• Aucun résultat trouvé

PONTARLIER D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "PONTARLIER D'HIER ET D'AUJOURD'HUI"

Copied!
18
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

PONTARLIER

D'HIER E T D'AUJOURD'HUI

(3)

D a n s la m ê m e collection

"D'hier et d'aujourd'hui"

O u v r a g e s à p a r a i t r e de 1990 à 1991 : - O r n a n s et la h a u t e vallée de la Loue - Belfort

- M o n t b é l i a r d

@ Editions de la Vallée 1990 4, ruelle des Minimes B.P. 7 25290 ORNANS

ISBN -2-908321-02-5

(4)

M I C H E L M A L F R O Y

P O N T A R L I E R 'D'MTE'X,

ET

D'AUJOURD'HUI

(5)

Il a été tiré de cet ouvrage 3000 exemplaires sur - bouffant 90 grs pour les textes,

- couché, m a t , moderne, 135 grs pour les hors-texte, plus 100 exemplaires numérotés de 1 à 100, reliés skivertex,

constituant l'édition originale.

(6)

PREFACE

(7)

Préfacer u n ouvrage de Michel MALFROY est u n honneur pour le Maire de PONTARLIER qui n'oublie pas qu'élève en classe de philosophie a u Collège de la rue de la gare, il eut comme professeur d'histoire-géographie u n débutant dans la c a r r i è r e d ' e n s e i g n a n t , d u n o m de Michel MALFROY. Les h a s a r d s de la vie ont fait qu'en ce début de l'année 1990, Michel MALFROY figure a u nombre des Adjoints a u Maire.

C'est donc en hommage à celui qui fut l'un de mes maîtres et à celui qui est aujourd'hui mon collègue dans l'équipe munici- pale, que je tiens à m'exprimer.

Michel MALFROY est le grand spécialiste de l'histoire de PONTARLIER, nul ne le conteste. Il connaît presque tout de la c a p i t a l e d u H a u t - D o u b s et "PONTARLIER D ' H I E R ET D'AUJOURD'HUI" constituera l'indispensable ouvrage de réfé- rence pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur les événements qui ont transformé la petite ville rurale en cité industrielle et aujourd'hui en active "porte de l'Europe" où tous les secteurs économiques sont fort bien représentés. Ces mutations, ces transformations ont fait de PONTARLIER une cité active et prospère en même temps que l'incontestable capitale d u Haut-Doubs.

Retracer l'histoire de PONTARLIER "d'hier et d'aujourd'hui", en n'oubliant pas de mettre l'accent sur les plus illustres des fils de la Cité, n'était pas chose facile. Michel MALFROY, avec son talent d'écrivain, et l'esprit de synthèse qui caractérise sa pensée, y est parvenu aisément. Son ouvrage est d'une lecture agréable et l'essentiel y est toujours écrit. Le souci du détail n'en a que plus de valeur.

Tous les Pontissaliens, qu'ils vivent dans notre ville ou que l'existence les ait amenés à se fixer sous d'autres cieux, trou-

(8)

veront d a n s les lignes écrites p a r Michel MALFROY a u t a n t d'éléments et d'arguments qui leur rendront leur ville natale ou d'adoption encore plus attachante.

PONTARLIER ne peut laisser indifférent.

S a situation géographique, d'abord, est c a r a c t é r i s t i q u e : n'oublions p a s que, située a u c œ u r d e s p â t u r a g e s et d e s forêts du Haut-Doubs, notre cité est la p l u s h a u t e ville de France après BRIANCON. Sachons également que sa situation géographique originale, s u r u n axe européen Nord/Sud, a été repérée dès l'Antiquité, où u n e route fut tracée, qui devint plus tard une route d u commerce puis d u tourisme européen.

PONTARLIER, c'est aussi, il convient de le souligner e n cette période de commémoration d u Bicentenaire de la Révolution Française, une sorte de carrefour symbolique où se sont suc- cédés des personnages m a r q u a n t s pour la conquête des liber- tés, comme J e a n - J a c q u e s ROUSSEAU, MIRABEAU, ROUGET de LISLE, ou encore TOUSSAINT LOUVERTURE.

PONTARLIER est donc u n e cité historique, et Michel MAL- FROY sait merveilleusement nous la conter. Il n'en oublie p a s pour a u t a n t le PONTARLIER d'aujourd'hui. Chaque Pontissa- lien, chaque Franc-Comtois sait que notre cité jouit d ' u n envi- ronnement naturel rare et privilégié, d'une réelle vitalité éco- nomique, due a u développement d'activités diversifiées (agro- alimentaire, technologies de pointe, filière-bois...).

PONTARLIER ne peut laisser indifférent également d u fait de la richesse de s a vie associative, sportive et culturelle.

L'essentiel des disciplines sportives y est représenté. Des ini- tiatives originales et de haut-niveau se manifestent d a n s le

(9)

domaine d u cinéma, du théâtre, de la musique.

C'est de ce PONTARLIER bien vivant et dynamique que Michel MALFROY nous dresse une histoire.

Or, pendant presque cinquante ans, PONTARLIER est restée une terre sans historiens. Mal connue, mal aimée, elle n'inspi- ' ra guère ses enfants, et la réédition de "l'Histoire de PONTAR- LIER" de Jules MATHEZ en 1930, demeura sans lendemain ni successeurs immédiats.

Il fallut attendre 1979 - u n peu plus de 10 ans déjà ! - pour découvrir u n e "Histoire de PONTARLIER" publiée p a r u n e équipe d'historiens locaux, sous la direction de Michel MAL- FROY. S y m p a t h i q u e m e n t baptisée p a r la presse "les trois mousquetaires d u Haut-Doubs", cette équipe a multiplié les publications depuis son premier essai en 1979, mais chacun d'eux n'hésite pas à courir en solitaire, le domaine de l'Histoi- re é t a n t s u f f i s a m m e n t v a s t e p o u r a u t o r i s e r t o u t e s les recherches.

C'est ce que fait Michel MALFROY qui, après "PONTARLIER ; en 1900", n o u s livre aujourd'hui son second ouvrage. Pas- \ sionné d'une Histoire qu'il connaît bien pour l'avoir enseignée longtemps, mais qu'il sait perfectible à force de dépouille- \ m e n t s d'archives, chercheur impénitent et érudit laborieux, ; Michel MALFROY cultive aussi pour notre plus grand plaisir le goût du partage : il livre ainsi régulièrement à notre curiosi- té avide le fruit de ses recherches, réflexions ou découvertes.

Passionné, partageur, mais aussi modeste devant une His- toire si forte q u a n d elle colle à la peau, et si faible q u ' u n simple et heureux coup de pioche archéologique vient la bou-

(10)

leverser, Michel MALFROY poursuit s a n s relâche, avec obsti- nation dirais-je, la voie ouverte p a r les premiers historiens de PONTARLIER, DROZ, COLIN, BOURGON, MATHEZ, a p p o r t a n t sa précieuse contribution à la construction d'une Histoire qui nous est chère, celle de notre ville, celle de PONTARLIER.

YVES LAGIER Maire de PONTARLIER

(11)
(12)

AVANT - P R O P O S Une nouvelle "histoire de Pontarlier"?

Oui et non. L'exposé respecte la démarche historique, mais la préoccupation est c e p e n d a n t nouvelle. Le partage de cet essai en deux parties en est l'illustration formelle.

Alors quoi ?...

Après l'introduction (essentiellement géographique), la pre- mière partie est u n rappel, "à g r a n d s pas", des principales étapes de l'histoire de la ville, dans son environnement régio- nal. Un résumé de ce que nous avons p u écrire p a r ailleurs, parfois "enrichi" de vues nouvelles, en fonction des é t u d e s partielles réalisées p a r nous-même ou p a r d'autres, étudiants notamment. La deuxième partie cherche à mieux cerner "la vie a u quotidien", p a r u n e approche socio-économique plus concrète et p l u s détaillée, o r g a n i s é e e n q u e l q u e s g r a n d s t h è m e s de développement, "d'hier et d'aujourd'hui". D a n s cette même optique, et p o u r t e r m i n e r l'évocation, u n cata- logue des "hommes illustres" nés d a n s la cité : u n e première ébauche, très incomplète, pour u n "De viris illustribus".

Evidemment, quelques arrières-pensées.

Il s'agissait d'abord de proposer des pistes de recherches. Il faudra d'autres travaux pour préciser, voire corriger, certains traits de l'évolution dans tel ou tel domaine. Mais nous avons pensé qu'il pouvait être utile de tenter cette première série d'analyses, malgré l'insuffisance relative des données à notre disposition. D'autre part, cet essai devrait permettre, à notre sens, de dégager quelques-uns des facteurs, géographiques, historiques, politiques, qui ont marqué le passé de Pontarlier.

Certaines de ces conditions de b a s e ont p u disparaître, ou

(13)

perdre de leur impact. D'autres a u contraire sont sans doute plus "permanentes" et peuvent aujourd'hui encore contribuer à modeler le destin de cette ville, à l'aube du XXIè siècle et dans le contexte d'une Europe en marche vers une plus gran- de unité.

Ainsi, c h a c u n e des d e u x parties devrait éclairer l'autre.

Nous étions conscient d u danger de "répétition", car il était inévitable que la même idée se retrouvât dans l'une et l'autre partie, évoquée ici, explicitée là, ou inversement. Au moins ces redîtes ont pu être le plus souvent évitées par des renvois en notes. De même avons nous jugé superflu de multiplier les références, que le lecteur pourra d'ailleurs retrouver dans une orientation bibliographique succincte. Nous avons voulu enfin des images - des "images-documents" formant u n contrepoint visuel a u texte imprimé, d'où n o u s avons exclu les gra- phiques, les cartes et autres "instruments" du savoir géogra- phique et historique d'aujourd'hui. Le choix est délibéré. On nous le reprochera peut-être ?

Le verdict appartient a u lecteur-juge...

(14)

INTRODUCTION

Il paraît nécessaire - avant d'aborder l'histoire - de rappeler les données géographiques qui ont p u peser s u r les destinées de la ville, aux deux niveaux d u contexte général d u Haut- Doubs et d u site particulier de Pontarlier.Sans doute d'autres f a c t e u r s o n t p u , à d i v e r s m o m e n t s , t r a n s c e n d e r l e s contraintes du milieu, mais la permanence d u cadre - situa- tion, relief, sol, climat... - demeure u n élément déterminant de l'histoire.

Au niveau d u Haut-Doubs, trois critères entrent en j e u : la frontière, la route, la montagne.

La frontière évoque u n e séparation, et des douaniers. Ce n'est là pourtant qu'une image récente, cette limite politique ne s ' é t a n t imposée q u ' à p a r t i r de la f o r m a t i o n d e s E t a t s modernes. Dans le Haut-Doubs, la barrière n'a d'ailleurs vrai- m e n t existé qu'avec le p h é n o m è n e religieux de la Réforme, lorsque celle-ci submerge la Suisse voisine. E n fait, ce fut d'abord une zone de contact : "ce n'est p a s la frontière linéai- re, mince trait de divergence, mais la frontière profonde, our- let de convergences , bourgeonnement de contacts, bouillon- nement et fermentation de cultures" (1). De p a r t et d'autre de la frontière actuelle s'étendent a u Moyen-Age les mêmes enti- tés féodales, lorsque la maison de Chalon possède des droits et des domaines à la fois en terres cis- et transjuranes. Ou, plus tôt encore, lorsque l'abbaye d'Agaune étend son contrôle jusque sur le plateau de l'Arlier et que Romainmotier installe

u n prieuré à Bannans.

La colonisation monte alors s u r les deux versants d u J u r a - c'est le cas pour la communauté villageoise des Fourgs où se côtoient colons "romans" et "allemans" ; ou encore d a n s les

(15)

régions de J o u g n e et de Mouthe j u s q u ' à l'époque moderne, avec les rivalités pour la maîtrise des terres que suscite ce double mouvement de population. Au XIXème siècle, la fron- tière politique se double d ' u n e barrière économique : des entreprises suisses installent alors des filiales s u r territoire f r a n ç a i s , a f i n de c o n t o u r n e r la l é g i s l a t i o n d o u a n i è r e . L'approche du marché unique de 1993 semble produire déjà des effets identiques...

Cette frontière est aussi géographique ; mais la montagne j u r a s s i e n n e est trouée de quelques passages transversaux.

Parmi ceux-ci, u n axe privilégié a été suivi de bonne heure, en t o u t cas dès la période romaine : celui qui utilise le grand accident méridien - le décrochement de Pontarlier (2) - par le col de Jougne, "voie royale" entre les plaines de la Saône et le plateau suisse (3) . Ainsi l'histoire de Pontarlier et du Haut- Doubs est liée à la route. Le trafic décline ? La vie se ralentit dans toute la région. Le trafic se développe ? La vie s'épanouit à nouveau. A partir du XIIIème siècle, les foires et les marchés p r o l i f è r e n t , le c o m m e r c e local p r o f i t a n t l a r g e m e n t d e s échanges entre l'Europe du nord et l'Italie. Et lorsque le tou- risme entre d a n s la composante économique, c'est la même route qu'empruntent Anglais, Belges et Néerlandais dans leur migration annuelle vers les pays d u soleil. Tourisme de passa- ge ... La région a cependant les atouts pour fixer et retenir les vacanciers a u t o u r de ses lacs et dans ses forêts, ou sur ses champs de neige. La mutation touristique - certes bien enga- gée - attend encore sa pleine dimension.

Car la montagne jurassienne est belle. Un pays rude, sans doute, dont les peintres ont exprimé la sévérité. Une terre où l'homme a dû se battre pour s'installer - défricher, construire, vivre. En 1488, les habitants de la seigneurie de Mouthe se

(16)

présentent, d a n s u n e requête, comme "de p a u v r e s gens de labeur" victimes des caprices d u climat (il arrive, écrivent-ils, que "la neige tombe s u r les blés, qui sont seulement orge et avoine"), des caprices que relèvent également les cahiers de doléances de 1789. Il faudrait relire a u s s i les arrêtés munici- p a u x pris a u x siècles derniers p a r les maires de Pontarlier pour assurer, dans "les temps de glace" (décembre 1883), la

"libre circulation de la voie publique". Les conséquences de ce climat, s o u v e n t r é d u i t à d e u x s a i s o n s , avec s e s s a u t e s brusques de températures d'un j o u r à l'autre, ses gelées fré- quentes et ses orages d'été, sont contraignantes. Les cultures sont difficiles, et l'orientation s'est faite très tôt vers l'élevage et les produits laitiers. Pays de la prairie et de la forêt, le Haut-Doubs est aussi celui des chalets et des fruitières. Pays de "montagnons", dont J u l e s Mathez exaltait "l'âme fortement trempée" (4) . Pays conservateur, resté longtemps à l'écart des bouleversements économiques et des "idées nouvelles". Pays de vieille chrétienté, de dévotions et de pèlerinages. Pays de traditions - de ces t r a d i t i o n s qui se t r a n s m e t t e n t , l'hiver, lorsque les c h e m i n s s o n t d e v e n u s impraticables, d a n s les longues veillées a u t o u r de l'âtre...

En ce qui concerne le site de Pontarlier plus précisément, l'analyse porte également s u r trois éléments : la cluse, le pla- teau, le Doubs. Pour "visionner" cet ensemble, il faut monter jusqu'à la chapelle Notre-Dame de l'Espérance : le p a n o r a m a est très explicite. Au delà de la ville, le clocher pointu de l'égli- se de D o u b s donne la direction d u nord. I m m é d i a t e m e n t , pour le spectateur, apparaissent nettement deux domaines c o n t r a s t é s : à g a u c h e (O-NO) u n e s u r f a c e p l a n e bordée à l'horizon de lignes de relief peu élevées ; à droite (E-SE), u n e zone de h a u t e u r s souvent recouverte de forêts. Explication d u géographe : la Chaux d'Arlier (un peu plus de 800 mètres

(17)

bourg, puis, "appelé à Dole pour être Supérieur des Pères de cette station", il s'était fait une renommée p a r "sa parole vive et éloquente" lorsqu'il prêchait les carêmes, missions et autres jubilés. Il avait vécu l'épisode de Gallipoli en 1854 et la tragé- die d u choléra qui décima l'armée française ; le gouvernement l'avait nommé chevalier de la Légion d'Honneur, en récompen- se de s o n a c t i o n a u c o u r s d e c e t t e p é r i o d e (8).

Les querelles théologiques o n t a n i m é la vie religieuse à Besançon a u temps d u cardinal Mathieu (1834-1875). Parmi les "belligérants", le chanoine J o s e p h Victor Thiébaud (né à Pontarlier le 4 septembre 1799, mort à Besançon le 26 sep- tembre 1892) : curé d'Ougney de 1820 à 1829, il devient ensuite secrétaire de Mgr de Rohan, archevêque de Besançon.

Chanoine en 1844, doyen d u chapitre et vicaire général, il est alors l'un des personnages les plus c o n n u s d u clergé comtois, célèbre surtout pour son hostilité a u cardinal Mathieu, qu'il dénonce comme principal soutien de gallicanisme d a n s le dio- cèse.

A partir de 1860, il publie de nombreuses brochures - l'abbé Lallemand, curé de Pontarlier, écrivait d a n s ses "notices" que le chanoine était "fécond e n b r o c h u r e s " - où il expose les motifs qui, selon lui, doivent engager les prêtres d u diocèse à se mettre à la liturgie romaine et à a b a n d o n n e r le "bisontinis- me".

Parmi ces pamphlets, écrits souvent d a n s u n style acerbe, on peut noter, en 1861, une "Profession de foi liturgique" et

"La Nouvelle crise d u bisontinisme agonisant" . L'abbé Lalle- mand avait d'abord suivi ces joutes théologiques (à partir de 1856) avec u n e certaine hésitation, puis il avait décidé de

"changer de liturgie" : "après avoir réfléchi longtemps, j'ai pris le bréviaire romain le samedi 3 juin, veille de la fête de la Sainte Trinité" ( 1860).

(18)

— La carrière des armes

La célébration du bicentenaire de la Révolution a réveillé le souvenir de quelques carrières militaires - des jeunes gens s'engageant comme volontaires en 1791 ou, au moment de la guerre, en 1792, et p a r c o u r a n t les c h a m p s de batailles de l'Europe j u s q u ' à la fin de l'Empire. Quelques noms ?... Le colonel d'artillerie Roussel-Galle (né eux Gras en 1736, mort à Besançon en 1826), Jean-Baptiste Ambroise Ravier (Arc-sous- Cicon, 1766, Besançon, 1828), Louis Joseph Vionnet, général et vicomte de Maringonne (Les Longevilles, 1769, Paris, 1834), le général de brigade Louis Longchamp (né et mort à Somba- cour, 1770-1832), Claude Augustin Maire (Mouthe, 1770, B e s a n ç o n , 1835) J e a n - J o s e p h Marguet (Arçon, 1773, La Rothière, 1814), J e a n - C l a u d e Pernet (né et mort à Villers- sous-Chalamont, 1774-1846). D'autres étaient entrés dans le métier des armes avant la Révolution, tel Claude Ignace Fran- çois Michaud, général et baron d'Empire, né à Chaux-Neuve le 28 octobre 1751, mort à Luzancy (Seine et Marne) le 19 septembre 1835. C'est aussi le cas de Jean-François Marpau- de, né à Pontarlier le 21 septembre 1755 et mort aux environs de B é t h u n e , à Verguigneul, 1820 ; il était déjà a d j u d a n t quand éclata la Révolution et poursuivit sa carrière militaire à travers l'Europe avec u n e réputation de bravoure incontes- table (9).

Charles Antoine Louis Alexis Morand est né à Pontarlier le 4 j u i n 1771 (mort à Paris le 2 septembre 1835, inhumé au Père Lachaise, mais ses enfants lui ont fait ériger u n monument dans le cimetière de Montbenoît). Fils d'un avocat a u Parle- ment, il avait fait ses études à l'Université de Besançon et était licencié en droit lorsque la guerre, déclenchée en avril 1792, l'appela à s'enrôler parmi les volontaires nationaux. Elu capitaine, puis lieutenant-colonel du 7e bataillon de volon- t a i r e s d u Doubs, il participe a u x batailles livrées p a r les

Références

Documents relatifs

En parallèle, l’avenir des exploitations est mieux assuré qu’en moyenne régionale : huit exploitants sur dix sont remplacés dans le Jura (sept sur dix en moyenne dans la région),

Si le rôle de l’enseignant change, la formation des enseignants devrait également évoluer pour être plus en cohérence avec une culture commune, apprenante, telle

Ce n’est pas, bien entendu, que nous ayons besoin du Saint-Esprit pour être rendus attentifs à la maladie ; mais lui seul peut rendre e cace dans notre vie la grâce

Ainsi, nous nous trouvons devant le pay- sage suivant: un monde éclaté rendant impossible par son cloisonnement le continuum de la pensée; un langage (celui de l'acousmatique) se

si vous souhaitez être conseillé pour adapter votre logement et que vous ne pouvez pas faire face aux coûts de ces aménagements, l’Assu- rance retraite peut vous aider à adapter

Tours Métropole Val de Loire imagine et met en oeuvre la politique dédiée aux mobilités sur l’ensemble de son territoire : déplacements à vélo, en voiture, en transports en

« Le paysage comme témoignage » est proposé le 1 er octobre 2016 afin de permettre aux amateurs de photographies d’acquérir des repères pour appréhender la photo de paysage,

Les sujets et corrigés publiés ici sont la propriété exclusive d’ECRICOME. Ils ne peuvent être reproduits à des fins commerciales sans un accord préalable d’ECRICOME.