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Tables des matières
Commission « Trésorerie et finances » » ... 3 Commission « gestion des cours d’eau de 1
èrecatégorie » ... 31 Commission « gestion des cours d’eau de 2
èmecatégorie » .... 34 Commission « gestion des plans d’eau » ... 38
Commission « promotion de la pêche et sensibilisation au milieu aquatique » ... 43
Commission « communication et promotion du loisir pêche »
... 49
Commission « aménagements piscicoles et halieutiques » .... 56
Commission « poissons migrateurs » ... 63
Rapport moral ... 68
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Commission « Trésorerie et finances » »
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Bilan actif
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Bilan passif
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Compte de résultat de l’exercice
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Compte de résultat de l’exercice (suite)
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COMPTE DE RÉSULTAT 2021 SYNTHÉTIQUE
PRODUITS
COTISATIONS ADHERENTS
AUTRES COTISATIONS AFFECTEES AUX AAPPMA AIDES DESTINEES AUX ACTIONS FEDERALES PRODUCTIONS INTERNES FEDERALES (production poissons, pêches électriques…)
SUBVENTIONS (Organismes Publiques)
REMBOURSEMENT FRAIS ET TRANSFERTS CHARGES PRODUITS FINANCIERS
EXCEPTIONNEL
438 861 € 89 934 € 234 335 € 281 919 €
206 500 € 58 003 €
40 742 € 53 822 €
Total recettes 1 404 116
CHARGES
ACHAT POISSONS ALIMENTS TRAITEMENTS
FOURNITURES (EDF- carburants bureau …)
CHARGES AFFECTEES PAR LA FEDERATION AUX AAPPMA FRAIS GENERAUX
IMPOTS ET TAXES FRAIS DE PERSONNEL (salaires + charges sociales)
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
EXCEPTIONNEL
70 445 € 66 970 € 386 298 € 242 108 € 34 466 € 445 994 €
60 954 € 54 360 €
Total dépenses 1 361 595
RESULTAT D’EXPLOITATION + 42 521 €
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ÉVOLUTION DES EFFECTIFS DE PÊCHEURS
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COMPARATIF PRODUITS / CHARGES
Produits
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Charges
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RÉPARTITION FINANCIÈRE DES PRODUITS DE LA CARTE DE PÊCHE
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RAPPORT DES VÉRIFICATEURS AUX COMPTES
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PRÉSENTATION DU RÉSULTAT FINANCIER 2021
Comme détaillé par notre commissaire aux comptes et validé par nos vérificateurs aux comptes, vous avez pu constater que le résultat de l’exercice 2021 se monte à + 42 520,58 €. En légère progression, les ventes de cartes de pêche, ont permis de maintenir une trésorerie positive ainsi que les investissements à un niveau programmé.
Notre fédération, est aujourd’hui en ordre de marche, les dépenses sont maîtrisées, et les moyens de production sont conformes pour envisager l’avenir avec une certaine sérénité.
La comptabilité, grâce à Marie-Claire Monteil et au commissaire aux comptes, a été purgée, de certains produits à recevoir qui n’ont plus de raison d’être ; soit parce que les actions n’ont pu être réalisées, soit parce que les subventions ont été annulées. Ce montant de 54 300 € affecte (en moins-value), bien entendu, le résultat de l’exercice 2021.
Je vous propose donc de passer à présent à l’approbation du bilan financier 2021 :
Pour/ /contre/ /abstention/
PRESENTATION DU BUGDET PREVISIONNEL 2022
Cette année, l’inflation a fait son retour. Notre réserve financière a donc subi une détérioration de 3,7% alors que les placements ne sont valorisés qu’à 0,5% ou 1%.
L’année 2022 ne risque pas voir la tendance s’inverser. Il faudra donc en tenir compte. Une augmentation de 5% du nombre de cartes de pêche permettrait de maintenir nos moyens d’action. Nous avons pourtant, compte tenu de la bonne santé financière de notre établissement, élaboré comme vous le verrez, un budget prévisionnel prévoyant une stabilité de la vente des cartes de pêche, sans pour cela réduire notre activité.
Ce budget prévisionnel a donc été élaboré selon les critères suivants :
✓ Cotisation des adhérents, dépenses, recettes sont maintenues à valeurs constantes.
J’en profite pour saluer le personnel, qui soucieux des intérêts des pêcheurs, ont à cœur de respecter le budget prévisionnel, sous la vigilance de Marie-Claire Monteil et de Jean-Christophe Bout.
Je vous propose donc de passer à présent à l’approbation du budget prévisionnel 2022 :
Pour/ /contre/ /abstention/
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BUDGET PREVISIONNEL 2022
PRODUITS
COTISATIONS ADHERENTS
AUTRES COTISATIONS AFFECTEES AUX AAPPMA AIDES DESTINEES AUX ACTIONS FEDERALES PRODUCTIONS INTERNES FEDERALES (production poissons, pêches électriques…)
SUBVENTIONS (Organismes Publiques) PRESTATIONS FORMATIONS ET ANIMATIONS REMBOURSEMENT FRAIS ET TRANSFERTS CHARGES PRODUITS FINANCIERS
EXCEPTIONNEL
456 000 € 90 000 €
233 000 € 261 500 €
160 000 € 7 500 €
24 000 €
1 000 € 3 786 €
Total des recettes 1 236 786 €
CHARGES
ACHAT POISSONS ALIMENTS TRAITEMENTS
FOURNITURES (EDF- carburants bureau …)
CHARGES AFFECTEES PAR LA FEDERATION AUX AAPPMA FRAIS GENERAUX
IMPOTS ET TAXES FRAIS DE PERSONNEL (salaires + charges sociales)
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS EXCEPTIONNEL
65 000 € 56 000 € 368 500 € 191 956 €
25 000 € 445 000 €
65 000 € 0 €
Total des dépenses 1 216 456 €
PREVISIONNEL RESULTAT D’EXPLOITATION 20 330 €
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INVESTISSEMENTS PRÉVISIONNELS 2022
Site de Mouleydier :
OBJET MONTANT €
Revêtement sol entre 6 bassins ronds 8 000,00 € Aménagement du moulin : salle de réunion
/ pédagogique / cuisine 20 000,00 €
Terrassement 1 000,00 €
Aérateur 1 000,00 €
Réparation du bassin long 1 000,00 €
Remorque + cuve 10 000,00 €
TOTAL 41 000,00 €
Site de Valojoulx
OBJET MONTANT €
Tronçonneuse 600,00 €
Portail pour accès à la pisciculture 4 000,00 € Appentis bois pour animations 2 500,00 €
Climatisation étage moulin 5 000,00 €
Rénovation cuisine 1 200,00 €
TOTAL 13 300,00 €
Siège fédéral
OBJET MONTANT €
Aménagement annexe salle pédagogique 20 000,00 €
TOTAL 20 000,00 €
Communication / Vidéos
OBJET MONTANT €
Echosondeur pour bathymétrie 2 000,00 €
Equipement numérique 3 000,00 €
TOTAL 5 000,00 €
TOTAL INVESTISSEMENT 2022 : 79 300,00 €
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Commission « gestion des cours d’eau de 1 ère catégorie »
PRODUCTION ET PECHES D’INVENTAIRE
Pour l’année 2021, la pisciculture de Mouleydier a produit 1 065 200 œufs, de ce total nous avons obtenu 945 000 juvéniles qui se répartissent comme suit :
- Œufs : 50 000 ;
- Alevins à résorption : 448 000 ; - Alevins nourris : 447 000.
Malgré la situation sanitaire particulière en 2021, l’activité de la salmoniculture a pu continuer normalement grâce à l’implication de nos agents.
L’hiver 2020/2021 a été marqué par de gros débits, mais l’éclosion et le développement des truitelles s’est déroulée sans trop d’encombres. Les alevinages quant à eux ont été réalisés dans de bonnes conditions, assez tôt au printemps, ce qui a permis aux alevins de prendre leurs marques dans le milieu naturel et survivre aux crues estivales.
Pour exemple, le coup d’eau exceptionnel qui a eu lieu sur la partie amont de la Dronne, suite à un orage, a multiplié son débit sur un laps de temps très court (1 à 52 m3/s en 4 heures). La puissance de cette vague nous a incité à réaliser une pêche d’inventaire dans la foulée pour évaluer son impact. Les résultats se sont avérés rassurant vis-à-vis des populations.
Les pêches d’inventaires de l’automne ont aussi confirmé que l’adaptation des alevins dépend essentiellement des aléas climatiques qui suivent les lâchers, et nous pousse à aleviner dès que la visibilité de la météo est bonne à au moins 10 jours.
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Une centaine de sondes thermiques implantées dans les cours d’eau du département, nous a permis de confirmer notre ressenti, comme quoi, l’été 2021 avait été particulièrement frais.
Malheureusement, les climatologues nous prédisent une hausse conséquente des températures estivales à laquelle nous devrons nous adapter et que ce dispositif de mesure nous permettra d’apprécier finement.
LES RESERVOIRS « TRUITE » HIVERNAUX
Pour la deuxième année consécutive le plan d’eau de Neufont n’a pas pu être exploité pour la pêche à la mouche en réservoir. Les travaux, initiés par le Grand Périgueux, ont commencé au début de l’année 2021 et devraient s’achever au printemps 2022. Cependant, en compensation, pour le sud du département (et les autres aussi !), nous avons obtenu l’autorisation d’exploiter halieutiquement le lac de Pombonne situé à l’entrée nord de Bergerac.
La pêche y est ouverte à la mouche, il y a une belle activité en surface mais les poissons ne sont pas faciles à capturer. La pêche aux leurres y est également autorisée. A partir du 12 mars, date de l’ouverture de la pêche de la truite, il sera possible de conserver 6 truites par jour et par pêcheur.
Les autres réservoirs Firbeix, Fongrand, Saint-Estèphe, continuent d’avoir leurs adeptes et intéressent de plus en plus avec notamment la venue de l’équipe de tournage du magazine Seasons sur le grand étang de Saint-Estèphe pour l’ouverture 2021.
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PROJETS
A l’avenir, grâce à certains éléments, notamment le suivi des températures, nous pourrons moduler la répartition des alevinages sur les différents cours d’eau et par conséquent adapter la production de notre salmoniculture de Mouleydier.
Nous sommes toujours à la disposition des AAPPMA qui souhaitent aménager le milieu pour le restaurer et lui rendre ses fonctionnalités. Comme à l’accoutumée, cette aide peut être technique et financière dans les conditions habituelles.
Nous pensons aussi intensifier les opérations de police de la pêche pour suppléer les défaillances de l’Etat qui a quasiment abandonné cette mission régalienne qui lui incombe.
CONCLUSION
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas ; crues, assecs, réchauffement, dégradations du milieu depuis de nombreuses années. Nous réussissons malgré tout à maintenir un cheptel intéressant pour les pêcheurs et à reconquérir une partie des zones salmonicoles de notre département.
De toutes ces années passées au service de la pêche, je garde un très bon souvenir de ces rencontres, ces moments partagés qui m’ont permis d’évoluer et d’avoir un regard différent sur ma passion.
Je remercie les AAPPMA, le personnel fédéral, ainsi que tous ceux qui ont œuvré à mes côtés pendants mes mandats. Je ne doute pas de la qualité du travail des successeurs et souhaite une bonne réussite à la fédération.
Encore merci à tous.
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Commission « gestion des cours d’eau de 2 ème catégorie »
Ce grand secteur hydrologique représenté par nos basses vallées périgordines même s’il est encore attractif pour nos pêcheurs a été victime de multiples agressions anthropiques.
NOTRE RÉSEAU HYDROLOGIQUE EST UN ENSEMBLE SOUS INFLUENCE DE L’ARTIFICIALISATION DES MILIEUX
Les rivières Dordogne et Vézère subissent du fait du fonctionnement des nombreux barrages hydroélectriques situés sur leurs bassins versants de fortes variations de débits qui handicapent très sérieusement le bon fonctionnement de l’écosystème aquatique. Ces marnages sont particulièrement préjudiciables au bon déroulement de la reproduction de certains poissons comme le brochet, la perche ou encore les cyprinidés.
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La chenalisation de la rivière Isle et son endiguement ont entraîné une banalisation des habitats du cours d’eau ainsi qu’une augmentation de l’eutrophisation.
La Dronne, quant à elle, est éprouvée par le colmatage lié à la succession des seuils qui perturbent le bon écoulement de l’eau et la circulation des poissons.
UNE REPRODUCTION DIFFICILE
L’extraction des granulats au sein de nos grands cours d’eau notamment la Dordogne a approfondi sévèrement le lit mineur tout en abaissant la ligne d’eau et en entraînant des affaissements de berges, des colmatages, des pertes d’habitats et une érosion significative. Ces différents phénomènes ont provoqué une nette modification de l’écoulement du cours d’eau et de la connexion avec les bras morts (écosystèmes très favorables à la reproduction du poisson).
Dès lors, les zones de protections et les zones de fraies qu’offraient ces précieuses annexes hydrauliques ont souvent disparu ou se sont déconnectées pour devenir totalement improductives…ne jouant plus leurs rôles essentiels au développement de la vie aquatique.
Ainsi, de nombreux poissons comme le brochet qui doivent avoir un accès hivernal aux prairies inondées se retrouvent souvent privés de ces zones de reproduction.
Avec les débits, d’autres facteurs tels que la température et la turbidité, paramètres décisifs de la qualité de l’eau, varient sous l’effet des éclusées et impactent eux aussi non négligemment l’ensemble des milieux aquatiques.
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Ces nombreuses perturbations, couplées aux dérèglements climatiques, bouleversent indéniablement les cycles de reproduction de nos poissons ainsi que l’ensemble de la chaîne alimentaire.
DES REPEUPLEMENTS CIBLÉS INDISPENSABLES
Ainsi, les opérations de repeuplements ciblées que nous effectuons sont pour certaines espèces un complément écologique et halieutique indispensable à leur maintien dans l’écosystème aquatique.
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Le travail d’alevinage que nous réalisons sur ces secteurs, vous l’aurez compris, ne peut en aucun cas se résumer à la mise à l’eau brutale de poissons issus de pisciculture, mais plutôt à la tentative de répondre avec mesure et réflexions aux besoins de nos rivières et de nos pêcheurs.
Il est à noter pour 2021 que la pisciculture fédérale de Valojoulx a été réorientée quant à ses capacités d’élevage vers la reproduction et le grossissement du black-bass. Nous préférons nous en remettre pour l’aléatoire production du brochet à d’autres producteurs locaux ayant des sites plus adaptés à son développement.
Exemple de variations brutales du débit de la Dordogne à la sortie de la chaîne de barrages du Massif Central
.
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Commission « gestion des plans d’eau »
Après une année 2020 notablement perturbée par la crise sanitaire, les activités halieutiques et piscicoles au sein des plans d’eau périgordins ont pu reprendre avec un rythme soutenu.
Nous allons détailler ci-dessous les principales actions menées en 2021 ainsi que celle prévues pour 2022.
BILAN 2021
REPEUPLEMENTS PISCICOLES
A l’automne 2021, le conseil départemental 24 et notre fédération ont maintenu le niveau d’empoissonnement de 2020. Ainsi ce sont 6 000 kg de gardons, 3 500 kg de carpes, 1 500 kg de brochets, 1 500 kg de truites arc-en-ciel, 1 300 kg de perche, 900 kg de black-bass et 300 kg de tanches qui ont été introduits dans les plans d’eau que nous gérons directement ou en partenariat.
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VIDANGE ET AMENAGEMENTS DU GRAND ETANG DE GURSON
Afin de pouvoir réaliser des travaux de réfection de la digue et de l’évacuateur de crues, la vidange totale du grand étang de Gurson a été réalisée en novembre 2021.
Les travaux de restauration ont eu lieu dans le courant de l’hiver 2021 et il a été procédé, au sein du plan d’eau, à l’installation de deux cages de protection des poissons contre les oiseaux piscivores.
Les poissons capturés lors de la vidange (essentiellement des carpes) ont été conservés, sur place, dans le petit plan d’eau situé en amont. Ils seront réintroduits dans le grand étang lorsque ce dernier présentera un niveau d’eau suffisant. La réouverture de la pêche sur le site se fera en fonction du remplissage des deux étangs. Elle devrait avoir lieu à la fin du printemps 2022.
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LABELLISATION PECHE DES PLANS D’EAU DE SAINT-ESTEPHE ET MIALLET
Deux dossiers de demande de labellisation « Pêche Passion » ont été déposés pour les plans d’eau de Miallet et de St-Estèphe, en 2020, auprès du comité national de la FNPF qui a émis un avis favorable à ce sujet.
Les labellisations définitives des deux sites ont été effectives à la suite de la visite du comité régional de labellisation qui s’est déplacé sur place en juin 2021.
VIDANGE ET AMENAGEMENT DU PLAN D’EAU DE NEUFONT
Dans le cadre d’un vaste programme de restauration du site, l’étang de Neufont a été vidangé par la communauté d’agglomération du Grand Périgueux au mois de mai 2021. Les poissons récupérés ont été transférés dans l’Isle à Neuvic. D’importants travaux sont en cours afin de sécuriser la structure de la digue mais aussi de mettre aux normes sanitaires l’épuration du camping et du restaurant. Le remplissage du plan d’eau devrait débuter au printemps prochain pour une réouverture de la pêche que nous espérons à l’automne 2022.
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MISE EN PLACE D’UN RESERVOIR TRUITE SUR LA GRAVIERE COMMUNALE DE POMBONNE
En collaboration avec la commune de Bergerac, propriétaire du site, et l’AAPPMA locale il a été décidé de mettre en place sur la gravière communale de Pombonne un réservoir truite hivernal
« mouche et leurre ». Sur le modèle de ce qui existe déjà dans le département, la pêche est autorisée uniquement à la mouche ou au leurre avec remise à l’eau obligatoire des truites pendant l’automne et l’hiver.
PROJETS 2022
AMENAGEMENTS ET HALIEUTISME SUR LA GRAVIERE DE LAMOTHE
Une nouvelle convention va être passée avec la commune de Lamothe Montravel, pour la gestion piscicole et halieutique de cette gravière. La pêche embarquée sera notamment possible sur ce site qui devrait ouvrir à la pêche à partir du printemps prochain.
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VIDANGE ET TRAVAUX SUR LE PLAN D’EAU DE ROUFFIAC
Afin de réaliser d’importants travaux de mises aux normes du déversoir évacuateur de crues, le conseil départemental 24, propriétaire du site, doit vidanger l’étang en octobre prochain. Ces travaux devant durer plusieurs mois, il est probable que la pêche reste fermée depuis l’automne 2022 jusqu’au printemps 2023.
LABELLISATION PECHE DES PLANS D’EAU DE LA JEMAYE ET GURSON
Dans la continuité de celles intervenues en 2021 pour les sites de Miallet et St-Estèphe, deux dossiers de demande de labellisation « Pêche Famille » vont être déposés cette année auprès du comité national de la FNPF pour les étangs de La Jemaye et de Gurson. Les labellisations définitives des deux sites devraient être effectives au cours du deuxième semestre 2022.
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Commission « promotion de la pêche et sensibilisation au milieu aquatique »
Notre commission est heureuse de vous présenter un bilan conséquent fort de nombreuses animations après ces deux années plus que moroses. Ainsi, 1 800 enfants ont eu la chance d’y participer.
Nous avons enfin retrouvé le chemin des écoles, centres de loisirs, établissements adaptés, ateliers pêche nature et différentes manifestations.
Six AAPPMA ont quant à elles réalisé une douzaine d’animations à destination principalement des moins de 12 ans pour un total de 180 enfants. L’aide fédérale de 200 € permet de payer la carte de pêche aux jeunes et le matériel nécessaire.
Nous les remercions grandement en espérant que d’autres en fassent de même l’année prochaine lorsque la situation sanitaire se sera améliorée.
Notre partenariat avec la Maison Familiale et Rurale de Périgueux concernant le BP JEPS « Pêche de loisirs » continue également son chemin avec succès.
Un nouveau partenariat avec l’APARE (Association Périgourdine d'Action et de Recherche sur l'Exclusion) a vu le jour en cette année 2021 avec un réel engouement de la part des participants et sera par conséquent renouvelé en 2022.
Nous avons été sollicités pour participer à la manifestation des « 100 m de l’Isle », sur les quais de Périgueux. Au cours de cette animation, différents ateliers thématiques (atelier poissons, simulateur de pêche, ramassage de déchets…) ont été proposés à deux écoles ainsi qu’au grand public.
Au cours de 2021, nos deux axes principaux de travail ont été abordé à part égale comme vous pouvez le constater ci-dessous :
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Nos animations ont connu un renouveau avec quelques changements opérés par les techniciens fédéraux afin d’intéresser un maximum d’enfants qui représente un vivier de futurs pêcheurs et donc de futurs protecteurs du milieu aquatique.
Nous avons travaillé à la fois sur le contenu des animations mais aussi sur la forme et les supports, éléments primordiaux pour la compréhension des sujets et du message que nous souhaitons véhiculer.
Les supports pédagogiques sont des éléments essentiels à l’illustration de notre propos. Ils permettent notamment auprès des plus jeunes la formalisation dans leur esprit de la réalité du fonctionnement des écosystèmes aquatiques.
Voici quelques exemples concrets de supports pédagogiques :
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Pour la partie purement initiation pêche, nous proposons différentes techniques adaptées selon les âges et les capacités du public :
● Pêche des poissons blancs au coup
• Pêche des carnassiers aux leurres
• Pêche des cyprinidés au feeder
• Pêche des écrevisses
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Ces dernières années, nous avons remarqué une répartition géographique des demandes d’interventions très inégales dans le département avec certaines zones blanches.
Pour y remédier nous avons pris la décision de faire parvenir à l’ensemble des collèges de Dordogne tout notre panel d’animations. Une circulaire a également été transmise aux AAPPMA afin que chacune prenne contact localement avec les établissements scolaires dans le but d’avoir l’opportunité de sensibiliser un large public.
Il est à noter à propos des interventions en milieu scolaire que suite à la signature d’une convention entre la fédération nationale pour la pêche en France et le ministère de l’éducation nationale, notre fédération a décidé la gratuité de toutes les interventions réalisées au sein des établissements scolaires.
Ci-dessous, la répartition structurelle et géographique des demandes d’interventions :
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En 2021, une journée pédagogique pour les Ateliers Pêche Nature du département (Périgueux, Sarlat et Thiviers) a été réalisée avec succès. Cette dernière nous a permis d’aborder différents sujets importants concernant le fonctionnement d’un APN avec les bénévoles d’AAPPMA que nous remercions grandement pour leur implication.
Durant cette journée, nous avons évoqué les différents points sécuritaires à mettre en œuvre pour éviter les accidents (balisages, fiche de site, fiche de secours, etc…) ainsi que le fonctionnement interne des 3 ateliers, avec différents retours d’expériences.
Ensuite en extérieur, nous avons abordé les aspects halieutiques des enseignements dispensés au cours de session des APN (techniques et montages modernes, initiation au casting, lancer sur cible).
A l’occasion de cette journée, un kit « animations » a été remis à chaque APN.
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PERSPECTIVES ET PROJETS 2022
Nous avons fait le choix, pour 2022, d’un type d’animations novateur afin de sensibiliser un nouveau public à la pratique du loisir pêche.
Notre objectif est de favoriser le contact avec nos adhérents tout en leur enseignant des nouvelles techniques halieutiques avec des approches modernes et innovantes.
Nous envisageons la mise en place de stages d’une durée de 2 jours concernant trois techniques de pêche différentes :
- pêche de la truite aux appâts naturels et aux leurres, - pêche des carnassiers aux leurres,
- pêche au feeder des cyprinidés.
Ces mini stages permettront de faire découvrir à chaque participant non seulement des techniques de pêche mais aussi de le sensibiliser à la biologie de chaque espèce recherchée et à la fragilité des écosystèmes aquatiques.
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Commission « communication et promotion du loisir pêche »
Cette année encore, nos activités ont été perturbées par la pandémie de la COVID-19 qui n’en finit pas. Les contraintes sanitaires imposées au fil de l’année ont entraîné l’annulation de nombreuses manifestations, à l’instar du Carrefour National de la Pêche et des Loisirs de Clermont-Ferrand et de la Foire Internationale de Bordeaux.
Malgré cette situation prégnante, la commission communication et promotion du loisir pêche a poursuivi tant bien que mal ses projets. C’est avec détermination et l’ambition d’ancrer un peu plus notre fédération dans le territoire en tant que partenaire incontournable des loisirs de pleine nature.
LA COMMUNICATION « PAPIER »
• Guide de pêche 2022
Cette année encore, le traditionnel guide de pêche a été entièrement conçu en interne.
Doté d’un nombre de pages plus importants que la précédente édition, il intègre encore plus d’informations, telle la démarche à effectuer pour prendre sa carte de pêche en toute simplicité.
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• Supplément pêche et tourisme en Dordogne Périgord Ce supplément halieutique et touristique a été conçu en partenariat avec le service tourisme du Conseil Départemental fin 2020. Il est paru au mois de janvier 2021 et diffusé dans les magazines « La pêche et les poissons », « Pêche Mouche » et
« Brochet Sandre Magazine », soit à 50 000 exemplaires distribués en France et au Bénélux.
Cette année, il sera désormais disponible auprès des offices de tourisme.
LA COMMUNICATION NUMÉRIQUE
• Site internet et Facebook
La page Facebook de la fédération est désormais suivie par 5 545 personnes, soit une augmentation du nombre d’abonnés de près de 11 % par rapport à l’an dernier.
La commission communication a également décidé de moderniser le site internet en 2022.
• Campagnes programmatiques
L’année 2020 avait vu l’apparition de campagnes programmatiques avec Sud-Ouest.
Pour rappel, il s’agissait de campagnes publicitaires avec affichage de visuels consacrés à la pêche sur différents sites internet en lien avec le média Sud-Ouest. En raison des confinements, seuls 3 campagnes sur les 4 avaient été réalisées.
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La dernière s’est donc tenue du 16 avril au 16 mai 2021 et a généré 987 clics, soit autant de visites sur notre site internet.
Au vu de la difficulté de connaître les éventuelles retombées, notamment en termes de vente de cartes de pêche, ces campagnes ne seront pas reconduites en 2022.
LA COMMUNICATION VIDÉO
• Spots & Pêches
Adieu le mini journal de la pêche en Périgord, bonjour Spots & Pêches !
Dans ce tout nouveau format vidéo disponible sur Facebook et sur You tube, Romain et Louis, vous font (re)découvrir le département et ses coins de pêche immanquables !
• Clip promotionnel « Pêche en Dordogne-Périgord »
Dans le cadre de la politique régionale de développement du loisir pêche, une équipe de professionnels passe dans chaque département néo-aquitain afin de tourner un clip promotionnel présentant le territoire et les différentes techniques de pêche pouvant s’y pratiquer.
Cette année, ce fut au tour de notre département. Nous avons souhaité mettre l’accent sur le patrimoine et la gastronomie. Cette vidéo est toujours visible sur notre page Facebook, notre site internet et notre chaine You tube.
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LA COMMUNICATION AU BORD DE L’EAU
• Barnabé le brochet
Créé à l' Atelier des fac-similés du Périgord (ASFP) à Montignac, un brochet de 4 mètres de long a rejoint le mardi 23 février 2021 les locaux de la fédération. Il trône fièrement face à la rivière Isle et rencontre beaucoup de succès auprès des utilisateurs de la voie verte.
Un jeu-concours permettant de remporter une carte de pêche consistait à lui trouver un prénom et c’est Barnabé qui fut choisi !
Il sera accompagné dès début 2022 par un panneau pédagogique présentant cette espèce.
• Panneaux d’information pêche
L’amélioration de la signalétique fait partie des actions majeures en termes de développement du potentiel halieutique définies par le Schéma Départemental de Développement du Loisir Pêche.
À cet effet, des panneaux d’information pêche respectant la même charte graphique ont été installés sur plusieurs sites :
- Lac de la Nette ;
- Gravière de Ménesplet ;
- Gravière de Saint-Antoine-de-Breuilh ; - Étang de Born/Clairvivre.
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Cette action sera bien évidemment poursuivie en 2022, avec comme objectif principal l’installation d’un panneau pour chaque plan d’eau géré par une structure associative de la pêche de loisir. Une fois cette opération terminée, nous engagerons cette même démarche sur les parcours les plus emblématiques de nos cours d’eau !
PARCOURS DE PÊCHE LABELLISÉS
La visite des sites du grand étang de Saint-Estèphe et du barrage de Miallet par le comité régional de contrôle et de suivi des labels devant permettre de rendre leur labellisation définitive n’avait pu être effectuée à l’automne 2020.
Celle-ci s’est déroulée le jeudi 10 juin 2021 avec en complément la visite du parcours de pêche de la rivière Isle à Savignac-les-Églises, pour lequel avait été déposé un dossier de demande de labellisation en parcours pêche « Famille » du fait de la présence de nombreux aménagements (toilettes, point d’eau, ponton pour personnes à mobilité réduite, aire de jeux…).
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Les membres du comité régional ont été conquis et ont accordé les labellisations aux trois sites.
Cela porte désormais à 10 le nombre de parcours de pêche labellisés dans notre département :
• Parcours « découverte » pour les enfants sur un plan d’eau de la base de loisirs de Chandos ;
• Parcours « famille » sur un plan d’eau de la base de loisirs de Chandos ;
• Parcours « passion » sur la rivière Isle bordant la base de loisirs de Chandos ;
• Parcours « famille » sur le plan d’eau de la base de loisirs de Rouffiac.
• Parcours « famille » sur la rivière Isle à Neuvic-sur-l’Isle ;
• Parcours « passion » sur la rivière Isle de Douzillac à Saint-Martin-l’Astier ;
• Parcours « famille » sur la rivière Dronne à La Roche-Chalais ;
• Parcours « passion » sur le grand étang de Saint-Estèphe ;
• Parcours « passion » sur le barrage de Miallet ;
• Parcours « famille » sur la rivière Isle à Savignac-les-Églises.
HÉBERGEMENTS PÊCHE
La qualification « Hébergement Pêche » consiste à développer une offre d’hébergements adaptés situés sur les sites de pêche ou à leur proximité. Ces hébergements doivent répondre à des critères précis définis par une charte de qualité nationale.
Ces hébergements bénéficient ensuite d’une promotion à l’échelle départementale et nationale.
En 2021, l’hébergement des gîtes de La Monnerie a demandé le retrait de sa qualification pour cause de changement de propriétaire et la Maison Rebière de Saint-Estèphe l’a obtenue.
Cette dernière a par ailleurs été dotée de 4 float-tubes qui seront mis à disposition des locataires.
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Au 31 décembre 2021, nous disposons de 21 hébergements qualifiés dans le département :
• Le camping de la base de loisirs de Rouffiac à Angoisse (24270) ;
• L’hébergement pêche en Haut Périgord à Excideuil (24160) ;
• Le gîte « Le Moutat » à Allemans (24600) ;
• Le gîte communal « Le Cantou » à Saint-Mesmin (24270) ;
• La chambre d’hôtes « Le Jardin des Paons » à Issac (24400) ;
• Le camping « La Cigaline » à Montpon-Ménestérol (24700) ;
• Les gîtes et chambres d’hôtes « Le Relais du Bosredon » à Montpon-Ménestérol (24700) ;
• Les appartements du « Moulin du Pont » à Lisle (24350) ;
• 2019 - Le gîte de Forge Basse à Savignac-de-Nontron (24300) ;
• 2019 - Le camping de « La Chatonnière » à Jumilhac-le-Grand (24630) ;
• 2019 - Les gîtes du Domaine de la Vitrolle à Limeuil (24310) ;
• 2019 - Le camping « Les Berges de la Dordogne » à Trémolat (24510) ;
• 2019 - Le camping du « Méridien » à La Roche-Chalais (24490) ;
• 2019 - Le gîte du « Méridien » à La Roche-Chalais (24490) ;
• 2020 - Le gîte des « Charmes de l’Isle » à Saint-Front-de-Pradoux (24400) ;
• 2020 - Le gîte « Le Petit Nice » à Douzillac (24190) ;
• 2020 - Le gîte « Garance » à Douzillac (24190) ;
• 2020 - Le camping « Le Plein Air Neuvicois » à Neuvic-sur-l’Isle (24190) ;
• 2020 - Le gîte « La Sablière » à Saint-Germain-du-Salembre (24190) ;
• 2020 - Le gîte « L’Escale de la Dordogne » à Saint-Antoine-de-Breuilh (24230) ;
• 2021 - La Maison Rebière à Saint-Estèphe (24360).
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Commission « aménagements piscicoles et halieutiques »
Ce rapport constitue le dernier du mandat, c’est pourquoi je voulais qu’il dresse le bilan des actions réalisées au cours de celui-ci. Je souhaite également mettre en avant une action de diversification d’habitat réalisée par une AAPPMA du département.
Je tenais aussi à souligner que malgré la situation sanitaire actuelle la pêche associative dans son ensemble a continué à œuvrer pour nos cours d’eau et nos pêcheurs.
LA COMMISSION EN QUELQUES CHIFFRES :
Nous allons distinguer dans ce paragraphe les chantiers réalisés par les AAPPMA et ceux menés par des syndicats de rivière.
Ainsi, cette année est marquée par un grand nombre d’actions menées à terme par les AAPPMA. En effet, sur les 24 demandes reçues en 2021, 21 d’entre elles ont été achevées, ce qui représente un excellent ratio.
Les travaux ont été répartis en trois grands groupes : - Gestion de la végétation rivulaire ;
- Aménagements halieutiques ; - Aménagements piscicoles.
végétation 53%
aménagements piscicoles
14%
aménagements halieutiques
33%
Répartition des travaux réalisés par les AAPPMA - 2021
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Nous pouvons ainsi constater, cette année, que la gestion de la végétation rivulaire constitue la majeure partie des travaux réalisés. Ces chantiers consistent généralement à l’ouverture des abords des cours d’eau afin de faciliter leur accessibilité pour la pêche mais également à une gestion raisonnée des embâcles.
Les aménagements halieutiques quant à eux consistent généralement à la sécurisation de sites de pêche ou à la mise en place de ponton pêche sur les abords de plans d’eau ou cours d’eau.
Enfin, les aménagements piscicoles, au nombre de deux seulement cette année, correspondent à de la recharge granulométrique destinée à de la diversification d’habitat. C’est d’ailleurs un de ces chantiers qui vous sera présenté un peu plus dans le détail en fin de ce rapport.
En plus de tous ces travaux, d’autres chantiers ont été accompagnés financièrement et techniquement par la fédération :
- Les travaux de renaturation et de diversification réalisés par le SRB Dronne ;
- La poursuite et la fin des aménagements des haltes nautiques sur la basse vallée de l’Isle en partenariat avec le SMBI ;
- La poursuite et la fin des aménagements des cales à bateaux du Bergeracois en partenariat avec la CAB.
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Enfin, et pour rappel, le budget annuel de cette commission est constitué par le prélèvement d’une cotisation sur la plupart des cartes de pêche vendues. La répartition de cette cotisation est restée identique en 2021.
EVOLUTION DU NOMBRE DES DEMANDES AU COURS DU MANDAT 2015- 2021 :
Au cours de ce mandat, ce sont 136 actions qui ont été accompagnées financièrement. Le nombre de demandes est légèrement fluctuant, avec un pic en 2019 de 28 actions réalisées.
L’année 2019 représente celle au cours de laquelle nous avions reçu le plus de demandes de la part des AAPPMA, à savoir 43. Elle a été aussi celle ou le nombre de réalisations a été le plus faible avec seulement la moitié des demandes concrétisées.
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
évolution du nombre de demandes entre 2015 et 2021
Nombre de demandes reçues Nombre d'actions réalisées
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Tableau récapitulatif du nombre de demandes d’aides de 2015 à 2021
EXEMPLES DE RÉALISATIONS : DIVERSIFICATION D’HABITAT SUR LA DRONNE À SAINT PARDOUX LA RIVIÈRE
En 2021, l’AAPPMA de Saint Pardoux la Rivière, avec les soutiens financiers et techniques de la commune de Saint Pardoux la Rivière et de la fédération, a réalisé un chantier de diversification d’habitat sur la rivière Dronne au niveau du bourg de cette même commune.
Ce secteur avait connu les années précédentes deux chantiers remarquables d’effacements de seuils, assurant ainsi au cours d’eau une continuité piscicole et sédimentaire sur un linéaire de près de 15km.
Pour mémoire, ces travaux avaient été réalisés dans le cadre d’un programme LIFE porté par le Parc Naturel Régional Périgord Limousin. Les secteurs ainsi « ouverts » présentaient un faciès d’écoulement relativement homogène et un habitat piscicole peu diversifié.
Ainsi, l’objectif principal de cet aménagement fut, au travers d’apport de blocs éparses, d’apporter une diversité dans les écoulements et les habitats aquatiques, propices au maintien notamment de la truite fario, espèce emblématique de cette partie amont de la Dronne.
Année Nombre de demandes reçues
Nombre d’actions réalisées
Nombre d’AAPPMA
Nombre de syndicats
2015 24 16 16 1
2016 19 13 14 2
2017 34 26 24 5
2018 41 28 21 2
2019 43 22 33 2
2020 21 10 19 3
2021 24 21 12 3
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SITUATION DES TROIS SECTEURS AMÉNAGÉS :
Etat final : Rappel du contexte : - Cours d’eau : la Dronne
- Catégorie piscicole : 1ère
- Largeur du cours d’eau : 10 à 15m
- AAPPMA gestionnaire : Saint Pardoux la Rivière - Commune : Saint Pardoux la Rivière
- Secteurs : bourg et camping
- Aménagements : pose de blocs éparses
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Etat initial :
Etat final :
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Ces aménagements seront poursuivis en 2022 avec la pose de caches à truite sur les secteurs intra-muros du bourg, et éventuellement complétés au niveau de l’emprise du camping. De plus, un suivi piscicole par pêche électrique sera effectué annuellement afin de mesurer l’efficacité de tels aménagements dans le temps, sur l’évolution de la population de truites sauvages.
Enfin, l’AAPPMA a mis en place un parcours de graciation des salmonidés sur près de 2km600 qui prendra effet dès l’ouverture de la truite en mars 2022. Il s’étendra en amont depuis le pont du Manet jusqu’au pont des Fûts en aval. Ce parcours intègrera la totalité du secteur aménagé.
BILAN ET PERSPECTIVES :
Comme nous venons de le voir, malgré la crise sanitaire, la commission fédérale
« aménagements » a continué à fonctionner de façon dynamique et efficace comme le prouve le taux d’utilisation des cotisations affectées.
En effet, depuis deux ans une trentaine de chantiers a été menée à terme, tant par les AAPPMA que par les syndicats de rivière ou la fédération.
Les projets sont toujours nombreux pour les années à venir :
- Programme de créations de cales à bateaux (Dropt, Dordogne amont, Dronne) ; - Restauration de bras morts (Dordogne amont, Isle aval) ;
- Diversification de l’habitat aquatique (Dronne, Blâme…) ; - Restauration de la continuité écologique (Dronne, Isle) ;
- Aménagements halieutiques (ponton PMR, entretien de secteurs de pêche, zones de pêche sécurisées).
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Commission « poissons migrateurs »
Une année sombre pour les migrateurs.
Après une année remarquable en 2020 pour la remontée des migrateurs, année sans activité de pêche, 2021 enregistre une chute spectaculaire des passages aux stations de comptage.
@source : MIGADO
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@source : MIGADO
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En 2021, seules les anguilles semblent augmenter leur population !
Fortes de ces constations, considérant que les mesures indispensables à la protection des espèces n’ont pas été prises, les trois fédérations (Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne), membres titulaires du COGEPOMI (COmité de GEstion des POissons MIgrateurs), ont voté CONTRE le plan de gestion quinquennal des poissons migrateurs du bassin Garonne / Dordogne (PLAGEPOMI) proposé par la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL Nouvelle-Aquitaine).
Malgré ce vote négatif (nous ne représentons que 3 voix sur 25), le programme a malheureusement été validé.
MIGADO étant la principale association pour la réalisation du programme, nous nous trouvons dans une situation paradoxale : faire exécuter un programme qui ne tient pas compte de nos remarques, très largement fondées sur les chiffres indiscutables des stations de contrôle quand nous comparons les chiffres de 2020 et 2021.
Cette situation intenable a entraîné la démission du président et de la directrice administrative de MIGADO en fin d’année 2021. Les trois vice-présidents (présidents des fédérations de pêche de la Charente-Maritime, de la Dordogne et de la Gironde) assurent actuellement la gestion quotidienne de l’association au niveau des élus. Cette situation très inconfortable est aggravée par une trésorerie faisant appel à des fonds FEDER inadaptés pour une structure n’ayant pas de fonds propres et aussi par un dysfonctionnement profond entre la gouvernance de MIGADO et certains chargés de missions qui prennent leurs ordres directement auprès de la DREAL Nouvelle-Aquitaine. De profonds remaniements au sein de cette association devront être opérés.
C’est pourquoi, les fédérations envisagent de former un recours contre le PLAGEPOMI auprès du tribunal administratif, les mesures et les actions qu’il prévoit allant plus dans le sens de la gestion de la pêche que de la protection des poissons migrateurs.
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BILAN DES FRANCHISSEMENTS À LA STATION DE CONTRÔLE DE TUILIÈRES
ANNEES ALOSES ANGUILLES ASP +
RAMPE LAMPROIES SAUMONS TRUITES DE MER
2000 48 751 2 848 9 820 1 053 172
2001 50 828 45 116 5 093 1 023 310
2002 39 528 33 042 11 435 1 417 224
2003 23 835 33 118 30 265 184 23
2004 30 106 23 724 38 762 306 19
2005 15 975 23 211 21 052 122 24
2009 5 635 419 39 069 87 44
2010 777 46 364 1 242 188 14
2011 21 6 402 4 308 5
2012 261 36 868 1 464 352 7
2013 681 27 073 41 204 33
2014 170 28 564 0 334 7
2015 1 605 32 093 2 322 674 4
2016 5 714 39 950 11 563 51
2017 2 597 78 187 3 243 2
2018 1 935 101 114 34 495 0
2019 66 11 505 0 256 4
2020 2 684 66 348 1 732 1
2021 536 96 899 0 179 5
@source : MIGADO
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DYNAMIQUE DES POPULATIONS DES POISSONS MIGRATEURS DEPUIS 2018
Espèces 2018 2019 2020 2021 Tendance
Saumon Atlantique
495 256 732 179
Truite de Mer
0 4 1 5
Grande Alose
1 935 66 2 684 536
Lamproie Marine
34 0 1 0
Anguille
101 114 11 505 66 348 96 899
@crédit dessins : Nowakowski - @source MIGADO
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Rapport moral
Présenté par le président M. Jean-Michel RAVAILHE
Monsieur le préfet,
Madame et monsieur les sénateurs, Madame et messieurs les députés,
Madame et monsieur les procureurs de la République, Mesdames et messieurs les conseillers départementaux,
Mesdames et messieurs les représentants des corps constitués, Monsieur le directeur départemental des territoires,
Monsieur le président de la FNPF, Monsieur le président de l’ARPNA,
Messieurs les présidents des fédérations de pêche de l’ARPNA, Madame et messieurs les présidents des AAPPMA,
Mesdames, messieurs, chers amis pêcheurs,
Comme je le précisais lors de l’ouverture de cette assemblée générale, je suis heureux de vous accueillir ici chez nos amis chasseurs que nous remercions au passage pour le prêt de leur magnifique amphithéâtre. C’est toujours un plaisir de se retrouver pour échanger en toute transparence. Les différents rapports vous auront montré au travers des bilans et de quelques points particuliers que votre fédération ne reste pas les deux pieds dans la même botte.
Le dernier trimestre aura vu le renouvellement des conseils d’administration dans les AAPPMA et ce au niveau national. En Dordogne, vous savez que nous sommes très attachés au maillage territorial, maillage qui offre de multiples avantages. Rappelez-vous, ici même l’an dernier, je vous faisais part de quelques inquiétudes à ce sujet. Nous sentions bien poindre un essoufflement au sein des AAPPMA dans un contexte morose que la crise sanitaire n’avait fait que renforcer et qui avait induit un rallongement d’une année pour nos mandats. Nous nous sommes mutuellement motivés et au résultat ce ne sont que 2 AAPPMA qui auront disparu de notre paysage : LA FORCE à la fin 2020 et ST CAPRAISE DE LALINDE en 2021. Leur territoire de compétence a été repris respectivement par GARDONNE et MOULEYDIER. Nous ne pouvons pas nous réjouir de ces deux disparitions mais positivons : 2 dissolutions alors que nous en craignions une dizaine. Tout l’enjeu est de pérenniser cette dynamique existante au sein de notre réseau. Une fédération départementale doit constituer le catalyseur à ce sujet.
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Dans quelques jours, le 26 mars exactement, vous serez appelés à l’urne afin d’élire le nouveau conseil d’administration fédéral qui devra œuvrer pour cinq ans à compter du 1er avril. L’échelon départemental devra continuer à travailler pour la défense des milieux aquatiques et de l’exercice de toutes les pêches à la ligne. Je ne vais pas me lancer à dresser ici un bilan sexennal mais je vais revenir sur certains points.
Auparavant, je vous rappelle que j’ai pris le bateau en marche, même si je siégeais au conseil d’administration depuis 1992. Jean-Marie RAMPNOUX a en effet décidé, pour des raisons personnelles, de passer la main en 2018. Le conseil d’administration m’a élu à la tête de la structure. Toutefois, je ne vous cache pas que j’avais longuement hésité, non pas parce que je n’étais pas animé d’une passion pour la pêche associative mais plutôt parce que la tâche qui allait m’incomber me faisait un peu peur. Je me suis jeté à l’eau et, en toute modestie, je ne crois pas m’être noyé même si j’ai souvent bu la tasse.
Une fédération de pêche c’est une entreprise avec son budget, ses salariés et ses multiples missions qu’il faut exercer dans un contexte souvent difficile car en permanence lié à l’eau. Et votre fédération elle fonctionne ! Ses finances sont particulièrement saines, son personnel est compétent et motivé, et, n’en déplaise à certains, les actions entreprises et réalisées sont en parfaite cohérence avec nos missions statutaires.
Je souhaite rendre hommage à ceux qui ont décidé, pour diverses raisons, de ne pas briguer un nouveau mandat :
- Ghislain BATAILLE, notre actuel vice-président, élu depuis 1992. Cet éminent personnage a agi souvent sans compter pour la pêche associative en Dordogne et même en France puisqu’il a été et est encore administrateur à la FNPF. Il aura notamment été à l’initiative du repeuplement et du maintien de la truite fario sauvage dans nos cours d’eau. Il se sera également montré très impliqué dans la mise en place de la carte internet en France dont tout le monde se félicite. Ghislain va manquer à la pêche en France, à la pêche en Dordogne même si je sais qu’il aide son AAPPMA locale qui vient d’élire un très jeune président. Merci Ghislain.
- Jean-Marie RAMPNOUX, mon prédécesseur, qui présida de 2009 à 2018. Il est devenu depuis secrétaire. Personnage connaissant le département sur le bout des ongles, calme et à l’écoute, il présida très sereinement en entretenant une parfaite cohésion au sein de l’équipe. Merci Jean-Marie.
- Jacky BESSE, notre responsable 1ère catégorie et pensionnaire de MOULEYDIER. Toujours présent et souriant, il fut également un pilier de la structure. Merci Jacky.
- Je cite également Christian LAGREZE, Fabrice RIGHETTI et Roger LASSALLE qui œuvrèrent à la hauteur de leur disponibilité mais toujours efficacement. Merci à eux.
- Enfin, je n’oublie pas de rendre un nouvel hommage à Alex ELIZONDO qui nous a quittés bien prématurément en 2020. Sa saine décontraction et sa gentillesse manquent aux berges de la Vézère du côté de MONTIGNAC et à la Dordogne.
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Les missions de votre fédération vous le savez sont multiples. Tant les sujets sont nombreux, elles requièrent un travail quotidien et des connaissances techniques pointues dans tous les domaines. Grâce à l’implication de tous, administrateurs et acteurs professionnels que je remercie, votre fédération se sera démenée partout ou presque !
Le combat pour l’eau impose une vigilance de tous les instants et demande de siéger partout où la Loi et les règlements nous y autorisent. Ainsi, nous travaillons quotidiennement en étroite collaboration avec l’Agence de l’eau, la préfecture, la DDT, la région, le département, les collectivités territoriales, les EPCI, la chambre d’agriculture, les syndicats de rivières, EDF, EPIDOR et le Parc Naturel Régional Périgord Limousin.
Les résultats sont parfois longs à venir, voire peu visibles ou lisibles. Pêle-mêle, nous avons réussi à provoquer une réhausse des seuils minima concernant l’irrigation sur bon nombre de cours d’eau. Nous avons participé et participons encore à la restauration de la continuité écologique partout où elle est nécessaire. Nous participons à l’aménagement de cours d’eau afin que les habitats et les faciès recouvrent une certaine fonctionnalité. Nous animerons le programme de territoire de gestion de l’eau en Dordogne (PTGE), programme qui semble patiner, engoncé dans le mille-feuilles politico administratif français. Nous siégeons aux bureaux du comité local de l’eau (CLE) du SAGE (SAGE : schéma d'aménagement et de gestion de l'eau) Dordogne Atlantique et du SAGE Isle-Dronne, aux comités locaux de l’eau du SAGE Vézère, du SAGE Dordogne Amont et du SAGE Dropt. Il convient de se montrer particulièrement vigilants sur le fond de la rédaction des textes qui en émanent et qui auront valeur réglementaire. Nous interpellons les parlementaires sur les propositions de Lois qui nous semblent délétères pour les écosystèmes aquatiques. Le cocktail « dérèglement climatique / problématique des énergies » impose toute notre attention car le milieu aquatique est naturellement au cœur des débats : réchauffement des eaux et étiages sévères, besoins avérés ou farfelus de stockage de l’eau, sauvegarde de ce qu’il reste de zones humides, déforestation importante malgré ce que l’on veut nous faite croire, imperméabilisation des sols, agrandissement des exploitations dans l’agriculture dont l’érosion des effectifs entraîne une industrialisation des pratiques, inertie sur l’évolution d’une agriculture conventionnelle dont les conséquences à terme sont connues, évolution des énergies où l’eau est en train de constituer une variable d’ajustement. Nous entendons parler des inconvénients de l’énergie solaire et éolienne. Nous entendons moins évoquer les effets dévastateurs de l’énergie hydroélectrique ! La reproduction du brochet va encore déguster cette année sur la rivière Dordogne que tout le monde présente comme un joyau !
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Il faut donc composer avec tout ceci. Je dis bien composer car les usages de l’eau sont légitimes pour tous. Toute la difficulté réside donc dans la patience, la persévérance et la force de proposition. Combattre sans se déchirer ! Les responsables de la pêche associative sont des gens … responsables, aux antipodes de ceux qui veulent faire changer la face du monde en mettant au même niveau les hommes et les animaux. Je ne vais pas philosopher sur les multiples théories en la matière en citant ARISTOTE ou DARWIN. Le bien-être animal est important tout comme celui des humains. Il est question de raison et de bon sens. Nous devons combattre sereinement les idées de ceux qui donnent des croquettes industrielles à leur chat chéri. Nous ne sommes plus au moyen-âge mais ne sombrons pas dans une zoolâtrie ridicule !
La société évolue, les besoins évoluent et il faut donc adapter ces besoins aux ressources. Je ne crois pas prononcer d’ineptie. Comment accepter alors que les poissons migrateurs, ambassadeurs à nos yeux de la biodiversité aquatique, fassent encore l’objet de pêche aux filets ou que ces mêmes filets constituent un obstacle à leur montaison ? Un saumon ou une grande alose ne connaissent pas la réglementation. Ils ne savent pas que leur pêche est interdite et les prises « accidentelles » se révèlent fatales. Le COGEPOMI chargé de leur sauvegarde continue, au travers d’un document dénommé PLAGEPOMI que notre illustre Jacques LAGUERRE avait en son temps joliment surnommé PLAGEPIPEAU, à vouloir gérer la pêche plutôt que ces espèces qui sont toutes en grand danger, voire en danger d’extinction. Les fédérations de pêche associative ont voté contre ce texte qui a bien sûr été adopté tant notre représentation est faible dans cette instance. Mais notre combat continue et va aller crescendo ! Je vous le promets ! Il n’est pas concevable que les millions d’euros publics dépensés chaque année soient peine perdue. Par exemple, MIGADO c’est près de 4 millions d’euros par an et la passe à poissons EDF de Mauzac c’est 4 millions d’euros. Le dernier PLAGEPOMI s’est 130 millions d’euros en 6 ans. On arrive bien à protéger les éléphants et les orangs outans. Pourquoi pas le saumon et ses copains ?
Nous communiquons évidemment à propos de tous ces sujets. La communication est une action indispensable pour faire connaître nos actions en matière de protection et de restauration des milieux mais aussi pour promouvoir notre loisir. La fédération a fortement développé cette thématique à l’endroit des pêcheurs mais aussi de ceux qui ont abandonné ou n’ont jamais pratiqué cette activité. Savoir se montrer objectivement attractif n’est pas chose aisée et demande beaucoup d’inventivité. Je ne crains pas d’affirmer que si nos effectifs ont amorcé une courbe à la hausse depuis 2020 c’est grâce en partie à cette communication qui a su cibler les bons moments et les bons endroits. En complément des quotidiens régionaux et des revues spécialisées, l’utilisation des réseaux sociaux, lorsqu’elle est maîtrisée, est un formidable vecteur de communication.
