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Le 24 janvier, grève unitairedetoute l’éducation

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LETTRE DU SNE S AU MINISTRE

(page 3)

N ° 5 5 9 - 1 2 J A N V I E R 2 0 0 2 - L’ H E B D O M A D A I R E D U S Y N D I C AT N AT I O N A L D E S E N S E I G N E M E N T S D E S E C O N D D E G R E

SOMMAIRE : Page 2 Journée d’action collège • Page 3 Lettre du SNES à Jack Lang • Page 4 Préparation de la rentrée • Compétences des conseils d’administration • Projet PISA • Page 5 Nouvelles grilles horaires au collège • Page 6 CO-Psy et CPE • Page 7 Remplacement.

Edito

Recrutements : + 3 % ne font pas le printemps

Jack Lang continue à sous-estimer les difficultés de recrutement pour les années à venir. Il s’empare d’une remontée des inscriptions aux concours du second degré de 3 % pour se réjouir sur les ondes et dans la presse : les étudiants auraient compris son message, et ceux qui parlent de risque de crise de recrutement – entendez le SNES – ne seraient que des oiseaux de mauvais augure.

Certes, il vaut mieux que l’évolution du nombre d’inscrits pour 2002 soit de + 3 % plutôt que de – 3 % comme cela fut le cas au cours des quatre dernières années. Mais les points sur lesquels le SNES alerte le ministre et l’opinion depuis le mois de juin 2001 demeurent :

1. Le nombre d’inscrits n’est pas une mesure fiable du vivier car il intègre nombre de doubles ou triples inscriptions ; le nombre des présents aux épreuves est déjà plus proche de la réalité.

2. La globalisation des inscrits masque la diversité des situations selon les disciplines ; une augmentation importante au concours de CPE, au CAPEPS ou à l’agrégation de philosophie ne donne aucune marge supplémentaire en sciences physiques ou en éducation musicale.

3. L’augmentation des postes de 15 à 17 % en sciences physiques, lettres, anglais ou espagnol – gagnée de haute lutte – implique un rythme d’augmentation d’inscrits bien supérieure à 3 % pour garan- tir la qualité des recrutements de titulaires dans ces disciplines sur les années 2002 à 2005 où s’accélèreront les départs.

Nous suivrons de très près les données discipline par discipline que la DPE devrait fournir dans une dizaine de jours. Mais nous affirmons dès à présent que les demandes du SNES de prérecrutements ciblés sur les disciplines les plus fragilisées par le rétrécissement de leurs viviers, restent pleinement d’actualité.

Car ce qui nous tient à cœur en ce début d’année 2002, c’est que les vrais problèmes soient traités et qu’ils trouvent des solutions, dans l’intérêt des jeunes diplômés et des élèves.

Jean-Marie Maillard Cosecrétaire général

D ès le lendemain de la grève du 10 décembre, le SNES s’est adressé au ministre pour obte- nir l’ouverture de négociations sur ce qui était au cœur de notre action : rendre plus attractifs nos métiers, condition indispensable pour évi- ter une crise de recrutement au moment où les départs en retraite s’accélèrent brutalement, mais aussi alléger la charge de travail de métiers dont l’exercice s’avère de plus en plus difficile et éprouvant.

Le secrétariat général du SNES a rencontré le ministre le 4 janvier.

Nous avons rappelé à cette occa- sion les axes principaux de notre plate-forme et les objectifs que nous nous fixons à terme pour nos pro- fessions. Nous avons en même temps demandé que soit défini dans l’immédiat un calendrier de dis- cussion de toute une série de mesures que nous présentons et qui

pourraient, après négociation, être prises pour aller progressivement dans le sens de ces objectifs.

Le ministre, s’il a expressément reconnu la légitimité des préoc- cupations des personnels du second degré, ne s’en est pas moins montré très évasif dans ses réponses. Et il a fallu beaucoup d’insistance pour l’amener à quelques concessions : des ren- contres auront lieu avec les direc- tions « dans les prochaines semaine » pour une « mise à plat » des situations. Aucun engagement n’a été pris quant à des mesures qui pourraient ensuite être prises.

Il est clair que le ministre n’a pour l’instant pas l’intention d’aller beaucoup plus loin. Nous exploi- terons cependant toutes les possi- bilités de faire avancer nos demandes. C’est le sens de la lettre ouverte que la CA du SNES du

période Allègre, une grève uni- taire dans toute l’éducation. Elle sera donc une étape décisive dans notre mouvement.

Nous sommes en même temps per- suadés que notre action ne pourra être efficace que si elle est com- prise et soutenue par l’opinion publique.

Tout montre que, si la grève de décembre a permis de marquer des points, nous n’avons pas encore complètement convaincu. C’est pourquoi la CA a retenu le principe d’une grande campagne d’opinion.

Elle sera lancée par notre colloque

« Le métier d’enseignant du second degré et la réussite des élèves » organisé les 11 et 12 jan- vier. Plus de 300 participants et des intervenants de qualité don- neront à ce colloque un grand retentissement. Cette campagne s’appuiera aussi sur un sondage- enquête que nous préparons avec un organisme indépendant et qui aura pour objectif de mieux cerner les réalités du métier dans toutes ses dimensions. ■

Bernard Boisseau 8 janvier vient de décider d’adres-

ser au ministre afin de rendre publiques les propositions que nous allons faire aux différentes directions du ministère (voir p 3).

Il est en même temps bien évident que, ce qui sera déterminant, c’est la capacité des personnels à jeter tout leur poids dans la balance. Il suffit, pour s’en convaincre de se référer à l’actualité de ces der- nières semaines. La grève du 24 janvier peut d’autant mieux en être l’occasion qu’elle sera, pour la première fois depuis la fin de la

Collège

Action nationale en mars

L a réforme du collège annon- cée par Jack Lang n’ayant jamais été soumise au préa- lable à la profession, de nombreux collègues ne la découvrent, par- tiellement, qu’à l’occasion des journées banalisées de décembre et janvier.

Les premiers échos de ces jour- nées (voir en page 5) montrent que la discussion a parfois porté sur le maigre bilan de la classe de Sixième, essentiellement sur le cycle central autour des itinéraires de découverte comme le suggé- rait le document ministériel d’ac-

compagnement, très rarement sur la classe de Troisième. Or il nous paraissait important que la pro- fession puisse porter un jugement critique sur l’ensemble du dossier, en ayant tous les éléments portés à sa connaissance.

Les collègues ont donc globale- ment peu apprécié d’avoir à se prononcer sur les itinéraires de découverte alors que le cahier des exigences, promis pour le premier trimestre, n’était toujours pas paru et sans connaître les nouvelles grilles horaires (celles de Sixième, Cinquième et Suite p. 2

Expolangues se tiendra du mercredi 30 janvier au dimanche 2 février 2002 à Paris, Grande Halle de la Villette (métro : porte de Pantin). Le SNES y tiendra un stand, où les échanges avec les enseignants, les parents devraient permettre de faire mieux saisir les enjeux de nos demandes. Nous avons donc besoin de vous pour nous aider à animer ce stand. Merci de prendre cont act avec l e groupe LV du SNES : 01 40 63 29 13.

Actions

Le 24 janvier, grève unitaire de toute l’éducation

©THIERRY NECTOUX

(2)

L ’ A C T U A L I T E

En bref…

Quatrième n’ont été soumises au Conseil supérieur de l’Education que le 20 décembre, voir en page 5).

Dans notre dossier spécial collège de novembre (supplément à l’US n° 557), nous disions que la réforme proposée manquait d’am- bition et ne se fixait pas l’objectif de lutter contre les inégalités sco- laires. Le collège de la réussite pour tous passe, selon nous, par l’amélioration sensible des condi- tions d’enseignement et d’éduca- tion, ce qui suppose de toucher à la fois aux effectifs, aux horaires, aux pratiques pédagogiques, aux contenus d’enseignement, à la for-

ront cruellement quand on regarde de près comment se prépare la ren- trée 2002 : les 699 emplois réelle- ment nouveaux pour le seconde degré ne permettront même pas de concrétiser les promesses minis- térielles au niveau du seul collège (il faudrait 3 000 emplois par trans- formation d’HS pour la globali- sation des moyens annoncée en Sixième et 728 emplois pour l’aug- mentation de la dotation en Cin- quième d’une demi-heure). Autant dire que la mobilisation s’impose pour obtenir les améliorations attendues ! Raison de plus pour s’engager massivement dans la grève unitaire du 24 janvier et s’opposer à une rentrée qui s’an- nonce pour l’instant marquée par des suppressions de postes et des redéploiements. Au-delà du 24 jan-

Nigeria, intervenez

Safya Husseini Tungar Fudu, jeune femme du Nigeria, vient d’être condamnée selon la législation fondamentaliste à être enterrée vivante jusqu’à la poitrine puis lapidée à mort pour avoir eu un enfant sans être mariée. La sentence devrait être exécutée le 12 janvier.

Manifestez-vous auprès de l’Ambassade de la République du Nigeria

(1)

pour dénoncer de telles sanctions, pratiques courantes dans ce pays.

(1) 173, rue Victor-Hugo 75016 Paris

Tél. : 01 47 04 68 65 Fax : 01 47 04 47 54

Maladies

professionnelles : victoire !

Le tribunal administratif de Melun a condamné l’Etat, et annulé les décisions de l’inspecteur d’académie du Val-de-Marne qui, suivant l’avis négatif de la commission de réforme, auquels nos représentants s’étaient opposés, refusait de reconnaître les troubles dont souffrait Mme B.

comme maladie professionnelle.

Notre collègue avait, après consultation d’éminents

spécialistes, constitué un dossier pour maladie professionnelle au titre du tableau 57 « Affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail » : « une tendinopathie de la coiffe des rotateurs peut être provoquée par des mouvements répétés ou forcés au niveau de l’épaule ». Le dossier avait été rejeté à deux reprises, sans motivation.

Ce jugement est très intéressant, pour notre collègue, mais aussi pour chacun de nous.

Il constitue tout d’abord un encouragement précieux pour ceux qui hésitent à constituer un dossier pour maladie professionnelle (ce sujet sera évoqué dans une prochaine US).

Mais il montre aussi que les tribunaux n’admettent pas que les avis portés par les médecins généralistes qui siègent dans les commissions de réforme ne soient pas solidement motivés.

Gageons que ce jugement devrait inciter les services

des inspections académiques à la prudence quand les avis des médecins s’opposent à ceux d’experts réputés.

Nous invitons donc les collègues qui pourraient être mécontents des décisions des IA, après consultation de la commission de réforme ou du comité médical, à ne pas hésiter à les contester selon les formes légales. Contactez dans ce cas à la fois votre S3 et le SNES national pour suivi.

vier, il nous faut penser dès main- tenant à une mobilisation spéci- fique sur la question du collège : pour dénoncer la grille horaire du cycle central (avec les horaires plancher dans toutes les disci- plines) et les conditions dans les- quelles le ministère entend mettre en place les itinéraires de décou- verte (voir grille et compte-rendu du CSE en page 5), pour mettre en avant nos propositions pour assu- rer la réussite de nos élèves.

C’est pourquoi le SNES a décidé d’organiser une journée nationale d’action des collèges dans la pre- mière quinzaine de mars. D’ici là, les S2/S3 pourront faire connaître publiquement les prises de position de la profession lors des journées banalisées. ■

Monique Parra-Ponce

Action nationale collège en mars

(Suite de la page 1)

mation initiale et continue des per- sonnels. Cela nécessite que des moyens importants soient attribués au collège. Moyens qui manque-

Publicité

?

Avez-vous pensé à régler votr e

COTISATION SYNDICALE ?

2001/2002

(3)

L ’ A C T U A L I T E

Lettre au ministre de l’éducation

Le 10 décembre dernier , un grand nombre de nos collègues ont e

xprimé le souhait que le gouvernement prenne mieux en considération les dif

ficultés de notre métier et ouvre des discussions sur la f açon d’améliorer la condition enseignante

; ils s’apprêtent à faire encore entendre leur v

oix par la grève le 24 jan vier prochain. Nous voudrions ici vous préciser , comme nous l’av ons fait oralement auprès de v ous le 4 janvier, les mesures que notre profession attend pour l’aider à sortir des dif

ficultés qu’elle connaît.

En effet, la place nouv elle qu’occupent l’école et la formation dans notre pays, les obligations de réussite qu’elle implique,

le prolongement des scolarités, les diversités culturelles et les fortes év olutions de la société, ont modifié profondément les conditions de l’enseignement dans le second de

gré. Le chômage de masse, les ségrégations, les év olutions de la famille, les économies parallèles, l’influence des

médias, le discrédit du politique, la montée des violences ont des conséquences sur le comportement des élèv es et contrarient sans cesse les e xigences de l’école : ouvrir les esprits à la culture, créer du lien social, former des personnes et des cito yens

responsables et libres dans leur jugement,

donner confiance dans l’a venir, valoriser le travail, faire admettre l’utilité des règles et des lois,...

Les réformes incessantes depuis vingt ans n’ont guère aidé l’école à f

aire face à ces phénomènes. Une inno vation chasse la précédente ; l’empilement des prescriptions devient illisible, embarrasse plus qu’il n’aide en ren

voyant au local et aux indi vidus le soin d’arbitrer des f ins et des moyens souv ent incompatibles comme ceux qui opposent le travail en classe, laissé dans l’ombre, aux activités périphériques qui constituent l’essentiel des inno vations et des projets d’établissement,

ceux qui opposent les pédagogies acti ves, dévoreuses de temps et souv ent préconisées, aux réductions d’horaires disciplinaires qui confortent des méthodes plus directi

ves, ceux qui opposent le scolaire aux tra vaux d’un nouveau type qui visent à «

déscolariser » au contraire les acti vités des élèves, ou tout simplement les arbitrages incessants entre le temps passé à faire admettre des règles de vie collecti

ve et les besoins de l’enseignement.

De tout cela, il ressort que la gestion et la maîtrise de classes souv

ent bien trop chargées en effectifs, la nécessité de tout e xpliquer, justifier, négocier avec des élèv es qui, pour certains, ont beaucoup de dif ficultés à s’investir dans les apprentissages, l’accroissement de la char ge de travail qu’impliquent les e xigences nouvelles de vie

de classe, d’interdisciplinarité, de travail collectif, d’individualisation pédagogique, de relations avec les f amilles et l’environnement , d’actualisation permanente des programmes sans véritable formation continue,

ont très largement comple xifié notre métier, mettent à l’épreuv e les professeurs, les documentalistes,

les CPE, les CO-Psy et les MI-SE. Ces problèmes n’ont pas de solution simple. Les enseignants attendent

des pouvoirs publics non seulement qu’ils ne rajoutent pas par des réformes

intempestives des dif ficultés supplémentaires, mais qu’ils les aident à les résoudre et leur permettent de trouv er en eux les ressources pour les surmonter

.

C’est pourquoi, nous attendons de v ous que vous ouvriez des discussions et des négociations sur les principaux le viers qui permettraient de rompre a vec la crise de nos métiers : la réduction des tensions par la limitation de la char

ge de travail et la réduction du temps de tra vail, le développement de l’ef ficacité et de la mobilité professionnelle par la formation continue et la création de lieux de débat et de

confrontation, la re valorisation des carrières, notamment pour les jeunes af in de rendre le métier plus attractif, la résorption définiti ve de la précarité et la montée en charge des recrutements .

1. Limitation de la char ge et du temps de tr avail.

Nous sommes prêts à e xplorer tout ce qui permettrait de se rapprocher progressivement, en programmant les mesures dans le temps,

d’un service d’agrégé amélioré pour tous les professeurs du second de gré en commençant par une di versité

de mesures qui aboutiraient, dans l’immédiat, à ce qu’aucun professeur certif ié ne fasse plus de 17 heures et à ce que tous les professeurs puissent bénéf

icier de temps pour le travail en équipe.

Parmi les mesures immédiates, nous pensons qu’on pourrait accorder

un temps forfaitaire de concertation pour tous les collègues char gés de tâches de coordination,

d’enseignement à dimension interdisciplinaire,

de suivi des élèves les plus en difficulté, d’exercice en ZEP .

Nous attendons également des dispositions réglementair es nouvelles permettant d’en finir avec les seuils de dédoublement imposés par les recteurs,

avec la répartition inégalitaire des élèv es dans les classes (visant à économiser le f

inancement des heures dédoublées), pour le ver les ambiguïtés de la circulaire TPE, pour supprimer le recours aux HSE pour toutes les tâches à caractère permanent et action de lutte contre l’échec(en particulier dans les collèges).

Nous attendons une réactualisation des décr ets statutaires pour qu’ils permettent de revoir les minorations de service dans un sens plus conforme à la réalité des ef

fectifs des classes actuelles et plus f avorable aux collègues, pour qu’ils permettent d’étendre les décharges statutaires à des situations nouv

elles (salles informatiques, extension de la première chaire, décharge pour service sur plusieurs établissements,

abattements pour compléments de service etc) et suppriment les majorations ab

usives.

Nous attendons une prise en compte ef

fective des heures de formation pour les

documentalistes (27h dans un premier temps) d’autant plus justif

iée qu’ils sont de plus en plus sollicités par les dernières réformes.

Nous attendons enf in une montée en puissance du dispositif de déchar ge pour complément de formation pour les néotitulaires

.

2. Formation continue , enrichissement et mobilité pr ofessionnelle.

Le système compte pour l’essentiel sur la capacité des enseignants à s’autoformer et mobilise le peu de mo yens dont dispose la formation continue pour informer les personnels des réformes. L ’ampleur des évolutions suppose une conception

radicalement nouv elle et des moyens en crédits et en remplacement beaucoup plus importants. La formation continue doit of

frir des mises à jour régulières au plan scientifique, un perfectionnement indi viduel, des possibilités d’adaptation à de

nouvelles situations de tra vail, des possibilités de mobilité et de recon

version. Elle doit se conjuguer a vec des lieux de débat et de confrontation entre pairs et a

vec la recherche pour penser de nouv eaux modèles professionnels et l’év olution des

disciplines. Elle doit év entuellement ouvrir des v oies nouvelles de v alidation des acquis et de promotion.

Dans l’immédiat nous demandons que soient rétablis les

congés mobilité , et augmentés les congés formation , que soit reconnu le droit à formation continue sur le temps de service et qu’on programme un crédit annuel éventuellement cumulable pour dépasser

les 2,3 jours actuels de formation et aller progressi

vement vers 15 jours de formation par an.

Dans chaque académie, devraient être créés des lieux d’échange ouvrant droit à autorisation d’absence, animés par les enseignants eux-mêmes.

3. Revalorisation de s carrières.

Nous visons quatre grands objectifs : améliorer les déb uts de carrière avec répercussion sur l’ensemble de la carrière,

réparer les injustices liées aux décrets de 89 et 83, développer la promotion interne et placer le corps des agrégés,

une fois revalorisé, comme référence pour le second de

gré, aménager les f ins de carrière et faciliter la mobilité professionnelle (reconnaissance des fonctions de tuteur

, de conseiller pédagogique, de coordonnateur, de responsable TICE... ; accès à le

recherche, services partagés etc.). Ces mesures doi

vent avoir des retombées pour les retraités.

Parmi les mesures ur gentes, nous demandons une amélioration indiciaire des débuts de carrière , une accélération du déroulement de carrière (rythme actuel du grand choix pour tous jusqu’au 6

ème

échelon) et une indemnité de première af

fectation. Ces mesures devraient se répercuter sur l’ensemble de la carrière par

raccourcissement de la durée de carrièr e en classe normale.

Le ministère a reconnu les injustices faites aux PEGS et CE d’EPS et vient de prendre des mesures pour assurer un accès minimum au 11

e

échelon des certifiés à ces personnels et un accès signif icatif aux indices terminaux de la hors-classe des

certifiés. Les autres contentieux visant des corps en e xtinction doivent être réglés de la même façon. Parmi les injustices à réparer

, figurent aussi la création d’une hors-classe des CO-Psy. indépendamment du grade de directeur

, la parité avec l’échelle indiciaire des certifiés et l’augmentation des indemnités des DCIO,

CO-Psy, documentalistes et CPE au niveau de la part f ixe de l’ISO.

Nous demandons à la fois une amélioration des r eclassements pour tous les personnels (en particulier pour les contractuels titularisés) ,

le développement de la promotion interne (passage du 1/7 des postes au 1/5) et l’augmentation du

recrutement interne et e xterne d’agrégés et l’élar gissement de la hors-classe et de l’accès aux chaires supérieures (respecter le p

yramidage et le passer de 15 % à 25 % en 3 ans).

Enfin, nous voulons une révision de l’ISO,

notamment de sa part modulable.

4. Résorption de la précarité et montée en char

ge des recrutements .

L’accélération des dispositifs de titularisation doit s’accompagner d’une amélioration de la gestion des non-titulaires, notamment il doit être mis f in immédiatement aux

pratiques de certains recteurs, qui aggravent la précarisation en transformant les contractuels en vacataires.

La montée en char ge des recrutements peut permettre l’arrêt du recrutement de nouveaux précaires à condition que tous les postes soient pourvus

; il faut pour cela que des prérecrutements sous forme de c

ycles préparatoires et d’allocations soient mis en place et ciblés dans un premier temps sur les disciplines les plus en dif

ficulté. Les prérecrutements peuv ent en outre contrib uer à la démocratisation de l’accès aux métiers d’enseignement et d’éducation.

Nous vous demandons, Monsieur le Ministre, non seulement de mettre en oeuvre la mise à plat, dans un souci de transparence,

de toutes ces questions, comme vous vous y êtes engagé auprès de nous le 4 jan vier dernier, mais aussi d’ouvrir des discussions

permettant de déboucher sur des améliorations substantielles de la condition enseignante, propres à stimuler une nouvelle étape de dév eloppement du système

éducatif.

Gisèle Jean, Frédérique Rolet, Bernard Boisseau, François Labroille, Jean-

Marie Maillard, Denis Paget, cosecrétair es généraux du SNES

(4)

L ’ A C T U A L I T E L ’ A C T U A L I T E

Conseils d’administration de lycée et de collège

Non à la restriction de leurs compétences

Un avant-projet de décret

vise à restreindre les compétences des conseils d’administration en faisant glisser des compétences du conseil vers le chef

d’établissement.

A ujourd’hui tout contrat et toute convention doivent faire l’objet d’un accord préalable du conseil d’adminis- tration avant que l’exécutif de ce conseil, le chef d’établissement, signe ce contrat ou cette conven- tion. Le projet vise à supprimer cette exigence pour les contrats ne dépassant pas 90 000 € , ce qui est un seuil particulièrement élevé.

Ainsi la quasi-totalité des contrats pourraient être signés par le chef d’établissement sans accord du CA ni même débat dans cette ins- tance.

La suppression de cet accord préa- lable porte aussi sur les conven- tions ou les adhésions de l’éta- blissement à un groupement. Sans accord du CA, le chef d’établisse- ment pourrait faire adhérer l’éta- blissement à un groupement d’in- térêt public (voir article dans cette US sur cette structure très contes- table), engager l’établissement dans une convention avec une entreprise privée, engager l’éta- blissement dans un contrat éduca- tif local, en particulier avec les collectivités territoriales… C’est pour le SNES totalement inaccep- table.

Alors que ces adhésions, ces contrats, ces conventions engagent parfois de façon importante la vie d’une partie de l’établissement, il est inacceptable de donner à un seul individu la prérogative de décider seul comme un monarque absolu. Nous continuons de croire que la défense de la démocratie dans les établissements passe par la participation élargie des person- nels et des usagers, y compris dans la phase d’élaboration des propo- sitions. C’est tout le contraire qui est projeté : moins de démocratie et plus d’autocratie.

On ne peut que rapprocher ce pro- jet des tentatives répétées d’élargir les pouvoirs des chefs d’établis-

sement y compris dans le domaine pédagogique.

Enfin le projet de texte prévoit la création d’un conseil pédagogique.

Ce conseil aurait pour fonction d’instruire les questions pédago- giques soumises au conseil d’ad- ministration et de participer aux consultations sur le projet d’éta- blissement ainsi que sur sa mise en œuvre et son suivi.

Le SNES, tout en reconnaissant l’utilité d’un conseil de mise en cohérence des différents éléments du projet pédagogique par les équipes éducatives, s’est prononcé contre un tel conseil lors de son dernier congrès. La crainte expri- mée par nos collègues était de voir se constituer une hiérarchie inter- médiaire soumise au chef d’éta- blissement, au détriment des liber- tés pédagogiques de chaque enseignant.

Le projet tel qu’il nous a été sou- mis ne peut que renforcer cette inquiétude.

En effet c’est le chef d’établisse- ment qui va présider ce conseil alors que le rôle exclusivement pédagogique du conseil devrait logiquement conduire à ce qu’un enseignant élu assure cette fonc- tion.

Par ailleurs, le mode de désigna- tion des membres et leur nombre ne sont pas fixés par le décret, c’est chaque conseil d’adminis- tration qui les fixerait.

Précarité : mener campagne

De nombreux contractuels et vaca- taires sont partis en congés sans être payés ! Faute de crédits on continue à transformer des contractuels en vacataires. On en recrutera encore au coup par coup toute l’année. Ce sont des faits parlants, suffisamment convaincants pour mettre la ques- tion de la précarité au centre de nos revendications du 24 ! Le ministère se dégage de toute responsabilité en la renvoyant aux recteurs ! Le non-titu- laire ne trouve lui à parler qu’à des gestionnaires.

Le SNES exige une véritable volonté de résorber la précarité. Elle pourrait se manifester d’ores et déjà en di- rection des non-titulaires par le ré- emploi à l’année, la fin du recours à la vacation, la mise en place d’un contrôle paritaire dans toutes les aca- démies. Il n’y aura enfin pas de véri- table résorption de la précarité sans une politique de recrutement qui prenne en compte les besoins de remplacement et tienne ses enga- gements en matière de titularisation.

Le SNES estime à 10 % le recours à la précarité dans notre secteur.

C’est le sens du Courrier de S1 qui parvient cette semaine dans les éta- blissements. Le SNES veut qu’il soit un outil d’information, d’analyse et d’action efficace pour la campagne qu’il mène pour défendre les pré- caires, rendre manifeste le scandale de la précarité, faire prendre au sé- rieux la fonction du remplacement, imposer d’autres choix en matière de recrutement. Refusons collective- ment l’inacceptable.

Florence Dursapt

GIP Transfert de technologie

Le décret instituant les GIP (groupe- ment d’intérêt public) «transfert de technologie» a été publié au BO.

Dans une démarche qui peut s’ap- parenter à une démarche commer- ciale, les établissements publics de- viennent centres de ressources et de veille technologique pour, entre autres, le secteur privé. Cela peut al- ler jusqu’à la mise en commun de ressources matérielles entre des éta- blissements d’enseignement, des structures de formation continue et des structures privées.

Il ne s’agit pas, pour le SNES, de s’op- poser aux nécessaires collaborations entre les entreprises et les lycées. Mais dans tous les cas le service public et les équipes pédagogiques doivent garder la maîtrise des contenus, des pratiques et des évaluations. Il existait bien d’autres méthodes de développement de ces collaborations que celle de la création de GIP qui présente des dan- gers graves en termes de gestion des équipements, de représentation des personnels ou d’inégalité en fonction des régions. Les pressions des entre- prises et la recherche de nouvelles sources de financement risquent d’orienter fortement les formations ini- tiales et continues. Les contenus et les supports ne seraient plus fonction des besoins de formation mais dé- pendraient des besoins des entreprises adhérentes au GIP.

En tout état de cause, l’adhésion d’un établissement scolaire à un GIP ne peut se faire que sur un vote du conseil d’administration.

Le SNES demande aux enseignants et formateurs de s’opposer à ce type d’adhésion qui n’offre pas les garanties de missions de service public d’édu- cation et de formation. Dans un pro- chain Courrier de S1 et sur le site du SNES nous préciserons l’attitude et les résolutions à adopter en CA si une dé- marche d’adhésion est proposée.

Thierry Reygades Le SNES intervient très vigou-

reusement auprès du ministère pour que ces textes ne puissent en aucun cas être discutés en l’état et que soit mis fin à une logique consistant à renforcer les pou-

Le dessin de la semaine

N ous entrons dans la phase de préparation de la prochaine rentrée scolaire.

Les instances paritaires nationales, académiques et départementales vont bientôt être consultées sur la répartition des moyens d’ensei- gnement (postes, heures supplé- mentaires, moyens pour les rem- placements).

Les éléments dont dispose le SNES aujourd’hui à travers les documents du ministère confir- ment les craintes que nous avions concernant les conséquences des insuffisances du budget 2002, en particulier sur le nombre d’em- plois nouveaux créés.

L’affichage des créations d’em- plois à hauteur de 4 479 ne doit pas faire oublier que l’essentiel de ces emplois vient de la transformation d’heures supplémentaires ou de

l’intégration de personnels pré- caires, ces emplois n’apportant aucun moyen nouveau dans les établissements.

Ainsi, seuls 699 emplois corres- pondent pour l’ensemble collèges, lycées et lycées professionnels à des moyens réellement nouveaux.

Ces moyens sont de l’aveu même du ministère insuffisants pour cou- vrir l’augmentation horaire en Cin- quième à la prochaine rentrée. Le coût de cette mesure est en effet de 728 emplois. Cela veut dire qu’en tout état de cause aucun moyen ne pourra être attribué ailleurs (autres niveaux dans les collèges et en lycée).

Aucune perspective d’améliora- tion ne pourrait donc être espérée, les évolutions d’effectifs ne le per- mettant pas.

Sur ces 699 emplois vraiment nou-

voirs des chefs d’établissement au détriment de la communauté scolaire, et en particulier des per- sonnels. ■

Daniel Robin daniel.robin@snes.edu

Préparation de la rentrée 2002

C’est le moment !

Programme Pisa

L’Ocde évalue

les systèmes éducatifs

A vec son programme PISA, l’OCDE a entrepris, à partir de 2000 et tous les trois ans, d’évaluer chez les élèves de 15 ans, les capacités à utiliser leurs connaissances et leurs compé- tences pour faire face à des pro- blèmes de la vie courante, au lieu de s’en tenir à étudier le degré d’assimilation des programmes.

Un échantillon de 250 000 élèves, représentant les 17 millions d’élèves de 15 ans inscrits dans une école des 32 pays participants au programme, a été interrogé. Les compétences évaluées portent sur la lecture (compréhension de l’écrit : capacité à trouver l’infor- mation dans un texte, à réfléchir et à interpréter), sur les mathéma- tiques (leur utilisation pour résoudre des problèmes rencon-

trés dans la vie courante) et sur la culture scientifique (également appliquée à des problèmes de la vie en société). Les élèves devaient comprendre des concepts clés, maîtriser certains processus et appliquer leurs connaissances et compétences à différentes situa- tions.

En même temps que les tests, des données ont été recueillies sur les attitudes et motivations des élèves à l’égard de l’école et de l’ensei- gnement.

Enfin, des données concernant le genre des élèves, la situation socio- économique de la famille, les caractéristiques des écoles et des enseignants, permettent d’étudier l’influence de ces diverses carac- téristiques sur la performance des élèves, et la disparité des résultats à l’intérieur de chaque pays.

Plus qu’une mesure effective des différences entre pays, largement commentées par la presse, ce rap- port nous permet de mesurer les conséquences des choix éducatifs : par exemple les inégalités globales entre filles et garçons sur les apprentissages en compréhension de l’écrit, au bénéfice des filles et en culture mathématique et scien- tifique, au bénéfice des garçons, ne sont pas inéluctables. Dans cer- tains pays, les filles réussissent très bien sur les deux types de compétences.

Bien que contestable sur certaines méthodes de collecte des don- nées, le rapport interroge et pro- pose des pistes, des orientations politiques pour atténuer l’impact du milieu familial sur le rende- ment scolaire qui reste à ce jour très important. ■

Gisèle Jean veaux, le ministère en conserve en

réserve de l’ordre de 240. Face à des moyens déjà insuffisants, la pré- paration de la rentrée dans les rec- torats sera ainsi encore plus difficile.

C’est donc le moment de faire remonter au niveau des sections départementales et académiques, les besoins de chaque établisse- ment. C’est aussi le moment de demander dans chaque établisse- ment une réunion du CA pour y

débattre des conditions de la pro- chaine rentrée ainsi que des moyens nécessaires. Le SNES reste déterminé à exiger un col- lectif budgétaire pour permettre, par des créations d’emplois, d’évi- ter toute dégradation du système éducatif mais au contraire l’amorce d’une amélioration significative et durable. ■

Daniel Robin daniel.robin@snes.edu

©TH.NECTOUX

(5)

Réforme du collège

Les nouvelles grilles horaires

INRP Une entrevue positive

Le SNES a été reçu en audience, pour la première fois depuis le début du processus de délocalisation, par la directrice de l’INRP. Nous lui avons rappelé notre opposition au processus en cours et fait part des inquiétudes des personnels quant à leur rôle dans le nouveau dispositif qui se met en place. Elle nous a annoncé que les recherches « finalisées » (par opposition à « fondamentales ») ne seront pas abandonnées, et continueront de se faire, soit dans les équipes de recherches technologiques en éducation (sans réel statut actuellement), soit dans des partenariats avec les IUFM (selon des modalités encore à définir). Le principe de participation de personnels du second degré associés ou à mi-temps n’est pas remis en cause, sous réserve de la continuation de la politique actuelle d’attribution de 1/2 postes, d’HSA et d’HCTD par la DESCO et la DES. Elle nous a assuré que la situation des détachés sera étudiée au cas par cas, selon qu’ils s’inscrivent dans le nouveau projet d’établissement et optent pour Lyon, ou non. Elle nous a rappelé qu’il n’existe aucune procédure de validation des compétences professionnelles acquises dans l’EN. Une autre entrevue doit avoir lieu

prochainement.

Jean-François Clair

TPE DE TERMINALE

Nouveau projet d’évaluation

Suite aux recours déposés par le SNES sur la circulaire organisant l’évaluation des TPE de Terminale, le ministère a informé le CSE du 20/10/01 d’un nouveau projet plus conforme à la législation du baccalauréat,

mais qui n’évite pas une part de contrôle local.

Les principales modifications seraient : la disparition de la notion de jury d’oral, la suppression de la commission d’harmonisation constituée de

représentants des établissements et présidée par un IPR et la suppression de la proposition d’une partie de la note par l’équipe pédagogique qui a encadré le TPE.

Tout en continuant à exprimer ses interrogations sur la pertinence d’une évaluation chiffrée des TPE dans le cadre du baccalauréat, le SNES a déposé des amendements sur trois points (consultables sur

www.snes.edu) :

• sur le barème, pour limiter le poids de l’évaluation de la démarche personnelle et augmenter celui de l’évaluation des contenus,

• sur la mise en place de véritables commissions d’harmonisation des critères d’évaluation après les épreuves regroupant les examinateurs et qui pourraient procéder au bilan de cette évaluation,

• pour préciser que les examinateurs doivent être extérieurs à l’établissement, convoqués par le recteur et non par les chefs d’établissement.

Ces amendements ont été repoussés par le CSE…, mais le projet de circulaire n’a pas recueilli la majorité des votes.

Il sera sans doute, malgré tout, publié prochainement.

Encore une fois, la précipitation et la volonté d’imposer des dispositifs sans véritable débat conduisent à une situation confuse et inacceptable pour les enseignants et les élèves à quelques semaines de l’épreuve…

Roland Hubert

EAF Le ministère persiste

Note de service du 27/12/2001 : précisions sur

l’organisation des épreuves orales de l’EAF. Le ministère est resté sourd aux demandes des personnels d’un aménagement pour 2002 des épreuves orales. Le texte reprend les modalités publiées au BO de juin 2001 dont nous avons dénoncé la complexité, la lourdeur : les enseignants devront recevoir « à l’avance un descriptif des lectures et activités » des candidats afin de préparer les questions (« une pour la première partie de l’épreuve, une ou deux pour la seconde partie »). Quand on sait le nombre de candidats (entre 80 et 100) que chaque enseignant a à évaluer, on imagine la charge de travail à laquelle il devra faire face pendant qu’il corrigera l’écrit ! Que feront les enseignants remplaçants nommés au dernier moment ? Les dysfonctionnements de tous genres sont prévisibles. Nous avons alerté le ministère, il n’est pas sérieux de mettre ainsi lycéens et enseignants face à de telles difficultés. Nous tenons à la qualité de l’examen et demandons expérimentation, concertation,

aménagement. Il est urgent de signer la pétition (US magazine de décembre).

Marylène Cahouet

L e CSE du 20 décembre 2001 a exa- miné de nouveaux arrêtés pour la classe de Sixième et le cycle central.

Le nouvel arrêté Sixième marque enfin une rupture avec celui de 1996 : sup- pression de la fourchette 23/24 h et défi- nition nationale d’horaires élèves dans toutes les disciplines, horaires élèves confortés à hauteur de 24,5 ou 25 h et tra- vail en groupes allégés sur une partie de l’horaire (0,5 h) en SVT et technologie.

Bien que les 28 h de dotation globale soient en deçà des 30 h minimum que nous demandons, le SNES et la FSU ont voté pour ce texte afin d’acter les avancées significatives (à mettre au crédit de la pression exercée). Le SNES a toutefois déposé deux amendements : l’un pour des groupes de 16 élèves maximum sur la totalité de l’horaire en SVT et technologie, l’autre pour maintenir 6 heures prof en français

sous la forme 4+(1). Ces deux amendements ont été notamment repoussés par le SGEN, l’UNSA et la FCPE qui ont estimé que la dotation ne permettait pas de financer ces demandes. Ils sont par ailleurs intervenus contre ce qu’ils considèrent être un alourdissement de l’horaire élève.

Nous avons à nouveau protesté contre les pressions exercées sur les professeurs principaux pour qu’ils assurent bénévolement l’heure de vie de classe (quel que soit le cycle). L’affichage de 10 heures annuelles doit servir de point d’appui pour en obtenir la rémunération.

Quant au cycle central, l’arrêté proposé met fin aux fourchettes introduites en 1996, mais en fixant toutes les disciplines au plancher pour financer les itinéraires de découverte.

Le SNES a dénoncé les horaires planchers dans toutes les

disciplines, l’absence de groupes et de dédoublements. Il a demandé que soit pré-affectée l’heure laissée à l’initiative des équipes dans deux disciplines, dont au moins le français. Le SGEN, l’UNSA, la FCPE et le SNPDEN ont voté contre notre amendement, privilégiant ainsi la baisse des horaires des enseignements communs.

Le SNES a également alerté l’administration sur les fortes interrogations suscitées par les itinéraires de découverte (réel choix des élèves, taille des groupes, problèmes d’emploi du temps avec de nouvelles barrettes, financement des productions des élèves, risque de saturation du CDI et de la salle informatique, surcharge des

permanences quand les élèves n’auront pas d’itinéraire). Sans préjuger des remontées des journées banalisées sur la question des itinéraires, il a demandé que les

itinéraires éventuels se mettent en place avec des groupes limités à 16 élèves maxi.

L’arrêté relatif au cycle central a recueilli 14 voix pour (notamment UNSA, PEEP, FCPE et SNPDEN), 11 voix contre (dont SNES/FSU, FO), 6 abstentions (dont celles du SGEN).

Tout au long des débats, le SNES a pointé le manque d’ambition de la réforme du collège : les dotations annoncées ne permettront pas de concilier à la fois des classes aux effectifs moins lourds, des travaux en petits groupes et des dédoublements, des horaires suffisants et du temps de concertation. Il a également dénoncé le recours aux HSE en cette rentrée et rappelé son exigence de créations d’emplois pour la rentrée prochaine. ■

Monique Parra-Ponce, Sandrine Charrier

Projet(1) de grille horaire de la classe de Sixieme (au 20/12/01)

( ) : horaires dispensés en groupes à effectifs allégés.

Projet(1) de grille horaire du cycle central (au 20/12/01)

(*) Itinéraires de découverte sur deux disciplines : 2 heures inscrites dans l’emploi du temps de la classe auxquelles correspondent 2 heures professeur par division.

(**) Deuxième langue vivante étrangère ou régionale.

(***) Possibilité d’intégrer le latin dans les itinéraires de découverte, à partir de la classe de Quatrième.

(****) Cette option peut être proposée à un élève ayant choisi une langue vivante étrangère au titre de l’enseignement de la LV2.

(1) Attention ! ces grilles sont susceptibles d'être modifiées, compte tenu

de nos remarques au CSE.

C'est la mobilisation de tous qui permettra d'obtenir de réelles améliorations.

METIER

De nombreuses académies n’ayant pas encore organisé leur journée banalisée, il ne peut s’agir que d’un premier bilan. Pour autant, les éléments suivants res- sortent nettement des remontées disponibles :

• les collègues ne rejettent pas a priori l’idée d’interdisciplinarité, ni même la notion d’ID, tout en ayant des doutes importants sur leur impact en matière de réussite des élèves ;

• là où ils ont été discutés, les exemples de thèmes et sujets d’étude proposés dans le document d’accompagnement ont été peu critiqués ;

• le rejet des horaires planchers est quasi général ;

• les collègues se posent beaucoup de questions légitimes sur le plan de l’orga- nisation et de la faisabilité (problèmes d’emploi du temps, choix illusoire des thèmes par les élèves, financement des production des élèves, évaluation).

Certains posent la question de la formation des enseignants à l’interdisciplinarité.

A la marge, quelques établissements rejettent le principe même des itinéraires de découverte.

Des demandes sont récurrentes :

• des horaires disciplinaires suffisants (refus des horaires planchers) ;

• pas d’itinéraires sans groupes allégés, ce qui suppose des moyens supplé- mentaires ;

• des garanties quant à la concertation et à l’intégration réelle des ID dans les services (pas d’HSE).

Le SNES a été la seule organisation à porter ces revendications au CSE du 20 décembre. Dans les établissements, il faut continuer à peser pour :

• pointer le manque d’ambition de la réforme proposée ;

• dénoncer les horaires planchers au cycle central ;

• exiger des conditions préalables à l’éventuelle mise en place des ID ;

• préparer la rentrée sur d’autres bases (mettre en avant les besoins en matière d’ef- fectifs, de dédoublements, de concertation, les nécessaires créations d’emplois) ;

• préparer dès maintenant, en liaison avec les sections départementales et académiques, l’action nationale collège du mois de mars en faisant connaître publi- quement les prises de position exprimées lors des journées banalisées ; en par- ler avec les parents d’élèves, les élus.

Si ce n’est déjà fait, envoyez-nous vos synthèses d’établissement (par courrier, fax ou mail : college@snes.edu )

Echos des journées banalisées

Enseignements obligatoires Horaire de l’élève

Français 5 ou 4 + (0,5)

Mathématiques 4

LV1 4

Hist-géo-éd.civique 3

Sciences et techniques :

– SVT 1 + (0,5)

– Technologie 1 + (0,5)

Enseignements artistiques :

– Arts plastiques 1

– Education musicale 1

Education physique et sportive 4 Aide aux élèves et accompagnement de leur travail personnel : 2 h par division

Horaire non affecté : 1 heure Heures de vie de classe : 10 h annuelles

Classe de Cinquième Classe de Quatrième Horaire élève Horaire élève Horaire élève Horaire élève

possible possible

Ens. communs avec les itinéraires (*) Ens. communs avec les itinéraires (*)

Enseignements obligatoires

Français 4 5 4 5

Mathématiques 3,5 4,5 3,5 4,5

LV1 3 4 3 4

LV2 (**) 3

Hist-géo-éducation civique 3 4 3 4

Sciences et techniques :

– SVT 1,5 2,5 1,5 2,5

– Physique et chimie 1,5 2,5 1,5 2,5

– Technologie 1,5 2,5 1,5 2,5

Enseignements artistiques : 3 3

– Arts plastiques 1 1

– Education musicale 1 1

EPS 3 4 3 4

Horaire non affecté 1 1 1 1

Enseignements facultatifs

Latin (***) 2 3

Langue régionale (****) 3

Ateliers artistiques 2 2

Heures de vie de classe 10 h annuelles 10 h annuelles

©TH.NECTOUX ©CLÉMENT MARTIN

(6)

ENSEIGNANTS DOCUMENTALISTES

Beaucoup de raisons d’agir

Des établissements toujours sans poste (30 à Toulouse, 12 à Clermont…), la persistance du bricolage

administratif des demi-postes (Limoges, Reims…), des postes provisoires (Guyane, Rennes…), des inégalités persistantes entre académies dont au moins 10 n’ont créé aucun poste l’année dernière. Nous devons dès la rentrée exiger dans les établissements ces implantations de postes définitifs en utilisant le modèle de motion en CA (sur notre site et envoi sur demande), en lançant des pétitions mais aussi en relançant cette revendication au niveau académique.

Un sous-encadrement chronique en personnels dans nos CDI, l’inadmissible recours croissant aux personnels précaires (30 contractuels et vacataires à Amiens). Notre action a permis d’obtenir que les 178 postes au CAPES 2001 soient passés à 239, mais nous savons que les 240 postes du CAPES 2002 seront insuffisants pour mettre un terme à cette dégradation. Les chiffres des postes restés vacants après le mouvement intra sont sans appel : 27 à Montpellier, 17 à Nice. Continuons de nous adresser aux parlementaires (lettre modèle sur notre site et envoi sur demande). Le groupe de travail ministériel qui est mis en place fera-t-il l’impasse sur la nécessité d’un véritable taux d’encadrement pédagogique dans les CDI, d’une augmentation significative des recrutements au CAPES 2002 ? Nous porterons ces revendications et celles de tous nos contentieux catégoriels lors de la grève du 24 janvier.

Jean-Pierre Hennuyer

CNED Avis négatif

Après le CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) le 17 décembre, le CSE (Conseil supérieur de l’éducation) a émis le 20 décembre 2001 un avis négatif sur le projet de décret modifiant le statut du CNED par 38 voix contre, 6 abstentions et 1 refus de vote. Comme au CNESER, le texte a été soumis au vote malgré l’adoption d’un vœu du SNESup.

demandant son report, afin que puisse avoir lieu une véritable négociation avec l’ensemble des parties concernées. Seuls les représentants des personnels du CNED avaient pu manifester leur désaccord lors des débats préliminaires dans les instances internes à l’établissement où les usagers ne sont pas représentés.

Au CSE, les débats et les votes sur les amendements proposés par le SNES avaient déjà mis en évidence l’opposition massive à une refonte qui ouvrirait la voie à la privatisation d’une partie des activités de

l’établissement en permettant la création de filiales et la prise de participations dans des entreprises de droit privé.

De même, ont été fortement affirmés par tous les

intervenants le refus de la concentration des pouvoirs aux mains du directeur général et l’exigence d’un

fonctionnement démocratique du conseil

d’administration qui devrait comprendre un nombre plus important de représentants élus du personnel et des représentants des différentes catégories d’usagers désignés par leurs organisations les plus représentatives.

Il devrait en être de même au conseil d’orientation, organe consultatif compétent dans le domaine de la politique pédagogique de l’établissement.

Au moment où les perspectives de développement de l’enseignement à distance devraient donner une plus large place au CNED dans le système éducatif public, maintenir le texte du projet de décret en l’état serait nier la demande forte d’un statut qui lui donne les moyens d’une gestion démocratique dont il ne dispose pas.

Gisèle Jean

BTS ÉLECTRONIQUE

Groupe de travail

Le groupe de travail étudiant la révision du BTS électronique continue ses travaux dans la perspective d’un BTS unique organisé autour d’un tronc commun et de deux « prolongements possibles » dans les domaines des microsystèmes électroniques et des

télécommunications. Après avoir étudié le référentiel des activités professionnelles et les compétences terminales, le groupe travaille maintenant sur le règlement

d’examen.

Vous pouvez avoir plus d’informations via le site du SNES (http://www.snes.edu/observ/index.html). Utiliser l’ascenseur discipline, valider enseignements

technologiques puis rechercher la 3

e

CPC.

Michel Grasselli enseignements.technologiques@snes.edu

L ors de la dernière table ronde du 20 décembre 2001, la question sur le service de petites vacances était restée en suspens, celle-ci devait être discutée avec la DPATE.

Le SNES est intervenu, en début de semaine, auprès de la DPE et du ministère pour connaître la conclusion éventuelle des dis- cussions avec la DPATE et pour l’instant, aucune réponse n’est fournie. Le SNPDEN semble exercer une forte pression afin que les CPE restent à leur disposition pour continuer à garder les murs, des chefs d’établissement ayant tendance à se soustraire au roulement du service de vacances. L’action menée doit donc continuer.

C’est fin janvier que devrait être examiné en CTPM le projet de texte définitif accompagné des circulaires d’application.

Nous soumettrons ces propositions à la concertation des col- lègues et nous les informerons comme nous l’avons fait pré- cédemment. Il faut donc que l’ensemble des CPE restent vigi- lants et mobilisés. La grève du 24 janvier est un nouveau temps fort pour aller vers la diminution de notre charge de tra- vail, indissociable de la création de postes et des recrutements.

La mobilisation de décembre a permis des avancées consé- quentes. En participant nombreux à cette nouvelle action, donnons-nous les moyens de faire évoluer notre métier comme nous l’entendons.

Evelyne Salé

METIER

CO-PSY

Agir pour changer la donne ! L es derniers textes sur la RTT nous ont été communiqués

fin décembre. Le SNES a fait connaître au MEN les réserves qu’il continuait à apporter à ces projets d’arrêtés (notamment la question du décompte des heures coeffi- cientées et l’interprétation du nombre de semaines de per- manence à effectuer durant les congés).

Rien n’est encore terminé puisque le texte doit être soumis au CTPM de la fin janvier. La circulaire d’application devant être rédigée pendant cette période il faut continuer à faire pression, d’autant que les premières discussions sur les mis- sions ont débuté sur de bien mauvaises bases !

La rencontre du 21 décembre réunissait ; outre le groupe des 6 (1) des syndicats(FO, SE, SGEN, SNPSYEN, ) une fédération de parents (FCPE) et des membres de différentes directions du MEN, 1

er

et 2

nd

degré

Il s’agissait, face au manque criant de postes et aux demandes des organisations, d’examiner la question d’une meilleure reconnaissance de la place des psychologues dans l’éduca- tion nationale et d’en tirer les conséquences en termes de moyens, de statut pour le 1

er

degré, et de revalorisation du métier y compris sur le plan indiciaire. C’est sur ces bases que le SNES attendait l’ouverture des discussions. Or, la manière dont le directeur de la DESCO a posé la problé- matique contient des risques énormes pour notre catégorie.

Certes aucune proposition écrite n’a été communiquée, mais on ne peut qu’être inquiet devant l’insistance des repré- sentants de l’administration et de la FCPE à mettre en doute les liens entre orientation et psychologie, à s’interroger sur la capacité des CO-PSY à répondre aux besoins d’inter- vention sur des aspects psychologiques et sur la cohérence de la fonction.

Certes, l’ajout continuel de missions jugées prioritaires, selon le moment, (l’enseignement professionnel, les entre- tiens Mélenchon, les primo-arrivants...) ne facilite pas, depuis plusieurs années, l’exercice quotidien, dans les éta- blissements et au CIO ; d’autant qu’il n’y a jamais de moyens supplémentaires !

Il est assez indécent de la part du MEN, de prendre prétexte d’une situation qu’il s’est employé à créer, pour reprocher aux personnels leur incapacité à répondre aujourd’hui à toutes ces demandes !

On sait que le statut de 91 n’a pas fait plaisir à tout le monde et que certains sont tentés par des projets qui abou- tiraient à faire éclater le métier entre des fonctions psycho- logiques et non psychologiques ,à transformer les CIO en GIP et à impliquer les CO-PSY dans les dispositifs de vali- dation des acquis.

Rien n’est tranché, mais la manière dont s’engagent les dis-

cussions ne correspondent ni à ce qu’attende les personnels, ni aux besoins réels du terrain. Aller dans le sens de l’écla- tement reviendrait à dénaturer le métier, à redéployer les moyens, à transformer les conditions d’exercice et la place des CIO dans le service public. C’est dans ce sens que le secrétariat général est intervenu lors de l’audience avec le ministre le 4 janvier.

Comme en 89-90, c’est la mobilisation de la profession qui permettra d’imposer des solutions conformes à l’attente des collègues et aux besoins des jeunes et des familles. La journée unitaire du 24 janvier doit en être une étape impor- tante. ■

Catherine Remermier (1) ACOPF, AFPS, SFP, SNES, SNP, SNUIPP.

CPE

Diminuer la charge de travail

Texte à adresser au MEN

Les personnels du CIO de ... prennent acte des propositions du MEN concernant la réduction du temps de travail.

Ils enregistrent comme première étape, la référence à l’horaire hebdomadaire, la réduction de cet horaire à 27 h 30, et la fixation d’un nombre maximal de semaines de permanence en fonction des besoins du service.

Toutefois, ils mettent en garde contre toute tentative qui viserait à une inter- prétation restrictive de ces arrêtés. Ils n’accepteront aucune aggravation du service de vacances, et exigent que les heures coefficientées soient appréciées forfaitairement.

Pour que la RTT ne soit pas qu’un affichage, il faut alléger réellement la charge de travail et pour cela créer des postes. Dans notre CIO, c’est ...

postes qu’il faut créer immédiatement pour appliquer les nouveaux textes. Il en faudrait ... pour faire tomber les effectifs à 1 CO-Psy. pour 600 élèves de second degré.

Les personnels resteront attentifs à ce que des mesures soient rapidement prises et traduites dans les circulaires d’application.

Service de petites vacances

Envoyer un télégramme, un fax ou un mél au cabinet du ministre : Cabinet du MEN, 110, rue de Grenelle, 75007 Paris

Direction des personnels enseignants, 34, rue de Châteaudun, 75436 Paris Cedex 09. Fax : 01 55 55 21 74, 01 55 55 41 96. Mél : info-dpe@education.gouv.fr

« Le(s) CPE demande(nt) la suppression du service de petites vacances qui est sans liaison aucune avec la nature de leur fonction.

Le ou les conseiller(s) principaux d’éducation de …...………… (nom de votre établissement) ».

L’action paie !

D ès que les commissaires paritaires CPE de la région pari- sienne ont eu connaissance des projets de textes minis- tériels sur l’ARTT, l’information a été répercutée par tous les réseaux dont nous disposions dans les trois académies.

Les CPE refusent de voir leurs conditions de travail sans cesse se dégrader – tout particulièrement les jeunes CPE des académies de Créteil et Versailles qui ont eu l’impression d’avoir été floués sur une pratique bien différente du concours difficile qu’ils ont passé. Ce qui explique le slo- gan entendu dès la première manifestation : « CPE en colère, vie scolaire la galère ».

Deux semaines de mobilisation – nous étions 500 devant le ministère le 20 décembre – ont permis que les projets ministériels soient fortement modifiés, même si tout n’est pas encore acquis. ■

Forte mobilisation des CPE de la région parisienne.

Ici dans la manifestation du 10 décembre.

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