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Études sur la distance des poles des aimants

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240603

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240603

Submitted on 1 Jan 1902

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Études sur la distance des poles des aimants

C. Benedicks

To cite this version:

C. Benedicks. Études sur la distance des poles des aimants. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1),

pp.302-307. �10.1051/jphystap:019020010030201�. �jpa-00240603�

(2)

302

graphe Abraham, on peut aller beaucoup plus loin, ainsi que je l’ai déjà signalée).

*

Quant aux applications des oscillographes, elles s’accroissent

chaque jour; les premières ont été Faites pour l’étude de l’arc élec-

trique par l’auteur (2), de ~89 ~ à 1898 et, plus récemment, par 1B1M. Duddell et Marchante). Plusieurs industriels les emploient pour

l’étude des alternateurs, et des physiologistes pour l’étude de l’élec-

trophysiologie. En Anléridue, Ilotsclikiss, Miliis et Mac Kittrich en ont tiré quelques résultats intéressants dans l’étude des courants de rup-

ture (’). Devant la Société notre collègue 1B1 Armagn.at les a utili-

sés avec succès pour une très ingénieuse méthode d’analyse des har- D10niques des courbes de courants alternatifs (3).

On peut dire, sans exagération, qu’ils ouvrent aujourd’hui tout un champ d’études nouvelles dans les laboratoires d’électricité et

d’électro-ply-siolog ie et les ateliers de construction de machines.

Plusieurs Universités de France et de l’étranger en font, dès main-

tenant, usage.

ÉTUDES SUR LA DISTANCE DES POLES DES AIMANTS;

Par M. C. BENEDICKS.

1. Selon la définition généralement acceptée, la distance des pôles

est :

M désignant le moment magnétique, et m la masse magnétique de

chacun des pôles.

La façon de déterminer 31 est bien connue depuis longtemps ; on

mesure ln sans difficulté au moyen d’une petite bobine d’induction

(1) Sicr° les ?o°oy°è.s des oscillographes (InclusLuie électl’ique, ~1899).

(9) A. BLO::BDEL, Recheiches sur l’ccr~c rt couoccnts alter~raali fs 1 Lumièl’e électnique, septembre-octobre 1893;

-

et C. 1~., décemhre 1898 et mars 1899).

(3> DLDDELL et lB0152AHCHANT, E~z;~er~imeril

on

alfeonccte cm°r~eraL ar~cs (Pl°oc. lnst. 0/’

Elecf/’lcal EngineeJ’s. Londres, février 1899).

(4) 1]o~rsciii;iss et ~IILLIS, l’hysical Revierw, t. III ; 1896, p. 49-358; - et t. I1’, p. 128.

(5) Bulleliii, décembre 1901.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010030201

(3)

303

placée au milieu de 1 aimant et reliée à un galvanolnètre balistique

la détermination de 1 &st domc fort simple.

Il existe cependant, a ce que je crois, très peu de déterminations de l ; qui ne donnent pas lieu à des objections.

Les travaux de M. l(ohl¡’ausch (1) sur la distance des pôles ont

fourni des valeurs qui n’ont pas la même signification que 1 ; elles

donnent la

«

distance des pôles équivalente » de M. I~iecize ~2), et

NI. Mcc·ca~~t (~j) a, à j jusie titre, insisté sur le fait, qu e les valeurs de 1V1. ILOj2It’CL2f~~~2 sont considérablement plas grandes (presque d’un sixième) que les distances réelles des pôles.

Les mesures de l, eflectuées par 1~I. Ilolboi-it ~’t j, selon la méthode

de M. (déterminations de M au 1110yen d’une bobine cylin- drique longue), ne peuvent pas non plus être considérées commue strictement correctes, comme je le ferai voir dans ce qui suit.

Dans un travail, ~r~zCe~’scht~yaJe3a c‘cT~ce~ d~yz Po!abstcinl ~~ZC~,r~neti-

si~~Ce~° CyZi~z·~er~, j’ai publié, dans le I3iha>ij t. k. ~S~vens°kc~ Tlet.-

~t~~ 77~~. 27, 1, 05, 1902, Stocl,,Itolrn, quelques détermina-

tions de la distance des pôles d’aimants de diverses dimensions..

En renvoyant, pour les détails, à l’endroit cité, j’indiquerai

ci-dessous brièvement ce qni me parait avoir le plus d’intérêt.

2. Quant à la méthode de M ~l~Icz.~cccoC pour la détermination de M, elle doit donner des valeurs exactes, si : 1° le diamètre de la bobine l’est pas sensiblement plus grand que celui de l’aimant, et si : ‘~° il n’y a

pas des tubes de force sortant par les faces planes du cylindre. Ces

deux conditions n’étant pas d’ordinaire réalisées, il mie paraît (voir 1, c.,‘, que M doit devenir trop grand si le diamètre de la bobine

ne diffère pas sensiblement de celui de l’aimant, et, au contraire~

trop petit si la bobine est plus large. C’est ce qui a été confirmé par des expériences que j’ai faites sur deux aimants cylindriques (10 X 0,65 et 5 y 0,65 centimètres). Avec une bobine aussi

étroite que possible, j’ai trouvé, selon la méthode de ~1. 3~sc~, M

~

319, et ~1

-

lfi7, tandis que les moments vrais, délcrn1inés par la méthode magnétométrique, étaient 511,9 ,eL 1 il, i, c’est-à-

(1). J. KOHLlLBl~Cll et ~~’. H:~LLOaK, W~.~~.,2~,p.41i;188i;2013F.etBV.KonL-

RACSCH, t~’iecl. Ana.. 27, p. lJ; 1886.

(2) E. RIECKE, Po~ ~. Ann., 149, p. 63 ; 1813;

-

1~’iecl. ~j ~zn., 8, p. ‘?90 ; 18î9.

(3) E. NIASC-51;.r. Cu~y~te~ Rendus. 10i, p. 635; 1881 ;

-

13~m~., 1Vied. _lnn., Il.

p. J52 ; W8‘~ ;

-

Ann. cle Cl~ioc. et de I’la7ls., 6e série, 18, p. 1. 1884;

-

11~I_~s~.~~na~r.

Tl’ailé de magnétisme te~n°estr°c~, 1~OO. p. 82.

(~) L. HoLaolw, ~il:.un~sber- ct.~3~ccd d. 1~’~sse~zscra ~ ftera

mc

Hedin, 18B8, 1, p. 1:JU’.

(4)

304

dire que l’erreur était de + 1,~~~" et + 4,2 0 /0. Avec une bobine

un peu plus large, «diamètre 0~,935) et de la même longueur (40 centimètres), l’erreur était de 3,3, et

-

5,2 0/0. Comme on pouvait s’y attendre, la différence est particulièrement remarquable

pour l’aimant le plus court ; mais il est évident qu’il faudra tou- jours employer la méthode en question avec la plus grande pré-

caution. Sans cela on pourra arriver à des résultats aussi curieux que celui de M. 77b~o/’~, qui a trouvé, en cas d’aimantation te111po- raire, que la distance des pôles d’un cylindre d’acier, mesurant

15 centimètres de longueur, serait 16,53 centimètres, c’est-à-dire que le centre de gravité des masses magnétiques serait situé en deh~~n.~

de l’aimant, ce qui ne pourra guère être correct.

Il paraît donc préférable d’employer, pour la détermination de ~’1, la méthode n1agnétométrique, qui est susceptible d’une grande pré

cision.

On remarquera que la formule (1) pourra s’écrire :

~ désigne l’intensité d’aimantation moyenne (qu’on obtient en divisant

M par le volume de l’aimant), et Jbal l’intensité d’aimantation du

milieu, que l’on calcule à l’aide des déterminations balistiques, exé-

cutées sur le milieu de l’aimant au moyen d’une petite bobine d’in-

duction ; ~ est la longueur de l’aimant.

La formules (~~ peut s’écrire, avec une approximation excellente,

où Bmoy est la valeur moyenne de l’induction, et 8~~~~~ sa valeur maxi-

mum au milieu de l’aimant. On obtient Bmoy en étudiant la distribu- tion de l’induction le long de l’aimant, au moyen d’une petite bobine, placée sur différents points ; on mesure l’aire embrassée par la

courbe, qui représente cette distribution, et la ligne droite choisie

pour axe ; en divisant cette aire par la longueur de l’aimant, on a Bmoy [Voir le travail de 1 Z. Gin (’ ) sur la distribution de l’induction

magnétique dans les cylindres de fer].

~ ~ __ _-_- - - -

(l) J.-L.-BV. Giu, l’7cil. l~tTc~y., série, 46, p. i18 ; 1898.

(5)

305

Cependant on trouve B’iloy d’nne manière beaucoup plus simple, si

on emploie une bobine cylindrique de la’ ~Zéyne ZonJz~eur lue 1’ai-

r¡nant J’ la détermination de 1 se fait donc, selon la formule (3), absolu-

ment comme l’a indiqué M. 111asca~°t; seulement la bobine cylindrique (qui doit être aussi étroite que possible) ne doit pas dépasser l’ai1nant

en ~0~/~e~r.

Sauf pour une détermination de contrôle, je me suis servi de la

formule ~‘~) dans les expériences que j’ai faites et dont je citerai quelques-unes.

3. ])eux aiinants ~~er°r:ze~net2ts et cylindriques, de dimensions iden-

tiques (10 Xi centimètre;, avaient respectivement les moments 709,5 et857,6 C. G. S. La distance des pôles était L IJ 0,72J pourl’un,0,751

pour l’autre. On voit, comme l’a déjà fait remarquer M. iuascart, que la distance des pôles n’est nullement constante ; elle diffère sensi- blement de la valeur 5 = 0,833 de 31. Kohlrau8ch.

6

4. Deua~~ cylindres (20 X 0,8 centimètre) 1 de fer doux, n° 2 d’acier à 0,9 (~,~0 de carbone, et sounlis à des champs H, extérieurs (non corrigés pour la désaimantation), ont donné les distances des

pôles suivantes :

T ,

Comme on le voit, la distance des pôles augmente considérable- ment à une aimanta lion croissante ; on pouvait s’attendre que t

--

L

fût plus grand pour le 2, dont la susceptibilité est moindre, mais

cela n’était pas le cas. Pour des aimants permanents, section carrée

(20 X 1 X 1 centimèti°el, 1Y1me Curie (1) a trouvé des valeurs variant de 0,72 à 0,84, c’est-à-dire bien rapprochée de celles-ci : -.

5. Quelques déterminations, effectuées sur trois échantiZ~o~~2s cte /~?’ cylindriques (14,1 X 0,4 centimètre) : un cylindre plein et

deux paquets de fils du diamètre de 0,78 resp. 0,20 millimètre, (1) 1I~°e SpLODowsKA CURIE, ~3zcll. ~’uc. cL’L,r2cu2coa~~e~nent p. l’ Indusll’ie ncz~., III,

p. 36, 1898;

-

The ilelc~LLy,~ccplzisf, 1, 107j 1898.

(6)

306

ont montré que la distance des pôles ,si plus grande pour les paquets et augmente à mesure que le diamètre des fils décroît. Il s’ensuit que l’intensité d’alnlantallon du I21t11eL~ des échantillons peut être la même pour un cylindre plein et pour des paquets de fils conformément aux recherches de M. Ascnli (f), tandis que le

1no¡nenl est sensiblement supérieur pour les paqnets.

6. Dans la ~’~. 1 sont représentés les changements de la distance des pôles d’un cylindre dont la 1072cJZte2c~’ est ~3C~U fuis le c~icrj~~él~°c.

On a pris pour abscisses les différentes intensités .de champ H et pourordonnées l~ ainsi que 1a "b "1’ ,

1-

(

=~=

~ hal) On voitqlle

pour or

onnees t: aInSI que a susceptl 1 ¡le ff,

==

H’ n volt qne

;;- présente un minimum t1-ès accusé pour H = 5 (.,. G. S., correspon-

~ ,

dant au maximum, tout aussi accusé, de la susceptibilité. Cette

corrélation entre la distance des pôles et la susceptibilité, déjà rele-

v ée par ~I. Holborn, montre que le facteur démagnétisant, cause

réelle des variations de l, est d’autant plus fort que la susceptibilité

est plus grande (2),

(1) !B1. AscoLi, Re;zclic. ~..4c~. d, Lincei, 6, 2, 129; 1897, etc.

(2 ) Ce résultat est concordant avec celui de 1B1:B1. G.-F.-C. 8EBnLE et F.-G. BFl)POr~D,

Tlae li~eusu~°ertzent o,f 1nagnetic Ilyslel’esis (Ilhil. l’z°ccns., A. 198, p. J3; 902j ; la

flg. 18 du mémoires de ces savants indique bien nettement que le cltamp déma-

gnétisant (4) suit les variations de la perméabilité (pL

z»--

17tk + 1,.

(7)

307

J’ai utilisé les déterminations sur ce cylindre pour une correction nécessaire des facteurs démagnétisants de M..Mccmz (~).

7° Si l’on construit deux courbes hystérétiques pour le même

cylindre d’acier, l’une par la méthode magnétométrique (:>mllgn - 1-1),

l’autre par voie balistique sur le milieu du cylindre (--3bai

--

II), on obtient, par une construction graphique fort simple (2), une courbe de

la distance des pôles, qui est douée d’une hystéres’is ~c.5vs~~.~ ~~~~ono~2cée.

M. A~2,g’~Stî’~)~i2 (3w a nouvellement conclu, de ses observations sur l’hys-

térésis du fer, exécutées au moyen du tube aux raies cathodiques

de 1lI. Braun, à l’existence d’une liystérésis du déplaeement

des pôles. Il résulte des reclierclies déjà citées de MM. ~S~~e et

Bedford, que le champ démagnétisant, qu’ils ont déterminé au

moyen d’un arrangement magnétométrique, présente une hystérésis

très marquée ; ils attribuent ce phénomène à l’existence des pôles secondaires, situés entre les pôles ordinaires et du signe contraire à celui de ces derniers.

L’INFLUENCE DU MAGNÉTISME SUR LA CONDUCTIBILITÉ CALORIFIQUE DU FER;

Par M. DÉSIRÉ KORDA (4).

,

En examinant la théorie de l’effet du champ magnétique sur les

réactions chimiques des solutions de sels de fer, l’idée m’est venue

de rechercher si le champ magnétique n’influait pas également sur

la conductibilité calorifique des corps ferromagnétiques. Les expé-

riences que j’ai entreprises dans ce but avec le concours dévoué de

mon ami, 1~T. Rhoné, sur des disques et barreaux en fer doux ont con-

firmé mon raisonnement et m’unt conduit aux résultats suivants : La con luctibilité calorifique du fer doux éprouve une diminution

dans la direction des lignes de forces magnétiques et reste, par contre, sans changement dans la direction des lignes équipotentielles, indépendamment du sens de la force magnétisante.

Ce dernier fait, que l’influence du magnétisme ne dépend pas du flux magnétique, semble indiquer, si toutefois il n’est pas le résultat

.

(l) C. I3wEDichs, Uebel’ die Ej2tr~2cc~x~etisij~unçls fccctu~°e7t hreisc°ylincloische.

a~t~xhe (l~on. dei- illtysik, ~’1, p. 726; 1901);

-

Bilcan~~. 1. Ii. Svensko J’et.-Akadi llandl., 27, 1, n° 4; 1~02.

(2) L. c., p. 21.

(vl K. ~ï~GS~r~O~a, ~iehe~° ein objective Da~°stellzc~~y cle~° llystel’esis-Kul’ven ben

Eisen und Icahl., Ofu. K. T’et.-lllîad. h’«~°lc. Stohhohn, 18~H), 4, p. 2~H.

(4) Séance de Société f’~~ccnçvcise de Physique du 13 février 9s9~’.

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