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Le Conseil fédéral ratifie le projet du trust

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Trentième Année. — N° 76 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centime«

Samedi 25 Septembre 1915 Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8

MIEDEMTIOKHOEMEEE

S U I S S E

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Lei abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à La Gnanx-de-Fonds On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANN0N6ES

suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de là Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des annonces : Soc. an. Suisse de publicité, Haasenstein & Vogler, 22, rue , La Chaux-de-Fonds et succursales en Suisse et à l'étranger.

Il faut songer au lendemain

O n pouvait lire, dans le n u m é r o du 20 et. du j o u r n a l français Le Matin, l'in- formation suivante :

Commandes de munitions en Suisse.

Bâle, 19 septembre. — Le gouvernement anglais a fait plusieurs commandes à des usi- nes fabriquant des munitions au Locle, en môme temps que l'Italie fait fabriquer des obus à La Chaux-de-Fonds. (Fournier).

Ainsi présentée, cette nouvelle p e u t laisser l'impression que l'on ne produit qu'au Locle et à La Chaux-de-Fonds des m u n i t i o n s de guerre- et q u e , dans cette dernière ville, existerait une fabrique d ' o b u s . Mieux encore, on pourrait con- clure, en y m e t t a n t un peu de b o n n e vo- lonté, q u e l'Angleterre et l'Italie ont acca- paré la production de ces deux places.

Il convient de compléter et de rectifier, en disant que partout où se trouvent des outillages a p p r o p r i é s , l'Allemagne, la France, l'Autriche, l'Angleterre, l'Italie ont trouvé des fabricants disposés à leur fournir des pièces détachées d'engins de guerre et que c'est précisément cette cir- constance qui permet, aux maisons qui se livrent à cette production d'admettre qu'elles n e risquent pas d'être considérées comme violant notre neutralité effective.

II n'est pas dans n o t r e intention de dis- cuter à nouveau cette question controver- sable ; nous l'avons fait sous forme d'un exposé dans notre n u m é r o du 24 avril ; mais nous croyons devoir mettre en garde certains de nos industriels par trop zélés, contre une éventualité qui pourrait bien se produire q u a n d tout sera rentré dans l'ordre.

Q u e des industriels frappés par la crise qui a suivi la déclaration de guerre, éprou- v e n t le désir d'occuper tout ou partie de leurs ouvriers chômeurs à d'autres tra- vaux, n o u s le c o m p r e n o n s fort bien ; q u e leur activité nouvelle s'exerce dans le do- maine des engins de guerre et qu'ils n ' e n soient troublés en aucune manière, c'est leur affaire. Q u e m ê m e ils ignorent à quel usage p e u v e n t bien être destinées les piè- ces détachées qu'ils p r o d u i s e n t d'après

modèles qui leur sont fournis et qu'ils se persuadent q u e c'est du « décolletage » sans p l u s , ils feront bien d'y persévérer.

Mais certains d'entre eux, —manufactu- riers, chefs d'ateliers ou ouvriers en cham- bre — h y p n o l y s é s par les bénéfices élevés que leur procure un travail relativement facile, oublient qu'ils exercent u n e autre profession en temps ordinaire, qu'ils ont des clients avec lesquels, ils ont, jusqu'ici gagné leur vie et que la d e m a n d e d e « d é - colletages spéciaux » aura une fin, c'est d'une belle i m p r u d e n c e p o u r ne pas dire p l u s , et n o u s pensons leur r e n d r e ser- vice en le leur disant sans aucune pré- caution oratoire.

L'occasion n o u s a été d o n n é e de pren- dre connaissance de c o r r e s p o n d a n c e s peu banales ; un exemple entre plusieurs : U n e maison d'horlogerie demandait récemment et p o u r la quatrième fois, des explications formelles à un fournisseur d'une partie détachée de la m o n t r e , à p r o p o s de la non livraison d'une c o m m a n d e d o n n é e en avril et inutilement rappelée. Mis au pied du m u r , cet intéressant personnage répon- dit simplement qu'il regrettait le retard, mais que tout son personnel était occupé à des « décolletages ». Il voulut bien ajouter qu'il r e p r e n d r a i t le cours de ses travaux en horlogerie q u a n d il serait moins occupé à la fabrication de ces fournitures spécia- les « q u i ne p e u v e n t a t t e n d r e » !

On pourrait citer d'autres cas, ce qui donnerait l'occasion de constater le sans gêne de certains fournisseurs envers leurs clients et l'imprudence qu'ils commettent en ne d o n n a n t pas suite aux c o m m a n d e s qui leur v i e n n e n t de leur clientèle horlo- gère, mettant ainsi dans l'embarras n o s fabricants de m o n t r e s , dans une période de crise intense. Vraiment, ça n'a pas de n o m .

La guerre ne durera pas toujours, l'hor- logerie qui est leur profession habituelle attirera de n o u v e a u ces industriels peu avisés et si les clients d o n t ils font fi au- j o u r d ' h u i les ignorent q u a n d ils se met- tront de nouveau à leur disposition, ils n ' a u r o n t pas le droit d'en être surpris.

Nous d i r o n s plus, ce sera tout juste ce qu'ils méritent.

Le Conseil fédéral ratifie le projet du trust

Dans sa séance de mercredi après-midi, le Conseil fédéral a accepté à l'unanimité les propositions du d é p a r t e m e n t politique relatives à l'entente conclue avec la F r a n c e , la Grande-Bretagne et l'Italie p o u r le t r u s t d'importation. Le Conseil fédéral a accepté également le projet d'organisation et de fonctionnement de ce trust dont le n o m officiel s e r a : « L a Société suisse de sur- veillance».

U n c o m m u n i q u é officiel du D é p a r t e m e n t politique fera connaître incessamment les bases sur lesquelles l'heureuse entente avec les Alliés a été conclue.

Le trust d'importation

Du projet de statuts n o u s p o u v o n s ex- traire les principes suivants :

La Société suisse de surveillance (S. S. S.) est u n e association ayant son siège à B e r n e , qui doit être inscrite au registre du com- merce. Le n o m b r e de ses m e m b r e s ne p o u r r a pas dépasser quinze. Seules peu- vent faire partie de la société les person- nes de nationalité suisse qui ont été agréées par le Conseil fédéral.

La Société est chargée d'importer les matières premières, les p r o d u i t s finis ou d e m i - f i n i s , p o u r le compte de tiers et p o u r livrer ces p r o d u i t s aux fins d'être employés ou travaillés en Suisse aux con- ditions auxquelles est soumise l'importa- tion des marchandises. Elle surveille l'exé- cution fidèle de ces conditions.

La Société n'est pas autorisée à faire du commerce p o u r son p r o p r e c o m p t e ; elle ne recherche pas des bénéfices. Elle cher- chera toutefois à organiser la conduite de ses affaires commerciales de façon à cou- vrir ses frais d'exploitation et à faire por- ter un intérêt convenable au fonds de rou- lement de 100.000 fr., mis à sa disposition par le Conseil fédéral.

La S. S. S. usera de son influence p o u r faire g r o u p e r en syndicats les diverses

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• , .

442 LA F É D É R A T I O N H O R L O G Ê R E SUISSE

branches d'industries en Suisse. P o u r le m o m e n t les syndicats envisagés groupe- raient les industries suivantes : métallurgie, industries des matières colorantes, i n d u s - trie textile, denrées alimentaires.

Ces syndicats, une fois formée la S. S. S., s'engagent à ne fournir qu'à eux. Autant q u e les circonstances le p e r m e t t r o n t , on se servira,, c o m m e modèle, lors de leur créa- tion des statuts des syndicats de la métal- lurgie, tels qu'ils ont été arrêtés d'accord

avec les intéressés.

— On mande de Rome à la Sera :

« Le résultat heureux des negotiations pour la constitution du trust est vivement com- menté dans les cercles romains. On fait re- marquer que le trust n'a pas seulement une importance économique, mais qu'il a une si- gnification politique. Sa conclusion démontre clairement que les pays voisins désirent main- tenir actuellement la tradition de neutralité stricte et de bon voisinage à l'égard de la Suisse.

«Nous sommes d'ailleurs habitués à consi- dérer, ajoute le journal, nos voisins d'au-delà le St-Gothard comme de bons amis».

Affaire des montres d'argent de fabrication alsacienne avec boîtes « 0,800 » non contrôlées et importées en Suisse pen- dant la guerre.

Nous avons reproduit, dans notre nu- m é r o d u 10 mai, u n e information du Démocrate se résumant en ce que, grâce à la b o n n e volonté du Rureau fédéral des matières d'or et d'argent, les fabricants d'horlogerie de Pfetterhouse de nationalité suisse p o u r la plupart, avaient été autori- sés à m e t t r e leurs m o n t r e s en sûreté sur n o t r e territoire, d û m e n t comptées et en- registrées, et que leurs propriétaires les devraient r e m p o r t e r en Allemagne u n e fois la g u e r r e u n i e .

Des a b u s ayant été constatés, la décision suivante a été prise par l'autorité fédérale.

1°) Refuser toute nouvelle d e m a n d e d'autorisation de terminer ces montres en Suisse.

2°) Aviser les fabricants en cause que l'autorisation accordée est rapportée et q u ' à partir d u 15 octobre prochain, les m o n t r e s n o n encore terminées devront être conservées dans des caisses plombées par le Contrôle de P o r r e n t r u y . La termi- naison de ces montres ne devra plus avoir lieu en Suisse et toute boite de m o n t r e trouvée non conforme aux dispositions légales fera l'objet d'une contravention.

Les pièces qui auront été terminées en vertu de l'autorisation accordée n e pour- r o n t sortir de Suisse qu'à la lin des hos- tilités.

• Transmission téléphonique de l'heure Le Journal suisse d'Horlogerie pu- blie l'article suivant, qui e m p r u n t e un in- térêt particulier aux communications ré- centes parues dans la Fédération horlo- gère suisse :

La Schweiz. Post- u. Telegraphen-Zeitung a publié sur ce sujet un article dans lequel elle exprime le désir que l'administration des télégraphes et téléphones facilite à notre in- dustrie horlogère la lutte contre la concur- rence en faisant en sorte que tout fabricant ou rhabilleur puisse recevoir à un moment quelconque l'heure précise.

Ce journal paraît ignorer qu'en 1907 un ser- vice de ce genre a été inauguré à Genève, grace à l'initiative de la Société des horlogers de cette ville, service qui 3 ans plus tard a été sensiblement perfectionné. Nous ne revien-

drons pas sur les détails qu'à ce propos nous avons donnés à l'époque (XXXII, 219 et XXXV, 300, 328); nous nous bornerons à rappeler que tout horloger ou toute personne ayant un poste téléphonique en Suisse, et môme à l'é- tranger, n'a qu'à demander à la station cen- trale de Genève, pour avoir l'heure exacte, la communication avec le n° 3800, qui n'est autre que le microphone spécial placé par la direc- tion des téléphones à proximité immédiate d'une horloge-mère installée à l'observatoire.

Cet instrument est un régulateur de haute précision, construit spécialement dans ce but par l'Ecole d'horlogerie de Genève ; il est muni d'un appareil automatique pour la cor- rection du réglage faite journellement à. Il h.

50 m. par les soins du personnel de l'observa- toire.

Le pendule de l'horloge-mère bat la seconde qu'il accuse au moyen d'un frappeur électri- que relié à l'échappement et dont le bruit-est suspendu pour la 59me seconde : la i*eprise du bruit marque la minute. Il va donc sans dire que l'instrument horaire dont on désire véri- fier la marche doit donner l'heure à une mi- nute près.

L'inventeur qui trouverait le moyen de spécifier la minute ou tout au moins la soixan- tième, en môme temps qu'on entendrait le battement de la seconde, serait certain de n'avoir sur ce point été devancé par personne : Il rendrait en outre à l'horlogerie, mais sur- tout au public en général, un service signalé.

La législation économique

— De l'Artisan Romand — La pénétration économique est l'action or- ganisée, constante, méthodique, dans le but d'implanter dans un pays l'industrie et la main-d'œuvre étrangères. La pénétration éco- nomique peut aller jusqu'à la suprématie de l'étranger sur le commerce et l'industrie d'une nation : elle devient alors une conquête paci- fique pour le pays importateur.

La pénétration économique ne date pas d'hier. Depuis des années déjà notre industrie, notre commerce luttent avec peine contre la concurrence étrangère. La main-d'œuvre, les capitaux étrangers s'infiltrent dans notre pays goutte à goutte : beaucoup de fabriques suisses n'ont bientôt plus de suisse que le nom.

La guerre, en nous restreignant à nos pro- pres ressources pour beaucoup d'objets, nous oblige à faire un examen, au point de vue na- tional, et aussitôt nous constatons le péril qui menace notre indépendance économique. Nos industriels, nos commerçants ne tarderont pas à être minorité, et, dans notre propre pays, l'éti'anger fera la loi.

De nombreux exemples prouvent que ce diagnostic porté sur notre situation économi- que n'est pas exagéré. Si nous sommes inca- pables de nous défendre, nous serons mangés chez nous par de plus forts que nous. Notre vie économique s'éteindra lentement.

Demandez à un industriel pourquoi on vend, en Suisse, très peu de produits suisses.

Il vous répondra : préjugé du revendeur, pré- jugé de l'acheteur et surtout manque d'orga- nisation générale pour les affaires commer- ciales.

L'acheteur cherche d'abord le bon marché.

Hypnotisé par la modicité du prix, il ne fera pas le raisonnement suivant: le môme objet payé un peu plus cher, me fera un service double.

Le revendeur est hypnotisé, à son tour, par les grandes marques du marché mondial, par les prétendues spécialités des pays voisins. Il arrive fréquemment que le produit acheté, portant une marque étrangère, a été fabriqué dans le pays môme, mais il a dû faire un voyage pour recevoir la marque et revenir coté à son lieu d'origine. Tous les tailleurs, par exemple, proposent à leurs clients des draps anglais ; le mot anglais est l'épithète désignée pour faciliter la vente et garantir,

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)lus ou moins, la qualité du drap, fabriqué lors- d'Angleterre. Quel est le marchand de chaussures suisses, qui mettra en évidence à sa devanture des souliers avec des marques suisses? Par contre, on y trouvera toutes les formes américaines portant des noms et ayant un cachet d'outre-mer.

On nous donnera certaines explications très compréhensibles sur les vraies causes du

peu de vente, en Suisse, des produits suisses.

Tel passe avec l'étranger des marchés en gros et peut, en conséquence, vendre ses marchan- dises à des prix relativement bas. Le commer- çant suisse, au contraire, ne fait pas de com- mandes assez considérables pour jouir du bé- néfice de l'acheteur en gros ; d'où ce fait extraordinaire et pourtant très naturel: les produits fabriqués en Suisse sont parfois plus chers dans le pays même qu'à l'étranger. Pour mettre un terme à cette situation anormale, les commerçants suisses devraient s'entendre et faire leurs achats en gros à des maisons suisses.

S'agit-il de constructions de lignes de che- mins de fer, de percements de tunnels, de concessions de forces motrices d'eau, les capi- taux étrangers affluent et font la loi pour les commandes qui devront être faites à l'étran- ger. L'industrie suisse est ainsi privée de livrer des fournitures à des entreprises exé- cutées en Suisse et ayant un caractère presque officiel.

Par la qualité de ses produits, l'industrie suisse est au premier rang, l'exposition de Berne l'a suffisamment prouvé ; les plus scep- tiques ont été surpris de notre vitalité natio- nale dans tous les domaines de l'activité hu- maine. Que manque-t-il donc pour faire fruc- tifier les efforts de nos industriels?

Il manque une forte organisation commer- ciale établie sur les bases de la solidarité nationale.

Soutenons notre industrie, favorisons l'u- nion des commerçants, et, comme acheteurs, réclamons les produits suisses.

PAUL DE SURY.

Notre transit menacé

Selon le Corriere del Ticino, un des objets discutés par la conférence franco-italienne de Cernobbio serait l'isolement complet de l'Al- lemagne au moyen d'une communication fer- roviaire directe Angleterre-Marseille-Gênes, de façon à supprimer le transit par les Empi- res du centre. La mise à exécution d'une pa- reille mesure frapperait en premier lieu la Suisse, par laquelle passent à l'heure actuelle les grandes lignes de transit international.

Le Corriere del Ticino, dont un rédacteur a causé aux délégués de la conférence à la vil- la d'Esté, en a rapporté la conviction que la Quadruple-Entente se propose d'organiser dès à présent le boycott du commerce et de l'indus- trie germaniques, ainsi que des chemins de fer qui leur servent de véhicule.

Le Corriere conclut :

«Nous avons soulevé la question pour atti- rer l'attention de ceux qui ont la garde de no- tre avenir économique. La Suisse doit suivre avec attention les délibérations du congrès de la villa d'Esté, ainsi que les agissements du comité nommé par ce congrès pour exécuter ses décisions. Elle ne peut se désintéresser d'un mouvement qui a pour but de bouleverser les relations économiques antérieures et doit étu- dier les mesures propres à parer aux consé- quences fâcheuses que ce mouvement peut en- traîner pour notre pays. »

Reconnaissons ce qui est Du Métallurgiste

La guerre a provoqué chez une quantité de patrons des sentiments très divers.

Chez les uns, l'idée fixe que la guerre en pays voisins donnait le droit aux patrons suisses de baisser les salaires les a poussés à fournir, charitablement, bien entendu, du travail aux ouvriers, mais en baissant les prix.

Chez les autres, le sentiment que l'on peut occuper des ouvriers à une autre besogne que celle faite habituellement, a donné, comme règle, aux patrons de la payer à un taux très bas. C'est le cas, par exemple, pour la plupart des maisons ayant entrepris la fabrication de guerre. On occupe les ouvriers, mais à un sa- laire inférieur, souvent bien inférieur à celui que l'ouvrier obtient à l'horlogerie, chez le même patron.

Tout cela frappe, surtout quand on sait que cette fabrication laisse aux entrepreneurs un bénéfice aussi considérable, si ce n'est plus, que l'industrie de la montre leur procure.

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L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 443 Tous, heureusement, ne sont pas aussi tris-

tement calculateurs et, pendant que des spé- culations se font ainsi sur les salaires ouvriers, il se trouve des maisons qui ont eu comme objectif d'occuper leur personnel avec cette fabrication et cela sans baisser les salaires fixés pour le travail habituel. Non seulement, on s'en tient à cette mesure saine, mais on a donné une journée de congé payée à tout le personnel. C'est ainsi qu'à l'usine^des Reçues, à La Ghaux-de-Fonds, on a agi en la circons- tance. C'est avec plaisir que l'on constate, au milieu de si nombreuses manifestations con- traires, un cas de bonne conscience.

TELL.-

Dans l'industrie de la boîte à musique

Pour certaines industries, la guerre a du bon, dit le Journal d'Yçerdon. Ainsi jamais l'industrie de la boîte à musique n'a été aussi florissante à Ste-Croix que cette année. La fa- brique Mermod ne peut suflire à toutes les commandes. L'Allemagne, qui fournissait jus- qu'à maintenant le monde entier, ne peut fa- briquer et exporter et nos industries en pro- fitent.

On a introduit récemment à Sainte-Croix la fabrication de la musique à bouche et celle des machines à écrire.

La dette de la Grande-Bretagne et notre horlogerie

A la Chambre des C o m m u n e s , M. Mac K e n n a a déclaré que la dette de la Grande- Bretagne à la fin de l'exercice courant s'é- lèverait à 2 milliards 200 millions de livres sterling. P o u r combler ce déficit, M. Mac K e n n a a p r o p o s é toute une série de nou- veaux i m p ô t s qui, après u n e b r è v e discus- sion ont été adoptés à l'unanimité, ainsi q u e le budget.

Au n o m b r e des mesures adoptées, celle qui nous intéresse le plus particulièrement est le droit de douane de 33 Va % ° tm s e r a

appliqué aux p e n d u l e s et aux m o n t r e s . La m e s u r e prise par la Grande-Breta- gne, aura une très fâcheuse répercussion sur la vente de n o s m o n t r e s . O n peut s'attendre à ce que les commerçants de ce pays, augmentent les prix de vente de leurs stocks de m o n t r e s dès l'entrée en vigueur des nouveaux droits et que de nouvelles d e m a n d e s se fassent rares. C'est un nouveau coup porté à notre exporta- tion d'horlogerie, au m o m e n t m ê m e où l'on constatait un relèvement de n o s ex- portations.

E t ce n'est q u ' u n e première m e s u r e , qui pourrait être suivie, si les circonstances l'exigent, d'un nouveau relèvement. Rien quant à l'entrée en vigueur.

Le commerce extérieur de l'Angleterre Les importations en Angleterre pour le mois d'août 1915 se sont élevées à liv. st.

09.49(5.095, en augmentation de livres ster- ling 27.153.988 et les exportations à livres sterling 32.438.855, en augmentation de liv.

st. 8.227.584. Pour les huit premiers mois, les importations, comparativement à la période correspondante de 1914, ont été de livres ster- ling 5/3.737.043, en augmentation de 90 mil- lions 178.498, et les exportations de 250 mil- lions 793.234, en diminution de l i v st. 73 mil- lions 291.008.

La guerre économique

Le Nocoïé Vrémia préconise la formation, après la guerre, d'une union douanière con- tre l'Allemagne, union dans laquelle entre- raient l'Angleterre, la France, la Russie, l'I- talie, le Japon, la Serbie et la Belgique et à laquelle pourraient se joindre un jour les Etats- Unis.

Le journal de Petrograd cite un certain nombre de faits établissant que les exporta- teurs allemands font depuis quelque temps dé- jà des efforts prodigieux pour recouvrer le terrain perdu par eux dès que la guerre aura cessé. Par exemple, des fabricants allemands utilisent une main-d'œuvre à très bon marché, au taux de payement pour l'armée, probable- ment avec la connivence du gouvernement, afin d'accumuler d'énormes quantités d'articles qui seront déversés dans les pays étrangers, à des prix fabuleusement bas aussitôt que la guerre sera finie.

L'Angleterre et la France, dit le Novoïé Vré- mia, se préoccupent déjà de cette question ; nous souhaiterions que la Russie marchât d'ac- cord avec ces pays. Le plan général et les dé- tails de l'union douanière pourraient être fixés à un Congrès international des Alliés, les mo- difications de tarifs douaniers et les clauses de préférence étant réglées indépendamment par chaque pays.

—• On est, nous semble-t-il, bien pressé de faire des combinaisons dont l'application dé- pend du résultat de la guerre. On n'en est pas encore là.

Les Allemands à Libau

On télégraphie de Stockholm au journal Roasskoïé Slovo, de Moscou, que la ville de Libau est devenue un des centres principaux du commerce allemand. De gros négociants de la Prusse orientale y transportent leurs maisons ou créent des succursales. Ils vien- nent d'y fonder une société par actions, avec un capital de plusieurs millions de marks, qui aura pour t u t d'intensifier le commerce de poissons, notamment des harengs, et d'ex- ploiter les richesses de la mer Baltique.

Les voyageurs échappés de Libau racontent que les Allemands ont entrepris un travail formidable en vue d'une organisation écono- mique de la Courlande. Les lignes de chemins de fer détruites par les Russes sont déjà en grande partie réparées. Mais les Allemands ne s'en contentent pas et couvrent le pays d'un véritable réseau de chemins de fer, de routes et de chaussées. On pousse hâtivement les travaux de reconstruction de gares et d'a- ménagement de ports. Plusieurs vieilles bâ- tisses furent démolies et on élève à leur place des maisons neuves.

Banque impériale d'Allemagne

Le Bilan de la B a n q u e Impériale d'Alle- magne, au 7 s e p t e m b r e , accuse sur celui du 31 août, les variations suivantes :

31 août 7 sept. Comparai- son (En millions de marks)

+

250 5007 13 27 5500 1908

+

39 125 2 4 4 -f- 232 Encaisseur 2410 2414

Encaisse argent . . . . 45 43 Billets de l'Emp. et bons

des Caisses de prêts . 211 Portefeuille d'escompte 4942

Avances 15 Portefeuille titres . . . 23

Circulation 5504 Dépôts 1730

Depuis le 7 août, les Bons des Caisses do prêts (Dar- lehenskassenscheino) sont compris au bilan avec les billets de l'Empire (Reieliskassenscheinc).

Le Monde Economique.

Nouvelle diverse

C o n s u l a t . — Le Conseil fédéral a accordé l'exéquatur à M. Max Schneeli, nommé vice- consul de Suède, à Zurich, en remplacement de "M. Meyer-Rieter, décédé.

Le commerce extérieur de la France

pendant les huit premiers mois de l'année 1915 L'imprimerie nationale vient de mettre sous presse le volume des documents sta- tistiques publiés par l'administration des douanes sur le commerce de la F r a n c e p e n d a n t les huit premiers mois de l'année 1915.

Les renseignements suivants sont ex- traits de ce volume.

Valeurs des marchandises importées et exportées du i& janvier au 3i août igi5 (commerce spécial).

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Brevets d'invention

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Les numéros des brevets dont la publication a été ajour- née et pour lesquels l'ajournement n'est pas encore expiré, sont marqués d un *

Cl. 09, n° 70789.* 1" mars 1915, 8 h. p. — Style pour machine parlante. — Sonora Phono- graph Corporation, 57, Reade Street, Bo- rough of Manhattan, City, New-York (E.-U.

d'Ain.). Mandataire: E. Imer-Schneider, Genève.

Cl. 71 d, n° 70790. 1" mai 1915, 7 h. p. — Dis- position de limitation de la course d'oscila- tion de l'ancre dans des pièces d'horlogerie avec échappement à ancre. — Fabrique du Parc Maurice Blum, fabricant d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : A.

Ritter, Bàle.

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