompagne d’une infection virale, il n'y a pas de manifestation la plupart du temps.

Lorsqu'on a une lymphopénie, typiquement, elle accompagne le stade sida lorsqu'on a le VIH et on aura un tas des infections opportunistes avec des signes et symptômes qui dépendent des organes qui sont atteints.

Et candidose orale, les pneumonie (dyspnée, douleurs thoraciques), CMV.

III. Manitestations générales

Plus important :les manifestations générales. La manifestation la plus importante est la température quand il y a des neutrophiles bas signe d'urgence.

On aura aussi des sudations nocturnes (attention sudation nocturne : changement de linge de lit et de pyjama), de l'anorexie et de l'amaigrissement, de la fatigue et du prurit.

On parlera de signe B lorsqu'il y a une perte de poids, température et sudation nocturne dans la tuberculose ou lymphome !

C. Adénopathies

Comment va-t-on apprécier la présence de ganglions ? On doit toujours avoir la même approche clinique quand quelqu'un a des adénopathies. Souvent la personne dira qu'elle a un endroit grossi au niveau du cou et notre réflexe sera de nous dire si cette boule est localisée ou généralisée. Les adénopathies peuvent-être palpées, mais le patient palpera généralement seulement la plus grosse et pas les autres si elles sont présentes dans d'autres endroits. On doit donc distinguer une localisée qui serait un cancer local ou une infection locale. Ou une généralisé qui serait un cancer hématologique ou une maladie virale.

On va ensuite analyser la consistance du ganglion : est-il régulier ou irrégulier, ferme ou caoutchouteux, fluctuant (comme s’il y a du liquide dedans)

On va le mobiliser : est-ce qu'il adhère au plan superficiel, à la peau, ou au plan profond. Est-ce qu'il est libre. Est-ce qu'il est douloureux à la palpation (suggère une inflammation) ?

Déterminer la taille.

On parlera depolyadénopathiesi on a au moins 3 sites de ganglions atteints. On retrouve ça dans des infections virales aiguës (par exemple la mononucléose infectieuse), certains parasite comme la toxoplasmose donnera

également des ganglions, ou certaines infections bactériennes comme la syphilis. Et aussi certains cancers comme la leucémie lymphoblastique aiguë, les lymphomes et le VIH également

Lesadénopathies localisées(donc une seule aire localisée). Le diagnostic différentiel doit également tenir compte des endroits de drainage.

- Si on a un ganglion axillaire, il faut penser au drainage au niveau des seins.

- Si on a un ganglion sub-claviculaire (ggl de Troisier) penser à un cancer de l'estomac ou cancer du poumon.

Quand le ganglion est infectieux, il est souvent douloureux. Les métastases ne sont pas douloureuses mais sont parfois irrégulières dans la tuberculose, Tuberculose peut

fistuliser à la peau (voir la photo).

Voilà les diagnostics différentiels auquels on doit penser :

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Les ganglion sub-claviculaires sont toujours anormaux penser au cancer

Les ganglions génitaux, particulièrement les testicules, métastasient par les chaînes ganglionnaires rétropéritonéales et peuvent monter jusqu'aux adénopathies sub-claviculaires.

La tuberculose, la sarcoidose et la toxoplasmose peuvent aussi donner des adénopathies sub-claviculaire n’est donc pas toujours un cancer

Pour les adénopathies axillaires, penser au seins, regarder les mains et les membres (mélanomes, lymphomes au niveau des membres).

On peut avoir des infections sexuellement transmissibles qui seront drainées au niveau du creux inguinal. Mais aussi tout ce qui est des métastases provenant de la jambe (si on a une grosse infection au niveau du pied, on pourrait avoir un ganglion inguinal).

D. Tumeur cervicale

Diagnostic différentiel avec adénopathie

Une tumeur cervicale pourrait également donner une partie gonflée donc toujours se demander si c'est vraiment un ganglion. Ca pourrait être un kyste, mais la consistance du kyste sera souvent plus liquidienne.

Ne pas oublier les glandes salivaires sous-maxillaire qui peuvent faire penser à un ganglion.

Ne pas confondre kyste branchial et adénopathie la consistance nous aidera à faire la différence.

Donc une masse cervicale ne doit pas toujours être un ganglion, elle peut être un différent type de pathologie.

E. Adénopathies profondes

Parfois, on a desadénopathiesqui peuvent êtreprofondes et on ne les voit pas car elles sont dans le thorax et dans l'abdomen, on parviendra parfois les palper mais c'est assez rare. On voit ça dans les pathologies qui peuvent être des lymphomes ou des métastases mais sinon aussi la tuberculose et la sarcoidose (la sarcoidose se manifeste par une pathologie interstitielle pulmonaire, sous forme de micronodule ou de gros ganglion médiastinaux). Parfois, il y a de l'érythème noueux (donc des nouures douloureuses avec une couleur mauve au niveau des phases d'extension des jambes ou des avant-bras). Parfois des parotidites bilatérales et des biarthrites de cheville.

Lesadénopathies rétropéritonéales : lymphomes, cancers et des mycobactéries comme la tuberculose, mycobactéries atypiques.

F. Splénomégalie

Comment est-ce qu'on palpe une rate ? c'est super compliqué

Quand la rate est très fort augmentée de volume, c'est facile mais la sensibilité de la détection par l'examen clinique est faible (environ 60 % des rates augmentées de volume peuvent-être identifiées)

Ce qui est parfois plus simple, c'est la percussion : on a la poche à air de l'estomac qui est bien sonore et cette sonorité va disparaître si il y a une tumeur, à cause de l'augmentation de volume de la rate. On aura disparition de la sonorité de l'espace de Traube, qui permet de diagnostiquer une rate augmentée de volume.

Essayer de palper, en décubitus dorsal, la rate qui est augmentée de volume : on demande que les jambes soient un peu pliées et que le patient inspire profondément pour abaisser le diaphragme. On passe de la partie du cadran inférieur gauche pour remonter dans le quadrant supérieur gauche, pour essayer de buter sur le bord inférieur de la rate.

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L'écho devient l'examen de choix.

Il faut que la palpation soit bimanuelle pour essayer de remonter la rate.

Diagnostics à retenir en cas de grande augmentation du volume de la rate :

- Le syndrome myéloprolifératif donc notre moelle produit trop de globules blancs et trop de globules rouges et trop de plaquettes éventuellement

o Leucémie myéloïde chronique o Thrombocytémie essentielle o Maladie de Vasquez

o Myélofibrose

- Syndromes lymphoprolifératifs

- Leishmaniose (en Afrique subsaharienne) : peuvent donner des énorme rate.

- Maladies génétiques (mais rare)

La splénomégalie qu'elle soit grosse ou pas grosse, peux aussi être lié aux anémies hémolytiques, à l’hypertension portale et à l'infiltration d'un cancer

G. Leucémies

Quelques petites pathologies : la leucémie myéloblastique aiguë (il est important de distinguer les leucémies aiguës des leucémies chroniques)

- Les leucémies aiguës sont difficiles, se guérissent bien chez les enfants et moins chez les adultes. Elles arrivent brutalement et les premiers signes sont souvent les carences : les plaquettes basses, globules blancs et globules rouges bas. Donc il y a anémie, fatigue, température, des manifestations d’hémorragie et des manifestations nécrotiques au niveau buccal.

Lorsque lorsqu'elle est lymphoblastique, donc c'est plutôt les lymphocytes qui prolifèrent, ce sont les mêmes manifestations car la moelle est souvent envahie, mais on a en plus des ganglions qui sont présents et c'est plus souvent chez l'enfant.

- Leucémie chronique sont surtout des pathologies chez les personnes âgées. Leucémie lymphoïde avec des polyadénopathies. Lymphocytose qui peut être très élevée sans que ce soit symptomatique pendant des années, et puis petit à petit on a les symptômes qui se développent

Tout cela est pour notre culture générale.

La leucémie myéloïde chronique : à l'avant-plan la rate peut-être énorme, avec même une sensation de pesanteur de l'hypochondre gauche, plus des signes d'anémie, de saignement, de fièvre et de sudation.

H. Lymphomes

Les lymphomes : retenir que c'est la prolifération anormale des lymphocytes qui sont arrêtés dans la maturation à un moment donné, donc comme manifestations principales, on aura d'une part des adénopathies qui vont apparaître (des ganglions) MAIS n'oubliez pas que les organes lymphoïdes ne sont pas que les ganglions. Dans le tube digestif, il y a aussi plein de lymphocytes et on peut avoir des masses dans le tube digestif ou dans n'importe quel organe parce que nous avons des lymphocytes un petit peu partout. Le plus souvent ce sont des ganglions mais ça peut toucher n'importe quel organe. Donc il y aura des boules dans les organes, mais le plus souvent dans les ganglions (souvent à un endroit donné ou de façon généralisée)

On aura aussi des symptômes B : fièvre, sueur nocturne, amaigrissement.

On distingue la maladie de Hodgkin d’un lymphome non hodgkinien. Il faut faire la différence d'un point de vue clinique mais on ne rentre pas dans les détails.

I. Myélome multiple

Autre pathologie très fréquente d'un point de vue hématologiques, il faut essayer de retenir quelque chose : le myélome multiple. Ce sont les plasmatocytes (les cellules qui vont produire les anticorps), qui sont en quantité excessive. Si elles sont en quantité excessive, elles vont sécréter un seul type d'anticorps, vu que c’est 1 cellule

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mutée qui va proliférer (prolifération monoclonale). Elle va donc sécréter un seul type d'anticorps il y aura un pic monoclonal dans le sang. Il y aura aussi un excès de chaînes légères, qui vont passer dans le rein et détruire petit à petit le rein. Il y a une prolifération de ces plasmatocytes au niveau de la moelle qui va aussi abimer les os et entraîner une résorption osseuse.

On peut retenir comme acronyme le CRAB : - Hypercalcémie

- Renal insufficiency - Anémie

- Bone disease : ça grignote l’os, entraînant des douleurs osseuses importantes (très fréquent chez les personnes âgées)

J. Coagulation

Les troubles de la coagulation on en a déjà parlé. Il faut se souvenir qu'on peut avoir des pétéchies du purpura quand il y a des troubles de la coagulation. Et quand on a une thrombose, on a tous les signes de la thrombose.

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