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Théorie de la constitution des aimants de Sir William Thomson par extension de la méthode de Vaschy

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(1)

HAL Id: jpa-00241880

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241880

Submitted on 1 Jan 1914

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Théorie de la constitution des aimants de Sir William Thomson par extension de la méthode de Vaschy

J.-B. Pomey

To cite this version:

J.-B. Pomey. Théorie de la constitution des aimants de Sir William Thomson par extension de la méth- ode de Vaschy. J. Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.126-134. �10.1051/jphystap:019140040012601�.

�jpa-00241880�

(2)

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et, pour le coefficient de conductibilité thermique /,

.

Divisant (8) par (4), on obtient :

c’est-à-dire qu’on retrouve la loi de Wiedmann-Franz, ix et k étant regardés comme des constantes universelles. Je n’insiste pas, ayant l l’intention de revenir sur ces questions qui n’ont qu’un rapport indi-

rect avec le sujet actuel.’

THÉORIE DE LA CONSTITUTION DES AIMANTS

DE SIR WILLIAM THOMSON PAR EXTENSION DE LA MÉTHODE DE VASCHY;

Par M. J.-B. POMEY.

Si l’on imagine que chaque élément de volume cZr;; d’un aimant soit

un aimant élémentaire de moment constitué par deux masses

égales et de signes contraires d’un fluide fictif agissant suivant la loi

de Coulomb, on a, pour le potentiel V, d’après la théorie de Sir

Wiliam Thomson :

l’intégrale étant étendue au volume U de l’aimant: la parenthèse représente le produit scalaire :

A, B, C, étant les composantes de I ; on en déduit :

l’intégrale de surface étant étendue à la snrface de l’aimant ; (Ivi) ’) représente le produit scalaire de 1 pair le vecteur unité v,: normal à ~S

et dirigé vers l’iiitérieur de l’aimant. Inversement de (~) on déduit (~).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040012601

(3)

L’objet de la présente note est d’établir la formule (2) au moyen

de l’expérience et du raisonnement, sans faire appel à des fluides fictifs ni à des actions à distance.

Nos hypothèses sont les suivantes: les expériences de Coulomb et

l’expérience de l’aimant brisé montrent que, si li est l’intensité du

champ magnétique mesuré dans l’air, on a les deux propriétés sui-

vantes :

.

La première intégrale est une intégrale de ligne, dans laquelle h,

est la composante du champ magnétique h suivant la tangente au

contour d’intégration ; celui-ci forme un chemin fermé quelconque, mais, dans le cas où il serait tracé en totalité ou en partie à l’inté-

rieur de la substance d’un corps magnétique, l’on devrait supposer que l’on a pratiqué dans cette substance un canal infiniment délié tout autour de la ligne d’intégration ; ce canal serait vidé de ma-

tière magnétique et rempli du fluide ambiant. En chaque point du canal, le champ magnétique li a alors une valeur bien définie, comme

en tout point de l’aii, où l’on fait une observation de champ magné- tique, mais ce champ réellement observé à une direction et une

intensité variables suivant la forme et la direction du canal au point considérée ; cependant nous montrerons qu’il suffit de trois expé-

riences pour déterminer la composante hs qui serait relative à une

direction de canal quelconque passant par ce point. Si l’intégrale

n’était pas nulle, elle mesurerait un flux de courant ; nous excluons

ce cas, qui se rapporte à une autre théorie.

De même, la seconde intégrale est une intégrale de surface, dans laquelle j2,t désigne la composante du champ magnétique perpendi-

culaire à l’élément de surface dS. Quant à la surface d’intégration,

c’est une surface fermée quelconque; mains, dans le cas cette sur-

face serait en partie ou en totalité située à l’intérieur de la substance d’un corps magnétique, il faudrait pratiquer une coupure infiniment étroite, de façon que la surface d’intégration fût située tout entière à l’intérieur du feuillet ainsi formé. Alors, en chaque point de la

surface d’intégration, le champ magnétique devient réellement ob- servable par les procédés ordinaires, mais il a une direction et une intensité variables, qui dépendent de l’orientation de la coupure.

1

(4)

128

Nous montrerons qu’en réalité trois expériences suflisent pour que l’on puisse prédéterminer la composante h,, relative à une coupure

quelconque passant par le point considéré.

’Tout cela suppose qu’on ne modifie pas l’état magnétique de la

substance quand on enlève une portion de matière infiniment petite«

En résumé, les quantités hs et h,1 qui figurent dans les deux inté-

grales sont directement empruntées à l’expérience. Quant aux rela-

tions (3) et (4), c’est par induction que nous les supposons géné-, rales, après les avoir vérifiées dans le cas d’une ou de plusieurs aiguilles uniformément aimantées placées dans l’air.

Soit donc 0 un point quelconque situé à l’intérieur d’un corps

magnétique ou d’un aimant, dans un champ constant ; soit ds un élément du contour d’intégration passant par ce point ; traçons

des canaux respectivement de longueur dJ, dx, successive- ment bout à bout et parallèles aux trois axes, de façon à partir de 0

et à arriver à l’extrémité de ds. En vertu de la propriété exprimée

s

par (3), j’aurai :

Hx, Hy, Hz, désignant respectivement les composantes tangen- tielles de l’intensité du champ dans les canaux dx, dy, dz.

Soit alors H le vecteur qui a pour composantes Hx, Hy, c’est

ce vecteur que, par définition, j’appelle le champ magnétique ; dans l’air, cette définition concorde avec celle qu’on donne d’ordinaire.

De plus j’aurai évidemment, H, étant la projection de H sur ds :.

En comparant (5) avec (6), j’en déduis :

et par suite : (8) D’où:

L’équation (7) montre que les trois expériences qui ont donné ~~

suffisent pour déterminer la valeur hs de la composante tangentielle

,

de l’intensité dans un canal de direction quelconque ds.

(5)

En résumé, j’ai donc défini expérimentalement un vecteur FI qui, en

dehors de la substance des aimants, se réduit à l’intensité du champ, qui est bien déterminé à l’intérieur des aimants et qui jouit de la propriété d’avoir une distribution irrotationnelle.

Ce vecteur est pour nous l’intensité du champ au point 0.

De même, si au point 0 de l’aimant je trace diverses coupures, dans chacune d’elles j’observerai une intensité différente du champ

,

magnétique ; ce ne seront pas non plus les mêmes valeurs que dans les canaux précédents.

Si en particulier la coupure est perpendiculaire à l’axe des, ou à

l’axe des ~, ou à l’axe des z, on aura des intensités différentes, dont

nous considérons seulement les composantes normales Bx, By, Bz.

J’appelle B le vecteur qui a pour composante B~, By, et c’est lui qui sera pour nous l’induction magnétique. Je vais montrer qu’il

satisfait à la condition solénoïdale :

A cet effet, je considère un tétraèdre élémentaire formé d’une base oblique dS et de trois faces perpendiculaires aux axes dSx, ds7, qui ne sont autres que les projections de dS. En réalité je sup- pose que ces faces sont des coupures. Soit hn la composante normale

à dS de l’intensité du champ observée dans la coupure ds ; en vertu de la propriété (4), j’aurai :

Or, si on appelle Bn la composante normale de B, on a aussi :

d’où par comparaison :

Or la première intégrale, appliquée à une surface fermée, est nulle,

donc on a :

d’où la propriété (10) div ~3 - o.

L’équation hn

Bn montre que les trois expériences qui ont donné

J. de 5’ série, t. IV. (Février 1914.) 9

(6)

130

le vecteur B suffisent pour déterminer la composante normale de

l’intensité du champ dans une coupure d’orientation quelconque.

En résumé, j’ai défini expérimentalement un vecteur B ; ce vecteur

se réduit, dans l’air, à l’intensité du champ magnétique; à l’intérieur d’un aimant, il représente ce que nous appelons l’induction magné- tique. Sa distribution est solénoïdale.

D’autre part, il est aisé de démontrer : 1° qu’à la surface de l’ai- mant, la composante tangentielle de H est continue, et qu’à la sur-

face de l’aimant la composante normale de B est continue.

e 1

..

d . 1 _ fI

. ,

d . , , d Cela posé, considérons le vecteur -4 7t qui se réduit à zéro dans

l’air. Appelons-le 1. Il sera, pour nous, la définition de l’intensité d’aimantation. Nous pourrons écrire, conformément à la théorie

générale de M. Mallard,

lo représentera l’aimantation permanente, puis, c~H représentant

une fonction vectorielle linéaire de H, le terme mH représentera l’ai-

mantation temporaire. D’ailleurs, comme on est dans le cas de l’éga-

lité symétrique, la fonction p est antoconjuguée.

Ces préliminaires nous permettent d’appliquer au vecteur H le

théorème de Vaschy, que nous allons rappeler en notation vec-

torielle.

Je pose :

vi étant le vecteur unité dirigé vers l’intérieur du champ.

Je pose, en outre :

Le théorème de Vaschy s’exprime par la formule :

Appliquons cette formule.

Pour cette application, nous devons considérer la surface de l’ai-

mant comme une surface de discontinuité; cependant, sur cette sur-

(7)

face, nous aurons T - o, parce que H n’éprouve pas de discontinuité

tangentielle.

On aura d’ailleurs y = o, parce qu’on a rot H ~ o, de sorte que le second terme disparaît dans la formule (18).

En ce qui concerne c, sa valeur en un point de la surface de dis- continuité est donnée par l’équation :

où Hi et Hg sont les composantes du champ à l’intérieur et à l’exté- rieur de l’aimant et vi et ve les vecteurs unités dirigés respectivement

vers l’intérieur et vers l’extérieur de l’aimant.

Or on a par définition de 1 :

On a aussi, à l’extérieur de l’aimant :

(22) 1Blais :

puisque la composante de B est continue.

Il reste donc :

Calculons enfin p en fonction de I ; on a, d’après (16) et (20) :

Or, d’après (10), on a : div B - o; il reste donc :

Reportons ces résultats dans (1 7), il vient :

(8)

132

Et de cette formule, on retombe sur la formule primitive (1) de

Sir William Thomson.

~ Nous pouvons appliquer les mêmes principes à la définition du vecteur courant et du vecteur intensité du champ électrique à l’inté-

rieur d’un conducteur, parcouru par un courant perlnanent.

L’hypothèse, c.’est que l’on change infiniment peu la distribution du courant en pratiquant dans la substance du conducteur des ca- naux infiniment déliés, et que l’intégrale de ligne du champ élec- trique est nulle poùr tout contour fermé. Si le chemin d’intégration

traverse le conducteur, le champ doit être le champ mesuré dans un

canal très délié entourant ce chemin. Si l’intégrale n’était pas nulle,

elle mesurerait une f. é. m. ; nous excluons ce cas, qui se rapporte à

une autre théorie.

Soit donc 0 un point d’un conducteur, on trace des chemins dx, dy, dz parallèles aux axes et, dans les canaux correspondants,

on mesure les composantes tangentielles Ex, Ey, Ez des champs électriques. Ces grandeurs définissent un vecteur E, dont elles sont les projections sur les axes. Le vecteur E ainsi construit est ce que, par définition, j’appelle intensité du champ électrique au point (..).

Je dis que j’ai :

En effet, je puis faire avec dx, rly, dz un chemin brisé ayant mêmes

extrémités que ds. Soit E’s la composante tangentielle du champ suivant ds ; j’aurai :

en vertu de l’hypothèse faite sur l’intégrale de ligne, et, d’autre

part, le second membre n’est autre que F sds. J’aurai donc :

Et cela sera nul, si le chemin est fermé, d’où la propriété irrota-

tionnelle (26).

Considérons de même au point 0 un tétraèdre élémentaire OABC dont la base oblique par rapport aux axes sera dS et dont les faces

perpendiculaires respectivement à ûx, Oy et Oz seront dSx,

dsz. En réalité, concevons des canaux très déliés entourant les

(9)

arêtes. Et mesurons dans ces canaux l’intensité du champ magné- tique. Alors, le long du contour de nous aurons :

Le long des contours qui bordent et dS,, on aurait de même :

J’appellerai vecteur courant le vecteur i qui a pour composantes suivant les axes ix, if, et 2~. Je dis que ce vecteur jouit de la pro-

priété solénoïdale :

En effet, d’après sa définition, j’ai :

in étant la composante de i normale à dS.

Mais, en additionnant membre à membre les équations (29), (30), (31), on remarquera que les termes du premier membre relatifs aux

arêtes parallèles aux axes se détruisent deux à deux et qu’il reste

seulement l’intégrale de ligne relative au contour de dS ; soit

le flux ainsi mesuré, on aura :

et par suite :

Or, pour une surface fermée, on a :

parce que cette intégrale représente une somme d’intégrales de ligne,

relatives au contour de chaque dS, dont les éléments se détruisent

deux à deux comme appartenant à deux contours contigus. On a

(10)

134

donc, de mêrne :

ou

Ayant ainsi défini les deux vecteurs E et i à l’intérieur d’un solide conducteur, j’en déduirai, conformément à la théorie de M. Mallard :

Dans cette formule, Eo est le champ électrostatique qui subsiste quand il n’y a pas de courant et pi est une fonction vectorielle linéaire de i qui représente le f. é. HL au point O ; on est dans le cas.

de l’égalité symétrique, et p doit être une fonction autoconjuguëe.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;

T. CLVII, nos, 18, 19 et 20 ; novembre 1913.

E. BELOT. - La matière zodiacale et la constante solaire.

-

P. ’T~?.

Théorie.

1B1. COUADE . - Sur un parachute d’aviation.

-

P. ’7sI .

..

Ce parachute est enfermé allongé dans un fuselage ; il débouche

en arrière des gouvernails et porte attaché à son sommet un petit parachute tracteur: ce tracteur est normalement maintenu fermé. Un geste du pilote le fait ouvrir, et il tire alors de sa gaine le grand pa- rachute qui se déploiera. La surface est calculée pour une vitesse de descente de 6m ,50. Dessin : détails.

BOHDAN DE SZYSZKOWShI. - Sur le rôle de la molécule neutre des électrolytes.

-

P. 767.

Perrin (~) explique la loi des réactions monomoléculaires par ce

(1) PERRIN, 1912.

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