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L'origine de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne

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L'origine de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne

TOLLO, Eloi

TOLLO, Eloi. L'origine de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne. In: Roost Vischer, Lilo

; Mayor, Anne & Henrichsen, Dag. Brücken und Grenzen = Passages et frontières. Münster : LIT Verlag, 1999. p. 244-259

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:116674

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L'origine de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne

Eloi Tollo

Ce travail réalisé sous la direction d'Eric Huysecom, s'inscri~ dans ~e cadre d'un centre d'intérêt et de Certificat (Tollo 1998), sur la. m~tallurgi;

du fer présent au Départe;:nent d'anthropolo~~ et d'e~olog1~, ~augure par la réalisation du film « Inagina )> pourswVl ~vec 1 or~~satlon pr<:

chaine d'une table ronde internationale sur ce sujet. ~'ongme. de la me·

tallurgie du fer constitue ind~iabl~~ent l'un ~e~ t?emes majeurs de la protohistoire africaine. Ce sujet d1Vise les spec1a;hs~e.s en d~ux c~ps théorique·s qui au-delà du caractère relativement limite des faits arc~eo­

logiques, ~·affrontent hors des sentier~ s~ientifiq~es~ retran.~~nt le ?ebat dans un labyrinthe idéologique c01;s~1tu~ de pr~Ju~es et.~ 1dees precon·

çues. La protohistoire, comme l hi~toue , afric.a~e, ~ ~chappe pas à l'attitude regrettable qui consiste à farre p:evalorr a. pnon. l~ ~oncept du

«retard culturel », ignorant ainsi le dynam_1sme e~ l 'mventlv1te des

P?PU·

lations locales, anciennes ou contemporames. Si nous av?ns cho1~1 ~ réexaminer ce sujet, c est non dans le but d'apport~r une r~onse _defin}·

tive aux préoccupatio::J.s des uns et des autres, mais dans l mtenti,on d Y jeter un nouveau regard et une nouve}le. réflexio~, au vu des recentes

données disponibles et des lacunes theonques. presentes dans _l~s cons- tructions émises jusqu'ici. Ceci s~pp<;>se d'a~orr U?e lecture cntique des faits archéologiques et des interpretations qui e~ resultent. Po~er la q~es­

tion de l'origine de la métallurgie du fer en Afrique su~saha:ieru;ie, c ~ envisager d'emblée deux théories opposées, _ l'une d1ffu~nonms~e qlll postule une origine externe de cette t~chnolog1e au contment et 1 autre, évolutionniste, qui insis~e sur la dynarmque locale.

Faits et arguments pour une origine externe

La théorie selon laquelle l'art de fabriquer le fer en Afri<;lue sub rienne aurait une origine externe a été soutenue par plusieurs aute

L'origine de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne

(Mauny 1952, 1970; Trigger 1969; Tylecote 1975; Calvocoressi et David 1979; MiJler et van der Merwe 1994; Mac Eachem 1997). Ceux-ci se basent sur deux raisons essentielles, d'une part 1 'absence des connaissan- ces pyrotechniq_ues et des dispositifs techniques de réduction des métaux non ferreux, notamment le cuivre et d'autre part. la non-pertinence des dates radiocarbone livrées par les sites métallurgiques anciens.

Sur le premier point, contrairement à l'ancien monde, l'Afrique au sud du Sahara semble échapper à la logique évolutionniste protohistorique qui voit tour à tour l'apparition de cuivre, du bronze et du fer. Seuls le Niger et la Mauritanie (Grébenart 1988; Lambert 1983) offrent une industrie cuprifère antérieure à la découverte du fer. Or, certains auteurs (Mcintosh et Mcintosh 1986: 124; Mac Eachem 1997: 425) considèrent les phases qui précèdent la fabrication du fer comme les fondements de l'industrie du fer, car la complexité de la production de ce métal réside dans l'obtention de hautes températures. Rappelons que si la température de fusion du cuivre se situe à 1083°, celle du fer, de l'ordre de 1500°, est de loin supérieure. La maîtrise des températures de réduction des oxydes de fer et des dispositifs techniques de réduction ne pouvant être acquise qu'à travers les expériences méta1lurgiques précédentes, l'Afrique subsaha- rienne ne saurait dans cette perspective, être l'initiatrice de son industrie du fer. En réalité cet argument n'a qu'une valeur superficielle et relative, car certaines observations de réduction traditionnelle du fer réalisée en Afrique subsaharienne ont montré que la production du fer est possible avec des températures qui se situent entre 800 et 1200° (Huysecom et Agustoni 1996). La pyrotechnie est en fait un phénomène maîtrisé depuis la découverte de la poterie, utilisée au Sahara aux environs du 9e millé- naire BC et perpétuée jusqu'à nos jours. O. Gosselain (1994/95: 418) a d'ailleurs montré que dans de simples structures de cuisson de la poterie au Cameroun, qui sont des foyers en plein-air dans lesquelles les potières agencent en tas la céramique et le combustible, les températures sont de l'ordre de 920°, sans apport d'air artificiel, comme c'est le cas dans la métallurgie. Le feu et ses propriétés étaient parfaitement connus depuis des millénaires.

En ce qui concerne le deuxième point, soit les dates radiocarbone obte- ques dans les sites protohistoriques africains, leur validité est très souvent mnise en question du fait de leur grande ancienneté (Miller et Van der Merwe 1994; Mcintosh et Mclntosh 1986; Killick 1987; Mac Eachem l997; Schmidt 1997). Selon ces auteurs, les métallurgistes africains de l'âge du fer ancien ont pu utiliser des bois morts depuis plusieurs siècles.

Cet

argument pourtant pertinent et qui peut remettre en question ce mode

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Eloi Tolla

de datation, devient suspicieux s'il n'est évoqué que lorsqu'il s'agit de la préhistoire africaine. Malheureusement, jusqu'à ce jour, aucune étude dendrologique n'a été réalisée su:- les bois morts africains, afin d'évaluer leur âge au décès et leur résistance aux intempéries, soit sous l'action du climat, soit sous celle des termites et autres insectes. Sur la base de cette argumentation, différents auteurs ont adopté la théorie diffusionniste, selon laquelle la métallurgie du fer fut introduite de l'extérieur et diffusée en Afrique subsaharienne. Parmi. les régions généralement évoquées pour justifier cette théorie, figurent ! 'Egypte, Méroé et Carthage.

Pour ce qui est de l'Égypte, bien que di~posant d'une _tr~di~on mét:llur- gique remontant à la fin du 5e et au debut du 4e nullenarre, plusieurs auteurs s'accordent à reconnaître qu'elle ne saurait être à l'origine de l'industrie du fer en Afrique subsaharienne, parce que le pays ne dispo- sait ni de minerai ni de bois (Yoyotte 1984: 112; Lhote 1952: 269). Les premiers outils de fer font leur, apparitio? ~vec l'invasion assyrienn~ au 7e siècle BC (Mauny 1970: 70_1, et l'arnvee de nombreux mercenaires, commerçants et artisans entraînera l'accroissement de l'outillage de fer (Trigger 1969: 35). Mais ce n'.est qu'avec la conquête romain~ en l'an 30 BC que le fer se banalise. L'Egypte mise hors de course, Tngger se re·

tourne vers le sud, la Nubie. L'hypothèse de faire de Méroé, capitale de Nubie, envahie par le royaume de Koush au 6e siècle BC, le cenn:e de ' diffusion de la technolcgie du fer en Afrique, fut évoquée par Tngger suite à la réputation d'avoir é:é la «Birmingham africaine». Dans un article publié en 1969, intitulé ·:<The myth of Meroe and the african iron age », et en se basant essentiellement sur des évidences plus lin~i~tiques

qu'archéologiques, Trigger (1969: 50) conclut en ces termes: « it is pos- sible at the present tirne to do more tban to guess about the role Meroe played in the spread of iron working in Africa south of Sahara». Selon cet auteur, Méroé reçut l'art de fabriquer le fer suite à l'invasion des Koushites qui l'avaient reçu des émigrants venus d'Arabie. En effet, le terme utilisé par les Éthiopiens pour désigner le fer est d'origine sémiti- que. Cependant, les recherches menées plus tard par P. Shinnie (1985) ont montré que le développement de la métallurgie du fer à Méroé se situe entre le 6e siècle BC et le 6e siècle AD. Par ailleurs, comme l'a noté Tylecote (1975) réticent à ]'hypothèse de Trigger, la métallurgiekoushite est postérieure à celle de Méroé et ne s'est développée qu'à partir du 5e siècle BC. La métallurgie du fer a connu son apogée à Méroé comme en Égypte au 2e siècle de notre ère, période de domination romaine en Afri.

que du nord. Ainsi, tro:.s arguments renforcent la non-primauté de Méroé sur 1 'Afrique au sud du Sahara en ce qui concerne la technologie du fer.

Premièrement, sur le plan chronologique, plusieurs dates obtenues dans

L'origine de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne

l~s sites métallurgiques d'Afrique subsaharienne sont antérieures au 6e siècle BC, date d'apparition de la technologie du fer â Méroé. Deuxiè- meroen~, sur le plan technologique, les fours découverts à Méroé datent du ~e s1è~le AD et sont d'inspiration romaine. Troisièmement, sur le plan soc10-pohtque, comme l'a souligné R. Haaland Méroé était la capitale

~·un puissant royaume hiérarchisé, dans laquelle' les structures de réduc- hon du fer ne se rencontraient pas hors des limites de la ville (Haaland

~ 9~5: 68). Cette observ~tion suggère que les libertés des forgerons eta1ent fortement restrem es et sous contrôle des autorités afm d'empêcher la vulgarisation de cette activité et la fuite des spécialistes vers les royaumes voisins.

En ce qui concerne la dernière hypothèse de diffusion du fer en direction de l' A~9ue au sud du Sahara, plusieurs auteurs proposent de voir la côte maghrebme comme le centre de diffusion de l'industrie du fer (Mauny 1970; T)'.'le~ote 1975; ~iller et van der Merwe 1994; Mc Eachern 1997).

~ette theon~ fut avancee ~ur la. première fois par R. Mauny pour qui l art de fabnquer le fer fut mtrodmt vers le sud par les Berbères à travers sa théorye de la «route des_ chars» (Mauny 1970: 69). Cette hypothèse

fl:t

_repnse par Tylec~te q~1 proposa de considérer Carthage comme le

ver.itable ce~tre de diffus1~n. En l'absence de faits archéologiques, il est:m_e _que si Cartha~e ava1! le même njveau de développement que la P~eruc1e, alors la metallurgie du fer s'y serait développée de manière

~reco?e comme dans tout Etat hiérarchisé. Oubliant le contre-exemple egyptien, Tylecote note des ressemblances techniques entre les outils découverts à Tarugr:- au Nigeria et ceux de Carthage (Tylecote 1975: 4- 5). Rappelons que s1 ~arthage fut fondé en 814 BC, les premiers outils de fer ne font leur ~ppantlon dans les tombes qu au 6e siècle BC, et ne sup- plantent

!es

outils de bronze dans le mobilier quotidien qu'au 3e siècle B.~ (Greb~nart 1988: ?2)., Le p~oblème ~st que nous manquons d :nform~nons ~li! la paleometallurg1e carthagmoise de même que sur la metallurgie trad1tio~elle ~es _peuple~ ~c~u~ant le Maghreb de nos jours, notamment _les ~erberes, Jadis con~1deres a tort comme les principaux agents de d1ffus1on de la technologie du fer vers les zones méridionales

~u Sahara. Par contr:, ~e étude récente r~alisée sur la métallurgie tradi- tionneH.e touareg a revele que le v:ocabt;tlaire technologique, les fonctions symbohq~es du fer et certams outils ont une origine méridionale haoussa ou kanun (B_ernu~ et Echard 1992: 20). En ce qui concerne les voies et mo~ens de d1ffus10n, l'hypothèse de l'utilisation des chars telle que pro- posee par R. Mauny reste assez problématique parce que l'introduction d_~ ce moyen de déplacement en Afrique ne doit pas être antérieure au se s1ecle BC, le char faisant son apparition à Chypre au 7-6e siècles BC.

(4)

Eloi Tolla

L'apparition tardive des objets en fer dans les tombes ca.rt!1aginoises ~t

J 'introduction relativement récente du char dans le Sahara Jettent un se-

rieux doute sur 1 'hypothèse d 'u::ie origine méditerranéenl!'e d~ la mé~­

lurgie du fer en Afrique subsaharienne. Loin de nous la pretention de ruer 1 'existence de relations transsahariennes à cette époque entre le Maghreb et le reste de l'Afrique, nous proposons simplement de c.o~sid~rer _qu~ le transfert des savoirs était possible dans les deux sens et eVlter a pnon de faire de l'Afrique au sud du Sahara le _receveur univer~el d~ toutes l~

inventions technologiques. Quel que s01t le centre de diffusion postule, les tenants du diffusioonisme doivent identifier le centre, les vo1és, les aires et les facteurs de diffusion. En attendant, il importe d'explorer la deuxième hypothèse, celle d'une rigine endogène des techniques de fabrication du fer en Afrique subsaharienne.

Faits et arguments pour une origine interne

Cette présentation conciliera les aspects chronologiques et technologi- ques. Cette approche a l'avantage :ion. seulel'!1ent d~ passer en revue lès dates existantes et leurs contextes, mais aussi de presenter chaque struc- ture de réduction dans un registre technologique qui permet d en évaluer les ressemblances et les différences. Persuadé que nous ne pouvons com- prendre la métallurgie ancienne du fer que par rapport aux références actuelles l'étude des structures traditionnelles de réduction du fer nous a permis

d~

sérier quatre grands types morpho·technologiques de base de fours en Afrique subsaharienne, selon la présence ou l'absence d'une cheminée d'une cuvette à la base, d'un système d'évacuation des scories, et d'un ti~ge activé, mixte ou naturel. On distingue ainsi les fours sans cheminée les fours à cheminée sur terre ferme, les fours à cheminée sur cuvette et les fours à injection d'air verticale. Ces catégories sont facile- ment identifiables au niveau archéologique.

Plusieurs fouilles réalisées ces dernières années sur d'anciennes structu·

res de réduction du fer en Afrique subsaharienne (Fig. 1), ont permis d'étoffer nos connaissances tant sur le plan chronologique que technolo- gique. En Afrique de l'ouest, on distingue deux importants centres

mb;

tallurgiques antérieurs au se siècle BC, qui sont d'une part Agadez et Termit au Niger, et d'autre part Nok et Nsukka au Nigeria. Le premier, plus ancien, pourrait constituer le foyer occidental d'invention de la mé- tallurgie du fer en Afrique su·:>saharienne. Dans la région d'Agadez,

1,

long de la falaise de Tigidit, la reconstitution des fours de l'âge du Fer

L'origine de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne

~cien. montre qu'ils étaient tous posés sur le sol. Ces structures fonc- tl~pna1ent_ grâce à un ~ge activé et ne devaient pas disposer de système d evacuation des scones, raison pour laquelle la cheminée était brisée pour pennettre la récupération de la loupe. Dans les sites de Tay/a/en et Tamat~ les f?urs se present~nt comme des structures à cuve cylindrique, de petites dimensions (Grebenart 1988: 142). Cette période est mieux conn:~e po~ ~e~ habitats qui ont livré un riche mobilier en fer constitué d~ b1J?UX, d epm~l~s,_ de po~ntes de flèches, de harpons et surtout d'une ceranuque caractensttque dite de «type tegef ». Si Grébenart n'a pas obtenu de dates radiocarbone directement sur les restes de fours par man- que. de c~rbon de bois, les fondeurs pouvant nettoyer la base des fours apres l_a reducnon~ quatre dates obtenues dans des dépotoirs ayant liVré

d~s

.o?Jets

e~ ~er

situent

l~

métallurgie ancienne du fer dans la falaise de T1gzd1t au nnhe_u du premier ~llénaire avant notre ère (Grébenart 1988:

162). Le _fo~ ~ecouvert par Quechon et Roset à Do Dimmi dans le massif d~ Te;mzt dtffere de ceux d'Agadez par la présence d'une cuvette circu- laire a la base de la superstructure de forme cylindrique ou tronconique sans système d'évacuation ni de récupération de la loupe (Quéchon et Roset 1974). Sur les deux dates cl4 obtenues à Do Dimmi, la plus fiable 2628 ±12~ BP, soit 1050-400 BC, situe le début de la fabrication du fer

~ ce site dans la première moitié du premier millénaire avant notre ere. Plus ~u sud, à Taru~a au Nige~~· ~es fours étudiés par Tylecote (1975~, prese~~ent les_ memes caractenstiques morphologiques et tech·

nolo~ques qu a Termzt. Sur .les 10 dates C 14 obtenues (Calvocoressi et Davi.d.1979), ~eux ?nt donne 800·650 BC donc une période légèrement postene~e qu au ~iger. Au sud-est, dans la région de Nsukka, la date la plus anciennes~ situe entre le ge et le se siècle BC (Okafor 1993). Dans celte phase ancienne, les fours à tirage activé disposent d'une cuvette

bas.al~

et d'un.système

co~plexe

d'évacuation des scories, témoins d'une ma1tnse parfaite d~~ techniques métallurgiques. Si les fours à tirage natu- rel font leur apparition dans cette région au 1 ge siècle comme au Sénégal

(Boc~. ~

995), les plus .3;Ilciens voient le jour au Togo (de Barras 1986) au 13 stecle AD et un s1ecle plus tard au Zimbabwe (Prendergast 1975).

En Afrique

~entrai~

et orientale, où pourrait également exister un foyer aut?nome d mvention ~~ fer, les vestiges de réduction du fer les plus

~c1ens font leur ap~ru:ition vers le 10-9e siècle BC, de manière presque

~chrone dans la r~g1on des Grands-Lacs et en République Centrafri- came;_Dans ~e derruer, ~es recherch~~ menées par E. Zangato montrent quel 1~~u.stn~ ,du fe: ~a1t son appantion en contexte mégalithique, dans des soc1etes hierarchisees. Sur le plan chronologique, les premiers objets

(5)

Eloi Tollo

de fer font leur apparition dans la première moitié du premier millénaire avant notre ère. Deux dates obtenues dans le site de Gbabiri et dans une chambre mégalithique du site de Tazanu Dokolo I dans la région de Bouar se situent au 9e siècle BC (Zangato 1995 : 129, sous-presse: 47).

La découverte d'une forge contemporaine de ces objets laisse penser qu'il s'agit d'une production locale, bien que la plus ancienne structure de réduction proprement dite du minerai ne date que du 7e siècle BC (Zangato sous presse: 47). TI s'ag·t d'une simple fosse sans cuve et sans système d évacuation des scories. Des structures similaires vont apparaî- tre vers le 2e siècle BC à Munda en République Démocratique du Congo (Eggert 1997). Outre ces structures de réduction élémentaires, des sites gabonais, notamment dans la région du Lac Bleu et de Moanda, ont livré des vestiges de fours dont les reconstitutions indiquent qu'ils disposaient d'une chambre de combustion, d'une cuvette à la base et fonctionnaient grâce à un tirage activé. Ces sites qui datent du 7e siècle BC, montrent une évolution technologique considérable, liée à l'utilisation de la techni·

que du préchauffage au Lac bleu (Digombé et al. 1988: 180), et l'usage intentionnel du manganèse ::omme fondant à Moanda I (Schmidt et Childs 1985: 17). Dans la région des Grands Lacs, l'introduction de la métallurgie du fer serait liée à l'expansion Bantu. Les témoins de l'industrie ancienne du fer appa..-aissent en même temps qu'une cérami- que particulière, la « dimple based potery » connue sous le nom de la

«tradition urewe >>. Les plu3 ar.ciens résidus du travail du fer (scories) apparaissent dans plusieurs sites du Rwanda, du Burundi et de la Tanza- nie au début du premier millénaire avant notre ère, tandis que la majorité des dates s'échelonnent entr·;: le 7e et le 3e siècle BC (Van Grunderbeek et al. 1983; Van Grunderbeek 1992; Schmidt 1997). Typologiquement, les structures de réduction comme celles découvertes à Nyaruhengeri au Rwanda disposent d'une cuvette à la base, surmontée par une cuve de forme tronconique. Seule la forme et les dimensions de ces éléments peuvent varier d'un site à l'aurre (Schmidt et Childs 1985). Comme au Nigeria, au Niger et au Gabon. l'absence d'un mécanisme d'évacuation des scories laisse penser que h cheminée devait être détruite lJOUf per·

mettre la récupération de la loupe. Sur le plan purement technique, P.

Schmidt a mis en évidence l'usage de la technique du préchauffage qui permet aux. fondeurs d'obtenir de hautes températures à l'âge du

Fer~

cien (Schmidt et Avery 1 %7 ; Schmidt 1997). En Afrique méridionale, peu de données dont nous disposons montrent que l'industrie du fer

son apparition avec 1' arrivée des premiers agriculteurs bantu au début notre ère (Whitelaw 1997).

L'origine de la métallurgie du fer en Afri que su sahanenne b .

Une étude détaillée des d .

Afrique subsaharienne

(Figa~s

radiocarbone sur l'apparition du fe

:nqu~

?e précision de

cert;~:o~~~ q~7. mdalgr~

des problèmes

lié~ =~

. e ongme locale. Dans c h .'

l~

ustne du fer pourrait .

de~eloppement, cam~

l'un au

Ni:~

et >[.othese, tl existerait deux

cenU::~~

et les Grands-Lacs (Fig 3)

Dautr~

entre

~a

République Centrafri-

~arai~

dans un contexte a ant · ai;is. e premier, l'industrie du fer etabh (Grébenart 1988) tyandi un antecedent métallurgique lié au c .ap- un c t d • s que dans le d · · · lllvre

~~~~:~~·~;~~~fi~:~~ :.~~~~~~::i1::!1q,r;,~~

vement

~e

populations a ê/6":1on bantu et que ce dense et ra

id~r

m "":

posant 1 eXlstence de structure

act~

lconsc1ent, organisé et

ord~nné

ou

S

. s soc1a es et politiques h. · h' . • sup-

.ur le plan morpho-techni ue . . . ierarc 1sees.

neurs au ge siècle BC p. , q ' .les d1spos1bfs de réduction du fi ,

p · , resentent les mê . . er ante·

n=:'d~é'!.~!~~~~~~~:eeff.ette 1'~! =-t~=::·l.!:':'.':lc~~

~le :c•.

en plus des dispositifs

pr.;J;\~:;~

du

ttra~e

activé. Dès le 7e siè-

~ ~mmation

bantu 'des fours à cuv s, .on v01t apparaître dans l'aire

~

s1eficle

se;,

on assiste à l'apparition

~tte .s1~ple

sans superstructure. Au erre enne a Agadez au Ni er

onJOl~te

des fours à cheminé

~velte

basale et d'un

systÎm~ e~.~es

fours a cherrunée disposant

d~:n":,

. igena. Les fours à tirage induit , evacua.non des scories à Nsukka ere au Togo · n apparaissent qu'au 13e s1·e·ci d e e notre au

Conclusion

Bien

subs~arienne

que l'idée d'une o devienne

~~:o~teme

. . de. la métallurgie du fer en Afri

endo~ene

ne saurait être consid

~ ~n

moms recevable, celle d'une ori que questtnns conune celle du lieu

d~

conune acquise et établie.

Plusi~

:t ~1eg.

que les dates

radiocarbonee~~~~~ftie~ed~ent

sans réponses clai-

1ll 1spensable de sortir l d 'b · · en avantage Il est

:'1"~j

et de consid<\rer d'au.:'es

e~ J"'jl~

consid_érations

c~':ioj~

en es aspects technologiques et e. a abncation du fer notam

~o~.

renconn:e en Afüque subs:f"bobques. Sur le plan technologi:

limpl~u:ux

";fbonnels de réduction

'd:i'fu:' ::J\:OITde~

variabilité des la production :

f~~)~xe~i:c~e;::,::'c~me

ees par R. le

s~~o~~~s .~:J~u~

Haaland et ses étu-

(6)

Elo[ Tolla

<liants en Asie, montrent que même si les dispositifs techniques de réduc- tion sont similaires à ceux rencontrés en Afrique, les métallurgistes asia- tiques n'utilisent aucW1e pratique &ymbolique (Haaland, corn. pers.). Par contre, en Afrique, comme l'a noté N. Echard, le travail du forgeron mêle sans dissociation possible des prat:ques techniques et des pratiques sym- boliques (Echard 1983 : 218). Ces deux éléments liés à la remise en cause chronologique de la théorie diffusionniste, renforce la présomption d'une origine locaie de l'industrie du fer ~n Afrique subsaharienne.

Zusammenfassung

Die Eisenverhüttung ist eines der meîst debattierten Kapitel der afrikani- schen Vorgeschîchte. Zwei sich gegenüberstehend_e Theorien

versuc~en,

ihren UrspTW1g südlich der Sahara zu erklaren. D1e erste begründet 1hre Argumente mit dem Fehlen einer MetallurgieTradition W1d mit den nicht vertrauenswürdigen Radiocarbondaten. Diese diffusionistische Tendenz verwirft die Moglichkeit einer lokalen ErfindW1g der Eisenreduktion.

Drei Regionen, Aegypten, Karthago W1d Meroe, werden als mogliche Diffusionszentren erwahnt. Deren Verteidiger haben jedoch die verschie-

denen Elemente, die dieses Konzept begleiten, nicht miteinander abge- stimmt. Zum Beispiel sollten die Definition der Diffusionswege und des betroffenen Territoriurns sowie èie ldentifizierung der geltenden Fakto- ren berücksichtigt werden. Basierend auf diesen theoretiscben Lücken und der detaillierten Studie der Radiocarbondaten, sieht die Z\Veite, evo- lutionistische, Theorie die Môglichkeit einer W1abhangigen Erfindung der Eisenreduktionstechnik südlicb der Sahara als immer plausibler an. Nach dieser Hypothese batte die Eiseaverbüttung zwischen dem zehnten und neunten Jahrhundert v. Chr. gleichzeitig an zwei verschiedenen Orten begonnen. Einerseits in Niger, Westafrika, wo bereits eine Metall- Vorgeschichte bewiesen werden kann, andererseits in imrner kom- plexeren Umstanden mit sozialer. Stratifikationen auch in Zentralafrika.

L'ongme ae la métallurg1e du ter en Afrique subsaharienne

Annexe

Sites Référence Dates BP Dates BC-AD

Teguefn'Agar site 74 GIF 4172 2090 ± 90 370 BC-90 AD (Niger)

In Taylalen II, fosse 1 GIF 4170 2210 ± 90 410BC-OAD (Niger)

In Taylalen II, fosse2 Gif4171 2010 ± 90 350 BC-250 AD Ekene wan Ataran 119 MC2397 2440± 90 800-380BC

(Niger)

Do-Dimmi (Niger) Dak 145 2628 ± 120 1050-400 BC Do-Dimmi Dak 147 2924 ± 120 1400-800 BC Taruga (Nigeria) Il459 2230 ± 120 800-650 BC

Taruga I 2960 2290 ± 140 850-100 BC

Taruga I 3400 2250 ± 100 800-650 BC

Taruga BM532 2042 ± 126 400 BC-250 AD

Taruga BM533 2269 ± 116 800BC-OAD

Taruga BM534 2121±116 400 BC-150AD

Taruga BM938 2541±74 800-410 BC

Taruga BM940 2488 ± 84 800-400BC

Taruga BM941 2541±104 850-390 BC

Taruga BM942 2291±133 800BC-OAD

Opi (Nsukka Nigeria) OxA-3205 2305 ± 90 800-100 BC

Opi OxA-2691 2170 ± 80 370 BC-120 AD

Gbabiri 1 site 77 (Bouar Pa 1437 2360 ± 40 530-360 BC RCA)

Gbabiri 1 site 77 Pa 1446 2670 ± 40 900-790 BC Gbabiri 1 site 77 Pa 1451 2680± 40 910-790 BC Gbabiri 1 site 77 OBDY 1515 2630±40

T. Dokolo 1 site 78 (Bouar OBDY 1501 2600± 40 900-760BC RCA)

Moanda I (Gabon) Beta 14427 2350 ± 40 800-lOOBC

Moanda Beta 15742 2220± 90 420-0 AD

MuganzaI 1 (Rwanda) Hv 12126 3615 ± 205 2600-1400 BC Kabacusi (Rwanda) Hv 12123 2815 ± 165 1450-500 BC Gaziga (Rwanda) Hv 12126 2635 ± 95 1000-400 BC Rwiyange I (Burundi) Hv 11144 3180±145 1900-1000 BC Mirama illa (Burundi) Hv 111442 2480 ± 85 790-400BC Mubuga V (Burundi) Hv 11141 3160±145 1750-1000 BC

(7)

Rugomora Mahe (Buhaya Tanzanie)

Rugomora Mahe Rugomora Mahe Rugomora Mahe Rugomora Mahe Rugomora Mahe Rugomora Mahe KM3 (Buhaya Tanzanie

Eki i:ono

N-894 N-895 N-897 N-890 N-899 RL405 RL 406 Beta-10493

3200 ± 120 2500 ± 115 3030 ± 110 2400 ± 115 3420 ± 120 2540 ± 100 2470± 110 2520 ± 100

1750-1400 BC 840-400 BC 1550-900 BC 850-250 BC 2050-1400 BC 840-400 BC 900-350 BC 820-390 BC

Liste des dates Cl 4 sur charbon de !Jois (calibrées à 2 sigma) des principaux sites métallurgiques en Afrique subsaharienne.

OATES llC/cal

N

800

) = i

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200 8

•OO l500

800 11

1000 1200 1<00

1600 1800 2000

~ 2<IOO 2600

SITES

Datations radiocarbones des principaux sites métallurgiques d'Afrique subsaha- rienne, calibrées selon Stuiver et Krc, 199 3 ; intervalle à 2 sigmas. Les sites sont classés de l'ouest vers l'est.

L'origine de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne

~ Origine externe

.f.

-+

Diffusion à partir du Niger

lit

Diffusion à partir de la région des Grands Lacs

N

t

~OO km

Modèle sur /'apparition de la métallurgie du fer en Afrique subsaharienne.

(8)

Eloi Tolla

3 0

N

t

D 50D lm

-

d d · d fier J · Carthage · 2 : Mé- Carte des principaux anciens sites e pro uctz~n 6 ~ Ow. . Elu . 7 . Orba . 8:

roé; 3 : Do Dimmi ; 4 : Agadez; 5 : Tahga ' : . 12 ~r~asig~ . Ù : Kab~cu­

Umundu;

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Opi ; 10 R: B~.uar, 1 ~ 1: 6N~~~b~nguge~1/? : Buhaya ; j 8 : Mbilappé:

si ; J 4 : M1rama ; 15 : w1r1ange • · JVJ • '. 19 : Moanda ; 20 : Mundu : 21 : Mbandaka ; 22 . Kivu.

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