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Car /If* Berna¬ dette avait de la culture Elle avait énormément voyagé avec son mari

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Texte intégral

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REFLETS FRIBOURGEOIS

illustré

0 Revue bimensuelle 3 avril 1987 N° 7 Fr. a50

LE PONT DU DIABLE

L'ART DE BÂTIR ET DE RESTAURER MARLY LA ROMAINE

(2)

Il était une fois une vieille dame qui vivait depuis fort longtemps dans une maison délabrée sise à l'orée du bois où, chaque nuit, son sommeil était perturbé par les cris des renards à la recherche de nourriture La dame, à ce que l'on m'a dit, s'appelait Bernadette Elle avait, selon les gens du village, le cœur sur la main. Tout le monde l'aimait bien. Elle était veuve de¬

puis au moins un quart de siècle Son mari, marin, avait perdu la vie en mer. Il avait, paraît-il, une belle casquette d'amiral. Bref, la vieille dame vivait en solitaire dans sa maison envahie de souvenirs, de photographies jaunies de vieux chapeaux, de cartes postales, de lettres rognées par les souris Chaque matin, Mm Bernadette qui aimait la compagnie et avait une passion pour les gosses, pour la vie de la rue, descendait faire ses emplettes au village Et elle s'attar¬

dait chez le boulanger, chez le fro¬

mager, chez le boucher. Elle parlait de la pluie et du beau temps avec lépicière Elle faisait une halte au bistrot du coin, où on la saluait res¬

pectueusement. Car /If* Berna¬

dette avait de la culture Elle avait énormément voyagé avec son mari. Presque sur tous les conti¬

nents On disait même qu'elle avait été très riche autrefois Très riche et très courtisée. Et comme les gens de bistrot ont la parole faci¬

le certains prétendaient même qu'elle avait été mariée avec un gouverneur des Indes Mais per¬

sonne n'en savait rien au juste Un jour, sur la place du village elle aperçut un jeune homme qui des¬

sinait sur le trottoir. Elle s'appro¬

cha et observa. Le jeune homme

était très beau. Mme Bernadette pensa qu'elle aurait pu avoir un fils aussi galant que ce jeune homme qui dessinait un oiseau exotique sur la chaussée

La dame au bois dormant Les jours qui suivirent, on aperçut M°* Bernadette et le jeune hom¬

me qui conversaient, buvaient au café, flânaient au village Ils étaient devenus amis Et de les voir tous les deux riant aux anges réchauf¬

fait le cœur des villageois Un jour, la vieille dame vécut un grand bonheur: le jeune homme lui avait offert un vrai oiseau, un oiseau qui Tout le bois nécessaire pour chauf¬

fer sa maison était porté au moyen de sa hotte

ressemblait à celui dessiné sur la place /W™ Bernadette l'emporta chez elle Ce fut le plus beau jour de sa vie Loiseau devait se plaire chez elle car il sifflait toute la jour¬

née Le jeune homme avait quitté le pays et s'était rendu à Paris, puis en Angleterre et en Afrique II avait promis de revenir au village, car il savait que la vieille dame avait une maladie de cœur

Un soir, elle eut un malaise Les voisins appelèrent le médecin qui hocha la tête et fit comprendre qu'il n'y avait plus guère d'espoir.

Mme Bernadette fut conduite à l'hôpital, mais ne voulut rien en¬

tendre Elle préférait mourir dans son lit. La nuit qui suivit, desjeunes gens qui passaient devant sa mai¬

son entendirent des cris A l'aube le concierge trouva l'oiseau com¬

plètement déchiqueté Quelqu'un avait probablement ouvert la ca¬

ge Que s'était-il donc passé?

En fin de matinée inquiète de ne pas voir Mm Bernadette la con¬

cierge monta sonner à sa porte Aucune réponse et la porte était fermée à clef. On décida de forcer la serrure Ils entrèrent, le concier¬

ge sa femme le fromager et le facteur. La vieille dame était cou¬

chée dans son lit. Morte Un petit sourire embellissait encore son vi¬

sage Elle tenait entre ses doigts raides et noués une feuille de pa¬

pier Cétait la lettre du jeune hom¬

me qui lui avait donné l'oiseau.

Croyez-moi, croyez-moi pas. l'his¬

toire de M™ Bernadette est au¬

thentique

Gérard Bourquenoud

2 FPBOURG

(3)

SOMMAIRE

La barque n'est pas pleine

Personne pour les pleurer 4

Pour une démocratie moderne 5

Des notes de musique et des chants

en quatre langues 7

Grand Prix de curling de Fribourg 10

Avec les tireurs du canton 12

Championnat OJ à Bellegarde 13

Sports d'hiver à Abländschen 15

Samaritains: bénévolat en perte de vitesse 16

Marly la Romaine se présente 19

Un musée du gruyère à Moléson 39

L'art de bâtir et de restaurer 40 Des gens qui ont vu l'enfer de près 44

Vivre près de la nature 47

Des trucs et des idées 50

De la chemise de nuit au pyjama 51

Couverture:

Le pont romain de Montbovon Dans le rythme vallonné du paysage, ce pont paraît solide¬

ment ancré dans le sol. Dans sa puissante simplicité, il est comme un signe de renoncement, de résignation en raison de la fatalité de toute chose. Bien que des arbres, des fleurs et des orties croissent haut le long des murs, on ne discerne, aucune espérance dans l'image de cette construction romaine qui se mire dans les eaux de l'Hongrin avant que celles<i ne se dé¬

versent dans la Sarine. C'est comme si l'élan spirituel ou cul¬

turel faisait défautIl est difficile de le démontrer, et pour¬

tant il est incontestable.

LÀancienne route de l'Intyamon passait autrefois sur ce pont de pierre. En 1476, le comte Louis de Gruyère, embusqué au passage de la Tine, mit en déroute 500 Bourguignons et Sa¬

voyards qui avaient passé sur ce pont et qui s'étaient avancés jusque-là en ravageant le pays.

Une autre légende raconte que~. Voir en page 44.

Photo G. Bourquenoud - FI

LA RONDE DES DISTRICTS

Rue

Gymnastes et chanteurs de concert

Dames-marquises.

En commun, la société de gymnastique féminine de Rue et le chœur mixte St-Nicolas ont présenté leurs productions gymniques et musicales. La salle était pleine pour assister aux prouesses des jeunes et moins jeu¬

nes gymnastes qui essaient, avec leurs monitrices et moniteur, de trouver chaque année des exerci¬

ces, écoles du corps et ballets iné¬

dits. C'est ainsi que l'on admira de charmants Pierrot, des petites Heidi, des belles avec massue et de magnifiques marquises accompa¬

gnées de leur marquis. Ce fut un succès, mais comme le disait la présidente Angéla CRAUSAZ, il faut beaucoup de patience et de courage pour arriver à «la soi¬

rée».

Celle-ci fut particulièrement réus¬

sie pour le chœur mixte St-

Merci Angéla...

Nicolas qui en profita pour fêter M. Bernard CHOFFLON, son di¬

recteur depuis 20 ans. En signe de reconnaissance ses membres lui ont offert une magnifique cloche, avant de continuer leur program¬

me varié avec émotion, en pen¬

sant aux heures que leur direc¬

teur leur avait consacrées depuis 20 ans.

La soirée s'est terminée par une pièce de théâtre mise en scène par Hubert Rigolet et jouée par les ac¬

teurs de Rue: «Bonnes pour le service» de J. des Marchenelles.

Une ordonnance de colonnel avait trouvé le bon moyen pour faire exécuter ses corvées par d'au¬

tres, des femmes de préférence...

Fou rire assuré! Bravo!

Denise Pittet

FRBOURG 3

(4)

Entre croissants....

Cela ne s'est pas passé dans une maison isolée, mais dans des immeubles de Fribourg, l'un de plus de six étages et lo¬

geant de nombreuses familles.

On les a découverts morts dans leur appartement, l'un après quatre mois, l'autre après huit semaines. Ils étaient âgés respectivement de 54 et 53 ans. La presse en a fait de gros titres. A-t-elle touché l'opinion publique?

Dans notre monde actuel, pense-t-on encore aux autres ou te «chacun pour soi» a-t-il pris une telle ampleur qu'un désintérêt total se manifeste à l'égard d'autrui? Les excuses sont vite trouvées: «Il ne faut pas se mêler des affaires des autres et que chacun balaie de¬

vant sa porte. » Pourtant, quand il s'agit de critiquer, les commérages vont bon train. Il

Mais à côté de chez soi, dans son immeuble, de pauvres dia¬

bles meurent et personne ne s'en aperçoit! Pourtant, les boîtes aux lettres devaient re¬

gorger de réclames!

Ont-ils appelé à l'aide?

Ont-ils espéré une main ten¬

due?

Ont-ils eu peur?

Ils n'avaient plus de famille et le malheur fait trop souvent fuir les amis. Ils n'ont peut- être pas osé demander du se¬

cours. Ont-ils essayé de com¬

muniquer sans personne pour entendre leur appel?

Vivaient-ils en marge de la so¬

ciété?

Si oui, est-ce une raison suffi¬

sante pour fermer les yeux? Il est bon parfois de se rappeler la parole du Christ: «Ce que tu as fait au plus petit d'entre les miens, c'est à Moi que tu

PERSONNE

POUR LES PLEURER„

y en a même qui savourent les malheurs du voisin et se réga¬

lent de ses soucis. Mais la grande majorité des gens res¬

tent indifférents. Et cette in¬

différence est un mal qui té¬

moigne d'un malaise de plus en plus accentué de notre so¬

ciété. Les faits relatés dans les Journaux le prouvent. Un homme battu à mort dans la rue sous le regard des badauds et personne ne fait un geste pour l'aider... Un accident de voiture, un appel au secours et l'on passe sans s'arrêter... Des er\fants meurent de faim?

C'est si loin! Pourtant, de nombreuses associations es¬

saient de sensibiliser le public.

Alors, le porte-monnaie s'ou¬

vre et la conscience est tran¬

quille.

l'as fait. » Ouvrons-nous enco¬

re notre porte lorsqu'on y frappe? Le vrai partage existe- t-il encore? Ecoutons le témoi¬

gnage de Guy Gilbert, de l'abbé Pierre, de Mère Théré- sa, de Sœur Emmanuelle et de beaucoup d'autres encore. Ils ont franchi les frontières pour s'occuper des plus pauvres et des plus malheureux. Ils nous donnent un exemple du souci des autres qu'il faut essayer d'imiter à notre échelle. Sa¬

chons ouvrir les yeux du cœur sur notre entourage. La tristes¬

se, la maladie, le décourage¬

ment, la solitude s'inscrivent sur les visages. Ne passons pas notre chemin avec indifféren¬

ce.

R.-M. E

... et café chaud!.

Libre opinion.

La barque n'est pas pleine

Ils sont des millions à errer à travers le monde. Ici, ils fuient une guerre civile; là, leur identité ethnique est bafouée.

Ailleurs, ils subissent les sévi¬

ces ou les tortures d'un dicta¬

teur. Leur long chemin est parsemé de haine, de refus, d'intolérance. «Ils», ce sont les réfugiés. Aujourd'hui, ils débarquent chez nous, déran¬

gent notre quotidien, nos ha¬

bitudes. Lorsqu'ils se promè¬

nent dans nos rues, les gens se retournent, murmurent à propos de la couleur de leur peau, de leurs vêtements.

Alors l'intolérance et le racis¬

me grandissent. Parfois jus¬

qu'à la haine. Les réfugiés nous renvoient, comme un miroir, des images que nous essayons d'oublier: problè¬

mes économiques, délin¬

quance, drogue, difficultés d'intégration. Sans aucune raison rationnelle, ils devien¬

nent les responsables des pro¬

blèmes engendrés par notre propre civilisation. Alors, tout le monde s'affole. Des chiffres fallacieux sont avan¬

cés, des réfugiés en danger sont refoulés dans leur pays d'origine. On pousse la lâche¬

té jusqu'à séparer des parents de leurs enfants. Même nos députés, pourtant si placides et jovials dans les réceptions, s'affolent et votent une loi in¬

humaine, absurde, incompré¬

hensible. Cette loi voulue par quelques chevaliers des temps modernes, froids, calcula¬

teurs, la tête remplie de chif¬

fres, de statistiques, obsédés par un équilibre budgétaire

chimérique, est une honte.

Oui, une Honte, avec un «H»

majuscule. Grâce à elle, les ré¬

fugiés s'essouffleront vite sur notre parcours semé d'embû¬

ches de toute sorte. Ils aban¬

donneront très vite la partie.

Par renoncement. Par inca¬

pacité. Par désespoir aussi.

Alors, nous pourrons retour¬

ner nous calfeutrer sous les draps de la lâcheté, de l'irres¬

ponsabilité. Dans cette hiber¬

nation, nous n'entendrons plus le bruit des bombes, nous ne distinguerons plus les pleurs d'un enfant, nous ne reconnaîtrons plus les cris d'un homme torturé dans une prison lointaine. Seul le bruit du tiroir-caisse pourra nous tirer de cette torpeur. Comme pour montrer à la face du monde que nous existons quand même. Mais n'antici¬

pons pas encore, car rien n'est (totalement) perdu. Il reste encore une votation. Une ro¬

tation en signe de courage, d'altruisme. En glissant le bulletin de vote dans l'urne, nous accomplirons plus qu'un devoir civique: nous accomplirons un devoir hu¬

main, en qualité d'habitant d'une planète et non d'un pe¬

tit pays trop souvent aveuglé par son orgueil. Ouvrons nos yeux, nos oreilles au monde qui nous entoure. Et ces temps-ci, plus spécialement aux réfugiés. Pour constater que la barque est assez grande pour tous.

Etarcos

Temps de parole

Pauvre vérité, vérité vraie, vérité nue, que de peine on a à te faire sortir de ton puits, et quand on est parvenu à t'en tirer à demi et à mi-corps, que de gens accourus de toutes parts, qui ont hâte de t'y renfoncer!

Sainte-Beuve 4 FRIBOURG

(5)

MON PAYS, C'EST.

Richesse de la démocratie Contrairement à une opinion ré¬

pandue, la démocratie suisse n'est pas la plus vieille du monde, ce genre de gouvernement nous vient des Grecs. Mais ce qui fait la force de la démocratie dans notre pays, c'est la présence des cantons et cette volonté d'affiner un pro¬

cessus en adoptant deux systèmes d'élections: l'un dit majoritaire (ex. le Conseil fédéral), l'autre proportionnel (ex. le Conseil na¬

tional et les Grands Conseils des cantons).

Le système proportionnel est re¬

marquablement ingénieux. C'est au lendemain de la Première Guerre mondiale, à la suite de dif¬

ficultés sociales et économiques graves, que la Suisse a adopté pour le Conseil national le sys¬

tème proportionnel. Avec cette prise en compte des suffrages no¬

minatifs et de partis, on compta¬

bilise non seulement les voix qui vont à un candidat, mais encore l'intention majeure de l'électeur.

Ainsi, on peut dire qu'un parti est représenté selon son importance réelle.

Qui a dit qu'on ne peut gouverner qu'avec un parti majoritaire?

Lorsque deux forces s'équilibrent, le système majoritaire instaure un jeu de bascule. Un parti a-t-il re¬

pris le pouvoir, il défait ce que les perdants ont mis en place. C'est un jeu mortel. La Suisse a un gou¬

vernement de coalition, notre canton aussi. Voyez les résultats.

Dans notre canton, les élections au Grand Conseil ont donné une image assez juste de la force des partis, c'est le résultat de la pro¬

portionnelle. Il en va autrement pour le Conseil d'Etat avec le système majoritaire à deux tours.

Pour cette élection, le peuple des citoyens se montre plus indépen¬

dant, moins docile aux consignes des partis. Si on juge en observa¬

teur impartial, on relève ce qui suit: nous avons sept conseillers d'Etat et 130 députés à élire. Le contrepoids mathématique à op¬

poser à un conseiller d'Etat se si¬

tue entre 18 et 19 députés. Le parti le plus fort du canton, le PDC, a été confronté à un problème diffi¬

cile à résoudre. La solution s'est traduite en deux temps. Les ins¬

tances du parti ont fait le raison¬

nement suivant: nous partons avec quatre candidats au premier tour et pour le second tour nous aurons le résultat des élections au Grand Conseil. Le parti se retrou¬

ve avec 50 députés élus. Il juge que

Frit>oul®

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UNE DÉMOCRATIE MODERNE

Je veux parler du canton de Fribourg considéré comme un Etat. Auparavant, qu'on me permette de jeter un coup d'œil sur l'ensemble de la Suisse. Quand on suit régulière¬

ment les informations fournies par les médias, on se prend à penser que la Suisse reste un pays privilégié, avec un des plus hauts niveaux de vie du monde, une sécurité sociale qui fonctionne, un appareil légal toujours affiné, des tribunaux pour dire le droit, le plein emploi ou à peu près. Je ne veux pas prétendre que tous soient «à noces»

comme disent les paysans, qu'il n'y ait plus de progrès à faire, en particulier pour les plus faibles de nos commu¬

nautés. Mais, de par le monde, il y a tant de misères, de violences, de famines, d'injustices de tout genre que la critique, toujours utile, doit veiller à s'exercer avec me¬

sure.

Tous ceux qui lisent FRIBOURG illustré - et ils sont en nombre croissant - n'ont aucune envie de se rassembler autour de barbelés, je veux parler de ces espaces de dis¬

cussions qui divisent. Le sens de notre revue est de laisser les graves divergences pour d'autres forums, il n'en man¬

que pas. Mais ce serait triste de constater que nous n'osons pas aborder certains problèmes sereinement. Il y a une manière d'être et de dire. L'honnêteté intellectuelle consiste à voir les choses comme elles sont et non comme on voudrait qu'elles soient.

4 conseillers PDC, s'ils étaient élus, auraient un contrepoids de 12-13 députés par unité, ce qui est trouvé trop faible (rapport au chiffre idéal de 18-19). Avec 4 con¬

seillers, le PDC est majoritaire au

Conseil d'Etat, il ne l'est pas - tant s'en faut - au Grand Conseil.

Là s'arrête mon analyse. Je n'en¬

trerai pas dans une partie polémi¬

que, je veux dire dans les straté¬

gies des partis. Un mot à leur

Cette photo qui date d'avant la guerre 1914-18, alors que la route des Alpes n'existait pas encore, nous montre l'Hôtel de Ville où siège le Grand Con¬

seilfribourgeois, monument historique en partie caché par le magnifique feuil¬

lage du tilleul de Moral qui, à cette épo¬

que, avait même un banc autour de son tronc. Le député qui sort de l'Hôtel de Ville ne semble pas prêter attention au tram qui se dirige vers la rue de Lau¬

sanne. Ce document est propriété de M"' Yvonne Pasteris-Berset, de Fri¬

bourg.

sujet. On ne peut pas, en démo¬

cratie, mépriser les partis au point de souhaiter leur disparition, et appeler ce parti unique, lequel porte vers la dictature que Berna¬

nos appelait «respiration artifi¬

cielle sur un peuple». Mais il en a coûté cher à bien des pays, pour revenir à la vie. Et pour ce qui est des hommes politiques que le peuple peut sanctionner parfois avec raison, parfois injustement, je ne vois pas ce que l'on peut en¬

core ajouter à cette sanction. On peut juger une action politique, on ne peut pas, par des commen¬

taires indignes, abaisser celui qui n'est pas tombé dans l'indignité.

Pour conclure, et tous comptes faits, je dirai en parlant de notre canton que nous avons à nous ré¬

jouir de tous les progrès accom¬

plis, de sa santé morale, sociale et économique. Un canton qui équi¬

libre son budget et rembourse ses dettes laisse au moins penser aux contribuables que, si les impôts sont lourds, le chemin pris n'est en rien une impasse, mais un col.

Après l'effort dans la montagne, c'est la plaine prospère qui attend un petit peuple en marche.

Gérard Menoud FRIBOUPG 5

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NOTES MUSICALES

Musiques du Pays de Fribourg

Un accord parfait

Le comité cantonal avec, au centre, M. Bernard Rohrbasser, président.

Récemment, à Estavayer-le-Lac, s'est déroulée l'assemblée an¬

nuelle des délégués de la Société cantonale des musiques fri- bourgeoises qui a réuni quelque 230 personnes à la salle de la Prillaz. Cette rencontre a été l'objet d'échanges fructueux entre musiciens de ce canton qui, aujourd'hui, compte près d'une cen¬

taine de fanfares.

Les délégués ont été salués par le président cantonal, M. Bernard Rohrbasser, qui, lors de l'assem¬

blée 86, avait proposé sa démis¬

sion après dix ans de dévouement.

Son mandat fut prolongé suite à la réaction des musiciens de ce canton qui lui témoignèrent leur confiance par acclamation. Tous les rapports des membres du co¬

mité cantonal furent acceptés par l'assemblée qui fixa sa prochaine rencontre à Remaufens.

Deux ensembles fribourgeois ont demandé leur admission au sein de la Société cantonale, ce sont la fanfare de la Police cantonale et le Brass-Band Fribourg, ancienne¬

ment «Ensemble broyard d'ins¬

truments de cuivre», qui furent accueillis par applaudissements.

Une intervention à relever, celle de la Landwehr qui a fait part de son étonnement sur l'absence d'un rapport du président cantonal

dans le PV de la dernière assem¬

blée. M. Rohrbasser a rétorqué en précisant: «J'aime mieux dire ce qu'il y a encore à faire que ce qui a été fait. D'autre part, si je me sou¬

viens bien, la Landwehr n'était pas présente à l'assemblée de l'an passé. »

Ce qui nous incite à dire que l'ac¬

cord est parfait au sein de la So¬

ciété cantonale des musiques, malgré peut-être une petite fausse note par-ci, par-là!

P. V. - G. Bd

Onnens en effervescence Le dimanche de la Fête des mères

sera aussi jour de fête pour le Gi¬

ron des musiques de Sarine- Campagne. Les sociétés seront ac¬

cueillies un week-end durant par la fanfare «L'Harmonie» d'On- nens, qui a confié l'organisation de cette manifestation à un comi¬

té ad hoc présidé par M. Michel Edelmann. Dix-neuf fanfares du district sont inscrites pour ce rendez-vous de printemps.

La fanfare d'Ursy participera en tant que société invitée, alors que celle de Chermignon/VS agré¬

mentera la fête de ses prestations d'une qualité reconnue loin à la ronde.

Le samedi 9 mai sera animé par le

«Kiosque à musique» de la Radio romande, alors que le dimanche 10 mai verra défiler un cortège placé sous le thème «Onnens aux couleurs de son temps».

G. Bd La fanfare «L'Harmonie» d'Onnens, organisatrice de la fête.

FRßOLPG 7

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NOTES MUSICALES

RECHTHALTEN

Der Jodlerklub «Echo vom Bärgli»

Ein Unterhaltungsabend mit viel Gesang, Theater und Humor

Traditionell jedes Jahr läd der Jodlerklub «Echo von Bärgli»

seine Freunde und Gönner zu ei¬

nem Unterhaltungsabend ein.

Nach den rassigen Klängen der Kapelle «Neuhaus-Schuwey», begrüsste der Präsident Josef Baechler die vielen Jodlerfreunde aus nah und fern. Der witzige

«Alleskönner» Josef, wirkte als Conferencier, Jodler und als Hauptdarsteller im Theater.

Schon allein seine Einlagen, bei denen er sich z.B. als Frau verklei¬

det und seine Witze reisst, oder in

Uniform den HD Läppli kopiert, waren einen Besuch des Abends wert. Der Jodlerklub unter der kundigen Leitung von Erwin Mülhausen gab einige Lieder zum Besten. Einen Genuss bildeten die Einlagen der beiden Duette,

«Berger-Krebs und Berger-Kol- ly». Mit ihrem Begleiter Heinz Kolb, erfreuten sie abwechslungs¬

weise mit schönen Jodelliedern das begeisterte Publikum. Beste Unterhaltung brachte das ge¬

schickt inszenierte Stück der Theatergruppe «S'chöschtlichs

^ Duett «Berger-Krebs»

m" Begleiter Hein Kolb.

Intermezzo», das von jedem Ein¬

zelnen bravourös gespielt wurde.

Zum Schluss versammelte man sich zu einer «Stubete» auf der

Bühne, die zugleich den Ab- schluss eines bestens gelungenen Abend bildete.

Foto + Text: O. Vonlanthen

TAFERS

Jodlerklub «Echo vo Maggebärg»

feierte 30 Jahre Der diesjährige Unterhaltungs¬

abend stand ganz im Zeichen sei¬

nes 30jährigen Bestehens.

Präsident Paul Neuhaus, begrüs¬

ste mit sichlichem Stolz die vielen Gäste der Folklore und gab das Zepter gleich an Fridolin Schwal¬

ler weiter. Unter seiner Leitung sangen sie: «Mis Plätzli» und

«Ds Dörfli». Der mit viel Witz

und Humor ausgestattete Confe¬

rencier Guido Giger aus Sursee, führte die Anwesenden gekonnt durch das Programm. Zu begei¬

stern wussten auch die Gäste aus Solothum, die Jodler von Weis- senstein, mit ihre Liedern von Ernst Sommer und Robert Fell¬

mann. Musikalisch untermalt vom «Trio Seeliwald», liess Isidor

Wolhauser seine Fahne schwin¬

gen. Ein ehemaliger Alterswiler, Sepp Mülhauser, stellte seine Jod¬

ler von Weissenstein in Form eines Gedichtes vor. Die Reihe war nun an Solojodlerin Hanni Stüdeli und dem Duo Stüdeli-Bärtschi.

Unter Begleitung des bekannten Komponisten Ernst Sommer, ga¬

ben sie einige Lieder zum Besten.

Ammann Max Aebischer aus Ta¬

fers, gratulierte dem Jodlerklub zu seinem 30jährigen Bestehen.

Er unterstrich, dass die Jodler in den letzten Jahren enorme kultu¬

relle Beiträge für die Gemeinde gleistet hätten. Grüdingspräsi- dent Hans Riedo, durfte als Dank

Blumen entgegen nehmen. Diri¬

gent Fridolin Schwaller und Klubpräsident Paul Neuhaus, wurden mit einer Wappenscheibe aus Tkfers beschenkt. Für 20 Jah¬

re Mitgliedschaft erhielt Isidor Wolhauser, Fahnenschwinger und ehemaliger Präsident, das Di¬

plom der Ehrenmitgliedschaft.

Nach der Pause erhob sich der Vorhang zum Lustspiel «De falsch Chriesisack» von Fredy Schulz. Wofür die Theatergrup¬

pe, die hervorragend spielte, viel Applaus entgegen nehmen dur¬

fte.

Foto + Text: O. Vonlanthen Fridolin Schwaller, Dirigent, wird von Ammann Max Aebischer geehrt. 30 Jahre Jodlerklub «Echo vo Maggebärg».

r

8 FRBOURG

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NOTES MUSICALES

Chœur de La Madeleine Fribourg

DES CHANTS

EN QUATRE LANGUES

Le comité actuel avec, au centre, debout, Félix Böschung, président. ans d'existence. Une commission de trois membres a également été nommée lors de l'assemblée géné¬

rale, dans le but d'examiner la possibilité pour le chœur de La Madeleine d'être affilié à la Fédé¬

ration fribourgeoise des costumes et coutumes ou à la Société canto¬

nale des chanteurs fribourgeois.

Le directeur a exprimé le vœu que le comité se préoccupe de trouver une salle où les répétitions puis¬

sent se faire dans le calme. Et si aucun concert n'est prévu pour cette année, c'est parce que Pierre- André Defferrard a l'intention de travailler plus en profondeur. Il veut s'efforcer d'atteindre l'objec¬

tif qu'il s'est fixé lors de sa nomi¬

nation à la direction de cet ensem¬

ble vocal, lequel a déjà une dizaine de prestations à son pro¬

gramme d'activité 87.

Le président, avec la collabora¬

tion des membres, souhaite amé¬

liorer les finances de la société, tout en relevant que le dernier loto organisé à La Grenette n'a laissé qu'un bénéfice de 62 francs. Pour assurer la pérennité du Chœur de La Madeleine, il compte sur le bon cœur de la population et de la ville de Fribourg.

Texte et photos G. Bd Issu des festivités du 500e anniver¬

saire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération (chanteuses et chanteurs du festival), le Chœur de La Madeleine est, depuis une année, dirigé par Pierre-André Defferrard qui, par ses qualités musicales, ses compétences, son enthousiasme et son autorité, a su conduire cet ensemble vocal à un niveau envié par d'autres chora¬

les. Bilingue, ce chœur mixte cos¬

tumé est sollicité pour animer et agrémenter des manifestations, des concerts et soirées de sociétés.

Son répertoire comprend des œu¬

vres de compositeurs du terroir, tels que Joseph Bovet, Henri Bae- riswyl, Pierre Huwyler, Georges Aeby, Pierre Kaelin, ainsi que des yodels, des chants en italien et en romanche.

Le comité, que préside Félix Bös¬

chung, envisage de lancer une campagne de recrutement de chanteurs et chanteuses, afin de grossir les rangs de cet ensemble vocal qui fête cette année ses six

Le Chœur de La Madeleine pour votre prochaine manifestation !

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LES SPORTS

Une histoire de nerfs

Finaliste lors de la précé¬

dente édition, une des for¬

mations locales, emmenée par le skip Pierre Eichen- berger, n'a pas réussi à re¬

nouveler sa performance.

Qu'à cela ne tienne. Dans la grande finale de ce tour¬

noi, le Curling-Club de Fri- bourg fut tout de même re¬

présenté, grâce à l'adresse de Hans Wendel et de ses coéquipiers. Opposé à Château-d'Oex, où de jeu¬

nes éléments très promet¬

teurs avaient déjà impres¬

sionné autour de Michel Vago, le skip, le team fri- bourgeois parut momen¬

tanément en mesure de succéder à Champéry, Yverdon, Biber Soleure et Bienne, les précédents vain¬

queurs. Sur un score de 6-6, tout était encore possi¬

ble quand Hans Wendel lança ce qui allait être la dernière pierre fribourgeoi- se. Le coup semblait bon, malheureusement une er¬

reur de balayage détruisit toute la stratégie précédem¬

ment en place. «Une histoi¬

re de nerfs», confessait un joueur fribourgeois. «C'est dommage, parce que Château-d'Oex, après ce coup malheureux, ne pou¬

vait plus perdre ce match.»

Le prestige de la victoire s'était envolé pour les Fri¬

bourgeois. Il leur restera néanmoins la consolation d'avoir mis sur pied une épreuve parfaite, avec à la clé une superbe planche de

Photos Vincent Murith

Cinquième Grand Prix de railing de Fribourg

QUAND

LE COUP DE DALAI EST MAUVAIS...

Irénte-quatre équipes avaient répondu à l'appel des organisateurs du 5e Grand Prix de curling de FYibourg. «Un succès», se réjouit Jiirg Andres, président du CC Fribourg, «surtout si l'on tient compte de la concurrence qui, à cette époque de l'année, est particulièrement vive». C'est vrai que les curlers ne manquent présentement pas de sollicitation. Le fait de réunir donc autant d'adversaires et, de plus, de conserver le caractè¬

re international à cette manifestation démontre donc que l'élan pris par ce sport sur les bords de la Sarine est aujourd'hui définitif. Mieux! Si les Fribourgeois s'améliorent constamment au point de devenir des partenaires respectés, il ne manque non plus pas d'idées pour la promotion et le développement de leur sport favori.

prix d'une valeur de plus de dix mille francs.

Finalement, les gens du Pays-d'Enhaut enlevait donc ce 5e Grand Prix de Fribourg, devant Wengen- Jungfrau, Bienne Touring, Lyss-Seeland et Fribourg, relégué à la cinquième pla¬

ce en raison de son nombre de «ends» et de «pierres»

inférieur à celui de ses ad¬

versaires directs.

Des idées pour l'avenir Face à un mouvement qui va en grandissant pour le curling, les dirigeants fri¬

bourgeois ne demeure pas inactifs. Chez eux, les idées sont nombreuses, même s'ils ne rencontrent pas for¬

cément toutes les facilités voulues pour la pratique de leur sport. «En période de championnat de hockey sur glace, nous sommes les pa¬

rents pauvres», avoue le président Andres, pour qui la création d'une seconde piste de glace à la patinoire communale de Fribourg est saluée comme il se doit.

Seulement, l'idée des cur¬

lers locaux va plus loin en¬

core. «En examinant en détail les alentours de l'ac¬

tuelle patinoire, nous nous sommes rendus compte que des possibilités réelles existaient quant à la créa¬

it) FßßOURG

(11)

tion d'une halle spécifique pour le curling. Des con¬

tacts dans ce sens ont déjà été pris avec les autorités compétentes. De notre côté, nous sommes prêts

... Erwin Egger...

pour une étude approfon¬

die du problème, de même que nous n'hésiterons pas à nous investir personnelle¬

ment dans un projet qui nous tient à cœur», pour-

... et Anton Kessler.

suivait toujours Jürg An¬

dres. Alors pourquoi pas une progression encore plus marquée du curling à Fribourg? «L'aboutisse¬

ment d'une telle idée nous permettrait de doubler le nombre de nos licenciés

(Réd. : ils sont actuellement une trentaine). La chose ne peut être que bénéfique.

Pour nous bien entendu, mais aussi pour le sport fri- bourgeois et sa renom¬

mée. »

Marcel Brodard LES SPORTS

Fédération de tir de la Broyé

Année laste pour les tireurs

C'est à Cheiry, village où auront lieu les prochains tirs de sections, que s'est tenue récemment l'as¬

semblée annuelle de la Fédération de tir de la Broyé. Toutes les socié¬

tés broyardes sont représentées et l'assistance est si nombreuse que la salle peut à peine accueillir tous les délégués. Après avoir adressé ses vœux de bienvenue, le prési¬

dent, M. Simon Bersier, présente son rapport annuel. Le succès du concours de sections est cer¬

tes l'événement marquant de l'an passé, avec une participation de 1192 tireurs, dont 57 dames.

«Pour la première fois dans notre district, dit M. Bersier, le maxi¬

mum de 72 points a été atteint, et ceci par M. Jean-Claude Lam¬

bert, de la société de Font-Châ- tillon; c'est également le seul résultat maximum sur le plan fri- bourgeois, sur un total de 9716 ti¬

reurs à 300 mètres.»

C'est ensuite au tour des respon¬

sables des diverses activités et concours de s'exprimer, et leurs rapports reflètent la belle santé de la Fédération broyarde.

Si les finances se portent bien, il est néanmoins normal, parfois

M. Simon Bersier, président, présente

son rapport. nécessaire, d'amener les cotisa¬

tions à un niveau plus juste. C'est la proposition que fait le comité en soumettant au vote le projet d'augmentation de la cotisation annuelle de 60 francs par tireur.

Bien que son président en ait lon¬

guement énoncé les raisons, les délégués la refusent, mais à une courte majorité. Par contre, l'as¬

semblée approuve à l'unanimité les nouveaux statuts et entérine, par de chaleureux applaudisse¬

ments, la nomination comme membre d'honneur du division¬

naire Henri Butty. Dans sa brève allocution, celui-ci rappelle toute l'importance qu'il accorde et a toujours accordée aux tirs hors- service.

Et c'est par une verrée, offerte par la commune de Cheiry, que se ter¬

mine la soirée.

Texte et photo André Brunisholz FRIBOIRG il

(12)

Assemblée des tireurs fribourgeois PROCHAIN TIR CANTONAL À GUIN Une semaine après l'assemblée de la Fédération de tir de la Broyé à Cheiry, c'est à Neirivue que se sont tenues les assises annuelles de la Société cantonale des tireurs fribourgeois, en présence des autorités civiles et militaires. Le président, M. Joseph Haymoz, après avoir adressé ses vœux de cordiale bienvenue aux délégués, félicite les membres pour leur assiduité et les résultats de leurs tirs. Assemblée électorale que celle-ci, qui voit le comité réélu par acclamation, à l'exception toutefois du vice-président, M.

Georges Chollet, démissionnaire après de nombreuses années d'engagement pour la cause du tir. Il est remplacé par M. Guy Borcard, président de la société de Grandvillard. Dans son rap¬

port présidentiel, M. Haymoz constate que nombreuses sont les sociétés qui ont compris la nécessité de protéger l'environne¬

ment, notamment par l'installation de cibles électroniques. Il re¬

lève avec satisfaction la diminution des tirs durant les fins de se¬

maine.

Le président cantonal Joseph Haymoz prenant congé de Georges Chollet, de Broc, fidèle collaborateur du comité durant de nombreuses années (à droite), et accueil¬

lant le successeur, M. Guy Borcard, de Grandvillard (à gauche).

A chacun sa channe ou presque...

Les débats sont menés avec effica¬

cité et les orateurs se succèdent au podium. De même en est-il des re¬

mises de médailles de mérite et des channes.

M. Alexis Gobet, président du Grand Conseil, apporte le salut du Parlement et, avec son hu¬

mour habituel, reconnaît que, lors de son école de recrues, son tir au galon n'a pas été un modèle du genre, et qu'il n'en a que plus d'admiration pour les fins tireurs.

M. Haymoz saisit la balle au re¬

bond et fait remarquer à l'assem¬

blée que ce ne sont pas ses perfor¬

mances de tir qui ont permis à M.

Gobet de parvenir à la plus haute charge du canton!

Représentant l'armée, pour la dixième mais cependant dernière année, le divisionnaire Henri Butty souligne le succès que con¬

naît le nouveau fusil d'assaut 90 et

souhaite que son introduction permette de rétablir une tradition séculaire qui veut que l'on donne à chaque jeune soldat une arme personnelle neuve et qu'il la con¬

serve tout au long de sa vie. Com¬

me l'avait fait avant lui M. Gobet,

le divisionnaire s'élève énergique- ment contre le référendum socia¬

liste sur les dépenses militaires, ajoutant qu'il compte sur les ti¬

reurs pour mettre en échec cette initiative. Autre intervention non moins énergique, celle de M. Hu¬

bert Corboud, président de la So¬

ciété suisse des carabiniers, qui demande à l'assemblée de se mo¬

biliser afin que, dans trois semai¬

nes, soit balayée une initiative pernicieuse car, dit-il, un pays sans armée sera toujours vassal d'un autre.

Président du CO du prochain tir cantonal de Guin, M. Norbert Schuwey donne connaissance des grandes lignes de la manifestation qui s'ouvrira le 25 mai, annonçant une planche de prix particulière¬

ment alléchante, puisqu'elle dé¬

passe largement les 100 000 francs.

M. Haymoz clôt alors l'assemblée en conviant les assistants à un apéritif offert par la commune et la paroisse du lieu.

Texte et photos André Brunisholz Les vétérans entourés de jolies dames en dzaquillon.

12 FRBOURG

(13)

LES SPORTS

Championnat suisse OJ à Bellegarde

LA DÉCOUVERTE DE JEUNES TALENTS POUR LE FUTUR

1 i ft"' /r ËEj ? n

i »

- . M.

m ' Un public tris parsemé, mais de merveilleuses journées sportives pour la jeunesse de notre pays.

^ l'heure du slalom VXcial

Offensive hivernale durant la nuit de vendredi à samedi, mais une couche de neige beaucoup plus mince qu'en plaine, donc une chance pour les organisateurs qui n'ont ainsi pas eu besoin de mobi¬

liser du monde supplémentaire et des machines pour aménager les pistes déjà bien tassées au cours de la saison. En plus de cela, un magnifique ciel bleu et un res¬

plendissant soleil de printemps qui ont été les complices bienve¬

nus de ce championnat suisse OJ qui s'est déroulé dans des condi¬

tions idéales.

Avec le concours de la station de Bellegarde, le Ski-Club Siviriez a réussi un coup dans l'organisation de cette compétition sportive qui a été parfaitement maîtrisée par les 600 personnes engagées béné¬

volement. Nous aurions tort d'oublier que cette manifestation a aussi eu pour effet de faire con¬

naître cette station fribourgeoise à des concurrents venus de tous les coins de la Suisse.

Aucune médaille pour les Fribourgeois

Comme au championnat du monde, ce sont les Valaisans qui ont décroché le plus grand nom¬

bre de médailles, ce qui prouve que le Valais a dans ses murs un contingent de jeunes talents pour le futur. Pour sa première compé¬

tition du genre, la Charmeysanne

Sandra Reymond s'est classée au septième rang du géant. Florence Kolly, du Lac-Noir, qui espérait monter sur le podium, n'a réussi qu'une sixième place au spécial et une dixième au géant. Malgré cela, la Singinoise s'est révélée la meilleure concurrente fribour¬

geoise. Chez les garçons, c'est le Châtelois Jean-Jacques Grivet qui, en se classant au huitième rang du géant, a été le meilleur élément de notre canton. Avec des résultats aussi honorables, ces trois concurrents sont une pro¬

messe pour le ski alpin et de com¬

pétition.

Texte et photos G. Bd

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VACANCES ET TOURISME

ABLÄNDSCHEN

Sports d'hiver et colonie de vacances

Dans le ciel bleu et face aux montagnes

Ce chalet, dont le coût s'est élevé à 1,2 million, a fière allure dans le décor enneigé d'Abländschen. Il abrite des locaux de service au sous-sol, un réfectoire et une cui¬

sine au rez, des chambres pour les

moniteurs, des dortoirs et des lo¬

caux sanitaires au premier étage.

Une partie du financement de cet¬

te construction s'est faite par la souscription de parts sociales. En plus du terrain qui a été mis gra¬

cieusement à disposition, la com¬

mune de Saanen a souscrit pour

100 000 francs de parts et a accor¬

dé un prêt de 100 000 francs sans intérêt. Le canton de Berne, par l'intermédiaire de la SEVA, a ver¬

sé un montant de 250 000 francs, alors que les particuliers ont pris des parts pour un montant de 10 000 francs. Pour Walter von Siebenthal, vice-syndic de Saa¬

nen, l'apport venu des villages voisins du canton de Fribourg est le bienvenu, comme d'ailleurs les 50 000 francs de parts sociales souscrites par la commune de Wohlen, laquelle bénéficie d'une faveur spéciale, du fait que les en¬

fants de cette localité bernoise participent chaque hiver à un camp de vacances de neige à Abländschen.

Equipée de deux skilifts dont le débit est de 1200 personnes à l'heure, cette jeune station dispo¬

se déjà de près de 300 lits en ap¬

partements, chalets et dortoirs. Et Karl Eggen, président de la socié¬

té de développement d'Abländ¬

schen, d'ajouter: «La commune de Saanen envisage de vendre des terrains à 30 francs le m1 dans une zone réservée à la construction de chalets et de quelques apparte¬

ments. » Il a d'autre part relevé les contacts très étroits que le ha¬

meau d'Abländschen entretient avec les stations de Bellegarde et Charmey, ainsi qu'avec le chef- lieu gruérien qui, pour ces gens de la montagne, est un centre d'affai¬

res. Ceci est dû probablement au fait que la majorité des skieurs qui pratiquent leur sport favori dans cette jeune station, vient de la Gruyère et du Pays de Fribourg.

G. Bd Le chalet «Colonie de vacances» d'Abländschen.

Sis sur la commune de Saanen, le hameau d'Abländschen a la ferme volonté de sortir de l'impasse, c'est-à-dire éviter l'exode des jeunes en offrant de nouvelles activités touristiques à une population qui, jusqu'ici, n'avait qu'un seul revenu: l'agricultu¬

re. A cet effet, un chalet pour colonies a été construit l'an der¬

nier, lequel permettra d'héberger une soixantaine de personnes, à ceux qui souhaitent vivre une semaine dans l'air pur de la mon¬

tagne et pratiquer les sports d'hiver sur les champs de neige d'un hameau qui pourrait bien devenir une station touristique dans un proche avenir. Les initiateurs et responsables de cette réalisa¬

tion ont le sentiment que ce chalet appelé «Ferienheim Abländ¬

schen» aura pour effet d'attirer une clientèle supplémentaire qui favorisera très certainement la rentabilité des téléskis dont le dé¬

ficit se monte à 20 000 francs chaque année.

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Assemblée cantonale des samaritains

LE BÉNÉVOLAT EN PERTE DE VITESSE

Tous ceux et celles qui ont reçu la médaille Henri Dunant.

«Le 23 mars 1947 fut fondée l'As¬

sociation cantonale fribourgeoise des samaritains.» C'est par ces mots que Mlle Ella-Renée Stern, présidente, ouvre l'assemblée an¬

nuelle des délégués qui, récem¬

ment, s'est tenue à Farvagny-le- Grand. L'association a donc qua¬

rante ans d'existence, quarante printemps devrait-on dire, puis- qu'en dépit d'un léger recul du bé¬

névolat -et de l'altruisme, elle est toujours aussi jeune et dynami¬

que. Afin de célébrer dignement cet anniversaire, des joutes sama¬

ritaines seront organisées dans le Vully.

Dans son rapport, M"c Stem relè¬

ve que, l'an dernier, les 62 sections ont formé 246 samaritains contre 113 en 1985, soit plus du double.

Les effectifs, eux aussi, sont en lé¬

gère augmentation, puisqu'ils passent de 2245 à 2264 membres actifs. Au long de l'année écou¬

lée, les 62 sections ont organisé

484 exercices, et l'année samari¬

taine a été grande et fructueuse, dit encore la présidente. «Toute¬

fois, ajoute-t-elle, c'est avec une certaine inquiétude, voire avec chagrin, que nous voyons, auprès de certaines sections, auprès de certains samaritains, un recul du bénévolat en faveur d'un esprit de plus en plus lucratif.»

Après avoir approuvé les comptes de 1986 et adopté le budget 1987, l'assemblée reconduit le comité

Allocution de M. Denis Clerc, conseil¬

ler d'Etat, chef de ta Direction de la Santé publique du canton de Fribourg.

pour une nouvelle période de deux ans, ce qui n'est pas une siné¬

cure si l'on pense seulement au travail que demandera la prépara¬

tion des festivités du centenaire de l'Alliance suisse des samaritains.

C'est ensuite le tour de Mme Mi¬

cheline Pilet, mandataire de coor¬

dination avec la Croix-Rouge, qui au cours de son intervention rap¬

pelle la complémentarité des sa¬

maritains et des autres institu¬

tions d'utilité publique.

Après un excellent repas, servi en musique, ce ne sont pas moins de 54 personnes qui reçoivent la mé¬

daille Henri Dunant qui récompe- se 25 ans de travail actif ou 15 ans d'engagement au sein de l'associa¬

tion.

Texte et photos André Brunisholz

La table du comité.

16 FRBOURG

(17)

LE MONDE LITTÉRAIRE

Manger «soleil»

100 recettes d'alimentation vi¬

vante. Une autre manière de se nourrir, qui se cuisine à peine!

Les graines germées et les jeu¬

nes pousses connaissent une faveur grandissante. Rien de plus simple que de les cultiver chez soi, mais il est également possible de les acheter toutes prêtes.

Les recettes de «MANGER SOLEIL» comportent aussi des fruits, des légumes, des végétaux sauvages, des al¬

gues, des oléagineux, des fruits secs et des produits lacto-fermentés. Elles per¬

mettent de préparer des repas équilibrés, apportant tous les

«rtoM

éléments indispensables : vita¬

mines, enzymes, sels miné¬

raux et oligo-éléments. Elles sont originales et délicieuses, faciles et rapides à préparer, se prêtent à de multiples va¬

riations et sont aussi des recettes de santé ayant la ca¬

pacité de régénérer les orga¬

nismes affaiblis.

Une cuisine saine constitue l'une des étapes majeures dans la recherche du mieux- être. En diététique, il existe deux approches. L'une évalue les aliments selon leur apport quantitatif, l'autre selon leur apport qualitatif, privilégiant leur potentiel de vitalité. Les graines germées, les jeunes pousses, les fruits et les légu¬

mes en regorgent!

Une nourriture vivante se di¬

gère et s'assimile très bien.

L'homme la connaît depuis des millénaires et il est en train de la redécouvrir au¬

jourd'hui.

«MANGER SOLEIL» a été élaboré au fil de dix années d'expérience dans les «Déjeu¬

ners de Soleil», puis dans les ateliers de nutrition de la Fondation Soleil de Genève.

Le pseudonyme Dr Soleil re¬

présente l'équipe pluridisci¬

plinaire qui a contribué à sa rédaction.

Editions Soleil 3, route de Sous-Moulin 1225 Chêne-Bourg/Genève

PRINTEMPS de Louis GAVILLET

Bonjour printemps ! Que tu es gentil de revenir.

Tu nous ramènes le beau temps,

Tu nous ramènes le sourire.

En te voyant, l'hiver a fui, Il est parti avec sa traîne.

Toi tu réchauffes, lui refroidit,

Joli printemps, c'est toi que j'aime.

Dans la forêt, quand tu reviens,

Où tout encore est endormi, Joli printemps, grand

magicien,

A chacun tu redonnes la vie.

C'est toi qui mets des feuilles aux branches,

Toi qui fais chanter les oiseaux,

Qui fais refleurir les pervenches

Et bégayer les étourneaux.

Ta marche est toujours triomphante, Car tu es jeune et plein

d'entrain.

Printemps! tu es le temps des mois qui chantent, Car tout renaît quand tu

reviens.

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des régimes Macrobiotique? Végétaris¬

me? Végétalisme? Instincto- thérapie? Alimentation vi¬

vante? Subtile? Sauvage?

Régimes amaigrissants? Mé¬

thode Kousmine? Fletcheris- me? Crudivorisme? Complé¬

ments alimentaires?

Les régimes sont nombreux et souvent contradictoires. De plus en plus de gens désirent changer leurs habitudes ali¬

mentaires, pour vivre autre¬

ment, pour perdre du poids

ou en gagner, pour améliorer leur forme ou retrouver la santé. Lequel choisiront-ils dans cette jungle?

Ce livre leur suggère une au¬

tre voie: au lieu de chercher le meilleur régime, celui qui s'appliquerait à tous, laissez plutôt votre corps vous gui¬

der vers le régime qui lui con¬

vient. Tous ont leur valeur, mais l'essentiel réside dans votre démarche personnelle.

Ce GUIDE DES RÉGIMES informe sans parti pris. Cha¬

que régime est présenté et commenté (références histori¬

ques, principes de base, avan¬

tages et inconvénients, appli¬

cations en cas de maladies) et tous les éléments sont donnés pour que chacun puisse trou¬

ver sa formule. Ce livre est un compagnon pour ceux qui entreprennent leurs propres expériences afin de découvrir peu à peu une alimentation adaptée à leurs besoins, une alimentation capable d'assu¬

rer leur bien-être.

C'est un guide pratique, il est clair, simple et complet. Une équipe pluridisciplinaire, tra¬

vaillant sous le pseudonyme de Dr Soleil, l'a longuement mûri avant de vous le propo¬

ser.

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Distinction à un

Fribourgeois de ^extérieur Nous apprenons par son au¬

teur que le Jury de l'Acadé¬

mie des lettres et des arts du Périgord, à Bordeaux, a attri¬

bué le premier prix prose (un livre d'art) à Louis-Vincent Defferrard qui vit à Morges depuis de nombreuses années

et qui collabore par la plu¬

me à plusieurs journaux ro¬

mands. Ce prix, pour son écrit «La maison», lui sera remis le 26 avril prochain par le Ministère de la culture de France. Nos félicitations.

PARLONS FRANÇAIS

«Badge»

Anglicisme totalement inutile et qui se substitue, selon les cas, à trois termes français:

- Insigne métallique rond qui chez les éclaireurs correspond à un brevet de spécialité; insigne rond à inscriptions humoristi¬

ques ou subversives.

- Macaron (autre sorte d'insigne de forme ronde).

- Porte-nom (arboré par exemple par les participants d'un con¬

grès).

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VILLES ET VILLAGES DE CHEZ NOUS

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Marly la Romaine:

cité féodale et industrielle

Vue générale de Marly.

Marly peut s'enorgueillir d'un passé très riche qu'il vaut la peine de fouiller. Au temps des Romains déjà, la contrée était habitée.

Preuve en est la villa des Râpettes, découverte en novembre 1983;

ainsi que la voie qui reliait le camp retranché de Nonan à celui du Mouret, en passant par le Port, Marly-le-Petit, Marly-le-Grand et la Crausaz.

Au Moyen Age, trois importantes familles féodales y avaient leurs manoirs et possédaient les terres des alentours. Il s'agissait des «de Marly », des «de Vucherens» qui ont d'ailleurs laissé leur nom à un affluent de la Gérine, et des «de Messel». Au sujet des de Marly, soulignons que les seigneurs de ce

nom avaient plusieurs propriétés, notamment à Praroman, à Epen- des et dans la région d'Illens.

Quant au château de Marly, il se trouvait probablement dans le voisinage de l'église.

Marly, qui n'avait pas une situa¬

tion géographique particulière¬

ment favorable, se développa pourtant en centre industriel.

L'histoire nous parle d'une pape¬

terie fermée en 1922, qui fonc¬

tionna sans interruption durant quatre siècles et demi, et fut même l'une des plus florissantes de Suisse durant un certain laps de temps. Les embarcations char¬

gées de marchandises partaient alors du port de Fribourg, sur la rive droite de la Sarine, pour ex-

de nombreux artisans et commer¬

çants. D'importantes entreprises s'y développèrent, telles que Winckler, qui n'existe malheureu¬

sement plus aujourd'hui, et plus récemment CIBA-Geigy, Photo¬

chimie.

Les deux Marly (le Petit et le Grand), qui connurent une desti¬

née semblable au fil des ans, fu¬

sionnèrent en une seule commune le 20 octobre 1969. A cette union vint s'ajouter la commune de Chésalles, le 1" janvier 1976.

Aujourd'hui, Marly compte 6026 habitants, dont un cinquième de langue allemande.

Photo G. Fleury, Fribourg

porter le papier en direction de Bâle, Strasbourg, voire beaucoup plus loin.

Il y eut aussi des tanneries qui connurent leur apogée vers le mi¬

lieu du XIVe siècle; une fabrique de poudre, de 1590 à 1610, qui uti¬

lisait les aulnes blancs comme matière première; une fabrique de faux aux alentours de 1594; puis des blanchisseries, des forges, des pressoirs, des installations à bat¬

tre le fer, des moulins. Mention¬

nons également les initiatives des sieurs Zurthannen et Delpech qui se lancèrent dans la fabrication de toile et dans le brassage de la bière.

En 1922, la construction du pont de Pérolles facilita l'installation

Conseil communal de Marly Répartition des dicastères Alphonse Balmer, syndic Administration générale, informations officielles, naturalisations

Claude Lasser, vice-syndic Finances et impôts Jean-Claude Curchod, conseiller

Aménagement du territoire, constructions, transports Bernard Aebischer, conseiller Affaires sociales, bourses d'études et d'apprentissage Jean-François Emmenegger, conseiller

Enseignement et formation Bernard Cuennet, conseiller Edilité, militaire, STPA, cimetière

Francis Maillard, conseiller Police, protection civile, pompiers, santé publique, sports

Jean-Marie Barras, conseiller Eaux, STEP, endiguements Martine Thiémard, conseillère

Affaires culturelles, jeunesse, Marly-Information, parcs, sentiers et loisirs

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Bonjour Monsieur le syndic de

MARLY

Une cité moderne, accueillante, humaine

Alphonse Balmer, cinquante-cinq ans, père de trois filles, ingénieur en télécommu¬

nications à Berne, est entré au Conseil communal de Marly en 1974, a été élu syndic en 1986. Très à l'aise dans cette fonction où il ne ménage ni son temps ni sa peine, grâce aussi à une excellente santé, il s'est intéressé à la politique dès l'âge de vingt- cinq ans. Membre de plusieurs commissions d'étude, il consacre une partie de ses loisirs aux sociétés locales, à la pratique des sports tels que le ski, la natation et la marche. Le travail professionnel accompli et les affaires publiques régularisées, il se passionne pour le bricolage et l'apiculture qui lui procurent détente physique et intellectuelle. Il apprécie aussi les moments qu 'il peut accorder à sa famille, même si de temps à autre il aime être seul pour réfléchir et méditer.

Modeste de nature, Alphonse Balmer est une personnalité qui ne manque pas de présence. Et encore moins d'assurance. Calme et franc, il est homme de taille et de gestion. S'il lui arrive de douter... c'est uniquement sur le pourquoi de son doute, et jamais sur celui de son engagement. Tout sourire et gentillesse, il affronte la politi¬

que tel un devoir de citoyen. Il s'acharne au travail comme s'il entendait constam¬

ment démontrer que l'habit ne fait pas le moine. Il se compense à sa manière... à l'ouvrage.

Marly et son centre sportif.

o Interview FI - Monsieur le syndic, pouvez- vous nous définir l'infrastructure de votre commune et d'abord qu'en est-il de l'aménagement lo¬

cal?

A. Balmer - Le plan d'aménage¬

ment local a été établi en 1973, mais en raison d'oppositions, il a fait l'objet d'un nouvel examen approfondi. Il a finalement été mis à l'enquête publique en 1978 et approuvé par le Conseil d'Etat en 1984. Ce plan comprend 14 zo¬

nes bien distinctes qui sont: le centre du village à créer, le centre du village à rénover, la zone agri¬

cole, les zones résidentielles à fai¬

ble, moyenne et haute densité, la zone mixte, la zone mixte d'habi¬

tation et d'artisanat, la zone arti¬

sanale avec limitation de nuisan¬

ce, la zone industrielle, la zone des bâtiments publics, la zone d'ins¬

tallations publiques, la zone verte et la zone sans affectation spé¬

ciale.

Comme toutes les autres commu¬

nes du canton, celle de Marly a jusqu'au 1" février 1988 pour adapter son règlement commu¬

nal, et par analogie son plan d'aménagement local.

Pour son alimentation en eau po¬

table, la commune de Marly dis¬

pose de 32 sources et de deux puits de captage aux Pralettes, ainsi que de S sources au Claruz.

Les eaux provenant des sources et des puits de captage des Pralet¬

tes sont pompées dans le réservoir de Montiver, tandis que les eaux des sources du Claruz le sont di¬

rectement dans le réseau de dis- FRIBOURG 21

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tribution. Construit en 1976, le réservoir de Montiver a une contenance de deux fois 2000 m3, dont 1000 m3 pour la défense con¬

tre l'incendie. Bien qu'elle ne soit pas reliée au réseau, notre com¬

mune fait partie du Consortium pour l'alimentation en eau de la ville de Fribourg et des commu¬

nes voisines.

Le réseau routier communal est pratiquement tout asphalté, sauf un tronçon de la route des Ecoles et une partie de la route reliant le Port à Chésalles (chemin public de dévestiture). Les principaux projets actuellement à l'étude sont ceux destinés à améliorer les accès sur la route cantonale Fribourg-Bulle par La Roche, soit:

- carrefour routes de Corbaroche et de Chésalles

- carrefour routes de la Gérine et de la Grangette

- carrefour routes des Ecoles et du Centre

- carrefour zone industrielle des Rittes.

La construction de voies cyclables est étudiée dans le cadre de ces aménagements et sur les autres tronçons de la route cantonale, sans que l'amélioration des trans¬

ports en commun ne soit oubliée.

Notre commune fait partie de l'Association pour l'épuration des eaux usées du bassin versant Gérine-Nesslera, dont la station est implantée au Port, à Marly.

Cette association compte dix-huit communes des districts de la Sin- gine et de la Sarine. Les travaux de construction de cette station ont débuté en 1975 et seront achevés en 1987 avec le raccordement de la commune de Senèdes et les tra¬

vaux nécessaires à l'hygiénisation des boues. Le coût total de cette réalisation régionale sera d'en- Vue partielle de Marly Grand-Pré. Au premier plan, le centre scolaire et la halle de sports.

Chapelle de Morvin à Pierrafortscha.

viron 20 millions de francs, soit 11 750 000 francs pour les collec¬

teurs et 8 250 000 francs pour la station d'épuration. Grâce à l'ex¬

cellent travail accompli par les deux surveillants, le fonctionne¬

ment de cette station répond aux normes dictées par les offices fé¬

déraux et cantonaux de la protec¬

tion de l'environnement.

Le ramassage des déchets ména¬

gers est effectué par une entrepri¬

se privée, Kevag à Guin, les dé¬

chets de jardin le sont par la

commune de Marly, le verre par la Maison Ziswiler, les huiles miné¬

rales et végétales par Tïans-Aut à Tavel, le papier par Parec à Ro- mont pour Retripa à Crissier, et l'aluminium par la Fédération ro¬

mande des consommatrices.

FI - Comment se présente à l'heu¬

re actuelle la situation financière de la commune de Marly?

A. Balmer - Le taux fiscal sur le revenu et la fortune est actuelle¬

ment de 70 centimes par franc

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