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The Physical Review ; t. XVI ; 1903

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HAL Id: jpa-00240912

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Submitted on 1 Jan 1904

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The Physical Review ; t. XVI ; 1903

L. Houllevigue

To cite this version:

L. Houllevigue. The Physical Review ; t. XVI ; 1903. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1), pp.474-488.

�10.1051/jphystap:019040030047400�. �jpa-00240912�

(2)

474

THE PHYSICAL REVIEW ;

T. XVI ; 1903.

BARUS. - The nucleation during cold weather (Nucléation par temps froid).

P. 193-198.

Étude météorologique sur la formation de gouttelettes de brouil-

lard autour de centres électrisés. A noter principalement que le maximum de nucléation coïncide généralement avec les chutes

brusques de température ; d’ailleurs il est évident qu’un refroidisse- ment soudain doit être éminemment favorable à la formation du brouillard.

TAYLOR. - Notes on the coherer (Le cohéreur).

-

P. 199-222.

On constate à nouveau qu’un cohéreur donné peut fonctionner suivant deux régimes distincts, suivant le voltage et d’autres condi- tions. Le cohéreur employé dans ce travail est à contact unique et

est sensible à des serrages de l’ordre du dix-millionième de pouce.

BECK. - Some experiments in magnetic moments (Mesures magnétiques).

P. 224-229.

Etude expérimentale des variations du moment magnétique d’un

aimant par flexion, torsion, percussion, échauffement.

ROGERS. - Special cases in the velocity of energy (Cas particulier

de propagation de l’énergie).

-

P. 230-234.

L’énergie est considérée comme liée à un train d’ondes et se pro-

pageant avec elles. On étudie spécialement le cas de deux conduc- teurs tubulaires concentriques de résistance électrique négligeable ;

on trouve alors pour la vitesse maximum avec laquelle l’énergie peut être transmise par un champ électromagnétique. V,n = 1 K03BC, c’est-

à-dire la vitesse même des ondes électromagnétiques.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030047400

(3)

LYMAN. 2013 An explanation of the false spectra from diffraction gratings (Spectres supplémentaires des réseaux).

-

P. 25’I--266.

Les réseaux présentent parfois, en plus des spectres normaux,

d’autres spectres dont la théorie ordinaire est impuissante à rendre compte. L’auteur cherche leur cause dans une irrégularité systéma- tique qui se reproduirait tous les n traits, et jouerait ainsi le rôle d’un réseau ayant n fois moins de traits que le réseau donné. Cette

hypothèse permet d’expliquer les faits observés et de calculer l’ordre des spectres auxquels appartiennent les apparences anormales.

PALMER. - On the relation of the dielectric constant of water to temperature and to frequency (Constante diélectrique de l’eau en fonction de la température

et de la fréquence). - P. 267-278.

Expériences par la méthode de l’électromètre à quadrant placé

dans l’eau. Les résultats peuvent être représentés par la formule

le coefficient 03B2, qui est négatif, dépend de la fréquence ; il est pro-

bable qu’il présente un maximum entre les fréquences 102 et 108,

pour lesquelles il a la même valeur.

COBLENZ et GEER. - The infra-red emission spectrum of the mercury arc

(Spectre infra-rouge de l’arc au mercure). - P. 279-286.

Le spectre de la lampe au mercure comprend des bandes bien définies, avec maxima pour les longueurs d’onde ?,

=

0,97

-

1,045

-

1,285

-

4,28

-

4,53 2013 4,73

-

5,20

-

5,50

-

5,73 03BC. Les maxima de 0,97

--

1,045

-

1,285 p suivent bien la loi des séries

spectrales indiquée par Kayser et Runge.

BARUS. - The relation of ionization to nucleation in the case of phosphorus (Ionisation et nucléation par le phosphore). - P. 281-299.

L’ionisation par le phosphore disparaît rapidement, tandis que la

nucleation continue presque indéfiniment ; les nucléi forment un

(4)

476

ensemble électriquement neutre, ce qui prouve que les ions positifs

et négatifs disparaissent avec la même vitesse.

GATES. - Effect of heat on excited radioactivity (Effet de la chaleur

sur la radioactivité induite).

-

P. 300-3(13.

La radioactivité induite n’est pas détruite par la chaleur ; celle des

fils chauffée au rouge blanc est projetée avec les particules qui en

émanent et transportée intégralement aux solides froids et aux gaz environnants.

ALLAN. 2013 Radioactivity of snow (Radioactivité de la neige).

-

P. 306-31Q.

Constaté à nouveau que la neige fraîchement tombée est radio-

active, et que cette propriété décroît rapidement avec le temps..

WOODRUFF. - A study of the effect of temperature upon a tuning fork (Effet de la température sur les diapasons). - P. 325-355.

La variation de la hauteur n’est pas fonction linéaire de la tempé-

rature ; elle est proportionnelle à la hauteur; le coefficient de varia- tion est indépendant des dimensions du diapason et dépend unique-

ment du coefficient de dilatation et de la variation du coefficient d’élasticité avec la température. Enfin le coefficient d’élasticité de l’acier ne présente ni maxima ni minima entre 100 et 200°, contraire-

ment à l’assertion de Wertheim; il varie au contraire presque linéairement avec la température.

MOSS. - General law for vapor pressures (Loi générale des tensions de vapeur).

-

P. 356-363.

Soient Ta et Tb les températures absolues correspondant à une

mème tension de vapeur pour deux corps A et B, T’a et T’b les températures correspondantes à une autre tension de vapeur.

Ramsay et Young ont établi que

K étant une constante caractéristique de A et B.

(5)

Si on pose Ta - KT’a = c, cette formule peut s’écrire :

et, sous cette forme, les tensions de vapeur se prêtent à une repré-

sentation graphique très simple ; de nombreuses applications sont

faites à divers liquides.

HUMPHREYS. 2013 A comprehensive Boyle’s law apparatus (Appareil pour vérifier la loi de Mariotte).

-

P. 364-369.

COKER. 2013 A flexible joint for securing thermometers and like stems and tubes in vessels under pressure (Joint flexible permettant de fixer dans les vases

contenant une pression intérieure les tiges des thermomètres). 2013 P. 3’70-371.

FRANKLIN. - Derivation of equation of decaying sound in a room and defini- tions of open window equivalent of absorbing power (Détermination de l’énergie sonore qui s’échappe par une ouverture d’aire donnée). - P. 372-374.

Vol. XVII ; juillet-décembre 1903.

NUTTING. - Ultra-violet rotatory dispersion (Dispersion rotatoire

dans l’ultra-violet).

-

P. i-25.

Étude de la polarisation rotatoire, entre les longueurs d’onde

?,

=

600 pp et À

=

250 pp, dans les corps suivants : sucre de canne,

camphre, limonène, pinène, lactose, maltose, glucose, acide tartrique,

tartrate d’ammoniaque, sel de Rochelle, tartre émétique. Les résultats sont obtenus par la méthode d’enregistrement photographique. Une

étude théorique, dérivée de la théorie électromagnétique de la lumière, exprime la rotation par une formule qui rend compte des

variations rapides au voisinage des bandes d’absorption.

NICHOLS et HULL. - The pression due to radiation (Pression produite

par la radiation).

-

P. 26-50 et p. 91-104.

Ce mémoire fondamental développe et complète les résultats déjà

obtenus par les auteurs pour la vérification de la loi de Maxwell-

Bartoli (la pression due à la radiation est égale à l’énergie par unité

(6)

478

de volume). Les premières expériences avaient confirmé la loi à 20 0/0 près ; reprises avec les précautions les plus minutieuses, elles

ont donné les résultats suivants, pour la pression p mesurée directe-

ment et calculée par la loi de Maxwell :

Ces résultats constituent donc une vérification quantitative excel-

lente de la loi. Les auteurs font remarquer incidemment que c’est à tort qu’on attribue parfois la rotation du radiomètre à la pression

lumineuse sur les ailettes : l’action exercée sur ces ailettes est 100000 fois plus grande que celle due à la seule pression de l’éther.

W. COBLENZ. - Some optical properties of iodine (Propriétés optiques

de l’iode).

-

III, p. 51-59.

Il existe deux espèces de solutions de l’iode, suivant le dissolvant,

les unes brunes par transparence, les autres transparentes pour le

violet et l’ultra-violet. Les premières contiendraient l’iode sous forme de molécule I4, et les secondes sous la forme I’ ou 13.

HARTMAN. - A spectrophotometric study of the luminous radiation from the Nernst lamp glower under varying current density (Radiations de la lampe

Nernst pour différentes densités de courant).

-

P. 65-90.

L’émission de la lampe Nernst est relativement riche en radiations moyennes du spectre lumineux. Des courbes font connaître la répar-

tition des intensités, comparativement à celles de la lampe Heffner et

de l’acétylène, pour les diverses longueurs d’onde. ()n n’y remarque

aucune radiation sélective.

MAGIE. - The specific heat of solutions (Chaleur spécifique des solutions).

P. 105-116.

Les isomères se comportent différemment, tant au point de vue de

leur chaleur de dissolutions qu’à celui de leur chaleur spécifique

moléculaire,. Il n’y a pas de relation générale entre les chaleurs de

(7)

solution et le nombre des degrés de liberté, estimés d’après les

observations de Schlamp sur les liquides à 1000.

BUCKINGHAM. - On a mechanical method for tracing the curves Xky

=

Constant (Méthode pour le tracé graphique des hyperboles xky = Cte).

-

P. ’11’I-121.

MORSE et PIERCE. - Diffusion and supersaturation in gelatine (Diffusion

et sursaturation dans la gélatine).

-

P. 129-150.

L’auteur prend pour point de départ l’observation suivante de

l,iesegang : quand on laisse tomber une goutte de nitrate d’argent

sur une plaque de verre couverte de gélatine imprégnée de chromate de potassium, il se forme un précipité de chromate d’argent qui se développe peu à peu sous forme d’anneaux concentriques autour

du point est tombée la goutte. Ostwald voit dans ce phénomène

un effet de sursaturation ; en étudiant la formation de ce précipité

dans des tubes étroits, l’auteur a constaté l’existence d’un produit

constant Ag2 X CrO4 = K, qui détermine la limite de sursaturation

en l’absence de la phase solide.

ALLEN. - The hypotheses of color vision (Hypothèses sur la vision colorée).

-

P. 151-114.

Cet article contient uniquement un exposé historique très déve- loppé et en même temps un essai de classification logique des hypo-

thèses et des doctrines sur la vision et la distinction des couleurs.

IVES. - On the asymmetry of a mercury break (Dissymétrie de l’interrupteur

à mercure). - P. 175-178.

Quand une tige métallique plongeant dans du mercure joue le

rôle d’interrupteur, le courant passe mieux quand le mercure est

relié au pôle positif ; cet effet n’est pas attribuable à ce que l’étin- celle éclate entre une pointe et un plan.

SMITH. - A determination of the heat of fusion of the ice

(Chaleur de fusion de la glace).

-

P. 193-232.

La glace, placée dans un tube isolant Dewar-d’Arsonval à double

(8)

480

paroi, est fondue par un courant électrique. La moyenne des expé-

riences donne pour la chaleur de fusion 334,21 ± 0,08 joule ; si la

calorie vaut 4,1832 joules, la chaleur de fusion = 79,896 calories.

BARUS. - The coronal method of estimating atmospheric nucleation (Méthode coronale pour apprécier la niieléation atmosphérique). - P. 233-244.

La nucléation consiste dans la précipitation de l’hunidité atmo-

sphérique sous forme de gouttelettes de brouillard, autour de centres

de condensation préexistant dans l’atmosphère. L’auteur étudie une

méthode pour apprécier cette condensation d’après l’aspect des

couronnes de diffraction qui se forment autour des sources lumi-

neuses.

HALL. - Do falling bodies move south ? (Les corps qui tombent sont-ils déviés

vers le sud?)

-

P. 179-190 et 245-254.

L’étude faite d’après la chute de balles du haut d’une tour de 23 mètres manifeste une déviation sensible vers l’est, conforme à

la formule de Gauss ; mais la déviation vers le sud est loin de

paraître assurée, et l’auteur n’ose conclure à sa réalité.

MAC-CLELLAN. 2013 The thermo-electric behavios of nikel nitrate (Pouvoir thermo- électrique du nitrate de nickel).

-

P. 255-266.

Le pouvoir thermo-électrique du nitrate de nickel dissous présente

les plus grandes irrégularités suivant les conditions de la mesure.

Le procédé expérimental employé présente comme horizontalité

l’emploi d’électrodes oscillantes fixées aux extrémités d’un électro-

diapason. Il semble résulter de ce travail que la thermo-électricité vraie de l’azotate de nickel est très faible et que les effets obtenus

généralement sont dus à la polarisation et à la présence de l’air dans la solution.

NICHOLS et COBLENTZ. - On methods of measuring radiant efficiencies (Sur la mesure du rendement lurnineux). - P. 267-276.

Quand on cherche à évaluer la fraction de l’énergie totale rayonnée

par une source, afférente aux radiations lumineuses, on interpose

(9)

481 souvent sur le trajet des radiations une cuve d’eau qui est censée.

absorber les radiations infra-rouges. Cette méthode donne des résultats incorrects, mais on peut la compléter en mesurant l’absorp-

tion par une solution d’iode dans le sulfure de carbone.

BUCKINGHANI. - Note on the deduction of Stefan’s law (Démonstration de la loi de Stéfan).

-

P. 271-280.

La démonstration classique de Boltzmann est reprise sous une

forme un peu différente en partant du principe de l’énergie libre : la

diminution de l’énergie libre d’un système pendant une transfor-

mation réversible et isothermique est égale à la diminution de l’éner-

gie totale, moins le produit de la température absolue par la varia- tion d’entreprise.

NUTTING. - The distribution of motion in a conducting gas (Distribution

des mouvements moléculaires dans un gaz traversé par un courant).

-

P. 28’1-285.

Une pile thermo-électrique est placée dans un tube contenant un

gaz raréfië traversé par un courant continu à 4000 volts. On constate que la température donnée par cette pile est plus grande quand sa

face est normale au flux électrique que lorsqu’elle lui est parallèle.

La différence est maximum et très grande pour des pressions voisines

de 0mm,06. En prenant la pile thermo-électrique pour cathode ou pour anode, on observe que l’effet thermique est indépendant de la pression gazeuse et proportionnel à l’intensité du courant élec-

trique.

ROBINSON. - Some further experiments with the coherer (Expériences

avec le cohéreur).

-

P. 286-291.

EWELL. - Magnetic double refraction (Double réfraction magnétique).

P. 292-301.

Étude de la double réfraction acquise dans un champ magné- tique par les solutions de fer colloïdal (phénomène de Quirino Majo- rana).

.

Conclusions : la double réfraction est proportionnelle au carré du

champ magnétique ; elle est proportionnelle à la concentration pour

les concentrations faibles. Les solutions actives négatives perdent

(10)

482

leur activité quand on les chauffe à 401, et aux températures supé-

rieures elles deviennent positives ; en les refroidissant, on retrouve

les mêmes changements en sens inverse.

ANGS’IRôM. - Energy in the visible spectrum of the Hefner Standard (Énergie

dans le spectre visible de l’étalon Hefner).

-

P. 302-314.

L’énergie totale rayonnée par cet étalon vaut 0,0000215 calorie-

gramme par seconde, par centimètre carré et par bougie-mètre. Le

rendement lumineux est 0,0096. Enfin, la distribution de l’énergie

dans son spectre, comparé avec les formules de Planck et de Wien,

donne pour la température absolue de sa flamme T = 18300.

DREW. - The luminous efficiency of vacuum tube radiation (Rendement

lumineux du tube de Geissler).

-

P. 321-354.

L’ensemble des faits observés est d’accord avec l’hypothèse d’après laquelle la radiation émise est due à des collisions entre les corpus- cules électrisés et les molécules neutres du gaz, la proportion des

radiations de courte longueur d’onde croissant avec l’énergie de ces

collisions.

Le rendement lumineux d’un tube de Geissler, rempli d’air à la pression de 1 millimètre, est approximativement de 0,20; une

fraction considérable de cette énergie est constituée par une radia- tion unique, ou un groupe de radiations très voisines, de longueur

d’onde À

-

4,75 03BC.

ZELENY. - On electrifications produced by gases that have been exposed to Rôntgen rays (Electrisations par les gaz exposés aux rayons X).

-

P. 355-370.

L’air préalablement rôntgenisé qui circule dans des tubes métal- liques est chargé positivement, tant qu’il reste conducteur; quant

au tube lui-même, il peut recevoir une charge positive ou négative,

suivant la vitesse du courant gazeux ; dans des conditions conve-

nables, la première partie du tube peut prendre une charge néga-

tive, tandis que l’autre extrémité se charge positivement. En

employant un courant d’acide carbonique humide, les charges déve-

loppées dans le gaz et sur le métal sont inverses de celles qui se

(11)

produisent dans les mêmes conditions avec l’air, sec ou humide, ou

l’acide carbonique sec.

Ces résultats paraissent s’expliquer par l’inégale vitesse de difl’u- sion des ions positifs et négatifs dans les gaz ; l’hypothèse de Villari, d’après laquelle le frottement du gaz ionisé contre les parois métal- liques produit une séparation des deux électricités, paraît insuffi-

sante pour expliquer les phénomènes.

INGERSOLL. - On the radiant efficiency of the Nernst lamp (Rendement

lumineux de la lampe Nernst).

-

P. 371-377.

1

Le rendement varie avec le temps, depuis 4,70 0/0 pour la lampe

neuve jusqu’à 3,60 0/0 pour la lampe très âgée. Le crayon de

magnésie paraît se comporter, dans l’application de la loi de Wien,

comme un corps noir, et alors la température absolue d’une lampe

consommant 89 watts sous 110 volts serait de 23601.

FERGUSON. - Quaternions in electrical calculations (Applications des quaternions

à quelques problèmes d’électricité).

-

P. 378-381.

BUCK1NGHAM. - A construction for direct reading scales for the slide wiret

bridge (Echelle à lecture directe pour le pont à fil).

-

P. 382-383.

WENNER. 2013 A method for the comparison of low resistances (Méthode

pour la comparaison des faibles résistances).

-

P. 384.

CREMIEU et PENDER. - On the magnetic effect of electric convection (Effet magnétique de la convection électrique).

-

P. 385-409.

ZAHM. - Measurement of air velocity and pressure (Mesure de la vitesse

et de la pression du vent).

-

P. 410-423.

Description de deux appareils dont l’un, modification du tube de

Pitot, mesure la différence entre la pression statique et la pres- sion cinétique de l’air, d’où on peut déduire sa vitesse; l’autre, nommé ballon-anémomètre, est fondé sur la vitesse de déplacement d’un

ballonnet entraîné par un courant d’air. Comparaison de ces instru-

ments avec l’anémomètre de Dines.

PEGRAM. 2013 Secondary radioactivity in the electrolysis of thorium solutions (Radioactivité induite pendant l’électrolyse des sels de thorium). -- P. 424-440.

L’électrolyse des solutions de nitrate de thorium impur donne sur

l’anode un dépôt de peroxyde de plomb dont la radio-activité, très

(12)

484

énergique, croît pendant deux heures, puis se réduit de moitié au

bout de onze heures; elle est due principalement à des radiations peu

pénétrantes du type «,. Avec le nitrate pur, bien qu’il n’y ait pas de

dépôt visible sur l’anode, celle-ci est cependant radioactive ; mais

cette propriété s’évanouit rapidement. Les gaz dégagés sont égale-

ment radioactifs pendant quelques minutes ; il en est de même des précipités obtenus par voie chimique. Ces propriétés suggèrent que la radioactivité est attachée à la présence d’une substance qui

accompagne les corps mis en liberté dans ces différents cas.

SANFORD. - On an undescribed form of radiations (Sur une nouvelle espèce

de radiations).

-

P. 441-459.

Si les extrémités du secondaire d’une bobine sont reliées aux deux armatures d’un condensateur, une radiation est émise par la cathode

chaque fois que le primaire est interrompu. Cette radiation peut être réfléchie, réfractée et polarisée comme la lumière ; elle excite la fluorescence et agit sur les plaques photographiques. Un ensemble de déterminations, à la vérité peu précises, la placerait dans l’ultra- violet au voisinage de 300 à 400 !J-p.. Si elle vient à frapper un corps,

ce corps émet à son tour un rayonnement secondaire, sur toutes ses

faces s’il est métallique, et seulement sur la partie frappée si ce corps est isolant. Il semble d’ailleurs que le rayonnement secondaire dépende de la nature du corps d’où il émane ; cette différence se manifeste principalement dans les phénomènes d’absorption.

TATNALL. -- On the theory of the compound pendulum (Théorie du pendule composé). - P. 460-468.

On étudie le mouvement d’un pendule composé de deux masses rigides, dont l’une porte le couteau, tandis que l’autre peut glisser

sur la première et être fixée au point voulu ; on se propose de chercher comment la période du pendule dépend de la position de

la masse mobile. Le calcul établit la proposition suivante, vérifiée

ensuite sur un pendule de Kater : Si on déplace la masse additionnelle

vers le bas à partir de l’axe d’oscillation, la période d’oscillation

passe par un minimum.

(13)

SHEARER. - The heat of vaporization of oxygen, nitrogen and air (Chaleurs

de vaporisation de l’oxygène, de l’azote et de l’air). - P. 469-475. ’

Travail sans conclusions.

STE WART. - The spectral energy curve of a black body at room temperature (Rayonnement d’un corps noir à la température ordinaire). - P. 476-483.

En opérant avec le radiomètre à déflexion, à la température de 24°, on observe que le maximum d’énergie rayonnée correspond

à Àm

-

9,2 p. L’équation Àm T

=

A, dans laquelle A a été déterminé par Paschen et par Lummer et Pringsheim, donnerait 03BBm=9,8 03BC ; l’auteur propose plusieurs explications de la différence entre ces

deux valeurs de ),"t.

Vol. XVIII ; janvier, février, mars 1904.

WILLARD et WOODMANI. - A study of radiations emitted by a Righi vibrator (Radiations émises par un excitateur de Righi).

-

P. 1-22.

Les vibrations, dirigées par des miroirs paraboliques, sont reçues sur un élément thermo-électrique relié à un galvanomètre. Conclu-

sions : 1° La mesure de l’énergie par un récepteur linéaire montre l’existence d’une vibration fondamentale et des harmoniques supé- rieurs ; La longueur d’onde X et la longueur 1 du récepteur sont

reliées par une expression p de la forme 03BB

=

K (L + a) ; L’amortisse- ment d’un oscillateur de Righi est moindre que la valeur théorique

calculée par Thomson pour une sphère unique ; Les longueurs

d’onde ne dépendent pas de l’intervalle entre les sphères ; L’en-

semble des phénomènes observés paraît conforme à l’hypothèse de Bjerknes et Poincaré.

COOK. 2013 On the theory of the electrolytic rectifier (Théorie du redresseur

électrolytique).

-

P. 23-39.

Des expériences décrites, l’auteur dégage les conclusions sui- vantes : La résistance apparente de l’anode d’aluminium dans l’alun de potasse n’est pas de nature ohmique, mais est due à une résistance

au transport des ions, et se manifeste par une force contre-électro-

(14)

486

motrice ; la pellicule d’alumine empêche les ions d’atteindre l’anode autour de laquelle ils s’accumulent. Quand le potentiel atteint la

valseur limite pour laquelle le courant passe, la couche d’alumine devient cristalline et se brise en laissant passer les ions.

KRAUSS. - The electrical conductivity of solutions in methyl alcohol in the

neighbourhood of their critical point (Conductibilité de solutions dans l’alcool méthylique au voisinage de la température critique).

-

P. 40-56 et 89-103.

Les solutions dans les alcools méthylique et éthylique présentent

un maximum de conductibilité électrique, les premières vers 150°,

les secondes vers 100°. Toutes deux, surtout les secondes, sont con-

ductrices au delà de leur température critique. Le coefficient de variation avec la température de la solubilité d’un corps dans l’alcool

méthylique éprouve une variation brusque au point critique. Une

vapeur non saturée ne manifeste aucune discontinuité au point cri-

,

tique du dissolvant ; au contraire, les solutions formées de molécules

gazogéniques et liquidogéniques manifestent un grand changement

de conductibilité immédiatement au-dessus du point critique ; la

vapeur du dissolvant peut, elle-même, devenir très conductrice au

.

voisinage de cette température.

GRAY. - A convenient method of mounting carbon resistance (Procédé

de montage des résistances en carbone).

-

P. 57.

MILLS. 2013 On the velocity of light in a magnetic field (Vitesse de la lumière

dans un champ magnétique). - P. 65-69.

Les deux rayons interférents d’un interféromètre Michelson tra- versent deux colonnes de sulfure de carbone entourées de bobines de mêmes nombre de tours de fil ; dans l’une des bobines, deux

moitiés de l’enroulement détruisent leurs effets magnétiques, tout en produisant le même effet thermique que l’autre bobine. Si on fait passer le courant dans les deux solénoïdes, on n’observe aucun déplacement des franges d’interférence; donc la lumière n’a éprouvé

aucun changement appréciable de vitesse en traversant le champ

magnétique.

(15)

BRACE. - A halfshade elliptical polarizer and compensator (Polariseur elliptique

et compensateur à pénombre). - P. 70-88.

BARNETT. - Some experiments on the polarization and recovery of cadmium cells (Polarisation et dépolarisation des piles au cadmium). - P. 104-115.

Étude de quelques éléments au cadmium, sans aucune conclusion

générale.

,

DOUBT. - The effect of the intensity upon the velocity of light (Effet

de l’intensité de la lumière sur sa vitesse).

-

P. 129-134.

On s’arrange pour faire parcourir aux deux rayons interférents de

l’appareil de Michelson deux chemins égaux, de 4 à 5 mètres, sous des intensités très inégales (1 à 290000), et on les ramène à l’égalité

d’intensité nécessaire pour observer les franges d’interférence à l’aide de verres argentés transparents. La sensibilité de l’appareil

est telle qu’un déplacement d’un trentième de frange, possible à apprécier, permettrait de déceler un changement de 1 mètre par

seconde dans la vitesse ; or les résultats ont été négatifs, qu’on opérât dans l’air, dans l’eau ou dans le sulfure de carbone.

Ces résultats paraissent en contradiction avec ceux d’Ebert, qui, prenant pour source des raies métalliques, a constaté qu’un chan- gement d’intensité dans le rapport de 1 à 20 faisait varier la

longueur g d’onde, c’est-à-dire la vitesse de la lumière, de 860000 1 de

sa valeur.

GA’RES. - On the nature of certain radiations from the sulphate of quinine (Radiations du sulfate de quinine).

-

P. 135-145.

Étude entreprise pour vérifier les propriétés, découvertes par M. G. Le Bon, des radiatiôns émises par le sulfate de quinine. Ce

corps, chauffé entre 100 et 1800, paraît lumineux pendant son refroi- dissement ; si en même temps on le place entre les deux plateaux

d’un électromètre, on constate qu’il rend l’air conducteur. L’ionisa- tion ne se produit que pendant le refroidissement du sulfate de qui-

nine ; en accroissant l’intensité du champ entre les deux plateaux, on

n’a pu constater aucun effet de saturation ; le courant reste rigou-

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reusement proportionnel au champ. Les radiations du sulfate de

quinine sont absorbées par une couche d’air de 2 ou 3 millimètres,

ainsi que par une lame très mince d’aluminium ; enfin, quand on

renverse le sens du champ électrique, la vitesse d’ionisation change;

elle est toujours plus grande quand le plateau qui supporte la quinine est relié au pôle positif. Tous ces résultats établissent une différence très nette entre le rayonnement du sulfate de quinine et

celui des corps radioactifs.

JONES et GETMAN. - A study of the molecular freezing point of water produced by concentrated solutions of electrolytes (Cryoscopie des électrolytes en solu-

tions concentrées). - P. 146-183.

Les courbes, lieux des points de congélation aux diverses concen- trations, présentent un minimum comme celles relatives àl’éhullition;

mais le minimum de ces dernières correspond à une concentration

plus grande que celui des premières ; ce résultat est d’accord avec

l’existence d’hydrates dans les solutions concentrées ; on peut,

d’après les données numériques, calculer les compositions de ces hydrates.

TROWBRIDGE. 2013 A method for the determination of coefficients of mutual induction (Détermination des coefficients d’induction mutuelle). - P. 184-186.

Méthode fondée sur cette propriété que deux bobines associées en série sont équivalentes à une seule bobine de self-induction égale à

la somme des selfs de chacune d’elles, accrue de deux fois le coeffi- cient d’induction mutuelle.

L. HOULLEVIGUE.

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