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Les fédérations de l’éducation demandentà rencontrer d’urgence le ministre 1 Mai

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N°601 - 22 AVRIL 2004 - L’HEBDOMADAIRE DU SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE

SOMMAIRE : Page 2 L’actualité • Actions et unité syndicale • Lettre des syndicats de l‘éducation à François Fillon • Fonction publique : l’urgence de négociations • Sécurité sociale : quelle

« gouvernance ?» Page 3 Collège : programme de SVT • CO-Psy : audience à la DPE.

Fonction publique

FSU, CGT, FO et UNSA réaffirment l’urgence de négociations

Suite aux rencontres bilatérales organisées par le nouveau ministre de la Fonction publique, les 7 fédérations de fonctionnaires se sont rencontrées. Rencontre qui n’a pu déboucher que sur une déclaration commune à quatre.

Edito

Nous attendons des gestes significatifs

Le SNES vient d’être reçu par le nouveau ministre et son cabinet.

Nous avons présenté les dossiers les plus urgents et répété au ministre que nous attendions des signes tangibles de la volonté gouvernementale de renouer le dialogue avec les personnels du second degré et de considérer le système éducatif comme une Institution majeure pour construire l’égalité et le progrès individuel et collectif. Parmi ces dossiers, nous avons dit au ministre qu’il devait de toute urgence augmenter les postes aux concours pour remplacer les 16 600 enseignants qui partiront en 2005 et les 18 800 en 2006, chiffres de l’audit commandé par son

prédécesseur qui l’avaient pourtant conduit à ne décider de mettre que 12 500 postes avec l’espoir de ne recruter que 11 000 nouveaux professeurs. Cette question est déterminante pour la préparation du budget 2005. L’ancien cabinet ne cachait pas que la réduction des postes aux concours allait permettre la suppression de 5 000 emplois dans les lycées et collèges.

Sur ce dossier, le nouveau ministre ne nous a pas opposé d’arguments et nous a demandé quelques jours de délai.

Nous lui avons également présenté comme prioritaires les dossiers de l’encadrement éducatif au plan quantitatif – le déficit de MI-SE et d’emplois-jeunes est maintenant de 30 000 – et au plan statutaire puisque la démonstration est faite que le statut d’assistant d’éducation est mauvais pour les étudiants et pour les établissements. Nous lui avons également dit notre souhait que les TOS ne soient pas décentralisés, qu’on rouvre rapidement le dossier du statut des CIO et plus globalement celui de l’orientation, qu’on revoie la décentralisation de la sectorisation des collèges. Nous lui avons demandé des mesures d’urgence en faveur de l’enseignement technologique, des langues vivantes, anciennes et régionales, et de l’aide aux élèves en difficulté dans le cadre de la préparation de la rentrée 2004. Nous avons évoqué le dossier des retraites avec des demandes d’urgence concernant la CPA, les bonifications pour enfants, le rachat des années d’études, la validation des années de non-titulaire et le régime additionnel sur les primes.

Ces demandes bien sûr ne préjugent en rien de notre volonté d’une remise à plat globale de la réforme. Si nous avons rencontré un ministre attentif et affable, nous n’avons pour l’instant aucune réponse précise sur ces dossiers. Le ministre a seulement souligné que la décentralisation dépendait du Parlement et du Premier ministre. Ce dernier doit recevoir les nouveaux présidents de Région. François Fillon a dit qu’il souhaitait se préparer à la mise en œuvre de la nouvelle loi. Il nous a dit vouloir ouvrir plusieurs chantiers : ceux de la précarité, de la formation des maîtres, des carrières et de la programmation des recrutements. Nous avons demandé à être rapidement reçus sur ces dossiers ainsi que sur ceux de la Troisième, de la technologie et des enseignements artistiques.

Enfin, le ministre consacrera l’automne à la loi sur la recherche et n’envisage la loi sur l’éducation qu’au printemps 2005. Voilà donc l’état des contacts à ce jour. Les fédérations de l’éducation ont interpellé le ministre le 19 avril et doivent se retrouver le 28 avril.

Nous pensons qu’il ne faut pas lever le pied. Au contraire, si le gouvernement ne fait aucun signe concret, il faudra intensifier la pression en mai.

Denis Paget, cosecrétaire général

A quelques jours du 1

er

Mai, la fête du Travail apparaît cette année comme une occasion importante pour les salariés et leurs organisations syndicales de réaf- firmer haut et fort les attentes sociales exprimées si clairement le 28 mars dernier. Attentes que le gouvernement a manifestement bien du mal à entendre. Ce sera aussi l’occasion, comme partout dans le monde, de réaffirmer notre attachement à la paix dans une période marquée par les ravages du terrorisme et de la guerre.

Il est regrettable de ne pas pou- voir le faire dans le contexte d’unité syndicale que devraient pourtant susciter de tels enjeux.

La situation s’est en effet encore compliquée ces derniers jours. Le sommet syndical proposé par la CGT s’est finalement réduit à une brève rencontre avec la FSU et

l’UNSA. Et la réunion des fédé- rations de fonctionnaires du 14 avril, dont la FSU avait pris l’initiative, n’a pu déboucher que sur un texte commun FSU, UGFF- CGT, FO fonctionnaires, UNSA- fonctionnaires, les autres fédéra-

D epuis sa nomination, Renaud Dutreil s’est dit ouvert au dia- logue. Il affirme qu’il repren- dra le projet de loi préparé par son prédécesseur et qu’il conduira dans les prochaines semaines des dis- cussions, y compris sur la question de la rémunération des agents et sur celle des carrières longues. Il annonce l’élaboration prochaine d’un calendrier de travail.

Pour la FSU, la réunion des fédé-

1 er Mai

A lors que Philippe Douste- Blazy poursuit ses consulta- tions, et que l’on s’oriente vers de probables annonces début mai, c’est la « gouvernance » du sys- tème qui est pour le moment au coeur des discussions entre organi- sations syndicales, professions de santé mutuelles et pouvoirs publics.

La quadrature du cercle pour le gouvernement : trouver une for- mule acceptable pour que le patro- nat revienne participer à la gestion

de la CNAM. Le MEDEF estime en effet que le patronat (pas plus d’ailleurs que les salariés) n’a voca- tion à traiter les questions qui relè- vent du système de santé, ni les relations avec les professionnels.

Il y a bien évidemment derrière ces affirmations la volonté du MEDEF de voir les entreprises se désenga- ger de la Sécurité sociale, c’est-à- dire de son financement. Le gou- vernement réfléchit donc à une nouvelle organisa-

Sécurité sociale

Quelle « gouvernance » ?

f o n c t i o n publique dans sa ligne de mire.

Mais au-delà des regrets, force est de constater que les divergences qui séparent les confédérations sont profondes, sur les retraites bien sûr, mais aussi sur des questions aussi sensibles que celles des inter- mittents et de l’indemnisation du chômage. Ce sont ces divergences, qu’il serait vain de nier, qu’il faut maintenant surmonter. La FSU est prête à y travailler avec l’ensemble des forces syndicales. La force des liens unitaires qui

rations syndicales devait être l’oc- casion d’élaborer les moyens de peser ensemble au moment où le ministre élabore les orientations qu’il entend avancer. Tant l’absence de réponse aux questions impor- tantes de la perte de pouvoir d’achat des salaires et des pensions, de la précarité, tant la politique de l’em- ploi menée que certains projets dan- gereux élaborés dans le cadre de la préparation par

Suite p. 2

Suite p. 2

Suite p. 2

tions UFFA-CFDT, CFTC et CGC refusant en dernière minute de s’y associer. Tout cela au moment où le gouvernement affiche pourtant clairement sa détermination sur le dossier de l’assurance maladie et où tout confirme qu’il garde la

Les

rassemblements

P

aris, Créteil, Versailles

Appel unitaire CGT, FSU, UNSA, G10, 15 h, place de la République ; de République à la Nation par Bastille.

Poitiers

Charente : 10 h à Angoulême, Place de la Bussatte.

Vienne : rassemblement, 10 h 30, place d’Armes à Poitiers à l’appel de CGT, CFDT, FSU, UNSA.

Deux-sèvres : rassemblement 10 h place du Port à Niort à l’appel de CGT, CFTC, FSU, FO, G10, UNSA.

Grenoble

Aubenas : place du Champ de Mars à 10 h 30.

Privas : préfecture à 10 h 30.

Le Teil : place des Sablons à 11 h.

Cruas : place des Écoles à 11 h.

Annonay : place de la Libération à 11 h.

Tournon : place de la Résistance à 10 h.

Toulouse

Dans le Lot :

À l’appel de la CGT, FO, la FSU et l’UNSA :

Figeac : 10 h 30, rassemblement, parking du lycée Champollion.

Cahors : 10 h 30, rassemblement place François-Mitterrand.

Limoges

Limoges : 10 h, place de la Répu- blique.

Brive : 11 h, rue Jean-Fieyre.

Tulle : 11 h, salle Marie-Laurent.

Ussel : 11 h, place de la République.

Gueret : 10 h devant l’hôtel de ville.

Strasbourg

Bas-Rhin : pont de l’Europe à Stras- bourg, 11 h.

Haut-Rhin : 10 h, place de la Réunion à Mulhouse, 10 h Maison des syndicats, rue de Turenne à Colmar.

Dijon

Nièvre : à l’appel de la CGT, FO, CFDT, UNSA et FSU.

10 h Nevers bourse du Travail, Cosne

devant la Poste, Decize, place St-Just.

11 h Clamecy, ancienne poste.

Yonne : À l’appel de la FSU, CGT, CFDT, UNSA.

Auxerre : place de l’Arquebuse.

9 h 30 : forum syndical sur la protec-

tion sociale.

11 h 30 : Départ de la manifestation.

Reims

Troyes : 10 h 30 devant la bourse du travail. À l’appel de la FSU, CGT, UNSA et CFD.

Reims : 10 h, maison des syndicats, à l’appel de CGT, FSU, UNSA, CFDT, FO.

Corse

Bastia : palais de Justice à 10 h.

Orléans-Tours

Blois : 10 h 30 - Marches Denis-Papin, à l’appel de la FSU, la CGT et l’UNSA.

Loiret : CGT, FSU, UNSA, CFDT.

10 h Orléans, La Charpenterie

(anciennes halles) ; Gien, place Jean- Jaurès ; Montargis, Pâtis ; Pithiviers place des Halles.

Aix-Marseille

Marseille : 10 h 30 aux Mobiles (FSU, CGT, CFDT, UNSA, G10).

Avignon : 10 h rond-point de la gare (FSU-CGT-CFDT-UNSA).

Digne : 10 h, gare routière (CGT, FSU, UNSA).

Amiens

10 h, devant la bourse du Travail d’Amiens.

Rennes

Finistère : Brest,, 10 h 30, FSU, CGT, place de la Liberté ; Quim- per, 10 h 30, FSU, CGT, UNSA Place de la Liberté ; Morlaix : 10 h 30 FSU, CGT, devant la Mai- rie ; Pays bigouden, 10 h 30, FSU, CGT, Amicale laïque de Lesconil.

Action et unité syndicale

Les fédérations de l’éducation demandent à rencontrer d’urgence le ministre

Réunion du bureau national du SNES le 27 avril.

Les fédérations se rencontreront de nouveau le 28 avril.

DR

(2)

2 - L’US

NO601

-

22 AVRIL 2004

L ’ A C T U A L I T E

tion, qui aurait semble t-il l’aval de la mutualité, laquelle a estimé au soir de sa rencontre avec le ministre qu’elle avait de « fortes conver- gences » avec le projet présenté.

Celui-ci reprendrait la proposition de la mutualité de création d’une Haute Autorité en santé indépen- dante. Les trois caisses actuelles (CNAM, CANAM (artisans, non- salariés) et MSA (agriculture) pour- raient être réunies. Ensuite, plu- sieurs hypothèses circulent sur l’organisation même de la gestion.

Philippe Douste-Blazy s’est déclaré favorable à une large délégation de gestion vers une structure où seraient représentés l’ensemble des

Jean-Paul Delevoye du projet de loi sur la modernisation de la fonc- tion publique méritaient une réponse commune et forte. Le SNES avait d’ailleurs estimé que, sur toutes ces questions, le recours à un mouvement de grève de la fonction publique s’avérait néces- saire.

La réunion n’a finalement débou- ché que sur un communiqué com- mun, préparé à sept, mais signé à quatre.

Ainsi, FSU, CGT, FO et UNSA ont publiquement interpellé le ministre par une déclaration rendue publique le 19 avril. Ces organi- sations « réaffirment l’urgence de l’ouverture de négociations, sans préalable, dans trois directions.

• Les salaires (perte de pouvoir d’achat de plus de 4 points depuis le 1

er

janvier 2000).

• La revalorisation des pensions.

• La question de l’emploi dans son volume (en lien avec les besoins

pour l’exercice des missions) dans sa nature (avec notamment la résorption de la précarité et de l’emploi hors statut) et dans son contenu (conforter les garanties collectives statutaires). »

Elles soulignent aussi que l’avenir du service public doit faire l’objet d’un réel et large débat de société.

Dans ce cadre, la question des transferts de compétence et des

personnels doit être reconsidérée.

Elles « réaffirment leur attache- ment à une protection sociale col- lective, égalitaire et solidaire » et

« considèrent que le dossier des retraites n’est pas clos ».

Elles se rencontreront à nouveau et invitent leurs organisations à « se rencontrer à tous les niveaux afin d’appuyer les revendications com- munes et spécifiques ». ■

Anne Féray

acteurs, cette instance contrôlerait les dépenses et fixerait les recettes.

La mutualité milite quant à elle pour un conseil des complémen- taires partenaires de la Sécurité sociale, et corégulateur du système.

Rappelons que, pour le SNES et la FSU, la gestion des caisses doit continuer à appartenir aux assurés sociaux représentés par leurs orga-

nisations syndicales, dont la légiti- mité devrait être renforcée par des élections. La représentation des mutuelles (à l’exclusion des assu- rances privées) et des associations pourrait être assurée au sein d’une instance consultative qui éclaire- rait les choix, à partir de débats démocratiques associant pleine- ment la population.

Philippe Douste-Blazy a d’autre part tenu dans le journal Les Echos un discours volontairement alarmiste, évoquant des déficits « abyssaux », chacun étant incité à « prendre conscience du désastre ». Il devrait donc présenter un certain nombre de mesures visant à responsabiliser les Français. Un programme qui ne peut que nous inciter à continuer le travail d’information et de mobili- sation, afin de faire connaître au plus grand nombre les alternatives que nous proposons pour transformer le système de santé, assurer un finan- cement solidaire, durable et pro- mouvoir la démocratie sanitaire. ■

Elizabeth labaye

Quand les médias font la loi : un cas d’école

Avec une grande unanimité de senti- ment, les personnels, les élèves, les parents d’élèves du lycée Turgot à Paris, se sont mobilisés contre la douteuse opération médiatique autour du docu- mentaire de Cyril Denvers : « Quand la religion fait la loi à l’école », produit par Réservoir Prod et diffusé sur FR 3.

Le titre est en lui même révélateur de l’angle partisan et des enjeux politiques poursuivis. Le propos n’était en effet pas de montrer la réalité, forcément com- plexe, d’un lycée au recrutement multi- ethnique, mais de marteler une thèse de la haine religieuse, exclusivement judéo-musulmane, censée menacer l’établissement d’implosion. Cet a priori devait s’incarner à tout prix puisque tel était le « sujet » arrêté depuis des mois, à l’insu de ceux qui allaient en devenir les involontaires instruments, mais en toute connaissance des autori- tés rectorales et ministérielles. Le lycée Turgot n’était en effet qu’un lot de consolation, accordé à des journalistes en mal de sensationnalisme à qui l’au- torisation de tournage qu’ils avaient demandée dans des établissements plus sensibles avait été refusée*.

Certes, au lycée Turgot comme dans toute la société, des tensions et des revendications identitaires existent.

Elles sont d’ailleurs combattues avec détermination par l’action éducative de tous, et non par les seuls sermons d’une proviseure, omniprésente devant les caméras.

Au lieu de faire prendre conscience de l’effort éducatif que l’État doit faire pour éviter les possibles dérives identi- taires de ces élèves, on a préféré jeter le discrédit sur un établissement et, plus particulièrement, sur deux « commu- nautés » soi-disant en proie à la fanati- sation. Est-ce là une nouvelle mission du service public de télévision ? La situation alarmante en termes de moyens humains – 3 aides-éducateurs pour 1 400 élèves et pas d’assistante sociale depuis 2 ans – la dégradation des locaux, la surcharge des classes, de même qu’une politique délibérée de ségrégation sociale mainte fois dénon- cée, sont passés sous silence. Ces pro- blèmes, visiblement, sont « hors sujet » et n’intéressent ni les autorités ni les médias. Quant à l’administration de l’Éducation nationale, qui sait si bien interdire aux journalistes l’entrée dans les établissements lorsqu’un conflit social les agite, pourquoi cette sou- daine mansuétude ?

Une explication publique est exigible de tous ceux qui ont participé à la construction médiatique de cette image falsifiée. Qu’ils aient le courage intel- lectuel de venir parler en direct avec ceux qui vivent au quotidien, la vie réelle de notre lycée. Ils entendront alors une parole certainement moins vendeuse mais plus collective, plus nuancée et plus vraie.

S1 Lycée Turgot

* Daniel Schneiderman, dans l’émission « Arrêt sur images », a bien mis en évidence les coulisses ins- titutionnelles de la commande qui avait été faite.

Décentralisation des TOS (techniciens, ouvriers, de service)

L’Interfédérale FERC-CGT - FSU - SGEN-CFDT - UNSA-Éducation a été reçue ce jour 19 avril par l’en- semble des présidents de Région de gauche avant qu’ils soient reçus par le Premier ministre.

Après avoir déposé plus de 50 000 signatures auprès de la présidence de l’Assemblée nationale, l’intersyndi- cale a rappelé sa totale opposition au transfert des missions et des person- nels TOS.

Les présidents ont réaffirmé devant l’intersyndicale qu’« ils exigent que le gouvernement renonce au transfert des personnels non enseignants et en particulier des techniciens, ouvriers, de service (TOS) qui porte atteinte à l’unité du service public de l’Éduca- tion nationale ».

Communiqué de presse Paris, le 19 avril 2004

« Hôpital en danger »

Près de 300 chefs de service et professeurs de médecine ont lancé dans le monde un appel pour défendre le service public de santé, à l’initiative du Comité national de l’Hôpital. « Notre système de soins, hier considéré comme un des meilleurs du monde, est en train d’être détruit » s’inquiètent ces professionnels de l’hôpital.

Philippe Douste-Blazy a fait savoir que l’hôpital, initialement exclu de la réforme, serait intégré finalement dans les propositions de réorganisation du système de santé.

Quelle « gouvernance » pour la Sécurité sociale ?

(Suite de la page 1)

Indemnisation chômage : la FSU se félicite du jugement du TGI de Marseille

La FSU se réjouit de la décision du TGI de Marseille qui rétablit dans leurs droits les chômeurs qui l’avaient saisi. Il s’agit d’un premier succès face à l’injustice du recalcul des droits imposé depuis le début de l’année. Il importe qu’il soit confirmé par d’autres jugements.

La FSU, avec ses syndicats, continuera d’intervenir pour que les précaires du public au chô- mage soient rétablis également dans leurs droits.

Elle entend poursuivre l’action pour la défense des droits des chômeurs et pour une politique de plein emploi, de lutte contre la précarité aussi bien dans le privé que dans le public.

Communique de presse Paris, 15 avril 2004

Fonction publique : FSU, CGT, FO et UNSA réaffirment l’urgence de négociations

(Suite de la page 1)

Nous remercions notre collègue Martine Dussac-Thévenin qui nous a autorisés à reproduire dans cette US quelques-unes de ses peintures.

se sont noués, malgré tout, dans de nombreuses villes et départements, comme en attestent par exemple les rendez-vous du 1

er

Mai, montre que ce travail peut être mené à bien.

La situation dans le sec- teur de l’Éducation natio- nale peut apparaître par contraste plus positive. La démarche unitaire menée depuis maintenant près de deux ans par la FSU, le SGEN-CFDT, l’UNSA- Education et la FERC- CGT a bien survécu au mouvement du printemps dernier comme l’atteste le succès de l’action de grève nationale et de manifesta- tions qu’elles avaient décidé ensemble le 12 mars dernier. Les per- sonnels, à chaque fois qu’ils sont questionnés, plébiscitent cette unité, qui doit être un atout pour nos professions au moment où il faut obtenir que soient revus les choix les plus négatifs du gouvernement : réduction catastrophique des postes mis aux concours, notamment dans le second degré, prépara- tion de la rentrée 2004, notamment en ce qui concerne les moyens en enseignants et en person- nels d’encadrement éduca- tif, décentralisation de cer- tains personnels de l’Éducation nationale et de

leurs missions, notamment les personnels TOS, à laquelle s’accroche envers et contre tout le Premier ministre. Les fédérations de l’éducation avaient arrêté, le 29 mars, le prin- cipe d’une journée natio- nale d’action en mai. Le SNES s’était prononcé en ce qui le concerne pour une nouvelle grève de toute l’éducation. Fran- çois Fillon a maintenant rencontré la quasi-totalité des organisations syndi- cales. Elles ont toutes relevé la qualité d’écoute du ministre, mais aussi l’intensité du silence auquel il s’est tenu. Per- sonne ne pourrait com- prendre qu’il en reste là et que des réponses ne soient pas apportées.

C’est pour obtenir ces réponses que les 4 fédé- rations de l’éducation ont adressé une lettre, le 19 avril, au ministre lui demandant une rencontre de toute urgence. Elles ont annoncé en même temps qu’elles se réuniraient de nouveau le mercredi 28 avril pour apprécier le contenu de ces réponses et prendre leurs respon- sabilités en toute connais- sance de cause. Le SNES réunira son bureau natio- nal et les secrétaires de ses sections académiques le 27 avril.

Bernard Boisseau

Monsieur François Fillon

Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Paris, le 19 avril 2004 Monsieur le Ministre,

En prenant vos fonctions, vous avez manifesté v otre souci de renouer le dialogue avec les personnels de l’Éducation. Ceux-ci porten t, depuis plus d’un an, des revendications fortes pour l’av enir de notre système éducatif et la réussite de tous les jeun es. La journée de grève et de manifestations du 12 mars, à l’appel de n os fédérations,

a montré la permanence de ces revendication s et de la mobilisation pour les faire aboutir.

Elles sont largement connues. Elles concern ent les moyens pour la rentrée 2004, l’emploi public et la précarité ain si que les concours de recrutement ; elles impliquent l’abandon des tr ansferts des missions et des personnels, notamment TOS. C’est la r aison pour laquelle nous avions arrêté le principe d’une journée nation ale d’action en mai.

Vous avez affirmé que l’éducation est une priorité : il importe que vous apportiez d’urgence de premières répon ses concrètes sur ces dossiers urgents. C’est à l’aune de ces répon ses que les personnels pourront apprécier la réalité de vos orientation s.

C’est dans cette perspective que nous vous deman dons de nous accorder d’urgence une audience. Nous nous r encontrerons de nouveau le 28 avril et nous prendrons nos r esponsabilités en fonction de vos réponses.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assur ance de nos sentiments distingués.

Pour la FERC-CGT Pour la FSU Christian DUBOT Gérard ASCHIERI Pour le SGEN-CFDT Pour l’UNSA-Éducation Jean-Luc VILLENEUVE Patrick GONTHIER

Les fédérations de l’éducation demandent à rencontrer d’urgence le ministre

(Suite de la page 1)

DR

(3)

Collège

Programmes de SVT en consultation

CO-Psy et DCIO

Mais où sont donc passés les postes ?

C ertaines modifications proposées dans le projet de pro- gramme correspondent aux demandes des collègues (cf. les enquêtes menées dans notre 8 pages observa- toires) : éviter les répétitions, réintroduire la maîtrise de la procréation et la notion d’hormone, étaler la géologie sur plusieurs années, introduire des

éléments d’histoire des sciences. En revanche, d’autres créent des incohérences, parti- culièrement au regard de nou- velles prescriptions comme les thèmes de convergences : par exemple, la disparition d’ap- proche systémique (notion de milieu, chaîne alimentaire, cycle de l’eau) rend difficile, pour l’enseignant de SVT, une véritable approche de « l’édu- cation à l’environnement », un des thèmes de convergence.

Ceci risque de conduire plus à des prescriptions qu’à la com- préhension des enjeux sur les problèmes d’environnement.

Outre les modifications de contenus, les projets proposent de s’appuyer sur les nouveaux programmes de découverte des sciences du premier degré.

Nous nous interrogeons sur les moyens dont disposent les écoles primaires pour cet ensei-

gnement et sur ce que nos collègues du premier degré peu- vent réellement faire. La forte incitation à travailler entre pro- fesseurs des écoles et des collèges, sera-elle accompagnée de mesures concrètes qui permettraient un réel travail com- mun : temps de concertation, stages communs, remplace- ments... ?

Par ailleurs, nous déplorons que la « rénovation des pro- grammes de collège » n’ait pas été l’occasion de construire les programmes des différentes disciplines en fonction d’objectifs communs. En effet les thèmes de convergence apparaissent comme des mises en évidence a posteriori, de

concepts communs aux disciplines. Nous passons ainsi à côté de ce qui aurait favorisé le croisement des disciplines et la mise en œuvre « naturelle » de pratiques interdisci- plinaires.

Nous nous interrogeons aussi sur les objectifs « éduca- tifs » assignés à notre discipline :

• les objectifs de contenus qui abordent les questions d’éduca- tion – par exemple en matière d’éducation à la santé ou à l’en- vironnement – ne visent pas tou- jours à l’explication des phéno- mènes, ce qui permettrait aux élèves de réfléchir sur leurs com- portements, a contrario ils por- tent une vision de l’éducation sou- vent normative et prescriptive voire culpabilisante ;

• les objectifs éducatifs tendent parfois à instrumentaliser les objectifs de connaissances scien- tifiques : « les données enseignées en SVT donneront du sens aux explications sur les modalités de contaminations par les agents infectieux... ». Qu’il soit néces- saire de montrer le lien entre connaissances fondamentales et applications est incontestable, mais n’est-il pas contestable de réduire ces connaissances à leur seul rôle utilitaire ?

Enfin l’introduction du projet de programme renouvelle fortement la recommandation du travail en groupes. Celle- ci est insuffisante pour que le travail en groupes à faible effec- tif passe dans les faits dans tous les collèges, à tous les niveaux ! Si les programmes sont les mêmes pour tous, le tra- vail en groupes à faible effectif rend possible une différen- tiation pédagogique utile à de nombreux élèves de collège.

Donc nous demandons un texte faisant obligation d’organiser le travail en groupes pour tous les élèves, car celui-ci ne doit pas dépendre des choix des établissements. ■

L. Cotton, J. Miachon

L e secrétariat national de catégorie Orientation accompagné de Xavier Marand du secteur emploi a été reçu en audience le 14 avril. La direction de la DPE et les sous directions des études et prévisions et des affaires réglementaires et statu- taires étaient présentes.

Nous avons commencé par les problèmes de gestion. Nous avons rappelé notre exigence d’une régulation nationale par la DESCO et la DPE de l’implantation des CIO et des postes de directeur. Cette année, les académies de Rennes, de Lille et de Créteil ont programmé des gels de postes de direction de CIO sans réelle concertation, ces décisions pourraient aboutir rapidement à la disparition du mouvement national des DCIO et à une carte géographique appauvrie du service public d’orien- tation de l’Éducation nationale.

Nos interlocuteurs, tout en affirmant que ces décisions rele- vaient des recteurs ont convenu qu’une régulation nationale semblait nécessaire.

Concernant le recrutement des CO-Psy (baisse de 42 % cette année) l’administration a dû reconnaître qu’il y avait de réelles divergences entre les prévisions du SNES (242 remplacements a minima en 2006) et le recrutement 2004 (145 stagiaires). Notre chiffrage ayant été élaboré à partir des pyramides des âges des différentes académies apparaît fiable, même si l’on peut envi- sager un modification des comportements des collègues du fait des nouveaux textes sur les retraites. Mais il faut surtout souligner l’embarras de la sous-direction des études et de la prévision à propos du décalage de 143 postes de CO-Psy, entre les emplois délégués par le ministère sur le terrain et leur utilisation dans les académies. Si certaines disciplines sont en surnombre, la catégorie, elle, est en « sous-nombre » ! Le MEN n’a pu donner de réponses valables et continue à prétendre

« qu’on a trop recruté ! » Nous faisons l’hypothèse qu’une bonne partie de ces postes provient des TZR et des anciens TA qu’on a affectés sur les postes vacants et dont les supports ont été transformés en moyens provisoires par les recteurs. Un nouvelle rencontre est prévue pour faire le point.

Sur la fin de carrière des CO-Psy, nous avons rappelé notre revendication d’un accès à l’indice 782 (hors-classe). Nos propositions d’un corps à 3 grades (classe normale CO-Psy, hors classe CO-Psy, échelle DCIO) a retenu l’attention de nos inter- locuteurs (les autres solutions possibles de statut de chef d’établissement ou de statut d’emploi leur semblant peu réali- sables). Une autre possibilité de carrière en Y a aussi été

évoquée (1 classe normale et 2 classes supérieures, l’une fonc- tionnelle (DCIO), l’autre promotionnelle (hors-classe CO-Psy).

Les problèmes de coût ont bien sûr été évoqués par la DPE, il s’agit d’une décision politique qui ne pourra être prise que par le cabinet. Nous interviendrons bien entendu à ce niveau.

Nous avons enfin abordé la question du reclassement, le décret de 1951 et son article 11-5 empêchant la quasi-totalité des CO-Psy non titulaires de bénéficier de la prise en compte dans leur reclassement des années effectuées (40 % des stagiaires ont des services de CO-Psy non titulaire d’une durée moyenne de 5 ans 6 mois).

Le SNES a demandé l’amélioration des conditions du reclasse- ment et dans l’immédiat le respect des grilles de professeur contractuel qui permettraient aux CO-Psy une prise en compte (partielle) de ces années. ■

Marie-Agnès Monnier, Catherine Remermier, Jean-Marc Châtelet

L’US

NO601

-

24 AVRIL 2004

- 3 Georges Dupuy

Il avait été secrétaire académique du SNES Limoges plusieurs années et élu à la CA nationale du SNES, avant de partir pour la Côte-d’Ivoire puis la Réunion. Depuis plus d’un an, il se battait courageusement contre la redoutable maladie qui vient de l’emporter.

Nous n’oublierons pas son engagement militant, ses capacités d’analyse et d’écriture, son dévouement à notre syndicalisme.

A tous ses proches, nous adressons l’expression de notre sympathie et de notre solidarité.

Jean-Paul Hennion

Notre ami, notre camarade, Jean-Paul Hennion s’est éteint le mardi 23 mars, à l’âge de 57 ans, au CHR de Lille, des suites d’une longue maladie.

Entré dans l’enseignement après des études d’allemand, militant SNES dès la première heure, il occupait depuis de nombreuses années la fonction de trésorier académique de Lille.

Militant actif au SNES et au parti communiste, fidèle à ses engage- ments, Jean-Paul n’avait d’autre motivation que celle d’être utile.

Que ce soit contre la décentralisation, la réforme des retraites, les sup- pressions de postes, pour le peuple palestinien, pour la paix, Jean-Paul était de tous les combats, de toutes les manifs.

Discret, gentil, ouvert aux autres, même s’ils ne pensaient pas comme lui, « l’homme à la casquette et aux pinces à vélo » comme l’avait un jour désigné un syndiqué, aimait à débattre et à échanger.

Ceux qui l’ont connu savent aussi combien il était attaché à promouvoir et à défendre l’enseignement de l’allemand, particulièrement menacé dans notre académie et, dans le cadre de son établissement scolaire, il organisait régulièrement des échanges linguistiques et culturels.

Depuis quelques mois, bien qu’affaibli, il n’en continuait pas moins son combat pour la vie et pour l’homme.

Jean-Paul n’est plus. Il va terriblement nous manquer.

Le S3 de Lille, les trésoriers académiques, les trésoriers nationaux, adresse(ent) à son épouse, à ses filles, à ses amis, à ses camarades, leurs condoléances fraternelles et émues.

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Correspondance

Québec

• Enseignante du Québec attend avec impatience des nouvelles de collègues désireux d’échanges épistolaires ou de courriels.

• Notre collègue du Québec désire qu’on la contacte en vue d’une corres- pondance.

Correspondance scolaire

Angleterre : Notre collègue de St-Aubyn’s, professeur de français, aimerait trou- ver des collègues de toute région pour établir un échange régulier de cour- riels avec des élèves de 11-13 ans.

Échanges de logement

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Préparer l’événement du 8 juin

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Le 8 juin 2004 la planète Vénus défilera devant le Soleil. Cet ouvrage donne tous les outils (dossier pédagogique, textes anciens, connaissances actuelles) pour observer et resituer cet événement.

Ouvrage collectif coordonné par A. Simaan avec la participa- tion d’astrophysiciens, Vuibert/Adapt, 2003, 200 pages, 20. Vivement recommandé par le magazine Pour la science de janvier 2004.

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• Guide juridique pratique pour les personnels des lycées et collèges

Statuts, emplois, services, carrières, traitements, congés, sanctions : les textes existent et protègent. Encore faut-il les connaître et en obtenir l’ap- plication. Ce guide, fruit d’une longue expérience de défense des personnels, essaie de répondre aux questions les plus fréquentes des collègues (titulaires ou non-titulaires, enseignants, agents techniques ou administratifs) sur leur situation professionnelle et administrative et donne des modèles de lettres et de recours. Une présentation sobre et concrète pour une aide efficace.

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3 068 inscrits, 2 468 présents au CAPES externe. Le nouveau ministre ne pourra pas invoquer l’absence de vivier pour justifier l’insuffisance des recrutements. Trop de postes de documentaliste

? Certains rectorats profitent des départs en retraite pour les redé- ployer. Beaucoup de nouveautés ont enrichi notre site www.snes.edu/docs. En attendant la parution d’un rapport de l’IGEVS, nous recensons ce qui se dit, s’écrit, est en ligne sur la notion de politique documentaire. Vos contributions sont les bien- venues, par courrier ou sur documentalistes@snes.edu. Vous pou- vez y demander votre inscription à notre liste de diffusion des syn- diqués ossantre@snes.edu. Mieux communiquer, mieux échanger, c’est aussi une manière de défendre le métier.

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