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Grève nationale unitaire mardi 28 janvier

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Academic year: 2021

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SOMMAIRE : Page 2 Reprise de l’action dans l’éducation

• Communiqué commun des cinq fédérations • Page 3 Retraites : les syndicats à l’offensive • Page 4 Pour une action « vie scolaire morte » le 17 janvier • Page 5 Enquête itinéraires de découverte • Page 6 EAF • Formation continue • Rencontres au ministère • Page 7 Table ronde enseignements professionnels

• Allocations chômage • Postes aux concours

Édito

L’année 2003 commence sous le signe des luttes avec plusieurs appels à la mobilisation, du 13 au 17 janvier, avec une grève le 17 pour la défense des MI-SE et des aides-éducateurs, le 28 janvier pour l’ensemble des personnels, à l’initiative de 5 fédérations de l’Education nationale, le 1

er

février pour les retraites, au niveau des confédérations.

Les actions enclenchées depuis la rentrée, notamment lors de la grève du 17 octobre et de la manifestation nationale du 8 décembre trouvent là pleinement leur continuité, pour le retour à la priorité à l’éducation, un budget offrant des possibllités d’amélioration, une programmation des recrutements, le maintien du service public d’éducation

et sa démocratisation.

Elle sont d’autant plus nécessaires que, non seulement les logiques en matière de choix budgétaires n’ont pas été infléchies mais que le gouvernement multiplie les provocations, refuse de poser les termes d’un débat véritable, que ce soit sur les assistants d’éducation ou les missions et objectifs du service public , au cœur de la problématique de la décentralisation.

Il faudrait améliorer la qualité de l’enseignement et l’ organisation du système, mais comment ? Est-ce en supprimant les aides-éducateurs et les MI-SE, en faisant de la précarité un outil permanent

de fonctionnement du système éducatif ? Est-ce en laissant se mettre en place une décentralisation lourde de conséquences pour l’unité du service public et les personnels notamment les CO-Psy. D’ores et déjà, les conséquences d’une rentrée 2003 préparée à moyens

constants, entraînant des centaines de suppressions de postes suscitent des réactions vives. Est-ce cela la qualité ? Quant aux recrutements, en dépit des outils donnés par l’audit, des menaces pèsent sur le volume des postes mis aux concours. Les besoins de l’éducation ne sauraient trouver satisfaction dans des phraséologies vagues, habillant une volonté de réorganiser le système, en revoyant à la baisse les objectifs du système éducatif.

Si les choix idéologiques envers la jeunesse sont confirmés, les choix économiques et sociaux le sont aussi en matière de fiscalité, en matière de retraites. Le gouvernement a annoncé son intention de réformer les retraites au détriment des salariés, arguant des évolutions démographiques pour remettre en cause le choix de la répartition et les solidarités entre générations. Il ne pose pas la question des financements ni de l’accroissement des richesses créés par le travail, confirmant là aussi des choix régressifs.

Devant ces orientations, une démarche d’action unitaire rassemblant largement les salariés du public et du privé a débouché sur un appel commun des organisations syndicales et sur des manifestations unitaires le 1

er

février.

Dans toutes ces occasions, nous réaffirmeronts notre volonté d’une autre politique, d’une école qui puisse jouer son rôle dans le combat contre les inégalités et la formation de tous, de services publics offrant à tous le meilleur, d’autres choix économiques et sociaux.

Frédérique Rolet cosecrétaire générale

En bref…

Observatoires

• Colloque Maîtrise de la langue, mardi 14 et mercredi 15 janvier 2003 au Centre européen Paris La Chapelle, 69 ter, rue de la Chapelle, Paris 18

e

, Métro Porte de la Chapelle.

Programme US n° 579.

Inscriptions : 01 40 63 29 13

• Travail en équipe, collégialité Débat ouvert à tous avec Martine Kherroubi chercheur. Mercredi 22 janvier au lycée Paul Bert, rue Huyghens à Paris.

Métro : E. Quinet Informations sur le site Observatoires du SNES.

CFA

La FSU déposera, lors d’une audience fin janvier, les pétitions protestant contre la suppression programmée du congé de fin d’activité. Pensez à nous les renvoyer.

Congrès du SNES

La préparation du congrès du SNES, qui aura lieu à Toulouse en mars 2003, entre dans sa phase active avec la publication ci-jointe du rapport d’activité national et du rapport financier.

Tous les adhérents du SNES pourront s’exprimer par un vote sur ces deux textes.

Suite p. 3

Avez-vous pensé à régler votre ?

COTISATION SYNDICALE ?

2002/2003

L undi 6 janvier ,tandis que Jacques Chirac, dans ses vœux, demandait au gouver- nement de boucler le dossier des retraites dans les six mois et dres- sait sa « feuille de route », les sept organisation syndicales membres du Conseil d’orientation des retraites (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, FSU, UNSA), réunies à l’initiative de la CGT ont élaboré un texte commun débouchant sur un appel à des manifestations régionales ou départementales uni- taires le 1

er

février. Depuis, le Groupe des 10, qui n’est pas membre du COR, a lancé un appel convergent.

L e mandat de la commission administrative du SNES des 17 et 18 décembre était clair.

Face à un gouvernement qui, au- delà de quelques bonnes paroles du Premier ministre, fait comme s’il n’avait pas entendu les signaux que la profession lui a adressés avec force, les 17 octobre et 8 décembre, il n’ y a pas d’autre choix que de poursuivre l’action.

Cette action est d’autant plus indispensable que si le gouver- nement se raidit sur ses positions, il montre en même temps quelques signes d’hésitation. Un nouveau recours à la grève nous semblait donc indispensable et nous souhaitions tout faire pour que cette initiative s’inscrive dans le prolongement du processus uni-

taire enclenché depuis la rentrée.

La proposition a donc été présentée à la réunion des 5 fédérations de l’éducation (FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education, Ferc-CGT et FAEN). Après discussion, il a été décidé de relancer publiquement le premier ministre, qui ne rate pas une occasion d’assurer les person- nels de sa compréhension, mais qui n’avait pas cru bon de donner suite aux courriers que lui avaient adressé les fédérations. Une conférence de presse était en même temps immé- diatement convoquée pour le mardi 7 janvier afin de faire état des éven- tuelles réponses et pour annoncer les décisions d’action que les fédéra- tions seraient amenées à prendre en cas de réponses non satisfaisantes.

Le Premier ministre réagissait fina-

MI-SE, A-E

Refusons le projet ministériel d’assistants d’éducation

Semaine d’action du 13 au 17 janvier Grève nationale le 17 janvier des MI-SE - aides-éducateurs avec des « vies sco- laires mortes ». Le SNES avec le SNUIPP- FSU, le SGEN-CFDT, le SE-UNSA, le SNCL- FAEN, l’UNEF et l’UNSEN-CGT appelle à organiser des débats en prenant l’heure syndicale dans les établissements, à dis- tribuer des tracts (voir sur le site du SNES), à déposer des motions en CA, à faire des conférences de presse avec les parents d’élèves et des rassemblements. Une lettre commune des syndicats appelants sera envoyée au ministre et rendue publique.

Cette action concerne tous les person- nels. Un 4 pages spécial MI-SE, A-E sera dif- fusé largement.

lement en dernière minute par un courrier daté du 6 janvier, 20 heures où il rappelait « l’importance qu’il attache à la priorité à l’éducation » et que pour 2003, le budget de l’édu- cation, reste de loin, le premier bud- get de l’Etat, arguments usés jusqu’à la corde par ses ministres, mais qui n’ont convaincu personne. Il ajoutait de façon plus sibylline « La priorité donnée à l’Education nationale ne dépend pas seulement des moyens attribués, mais aussi des politiques mises en œuvre pour améliorer la qualité de notre enseignement et de l’organisation de son système. Sur ces deux sujets, le ministre... fera très prochainement des propositions qui, je l’espère, apaiseront les craintes des personnels ».

Le propos n’avait

Retraites

Les syndicats à l’offensive

Nouveau temps fort dans l’éducation

Grève nationale unitaire mardi 28 janvier

La perspective d’un large ras- semblement des salariés du privé et du public dès le début du pro- cessus annoncé par le gouverne- ment est donc devenue une réa- lité : il est possible de créer un rapport de force permettant, non seulement de contrer les régres- sions auxquelles MEDEF et gou- vernement cherchent à nous pré- parer, mais aussi d’affirmer des revendications pour une amélio- ration ambitieuse de notre sys- tème de retraites.

Le SNES, qui avec la FSU, avait souhaité contribuer à cette construction, s’en félicite.

Le dessin de la semaine

Suite p. 2

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L ’ A C T U A L I T E

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GRÈVE UNITAIRE LE 28 JANVIER

Priorité à l’éducation

Communiqué commun FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education

Les organisations syndicales constatent que le Premier ministre n’a apporté aucune réponse concrète aux revendications que posaient les mou- vements des 17 octobre et 8 décembre 2002.

C’est pourquoi, outre la semaine d’actions des MI- SE et A-E du 13 au 17 janvier, elles ont décidé d’appeler l’ensemble des personnels à une nouvelle journée de grève unitaire le 28 janvier :

• Pour d’autres choix budgétaires permettant d’améliorer le service public d’éducation, de conduire tous les jeunes à la réussite scolaire et de répondre aux besoins de la recherche publique.

• Une programmation pluriannuelle permettant les recrutements nécessaires pour faire face aux départs en retraite prévisibles.

• La résorption de la précarité.

Le maintien de tous les personnels de l’éducation et de la recherche publique, notamment ATOS, CO- Psy... dans la fonction publique d’Etat.

Les organisations soussignées condamnent l’aban- don de la priorité à l’éducation et une politique qui remet en cause l’ambition de faire réussir tous les jeunes et porte atteinte à l’objectif de démo- cratisation.

Paris, le 7 janvier 2003

Au 9efestival international des Cinémas d’Asie de Vesoul du 4 au 11 février 2003

« L’Asie transcontinentale en 6 films, du Proche à l’Extrême-Orient »

L’une des originalités du festival international des Cinémas d’Asie de Vesoul et de la Haute-Saône est que l’une de ses six sections soit thématique. Ce thème change chaque année et a un lien avec l’ac- tualité. Pour ce 9

e

festival, qui se déroulera du 4 au 11 février 2003, il nous a paru intéressant de faire le point cinématographiquement parlant sur les

« révoltes et révolutions » qui secouèrent pério- diquement l’humanité (de la révolte individuelle aux mouvements socio-politiques qui tentèrent ou ont changé le cours de l’histoire et la nature des sociétés).

Renseignements : Festival international des Cinémas d’Asie de Vesoul, 27, rue du Docteur-Doillon, 70000 Vesoul (France), tél. 33 (0)3 84 76 55 82 - fax : 33 (0)3 84 96 01 43 - mél : festival.vesoul@wanadoo.fr – site web : cinemas-asie.com - contact presse : Jean-Marc Thérouanne : 06 84 84 87 46

CINÉMAS D’ASIE Elections à la CA nationale

du SNES

Les appels à candidature pour la constitution des listes à l’élection à la CA nationale du SNES devront être déposés au SNES, 1, rue de Courty, 75007 Paris, le jeudi 30 janvier avant 12 heures.

Contraception et IVG

La CADAC (1) organise un débat autour de la loi Guigou sur la contraception et l’avortement, le 25 jan- vier à Paris, Maison des Métallos à 14 heures. Bilan et difficultés d’application, risques avec la décen- tralisation, quelle mobilisation envisager ?

(1) Coordination des associations pour le droit à l’avor- tement et la contraception, le SNES et la FSU en font par- tie : 21 ter, rue Voltaire, Paris, colcadac@club-internet.fr

rien de vraiment ras-

surant pour les 5 fédérations de l’éduca- tion qui ont annoncé dès le 7 janvier un nouvel appel à la grève pour le mardi 28 janvier. La plate-forme reste, pour l’essentiel, celle sur laquelle s’appuie le mouvement depuis octobre(cf. ci-contre), tout en la déclinant d’une manière qui tient compte des derniers développements de l’actualité :

• Préparation de la rentrée 2003 qui entre dans sa phrase active et qui va se traduire dans certaines académies par des sup- pressions de postes massives et par l’in- suffisance des créations de postes dans les académies en progression démographique.

Ce qui conduira presque partout à des dégradations des conditions d’enseigne- ment.

• Décentralisation pour laquelle il apparaît

reste beaucoup à faire pour qu’elle se donne des objectifs ambitieux.

Cette nouvelle étape de notre mouvement sera aussi l’occasion de relayer les actions plus spécifiques des catégories les plus menacées par la politique gouvernemen- tale. Les CO-Psy seront en grève à l’oc- casion de la dernière journée d’assises régionales des libertés locales organisée en Ile-de-France le 24 janvier. Une nouvelle semaine d’action unitaire des MI-SE et des A-E est organisée du 13 au 17 janvier.

La grève du 17 sera l’occasion d’organi- ser avec les CPE, dans de nombreux éta- blissements, des journées « vie scolaire morte ». Nul doute, en fonction des infor- mations qui remontent des académies (cf.

l’exemple de la Corse) que cette journée connaisse un succès qui comptera. ■

Bernard Boisseau de plus en plus clair que le ministère est

décidé à proposer la territorialisation des services d’orientation, tant sur le plan de leurs missions que des personnels CO- Psy. Il faudra y ajouter des évolutions, touchant notamment aux structures, rec- torats, établissements qui seraient de nature à remettre en cause l’unité du ser- vice public.

• Refus du statut d’assistant d’éducation proposé par le ministère, maintien d’un statut d’étudiant-surveillant, rétablisse- ment des postes supprimés, de vraies solutions pour les aides-éducateurs et vraies solutions pour couvrir les besoins des établissements.

• Politique éducative dont on nous annonce qu’elle fera l’objet d’un débat parlementaire , mais dont on voit bien au fil des déclarations des ministres qu’il

Grève nationale unitaire mardi 28 janvier

Suite de la p. 1

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INJUSTICE Serge Diliddo a mis fin à ses jours

Longtemps surveillant d’externat puis maître-auxiliaire de SES (depuis 1991), il n’a pu supporter l’injustice qui lui a été faite à partir d’une cabale montée par des élèves de Seconde MCB au lycée Mas-de-Tesse à Mont- pellier en mars 1999. Il avait osé fai- re exclure du lycée pour une semaine le meneur de la classe qui le menaça (« on peut vous mener au suicide ») ; trois élèves filles de la classe l’accu- sèrent de leur avoir tenu des propos déplacés et même d’avoir eu des gestes déplacés.

Signalé par l’administration locale, suite à la circulaire Ségolène Royal, mis à pied par mesure conservatoire, licencié dans un premier temps puis réintégré jusqu’au 31 août 1999 sui- te à un jugement en référé du tribunal administratif, il ne fut ensuite jamais réemployé comme enseignant.

Malgré les contradictions évidentes de ses accusatrices, malgré le soutien effectif, les témoignages et la solida- rité de tous ses collègues, malgré l’appui que le SNES et le SGEN lui apportèrent, malgré enfin, deux ans après, de nouveaux témoignages des élèves de la classe qui annulaient les premiers, il ne put jamais se sentir lavé de cette tache. Il voulait surtout, comme il le répétait sans cesse, re- trouver son honneur, pour lui bien sûr, mais principalement pour sa fille.

Suite à de nombreuses démarches, il obtint, au ministère, en mai 2002, une entrevue dont le relevé de conclu- sions prévoyait que « le rectorat lui propose(rait) un emploi de contractuel afin de lui permettre d’être en fonction, condition nécessaire pour s’inscrire à un concours interne ». On lui pro- posa un poste d’administratif, et non d’enseignant, dont, fidèle à sa condui- te, il estima qu’il ne pouvait lui rendre son honneur.

A bout de ressources et d’espérance, il a choisi de mettre fin à ses jours.

J.-P. Meljac

S1, lycée Mas-de-Tesse

MATERNITÉS En colère

Le nombre de naissances a augmen- té en France depuis l’année 2000 et atteint en 2001 le chiffre de 775 000, presque autant qu’en 1946, 800 000 au début du baby-boom. La disparition de petites maternités, là où se dé- roulaient moins de 300 accouche- ments par an (politique poursuivie par les agences régionales d’hospitalisa- tion depuis plusieurs années) se dé- veloppe ; on parle d’aller jusqu’à 1 000 accouchements.

Plusieurs phénomènes se conjuguent : conditions de travail de plus en plus difficiles, arrivées plus importantes de femmes enceintes en raison de la fermeture de maternités et d’un plus grand nombre de naissances, mise en place des 35 heures et temps de repos obligatoire non compensés.

S’ajoute à cela le manque de person- nels (médecins, sages-femmes, in- firmier(e)s).

La situation est telle que cinq chefs de service des maternités publiques non universitaires ont annoncé leur dé- mission dès janvier 2003 ; le mouve- ment risque de s’amplifier. Les ser- vices sont saturés, les femmes restent peu de jours et les chefs de service craignent de ne plus pouvoir garantir la sécurité des mères et des enfants, malgré le dévouement des person- nels.

Faut-il, là encore, se résigner à une ré- gression du service public de santé et à une réorientation vers le secteur privé ? Nous ne l’acceptons pas.

Marie-Caroline Guérin Suite de la p. 1 Le texte

adopté unanimement est un texte offensif, conçu dans une perspec- tive d’affirmation de propositions communes. Réunissant 7 organi- sations différentes tant par leurs positions que par leurs champs de syndicalisation il ne règle pas tous les débats et ne reprend pas l’in- tégralité des positions des uns et des autres, il n’est pour autant pas contradictoire avec nos positions pas plus qu’il n’est sans contenu.

Au contraire, il constitue un ensemble de principes communs auxquels peuvent s’adosser nos revendications. Ainsi, non seule- ment il affirme nettement la défense et la promotion d’un sys- tème par répartition, mais il met en avant la consolidation des régimes du public comme du privé et la convergence des intérêts des sala- riés de tous les secteurs. Il fixe comme objectif un taux de rem- placement (c’est à dire un rapport entre retraite et revenu d’activité) élevé : pour notre part nous défen- dons que ce taux doit être de l’ordre de 75 % minimum; il affiche aussi avec force le droit à une retraite à taux plein à 60 ans,

ce qui pour nous doit se traduire

par 37,5 annuités, et en même temps la revendication de prise en compte de diverses situations pour des départs anticipés ; de même il met l’accent sur la nécessité de droits nouveaux, notamment la prise en compte d’années d’études.

Bien évidemment ce texte doit être nourri et complété de nos propres revendications et propositions ; nous avons la responsabilité de les mieux faire connaître, d’en débattre et de les faire avancer et nous nous en donnerons les moyens (un livre de la FSU sera édité d’ailleurs fin janvier) ; la pré- sence massive des enseignants de second degré derrière nos mots d’ordre sera un élément important de notre capacité à peser . Bien évidemment cette journée d’action n’est qu’une première étape mais sa réussite sera déter- minante pour les suites. Le SNES vous appelle donc à y participer massivement.

Anne Feray, Elisabeth Labaye

Dernière minute :à Paris, la mani- festation aura lieu à 14 h de Répu- blique à Nation.

Retraites Les syndicats à l’offensive

Les revendications de la FSU

• Assurer l’équivalence des droits effectifs pour l’ensemble des salariés tout en respectant les spécificités de chacun : un droit à la retraite à taux plein à l’âge de 60 ans, un taux de remplacement de 75% et le retour à 37,5 annuités pour tous.

• Développer des droits nouveaux qui permettent de créer les conditions de réelles libertés de choix dans le cadre des droits collectifs solides et prendre en compte l’élévation continue de l’âge moyen de fin des études et d’accès à l’emploi ainsi que les situations de pénibilité (par exemple la validation des années non prises en compte, en particulier les années d’études, de formation, ainsi que celles liées à la précarité de l’emploi).

• Mettre en œuvre une véritable politique de l’emploi permettant de lutter contre la précarité et l’éviction massive des plus de 50 ans du marché du travail.

• Le maintien du Code des pensions.

• Rétablir et améliorer le dispositif du CFA.

Quelques réactions (source AFP)

« C’est un événement pour le mouvement syndical. On est dans une démarche de proposition et d’anticipation par rapport à la négociation », a estimé Jean-Christophe Le Duigou (CGT).

« Nous sommes favorables à ce qu’il y ait une action unitaire qui permette de rassembler largement les salariés et permette de créer un rapport de force (…)La déclaration commune est un moyen important pour obliger à ce qu’il y ait une vraie négociation », a commenté Gérard Aschieri (FSU).

« On ne retrouve pas les revendications de chacune des organisations, mais sur l’ensemble il y a une vision globale qui nous permettra de faire contre- poids avec la démarche du gouvernement, qui est très inquiétante », a jugé le secrétaire général de FO, Marc Blondel.

« C’est la première expression du syndicalisme qui est uni sur des objec- tifs et qui pose les conditions du débat tel que les syndicats le veulent », (J.-M. Toulisse CFDT)

Ce texte « correspond à ce qu’on souhaitait et on va pouvoir travailler avec, même s’il n’y a pas tout dedans », a indiqué Jacques Mairé, secrétaire géné- ral adjoint de l’UNSA.

jeunes d’accéder à un emploi stable, et aux salariés âgés, qui le dési- rent, de continuer à exercer une activité professionnelle, pour en finir avec l’exclusion par l’âge des jeunes et des plus de 50 ans.

4. Définir des mesures spécifiques en faveur de plusieurs catégories, afin de :

• prendre en compte les travaux pénibles, insalubres, dangereux ou astrei- gnants, afin de permettre un départ anticipé des salariés concernés ;

• valider certaines périodes d’inactivité forcée, prendre en compte des années d’études, d’apprentissage, des périodes de travail sous contrat (quelle que soit la nature de celui-ci) ou de recherche d’un premier emploi ;

• harmoniser les avantages familiaux et les pensions de réversion ;

• supprimer les inégalités pesant sur les pluri pensionnés (salariés relevant de plusieurs régimes).

5. Obtenir un droit de départ à taux plein, avant 60 ans, dès 40 ans de coti- sations, pour les salariés ayant, aujourd’hui, commencé à travailler très tôt.

6. Réformer le système de compensation entre régimes, afin de le rendre plus transparent et plus solidaire, entraînant la suppression de la surcompensa- tion.

7. Garantir des ressources financières suffisantes, assurer des recettes régu- lières et identifiées au « fonds de réserve des retraites », permettant à celui- ci de remplir son rôle de lissage à partir de 2020.

Pour les organisations syndicales, la prise en compte de ces principes de base nécessite la mobilisation de tous les salariés et des retraités, à la veille de l’ou- verture des discussions sur les retraites.

Il s’agit d’une première expression forte et unitaire.

Les syndicats CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, FSU, UNSA décident d’or- ganiser une journée nationale de manifestations décentralisées, régionales ou départementales, le samedi 1

er

février 2003.

Le 7 janvier 2003

Lundi 6 janvier 2003, l’ensemble des organisations syndicales,

membres du Conseil d’orientation des retraites, réunies en intersyn- dicale, ont défini les principales lignes de force d’une démarche commune, afin d’aborder les négociations à venir, relatives à nos systèmes de retraites.

C’est dans cet état d’esprit qu’elles ont décidé de présenter leurs propositions communes pour consolider les systèmes de retraites des salariés des secteurs public et privé, face aux évolutions démogra- phiques et à la baisse actuellement programmée du niveau relatif des retraites pour les salariés du secteur privé, afin de redonner confiance aux jeunes générations, dans la pérennité de la retraite par répartition.

Pour cela, les organisations syndicales affirment la nécessité d’une réforme qui ne peut ignorer la question de la répartition des richesses produites. Elles considèrent qu’il est possible, tout en tenant compte des spécificités des différents régimes, de faire converger, sur le moyen et le long terme, les intérêts des salariés des secteurs public et privé, sur un certain nombre d’objectifs :

1. Viser un haut niveau de retraite, en définissant et en garantissant un taux élevé de remplacement par rapport à l’ensemble de la rémuné- ration ; améliorer les minima des pensions ; garantir le pouvoir d’achat des retraites et leur niveau relatif par rapport aux rémunéra- tions des actifs, ce qui est la clef de voûte du système par répartition.

2. Garantir pour les salariés, le droit à la retraite à taux plein à 60 ans.

La retraite à 60 ans doit demeurer le repère collectif, autour duquel doi- vent s’articuler les éléments de choix individuels, à introduire ou à améliorer.

3. Donner la priorité aux politiques de l’emploi, permettant aux

Déclaration des organisations syndicales

CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, FSU, UNSA

LA FSU PUBLIE

Retraites : faux problèmes,

vraies solidarités

128 pages, 6 € , parution fin janvier.

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©THIERRY NECTOUX

Janvier 2001 : mobilisation à Paris pour les retraites.

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L ’ A C T U A L I T E

L e 11 décembre, lors de la table ronde sur l’enseignement pro- fessionnel, le ministre, en réponse à l’intervention de Cathe- rine Remermier confirmait que des expérimentations de décentralisa- tion se feraient bien dans le domaine de l’orientation mais

« avec l’accord des personnels et sans toucher au statut ».

Aujourd’hui, nous avons la cer- titude que c’est bien d’un trans- fert des CIO, des DRONISEP et des personnels dont il s’agit ! Ayant reculé sur la formation pro- fessionnelle et l’enseignement supérieur, on comprend que le MEN n’ait plus grand chose à mettre dans l’escarcelle de la décentralisation du Premier ministre.

Il se confirme que notre catégorie sera concernée et sera d’ailleurs sûrement la seule !

En quoi cette décentralisation règlera t-elle les dysfonctionne- ments actuels de l’orientation, en quoi apportera t-elle une amélio- ration pour les élèves et pour les parents, pour les équipes d’ensei- gnants ? Là n’est pas la question ! Les régions le demandent, cela devrait suffire !

Notons d’ailleurs que celles-ci ne savent le plus souvent même pas ce que sont les CIO, qu’elles assimi- lent à des boutiques de l’ONISEP ou à des services d’aide à l’inser- tion. Elles connaissent encore moins les missions des CO-Psy, et n’appréhendent l’information et l’orientation que sous l’angle de l’adaptation à l’emploi et non de l’accompagnement psychologique des jeunes dans la construction de leur réussite et de leur parcours de formation.

Les CO-Psy et DCIO ne feront

A près les aides-éducateurs et les MI-SE, en grève dans l’académie depuis bientôt un mois, ce sont les CPE qui ont cessé le travail à la rentrée de janvier.

En quelques jours, c’est la quasi totalité de la catégorie qui est en grève reconductible sur toute l’aca- démie.

De ce fait, dans la plupart des éta- blissements, l’accueil des élèves ne peut plus s’opérer dans des conditions de sécurité acceptables, et dans certains cas les chefs d’éta- blissement ont été contraints de fermer leur collège.

Le mouvement s’étend et reçoit le soutien des autres catégories de personnels ainsi que des parents d’élèves.

A travers ce refus du démantèle-

pas les frais d’une politique qui est mise en place à marche for- cée.

Et qu’on ne nous dise pas que le simulacre de consultation lors des assises des libertés locales tenait lieu de concertation !

Nous ne pouvons pas attendre que les choses soient définitive- ment bouclées par le Premier ministre et se mettent en place

dans les régions, dès la fin février.

Il faut frapper fort pour arrêter ces projets désastreux pour l’ensemble de la profession et le service public.

Le secrétariat de catégorie, après consultation, appelle à une jour- née nationale de grève et de manifestation le 24 janvier à Paris pour s’opposer à toute décision de décentralisation dans le champ de l’orientation.

Il faut mobiliser toutes les forces dans l’unité la plus large pour obliger le MEN à surseoir à toute décision en ce sens et à ouvrir des discussions sérieuses sur ce dossier.

Le 28 janvier, les cinq fédérations appellent à une journée d’action pour un budget à la hauteur des besoins et pour le maintien des ATOS et des CO-Psy dans la fonc- tion publique d’Etat.

Ce sera pour nous un prolonge- ment de notre action spécifique. Il faut se préparer à construire l’ac- tion dans la durée en s’attachant à faire s’exprimer le maximum de voix dans l’Education nationale et à l’extérieur pour défendre le ser- vice public d’orientation, les mis- sions des CO-Psy, leur qualification et leur statut.

Le résultat des élections profes- sionnelles a confirmé le SNES comme première organisation représentative des CO-Psy et des DCIO (90,2 % de votants, 54,7 % pour le SNES). Le ministère ferait bien d’en tenir compte.

Catherine Remermier

Décentralisation

Urgence pour les CIO

D e nombreux syndicats appel- lent à une semaine nationale d’action du 13 au 17 janvier pour réaffirmer le refus du déman- tèlement de la vie scolaire, et de la transformation des postes de MI- SE et AE en assistants d’éduca- tion. Cette semaine d’action sera marquée par un nouveau temps fort sous la forme d’une grève nationale le vendredi 17 janvier.

Partout où les conditions seront favorables, les CPE s’associent à cette grève. Cette journée doit deve- nir celle de « la vie scolaire morte », pour montrer notre désapprobation face aux propositions gouverne- mentales. Un certain nombre d’aca- démies sont déjà dans l’action : Corse, Nantes, Rennes, Poitiers.

Nous n’acceptons pas la suppression des deux catégories pour les rem-

Aides-éducateurs, surveillants et conseillers principaux d’éducation

Ensemble pour une

« vie scolaire morte » le 17 janvier

SURVEILLANTS ET AIDES-EDUCATEURS

Le SNES-FSU, le SNUIPP-FSU, le SGEN-CFDT, le SE-UNSA, le SNCL-FAEN, l’UNEF et l’UNSEN-CGT appellent à une semaine d’action du 13 au 17 janvier 2003

JOURNÉE NATIONALE DE GRÈVE DES MI-SE ET DES A-E LE VENDREDI 17 JANVIER

Le développement important de l’action unitaire des MI-SE et des aides-éducateurs en décembre n’a pas, pour l’ins- tant, permis d’obtenir des engagements pour maintenir le statut des surveillants, restituer les emplois supprimés et offrir de réels débouchés aux aides-éducateurs. Le gouvernement refuse toujours de créer des emplois statu- taires sur des besoins avérés et permanents des établissements et des écoles.

• C’est pourquoi les organisations syndicales SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SGEN-CFDT, SE-UNSA, SNCL-FAEN, UNEF et UNSEN-CGT appellent à poursuivre dès la rentrée de janvier la mobilisation, afin d’obtenir que :

• le gouvernement revienne sur ses décisions budgétaires ;

• le statut de MI-SE soit maintenu et amélioré ;

• les missions nouvelles mises en place par les aides-éducateurs soient reconnues, professionnalisées et trans- formées en emplois statutaires ;

• l’accès à une formation qualifiante ou diplômante devienne une réalité pour tous les A-E ;

• les A-E qui le souhaitent puissent poursuivre leurs activités avec des tâches identifiées dans le cadre de vraies perspectives professionnelles ;

et engagent une semaine d’action MI-SE/aides-éducateurs du 13 au 17 janvier avec une grève nationale le ven- dredi 17 janvier dans les collèges et les lycées et, là où les conditions de mobilisation sont réunies, dans les écoles.

Les syndicats invitent leurs sections départementales ou académiques à se rencontrer pour décider, partout où la mobilisation le permet, de modalités complémentaires pour la semaine d’action : assemblées, distributions de tract, initiatives en direction de la presse, appel à des « journées vie scolaire morte », et dans les cas où les conditions d’une participation significative sont réunies, appel aux personnels à rejoindre la grève.

Paris, le 20 décembre 2002

ment de la vie scolaire, c’est l’orientation générale de la poli- tique scolaire du gouvernement qui est contestée, tant pour l’insuffi- sance des moyens engagés qu’en réaction au projet inacceptable de suppression de la catégorie des MI- SE, au flou maintenu sur les mis- sions des CPE ou à l’absence de réelle réduction du temps de travail.

Attentive aux luttes également engagées dans d’autres académies, la section académique de la Corse espère que la prochaine semaine nationale d’action sera l’occasion d’amplifier le mouvement afin de doter le syndicat d’une force de négociation capable d’obliger le ministère à revoir sa copie.

Pierre Faure, S3 de la Corse

Corse

En ébullition

CPE

Toujours dans l’action

L es CPE de certaines académies étaient dans l’action le 17 décembre avec les MI-SE et les aides-éducateurs et seront à nouveau en grève le vendredi 17 janvier. La mobilisation est tou- jours importante.

Le secrétariat de catégorie a demandé depuis plusieurs semaines des audiences :

• Auprès de la DPE pour aborder la mise en application de l’ARTT dans certains établissements et les interprétations abusives de la part des chefs d’établissement, et obte- nir la suppression du site « ques- tions-réponses » sur lequel s’ap- puient certains rectorats.

La DPE nous recevra le 22 jan- vier.

• Auprès du ministère pour évo- quer l’éventuelle modification de la circulaire de 96, l’évolution envi- sagée pour notre métier.

• Auprès de l’inspection générale pour aborder différents aspects de notre métier.

Nous vous tiendrons informés des résultats des différentes audiences et des suites que nous envisage- rons de construire avec vous.

Des actions intersyndicales ont été décidées pour le 28 janvier et le 1

er

février pour la défense des retraites.

Evelyne Salé, Valérie Ramond placer par des emplois précaires,

de statut privé, au recrutement local, sous-payés, moins nombreux et déconnectés de la réalité éducative.

Pour un meilleur fonctionnement de la « vie scolaire », le statut de MI-SE doit être amélioré et leur nombre augmenté pour mieux répondre aux demandes des élèves, et aux contraintes des établisse- ments. D’autre part les aides-édu- cateurs ont su se rendre indispen- sables dans de nombreux services et participent également à la réus- site scolaire des élèves. La « vie scolaire » concourt pleinement à l’acte éducatif et crée les condi- tions nécessaires aux apprentis- sages, les CPE ne la laisseront pas casser. Cette grève s’inscrit dans la continuité des actions entreprises depuis septembre et qui se pour- suivent, notamment le 28 janvier. ■ Gisèle Jean, Elisabeth Labaye Évelyne Salé

©DANIEL MAUNOURY ©THIERRY NECTOUX

©DANIEL MAUNOURY

(5)

AFFECTATIONS

EN LYCÉE PROFESSIONNEL

Le ministre renie sa parole

Le 11 décembre dernier, lors de la deuxième table ronde sur l’enseignement professionnel, Luc Ferry annonce publiquement qu’il abroge le dispositif prévu par la note de service « mutations 2003 » (paragraphe III.1.3.12 permettant l’affectation définitive des certifiés et agrégés en lycée professionnel).

Palinodie ? Les dernières informations en provenance du cabinet sont inquiétantes : non seulement le ministre renie sa parole et persiste dans l’application du dispositif massivement rejeté par les organisations syndicales, mais l’administration, au prétexte de « décloisonner les carrières », envisage de l’étendre à l’affectation de PLP en collège s’appuyant en celà sur un récent avis du Conseil d’Etat saisi par le SNETAA(-EIL).

Plus que jamais, il faut amplifier la pression. Signons et faisons signer la pétition (sur le site www.snes.edu) exigeant du ministre qu’il respecte sa parole : les affectations définitives, comme les affectations provisoires, doivent s’effectuer dans le respect des qualifications, des concours de recrutement et du métier des enseignants. Christophe Barbillat, Xavier Marand

POITIERS

TZR flexible

Mme Philippe, nouveau recteur de l’académie de Poitiers, estime trop peu nombreuses les suppléances susceptibles d’être confiées aux TZR de philosophie, alors que les besoins dans d’autres disciplines sont importants. C’est ainsi qu’Emmanuel S., jeune agrégé de philosophie, a eu la surprise début décembre de se voir enjoindre par le recteur d’aller assurer la suppléance d’un professeur de français dans un collège ZEP (à 90 km de son lycée de rattachement, dans le département voisin).

Tentant de faire rapporter cette mesure par une

intervention vigoureuse en CTPA, le SNES s’est entendu répondre par le recteur qu’elle, professeur de chimie à l’université, enseignerait volontiers les mathématiques en Sixième si c’était nécessaire !

La trêve des confiseurs aurait pu faire oublier des propos aussi méprisants de la compétence professionnelle et disciplinaire si l’histoire n’avait une suite. Le nouvel an a en effet apporté aux TZR de philosophie un

questionnaire, envoyé à leur adresse personnelle qui se termine comme suit :

Le S3 a évidemment invité les collègues de philosophie à ne pas répondre. Le SNES vient d’écrire à notre ministre philosophe pour lui demander si cette approche de notre métier correspond à sa propre conception de la fonction enseignante.

Jean-Pierre Gay, S3 Poitiers

PHILOSOPHIE

Nouveau programme

Le nouveau programme pour la voie générale sera mis en consultation par le ministère jusqu’au 31 mars. Passage au CSE le 22 mai.

Le SNES organise lui-même une consultation par le biais d’un 8 pages qui sera adressé à tous les syndiqués dans les prochains jours.

METIER

Outre la philosophie, préférez-vous enseigner en : – lettres modernes

– lettres classiques

– autres disciplines :

………...………

Privilégiez-vous d’enseigner ? – en lycée

– en collège

Sans réponse de votre part, ces remplacements seront à assurer en fonction des nécessités de service.

II.. SSii vvoouuss nn’’eennccaaddrreezz ppaass dd’’IIDDDD,, ppoouuvveezz--vvoouuss e

exxpplliiqquueerr ppoouurrqquuooii ::

vous n’avez pas de classe de Cinquième cette année

vous étiez volontaire mais vous n’avez pas été retenu(e)

vous estimez que votre discipline ne s’y prête pas ou que les programmes ne le permettent pas

vous estimez que les conditions d’une interdisciplinarité ne sont pas réunies dans le cadre des IDD (à détailler)

...

vous êtes avant tout hostile à la baisse des horaires dans les 4 disciplines qui se retrouvent au plancher des anciennes fourchettes

vous « portez » d’autres projets pédagogiques en Cinquième

vous êtes contre le principe même des IDD (expliquez pourquoi) :

...

...

autre (précisez)

...

...

IIII.. SSii vvoouuss eennccaaddrreezz uunn IIDDDD ::

1. Vous étiez volontaire pour mettre en œuvre un IDD

OUI

NON

2. Vous étiez volontaire pour mettre en œuvre plusieurs IDD

OUI

NON

3. Si vous n’étiez pas volontaire, pour quelles raisons encadrez-vous un ou plusieurs IDD ?

vous étiez en sous-service

vous « récupérez » le service d’un(e) collègue muté(e)

l’administration vous l’a imposé

autres raisons, expliquez :

...

...

4. Le binôme (ou groupe de disciplines) a-t-il été constitué librement par les enseignants concernés ?

OUI

NON (pourquoi ?)

...

...

5. Avez-vous pu choisir le thème de l’IDD en concertation avec les autres enseignants ?

OUI ❑ NON

IIIIII.. SSttrruuccttuurreess eett hhoorraaiirreess ::

1. L’IDD que vous encadrez a lieu :

avec maintien du groupe classe

avec des groupes de la taille d’une classe réunissant les élèves de plusieurs classes

en groupe réduit. Nombre d’élèves par groupe :

...

2. Nombre d’heures hebdomadaires prévues à l’emploi du temps des élèves pour chaque IDD :

...

3. De combien d’heures chaque élève bénéficie-t-il pour chaque IDD ? – en présence d’un enseignant :

…..…

heures x

…..….

semaines – en autonomie :

…..…

heures x

…..….

semaines

4. Que font les élèves pendant les semaines où il n’y a pas d’IDD ?

...

...

IIVV.. OOrrggaanniissaattiioonn,, ccoonnddiittiioonnss ddee ttrraavvaaiill

1. Combien d’IDD allez-vous encadrer dans l’année ?

...

2. Combien de semaines en présence des élèves sont prévues pour chaque IDD ?

...

3. Combien de semaines de concertation sont prévues pour chaque IDD ?

...

4. Combien d’heures sont prévues dans votre VS ?

...

5. Comment les IDD sont-ils pris en compte dans votre emploi du temps ?

ils font partie de votre maximum de service (18h ou 15h)

ils font partie de votre service éventuellement majoré d’une ou plusieurs HSA

ils sont rémunérés en HSE (voire HTS) 6. Pratiquez-vous la co-intervention ?

OUI

NON

Dans ce cas, comment votre intervention est-elle prise en compte ?

chaque heure de présence devant élèves compte pour une heure

chaque heure de présence est affectée d’un coefficient minorateur (par exemple une heure pour deux heures de présence)

autre solution ?

...

7. Des intervenants extérieurs sont-ils prévus ? financés sur quels crédits ?

...

...

8. Les IDD ont-il eu une incidence sur votre charge et votre temps de travail ?

OUI

NON

Si oui, laquelle ?

...

V

V.. CCoonntteennuuss,, éévvaalluuaattiioonn

1. Les élèves ont-ils pu choisir leurs thèmes d’itinéraires ?

OUI

NON

2. Avec quelle(s) discipline(s) avez-vous mis en œuvre un IDD ?

...

...

3. Quel est l’intitulé de votre IDD ?

...

Expliquez brièvement le contenu de l’IDD et la teneur de la réalisation :

...

4. Aboutira-t-il à une production individuelle ou collective des élèves ? (détaillez)

OUI

NON

...

5. Les élèves vont-ils au CDI ?

OUI

NON Si oui, dans quelles conditions ?

avec un enseignant de discipline

en autonomie

encadrés par l’enseignant documentaliste impliqué dans l’IDD Problèmes éventuels rencontrés :

...

...

6. Une ligne budgétaire spécifique est-elle prévue au budget de l’éta- blissement pour financer les IDD ?

...

7. Pour l’instant, de votre point de vue, quels sont les aspects positifs des IDD mis en place ?

un meilleur accès à l’autonomie des élèves

une motivation réelle des élèves

une meilleure prise en compte des élèves en difficulté

un meilleur accès aux apprentissages

un meilleur accès aux apprentissages documentaires

autres

...

8. Si vous estimez qu’il n’y a pas ou peu d’aspects positifs, qu’est-ce qui, selon vous, permettrait d’atteindre ces objectifs ?

...

...

9. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

...

...

10. Quels sont les aspects négatifs des IDD mis en place ?

...

...

11. Les IDD permettent-ils d’évaluer selon vous :

les mêmes connaissances, compétences qu’en cours

d’autres connaissances, compétences. Si oui lesquelles ?

...

...

12. Les IDD ont-ils eu une incidence sur le travail disciplinaire que vous menez en cours ?

OUI

NON

Si oui, quelle(s) incidence(s) ?

...

...

13. L’institution vous a-t-elle demandé de renseigner une fiche préalable sur le mode d’évaluation des élèves ?

OUI (merci de la joindre)

NON

14. Qu’attendiez-vous personnellement de la mise en œuvre des itiné- raires de découverte ?

...

...

15. Quel(s) autre(s) type(s) d’interdisciplinarité proposeriez-vous éven- tuellement ?

...

...

V

VII.. PPrreemmiieerr bbiillaann

1. vous souhaitez :

que les IDD soient maintenus sous leur forme actuelle en Cinquième l’an prochain

qu’ils soient maintenus dans d’autres conditions. Lesquelles ?

...

qu’ils soient facultatifs en Quatrième

qu’ils soient facultatifs en Cinquième

encadrer un IDD en Cinquième l’an prochain

encadrer un IDD en Quatrième l’an prochain

refuser de vous impliquer dans tout travail d’IDD l’an prochain. Pour quelles raisons ?

...

que le principe des itinéraires de découverte soit abandonné. Pour quelles raisons ?

...

...

2. Si vous souhaitez que les IDD soient abandonnés ou deviennent facul- tatifs, quel vous paraît être le mode d’action syndicale le plus efficace ?

...

...

©THIERRY NECTOUX

ENQUÊTE INDIVIDUELLE SUR LES ITINÉRAIRES DE DÉCOUVERTE

( à retourner au SNES – secteur collèges – 1, rue de Courty – 75341 Paris Cedex 07.

Vous trouverez une enquête « Établissement » dans le prochain Courrier de S1)

NOM...PRENOM... Syndiqué(e) au SNES :❑OUI ❑NON

DISCIPLINE...ETABLISSEMENT...

VILLE...DEPARTEMENT...ACADEMIE...

COLLÈGE

(6)

MÉMO Non-titulaires

Ce mémo a pour but d’aider les non- titulaires à mieux connaître leurs droits et à les faire respecter : d’abord parce que l’administration se met peu en frais pour nous informer . Il rend également compte de notre action, de l’im- portance de se mobili- ser pour de nouveaux droits, de s’organiser et de se syndiquer.

Il présente les textes réglementaires dont certains sont extérieurs à la réglementation pu- blique comme c’est le cas pour l’assurance chômage et la retraite.

Nous donnons dans chaque rubrique les conseils permettant aux non-titu- laires de se défendre , les posi- tions du SNES , et les débats. Il est envoyé dans les S3, S2 et à chaque non-titulaire adhérent du SNES .Une liste de discussion vient aus- si d’être créée. Vous pouvez vous y inscrire en envoyant un message à

non-titulaires@snes.edu.

Attention, de nouvelles conditions modifiant la convention UNEDIC et l’indemnisation des chômeurs ont été signées et sont applicables au 1

er

jan- vier (voir article page 7).

BACCALAURÉAT Faites signer la pétition

N’oublions pas de signer et de faire signer largement la pétition contre le contrôle local au baccalauréat parue dans l’US n° 579 du 4 décembre 2002, ainsi que la lettre individuelle publiée dans le même numéro. Elles sont également disponibles sur le site : http://www.snes.edu/snesac- tu/article.php3?id_article=160 Cette action peut s’accompagner d’une information auprès des élèves et des parents. Le

Courrier de S1

n° 7 contient pour cela un ensemble d’élé- ments qui peut servir de base aux éventuels débats qui pourraient être organisés dans les établissements.

Le SNES continue d’intervenir aux niveaux académique et national.

Renvoyez les doubles des pétitions et des lettres individuelles à votre S3 et au S4, secteur lycées.

Aux JO de fin décembre

JO

du 28/12/02 : le décret 2002- 1547 du 20/12/2002 fixe les moda- lités de validation, pour la retraite, des périodes de congé d’accompa- gnement d’une personne en fin de vie dont peuvent bénéficier les col- lègues qui ont un ascendant, un des- cendant ou une personne partageant leur domicile faisant l’objet de soins palliatifs. La période du congé, qui est de trois mois au maximum non ré- munérés, est prise en compte dans la constitution du droit à pension et dans la liquidation de cette dernière, sous réserve que le collègue s’acquitte, à l’issue de son congé, des cotisations pour pension civile. Cette retenue est calculée sur la base du traitement brut que l’intéressé aurait perçu s’il n’avait pas bénéficié du congé.

JO

du 31/12/02 : mise en extinction du CFA par la loi de finances (art 132)

cf. US

579 du 4 décembre.

EAF

Des changements sans réelle concertation L e 12 décembre un projet de

note de service fixant les nouvelles modalités de l’épreuve orale de l’EAF a été soumis au Conseil supérieur de l’Éducation. Les modifications vise à une certaine simplification de l’épreuve :

• suppression de la question intro- ductive à la deuxième partie de l’épreuve

• réduction du temps de prépara- tion porté à 30 minutes : l’exa- minateur disposant des dix autres minutes pour présenter le texte, la question au candidat et pour rem- plir la fiche d’évaluation

• simplification du descriptif. Un nombre maximum de descriptifs devrait être fixé par une lettre aux recteurs.

Colère et déception : aucune concertation à l’origine de ce texte, sur des épreuves lourdes critiquées par beaucoup de col- lègues.

Formation tout au long de la vie pour les enseignants

Un enterrement de première classe !

C

ertes, tous les rapports et discours officiels mettent au centre la for- mation continue, l’obligation d’in- vestissements plus conséquents en termes de moyens et de personnels, la nécessité d’une relance «comme exi- gence politique et institutionnelle ».

« Les évolutions actuelles du système éducatif appellent à la fois un effort en faveur de la formation continue et un renouvellement » déclare-t-on en haut lieu.

La réalité est autre. De toutes les aca- démies remontent les mêmes informa- tions : les dernières dotations qui vien- nent de parvenir dans les rectorats présentent un déficit de plus de 10 % sur les crédits annoncés en février 2002, déjà en baisse par rapport à l’année pré-

L e SNES a rencontré M. Fournel, conseiller du ministre chargé d’initier une « démarche quali- té » globale visant les établisse- ments, les relations avec les usa- gers, les relations entre les établissements, les services acadé- miques et les personnels. Les grandes lignes de ce projets s’ins- crivent dans le cadre d’une réforme de l’Etat, dans le nouveau cadre fi- nancier de la loi organique sur les fi- nances publiques (LOF) et dans le cadre d’une décentralisation accrue.

Des expérimentations pourraient avoir lieu dès 2004. L’essentiel por- te sur une accentuation de l’auto- nomie des établissements et d’une réorganisation des services acadé- miques pour prendre en compte une meilleure association des collecti- vités locales. Dans ce premier échange, le SNES a fait valoir ce que pourrait être une vraie amélio- ration de la qualité au sein des éta- blissements et des rectorats : amé- liorer l’accueil des personnels et des parents, mieux assurer les rem- placements, en finir avec la préca- rité, développer la formation conti- nue, améliorer le mouvement des personnels, créer des instances d’ap- pel, revivifier les CA, disposer d’ou- tils d’évaluation transparents, ren- forcer la collégialité du pilotage

Certes la nouvelle rédaction a au moins le mérite de la clarté. Il est appréciable qu’on comptabi- lise enfin le temps nécessaire à l’accueil et à l’évaluation des candidats (mais comment seront comptabilisées les indemnités de l’oral ?). Mais cela suppose qu’on allège la tâche de chacun en diminuant le nombre de can- didats par demi-journée et que tous les collègues soient convo- qués.

Mais pour le reste la préparation en amont sera toujours lourde.

Rien ne garantit qu’en 2003, l’examinateur trouvera dans son centre d’examen les manuels et les photocopies.

Mais ces mesures sont insuf- fisantes. Rien n’est dit sur l’épreuve écrite, sur le sujet d’in- vention, notamment, qui soulève de très nombreuses critiques et qui apparaît pour beaucoup de col- lègues comme un exercice se déro-

cédente ! Les dépenses en formation continue ont atteint 3 % de la masse salariale en 2001 pour l’Education natio- nale, contre 4,7 % pour les autres minis- tères.

Bien évidemment, il faut réserver dans ces crédits « peau de chagrin» une part plus importante aux actions jugées prio- ritaires. Conséquences : la question se pose de savoir si l’on est en mesure de réduire les stages à la portion congrue ou s’il existe d’autres possibilités, la visio- conférence par exemple, ou les stages de proximité. Pourtant, les stages sont les rares moments où les collègues d’éta- blissements différents peuvent se ren- contrer et débattre. Ce ne sera plus le cas. Il y a beaucoup à craindre de la pré- éminence d’une formation d’établisse-

pédagogique... Il a mis en garde contre tout ce qui renforcerait le poids des hiérarchies et porterait at- teinte au paritarisme et aux droits des personnels.

Le secrétariat général du SNES a rencontré M. Boissinot, directeur de cabinet de Luc Ferry, le 19 décembre. Il a réitéré sa demande d’un maintien du statut de MI-SE et proposé des solutions pour amé- liorer le recrutement et la réussite universitaires. Le directeur de cabi- net a fait peu d’efforts pour trouver une porte de sortie au conflit. Il s’est contenté de proposer qu’il n’y ait pas de suppression immé- diate du statut et qu’on se donne un an avant d’en décider. Nous lui avons répondu que cette réponse n’était pas de nature à sortir du conflit. Le SNES a également évo- qué l’avenir des CIO et des CO- Psy. Tout en reconnaissant leur rôle auprès des élèves et la com- plexité du processus d’élaboration d’un projet d’avenir, le directeur de cabinet semble avoir fait son deuil d’une redynamisation du métier de CO-Psy en incriminant la pro- fession qui, d’après lui, serait trop arc-boutée sur la psychologie et pas assez présente sur les champs sociologiques et économiques.

Une rencontre prévue le 6 janvier

bant à un apprentissage construit.

L’EAF nécessite surtout une large concertation avec les personnels, une réflexion pour définir ce qu’on cherche à évaluer, des épreuves conformes à l’intérêt des élèves et qui leur assurent un traitement égal.

C’est ce que recommande d’ailleurs le rapport de l’IGEN sur le lycée, daté de juillet 2002 (transmis le 11 décembre) qui souligne à propos de l’EAF :

« une réflexion devrait être menée ».

De même, l’enquête de l’IGEN sur l’EAF datée de juillet 2002 et transmise le 11 décembre met en évidence par ses remarques les carences considérables en for- mation continue. Effectivement, on a mis en place une réforme des programmes de l’EAF avec des changements importants : notion de séquence, d’objet d’étude, écriture d’invention,

ment, plus pragmatique, abandonnant à terme les apports de la recherche uni- versitaire. Ne sont retenues bien sûr que les actions qui renvoient la formation à une adaptation à la tâche. Des stages programmés et remplis sont supprimés, d’autres risquent d’être annulés faute de candidats, car les collègues, qui n’y trouvent plus leur compte, ne s’inscrivent plus. Il ne reste plus à l’administration qu’à fournir des préparations de cours

« clés en main ». Ce n’est pas une plai- santerie : on le suggère ça et là.

Ce n’est pas notre conception. Plus que jamais, nous devons revendiquer notre droit à la formation. La formation conti- nue doit être un temps de réflexion, elle doit notamment répondre aux aspira- tions individuelles de renouvellement

sur ce sujet avec le ministre a été annulée par le ministère.

Le SNES a également évoqué la question des postes au concours à partir de l’audit, rappelé les enga- gements pris sur les agrégations de SMS et d’hôtellerie et sur les créa- tions de STS.

Il a enfin protesté contre les inter- prétations fournies par la DPE aux questions des chefs d’établissement et CSAIO sur l’application des textes de RTT des CPE et des CO- Psy. Le ministère s’est engagé à convoquer un groupe de suivi.

Le secrétariat général a été reçu le

des savoirs et des pratiques profession- nelles. Cela impose une autre concep- tion de stages qui ne se limitent pas à des actions courtes, ni à des stages d’éta- blissements, ni à des journées d’infor- mation. Une conception qui corresponde à la haute qualification de nos métiers.

Alors, imposons la formation tout au long de la vie pour tous les personnels ensei- gnants. ■

M. C.

7 janvier par M. Roch-Olivier Maistre, conseiller du président de la République à l’Elysée. Le SNES lui a présenté ses ambitions éducatives et a évoqué les principaux points de conflit avec le gouvernement. Ecoute attentive et affirmation que le prési- dent attache une grande importance à l’école ; propos rassurants sur la décentralisation et le fait que l’Edu- cation restera nationale. Il nous a été précisé que la question des postes aux concours n’était pas arbitrée.

Mais rien de vraiment concret sur aucun dossier.

Denis Paget

Rencontres au ministère

Rien de vraiment concret

METIER

.T. n°77082

... jusqu’au bout du monde, du désert mauritanien

à l’Akakous libyen, des sommets du Tibesti aux oasis

de l’ouest égyptien, des falaises du pays dogon aux villages des collines népalaises,

des volcans équatoriens aux immensités de l’Asie centrale…

54, rue de Dunkerque, 75009 Paris Tél. : 01 42 85 13 93 • Fax : 01 45 26 32 85 3615 ZIG ZAG VOYAGE

E-mail : informations@zig-zag.tm.fr PUBLICITÉ

©DANIEL MAUNOURY

nouvelle conception de l’oral, sans formation aucune. Au mieux quelques séquences d’informa- tion.

Une fois de plus, les enseignants sont dessaisis, considérés comme de simples exécutants. Le SNES demande à nouveau le rétablis- sement du jury, une réflexion sur les épreuves de l’EAF, leur mise à plat. Il demande également une évaluation des programmes pour une révision indispensable.

Telle a été l’intervention du SNES au CSE

(1)

. Il est évident que seule l’intervention de tous les ensei- gnants de lettres permettra d’aboutir.

Marylène Cahouet

1. Vote au CSE sur la note de service sur les épreuves orales de l’EAF.

• Pour : 11 (SE, SGEN, SNPDEN…),

• contre : 6 (SNALC, FO..),

• abstentions : 14 (FCPE,FSU...)

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