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1) Exercices d'analyse de documents des pages 90, 91 et 92.

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Texte intégral

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Histoire 5e : CORRECTIF Consignes 4

1) Exercices d'analyse de documents des pages 90, 91 et 92.

Document 106/2 : Tendances politiques représentées au Parlement belge au XIXe siècle : Libéraux et catholiques puis à partir de 1894, les socialistes.

Documents 54/9 : Edmond Picard demande que les besoins des ouvriers soient entendus, que les ouvriers aient une place dans la vie politique. Il réclame une réforme électorale mais aussi l’abolition du service militaire, la réforme des lois contre les coalitions ouvrières, des subsides pour l’instruction primaire, l’assainissement des habitations ouvrières, une justice plus égalitaire face aux patrons … Ces améliorations doivent être obtenues pacifiquement, grâce à des réformes. Au moment où il écrit ce « manifeste des ouvriers », Edmond Picard était un libéral progressiste. Par la suite, au moment de la création du POB (Parti Ouvrier Belge) en 1885, il deviendra socialiste.

Document 54/10 : Pour Louis Bertrand, la situation de la classe ouvrière est due au système capitaliste qui exploite hommes, femmes et enfants pour la recherche du profit. Selon lui, les partis traditionnels (catholiques et libéraux) ne se sont pas préoccupés de la question sociale.

Louis Bertrand demande un élargissement du suffrage afin que des lois protectrices puis émancipatrices puissent être votées. Il veut une collectivisation des instruments de travail.

Il réclame l’instauration d’une société coopérative dans laquelle les produits du travail seront également répartit entre tous. Louis Bertrand est socialiste.

Document 54/11 : Dans cette lettre adressée au Comte Albert de Robiano, Ch.-J. Ducarme reprend les propos d’Albert De Mun. Celui-ci dit que la cause de la situation malheureuse des ouvriers est l’individualisme. Cet individualisme est porté tant par les libéraux capitalistes que par les socialistes. Ce ne seraient donc pas d’eux que pourrait venir la solution. Il dit également que la charité n’est pas suffisante et qu’il faut étudier la situation pour en trouver des remèdes. La tendance politique défendue ici est celle des catholiques. En critiquant l’attitude paternaliste (en disant que la charité ne suffit pas) et en manifestant leur intérêt pour l’amélioration des conditions ouvrières, ils se rapprochent des idées défendues par les démocrates chrétiens.

Dossier 104 :

Le libéralisme trouve ses fondements dans la philosophie politique anglaise du XVIIe siècle, dans la philosophie des Lumières et dans l’expérience de la Révolution française.

Document 104/1 : D’après Benjamin Constant, ce qui rend le pouvoir légitime c’est la volonté générale c’est-à-dire la souveraineté populaire (du peuple). Mais pour lui, cette souveraineté populaire doit être définie (« concevoir la nature et déterminer l’exactitude ») c’est-à-dire qu’elle ne peut pas être absolue et illimité. Elle ne doit pas revenir à tous.

Document 104/3 : Le courant progressiste apparait en 1887 suite aux dissensions liées notamment à la guerre scolaire qui entraine la perte des élections en 1884 et au rejet des libéraux dans l’opposition.

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Encadré dossier 104 : Cf. époque de la Convention, à gauche dans l’hémicycle, les montagnards plutôt progressistes et à droite, les girondins plutôt conservateurs.

A retenir : Le libéralisme :

Dans les années 1830-40, le mouvement libéral se scinde en deux tendances :

- Les conservateurs qui ne veulent rien changer à la situation qui leur est favorable.

- Les progressistes qui sont des bourgeois de la classe moyenne qui se préoccupent du sort des ouvriers mais qui restent attachés à l’ordre publique, économique, libéral. Ils veulent améliorer la condition ouvrière entre autre parce qu’ils craignent l’évolution du socialisme et parce qu’ils souhaitent avoir une place sur la scène politique (réservée jusque-là à la haute bourgeoisie).

Pour eux, les problèmes sociaux sont dus à une mauvaise application du libéralisme.

Il faut donc mettre en œuvre correctement les principes du libéralisme : liberté, égalité, fraternité. Ils font la synthèse entre le libéralisme économique et politique : Ils restent fidèles au parlementarisme, aux libertés fondamentales, au respect de la propriété privée et aux initiatives individuelles (idées propres aux libéraux) tout en revendiquant l’instauration du suffrage universel, la suppression du livret ouvrier, l’amélioration de la condition ouvrière, la liberté d’association et l’instruction pour tous.

Documents 57/1, 3, 4, 5, 6 et 7

Le paternalisme : (cf. lexique) L’idée est que ce sont aux patrons, en bons chrétiens et en bon

« pères de familles », que revient la responsabilité de répondre à la question sociale. Les patrons, par charité, vont mettre à disposition de l’ouvrier toute une série d’œuvres : écoles, hospices, caisse d’épargne.

Ces faveurs sont doublées d’un discours qui invite l’ouvrier à se résigner sur son sort. Les ouvriers ne peuvent voir leur condition s’améliorer que par la charité des patrons.

La démocratie chrétienne : Dans les années 1890, certains catholiques prennent conscience de l’ampleur de la misère ouvrière et se rendent compte que le paternalisme a ses limites. Des hommes tels que Daens, Carton de Wiarth vont fonder la démocratie chrétienne. Ils condamnent le socialisme et le libéralisme qui rejettent les principes catholiques. Pour eux, les problèmes sociaux sont dus à une mauvaise application du libéralisme à cause de l’oubli des principes chrétiens et de la religion (ils veulent rechristianiser la société).

Ils réclament des lois sociales, un élargissement du droit de suffrage et la création de syndicats chrétiens.

A retenir : Le catholicisme social :

Dés 1820, quelques catholiques prennent conscience de la question sociale mais leurs idées comme le droit de vote, les lois sociales, la liberté d’association sont contrecarrées par la hiérarchie ecclésiastique.

Au même moment, un autre mouvement se développe : le paternalisme qui lui est soutenu par l’Eglise. Face à la contestation ouvrière, les patrons vont proposer de régler la question sociale en agissant comme des pères vis-à-vis de leurs ouvriers (autorité, respect, rapport de subordination mais aussi bienveillance). Un patronat éclairé tente alors de transformer le monde de l’entreprise en consacrant des moyens importants au logement, à l’éducation, à la

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santé, aux loisirs des travailleurs. Seule la charité des patrons permettra d’améliorer les conditions de vie des ouvriers.

Dans les années 1890 un nouveau mouvement apparait, plus progressiste, la démocratie chrétienne.

Pour les démocrates chrétiens, les problèmes sociaux viennent d’une mauvaise application du libéralisme et de l’oubli des principes chrétiens.

Ils revendiquent des lois sociales, l’élargissement du droit de siffrage et la création de syndicats chrétiens.

2) Reproduire sur une feuille de cours (en format paysage) et compléter le tableau ci- dessous à l’aide des documents 55/3, 5, 6, 56/1 et 5 et Dossier 105.

Bon à savoir : Le terme socialisme désigne l’ensemble des doctrines qui dénoncent les abus du capitalisme libéral, prônent le remplacement de la propriété privée, des moyens de production et d’échanges par la propriété collective et souhaitent créer une société d’hommes, libres et égaux, sans patrons ni prolétaires (élimination de « l’exploitation de l’homme par l’homme »).

Les socialismes

Documents 55/3, 5, 6, 56/1 et 5 et Dossier 105 Les premiers

socialistes (1815- 1820)

Ou « socialistes utipoques)

Le marxiste (1850-1860) Ou « socialisme scientifique »

L’anarchie La social-

démocratie

Qui sont-ils ? Owen, Proudhon, Saint-Simon, Fourier …

= Bourgeois libéraux chrétiens.

Marx et Engels Bakounine Louis Bertrand,

César de Paepe, Camille Huysmans, Emile

Vandervelde, le POB …

= hommes issus de milieux aisés.

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Quelles critiques formulent-ils à l’égard de la société ?

Ils critiquent l’exploitation de la masse ouvrière par le capitalisme.

Ils s’opposent à l’individualise bourgeois.

Critique les 1er

socialistes pcqu’ils ne se fondent pas sur l’analyse objective de la situation éco., soc. (1er soc. = utopie)

Inégalité liée aux rapports de production (capital > travail).

>< profit du capitalisme qui provoque une exploitation abusive des travailleurs.

Ils refusent toute limitation de la liberté individuelle et toute forme d’Etat.

L’homme ne peut reconnaitre aucune autorité supérieure à laquelle il serait subordonné.

Quelles alternatives proposent-ils ?

Ils sont pour la fraternité et l’égalité.

Ils veulent que les moyens de production soient collectifs

(suppression de la propriété privée) et que les biens soient répartis de façon égalitaire entre les membres de la communauté de vie ou de travail.

Ils veulent l’installation du communisme càd la collectivisation des moyens de production.

Le prolétariat (= les ouvriers) doivent s’emparer du pouvoir par la révolution.

Il faut instaurer une dictature du prolétariat pour atteindre une société sans classe.

Ils veulent le triomphe de l’égalité

>< l’Etat.

Lois pour améliorer le sort des ouvriers Economie mixte Suffrage universel

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Comment/ par qui les

changements doivent-ils s’opérer ?

Ils veulent convertir la bourgeoisie.

Ils ne donnent aucune possibilité aux ouvriers, les changements doivent venir de la classe

dirigeante.

Ils sont divisés sur la question de savoir par qui doivent venir les changements.

Certain veulent une intervention de l’Etat, d’autre y sont ><.

Le prolétariat via la révolution.

Attentats … L’utilisation de la violence est naturelle et nécessaire.

Nécessité de l’action politique.

Via l’action parlementaire et des grèves, il faut obtenir le suffrage universel afin de réformer la société.

Il faut négocier avec la bourgeoisie et non la renverser.

Il faut réformer la société et le rendre plus démocratique.

Références

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