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René LAUGIER

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

René LAUGIER

Indications des prothèses dans les affections bénignes du tube digestif

Connaître les enjeux techniques

Connaître les indications et les résultats

(2)

INDICATION DES

PROTHESES DANS LES AFFECTIONS BENIGNES

DU TUBE DIGESTIF

Pr . René LAUGIER

La Timone , MARSEILLE

FMC – HGE

Paris , 19 mars 2006

(3)

POURQUOI CE SUJET ?

Développement rapide des prothèses auto- expansives , métalliques ou non !

Simplification des procédures et diminution de leurs risques

Lourdeur des traitements chirurgicaux

Relative inefficacité des traitements

endoscopiques conventionnels (dilatations avec ou sans injections )

(4)

Matériels à notre disposition

PROTHESES METALLIQUES AUTO- EXPANSIVES

- Ultraflex ( Boston Scientific ) - Z stents ( Cook )

- Hanaro stents ( Life Partners ) - Niti S ( Taewoong , Genyca )

PROTHESES PLASTIQUES AUTO- EXPANSIVES

- Polyflex ( Boston Scientific )

(5)

ULTRAFLEX

( BOSTON

SCIENTIFIC )

Nitinol

Cathéter souple et fin

Détricotage distal

mais aussi proximal

(6)

ULTRAFLEX

Mais

-

raccourcissement important - pas de valves anti-reflux

- couverture incomplète

(7)

Z – Stent ( WILSON-COOK )

Anneaux d’acier ,très puissants

Couverture longtemps incomplète

Rigidité du cathéter

Mais largage distal seulement

(8)

Z - STENT

Possibilité de système anti-reflux ( manchon )

Très bonne radio-opacité - rapidité et force du déploiement

(9)

CHOO - STENT ( LIFE-PARTNERS )

Nitinol

Epaulements larges et saillants

Couverture totale

Mais - largage distal seulement - cathéter épais et rigide

- raccourcissement difficile à gérer

- zones de faiblesse entre les anneaux

(10)

CHOO ou HANARO STENT

Fils de mobilisation

Possibilité de valves sigmoïdes

(11)

NITI – S

(TAEWOONG )

Nitinol

Couverture complète

Fils de mobilisation

Tressage complet , donc monobloc

Mais - largage distal seulement - cathéter assez rigide

- pas de valves anti-reflux

(12)

POLYFLEX ( Boston Scientific )

Prothèse monobloc en polypropylène

Lisse , rigide , cylindrique

Très faible impaction tissulaire , donc la plus extirpable

(13)

POLYFLEX

Mais - taille et rigidité du cathéter porteur - absence d’épaulement , de fil de

mobilisation et de système anti-reflux - largage distal seulement

(14)

Principale Problématique

Il y a une logique à prolonger dans le temps

l’effet d’une séance de dilatation endoscopique

Mais inconvénients à laisser une prothèse

à demeure dans un colon ou plus encore dans un œsophage : suite à la nécrose muqueuse , tissu de granulation conjonctif hypervascularisé entraînant une fibrose aux 2 extrémités avec de nouvelles sténoses

Cwikiel et al Radiology 93

Donc : impaction et impossibilité de retrait

(15)

Sténose secondaire à une

prothèse métallique impactée

(16)

Deuxième problématique

L’absence de prolifération tumorale rend l’accroche de la prothèse aléatoire

Donc risques accrus de migration en cas de

sténose bénigne

Accidents de perforation par migration ou de fistulisation

Sandha ,Marcou Gastrointest Endosc 99

(17)

Conclusion : en 1998 pour une sténose bénigne de l’œsophage

Risques d’inextirpabilité , de migration , et de complications induites : sténoses récidivantes aux extrémités

Responsables de chirurgie secondaire encore plus difficile que pour traiter la sténose initiale

Hramiec J et al Surg Laparosc Endosc1998 Ackroyd R et al J Gastroenterol Hepatol 2001

La sténose bénigne est une contre-indication à la prothèse métallique

Chen J et al Endoscopy 1998

(18)

Début des années 2000 : le retour !

Nombreuses complications pouvant mener à la

chirurgie , mais action thérapeutique efficace sur le syndrome de Boerhaave

Dumonceau et al Gastrointest Endosc 2000

Song H : première expérience de retrait de

prothèses métalliques entièrement couvertes au bout de quelques semaines à quelques mois

Song H et al Radiology 2000

(19)

Techniques de retrait des prothèses métalliques

Après dissection de l’espace entre la prothèse et la paroi oesophagienne

Par l’extrémité inférieure ( pour l’ultraflex et la choo , intérêt du fil )

Avec l’aide d’un surtube ( n = 6 )

Low D Kozarek K Surg Endosc 2003

Après instillation de 0,5 L d’eau glacée pour rétracter la prothèse !

Cheng Y et al World J Gastroenterol 2004

Par une anse , directement par une extrémité ou

après plicature ( Z-stent et la polyflex )

(20)

RETRAIT

En chaussette

Par plicature

direct

(21)

RETRAIT avec

PROBLEME

(22)

La question de la durée du calibrage reste entière

6 à 10 semaines Pouderoux et al Dysphagia 2003 Wadhwa R et al Gastrointest Endosc 2004

1à 8 mois Low D , Kozarek R Surg Endosc 2003

Groupe de Shanghai : comparaison de 3 groupes

- 80 dilatations répétées : 40% de succès à 1 an

- 25 Z- stents couvertes à demeure: 7 complications ,75% de succès à 1 an

- 75 prothèses couvertes et Retrait entre 3 et 7 jours : 12 hémorragies , 84 % de succès à 1 an

Cheng Y et al World J Gastroenterol 2004

(23)

PROTHESES PLASTIQUES auto-expansives ( POLYFLEX )

Utilisées dans les sténoses malignes de l’oesophage depuis 2001 Bethge N et Vakil N Am J Gatroenterol 2001

Parois externes presque lisses , peu de profil spécifique fort risque de migration

Extirpabilité notable

Etude dans les sténoses bénignes avec intention de retrait

Evrard S et al Gastrointest Endosc 2004

(24)

Etude d’Evrard sur les

polyflex à pose transitoire

21 patients porteurs d’une sténose bénigne de l’œsophage ( 8 post-opératoires dont 4 avec fistule , 5 sur prothèses impactées , 3 caustiques , 2 peptiques )

- 2 prothèses chez 5 patients ( 21 % ) - 24 % de migration à 1 mois

- plus : 33 % de migration entre 2 et 13 mois

- durée de calibrage : de 2 jours à 18 mois

Evrard S et al Gastrointest Endosc 2004

(25)

Polyflex en 2006

Succès : 80 % à 21 mois ; 4 échecs (traités par

chirurgie , 1 gastrostomie , 2 dilatations répétées ) tous , dus aux sténoses post-opératoires

- mais 2 cas de retrait de prothèses métalliques préalablement impactées

Evrard S et al Gastrointest Endosc 2004

Même enthousiasme pour Okano

Okano et al J Gastroenterol Hepatol 2005

Résultats plus mitigés pour Radecke : 3 échecs sur un groupe de 7 sténoses bénignes

Radecke et al Gastrointest Endosc 2005

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Conseils techniques

Opacification préalable et largage sous copie

Mode de dilatation indifférent ( bougies ou ballonnet hydraulique )

Dilatation restreinte : 4 à 6 mm de moins que le diamètre de la prothèse

Adaptation de la longueur de la polyflex à celle de la sténose ( 9 et 15 cm )

Pas de visite endoscopique après largage

Alimentation le soir même

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Sténoses recto-coliques

1997 : Prothèse métallique perdue efficace mais occlusions répétées

Cascales-sanchez et al Br J Surg 1997

1998 : sténose sur sigmoïdite aiguë , retirée 5 semaines aprés par chirurgie

Davidson et al Surg Endosc 1998

2000 –2003 Publications sporadiques de prothèses laissées pour quelques semaines ( souvent 2 mois ) , dont la migration était considérée comme un

signe d’efficacité !

(28)

Deux séries publiées

10 patients : 2 sigmoïdites ( retrait à la chirurgie ) 4 fistules post-opératoires (2 échecs traités par

chirurgie ) 4 sténoses post-opératoires ( 3 succès avec 5 prothèses dont 2 pour plus d’un 1 an )

Paul L et al Radiology 2002

6 sténoses post-opératoires : 4 succès à 1 an

Suzuki N et al Dis Colon Rectum 2004

Quelques cas de maladie de crohn

Matsuhashi N et al Gastrointest Endosc 2000

Utilisation de la polyflex pour une durée de 1 et 3 semaines ( 2 bons résultats durables )

(29)
(30)

Autres indications

1 cas de sténose pylorique : efficacité sur les vomissements mais ictère obstructif ayant

conduit à un drainage trans-hépatique

Dormann A et al Z Gastroenterol 2001

2 cas de sténoses antrales et duodénales avec retrait à 1 et 12 semaines

Profili S et al Acta Radiol 2001

(31)

Traitement par prothèses d’une sténose

bénigne

Vrai problème pas encore résolu du fait du manque d’études et de leur trop faible

niveau de preuves

(32)

Bien poser les indications des prothèses

métalliques , privilégier les prothèses totalement couvertes pour un temps

très court

Toujours penser aux risques d’impaction prothétique et considérer la nécessité d’une

chirurgie secondaire avec ses risques propres Commencer par une prothèse plastique auto-

expansive si techniquement possible

(33)

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