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CHARME D E L'ALSACE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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C H A R M E

D E

L ' A L S A C E

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P I E R R E S C H M I T T

C H A R M E

D E

L ' A L S A C E

Pointes sèches de

Ch. S A M S O N

L e s H e u r e s C l a i r e s 6, rue de La Vrilliere,

P A R I S

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S U R V O L

C

e livre n'est pas œuvre d'érudition, ni savant guide de l'Alsace. Il est tout au plus ce que les vieux auteurs appelaient un itinéraire, itinerarium, un recueil d'impressions, de pensées, notées pêle-mêle au cours de nos randonnées à travers une province comblée de beautés naturelles, riche de ses trésors d'art et du travail de ses hommes.

C'est donc un survol que l'on propose pour traduire dans la multiplicité de ses aspects et de ses nuances le charme de l'Al- sace. Tel est du moins le but de l'auteur et son secret espoir.

Aimer les voyages, c'est avoir l'œil vif, l'esprit en éveil, une curiosité qui ne faiblit jamais. Aimer les voyages, c'est aussi étudier le milieu et les hommes, interroger l'histoire, écouter la légende. C'est enfin rêver, avant la fin du jour, à l'heure où le soleil apaisé donne aux choses leur plus sensible relief, sur les antiques cités, leurs monuments de pierre, leur passé et leur présent.

Mais le charme d'un voyage est aussi fait de souvenirs de lec-

ture. Tel livre, dont nous restons impressionnés, a été le motif

de flâneries romanesques ; tel auteur a pu reconstituer pour

nous, avec une précision magistrale une atmosphère vivante et

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humaine. Nous voulons penser avec reconnaissance à tous ceux qui se sont penchés sur l'histoire millénaire de l'Alsace, depuis le moine de Saint-Gall jusqu'à la pléiade de savants du X I X siècle, et celle, non moins brillante, de notre époque.

Notre itinéraire conduira le lecteur de la Porte de Bour- gogne et d'Alsace, par delà le Sundgau à travers la plaine jusqu'aux confins de la province.

On verra les collines où pousse la vigne et d'où partent, à l'assaut des Vosges, les forêts conquérantes. A ceux qui cher- chent le plaisir des yeux, des promontoires permettent de passer des instants d'agréable contemplation devant des panoramas séduisants. Sur les routes en lacets, on atteindra les hauteurs où jusqu'en juin séjourne la neige.

Tout au long de notre périple, de la route des crêtes à la route du vin, des sentiers forestiers à la plaine, que d'étapes charmantes !

Petites villes et vieux clochers, Charles Samson a su rendre leur poésie discrète et tendre. C'est ici l'image romantique de Murbach, là un village au creux d'un vallon fleuri. Ici la collégiale gothique de Saint Thibault protège la tour des sorcières... là se pressent, à l'ombre de la cathédrale, les antiques maisons de Strasbourg.

De ces gravures exquises, de ces dessins naît l'image d'un humanisme alsacien, dont la vocation s'est inscrite dans une longue histoire de labeur quotidien et parfois d'héroïsme.

Notre ambition sera seulement d'en montrer l'authenticité, la

richesse et la séduction.

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C'EST UN PAYS DE PLAINE ET DE MONTAGNE

T erre d'Alsace! Nom prodigieux, à l'accent délicat et sensible. Il est peu de provinces qui puissent émouvoir autant et évoquer d'aussi profondes résonances.

Le charme de l'Alsace, d'où lui vient-il, de la plaine ou de la montagne? Et cette surprise enivrante, joyeusement brutale que l'on ressent à son premier contact, viendrait-elle tout sim- plement de la physionomie humaine du paysage, où l'homme a accumulé ses demeures, ses clochers et ses donjons?

Que la plaine apparaisse du col de Saverne ou du Grand

Ballon, de la terrasse de Sainte-Odile ou des Trois-Épis, en face

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du damier de ses labours, il n'est pas de vision plus séduisante.

Large et opulente, elle s'étend au pied des Vosges pour s'en aller vers le Rhin qui s'estompe, dans un mauve tendre, au seuil de la Forêt-Noire.

Mais le charme de l'Alsace est aussi dans sa montagne et ses horizons, dans ses forêts, dans son gai vignoble.

Pour découvrir l'Alsace, pour ne rien omettre des beautés qui partout se lèvent sous les pas, il faut l'aborder par une des routes qui grimpent par-dessus les Vosges. On suivra la crête d'une chaîne transversale ; on marquera un temps d'arrêt sur un des éperons qui s'enfoncent dans la plaine, avant d'y descendre en lacets tordus et rapides.

C'est tout d'abord la splendeur sauvage des hautes mon- tagnes, avec leurs flancs déchiquetés, leurs lacs encaissés. Plus loin, c'est le monde sylvestre, d'une infinie séduction, avec ses ombres lumineuses dans les frondaisons et une atmosphère d'une inoubliable pureté. A mesure que l'on quitte les hauteurs, c'est la diversité qui s'accuse dès que s'accrochent aux Vosges les premiers coteaux. Là, le romantisme déborde, car dans l'exu- bérance de la vigne, vieux châteaux, oratoires et calvaires sont d'un somptueux passé les témoins émouvants. Le pittoresque n'est pas seulement dans la nature. Il est aussi dans les petites villes, dans les gros bourgs dont le visage est demeuré ce qu'il était depuis plusieurs siècles, tout illuminé de légendes aimables ou mystérieuses.

Il faut venir en Alsace au printemps, lorsque les fleurs réveil-

lent la campagne et font éclater la joie du renouveau. Il faut y

venir aussi en automne, lorsque la nature se pare une dernière

fois et flambe dans une profusion de couleurs.

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Le marquis de Pezay, grand voyageur du X V I I I siècle, la découvrit en messidor : c'est un champ d'or sans limites, dit-il dans l'envolée lyrique de son siècle.

Pays de plaine et de montagne, c'est dans ce perpétuel contraste que réside le charme de l'Alsace et le principe de son action sur l'homme.

Si l'homme a su garder aux Vosges le manteau somptueux et dense de ses forêts, ce n'est que grâce à une politique d'ex- ploitation, sage et prévoyante, vieille de plusieurs siècles.

Jamais Alsacien, de mémoire d'homme, n'a coupé un seul arbre sans en planter immédiatement un autre pour le remplacer.

Si la vigne, étagée sous l'ardeur du soleil levant a su main- tenir, en dépit de cette terre qui descend, glisse, son aspect parfaitement ordonné, elle le doit uniquement au persévé- rant effort du vigneron qui remonte, du bas du coteau, son champ qui s'effrite toujours.

La richesse variée de ses sols n'a pas empêché l'Alsace de s'accommoder de nouvelles structures économiques. C'est ainsi qu'elle a su se créer une industrie moderne, liée à la trans- formation de ses ressources agricoles ou géologiques. Cepen- dant, ses deux industries majeures sont la métallurgie et le textile.

Une telle activité suppose un excellent réseau de communi- cations ; depuis longtemps déjà, un intense trafic ferroviaire international traverse l'Alsace. Mais il devait appartenir à notre époque de rendre au Rhin le caractère de grande voie de navi- gation qu'il avait eu autrefois.

Comme cette Alsace laborieuse, un peu sévère même, cor- respond mal aux poncifs de l'imagerie traditionnelle!

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L'Alsace, certes, est un beau jardin. Mais les cigognes, chas- sées par l'industrie, ne sont plus très nombreuses. Si l'on mange bien en Alsace et si le vin est bon, la sobriété du paysan est pourtant une réalité. Bien sûr, l'Ami Fritz n'appartient pas exclusivement à la littérature. Il somnole dans tout Alsacien pour se réveiller aux fêtes de famille, aux manifestations popu- laires, joyeux, vivace et bruyant, entraînant dans le tourbillon de son exubérance tous ses commensaux.

Enfin, de grâce, vous, ami, et vous, passant! En débarquant à Strasbourg ou à Colmar, ne demandez pas le « quartier alsa- cien ». On plaindrait votre naïveté ; vous vous exposeriez au sarcasme, terriblement aiguisé; affligés par tant d'incompré- hension, pleins d'amertume, d'aucuns vous répondraient d'un haussement d'épaules. Et ne vous étonnez pas de n'y trouver corselet et cotillon, gilet rouge et tricorne.

Si ce pittoresque est demeuré authentique dans quelques rares communes, partout ailleurs il appartient au passé. La per- sonnalité de l'Alsacien, modelée par les divers mouvements culturels ou politiques, son attachement aux traditions fami- liales, sociales ou religieuses, son amour presque mystique pour la terre natale sont d'ordre moins physique que moral. Il en est de même de l'extraordinaire caractère d'unité de la province, forgé au cours de son histoire où l'Alsace a été le perpétuel enjeu du conflit, sur le Rhin, entre le germanisme et la latinité.

Mais cette province, théâtre de tant de batailles, où déferla le flux et le reflux de tant d'invasions, a su miraculeusement préserver son patrimoine artistique. Il n'est pas jusqu'à ses vieilles demeures, crépies de clair, fidèles au pignon sur rue de l'époque gothique, qui n'enchantent le visiteur.

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Car l'Alsace peut être fière de sa parure de pierre, qui remonte parfois à la plus haute antiquité. Le premier de ces monuments, le Mur païen, qui entoure la montagne sacrée de Sainte-Odile, est bien antérieur à la conquête romaine. De celle- ci subsistent des vestiges qui attestent le développement d'une civilisation authentique.

A la décadence de la Rome antique, à son écroulement succè- dent des siècles de violence. L'église seule continue sa mission civilisatrice. Le siècle carolingien verra la fondation de puis- santes abbayes qui resteront les centres culturels du pays.

Le moyen âge, dès le X I siècle, voit la construction de nom- breux oratoires et de couvents : le Dompeter, près d'Avolsheim, l'église octogonale d'Ottmarsheim en sont un exemple remar- quable. Avec le X I I siècle, c'est l'éclosion d'une magnifique floraison d'églises, sobres de décoration, un peu sévères, répon- dant bien au caractère alsacien : en haute Alsace, l'abbaye de Murbach ou Saint-Léger de Guebwiller ; en basse Alsace l'église de Rosheim, ou Sainte-Foi de Sélestat. Le prestige de l'art roman fut si grand dans cette région, qu'elle ne s'adonna qu'à regret à l'art gothique, pour en atteindre d'ailleurs les sommets.

Mais au X I I I siècle, un facteur nouveau vient ébranler la structure sociale du pays. En 1220 s'ouvre la route du Saint- Gothard, événement prodigieux qui permet à l'Alsace de devenir la plaque tournante de l'Occident. Sillonnée dès lors par cette grande route commerciale qui unissait l'Italie aux Flandres, trait d'union entre la Bourgogne et la Germanie, l'Alsace était un centre d'attraction extraordinaire où s'amalga- maient toutes les tendances, spirituelles et artistiques.

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Une Crucifixion, conservée au Musée d'Unterlinden, en est un témoignage éclatant. Ce panneau est le plus ancien de l'école de peinture alsacienne. Sa qualité est exceptionnelle. Mêlant au style bourguignon des réminiscences flamandes et italiennes, adoptant l'enseignement de l'école française de Bohême, elle reste une œuvre essentiellement locale créée entre 1360 et 1380.

De cette interpénétration, Strasbourg tire un profit immense et ses bourgeois, véritables capitalistes de l'époque, se décou- vrent tout à coup du goût pour la politique et le pouvoir.

A Colmar, à Sélestat, à Haguenau, à Mulhouse, ailleurs encore c'est la poussée des villes naissantes vers leur indépendance.

Toutes ces villes, toutes ces cités sont ceinturées de murs.

Elles conservent de nos jours encore des traces importantes de leurs anciennes fortifications où alternent tours et courtines percées de portes d'une étonnante variété.

Si ces remparts décèlent la vie d'un peuple qui, jadis souvent attaqué, était toujours prêt à se défendre, les villes, mainte- nant inexpugnables, deviennent des puissances politiques. Les abbayes elles-mêmes ne sont plus, comme auparavant, les grands centres culturels et les initiatrices du progrès économique : ce rôle, peu à peu, passe à la bourgeoisie dont l'organisation, fondée sur la prépondérance du travail et le gouvernement des corps de métiers, sera éminemment démocratique.

Le X V I siècle fut l'époque la plus brillante. Grâce à ses imprimeurs, Strasbourg exerce un rayonnement extraordinaire que renforce encore la science de ses humanistes. La production littéraire de l'Alsace est la plus puissante de l'Europe.

Mais au morcellement politique, la Réforme en ajoute un autre. Libérale à ses débuts, elle encouragera les passions

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religieuses. Union évangélique et Sainte-Ligue s'affrontent et la Guerre de Trente ans va être pour l'Alsace la plus grande calamité de son histoire.

1648, Westphalie! Arrachant le pays à un morcellement féo- dal périmé, Louis XIV la faisait rentrer dans le cadre d'une nation dont le prestige en Europe était alors incomparable. Et il l'y faisait rentrer sans « toucher à ses usages ». C'est bien à l'ombre du lis que l'Alsace panse ses blessures et se reprend pour marcher vers de nouvelles destinées.

Si l'art semble avoir bénéficié d'une place privilégiée au X V I siècle, les siècles suivants n'en ont pas moins laissé d'au- thentiques témoins : c'est la place forte de Neuf-Brisach, dont le dessin est de Vauban ; c'est le Palais des Rohan à Strasbourg, magnifique exemple du style Régence, ou le château des Rohan à Saverne qui ne manque pas de grandeur.

A l'élan qu'a marqué chacune des périodes de son histoire, correspond l'évolution de son peuple. Après avoir pris part à cette grande aventure nationale que fut la Révolution, elle a porté l'Empereur en triomphe. Elle a donné à la France un nombre prodigieux de maréchaux et de généraux; vingt-six noms d'Alsaciens sont gravés sur l'Arc de triomphe.

Mais la gloire ne se ramasse pas seulement sur les champs de bataille. L'Alsace a donné à la France également des huma- nistes, des médecins célèbres, des artistes, des inventeurs, des explorateurs. Elle lui a donné aussi les Sœurs de Ribeauvillé dont l'action éducatrice s'insère dans l'histoire contemporaine.

Beaucoup de ses fils, le goût de l'aventure est aussi un trait caractériel de l'Alsacien, ont franchi hardiment les limites de la province pour s'en aller au large, vers d'autres horizons.

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Il serait intéressant, dans cet ordre d'idée, d'étudier la part prise par l'Alsace à l'édification de l'Empire français et au rayonnement de la France dans le monde. Et cela en dépit de la rupture, ou peut-être à cause de la rupture de 1870.

Alors, des quatre coins du globe on verrait se lever une légion de casques de liège, de képis blancs et noirs. Toujours, où cela était possible, ces bâtisseurs ont déposé l'arme pour construire des routes, assécher des marais, enseigner l'agricul- ture. Et des fins fonds de l'Afrique Noire on verrait s'avancer une immense multitude de pieuses femmes et d'hommes de Dieu qui y ont combattu la maladie du sommeil, la lèpre et qui, en face de l'ignorance des masses, ont édifié des hôpitaux et des écoles, enseigné l'amour du prochain et la justice sociale.

Mais les guerres, encore, ont passé sur le pays, cruelles et sanglantes. De 1914 à 1918, la tornade a ravagé la montagne;

en 1944, elle a balayé la plaine.

Cependant, le peuple d'Alsace, une fois encore, s'est mis au travail pour reconstruire les ruines et pour réveiller la terre de sa léthargie, parce qu'enraciné dans le sol, il ne se laisse domi- ner par aucune circonstance adverse.

L'Alsace n'est pas une image d'Épinal ! Aimant son passé glorieux, conservant avec amour les témoins de son histoire, elle ne se confine pas dans une stérile contemplation. Mystique, certes, mais tout aussi réaliste, elle veut regarder le monde d'un regard neuf, car elle ne désespère pas d'un avenir meilleur où s'affirmeront son idéal de liberté et de fraternité humaine.

Il n'est, pour s'en persuader, que de savoir la découvrir car, malgré tout ce qu'on a pu dire, il faut venir la surprendre chez elle pour la connaître vraiment, et l'aimer.

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A C H E V É D ' I M P R I M E R Cette édition

a été imprimée par

RAYMOND JACQUET pour le texte et par

MANUEL ROBBE pour les gravures

sur cuivre.

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Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement

sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

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