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DIRECTION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR

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(1)

DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR

ASSISTANT DE MANAGER

Septembre 2008

(2)

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l’enseignement supérieur

et de la recherche

NOR : ESRS0800076A

ARRÊTÉ du 15 janvier 2008

portant définition et fixant le conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur

« assistant de manager »

modifié par les arrêtés du 23 septembre 2009 et du 25 février 2010

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche

Vu le décret n ° 95-665 du 9 mai 1995 modifié portant règlement général du brevet de technicien supérieur ;

Vu l’arrêté du 9 mai 1995 fixant les conditions d’habilitation à mettre en œuvre le contrôle en cours de formation en vue de la délivrance du baccalauréat professionnel, du brevet

professionnel, et du brevet de technicien supérieur ;

Vu l’arrêté du 9 mai 1995 relatif au positionnement en vue de la préparation du baccalauréat professionnel, du brevet professionnel et du brevet de technicien supérieur ;

Vu l’arrêté du 24 juin 2005 fixant les conditions de dispenses d’unités au brevet de technicien supérieur ;

Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « services administratifs et financiers » en date du 29 mai 2007 ;

Vu l’avis du Conseil Supérieur de l’Education du 13 décembre 2007 ; Vu l’avis du Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du 17 décembre 2007 ;

ARRÊTE

Article 1

(3)

La définition et les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « assistant de manager » sont fixées conformément aux dispositions du présent arrêté.

Article 2

Le référentiel des activités professionnelles, le référentiel de certification et les unités constitutives du référentiel de certification du brevet de technicien supérieur « assistant de manager » sont définis en annexe I au présent arrêté.

Les unités communes au brevet de technicien supérieur « assistant de manager » et à d’autres spécialités de brevet de technicien supérieur ainsi que les dispenses d’épreuves accordées conformément aux dispositions de l’arrêté du 24 juin 2005 susvisé, sont définies en annexe I au présent arrêté.

Article 3

La formation sanctionnée par le brevet de technicien supérieur « assistant de manager » comporte des stages en milieu professionnel dont les finalités et la durée exigée pour se présenter à l’examen sont précisées à l’annexe II au présent arrêté.

Article 4

En formation initiale sous statut scolaire, les enseignements permettant d’atteindre les compétences requises du technicien supérieur sont dispensés conformément à l’horaire hebdomadaire figurant en annexe III au présent arrêté.

Article 5

Le règlement d’examen est fixé en annexe IV au présent arrêté. La définition des épreuves ponctuelles et des situations d’évaluation en cours de formation est fixée en

annexe V au présent arrêté.

Article 6

Pour chaque session d’examen, la date de clôture des registres d’inscription et la date de début des épreuves pratiques ou écrites sont arrêtées par le ministre chargé de l’enseignement

supérieur.

La liste des pièces à fournir lors de l’inscription à l’examen est fixée par le ou les recteurs en charge de l’organisation de l’examen.

Article 7

Chaque candidat s’inscrit à l’examen dans sa forme globale ou dans sa forme progressive conformément aux dispositions des articles 16, 23, 23 bis, 24 et 25 du décret du

9 mai 1995 susvisé.

Dans le cas de la forme progressive, le candidat précise les épreuves ou unités qu’il souhaite

subir à la session pour laquelle il s’inscrit.

(4)

Le brevet de technicien supérieur « assistant de manager » est délivré aux candidats ayant passé avec succès l’examen défini par le présent arrêté conformément aux dispositions du titre III du décret du 9 mai 1995 susvisé.

Article 8

Les correspondances entre les épreuves de l’examen organisées conformément aux arrêtés du 3 septembre 1997 fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur

« assistant de direction » et du brevet de technicien supérieur « assistant secrétaire trilingue » et les épreuves de l’examen organisées conformément au présent arrêté sont précisées en annexe VI au présent arrêté.

La durée de validité des notes égales ou supérieures à 10 sur 20 obtenues aux épreuves de l’examen subi selon les dispositions des arrêtés du 3 septembre 1997 précités et dont le candidat demande le bénéfice dans les conditions prévues à l’alinéa précédent, est reportée dans le cadre de l’examen organisé selon les dispositions du présent arrêté conformément à l’article 17 du décret susvisé et à compter de la date d’obtention de ce résultat.

Article 9

La première session du brevet de technicien supérieur « assistant de manager » organisée conformément aux dispositions du présent arrêté aura lieu en 2010.

La dernière session du brevet de technicien supérieur « assistant de direction » et du brevet de technicien supérieur « assistant secrétaire trilingue » organisée conformément aux dispositions des arrêtés du 3 septembre 1997 précités, aura lieu en 2009. A l’issue de cette session les arrêtés du 3 septembre 1997 précités sont abrogés.

Article 10

Le directeur général de l’enseignement supérieur et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la

République française.

Fait à Paris, le 15 janvier 2008

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche

Pour la ministre et par délégation le directeur général de l’enseignement

supérieur

Bernard SAINT-GIRONS

N.B. Le présent arrêté et ses annexes III, IV et VI seront publiés au bulletin officiel du Ministère de l’éducation nationale et du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche du au prix de 2,50 euros, disponible au centre national de documentation pédagogique 13, rue du Four 75006 Paris, ainsi que dans les centres régionaux et départementaux de documentation pédagogique.

L’arrêté et l’ensemble de ses annexes seront diffusés par les centres précités et mis en ligne sur le site www.education.gouv.fr. et www.enseignementsup-recherche.gouv.fr

(5)

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

"ASSISTANT DE MANAGER"

ANNEXE 1 

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES...6 

RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION ... 22 

SAVOIRS ASSOCIES DU DOMAINE GENERAL...22 

LES ATELIERS METIER...43 

COMPETENCES DU DOMAINE PROFESSIONNEL...56 

CONNAISSANCES ASSOCIEES...75 

UNITES CONSTITUTIVES DU DIPLOME...97 

UNITES COMMUNES... 100 

ANNEXE II  STAGES EN MILIEU PROFESSIONNEL ... 101 

ANNEXE III  GRILLE HORAIRE ... 104 

ANNEXE IV  RÈGLEMENT D’EXAMEN... 105 

ANNEXE  DEFINITION DES EPREUVES... 106 

ÉPREUVE E1 : CULTURE GENERALE ET EXPRESSION... 106 

ÉPREUVE E2 : EXPRESSION ET CULTURE EN LANGUES VIVANTES ETRANGERES... 109 

EPREUVE E3 : ECONOMIE ET DROIT... 112 

ÉPREUVE E4 : COMMUNICATION PROFESSIONNELLE EN FRANÇAIS ET LANGUE ETRANGERE... 113 

ÉPREUVE E5 : DIAGNOSTIC OPERATIONNEL ET PROPOSITION DE SOLUTIONS... 119 

ÉPREUVE E6 : ACTION PROFESSIONNELLE... 121 

ÉPREUVE FACULTATIVE F1 : LANGUE VIVANTE ETRANGERE 3 ... 126 

ÉPREUVE FACULTATIVE F2 : MODULE DE SPECIALISATION... 127 

ANNEXE VI  TABLEAU DE CORRESPONDANCE D’ÉPREUVE ET D’UNITÉS ... 128 

(6)

ANNEXE I

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES

I. APPELLATION DU DIPLÔME

Brevet de technicien supérieur Assistant de manager II. CHAMP D'ACTIVITÉ

II.1. Définition

L’assistant de manager(s) exerce ses fonctions auprès d’un responsable, d’un cadre ou d’une équipe (service, groupe projet…)

1

. Son activité, essentiellement de nature relationnelle, organisationnelle et administrative, peut être caractérisée par :

-

des activités de soutien qui contribuent à l’efficacité du responsable, du cadre ou de l’équipe. L’assistant accompagne son ou ses supérieurs hiérarchiques : il prépare, facilite, suit son travail. Ces activités, qui constituent le cœur du métier de l’assistant, peuvent être regroupées selon leurs finalités :

- soutien à la communication et aux relations internes et externes - soutien à l’information

- aide à la décision - organisation de l’action

-

des activités déléguées, plus ou moins spécialisées selon le service dans lequel exerce l’assistant, qui participent à l’efficience de l’entité. L’assistant prend en charge les dossiers spécifiques confiés par son ou ses supérieurs hiérarchiques.

L’activité de l’assistant est fortement marquée par le contexte, souvent international, dans lequel il exerce ses fonctions : métier et culture de l’organisation, service, fonction du ou des supérieurs hiérarchiques, style de management, degré de délégation, caractéristiques des partenaires internes et externes. En effet, ce contexte a un impact sur :

- l’importance des activités déléguées, même si la fonction d’assistant se caractérise par un poids prépondérant des activités de soutien ;

- la nature des dossiers à traiter ;

- l'usage d’une terminologie spécifique liée au service dans lequel il exerce ; - la dimension multiculturelle des relations.

En qualité de représentant du manager ou de l’entité dans laquelle il travaille, l’assistant est au cœur de relations internes et externes, souvent complexes. L’exercice de sa fonction d’interface, notamment dans des contextes d’urgence, induit de fortes exigences comportementales.

1 Par commodité, compte tenu de la diversité des situations, le terme entité sera utilisé dans ce référentiel pour désigner le service, le département, le groupe de travail… au sein duquel l’assistant exerce son activité.

(7)

Si l’étendue de l’exercice professionnel est en partie déterminée par le contexte du poste, elle résulte également de la capacité d’anticipation, de l’initiative, de la force de proposition de l’assistant.

II.2. Contexte professionnel

II.2.1. Emplois concernés

Les emplois d’assistant de manager(s) intéressent tout type et toute taille d’organisation (entreprises, associations, administrations, autres organismes publics et privés, nationaux ou internationaux). Leurs intitulés sont extrêmement variables, en fonction des habitudes professionnelles, de l’entité dans laquelle le titulaire du diplôme exerce, et du poids relatif des activités déléguées ainsi que du degré de responsabilité.

Pour le diplôme concerné, les appellations les plus fréquentes pratiquées par les organisations sont les suivantes :

- assistant de direction, assistant d'équipe, assistant de groupe projet, - assistant RH, assistant commercial, assistant en communication…

Les dimensions bilingue ou trilingue de l’emploi se banalisant, les appellations les explicitent de moins en moins.

Le contenu d’emploi, dans l’énonciation des objectifs de la fonction, paraît relativement stable. Cependant, les activités de l’assistant de manager(s) ont été fortement modifiées sous la double influence des évolutions organisationnelles et technologiques qui favorisent :

- le développement du travail collaboratif dans un contexte de fonctionnement en réseau, qui a pour effet un accroissement des tâches de coordination et de la communication, en particulier dans le cadre de groupes de projets ;

- une redistribution vers les assistants de tâches incombant jusque-là à l’encadrement (recherche et synthèse de l’information, liaison, suivi de dossiers, animation d’un groupe de travail…).

Ces évolutions n’ont pas affecté les effectifs employés mais déplacent le niveau de qualification, en faveur du BTS, diplôme référent. Les tendances de l’emploi ainsi que les études prospectives permettent de prévoir un développement global des effectifs dans la décennie à venir, accompagné d’une poursuite de l’élévation des qualifications.

II.2.2. Place dans l’organisation

Le titulaire du diplôme exerce son activité auprès d’un responsable ou d’un groupe de responsables, pour lesquels il assure un rôle d’interface, voire de médiation, dans les relations internes et externes, y compris dans un contexte international.

Il peut être conduit à encadrer une équipe de secrétaires ou à coordonner un groupe de projet.

Compte tenu de son rôle spécifique de soutien auprès du responsable pour lequel il travaille, il intervient

- seul ou dans le cadre d’une équipe,

- en autonomie totale ou partielle.

(8)

II.2.3. Environnement technologique de l'emploi Il se caractérise par :

- une généralisation des technologies de l’information et de la communication

Les évolutions technologiques, dans des organisations qui fonctionnement de plus en plus en réseau, favorisent le développement du travail coopératif, recourrant à des ressources partagées, entre des acteurs éloignés et avec des exigences croissantes de réactivité.

- une banalisation et un enrichissement de la bureautique

La bureautique ne se limite plus aujourd’hui à la saisie et à la mise en forme de documents.

Elle est partie intégrante du système d’information de l’entreprise. Ses usages s’articulent avec l’utilisation des applications métier et l’accès aux bases de données internes facilité par les portails. Elle mobilise des fonctions de communication et de recherche d’information avancées. Enfin, les évolutions récentes des outils bureautiques offrent des possibilités de modélisation, d’échange et d’enrichissement des documents qui déplacent les compétences vers la GED (Gestion électronique des documents) bureautique.

On assiste ainsi à une élévation et à un élargissement des compétences dans le domaine de la bureautique, processus dans lequel l’assistant de manager(s) est considéré comme un expert et un vecteur de diffusion de l’innovation afin de dégager des gains de productivité dans la production et la diffusion de documents.

- l’inscription dans le système d’information de l’organisation

L’activité de l’assistant s’inscrit aussi dans l’environnement technologique mis en place par l’organisation dans laquelle il travaille, caractérisé par un système d’information de plus en plus intégré et qui structure le fonctionnement de l’organisation en processus. Les règles d’authentification, les droits d’accès aux bases de données partagées, le respect des procédures établies et les modalités de coopération influencent fortement son travail. Par son rôle dans la communication et l’information, l’assistant peut être associé aux évolutions de ce système, en tant qu’interlocuteur averti, apte à exprimer les besoins d’une équipe.

II.2.4. Évolution de l’emploi

Le parcours de l’assistant de manager(s) commence par des emplois de type « assistant junior » ou « assistant généraliste » puis se développe soit vers l’assistanat de cadres de haut niveau soit vers la spécialisation dans une fonction, qui exige une technicité croissante. Il peut conduire vers des emplois de cadre administratif.

Ce parcours est le résultat d’une mobilité fonctionnelle à l’intérieur d’une organisation ou passe par le changement d’organisation, en fonction des opportunités offertes.

II.2.5. Conditions générales d’exercice

L’étendue et le contenu des fonctions de l’assistant dépendent de son environnement managérial immédiat que l’on peut caractériser par le service, le nombre de responsables pour lesquels il travaille, leurs fonctions, les modes d’organisation du travail, la mobilité de l’encadrement et surtout les degrés de délégation du ou des supérieurs vers l’assistant.

Ils dépendent aussi de la possibilité offerte ou non à l’assistant de déléguer certaines de ses tâches ou attributions à du personnel qualifié : secrétaires ou employés.

Les relations de l’assistant de manager(s) avec son ou ses supérieurs hiérarchiques et avec les

autres services, les communications nombreuses en provenance de l’extérieur, imposent des

(9)

interruptions fréquentes de l’activité en cours et nécessitent une extrême adaptabilité de l’assistant qui est contraint d’ajuster son rythme de travail aux sollicitations des autres.

Quels que soient leur taille et leur secteur d’activité, les organisations se trouvent en situation d’échange et donc de communication avec des pays partenaires, au moins dans des relations de type client-fournisseur. La fonction d’interface de l’assistant de manager(s) l’expose donc à des relations fréquentes avec des partenaires étrangers non francophones.

Placé en position de « veille professionnelle », l’assistant analyse en permanence l’impact des évolutions des contextes organisationnels, technologiques et managériaux sur les pratiques professionnelles et sur ses compétences. Il peut ainsi être conduit à formuler ses propres besoins de formation.

Autonomie et responsabilité

L’assistant de manager(s) agit en autonomie tout en devant rendre compte régulièrement.

Sa responsabilité s’exerce de façon variable : l’assistant participe, par ses activités de soutien, à des actions et décisions d’ordre tactique et stratégique de l’encadrement ou mène, en pleine responsabilité, les activités de nature opérationnelle qui lui ont été déléguées.

L’assistant organise son travail et éventuellement celui d’une équipe de secrétaires. Par définition, il organise ou contribue à l’organisation du travail du ou des acteurs dont il soutient l’action.

Il dispose d’une importante marge d’initiative, attendue par l’encadrement pour lequel il travaille, du fait même de la définition de la fonction d’assistant et de la capacité d’anticipation qu’elle comporte.

Les missions confiées à l'assistant supposent, par essence, une vision précise de l'activité du manager, de la dimension de sa responsabilité et de sa place dans l'organisation globale.

L’assistant doit également, dans le cadre de son poste et des délégations qui lui sont attribuées, cerner le champ et les limites de sa propre responsabilité dans l’organisation.

Maîtrise des technologies

L’assistant échange en permanence avec le supérieur hiérarchique et ses partenaires. Il mobilise donc couramment les outils les plus actuels de communication à distance : téléphone, télécopieur, ordinateur connecté à des réseaux internes et externes. Il maîtrise également les technologies de communication, de production et de gestion des documents ainsi que de recherche d’information.

Il est aussi appelé à conseiller les membres du service sur l'usage de ces outils et à contribuer au diagnostic des problèmes qu'ils peuvent rencontrer, sur les aspects techniques de leur poste de travail.

Il s’empare des opportunités offertes par les évolutions majeures des outils bureautiques afin

de les mettre en œuvre ou de les faire mettre en œuvre dès lors qu’elles apportent une réponse

efficiente dans le service dans lequel il travaille.

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Maîtrise de compétences langagières

Dans son rôle d’interface et de concepteur et rédacteur de documents et de supports de communication, le titulaire du diplôme doit maîtriser la qualité de son expression écrite et orale. L’ouverture internationale de la plupart des organisations exige des compétences linguistiques dans au moins deux langues étrangères, en expression et compréhension écrites et orales.

Maîtrise de compétences comportementales

Motivé, réactif, l’assistant de manager(s) fait preuve de capacités relationnelles qui lui permettent d’exercer avec loyauté et dans la plus stricte confidentialité, son rôle d’interface auprès d’un cadre supérieur ou pour une équipe.

Il gère le stress inhérent à la pression exercée par la forte exigence d’un comportement professionnel attendu : rigueur, autonomie, anticipation, rapidité, disponibilité, discrétion, patience, dans des contextes de travail souvent interrompu, ce qui nécessite une grande réactivité.

Adaptable, doté d’une curiosité professionnelle et d’une bonne culture générale, notamment

économique et juridique, il perçoit les enjeux de sa fonction ainsi que des activités qui lui sont

confiées et les situe dans leur contexte général.

(11)
(12)

FINALITÉ 1

Soutien à la communication et aux relations internes et externes

L’assistant facilite la communication à tous les niveaux (interpersonnel, au sein des groupes de travail) et assure un rôle d’interface pour le(s) manager(s) pour le(s)quel(s) il travaille, dans des contextes multiculturels

1.1 Collaborer avec le(s) manager(s)

• Instaurer et entretenir la relation avec le(s) manager(s)

• Recueillir des consignes de travail

• Rendre compte, informer, faire le point

1.2 Contribuer à la cohésion des groupes

• Installer les conditions d'un climat de travail favorable

• Animer un travail collaboratif

• Gérer une réunion

1.3 Assurer l’interface entre le (ou les) manager(s) et l’environnement de travail (interne, externe, international)

• Créer, entretenir et activer un réseau relationnel (à l'interne, à l'externe, à l'international)

• Accueillir et informer en français et en langue étrangère

• Communiquer par écrit (à l'interne, à l'externe, en langue française et étrangère)

• Négocier en langue française et étrangère

MOYENS ET RESSOURCES

Données et informations disponibles :

• Informations relatives au contexte de l’organisation et à son environnement,

• Documentation relative à l’histoire, la culture, les orientations politiques et stratégiques de l’organisation

• Supports de communication de l’organisation internes et externes

• Données relatives aux objectifs assignés à l’entité

• Organigrammes, annuaires, carnets d’adresses, bases de données du personnel, des clients, des fournisseurs, des partenaires de l’entité.

• Procédures, modèles de documents et charte graphique

Équipements :

• Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet, donnant accès à des espaces de travail collaboratif, à des plates-formes de réunion à distance et à des services de téléphonie IP.

• Navigateur web, client de messagerie, logiciels bureautiques et de communication.

• Matériel de téléphonie

• Vidéoprojecteur.

• Plate-forme de travail collaboratif

• Outils et logiciels de créativité : tableau blanc, de papier, logiciel de cartographie visuelle des idées.

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LIAISONS FONCTIONNELLES

Relations internes :

• Le ou les manager(s)

• Le réseau relationnel interne du manager

• Son propre réseau relationnel interne

Relations externes (dans un contexte local, national, international) :

• Clients ou usagers, visiteurs

• Fournisseurs, prestataires de services, sous-traitants de l’entité

• Organismes sociaux, administrations, organisations professionnelles

AUTONOMIE

Une grande autonomie relationnelle :

• Dans le cadre de la culture de l’organisation

• Dans le respect des procédures établies

prenant en compte :

• Les comportements professionnels attendus

• Les autres cultures (interlocuteurs internes et externes, relations internationales)

RESULTATS ATTENDUS

• Qualité de la communication dans le service et avec ses interlocuteurs

• Qualité du climat de travail

• Qualité des documents produits

• Efficacité dans les situations de négociation, de filtrage, de gestion du stress ou de conflit

• Respect de la confidentialité

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FINALITÉ 2

Soutien à l’Information

L'assistant est vecteur de l’information entre son (ou ses) supérieur(s) hiérarchique(s), les membres de l’entité et les acteurs internes et externes en relation avec l’entité. Il produit, organise et diffuse l'information et gère les documents de l’entité afin d'en garantir l'intégrité et d'en faciliter l'accès.

2.1 Rechercher l'information

• Évaluer les besoins d'information

• Mobiliser les méthodes de recherche d'information

• Assurer une veille informationnelle

2.2 Produire une information structurée

• Créer et modéliser un document

• Élaborer un dossier documentaire, un dossier comptable, une revue de presse

2.3. Gérer les documents de l’entité

• Procéder à l’acquisition numérique de documents

• Trier, classer et archiver les documents du service

2.4. Contribuer à la qualité du système d’information

• Optimiser la circulation de l'information

• Participer à l'évolution du système d'information

• Participer à la sécurité du système d'information

MOYENS ET RESSOURCES

Données et informations disponibles :

• Besoins d’information par le supérieur hiérarchique, les autres membres, les partenaires de l’entité

• Organigramme de l’organisation et de l’entité

• Documentation de l’organisation et de l’entité

• Contraintes de coûts, de délais, de priorités, d’accessibilité

• Critères de hiérarchisation et de structuration de l’information

• Règles d’accès à l’information, de confidentialité et de sécurité

• Règles d’archivage et réglementation relative à la conservation des documents

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Équipements :

• Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet

• Navigateur web, client de messagerie, logiciels bureautiques (en particulier SGBDR micro) et de communication, logiciel de dépouillement d’enquêtes

• Système de gestion de bases de données relationnelles (service de serveur) et requêteur SQL (logiciel client)

• Accès à des modules opérationnels de progiciels de gestion intégrés

• Scanneur et logiciels associés (reconnaissance optique de caractères, gestion électronique de documents, édition de formulaires, retouche d’images)

• Appareil photo numérique et logiciels associés

• Copieur (fonctionnalités de base et évoluées)

LIAISONS FONCTIONNELLES

Relations internes :

• Le (ou les) manager(s)

• Les membres de l’entité

• Le réseau interne de l’assistant

• Le service informatique et les services associés (archives, centre de documentation interne,)

• Les services en relation avec l’entité

Relations externes (dans un contexte local, national, international) :

• Centres de documentation, interlocuteurs experts

• Sous-traitants des archives

• Organisations en relation avec l’entité

AUTONOMIE

Autonomie dans l’exécution des missions dans le respect :

• des lois, des règles et des procédures, en particulier de confidentialité et de préservation de l’intégrité de l’information

• des règles déontologiques

• du degré de délégation accordé par le supérieur hiérarchique

• des délais légaux ou d'usage de conservation des documents de l’organisation

RESULTATS ATTENDUS :

• La pertinence de l’information collectée ou produite

• La diffusion ciblée de l’information

• L’accessibilité, pour l’assistant et les membres de l’entité, à tout document, vivant ou archivé

• Le respect de la confidentialité

• L’intégrité de l’information

• Le respect des urgences et des délais

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FINALITÉ 3 Aide à la décision

Dans certains domaines, l’assistant prépare et suit la prise de décision de son supérieur en effectuant un travail d’analyse, de proposition et de contrôle, dans le respect des contraintes, dans le contexte d’une entité ou d’un groupe de projet.

3.1 Identifier un problème ou un besoin

• Déceler un besoin ou un problème

• Définir les objectifs

• Identifier les contraintes et les opportunités

3.2 Proposer des solutions

• Rechercher des solutions

• Analyser les solutions

• Présenter les solutions

3.3 Assurer le suivi de la décision

• Définir un plan d'action

• Élaborer un tableau de bord

• Analyser les écarts

• Alerter et proposer des mesures correctives

MOYENS ET RESSOURCES

Données et informations disponibles :

• Formulation des objectifs de l’entité

• Formulation d’un besoin, d’un dysfonctionnement

• Bases de données internes à l’entité et à l’organisation

• Informations d’origine externe relatives à l’environnement technologique, économique, juridique, social de l’organisation

Équipements :

• Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet

• Navigateur web, client de messagerie, logiciels bureautiques (en particulier tableur) et de communication.

• Logiciels de créativité et de cartographie visuelle des idées

• Logiciel de gestion de projets

• Système de gestion de bases de données relationnelles (service de serveur) et requêteur SQL (logiciel client)

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LIAISONS FONCTIONNELLES

Relations internes :

• Le (ou les) manager(s) de l’entité

• Tout membre de l’entité susceptible d’être une personne ressource du point de vue du diagnostic, des propositions et du suivi de la décision.

Relations externes

• Tout interlocuteur susceptible de fournir des informations nécessaires au diagnostic, aux propositions, au suivi de la décision.

AUTONOMIE

• Autonomie dans le recensement et l’évaluation de solutions

• Autonomie de niveau variable dans le suivi de la décision, en fonction du niveau de délégation

RESULTATS ATTENDUS :

• Pertinence (en fonction des objectifs) et cohérence (au regard des contraintes) de la solution proposée

• Qualité de l’argumentation

• Efficacité du suivi

• Respect de la confidentialité

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FINALITE 4

Organisation de l’action

L’assistant contribue à l’amélioration de l’organisation et à l’efficacité des personnes notamment celle de ses supérieurs hiérarchiques immédiats. Sa contribution à la réduction des coûts administratifs se déroule dans un contexte de travail coopératif et d’une démarche qualité.

4.1 Seconder le(les) manager(s) dans ses (leurs) activités

• Préparer et suivre l’action du manager

• Tenir les agendas personnels et partagés

• Organiser les déplacements

4.2 Contribuer à l’amélioration de l'organisation de l'entité

• Participer à l'élaboration et à la mise en oeuvre des processus administratifs

• Participer à la coordination des activités des membres de l'entité

• Fournir une assistance à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication

MOYENS ET RESSOURCES

Données et informations disponibles :

• Organigramme de l’organisation

• Objectifs et priorités de l’entité

• Processus existants, formalisés ou non

• Manuel des procédures, manuel qualité

• Missions et attributions des membres de l’entité

• Dossiers, projets et actions en cours dans l’entité

• Contraintes financières et de temps.

Équipements :

• Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet

• Navigateur web, client de messagerie, logiciels bureautiques et de communication.

• Accès à un espace de travail collaboratif

• Logiciel de gestion de projets

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LIAISONS FONCTIONNELLES

Relations internes :

• Le(s) manager(s) et les membres de l’entité

• Les secrétaires ou employés rattachés à l’entité

• Le service informatique

Relations externes dans un contexte local, national, international :

• Prestataires de services

AUTONOMIE

• Autonomie dans le cadre de la délégation et dans le respect des procédures

RESULTATS ATTENDUS :

• Mise à disposition du manager d'un dossier organisé, complet, actualisé, fiable

• Respect de la confidentialité

• Respect des urgences et priorités

• Simplification, harmonisation des procédures

• Maîtrise de la qualité, des coûts et des délais au sein de l’entité

• Efficacité de la coordination

• Fiabilité des agendas

• Pertinence du conseil en TIC

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FINALITÉ 5

Prise en charge des activités déléguées

L’assistant prend en charge des dossiers opérationnels qui lui sont confiés par le responsable.

Certains, de nature administrative, lui sont traditionnellement confiés et font partie du cœur du métier : gestion administrative des ressources humaines de l’entité, gestion des ressources matérielles, organisation de manifestations.

D'autres, plus spécialisés et correspondant à un élargissement des compétences de l’assistant, revêtent une dimension technique propre au domaine d'activité du service dans lequel l'assistant est affecté : suivi de clientèle, gestion des appels d’offres, dossier qualité, plan de communication, ….

5.1. Assurer la gestion administrative des ressources humaines du service

• Participer au processus de recrutement

• Préparer et suivre les formations

• Assurer le suivi des congés annuels

• Gérer les absences

• Participer à l'information sociale des membres du service

• Mettre à jour des données administratives du personnel

5.2. Gérer les ressources matérielles d'un service administratif

• Gérer les achats de petit matériel et de fournitures

• Aménager l'espace de travail

• Élaborer et suivre le budget de fonctionnement du service

5.3. Organiser un événement

• Assurer la logistique

• Assurer la communication

• Prévoir et gérer les coûts

• Évaluer les résultats

5.5. Prendre en charge un dossier spécialisé

• Collecter les informations spécifiques au domaine de spécialité

• Mettre en œuvre les méthodes de travail spécifiques au domaine de spécialité

• Évaluer sa performance

MOYENS ET RESSOURCES

Données et informations disponibles :

• Organisation de l’entité : organigramme, annuaire interne, charte graphique, procédures, cahier des charges

(21)

• Culture, stratégie, objectifs de l’entité

• Contexte et environnement professionnel : informations sociales et juridiques, presse spécialisée, résultats d’enquêtes,…

• Bases de données internes : personnel, clients, fournisseurs, produits et services

• Documentation sur les produits et les services offerts par l’entité

• Catalogues, tarifs, conditions des fournisseurs de l’entité

Équipements :

• Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet

• Navigateur web, client de messagerie, logiciels bureautiques (texteur, tableur, publication assisté par ordinateur et SGBDR micro) et de communication, requêteur SQL

• Matériel de communication (téléphones fixe et mobile, téléphonie IP, télécopie).

• Accès à des applications métier du domaine de gestion et/ou de spécialisation pris en charge.

LIAISONS FONCTIONNELLES

Relations internes :

• Le (ou les) managers

• Les membres de l’entité (services juridiques)

Relations externes (dans un contexte local, national, international) :

• Les fournisseurs, prestataires de services, sous-traitants

• Les organismes de formation

• Les partenaires institutionnels locaux (collectivités, administrations publiques et privées…)

AUTONOMIE

Autonomie dans l’exécution des missions ainsi que dans le respect des règles et procédures de l’organisation, des règles déontologiques et du cadre législatif et réglementaire.

RESULTATS ATTENDUS :

En adéquation avec les contraintes financières, humaines et techniques de l’organisation, les résultats suivants sont attendus :

• Réalisation des objectifs dans le respect des contraintes (délais, coûts)

• Conformité des productions aux attentes, à la réglementation, aux normes

(22)

RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION

SAVOIRS ASSOCIES DU DOMAINE GENERAL

Unité U 1 : Culture générale et expression

L'unité "Culture générale et expression" valide les compétences établies par l'arrêté du 16 novembre 2006 : objectifs, contenus de l'enseignement et référentiel du domaine de la culture générale et de l’expression pour les brevets de technicien supérieur" (publié au B.O. N° 47 du 21 décembre 2006).

Unité U 2 : Communication en langue vivante étrangère

OBJECTIFS

L'étude des langues vivantes étrangères contribue à la formation intellectuelle et à l'enrichissement culturel de l'individu.

Pour l'étudiant de STS, cette étude est une composante de la formation professionnelle et la maîtrise de deux langues vivantes étrangères constitue une compétence fondamentale pour l'exercice de la

profession.

On s'attachera à développer les activités langagières de compréhension et de production à l’écrit (comprendre, produire, interagir), mais également les compétences orales (comprendre, produire, dialoguer) dans une langue de communication générale, tout en satisfaisant les besoins spécifiques à l'utilisation de la langue vivante dans l'exercice du métier en inscrivant les textes et les tâches dans le domaine professionnel.

Le niveau à atteindre est celui fixé par les programmes pour le cycle terminal (BO hors série n°7, 28 août 2003) en référence au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) 1: le niveau B2 pour la langue vivante A et le niveau B1 pour langue vivante B.

Le CECRL définit le niveau B1 de la façon suivante :

Un élève devient capable de comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l’école, dans la vie quotidienne. Il est en mesure dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue est parlée, de produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers. Il peut relater un événement, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement un raisonnement.

Le niveau B2 est défini de la façon suivante :

Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l’un ni pour l’autre. Il peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités.

1 Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer, Conseil de l’Europe, 2001

(23)

2. CONTENUS 2.1 Grammaire

Au niveau B1, un élève peut se servir avec une correction suffisante d’un répertoire de tournures et expressions fréquemment utilisées et associées à des situations plutôt prévisibles.

Au niveau B2, un élève a un assez bon contrôle grammatical et ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus.

La maîtrise opératoire des éléments morphologiques, syntaxiques et phonologiques figurant au programme des classes de première et terminale constitue un objectif raisonnable. Il conviendra d'en assurer la consolidation et l'approfondissement.

2.2 Lexique

La compétence lexicale d’un élève au niveau B1 est caractérisée de la façon suivante :

Étendue : Possède un vocabulaire suffisant pour s’exprimer à l’aide de périphrases sur la plupart des sujets relatifs à sa vie quotidienne tels que la famille, les loisirs et les centres d’intérêt, le travail, les voyages et l’actualité.

Maîtrise : Montre une bonne maîtrise du vocabulaire élémentaire mais des erreurs sérieuses se produisent encore quand il s’agit d’exprimer une pensée plus complexe.

Celle d’un élève au niveau B2 est caractérisée de la façon suivante :

Étendue : Possède une bonne gamme de vocabulaire pour les sujets relatifs à son domaine et les sujets les plus généraux. Peut varier sa formulation pour éviter des répétitions fréquentes, mais des lacunes lexicales peuvent encore provoquer des hésitations et l’usage de périphrases.

Maîtrise : L’exactitude du vocabulaire est généralement élevée bien que des confusions et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication.

Dans cette perspective, on réactivera le vocabulaire élémentaire de la langue de communication afin de doter les étudiants des moyens indispensables pour aborder les sujets généraux.

C'est à partir de cette base consolidée que l'on pourra diversifier les connaissances en fonction notamment des besoins spécifiques de la profession, sans que ces besoins prennent le pas sur la poursuite du travail indispensable à l'acquisition et à l’enrichissement du lexique plus général lié à la communication courante.

2.3 Éléments culturels

Outre les particularités culturelles liées au domaine professionnel dans les différentes langues étudiées (écriture des dates, unités monétaires, unités de mesure, sigles, abréviations, heure), on s'attachera à développer chez le futur technicien supérieur la connaissance des pays dont il étudie la langue (contexte socioculturel, normes de courtoisie, us et coutumes, comportement dans le monde des affaires, situation économique, vie des entreprises, etc.), connaissance indispensable à une communication efficace, qu'elle soit limitée ou non au domaine professionnel.

NIVEAUX À ATTEINDRE DANS LES ACTIVITÉS LANGAGIÈRES ET TÂCHES CONDUISANT À CETTE ATTEINTE

Les domaines pertinents pour l’enseignement/apprentissage des langues sont au nombre de quatre : personnel, public, éducationnel et professionnel. Afin d’éviter des redondances avec le programme de terminale et de risquer ainsi de démotiver les futurs techniciens supérieurs, on s’attachera à

développer les différentes activités langagières en relation avec le domaine professionnel. « Le choix des domaines pour lesquels on rend l’étudiant opérationnel a des conséquences qui vont loin dans la sélection des situations, des buts, des tâches, des thèmes et des textes » (CECRL, page 41).

(24)

3.1 Production orale générale Niveau à atteindre pour la LV B

B1 Peut assez aisément mener à bien une description directe et non compliquée de sujets variés dans son domaine en la présentant comme une succession linéaire de points.

Niveau à atteindre pour la LV A

B2 Peut méthodiquement développer une présentation, une description ou un récit soulignant les points importants et les détails pertinents à l’aide d’exemples significatifs.

Peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets relatifs à ses centres d’intérêt.

Peut utiliser un nombre limité d’articulateurs pour lier ses phrases en un discours clair et cohérent, bien qu’il puisse y avoir quelques sauts dans une longue intervention.

Compétence phonologique

B1 La prononciation est clairement intelligible, même si un accent étranger est quelquefois perceptible et si des erreurs de prononciation se produisent occasionnellement.

B2 A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles.

Pour atteindre cet objectif, l’étudiant aura pris l’habitude :

• de planifier ce qu’il veut dire et les moyens de le dire en tenant compte de l’effet à produire sur les destinataires ;

• d’utiliser des périphrases et des paraphrases pour compenser des lacunes lexicales et structurales ;

• de corriger lapsus et erreurs après en avoir pris conscience ou s’ils ont débouché sur un

malentendu, de relever ses erreurs habituelles et surveiller consciemment son discours afin de les corriger.

Exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire

• reproduction et/ou reformulation de messages reçus afin d’en faciliter la compréhension pour un interlocuteur B1 2

• production et transmission de messages en rapport avec l’activité professionnelle o description d’une activité, d’un règlement, d’un agenda, d’un organigramme, compte rendu d’un stage ou d’un travail, présentation d’un produit, d’une entreprise, d’un poste de travail

B1 peut faire une description directe et non compliquée en la présentant comme une succession linéaire de points

B2 peut faire une description claire et détaillée

o exposé fait devant des collègues pour expliquer les raisons d’une prise de décision ou les raisons pour laquelle une proposition a été acceptée ou rejetée, justifier une façon de faire ; exposé des avantages et/ou des inconvénients d’un produit, d’une option

B1 peut faire un exposé simple, direct et préparé et sait expliciter les points importants avec précision

B2 peut faire un exposé clair et préparé avançant des raisons pour ou contre, un point de vue et en présentant les avantages et les inconvénients d’options diverses

o explication d’un problème

2 Il s’agit d’une exigence pour le niveau B1, qui est donc considérée comme acquise en B2.

Éléments pour un référentiel de la communication en langue étrangère

(25)

B1 donner brièvement raisons et explications relatives à des opinions, projets et actions

B2 expliquer un point de vue sur un problème en donnant les avantages et les inconvénients d’options diverses

o annonce d’une décision

B1 peut faire de très brèves annonces préparées même avec une intonation et un accent étranger

B2 peut faire des annonces sur la plupart des sujets avec clarté et spontanéité

o argumenter une décision

B1 peut développer une argumentation suffisamment pour être compris B2 peut développer une argumentation claire avec arguments secondaires et exemples pertinents, enchaîner des arguments avec logique

3.2 Interaction orale générale Niveau à atteindre pour la LV B

B1 Peut exploiter avec souplesse une gamme étendue de langue simple pour faire face à la plupart des situations susceptibles de se produire au cours d’un voyage. Peut aborder sans

préparation une conversation sur un sujet familier, exprimer des opinions personnelles et échanger de l’information sur des sujets familiers, d’intérêt personnel ou pertinents pour la vie quotidienne (par exemple, la famille, les loisirs, le travail, les voyages et les faits divers).

Niveau à atteindre pour la LV A

B2 Peut communiquer avec un niveau d’aisance et de spontanéité tel qu’une interaction soutenue avec des locuteurs natifs soit tout à fait possible sans entraîner de tension d’une part ni d’autre. Peut mettre en valeur la signification personnelle de faits et d’expériences, exposer ses opinions et les défendre avec pertinence en fournissant explications et arguments.

Pour atteindre cet objectif, l’étudiant aura pris l’habitude :

• d’intervenir de manière adéquate dans une discussion en utilisant des moyens d’expression appropriés ;

• de commencer un discours, prendre la parole au bon moment et terminer la conversation quand il/elle le souhaite bien que parfois sans élégance ;

• d’utiliser des expressions toutes faites pour gagner du temps, pour formuler son propos et garder la parole ;

• de faciliter le développement de la discussion en donnant suite à des déclarations faites par d’autres interlocuteurs et en faisant des remarques à propos de celles-ci ;

• de soutenir la conversation sur un terrain connu en confirmant sa compréhension, en invitant les autres à participer, etc.

• de poser des questions pour vérifier qu’il/elle a compris ce que le locuteur voulait dire et faire clarifier les points équivoques ;

• de varier la formulation de ce qu’il/elle souhaite dire ;

• de s’adapter aux changements de sujet, de style et de tons rencontrés normalement dans une conversation.

Exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire

• répondre aux questions qui suivent un exposé ou une annonce (demande d’explication par exemple)

B1 peut gérer les questions qui suivent mais peut avoir besoin de faire répéter.

B2 peut répondre aux questions qui suivent avec aisance

• participer à un entretien, une interview

(26)

B1 peut exprimer poliment accord ou désaccord, donner brièvement raisons et explications, fournir des renseignements concrets mais avec une précision limitée

B2 peut prendre l’initiative lors d’un entretien en résumant ce qu’il a compris et en approfondissant les réponses intéressantes

• échanger des informations pour réaliser une tâche, organiser une activité, résoudre un problème concret et collecter des informations pour en rendre compte

B1 peut échanger avec assurance un grand nombre d’informations sur des sujets courants, peut discuter la solution de problèmes, transmettre une

information simple et directe et demander plus de renseignements et des directives détaillées

B2 peut transmettre avec sûreté une information détaillée, décrire de façon claire une démarche et faire la synthèse d’informations et d’arguments et en rendre compte

• obtenir des biens et des services, négocier avec des clients, des fournisseurs ou des prestataires B1 peut prendre rendez-vous, gérer une plainte, réserver un voyage ou un

hébergement et traiter avec des autorités à l’étranger

B2 peut gérer une négociation pour trouver une solution à un problème (plainte, recours)

• participer à une réunion de travail en langue étrangère

B1 peut échanger des informations factuelles et exprimer clairement son point de vue mais a du mal à engager un débat

B2 peut participer activement pour exprimer, justifier et défendre son opinion, répondre à des suggestions et en faire, évaluer des propositions

3.3 Compréhension générale de l’oral Niveau à atteindre pour la LV B

B1 Peut comprendre les points principaux d’une intervention sur des sujets familiers rencontrés régulièrement au travail, à l’école, pendant les loisirs, y compris des récits courts.

Niveau à atteindre pour la LV A

B2 Peut comprendre les idées principales d’interventions complexes du point de vue du fond et de la forme, sur un sujet concret ou abstrait et dans une langue standard, y compris des discussions techniques dans son domaine de spécialisation.

Peut suivre une intervention d’une certaine longueur et une argumentation complexe à condition que le sujet soit assez familier et que le plan général de l’exposé soit indiqué par des marqueurs explicites.

Pour atteindre cet objectif, l’étudiant aura pris l’habitude :

• d’anticiper la teneur du message à partir d’indices situationnels de façon à en identifier la fonction et à orienter son écoute ;

• d’émettre des hypothèses et prédire sur ce qui va suivre à partir des données de la situation afin de libérer sa mémoire à court terme ;

• de stocker en mémoire les éléments perçus sous une forme résumée et les utiliser pour comprendre la suite ;

• de repérer les éléments porteurs de sens pour segmenter la chaîne sonore et faire des hypothèses de sens ;

• de repérer les éléments spatio-temporels pour reconstruire la géographie ou la chronologie des événements ;

• de repérer les liens logiques pour comprendre les tenants et les aboutissants d’une situation ;

• de repérer les différents protagonistes et leurs relations ;

• de repérer et interpréter les données relevant du domaine culturel pour mettre la situation en perspective ;

• d’interpréter les éléments rhétoriques du discours pour percevoir le ton et le point de vue ;

• d’émettre des hypothèses de sens à partir des éléments repérés et les confirmer ou les infirmer si

(27)

nécessaire ;

• d’inférer le sens des mots inconnus ou mal perçus d’après le contexte ou en se référant à son expérience.

Ce qui est attendu des étudiants au niveau B1 ou B2 variera selon le type de texte 3 :

• entretiens d’embauche

B1 peut suivre les points principaux d’une discussion conduite dans une langue simple

B2 peut suivre, même avec des efforts une conversation qui se déroule à vitesse normale

• conversations téléphoniques : demande d’informations, commande, prise de rendez vous, plaintes diverses

B1 peut comprendre l’information si la langue est standard et clairement articulée

B2 peut comprendre en détail les explications données au téléphone ainsi que le ton adopté par l’interlocuteur et son humeur

• émissions de radio ou de télévision en relation avec le domaine professionnel : table ronde, documentaire, conférence, témoignage d’experts, journal télévisé ou radiodiffusé

B1 peut comprendre les points principaux

B2 peut comprendre le contenu factuel et le point de vue adopté dans des émissions de télévision ou des vidéos relatives à son domaine d’intervention

• communication en langue étrangère dans son domaine de spécialité lors d’un séminaire ou d’un stage dans un pays étranger ou dans le cadre d’un colloque, d’une conférence, d’un discours, d’un exposé

B1 peut suivre le plan général d’un exposé court et simple, peut suivre une conférence à condition qu’elle soit clairement articulée et que la présentation soit simple et directe

B2 peut suivre l’essentiel d’un exposé, d’une conférence, d’un discours assez longs et complexes

• annonces et messages courants: ordres, consignes pour exécuter une tâche, règlement, mode d’emploi, procédure à suivre

B1 peut comprendre en détail des informations techniques simples

B2 peut comprendre en détail annonces et messages courants si la langue est standard et le débit normal

3.4 Compréhension générale de l’écrit Niveau à atteindre pour la LV B

B1 Peut lire des textes factuels directs sur des sujets relatifs à son domaine et à ses intérêts avec un niveau satisfaisant de compréhension.

Niveau à atteindre pour la LV A

B2 Peut lire avec un grand degré d’autonomie en adaptant le mode et la rapidité de lecture à différents textes et objectifs et en utilisant les références convenables de manière sélective. Possède un vocabulaire de lecture large et actif mais pourra avoir des difficultés avec des expressions peu fréquentes.

3 Est définie comme texte toute séquence discursive (orale et/ou écrite) inscrite dans un domaine particulier et donnant lieu comme objet ou comme visée, comme produit ou comme processus, à activité langagière au cours de la réalisation d’une tâche (CECRL, page 15).

Les textes proposés ici ne sont que des exemples, le professeur pourra en élargir la palette.

(28)

Pour atteindre cet objectif, l’étudiant aura pris l’habitude :

• d’identifier le type d’écrit ;

• d’adapter sa méthode de lecture au texte et à l’objectif de lecture (informations recherchées par exemple) ;

• d’anticiper la teneur du texte à partir de la connaissance préalable qu’il/elle a du sujet et des éléments périphériques (iconographie, type de texte, titre, présentation, etc.) ;

• d’adopter une attitude active afin de développer les attentes adéquates (se poser des questions, explorer des champs lexicaux) ;

• de lire par unité de sens ;

• de repérer la structure du texte ;

• de repérer tous les mots connus et les mots transparents ;

• d’émettre des hypothèses à partir des éléments repérés et des données de la situation ;

• de modifier une hypothèse lorsqu’elle est erronée ;

• de retrouver les phrases minimales afin d’accéder rapidement à la compréhension de l’essentiel ;

• de repérer les phrases clés afin d’accéder à l’essentiel par une lecture survol ;

• de repérer les éléments spatio-temporels pour reconstruire la géographie ou la chronologie des événements ;

• de repérer les liens logiques pour comprendre les tenants et les aboutissants d’une situation ;

• de repérer les différents protagonistes et leurs relations ;

• de reconstruire le sens à partir des éléments repérés ;

• de savoir identifier les intentions et le point de vue de l’auteur, savoir distinguer les faits des opinions ;

• d’inférer le sens des mots inconnus d’après le contexte ou en se référant à son expérience.

Ce qui est attendu des étudiants au niveau B1 ou B2 variera selon le type de texte :

• courts écrits quotidiens, prospectus et courts documents officiels : questionnaire, notice, règlement, matériel publicitaire, dépliants pour des voyages, produits, services, petites annonces du type offres d’emploi ciblées, pages web, sites d’entreprises, enquêtes de satisfaction, plaquette d’entreprise, conditions générales de vente, tarifs, factures, contrats de vente et d’achat, documentation commerciale, etc.

B1 comprendre l’information pertinente B2 comprendre dans le détail

• correspondance : courriels, lettres d’affaires (commande, demande de rendez-vous) B1 saisir l’essentiel du sens

B2 comprendre dans le détail

• articles de journaux : courts articles de presse traitant du marketing ou de la distribution, d’entreprises ou de l’ouverture de nouveaux marchés, articles de presse de vulgarisation présentant un service, un produit, etc.

B1 reconnaître les points significatifs dans un article de journal direct et non complexe

B2 identifier rapidement le contenu et la pertinence d’une information, obtenir des renseignements dans des articles spécialisés, comprendre des articles sur des problèmes contemporains et dans lesquels les auteurs adoptent une position ou un point de vue

• rapports, articles longs de la presse spécialisée

B1 identifier les principales conclusions et reconnaître le schéma argumentatif sans en comprendre nécessairement le détail si le texte est clairement articulé

B2 relever les points pertinents dans un texte long et complexe, prélever les informations nécessaires à une réutilisation, les classer, les synthétiser

• instructions

B1 comprendre le mode d’emploi d’un appareil s’il est direct, non complexe et clairement rédigé

B2 comprendre en détail les instructions longues et complexes : mode d’emploi, consignes de sécurité, description d’un processus ou d’une marche

(29)

à suivre.

• dossiers

B1 prélever les informations nécessaires à une réutilisation, les classer à condition que les documents soient courts et directs

B2 exploiter des sources d’information multiples afin de sélectionner les informations pertinentes et en faire la synthèse

3.5 Production écrite générale Niveau à atteindre pour la LV B

B1 Peut écrire des textes articulés simplement sur une gamme de sujets variés dans son domaine en liant une série d’éléments discrets en une séquence linéaire.

Niveau à atteindre pour la LV A

B2 Peut écrire des textes clairs et détaillés sur une gamme étendue de sujets relatifs à son

domaine d’intérêt en faisant la synthèse et l’évaluation d’informations et d’arguments empruntés à des sources diverses.

Peut utiliser avec efficacité une grande variété de mots de liaison pour marquer clairement les relations entre les idées.

Pour atteindre cet objectif, l’étudiant aura pris l’habitude :

• d’analyser les consignes afin d’identifier les mots clés qui vont le renseigner sur le type d’écrit à produire (convaincre, décrire, définir, argumenter, comparer, expliquer, raconter) ;

• de mobiliser ses connaissances afin de prévoir la structure du texte à produire, les idées, les moyens linguistiques pertinents ;

• de contrôler sa production a posteriori pour corriger les erreurs, utiliser des reformulations en cas de difficulté.

Exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire

• rédiger un CV B1

• rédiger des descriptions sur des sujets relatifs à son domaine professionnel (processus de fabrication, mode d’emploi d’un appareil, produit ou service) ; préparer des supports de vente (plaquette, fiche produit)

B1 descriptions détaillées et articulées. Des erreurs de langue subsistent mais ne gênent pas la lecture.

Éléments pour un référentiel de la communication en langue étrangère

B2 descriptions claires et détaillées. Les erreurs de syntaxe sont rares et corrigées à la relecture.

• rédiger un rapport

B1 brefs rapports informatifs avec justifications

B2 en apportant des détails pertinents, des justifications pour ou contre un point de vue particulier et en expliquant les avantages et les inconvénients de différentes options

• rendre compte de documents ou d’éléments prélevés à l’écrit et/ou à l’oral B1 peut résumer une source d’informations factuelle et donner son opinion B2 peut synthétiser des informations et des arguments issus de sources diverses (orales et/ou écrites) pour en rendre compte

3.6 Interaction écrite

Niveau à atteindre pour la LV B

B1 Peut écrire des notes et lettres personnelles pour demander ou transmettre des informations

(30)

d’intérêt immédiat et faire comprendre les points qu’il/elle considère importants.

Niveau à atteindre pour la LV A

B2 Peut relater des informations et exprimer des points de vue par écrit et s’adapter à ceux des autres.

Pour atteindre cet objectif, l’étudiant aura pris l’habitude :

• de repérer le destinataire ;

• d’adapter son discours au destinataire.

Exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire

• répondre à un courrier électronique B1

• remplir un questionnaire personnel ou concernant un poste de travail ou l’entreprise B1

• prendre un message concernant une demande d’information ou l’explication d’un problème et répondre à ce message B1

• écrire des lettres à des fournisseurs, des clients pour donner des informations, passer une commande, lancer des invitations, régler un conflit, faire une réclamation

B1 pour apporter une information directe

B2 de façon structurée en soulignant ce qui est important et en faisant des commentaires peut également rédiger une lettre de motivation

• rédiger une note à destination d’un collègue ou d’un service ou d’un supérieur B1 peut rédiger un message pour rendre compte d’une conversation téléphonique et une note qui communique efficacement en faisant comprendre les points qu’il/elle juge importants

B2 peut rédiger une note efficace en soulignant ce qui est important et en faisant des commentaires.

(31)

Unité U 3 : Economie et droit

Le programme de formation comprend à la fois un contenu à caractère méthodologique et un contenu notionnel

Les compétences d’ordre méthodologique visées par la formation et évaluées au BTS seront développées tout au long des deux années ; leur acquisition est étroitement imbriquée dans celles des savoirs et suppose une démarche pédagogique valorisant la mise en situation de l’étudiant.

Le programme dans son champ notionnel prévoir des thèmes d’études obligatoires. Ceux-ci se situent à l’issue d’une ou de plusieurs parties de programme. Ils visent deux objectifs :

- organiser les notions préalablement étudiées autour d’une problématique ;

Amener l’étudiant (seul ou en équipe) à un travail autonome mobilisant ses compétences méthodologiques.

L’étude de ces thèmes n’est pas exclusive d’activités de formation portant sur tel ou tel point particulier du programme.

L’enseignement de l’économie, de l’économie d’entreprise et du droit est assuré en cohérence avec les enseignements de spécialité.

1 ECONOMIE GENERALE

1. Approche méthodologique

Contenus Compétences - Les langages économiques ● Maîtriser le vocabulaire économique, éclairer les

concepts par référence aux théories

- La documentation économique ● Rechercher et exploiter une documentation économique (textes, graphiques, tableaux)

● Repérer les idées principales d’un texte, retrouver les enchaînements d’idées et les argumentations

● Rédiger une synthèse - l’analyse d’une situation économique ● Poser une problématique

● Construire une argumentation structurée

2. Champ notionnel

Contenus Compétences Les fondements de la connaissance économique (de l’ordre de 6 heures)

- l’économie et son domaine ● Présenter l’objet de la science économique

● Montrer la diversité des courants de pensée en se limitant aux principes de base des courants classiques et néo-classiques, keynésien et marxiste

● Caractériser le système capitaliste et le système socialiste (à titre de comparaison) en se limitant à leurs principaux éléments

constitutifs - le circuit économique

comme méthode d’analyse

● Distinguer les méthodes d’analyse macro économiques et microéconomique

● Présenter les agents économiques et leurs opérations (en s’appuyant sur le vocabulaire de la comptabilité nationale) et souligner les grandes fonctions économiques : production, répartition, consommation

● Situer ces opérations sur les marchés et présenter l’équilibre Emplois/Ressources

● Mettre en évidence l’ouverture du circuit et la mondialisation de l’économie

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